it's a revolution, i suppose Invité  | | | Thalie Mackenzie Winchestercitation citation citation IdentitéNom et Prénom : Thalie Mackenzie Winchester. Une identité floue à mon image, ignorant ce prénom que j'ai autrefois tant aimé au profit d'un autre, d'une nouvelle identité. Alias : Healer. Une identité que je fuis comme la peste et que pourtant je ne pourrais jamais oublier. Les faibles cicatrices qui ornent mon corps en sont la parfaite représentation, à jamais ancrées dans ma chaire. Âge : Vingt-sept longues et interminables années dont je souhaiterais oublier la bonne moitié. Des années que je fuis à présent, non pas par crainte, mais par désir d'un nouveau départ. Lieu de naissance & nationalité : Londres & anglaise. Métier : Psychologue de comptoir. J'écoute les ivrognes me raconter leur vie de misères et leur serre le verre de trop. Un sourire professionnel scotché aux lèvres... A partir du moment qu'ils respectent la limite du bar. Statut civil : Je commence à croire que l'amour, ce n'est tout simplement pas pour moi. Entre erreur de jugement et ma situation, ce n'est pas nécessaire de me rajouter un problème en plus. Je suis donc célibataire, libre comme l'air. Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Particularités : Je guéris autrui d'une manière unique. Un simple contact, un simple effleurement, je transfère la blessure, les maux d'une personne peu importe leur nature pour me l'approprier. Un don pratique, exploité par d'autre, ravis que ma propre capacité de régénération soit légèrement plus élevé, bien qu'encore trop humaine et plus encore, qu'une petite maladie génétique m'a rendu insensible à la douleur. Plus humainement, j'ai un don pour les arts. Une esquisse, des coups de crayons noircissant une feuille autrefois blanche. Ecouter une mélodie s'élever dans les airs, sentir les cordes d'un violon sous mes doigts. Affiliation : Le combat des forces du bien et du mal. Un classique. Seulement, je n'y ai pas ma place. Je vis, survis c'est déjà bien. Les héros sont déjà présent pour sauver la face, c'est suffisant. Interview
Avez-vous peur des Mutants ? Non. Jamais. Que peuvent-ils me faire? Me blesser? Me faire souffrir? Et bien c'est totalement raté. Ils sont comme moi, différents, uniques. Comment puis-je craindre ceux qui me ressemble le plus? Ce sont les autres, ceux qui nous contrôlent... Ceux qui me contrôlaient autrefois que je pourrais craindre...
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Etre héroïque, sauver le monde, secourir la population. Que de belles paroles... Je vois deux genres de héros, ceux qui le font pour le plaisirs, ceux qui le font pour la gloire qui découle de leur action. J'ai vécu en compagnie d'un second bien trop longtemps pour douter des premiers. Les superhéros sont bien pour roman et les rêves.
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? (si votre personnage est un mutant) Je me prenais déjà pour un monstre de foire, un être incapable de ressentir la douleur donc le choc n'a pas été bien dur lorsque j'ai appris que je cachais bien plus que cela. J'avais douze ans lorsque j'ai guéris quelqu'un pour la première fois. J'étais orpheline, je n'avais plus personne à qui me confier, à qui raconter cet événement. Pourtant, naïve j'avais voulu croire en ma famille d'accueil, en ceux qui finiront par me manipuler pour le bien de leur finance. Une jeune guérisseuse, capable de guérir n'importe quel maux. Le contre coup des guérisons? Cela leur apportait bien peu. Aujourd'hui, ma vision a changé, je ne sais plus comment réagir...
