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 Alone I play {Jessica}

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MessageSujet: Alone I play {Jessica}   Alone I play {Jessica} Icon_minitimeDim 22 Nov - 15:25








Alone I Play




Une cible. Une de plus mais il y en a tellement... J'ai cessé de compter. Assis sur le bord de la baignoire, torse nu, je palpe doucement mes côtes et grimace car elles sont encore douloureuses. Si les blessures au niveau du visage semblent être véritablement sur la voie de la guérison, ces foutues côtes continuent à me faire un mal de chien. Je sais que le problème vient de mon incapacité à rester calme pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines parce que je suis lucide : pour véritablement guérir, il faudrait que je reste loin des rues sombres de Hell's Kitchen pendant plusieurs semaines mais j'en suis tout bonnement incapable. Je ne parviens pas à rester à l'intérieur de mon appartement sans bouger, sans agir. Je ne parviens pas à ne pas entendre ce qui se passe à l'extérieur. Je ne parviens pas à oublier ceux qui méritent d'être unis comme il se doit. C'est au-dessus de mes forces alors je continue, je poursuis ma vendetta sans m'arrêter, jamais, et je suis conscient que cela risque de me cause des problèmes mais hors de question que je m'arrête. Finalement, je crois que je ne m'arrêterai que quand mes blessures m'empêcheront vraiment de faire le moindre mouvement mais jusque là... Jusque là, je me saisis du bandage qui se trouve sur le bord de l'évier et entreprends d'entourer correctement mon torse pour comprimer un peu tout ça afin d'éviter que les blessures ne s'aggravent trop. Oh elles vont s'aggraver mais je minimise les dégâts autant que possible. Une nouvelle grimace quand je serre le bandage et le fixe puis je me redresse et fais quelques mouvements, un petit test qui se déroule plutôt car malgré la sourde douleur, je bouge normalement : parfait. Je sors de la salle de bain et m'approche du placard où est rangée la mallette qui abrite le costume et l'enfile ensuite tranquillement, avec minutie et pendant ce temps, je repasse pour la énième mon plan dans ma tête. Je sais où le trouver, je sais où le coincer, je sais où le piéger, je sais où en terminer avec lui. Si Rebecca a renoncé, pas moi. Je refuse de laisser ce type se faire davantage d'argent sur le dos de gens innocents, je refuse de le laisser terroriser ceux qui voudraient s'éloigner de son joug, je refuse de le laisser prendre des vies sans rien faire en retour : je refuse de lui laisser la moindre nuit supplémentaire.

Il est temps qu'il assume vraiment ses actes et qu'il soit face à la sentence qu'il mérite : la mort.

Je place pour terminer mon masque, m'assure que mes armes sont à leur place et m'approche de la porte d'entrée. J'entends mon téléphone, j'entends que Foggy m'appelle pour la énième fois ce soir mais pour la énième fois j'ignore son appel. Peut-être va-t-il débarquer à mon appartement sans prévenir mais il trouvera un appartement vide : je serai dehors, occupé à chasser mon gibier. Un gibier qui se trouve à cette heure-ci, en théorie, dans la cave d'un immeuble qui est aux yeux de tous abandonné mais qui sort de repère pour du trafic de drogues. Tous les jeudis soir, à la même heure, il s'y rend. Cela fait plusieurs semaines que je le suis, je suis donc sur de moi. C'est avec l'assurance qu'il sera bien là où je l'attends que je me faufile hors de mon appartement puis que j'avance dans l'ombre des rues et des toits de Hell's Kitchen. Même si j'ai une cible bien précise, je tends l'oreille, toujours, au cas où quelqu'un aurait besoin d'aide mais ce soir, sur mon chemin, les choses semblent être plutôt calmes ce qui n'est pas plus mal : je préfère garder mes forces pour l'autre enfoiré vu qu'il sera, comme d'habitude, entouré de ses cinq gardes du corps. Lorsque j'arrive non loin de l'immeuble où se trouve, je prends position sur l'immeuble d'en face, tendant l'oreille, laissant mes sens prendre le dessus. Bientôt, j'entends le bruit du moteur de sa voiture, je le sais pour l'avoir écouté durant toutes ces semaines. Les portières s'ouvrent, claquent, les pas se font lents, prudents puis la porte en métal est ouverte et refermée. Parfait, ils sont pile à l'heure. Je n'ai plus qu'à descendre pour les prendre par surprise lorsqu'ils ressortiront d'ici dix ou quinze minutes tout au plus. Rapidement, je me retrouve dans une ruelle adjacente à l'immeuble où se trouve ma cible et je me fige soudain en percevant du mouvement. C'est lent, c'est discret, c'est même extrêmement discret. Sous mon masque, je fronce les sourcils puis je perçois la silhouette. Elle est cachée à la vue de ceux qui sont devant l'immeuble mais moi, je peux la voir, enfin « voir », tout est relatif. Je la perçois, la distingue et je réalise soudain que je ne suis pas le seul à être en embuscade. Pourquoi est-elle ici ? Qui est-elle ? J'hésite un instant à rester là où je suis puis décide de m'éclipser par là où je suis arrivé, disparaissant ainsi de la vue de cette femme dont j'ignore le but. Je remonte sur le toit, passe sur l'immeuble d'en face par le même toit, avec dans l'idée d'aller à l'encontre de cette femme sans me faire remarquer des deux gardes qui surveillent l'entrée de l'immeuble où la cible se trouve. J'arrive finalement à destination et m'arrête au milieu de la ruelle, à couvert.

