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 MISSION # DEATH! DEATH! DEATH!

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secret avengers • not. okay.
Kayden T. Jefferson
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Death! Death! Death!
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Lorsque la blonde faisait face à la dernière porte dans sa liste de choix je commençais à me traîner vers elle. Nous avions perdu les autres en bas, ou en haut, je n'étais même plus sûr et mes idées s'étiolaient avec les minutes. A peine la porte était-elle ouverte qu'elle revenait vers moi pour m'aider à bouger et nous entendions une dernière plainte sombre avant que la porte ne se referme, comme si rien ne s'était passé, enfin presque. Mon corps lui montrait encore les marques des événements dans cette cave et si ma perception était endormie par le manque de sang, je sentais toujours la douleur des lacérations à travers mon t-shirt noir en lambeau. Heureusement qu'il était noir d'ailleurs sinon la teinte qu'il prendrait serait bien plus théâtrale. - « Well, hello, my dears » - C'était tous juste la porte fermée que nous entendions cette voix s'élever. En fait c'est au même moment que je prenais conscience de notre nouvel environnement et que je lâchais la jeune femme pour aller me laisser tomber dans l'un des fauteuil rouge, proche du feu.

La cheminée et la chaleur me redonnait un peu d'énergie, comme si l'ombre et le froid avait pompé mes réserves en plus de me vider de mon sang. Je fermais les yeux, entendant de façon lointaine le son classique et ressentais la chaleur sur ma peau. Je devais être entrain de tâcher le tissus du fauteuil mais je n'en avais rien à faire. La chaleur aiderait peut être à ce que tout ça coagule mais les blessures les plus importantes ne se fermeraient certainement pas d'elles-mêmes. Je connaissais cette voix, je connaissais son visage, je l'avais déjà vu quelque part. Il était important, du moins dans le peu de souvenir que j'avais il avait une place particulière mais il n'était familier que de loin, pas un ami, pas un proche. J'avais du mal à réfléchir, du mal à me souvenir véritablement et alors que je pataugeais j'entendais des pas précipités et le son caractéristique de flammes propulsées avant de voir débarquer une quatrième personne dans la petite chambre. Combien étions-nous dans ce bâtiment? Étions-nous toujours en sous sol ou dans les étages? Il n'y avait aucune fenêtre et je me demandais si les pièces ne changeaient pas de place à chaque fois que nous nous déplacions.

Au final malgré les nombreuses lacérations qui zébraient mon corps il n'y avait que deux blessures qui étaient problématiques et c'était les deux marques de morsures clairement pas humaines: une à l'épaule gauche et une plus importante sur le flanc droit. Je perdais la notion du temps à me confondre dans les flammes du feu de bois, je perdais pieds, et tout ce que ma réflexion me permettait c'était d'étouffer un rire. - Bienvenue au club... - Personne avait parlé? Ah zut, déjà les hallucinations?


Dernière édition par Kayden T. Jefferson le Sam 5 Déc - 1:50, édité 3 fois
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Again I lost my strength completely, oh, be near me, tired old mare, With the wind in your hair, Amethyst and flowers on the table, is it real or a fable?, Well, I suppose a friend is a friend, And we all know how this will end, Chimney swift that finds me be my keeper, Silhouette of the cedar, What is that song you sing for the dead? (Death with dignity)

La deuxième est la bonne. Je parviens à l’ouvrir. Une vague de soulagement m’envahit. J’ignore ce qui nous attend derrière, mais je m’en fiche. Le plus important est d’avancer. Le plus important est de fuir. Le plus important est de s’éloigner. J’abandonne la porte pour récupérer mon compagnon de fortune. Il saigne. Il est grièvement blessé. Mais je ne peux rien pour lui. Je ne peux pas le soigner. Je ne peux que le tirer vers la sortir. Je ne peux qu’avancer davantage. J’ai à peine le temps d’entendre une voix que nous nous engouffrons dans une nouvelle pièce. Quelque chose se passe. Etrange. Déconcertant. Comme si on n’avait jamais été enfermé. Comme si ces portes n’avaient jamais existé. Je me retiens de rouvrir la porte derrière nous. Juste pour voir. Juste pour s’assurer que tout ceci est vrai. Je m’en empêche. Je ne sais pas ce qui nous attend de nouveau dans ce couloir. Je préfère amplement restée dans cette chambre. Tiens, d’ailleurs… Une chambre ? Ici ? Un truc bizarre à rajouter à la liste. Mais ici, il n’y pas d’ombres. Ici, il n’y a pas de peur qui m’étreint le coeur. Juste de la musique classique en fond. Juste une chambre agréable, cosy. “Well, hello, my dears,” Et Loki. Qu’est-ce qu’il fiche ici ? Quelle est cet univers alternatif ? Droguée. J’ai été droguée, je ne vois pas d’autres explications. Je pense sérieusement être à deux doigts de devenir folle. A deux minuscules petits doigts. J’ai besoin de me poser. J’ai besoin de cinq minutes pour faire le point. Cinq minutes que je m’accorde. Je m’appuie contre un mur. Hors de question de m’affaler dans un fauteuil, aux côtés d’un être aussi perfide que Loki. J’ai déjà des difficultés à supporter son frère. Surtout, s’il se passe quoi que ce soit, je serais plus réactive. Enfin, espérons-le. J’appuie la tête contre le mur. Je fais le vide. Je me remémore les faits. Des capuches rouges. Des gens sélectionnés. Un réveil douloureux. Une cave. Des chaises auxquels nous étions attachés. Des bougies qui s’éteignaient. Une porte brûlée, puis défoncée. Une fuite dans un couloir. Et maintenant, nous sommes deux survivants. Loki est avec nous. Dans une chambre où un feu brûle dans la cheminée. Tout ceci n’a aucun sens. Une nouvelle porte s’ouvre sur un jeune homme en panique, poursuivi par un incendie. Plutôt un mur. Pourtant, je ne panique pas. Je n’inquiète pas de ce feu qui apparaît par l’ouverture. Il semblerait que plus rien ne m’inquiète. Je mets quelques instants avant de reconnaître le célèbre Harry Obsborn. On n’en finit plus avec les événements étranges.