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? (si votre personnage a une identité secrète) Mon identité entière est un mensonge, une tentative désespérée d'un nouveau départ, d'oublier mon passé et ce surnom stupide que ma famille d'accueil utilisait à mon insu. Personne ne se souvient du Healer, je l'espère et personne ne connait mon véritable prénom. Mystérieuse et plus méfiante que jamais, je ne suis pas prête à révéler cette par de moi à qui que ce soit.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Ecouter les problèmes des autres, passer son temps derrière un comptoir en se demandant combien de gifle je vais donner, combien de mains aux fesses je vais recevoir et j'en passe. Non. Définitivement, barman n'est pas le travail de mes rêves, mais il faut bien payer le loyer et artiste ne rapporte pas énormément. J'espère qu'un jour il en sera autrement, que je ne regarderais plus derrière moi en croyant reconnaître un visage qui resurgit de mon passé. D'ici là, je fais avec.
Biographiecitation citation citation
La nouvelle famille.
❝ Thalie... voici ta nouvelle maison... Tu vas vivre ici pendant quelque temps, d'accord? ❞ Je regarde mon assistant de social, réticente. Je ne veux pas. Je reste figée dans le véhicule, tétanisée. Une poigne incroyable, sur-humaine pour une si petite femme m'extrait à ma place si confortable à l'arrière de la voiture. Je tremble faiblement, tente de rassembler mon courage pour faire face. Faire face... Je n'aurais jamais cru que les murs de l'orphelinat me manqueraient un jour et pourtant... Cette maison me donne envie d'y retourner en courant. Un quartier paisible, familial ou personne ne traîne dans la rue. Je suis certaine qu'elle cache quelque chose de louche. Les apparences sont trop parfaites pour qu'il puisse réellement en être ainsi. Un fantôme fuirait lui aussi devant un tel décors. Une maison de poupée, voilà à quoi elle ressemble. Je frissonne. Non, vraiment je ne veux pas. ❝ Voyons Thalie, n'importe quel enfant souhaiterait avoir ta chance... une nouvelle famille. ❞ Je hoche activement non de la tête. Ca n'a rien d'une famille. J'avais une famille et je ne suis pas supposée ressentir ce désirs ardent de fuir en posant un seul et unique regard sur leur maison. De toute manière, je n'ai pas envie de remplacer la mienne.
Pousser de force par le tas de muscle ambulant, je finis par me retrouver devant la porte, aux couleurs délavées, de la petite maison avec mes affaires à côtés de moi. Un sac, une valise et un étuis à violon. Je n'ai guère besoin de plus. Plus à présent. Je mords ma lèvre lorsque la sonnette plus que terrifiante résonne à mes oreilles. Pourquoi n'est-ce pas la sonnerie classique?! Je tente de m'enfuir, mais la poigne sur mon épaule me retient fermement ancré sur le paillasson qui a déjà bien trop vécu. Je sursaute. Une fillette de mon âge ouvre la porte. Une longue chevelure blonde attachée à l'aide d'un serre-tête, une magnifique robe et son sourire. C'est définitif, je suis dans une maison de poupée grandeur nature. Littéralement figée sur place, je ne peux pas réagir lorsqu'elle me prend dans ses bras avant de me hurler dans les oreilles des mots qui me semblent complètement étrangers.
Je déglutis avec difficulté et jette un coup d'oeil désespéré à l'adulte qui m'accompagne alors que la poupée vivante me tire à l'intérieur excité à l'idée d'avoir un nouveau jouet. Moi. Elle me tire jusqu'à la terrasse où se repose les maîtres de maisons. ❝ Oh... Mon enfant, qu'est arrivée à ta lèvre? ❞ Demande la mère avant que la princesse poupée ne crie de nouveau avant de fuir dans la cuisine. Curieuse, je touche mes lèvres du bout des doigts. Du sang. J'ai recommencé. Mordre ma lèvre n'a jamais été un excellent moyen de gérer le stresse et encore moins quand je n'ai aucun moyen de savoir quand il est grand temps d'arrêter. Je n'ai pas le temps de répondre que la blondinette joue au médecin sur moi et que mon assistant de social entreprend d'expliquer mon état de monstre de foire à ma futur famille d'accueil.
Plus unique encore.
