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 LEWINE → runnin' wild.

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Lewis Reagan
Lewis Reagan
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MessageSujet: LEWINE → runnin' wild.   LEWINE → runnin' wild. Icon_minitimeSam 23 Jan - 15:44

runnin' wild
Lewis était d’une humeur de chien. Probablement à cause de sa dernière discussion avec Haiko, mais il refusait d’y penser alors autant dire qu’il n’était pas prêt de régler ce problème. Il avait même réussi à agacer Sarah et Aaron qui l’évitaient depuis quelques jours et son ton mordant n’enchantait pas vraiment les clients, même les plus habitués à ce comportement de la part du Reagan. Autant dire que ça l’agaçait encore plus. Depuis quand laissait-il ce genre de choses l’influencer à ce point ? C’était ridicule. Il fallait qu’il se ressaisisse, qu’il oublie complètement cette nana qui s’était royalement fichu de lui. Mais l’idée qu’elle puisse passer par ses proches pour obtenir ce qu’elle voulait de lui ne cessait de le hanter. « -- tu m’écoutes ? » s’exclama une voix et Lewis sursauta avant de poser un regard perdu sur Jeremiah. Ce dernier avait l’air profondément agacé et en observant les autres types autour de lui, il réalisa qu’il était encore en réunion et n’avait pas décroché un mot. « Euh, ouais ? » croassa-t-il avant de se racler la gorge. Son jumeau soupira et se leva. « On va s’arrêter là pour ce soir, t’es pas dedans. » Lewis fronça les sourcils et regarda les autres se lever à leur tour et quitter la pièce sous le bar pour monter à l’étage. Il voulut faire de même mais Jeremiah l’arrêta d’une main sur son épaule. « Qu’est-ce que t’as ? T’es distrait, en ce moment. » Merde. Il afficha un sourire un peu forcé et balaya les inquiétudes de son frère d’un geste de la main. « C’est rien, j’suis juste fatigué. » Jer arqua un sourcil, l’air guère convaincu, mais il finit par hausser les épaules et sortit de la pièce à son tour.
Lewis passa une main sur son visage et se décida à monter. Les trois quarts des types avaient décidé de rentrer chez eux, il était déjà tard, après tout. Il vit Jeremiah saluer Jasmine et Maxine d’un signe de tête avant de partir. Seuls quatre Watchers étaient encore là. Trois d’entre eux s’étaient attablés dans un coin pour boire un verre et le dernier était accoudé au bar et discutait avec Jasmine. Il n’aimait pas les avoir ici. Il n’aimait pas que ces réunions aient lieu sous son bar. Mais c’était le meilleur moyen de garder un œil sur leurs activités. Le Reagan s’approcha de Maxine qui débarrassait une table après avoir jeté un regard à sa montre. « T’as cours demain, rentre, on s’occupe de la fermeture avec Jasmine. » La jeune femme lui adressa un sourire, termina ce qu’elle avait commencé et se rendit à l’arrière du bar pour récupérer ses affaires.

« Hé, Lewis ! Viens boire une bière avec nous ! » appela un des sous-fifres de Jeremiah. Il serra les dents mais se força à esquisser un sourire. Il n’avait aucune envie de boire avec eux. Mais s’il ne voulait pas éveiller plus les soupçons de son frère, il devait bien jouer le jeu. Alors il s’approcha du bar, où se trouvaient toujours Jasmine et l’autre mec. Ce dernier cessa de parler en l’entendant approcher et Lewis fronça les sourcils en trouvant la jeune femme plus pâle et tendue que jamais. Quoi, ce mec la faisait chier ? Ça n’avait jamais vraiment gêné son employée qui lui avait rapidement prouvé qu’elle pouvait remettre un type lourd à sa place avec une efficacité incroyable. « Tout va bien, ici ? » demanda-t-il d’un ton faussement détaché et le type lui lança le sourire le moins crédible qui soit. « Oui, » répliqua Jasmine sèchement. Bon, il la faisait clairement chier, mais Lewis avait compris depuis un moment qu’elle livrait ses batailles seule.
Alors il haussa les épaules, attrapa un verre et se servit une bière avant de rejoindre les autres. Il s’installa de manière à garder un œil sur le bar. Les autres engagèrent la conversation à mi-voix et en temps normal, Lewis les aurait remis à leur place pour parler de ces choses-là à cet étage du bar, mais il avait autre chose en tête.