Bienvenue au club…” Je pose mon regard sur le gars. Il perd la tête. Il devient fou. Personne ne peut le lui reprocher. Entre les événements que nous venons de vivre et ses blessures, la folie a raison de lui. J’aurais aimé qu’il soit un minimum sain d’esprit. J’aurais aimé pouvoir compter sur lui jusqu’au bout. Mais non. Il perd la tête. Magnifique. Je suis coincée entre un humain fou, un dieu doué en illusion et un P.D.G. un brin prétentieux et instable. Et dans tout cela, rien ne semble normal. “Qu’est-ce qu’il se passe ici ?” La question fuse. Mes nouveaux camarades doivent bien avoir des réponses. A moins que ce ne soit un coup de Loki qui s’amuse des mortels. Je lui jette un regard soupçonneux. Tout est possible avec lui. Même ce qu’il se passe maintenant. Je reporte mon attention sur le reste de la pièce. C’est moi ou la chambre est plus petite que tout à l’heure ? C’est moi ou les murs se rapprochent ? Je dois être dans un grand état de fatigue et de faiblesse pour en arriver à l’imaginer. Je dois être encore plus épuisée. Et pourtant… pourtant, j’ai bien cette impression. Je me redresse. J’étais sûre de ne pas être aussi près de ce fauteuil, tout à l’heure. J’étais certaine que la pièce était plus grande. J’étais persuadée de ne pas sentir la chaleur brûlante du feu. “Y a un truc qui ne va pas avec la pièce. Elle rétrécit… Je crois.” Je délire. Je délire complètement. Ce n’est pas possible. C’est mon imagination. C’est le sang perdu. C’est l’épuisement. Quand est-ce que ce cauchemar va se terminer ?


© GASMASK
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DEATH! DEATH! DEATH!

Sharon Carter, Kayden T. Jefferson
Loki Laufeyson, Harry Osborn
D’un coup, Loki se réveille, un mal de crâne carabiné lui vrillant le cerveau alors qu’un froid traverse ses vêtements, le glaçant jusqu’aux os. Il se relève doucement du sol, mais reste assis. Lentement, il porte ses mains à ses tempes avant de les masser. Se concentrant au maximum, il arrive à rendre le bout de ses doigts froids afin de les appliquer sur ses tempes douloureuses. La gêne part doucement et il pousse un soupir de soulagement, qu’il n’avait pas eu conscience de retenir. Interdit, il observe ses mains. Pourquoi a-t-il dû se concentrer autant pour une manipulation pareille ? Il avait appris très tard qu’il venait de Jötunheim mais, très rapidement, il avait réussi à contrôler ses pouvoirs, les maniant avec dextérité et naturel – comme s’il les avait toujours manipulés, toujours eu. Alors, pourquoi son héritage l’abandonnait-il à ce moment précis ? Dans un endroit inconnu ? Pourquoi le laissaient-ils sans protection ? Il sentait même le froid s’insinuer en lui. La sensation était nouvelle, dérangeante, perturbante. Au début, il n’a pas compris d’où vient ce sentiment d’inconfort avant de se rendre compte que c’est le froid, un froid glacial et mordant qui transperce ses vêtements. Prenant appuie sur ses mains, il se relève d’un geste souple, élégant, propre à tout Dieu qui se respecte.

Il serre les dents, jetant un regard circulaire à la pièce. Bon, on ne peut pas dire qu’il est réellement en danger – sauf si on a peur des manoirs victoriens. Il se trouve apparemment dans un séjour où les seuls sons sont une douce musique classique et le bruit des bûches crépitantes. Dans la cheminée flamboie un feu qui appelle son corps gelé. D’un pas royal, il se dirige vers le fauteuil rouge sang se trouvant en face de l’âtre. Faisant voler son manteau derrière lui d’un geste impérieux, il s’y assoit avant de retirer ses chaussures et de poser ses jambes sur la table basse présente devant l’âtre. Ses pieds congelés sont tout de suite attirés par les flammes. Ses plantes de pieds se réchauffent rapidement. Il pousse un soupir de soulagement. Découvrir la notion de froid dans une situation pareille n’est pas pour lui plaire. Dès que son corps s’est un peu réchauffé grâce aux flammes, il cherche dans ses souvenirs comment il a pu arriver ici mais rien ne vient. Tout est flou, comme plongé dans un brouillard épais.

Poussant un soupir frustré, il finit par observer les alentours. Okay, pas de porte. Merde. Comment était-il arrivé là ? Il finit par repérer une petite table à côté de son fauteuil où une tasse de thé chaud l’attend. Loki fronce les sourcils avant d’hausser les épaules. Il ne sait pas combien de temps il va rester là – sûrement jusqu’à ce que les personnes qui l’aient amené là se manifestent – alors autant se mettre à l’aise. Prenant la tasse, il la porte à ses lèvres avant d’en boire une gorgée. Hum… Thé vert, son préféré. On peut dire ce qu’on veut des Midgardiens, mais ils savent faire de la bonne nourriture. C’est sûrement l’un de leur seul talent , pensa l’Asgardien avec un sourire en coin moqueur.