« Vous ne devriez pas être ici. » je dis soudain d'une voix basse mais malgré tout suffisamment fort pour qu'elle puisse m'entendre. « C'est dangereux. »

Elle le sait sans doute que c'est dangereux ou alors cela veut dire qu'elle est tout bonnement inconsciente mais le lui dire sert de mise en garde.

« Partez. » je lui ordonne finalement, ma main glissant sur ma canne accrochée à mon costume.

C'est là aussi une mise en garde. Peut-être que j'en fais trop, peut-être que cette femme n'est pas une menace, mais peut-être qu'elle en est une alors, dans le doute, autant se tenir prêt.







© charney

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MessageSujet: Re: Alone I play {Jessica}   Alone I play {Jessica} Icon_minitimeLun 23 Nov - 18:31
Alone I play {Jessica} Tumblr_nnnwssFsHw1s5jgp7o4_250Alone I play {Jessica} Tumblr_nwoe6b1OvV1uqfsrjo6_250

Une gorgée. Puis une autre. Le goût n’était plus dérangeant. Il ne me brûlait plus la gorge comme il y a deux minutes, lorsque j’avais ouvert la bouteille. Bon, même si j’avais l’habitude de boire, ça ne m’empêchait pas d’avoir ces premières gorgées désagréables parce qu’il fallait bien avouer… Ce n’était pas du whisky de luxe. Au rythme où ça défilait, je pouvais revendre tous mes biens si je devais me payer de bonnes bouteilles. Mais ce soir, je n’avais pas prévu de trop picoler, car j’avais un travail. Un couple était venu me voir, car leur fils les inquiétait. Enfin, le genre de connerie habituelle, quoi. Un gamin qui voulait faire un peu le malin et qui tombait dans la drogue sans le voir venir. C’était triste, mais c’était la dure réalité de la vie à Hell’s Kitchen. Ce quartier était vraiment un sale quartier, mais bon… C’était ici que je vivais et c’est ici que j’avais mes clients. En étant une détective privée, il faut bien se trouver où la merde se trouve. Je jetais un dernier regard sur quelques photos que j’avais prises il y a quelques jours. J’avais pisté le fils de mes clients jusqu’à l’endroit où il se fournissait. Le problème, c’est qu’il semblait être plus qu’un simple client pour ces trafiquants. Il semblait être un membre de leur organisation. Super… Moi qui pensais simplement devoir pêcher le gosse, j’allais devoir pénétrer à l’intérieur du bâtiment et botter quelques culs. Bon, ce n’est pas que ça me déplaisait, mais j’aimais bien les affaires faciles et en ce moment, je n’en avais aucune.

Je jetai un bref regard sur le coin inférieur droit de l’écran de mon ordinateur portable afin de voir l’heure. Il était temps de se bouger. Je me redressai en abaissant l’écran de l’ordinateur et en me levant. Je pris la direction de la sortie, puis de l’ascenseur afin de me retrouver au rez-de-chaussée. Je savais très bien ce que je devais faire. Il fallait simplement que je me fasse passer pour une de ces personnes en manque afin de pouvoir me procurer de la drogue. Pour jouer la comédie, j’étais vraiment douée. C’était une qualité, dans mon job, entre autres. Il fallait bien avouer que mes capacités particulières aidaient pas mal également. Après tout, qui pouvait se méfier d’un petit gabarit comme le mien, même si j’avais un air rebelle ? Personne et certainement pas les machos et pervers qui parcouraient ces rues à la recherche de victimes. Je peux vous assurer que j’en ai déjà calmé plus d’un.

Quoi qu’il en soit, après quelques minutes de marche, je me retrouvai à l’endroit où je devais être. L’immeuble qui était ma cible n’était pas très loin, mais avant de foncer tête baissée, je devais faire du repérage. Je me planquai dans un coin lorsque la voiture arriva et que les types sortirent de cette dernière pour pénétrer dans le bâtiment. Ils étaient à l’heure. Tant mieux, je n’aimais pas trop attendre. Je décidai de contourner ma position afin de m’occuper des gardes qui se trouvaient à l’entrer le plus rapidement possible afin qu’ils ne préviennent pas leurs copains. Il fallait donc frapper fort, mais pas trop, histoire de ne pas les encastrer dans la porte. Mais comme tout bon plan foireux, je n’avais pas prévu qu’une voix m’interpelle en me demandant de partir.

« Merci, mais je suis une grande fille. » Je n’avais pas encore vu l’individu qui venait de me parler, mais je m’étais stoppée en détournant le regard, essayant de le diriger vers la source. Il me demandait de partir, mais je n’en avais pas l’intention. « Je partirai lorsque j’aurai terminé mon travail. » Contrairement à lui, j’avais parlé un peu trop fort et je m’étais fait repérer. « Eh merde… » Dis-je à moi-même en mettant les mains dans les poches et en faisant demi-tour. Ils ne me prenaient pas forcément comme une menace mais l’un des gardes quitta sa position pour s’approcher de moi afin de voir si je ne jetais pas un regard sur leurs affaires. Lorsqu’il arriva à mon niveau, je saisis son bras pour le balancer contre le mur un peu plus loin, le sonnant sur le coup. J’allais devoir m’occuper de l’autre en évitant qu’il me tire dessus. Mais ce que je ne savais pas, c’est que le type qui m’avait interpellé n’était pas n’importe qui.




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