Quelque chose n’allait pas avec Jasmine. Elle avait toujours su se débarrasser des clients lourds. Une remarque bien placée, elle n’avait même jamais hésité à employer un peu de muscles pour leur faire comprendre qu’elle n’était pas intéressée ou qu’elle les voulait dehors. Cette nana avait beaucoup de charme, forcément, elle s’attirait les faveurs des poivrots et des mecs qui ne comprenaient pas ce que voulait dire non. Une barmaid comme Jasmine, c’était bon pour le business. Elle donnait envie aux mecs de rester et de consommer plus et savait parfaitement se défendre. De plus, pour quelqu’un qui n’avait aucune expérience, elle avait appris très vite et Lewis n’était pas déçu de l’avoir employée sans rien savoir d’elle.
Mais ce soir, quelque chose clochait. Elle lui avait clairement fait comprendre qu’elle ne voulait pas de son aide en répliquant aussi sèchement et il respectait cela, Lewis n’était pas du genre à penser qu’il devait voler au secours d’une personne sous prétexte qu’elle avait une paire de seins. Sa propre sœur était parfaitement capable de se défendre toute seule et il avait compris qu’on ne sous-estimait pas une femme. Alors pourquoi elle se laissait emmerder par ce type ? Lewis ne l’avait jamais vue comme ça. Elle qui travaillait avec précision et efficacité nettoyait les verres utilisés durant la soirée avec des gestes fébriles. Il pouvait voir d’ici qu’elle était tendue comme la corde d’un arc, prête à se rompre.

Il n’écoutait rien de ce qui se disait à table, mais ça ne sembla pas déranger les mecs qui discutaient avec emphase en descendant leur verre. Lorsqu’ils eurent enfin terminé, ils saluèrent Lewis et se dirigèrent vers le bar pour payer et attrapèrent leur dernier acolyte pour s’en aller. Jasmine sembla se détendre légèrement dès qu’ils franchirent la porte, mais elle continua de lancer des regards inquiets dans cette direction. Le Woods était enfin vide et Lewis n’avait pas tellement envie d’accueillir des poivrots de dernière minute à cette heure, alors il ferma la porte à clé et se tourna vers son employée. « Tu peux y aller, si tu veux, j’m’occupe de nettoyer ce qui reste. » Elle ouvrit la bouche, probablement pour protester, mais il balaya cela d’une main. « Allez, t’as pas l’air en forme, rentre. » Elle se renfrogna mais elle laissa le verre qu’elle séchait depuis dix minutes sur le comptoir avant de partir.
Lewis soupira et passa une main sur son visage. Bien, il n’arrivait pas à s’enlever Haiko de la tête et Jasmine agissait étrangement, super soirée. Il attrapa le verre qu’elle avait laissé là et le rangea avant de se décider à astiquer le comptoir. Ce n’était pas l’activité la plus excitante, mais ça avait le mérite de l’occuper. Il se perdit dans ses tâches ménagères et sursauta en reconnaissant le bruit d’un coup de feu. Qui provenait de la ruelle derrière le bar. Il lâcha son chiffon et franchit la porte qui menait à la remise. Il traversa la pièce et entrebâilla celle qui s’ouvrait sur la ruelle sombre. Il n’était pas stupide au point de foncer sur des types armés. Mais il ne s’attendait pas du tout à y trouver le type de toute à l’heure, l’arme au poing, face à Jasmine.

Elle se tenait étrangement et il vit que du sang s’écoulait le long de ses doigts, jusqu’au sol. En remontant, il vit que sa veste était trouée. L’autre fumier lui avait tiré dessus ? Lewis ouvrit brusquement la porte, mais elle agit plus vite que lui. Le poing de Jasmine entra en contact avec la mâchoire du mec et le Reagan l’entendit craquer de manière abominable jusqu’ici. Il fit un véritable vol plané et atterrit contre la benne à ordure qui se plia sous l’impact. Son corps s’affaissa et glissa jusqu’au sol, immobile. « Holy shit, » marmonna Lewis et la jeune femme se tourna immédiatement vers lui, les yeux écarquillés, plus pâle que jamais.
Ce coup de poing n’avait rien de naturel. Ce coup de poing n’aurait jamais dû mettre ce mec dans un tel état. Il savait que Jasmine était forte, mais une femme de sa carrure ne pouvait pas faire autant de dégâts. Elle n’était pas humaine. « Bouge pas, » grogna-t-il en voyant qu’elle semblait prête à se tirer d’ici. Il s’avança vers le mec qui avait la gueule en sang. Lewis se doutait déjà de son état, mais il glissa deux doigts dans sa nuque ; pas de pouls. Et merde. Il se tourna vers Jasmine, lui lança un regard sombre, observant la plaie sur son bras qui saignait toujours abondamment.