Alors qu’il avalait une nouvelle gorgée, Loki entend des bruits, des coups et une porte cachée s’ouvre violemment sur deux personnes : un homme et une femme. Cette dernière tire l’homme à l’intérieur avant de refermer l’ouverture. Okay, ça n’allait pas les aider à s’enfuir de cette pièce tout ça. Le Dieu finit par prendre la parole « Well, hello, my dears, », fait-il d’une voix calme. Il hausse un sourcil vers eux, se demandant d’où il venait pour être dans un état pareil, essoufflés, blessés. Il s’apprête à reprendre la parole afin de leur demander leurs identités, la raison de leur présence ici. Peut-être en savent-ils plus que lui ? Mais, il est interrompu par l’entrée d’un autre protagoniste. Il le reconnaît. Il l’a déjà vu à la télévision. L’homme referme la porte sur un mur de flamme. Bon… Ce n’est sûrement pas cette sortie qu’ils allaient utiliser, ça c’est sûr. Loki avale une nouvelle lampé de thé afin de s’éclaircir la gorge : ménager le suspense, faire attendre les spectateurs… C’est un peu le crédo  du Dieu du mensonge. « Eh bien, est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer ce qui se passe ? », dit-il en haussant un sourcil derrière sa tasse de thé. Il en avale à nouveau une gorgée avant de la déposer sur ses genoux, ses mains l’entourant, réchauffant doucement ses mains. « L’un des vous, Midgardiens, a-t-il la moindre idée de comment sortir d’ici ? », il désigne la porte dont Harry vient de débarquer du menton, « Ce ne sera sûrement pas celle-là ! »

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« Cours, COURS !Tu les as tués, tu les as tous tués. Ta gueule et cours, bordel ! » Les yeux écarquillés, la gorge nouée par une envie terrible de vomir, Harry regarde les cadavres au sol, le sang sur ses mains et ses vêtements. Puis le mur de flamme qui fonce droit sur lui. Alors il cesse de penser à ce qu’il vient de faire et se met à courir. Autrefois, il n’aurait eu aucune chance, mais à présent, c’est une toute autre histoire. Il court aussi vite que ses nouveaux pouvoirs lui permettent de le faire, jusqu’à enfin apercevoir une porte. Il se précipite jusqu’à cette issue et se débat un moment avec la poignée avant d’enfin l’ouvrir. Là, il se précipite à l’intérieur et referme violemment la porte en priant pour qu’elle tienne, le souffle court. Lorsqu’il constate qu’elle ne part pas en fumée, le jeune homme s’autorise enfin à se détourner de la porte pour faire face à la pièce dans laquelle il se trouve.
Là, il se fige, les yeux écarquillés, en constatant qu’il n’est pas seul. Il y a une femme blonde et un jeune homme qu’il ne connaît pas. Mais un peu plus loin, confortablement installé sur un fauteuil, se trouve l’Asgardien Loki. Celui qui a mené l’attaque des Chitauri sur New-York. Harry pâlit légèrement et observe l’état dans lequel il se trouve. Son costume est dans un état lamentable, il y a du sang et… d’autres choses, sur ses vêtements. Alors il s’empresse de prendre un air terrifié, parce que c’est très certainement l’expression qu’ils s’attendent tous à voir sur le visage du petit fils de riche de service. « Qu’est-ce qu’il se passe ici ? » fait la blonde et Harry ne répond pas, parce qu’il n’a pas la réponse.

Il se rappelle s’être réveillé dans une pièce, y avoir entendu des choses parfaitement dénuées de sens. Puis les voix s’étaient mises à leur suggérer qu’un seul d’entre eux pourrait sortir de cette pièce. Qu’ils devraient, pour cela, éliminer les autres. Alors ils étaient tous devenus complètement dingues et… Harry s’était défendu. Ou plutôt, il, l’avait défendu. Il ne savait plus trop. Mais il ne peut clairement pas faire la même chose, ici. Loki Laufeyson n’est pas humain. Il n’a plus qu’à jouer au petit PDG effrayé. « Y a un truc qui ne va pas avec la pièce. Elle rétrécit… Je crois. » intervient à nouveau la jeune femme et Harry regarde autour de lui. D’abord, il ne remarque rien, puis à force d’observer, il doit admettre qu’elle ne semble pas fabuler. « L’un de vous, Midgardiens, a-t-il la moindre idée de comment sortir d’ici ? » Harry jette un regard en direction du Dieu et fronce les sourcils en le voyant aussi détendu. Est-il responsable de tout ceci ? Cela expliquerait pourquoi la situation ne semble pas l’inquiéter. « Ce ne sera sûrement pas celle-là ! » Le jeune homme serre les dents.

« Vous n’êtes pas censé posséder des pouvoirs capables de nous sortir d’ici ? » siffle-t-il entre ses dents. Prenant une mine dégoûtée, Harry retire sa veste de costume ruinée et essuie ses mains couvertes de sang avant de laisser le vêtement tomber à terre. Il retrousse les manches de sa chemise et observe les murs de la pièce du coin de l’œil, la mâchoire crispée. Il n’a aucune envie d’utiliser ses capacités devant ces gens. Il se sait incapable de lutter contre un Dieu et il est hors de question que qui que ce soit apprenne ce qu’il est réellement capable de faire. Mais si aucun d’entre eux ne trouve une solution… Harry n’a pas l’intention de mourir ici. « Il y a forcément une issue, » qu’il balbutie pour parfaire un peu plus son rôle
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Je ne savais plus quoi penser, je ne savais plus quoi croire. Tout se déroulait trop vite. J'entendais encore les ombres ramper et je sentais encore l'humidité de cette cavé sombre, la voix de ce garçon. Je sentais la douleur de mes plaies, la brûlure de mes chairs. Je grattais inconsciemment mon bras gauche, ça me démangeait, et je me recroquevillais insensiblement. Ce sang, tout ce sang. Je n'étais pas conçu pour ça, je n'étais pas fais pour ça. J'avais été forcé. Forcé par la vie, par les événements, par des corrompues et des monstres. Je n'étais qu'un foutue traducteur sortit d'une école privée trop chère pour le programme proposé. Qu'est-ce que je foutais là. Qui avait eu l'idée judicieuse de m'emmener ici. Je grattais encore. Je marmonnais, pas sur qu'on m'entende, pas sûr d'en avoir quelque chose à foutre. - Pourquoi... - Qu'est-ce qu'on me voulait, qu'est-ce qu'on nous voulait. Pour cette cave? Pourquoi ces morts? Étaient-ils réels? - Non ils ne le sont pas... - Ou peut être l'étaient-ils? Ils étaient morts, tous morts, tous sacrifiés. Mais pour quelles causes? Pour quels rituels? Dans quelle faille de l'occultisme cette agonie pouvait-elle prendre part? Je grattais encore, je frissonnais dans la chaleur des flammes. Je prenais conscience des murs qui bougeaient, des murs qui se rapprochaient, de la pièce qui rétrécissait et de nos vies risquées. - On va mourir... - On va mourir, comme les autres, comme ce garçon. Il était mort. Je l'avais tué. J'avais déjà tué. J'avais déjà assassiné. C'était de la légitime défense. On m'attaquait. Les ombres, partout, la pénombre mouvante et rampante. Je repliais mes jambes pour que mes pieds ne touchent plus sol. Je continuais de gratter. Tout ce sang. Il était à moi, c'était le mien. Était-ce le mien? - Il est sur moi... - Je m'y perdais, je me perdais. J'avais besoin de sortir, j'avais besoin de voir le ciel. Je sentais le poids sur mes épaules, je me sentais m'enfoncer dans le fauteuil. Je le sentais ou peut être je l'imaginais. J'avais besoin de sentir le vent, j'avais besoin d'air. - De l'air...