L'air glacial du début de soirée agite ma longue chevelure chocolat. Le regard perdu sur cette maison, je laisse mon esprit vagabonder au rythme d'une doucement mélodie. Je me balance à peine sur la petite balançoire accrochée à l'arbre sous la cabane de bois. Je ferme les yeux, une larme coulant en solitaire le long de ma joue. Joyeux anniversaire. Un jour qui devrait être heureux, vivant en compagnie de ma famille. Il n'en est rien aujourd'hui. Nostalgique, je me replonge dans mon passé. Dans ces dix merveilleuses années passées en votre compagnie. Vous me manquez. Deux ans que vous êtes partis et ce vide est toujours le même. Je ne me sens pas à ma place ici. Une poupée de chiffons au milieu de la porcelaine. Je ne pourrais jamais y être chez moi. Alors, pourquoi je persévères? Je suis perdue. Je soupire faiblement, frissonnante. ❝ Lilie ! Je t'ai trouvé ! ❞ Je sursaute, mon coeur s'accélère. Hélas, oui, la barbie de porcelaine m'a trouvé. Cette fille me terrifie malgré le fait que nous ayons le même âge. Pourtant, illustrant parfaitement ma complexité, je me suis attachée. Terrifiante et pourtant aussi attachante qu'un ours en peluche. J'ouvre les yeux, sourcils froncés. Où est-elle? Un bruit sourd, des pleurs. Je tourne la tête, les yeux ronds. Elle vient de chuter de la petite cabane. Je mords ma lèvre, paniquée, incapable de savoir quoi faire. Pourquoi semble-t-elle si calme malgré ses pleures? Elle glisse maladroitement sa main dans la mienne, plonge son regard dans le mien. J'y lis la souffrance que je ne pourrais jamais ressentir. Je repense à tous ses moments où elle s'est occupée de moi, comme une grande-soeur. Mon coeur se serre, une étrange sensation me parcours, comme si je suis capable de savoir d'où provient son mal. Hypnotisée par cette étrange sensation, je laisse mon instinct agir avant d'être complètement happé dans les ténèbres. [...]
❝ Maman! Je te jure que c'est elle qui m'a soigné! Je suis tombée et puis... ❞ La voix aiguë de Malia se réveille alors que la fin de ses mots se perdent doucement. Je ne comprends pas. Que c'est-il passé? J'ouvre les yeux avec difficulté et observe le décors qui m'entoure. Le père semble m'ausculter et plus encore, surpris de me voir me réveiller. Je fronce les sourcils, tente de me relever, mais un poids m'en empêche. Je tente de l'interroger, de lui poser les milles et unes questions qui me brûlent les lèvres. Il m'arrête d'un simple signe de la main. La mère réapparaît dans mon champ de vision, sans la blondinette. Quelque chose cloche? ❝ Ne t'en fais pas mon ange, tu as été héroïque, tu as soigné Malia, maintenant, repose toi... ❞ Elle n'achève pas sa phrase. Mon coeur accélère. J'ai soigné Malia? Que veut-elle dire par là? Une injection me réduit au silence. Je sombre à nouveau dans un sommeil lourd, sans me douter de ce que cette simple guérison miracle avait commencé.
Le devoir imposé.
Seule dans l'obscurité d'un petit bureau fort peu éclairé et décoré avec sobriété. Une façon fantastique de passer ses longues après-midi. Le lycée donne une sensation de liberté à côté de ce travail des plus uniques. S'approprier les maux de tous ceux qui passent cette porte pour un prix conséquent. Une capuche masquant mon visage, je suis devenue Healer, une jeune guérisseuse pour le plus grand bonheur de sa famille d'accueil. Le souffle court, j'appréhende. Ce n'est pas la vie que j'avais imaginée. L'adolescence, les premiers amours, les sorties entre amis. Je ne connais rien de tout cela. Une poupée. Comme je le craignais c'est ce que je suis devenue depuis que j'ai guéris Malia. Je peux tenter de fuir, partir pour ne jamais regarder derrière moi et subir à nouveau ces journées qui se répètent encore et encore. Pourtant, chaque jour, je reviens. Je n'ai pas de but, pas de destination, pas d'identité. Je me suis perdue au fil des années, devenant l'ombre de celle que j'avais pu être autrefois. Je ne sais plus qui je suis, qui je voulais être. Brisée en milles morceaux, j'aide les autres. Est-ce une bonne chose? Le regard vide, fixé sur l'une des cicatrices fraîches qui ornent mon poignet, je m'interroge.