Il bossait tous les jours avec elle et il n’avait pas remarqué qu’elle était une mutante. Et ce mec-là, qui avait rejoint les Watchers quelques semaines plus tôt à peine, l’avait remarqué. Parce qu’il la connaissait ? L’attitude de Jasmine dans le bar prenait tout de suite tout son sens. Ce qu’il ne savait pas en revanche, c’était qui des deux était la véritable victime, ici. Il avait tiré en premier, c’était évident. Et face à lui, plus tôt, elle avait semblé plus terrifiée qu’autre chose. Mais Lewis n’était pas stupide, il y avait une histoire à raconter et Jasmine allait causer. « Voilà ce qu’on va faire, » commença-t-il en plongeant son regard dans celui de la jeune femme. « On va retourner à l’intérieur et on va avoir une longue conversation. En fonction de ce que ça m’apprendra, je déciderai de ce qu’on fait de lui, » fit-il en désignant le cadavre derrière lui. Il se pencha et ignorant le sang que ça allait mettre partout sur ses fringues, chargea le corps sur son épaule. Déjà, il se dirigea vers le bar. Si elle décidait de s’enfuir maintenant, soit. Mais elle pouvait être sûre qu’il la retrouverait.

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Discrétion. Jasmine fait de son mieux depuis qu'elle est là. Pas un bruit, pas de détail sur son existence. Que pourrait-elle raconter ? Que ses journées sont toutes les mêmes ? Qu'elle essaie de se perdre dans une routine pour ne pas être terrifiée par un environnement qu'elle ne comprend pas ? Qui comprendrait ? Elle n'est qu'une chose créée par un homme, dans le but de tuer. Elle n'est pas humaine ou en tout cas, elle n'a pas eu le droit d'en gagner le statut. Elle lutte, aujourd'hui, pour tenter de prétendre qu'elle le possède depuis la naissance. Et si ce n'est pas facile, c'est parce qu'un être humain possède un passé affectif, une existence construite pour le mener à une vie qu'il maîtrise. Jasmine ne maîtrise rien. Elle tente, elle apprend au contact d'autres. Mais elle galère et ce qu'elle ne parvient pas à faire, en réalité, c'est de prendre du recul pour tenter de comprendre ce monde qui lui échappe. Du bout des doigts, elle tend la main vers une réalité qu'elle ne saisit pas et dont elle oublie régulièrement le mode d'emploi. Mais elle essaie, et c'est là que son job au bar l'aide. Après tout, c'est là qu'elle côtoie le plus de monde. Ce n'est pas dans son appartement vide et fade qu'elle va comprendre. Oh pourtant, elle n'est pas loin. L'idée de prendre le monde en photo l'a prise, depuis une semaine. Des portraits accrochés aux murs. Des visages dont elle apprend les contours. Les sourires, les pleurs. Elle découvre, elle tente de comprendre. Mais l'humanité continue de lui échapper bien sûr. Il lui faut du temps. Et ce n'est pas facile lorsque l'on a besoin d'être invisible en plus du reste. Découvrir le monde tout en y étant caché, ça ne coïncide pas vraiment. Mais Jasmine s'en moque, elle est libre.

Peur. Tout s'effondre en une seconde. Un seul instant peut détruire tout ce que l'on a construit si tout dépend d'une ligne fragile, d'un câble qui peut céder sous le point de l'acrobate. Une chute, et tout est fini. Quelques questions, quelques mots. Jasmine esquive. Ses papiers sont en règles, du moins, semblent l'être. Elle a appris à mentir, aujourd'hui, elle peut même passer au détecteur de mensonge sans problème. Mais cet homme, celui qui la soupçonne, elle ne peut pas vraiment lui mentir. Du moins, sans doute ne va-t-il pas la croire. Un mot, un geste, et elle est foutue, elle le sait. Ne voit-il pas qu'elle travaille ? Elle ne fait pas attention au départ, quelques questions, elle ne s'attarde pas. Mais la direction l'inquiète, la fait paniquer. Et si cela se transforme en froideur et éloignement, elle n'en tient pas compte. Elle ne fait pas attention. Le soulagement qu'elle ressent quand Lewis se pointe est léger mais pas très présent. Elle ne veut pas attirer l'attention mais surtout, elle ne veut pas qu'il regrette de l'avoir embaucher. Ce job, c'est sa seule chance d'obtenir une vie normale, d'obtenir la liberté sans avoir à se formaliser ailleurs. Sans avoir à craindre quoi que ce soit. Sa chance, d'être libre.