Je sentais l'espace diminuer, je sentais mon environnement se défaire. Je me perdais dans l'ombre et les voyaient bouger au rythme des flammes sur les braises crépitantes et rougeoyantes. Je sentais la chaleur mais dedans j'étais froid, il faisait froid, si froid. Ou alors faisait-il chaud? Rien ne s'infectait, ce n'était pas de la fièvre. Ou peut être l'infection commençait-elle? J'avais été blessé par des ombres, personnes n'ai blessé par une ombre, les ombres sont nos amies, les ombres sont nos alliées. Les ombres sont nos ombres, nos reflets. Je commence à frotter ma tempe droite avec insistance. Les ombres sont mauvaises, elles mordent et blessent, elles s'amusent de nos cris et de notre douleur. Elles sont mortes, elles sont dans cette cave, elles sont enfermés au loin derrière une porte invisible dans un bâtiment mystérieux. - De l'air...
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Le Dieu observe le jeune homme : sa chemise est recouverte de sang, tout comme sa veste qu’il s’empresse d’enlever et de remonter les manches de sa chemise. Loki lève un sourcil face à tout ce sang. Qu’avait-il bien pu se passer derrière cette porte ? Il arrête son observation quand son vis-à-vis prend la parole. « Vous n’êtes pas censé posséder des pouvoirs capables de nous sortir d’ici ? » siffle-t-il entre ses dents. L’Asgardien fronce les sourcils. Comment ce cafard ose-t-il s’adresser à lui de la sorte. Tranquillement, il attrape ses chaussures et les remet comme si le jeune homme n’avait pas parlé. Il dépose sa tasse de thé sur la table se situant à côté de son fauteuil avant de se lever d’un geste élégant, royal. Il le surplombe d’une tête : Loki aime ça. Il n’a pas besoin de sa taille pour montrer sa supériorité mais il apprécie toujours quand c’est le cas.

Il penche la tête sur le côté avant de prendre la parole. « Pour qui te prends-tu, misérable insecte, pour me parler sur ce ton ? Je ne vais pas gaspiller mes pouvoirs pour vous. Nous ne sommes en aucun cas, en danger, pour l’instant. » Se détournant de lui comme s’il n’avait jamais existé, Loki observe la pièce. Il ne se souvenait pas qu’elle était si exiguë quand il y est entré. Il fronce les sourcils avant d’entendre à nouveau la voix d’Harry. « Il y a forcément une issue, » balbutie-t-il. Il y a des portes cachées. Il doit forcément en avoir d’autres. Les seules issues de secours ne peuvent pas se limiter à ces deux portes car, vu les têtes quand ils sont entrés, elles n’ont pas l’air d’être des options.