❝ Healer... Un nouveau patient pour vous... ❞ Je relève lentement la tête, observant le nouveau venu. J'acquiesce en silence, n'ayant pas l'autorisation de parler si quelqu'un venait à reconnaître ma voix. J'indique le fauteuil au jeune homme d'une trentaine d'années sans doute. Je glisse ma main tremblante dans la sienne et sonde faiblement son organisme à la recherche des maux qui le rongent. Je mords ma lèvre et jette un coup d'oeil à la mère de ma famille d'accueil. Je tremble faiblement et transfère lentement les maux de l'inconnu, de ce fumeur au poumon bien prit. Je lâche sa main et me recule aussitôt pour rejoindre ma chaise. Ma respiration est difficile, trop rapide. La porte se referme lourdement. J'attends, attends que le père vienne vérifier mon état comme à chaque fois. Hélas, il n'en resta pas ainsi aujourd'hui. Les patients s'enchaînent, je faiblis de plus en plus sans la moindre aide.
Je me relève, la vision floue et le coeur faible. Je peine à respirer, l'air semble m'échapper, me fuir. Le soulagement brille dans mon regard lorsque le père fini par se montrer. Je fronce les sourcils. Pourquoi? Il reste immobile, me fixe et n'esquisse pas le moindre mouvement alors que je m'effondre dans un bruit sourd. Quelque chose a changé dès cet instant....
Un nouveau départ, l'ébauche d'une liberté.
Une ébauche de croquis sur une serviette en papier. Accoudée au comptoir, je dessine tranquillement, profitant du peu de personnes présentent dans le bar. Un soupire m'échappe faiblement lorsqu'une voix se fait entendre à mes côtés. Je range aussitôt la serviette dans ma poche, un sourire professionnel se dessine sur mes lèvres alors que je reprends mon travail. Basique, ennuyant, mais parfait pour un départ bien loin de cette maison de poupée que je tente d'oublier. ❝ Mackenzie... J'aurais besoin de toi demain soir, Livia est malade... ❞ Je me tourne vers mon patron en fronçant les sourcils, mécontente de cette nouvelle. Je n'ai peut-être absolument rien de prévu, mais il n'est pas supposé savoir ça! Je garde mon sourire des plus faux et pince mes lèvres pour tenter de me contenir. Une chose qui arrive de plus en plus souvent depuis que j'ai fuis cette demeure. Calme et naïveté ne sont plus qu'un souvenir. J'ai fort bien changé depuis cette époque. J'acquiesce faiblement et soupire. Je m'accoude au comptoir, silencieuse.
IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; noragami. féminin Fréquence de connexion ; répondre ici. Que pensez-vous du forum? ; répondre ici. Comment l'avez-vous découvert ? PRD. Célébrité choisie ; Mila Kunis. Credits (avatar, icon etc.) ;tumblr.
Dernière édition par T. Mackenzie Winchester le Sam 30 Jan - 17:43, édité 11 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | |
Ven 29 Jan - 20:09
en attendant, bon courage pour terminer ta fiche, et amuse-toi bien parmi nous 
et j'adore ton pseudo, et j'adore le début de ta fiche et le personnage que tu es en train de créer 
Moi aussi je t'aime déjà, Natasha et tant de merveilleux personnages. 