 « Oui », lâche-t-elle sèchement, lorsqu'il demande si tout va bien. Elle ne veut pas user de ce temps mais comment faire autrement ? Comment faire en sorte qu'il ne pose pas de questions supplémentaires ?

Perdue. Terrifiée à l'idée d'être repérée, elle bosse mal. Il continue avec ses questions, pas dérangé par l'homme qui vient d'arriver. Tout semble normal, dans sa tête, il ne lâche l'affaire que lorsque ses amis l'attirent avec eux à la sortie. Elle soupire de soulagement, elle panique un peu moins, mais continue de s'inquiéter. Et s'il savait ? Ses réponses furent courtes, destinés à le faire s'arrêter. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Quel est le prénom de celle qui lui dit quelque chose ? Il a insisté sur ce point. Un visage familier. La peur au ventre, elle pense que tout est foutu. Alors quand Lewis lui dit qu'elle peut partir, une fois le bar vide, elle veut refuser, elle veut lui faire comprendre qu'il FAUT qu'elle reste encore un peu. Laisser du temps couler, laisser de l'avance à l'homme. Mais il ne veut rien entendre, elle n'a pas l'air en forme. Elle se demande alors, si elle pourra revenir travailler demain. Elle ne peut même pas le garantir… Elle pose le verre, inspire un grand coup. Elle doit partir, elle a compris. Elle n'insiste pas.

Blessée. Elle n'a pas eu le temps de réagir, au moment où elle a ouvert la porte. Du moins, au moment où elle l'a fermée, plutôt. Un bruit sourd, elle se retourne, la douleur la fait trébucher. Du bout des doigts, elle atteint la plaie. Une balle, l'épaule. Le sang ne tarde pas à couler, il ruisselle, jusqu'au bout de ses doigts pour ensuite terminer sa course au sol. Le regard vide, le regard froid. La colère. Un poing, un coup, un seul. Comme on lui a si bien appris, comme on lui a si souvent expliqué. Frapper juste, frapper fort. Inspirer, expirer. Et cogner. Il s'écrase, la poubelle se plie. Il tombe. Elle n'a pas besoin d'aller voir, elle sait. Ce qu'elle n'a pas vu avant, c'est Lewis, sorti, au son du coup de feu, sans doute. Elle n'a pas réfléchi. La peur la saisit à nouveau. Elle est foutue. La liberté s'envole aussi vite qu'elle ne lui est tombée dessus. Elle est prête à fuir lorsqu'il l'incite à ne pas bouger. Elle pourrait partir, si elle le voulait, elle le sait, il n'a rien à dire. Sauf que. N'est-il pas le seul à lui avoir laissé une chance ? Elle serre les poings et reste. Elle a presque oublié la douleur de la plaie. Presque seulement.

 « D'accord... », se contente-t-elle de répondre.

Quand il prend le pouls de l'homme, elle est tentée de lui dire, avant qu'il ne le fasse. Qu'il s'arrête, ça ne sert à rien. Four est née pour tuer. Elle a été faite pour ça. Machine à tuer. Ses mains tremblent. La peur, la panique, et la colère qui refuse de retomber. Celle qui lui fait faire du mal aux gens parfois, quand elle ne parvient pas à se contrôler suffisamment. Celle qui s'échappe quand elle perd le contrôle. Ce contrôle qui fait qu'elle n'oublie jamais que la liberté se gagne avec l'invisibilité. Ce qu'on va faire ? Elle l'écoute alors. Il la laisse dehors en emportant le corps. Elle hésite. C'est vrai. Partir et ne jamais revenir, disparaître, comme elle sait le faire ou du moins, comme elle pense savoir le faire. Sauf que. Se construire une identité, c'est prendre des habitudes. C'est cette routine qu'elle installe.

Elle ne peut pas partir. Alors elle entre à sa suite.

 « Que veux-tu savoir, Lewis... ».

Déballer son sac, c'est trop compliqué. C'est lourd à porter. Elle le regarde, la douleur dans le regard. Etre humain n'est pas facile. Mais elle veut essayer.

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