Loki remarque enfin le comportement étrange de l’autre homme, recroquevillé sur l’un des fauteuils de la pièce. Il se gratte le bras frénétiquement, comme un malade mental. Il marmonne, bredouille, dans sa barbe. Il a l’air d’un petit animal blessé, perdu, pris au piège dans un recoin. Le Dieu tend l’oreille et essaye de comprendre ce que l’homme dit. Mais, sans succès. Puis, d’un coup, il l’entend. De l'air... De… L’air ? De quoi cet hurluberlu parle-t-il ? Et il le voit apporter sa main à sa tempe avant de la frotter. Okaaay… Loki se demande s’il doit vraiment faire attention à ses paroles. Puis, il se souvient que lui aussi on le traitait de fou à l’époque quand il essayait de sauver la Terre, leur donner la paix. Mais tout le monde l’avait traité de fou, d’être sans cœur, mais tout ce qu’il voulait, au final, c’était les aider même si c’était à sa manière. Qu’est-ce que la paix contre le fait de vénérer quelqu’un ? Un Dieu ? Lui ? Maudit Mindgardiens, trop bêtes pour voir la chance qui leur était offerte… Alors il prête plus attention à ce qu’il dit mais l’homme répète, presque en boucle, De l'air.... Soupirant, le Dieu observe la pièce et voit à nouveau que la pièce a rétréci. Les meubles ont bougés alors il se concentre un peu et les voit bouger, réellement. « Je ne voudrais pas vous alarmer, ou quoi que ce soit, mais je pense que la pièce rétrécie. », dit-il d’une voix calme, comme s’il faisait la conversation avant de désigner les murs d’un doigt. Il se tourne vers la jeune femme. Il a déjà vu ses mouvements, ses réflexes, auprès de Thor, son frère, et ses compagnons d’arme : une guerrière ou militaire comme on les appelait ici. « Vous, », il la désigne d’un signe du menton, « n’avez-vous aucune solution à nous donner ? L’autre, », il montre l’homme recroquevillé sur le fauteuil, « parle d’air sans arrêt. Je sais, vous allez me dire qu’il est fou, n’est-ce pas ? Les saints d’esprit ne font jamais attention à ceux qu’ils catégorisent comme fous, c’est souvent leur plus grosse erreur… » Le Dieu lève un sourcil moqueur en sa direction avant de se détourner et de s’assoir en tailleur sur le sol. Il pose ses mains bien à plat sur ses genoux avant de prendre une grande respiration. Il se concentre, cherche sa magie et celle tout autour de lui car il est conscient que tout cela n’a rien de normal. Il scrute la pièce, cherchant l’erreur, l’endroit où la magie est la plus concentrée. Peut-être cela l’aiderait-il à identifier qui leur a fait ça ?
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Il y a une explication logique à ce phénomène. J’ai perdu du sang. Je suis fatiguée. Je n’ai pas mangé depuis plusieurs heures. J’ai moins de force, moins d’énergie. Mon corps est épuisé. Mon cerveau aussi. C’est donc une hallucination. C’est donc une simple impression. Mais pourtant, j’ai la nette impression que ce n’en est pas une. Les meubles se déplacent bel et bien. On sera bientôt broyés, si nous ne faisons rien. Je fais part de mon trouble. Je partage l’information. Il me faut une confirmation que je ne délire pas totalement. Pourtant, les preuves s’étalent sous mes yeux. Les millimètres qui s’effacent. L’espace qui se réduit. Les meubles qui se rapprochent. Dans quel merdier est-ce que nous sommes encore tombés ? “L’un de vous, Midgardiens, a-t-il la moindre idée de comment sortir d’ici ?” Loki vient confirmer ce que je craignais. Nous devons sortir d’ici avant d’être écrasés. Nous devons trouver une solution. Et visiblement, ce n’est pas de sa faute. Il n’est pas question d’une illusion de sa part. A moins qu’il joue à merveille la comédie. Avec lui, on ne peut être sûr de rien. Encore moins dans un contexte pareil. “Ce ne sera sûrement pas celle-là !” Je plisse les yeux. Il se croit drôle. Il croit que nous avons le temps de plaisanter, de boire notre thé et de faire une sieste, aussi ? Il est le plus apte à nous sortir de là. Il est le mieux placé. Sauf qu'il ne fait rien. Rien à part se prélasser dans son fauteuil. “Vous n’êtes pas censé posséder des pouvoirs capables de nous sortir d’ici ?” Osborn a le même reproche. Peu importe d’où il vient, il a vécu l’enfer, lui aussi. A en croire le sang qui parsème ses vêtements, il ne s’est pas amusé les dernières heures. Je croise les bras et j’attends la réponse de Loki. Elle ne tarde pas à venir. “Pour qui te prends-tu, misérable insecte, pour me parler sur ce ton ? Je ne vais pas gaspiller mes pouvoirs pour vous. Nous ne sommes en aucun cas, en danger, pour l’instant.” En plus de se croire au-dessus de tout le monde, il est sourd. Merveilleux. Nous n’avons pas le temps de ménager les égos de chacun. Nous n’avons pas le temps de nous disputer. Nous n’avons pas le temps de nous insulter. Cette foutue pièce rétrécit de seconde en seconde. “On va mourir…” La voix sur le côté me fait pivoter. Mon compagnon de fortune. Il est dans un sale état. La folie semble le gangrener. Il s’est recroquevillé dans son fauteuil et gratte inlassablement son bras. Dans sa folie, il reste clairvoyant. Oui, nous allons mourir. Pas sans nous battre.

Sous la table basse, j’avise une trousse de secours. Pourquoi est-ce que je ne l’ai pas vue plus tôt ? Je l’ouvre aussitôt pour y récupérer une bande et des compresses. Je m’agenouille pour panser ses plaies. J’enroule la bande autour de son bras blessé. “Il est sur moi...” “Mais non, il n’y a rien sur toi.” Ne pas céder à la panique. Ne pas devenir cinglé. C’est primordial. Nous avons besoin de chaque lueur de lucidité. Nous avons besoin que chacun reste ancré dans la réalité. Sinon, nous ne nous en sortirons pas. Il a été d’une grande aide tout à l’heure. Il pourrait encore l’être maintenant. “De l'air...” “Oui oui, je sais. On va sortir de là.” Je réponds machinalement. Je ne prête pas attention à ses paroles. Trop concentrée sur les soins. Je m’occupe de ses autres blessures. Je ne m’interroge même pas sur ce qui a pu les créer. Les ombres ne sont pas des monstres. Elle ne pas sont pas des animaux. Elles ne sont pas humaines. Elles sont des créatures de l’obscurité. Des créatures impossibles à combattre. Je referme la trousse de secours et je me relève. Voilà qui est fait. “De l'air...” Je soupire. Oui, de l’air. On en aura dès qu’on sera sorti de là. Mais avant de sortir, il faut trouver la solution. Mon regard parcourt la pièce. Il n’y a pas d’indice. Il n’y a pas de panneaux “Sortie de secours en cas de rétrécissement impromptu de la pièce”. Il n’y a pas de trappe au plafond. Rien. Juste des murs. “Je ne voudrais pas vous alarmer, ou quoi que ce soit, mais je pense que la pièce rétrécie.” En fait, je crois avoir compris son problème. Il est vieux. Il perd la mémoire et il est sourd. Cela explique son problème. Il doit avoir quoi ? Plusieurs siècles ? Peut-être même des millénaires. Même si physiquement, il est encore en grande forme. Il ne l’est pas totalement. Encore une illusion. Encore une tromperie. “On l’avait remarqué, merci.” J’esquisse un sourire forcé. Et dire qu'il a failli asservir la planète. Et dire qu'il voulait nous envahir avec l'aide des Chitauri. Grotesque. On a vraiment peur de tout et n’importe quoi. “Vous, n’avez-vous aucune solution à nous donner ? L’autre, parle d’air sans arrêt. Je sais, vous allez me dire qu’il est fou, n’est-ce pas ? Les saints d’esprit ne font jamais attention à ceux qu’ils catégorisent comme fous, c’est souvent leur plus grosse erreur…” Je n’apprécie pas son ton. Je n’apprécie pas son regard. Je fais abstraction. Je me rapproche des murs - ou est-ce les murs qui se rapprochent de nous ?. Je laisse mes doigts courir sur leur surface. Lisse. Pas de relief. Les divagations du jeune homme reste dans ma tête. Oui, on rêve tous d’air. On veut tous revoir le ciel bleu. On veut tous sentir le vent sur notre peau. On ne veut pas manquer d'oxygène. On ne veut pas mourir ici. Peut-être que Loki n’a pas tort. Peut-être qu’il essaye de nous faire passer un message. Reste à savoir lequel.

Mais oui !” Il y a une logique dans sa réflexion. Il y a une logique dans sa recherche de l’air. Les ouvertures laissent forcément une brise passer. Il suffit de trouver où un souffle sort pour trouver une sortie. Comme les ouvertures semblent apparaître au gré de leurs envies, on va devoir en trouver une nous-mêmes. “Il a raison, s’il y a une ouverture, il y aura de l’air. On doit juste le trouver.” Je reviens vers notre fou-pas-si-fou. Je le tire de son fauteuil. Il va nous aider. Il va arrêter de se morfondre. Il va arrêter de s’enliser dans la folie. On a besoin de lui. Même si la folie lui a réussi jusqu’à maintenant, on a besoin d’un gars efficace maintenant. “Allez viens, tu vas nous aider à trouver de la sortie.” J’abandonne notre blessé d’un côté de la pièce. Je fais un geste en direction d’Osborn pour l’inviter à chercher de son côté. Je m’arrête devant Loki. On ne peut pas dire qu’il se fatigue à nous aider. Ce gars est une blague à lui tout seul. Il a été élevé dans un royaume, il a été élevé tel un prince. Maintenant qu’il a mis les pieds sur Terre, qu’il ne s’imagine pas qu’il aura le droit au même traitement. La Terre a déjà bien assez de problèmes pour rajouter un dieu fainéant. Sans compter qu’il n’est pas le seul à avoir débarqué dans le coin, ces dernières années. “Vous comptez resté assis là pendant que nous faisons tout le travail ?” En tailleur, il semble… méditer. Est-ce vraiment le moment de se recentrer sur soi-même ? Pas vraiment. Il va bouger. Il a intérêt. S’il ne le fait pas, je vais le traîner jusqu’à un mur pour qu’il fasse sa part du job.


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death! death! death!

Il y a celui qui semble avoir perdu les pédales, il marmonne dans son coin, recroquevillé sur son fauteuil. Il gratte son bras avec un air fou et Harry grimace. Il y a la blonde qui ne semble pas beaucoup plus avancée qu’eux, mais elle a l’air de garder la tête froide, c’est déjà ça. Et enfin il y a Loki, le demi-dieu, l’être hautain et supérieur. « Pour qui te prends-tu, misérable insecte, pour me parler sur ce ton ? Je ne vais pas gaspiller mes pouvoirs pour vous. Nous ne sommes en aucun cas, en danger, pour l’instant. » Il serre les dents et se retient à peine de lui répondre d’un ton mauvais. Ce n’est pas le moment de se mettre Laufeyson à dos, il a au moins conscience de cela. Alors Osborn inspire profondément et choisit d’ignorer l’Asgardien. Une tâche qui n’est pas aisée, puisque Loki semble adorer le son de sa propre voix et ne cesse de l’ouvrir, encore et encore. Pour dire des choses sans intérêt. Alors Harry fronce les sourcils et l’observe. Il semble calme, détendu. Comme si cette situation ne l’inquiétait absolument pas. Pourtant, il est bien prisonnier avec eux. Alors soit il est à l’origine de toute cette affaire et tout ceci fait partie d’un rôle, d’une pièce qu’il joue, soit Laufeyson est tout autant coincé qu’eux. Tout aussi inutile qu’ils le sont.
Osborn plisse les yeux, intrigué. Il prend des grands airs et la ramène beaucoup trop pourtant, il ne cesse de vouloir trouver une solution pour sortir de là. C’est pas une question de gaspiller ses pouvoirs ; Laufeyson ne peut tout simplement rien faire. Alors c’est plus fort que lui, Harry se met à rire. Il se moque, bien évidemment, mais c’est nerveux aussi.

Si Loki ne peut pas s’enfuir d’ici, comment de simples humains pourraient-ils accomplir cela ? « Mais oui ! » fait alors la blonde et Harry se tourne vers elle. « Il a raison, s’il y a une ouverture, il y aura de l’air. On doit juste le trouver. » Il ne comprend pas, au début. Puis il se souvient des propos de l’autre qui semble avoir perdu l’esprit et son visage s’éclaire. Évidemment. Pendant une fraction de seconde, Harry s’en veut de ne pas y avoir pensé plus tôt. Même le mec qui a complètement craqué s’avère plus utile que Laufeyson, c’est vraiment une blague. Il hoche la tête pour signifier à la blonde qu’il a compris où elle voulait en venir et commence à observer attentivement son bout de la pièce. Il commence par le sol, passe ses mains au niveau des plaintes en espérant capter un souffle d’air. « Vous comptez rester assis là pendant que nous faisons tout le travail ? » Harry soupire et se tourne vers eux, pour constater que l’Asgardien n’a pas bougé, comme s’il attendait, en effet, qu’ils cherchent une solution pour lui.
« Vous tenez vraiment à être moins utile que l’siphonné du bocal ? » fait Osborn d’une voix traînante, l’air las. « Le misérable insecte trouvera pas tout seul alors si sa sérénissime altesse royale voulait bien s’mettre au boulot, ce serait vachement miséricordieux et tout l’tintouin. » C’est pas vraiment le truc le plus brillant à faire, provoquer Laufeyson, mais très franchement, Harry a passé une sale journée. Il veut juste sortir de là, genre tout de suite. Et si l’autre encapé ne s’y met pas très vite, Osborn sent qu’il ne va pas tarder à péter un câble.
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DEATH! DEATH! DEATH!

Sharon Carter, Kayden T. Jefferson
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Là.

Juste là.

C'est- - “ Vous comptez resté assis là pendant que nous faisons tout le travail ? ”

Ça vous échappe comme si vous aviez essayer d'attraper une nappe de fumée avec un poing fermé: c'est impossible et frustrant, pourtant on vous surprend à vous y essayer encore une fois. Ce n'est pas que vous êtes un mauvais magicien, Loki, ou un mauvais dieu malicieux; il s'agite juste que certaine magie demande subtilité, calme et méditation. Et du temps. Autant de choses que vous ne possédez pas vraiment en cet instant précis.

Les murs coulissent toujours vers vous, silencieux et inquisiteurs comme la mort.

Les murs ne révèlent rien. Le sol non plus. Le feu, dans un coin de la pièce, brûle toujours, l'imposante cheminée en briques supportant gris-gris, antiques photos de personnes inconnues, outillage pour entretenir les flammes... Passer par le tuyau de la cheminée serait une idée folle, envisagez-vous, mais restez ici serait encore plus désespéré.

Vous vous apprêtez à baisser les bras, boire une dernière tasse de thé, quand le pas de Sharon sur l'une des planches de la pièce sonne creux. Les murs, maintenant, vous entourent: vous voilà confinés dans un espace de cinq mètres de largeur et six de longueur, avec dans le dos les flammes avides qui vous brûlent les épaules.

Les ombres dansent toujours mais plutôt qu'aggressives, elles semblent cette fois moqueuses.

explications

Acculés, appuyés les uns contre les autres, en soulevant le tapis sous vos pieds vous trouvez une trappe avec le cadenas de laquelle il va falloir jouer pour réussir à se glisser derrière.
Les murs semblent accélérer leur progression autour de vous, vous êtes de plus en plus à l'étroit. Bientôt, vous tous n'aurez pas le temps de passer par l'ouverture de la trappe.
Les flammes redoublent d'ardeur, prêtes à vous dévorer et chaque minute qui passe vous force à reculer vers elles. Leurs claquement ressemblent à des rires. Ou n'est-ce qu'une illusion?

Vous gagnerez, au terme de cette mission, des points qui seront jugés par le staff sur les critères BPO: BADASS, PUNCHLINE, ORIGINALITÉ. MISSION # DEATH! DEATH! DEATH! - Page 2 2258591103
Vos personnages vont certainement beaucoup souffrir voire être très perturbés psychologiquement... mais vous avez signé pour ça, remember?  MISSION # DEATH! DEATH! DEATH! - Page 2 2258591103
À la moindre question, ask fitz!
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Death! Death! Death!
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Mon craquage psychologique aura au moins eu une bonne conséquence: tous le monde c'était mis au boulot. J'avais perdu pieds, purement et simplement, agressé par des ombres meurtrières et des flammes sadiques. J'avais oublié mon regard dans le crépitement du bois et la vapeur du thé. J'avais sentis la blonde s'occuper de mes blessures et aussitôt mes plaies pansées j'avais commencé à y voir plus clair. Bon aussitôt était peut être un peu exagéré mais petit à petit j'avais retrouvé des idées un peu plus claires. Tous le monde se mettait en quête du moindre courant d'air et je me faisais poser dans un coin de la pièce pour fouiller moi aussi. Niveau efficacité c'était pas trop ça mais au moins j'essayais. Au rythme des murs qui bougeaient et de l'espace qui diminuait je scrutais chaque interstice, je passais ma main devant chaque angle en quête de la moindre ouverture.

Je ne trouvais rien. J'ignorais sans mal les joutes verbales dans mon dos ou Loki assit en tailleurs par terre. Oui, je l'avais finalement reconnu. Dans ces conditions je doutais que même lui ne reste là en se tournant les pouces et tous le monde était à bout. Cet endroit jouait sur nos nerfs, moi-même je venais d'en faire les frais et j'en revenais doucement. alors je ne m'étonnais pas de l'agacement qui tendait l'ambiance. La cheminée avançait dangereusement et je regrettais de ne pas avoir pu boire un peu de ce thé. Pourquoi je pensais à ça maintenant? Allez savoir. Il n’empêche que ça m'aurait fait du bien. Et c'est durant cette réflexion que j'entendais le craquement du plancher sous un pas.

Je rivais mon regard vers l'endroit en question et remontait le long du corps athlétique de la jeune femme pour croiser son regard. Je bondissais sur mes pieds et filais vers elle. Enfin c'est ce que j'aurais fais si je n'avais pas été à cet instant plus proche de la passoire que de l'homme. Je réussissais à me bouger cela dit et rejoignais le tapis qui dégageait sans considération. Une trappe. Un cadenas. - Il est pourri cet hôtel. - Avais-je dis autant exaspéré qu'agacé. Les murs se rapprochaient, encore et encore, ils étaient de plus en plus rapide et de plus en plus menaçant. La trappe n'était pas si grande et nous manquions de temps. Je frottais mes mains, sentant le picotement dans mes doigts puis étendait mes bras dans la perpendiculaire des parois mouvantes. Je manipulais la masse des murs, en accroissant incroyablement leur poids pour les rendre bien plus lourds et donc bien plus lent à pousser par les mécanismes en coulisses. Si je me trompais il y avait deux options: soit c'était mécanique et les rouages pouvaient péter, soit c'était autre chose et au mieux les murs ralentissaient. J'essayais de gagner du temps là, il fallait qu'on sorte de cette foutue pièce. Manipuler le poids de quelque chose était simple mais là j'agissais contre la poussée d'un mécanisme dont je ne savais rien et ma concentration était permanente. Bref, je n'allais pas faire ça toute la nuit. -  C'est quand vous voulez!
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Nous sommes tous dans le même bateau. Dans la même merde, pour être moins poli. La logique voudrait que nous nous entraidions. Que nous bougions à l’unisson pour trouver une solution. Sauf que Loki n’en fait qu’à sa tête. Il agit à la manière d’un enfant pourri gâté, à rester dans son coin, assis. Je pourrais passer des heures à lister les raisons pour lesquelles il est détestable. Je pourrais passer des heures à lister ses défauts. Mais le temps nous manque. Le temps est contre nous. Et les murs qui se déplacent. Les murs qui se rapprochent. A choisir entre la cave hantée par des ombres féroces et la chambre qui rapetissent, je préfère encore la première. Dans celle-ci, nous avions au moins une porte de sortie. Pas ici. “Vous tenez vraiment à être moins utile que l’siphonné du bocal ?” A ma plus grande joie, Osborn m’apporte son soutien. Il s’y met, lui aussi. A nous deux, nous arriverons peut-être à bouger Monsieur le Dieu-glandouilleur. A nous deux, nous arriverons peut-être à le motiver. De l’autre côté de la pièce, notre blessé s’est mis en quête de la sortie. Si même lui est capable de se bouger, pourquoi pas le dieu ? Mais je laisse ce combat à Osborn. Je prends un côté de la chambre et je m'accroupie, à la recherche du fameux courant d’air. Ce souffle qui nous indiquera la voie à emprunter. “Le misérable insecte trouvera pas tout seul alors si sa sérénissime altesse royale voulait bien s’mettre au boulot, ce serait vachement miséricordieux et tout l’tintouin.” Malgré moi, un sourire étire mes lèvres. Bien balancé, Osborn. Si la situation était moins périlleuse, j’aurais pris quelques secondes pour le féliciter. Il y va avec moins de finesse, mais au moins, il a le don de provoquer. Il a le don de faire réagir. J’ai parcouru ma partie de la pièce. Il n’y a rien. Absolument rien. Pas un souffle. Pas un minuscule interstice. C’est incompréhensible. La sortie doit être là. Juste sous notre nez. Je me relève. Découragée. Las. Cette journée est définitivement mauvaise. Elle a mal commencé et elle va mal se terminer. Même l’aide de Loki n’y changera rien. Les murs poursuivent leur avancée. J’ignore si c’est un effet d’optique ou la réalité, mais ils semblent se rapprocher plus vite. Je m’approche de la cheminée. Peut-être que le conduit serait une idée. En me déplaçant, je passe sur planche. Le son attire mon attention. Je fais marche arrière. Je repasse sur la planche. C’est bien cela. Elle fait un bruit étrange. Creux. Différent des autres. Je croise le regard du blessé. Nous pensons la même chose. Il y a un truc sous ce plancher. Un espoir. Une lueur.

Il est pourri cet hôtel.” Une fois que nous serons sortis, je me ferai un plaisir d’écrire un mauvais avis sur les sites de consommateurs. En attendant, je remercie que le sol soit si sensible sous les pas. Il y a une trappe. Il y a une possibilité de s’en sortir vivant. Elle est barrée d’un cadenas, mais des corps sveltes peuvent s’y glisser. Les murs se rapprochent beaucoup trop rapidement. La brûlure du feu se ressent dans mon dos. Nous ne passerons pas tous. Bientôt, nous serons broyés. Le temps est compté. “C'est quand vous voulez!” J’ignore ce qu’il fait ou par quel miracle les murs ralentissent, mais je ne cherche pas à comprendre. Les explications seront pour plus tard. Le blessé sera donc le dernier à se faufiler. Mon entraînement m’habitue à faire passer les civils en premier. Toujours sauver les autres avant de se sauver. Je fais signe à Osborn de descendre. Si l’un de nous doit mourir, je préfère encore que ce soit Loki. Je tire sur le cadenas du mieux que possible pour permettre au PDG de se glisser sous la trappe. Je jette un regard inquiet à notre ralentisseur de service. Il a les traits déformés par la concentration. Il a les muscles tendus par l’effort. “Tu peux tenir combien de temps ?” Question bête et inutile. Faible comme il est, il ne pourra pas tenir plus de quelques minutes. Deux ou trois. Et ensuite, il devra réussir à entrer dans la trappe. Il risque d’y laisser sa peau. Alors, autant faire vite. Autant ne pas perdre de temps en bavardages superflus. “Loki, à votre tour.” Peu importe ce qui se trouve en bas. Peu importe ce qui nous attend. Peu importe ce qui se cache sous ce plancher, nous n’avons pas le choix. Ça ne peut pas être pire, n’est-ce pas ?


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DEATH! DEATH! DEATH!

Sharon Carter, Kayden T. Jefferson
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Loki se concentre et la sent, la magie. Elle est là, partout autour de lui, mais il ne sait pas d'où elle vient. Elle virevolte dans l'air mais se concentre nulle part et le Dieu serre les poings, frustré. Il ne comprend rien à ce qui l'entoure. Il sait que c'est magique, il le sent mais n'arrive pas à déterminer son origine. Alors il s'acharne, ignorant les réflexions acerbes de ces insectes. Il n'a pas besoin de leur amitié, de leur sympathie. Il se fiche bien de ce qu'il pense de lui : ça n'a aucune importance. L'important est de trouver un moyen de sortir alors il continue de chercher cette foutue magie qui lui échappe, en vain. Alors il ouvre les yeux et observe les murs qui se sont à nouveau approchés. Ils sont proches, trop proches. Ils vont mourir s'ils ne font rien. Mais ces midgardiens ne sont pas restés actifs et, même s'il pense le contraire, lui non plus.  « Je sais que vous pensez que je suis stupide mais moi aussi j'essaye de trouver une solution. » Il leur jette un regard circulaire avant de reprendre la parole.  « J'ai essayé de trouver l'origine de cette magie car je la sens, partout, autour de nous, mais », son regard frustré se pose sur le sol,  « elle bouge sans cesse. Ce n'est pas une magie ordinaire. Je ne sais pas où est son origine. »

A peine a-t-il fini sa phrase qu'il voit la jeune femme se diriger vers la cheminée, cherchant sûrement une sortie, mais il se voit mal se la jouer spiderman dans ce conduit. Ce serait sûrement suicidaire d'ailleurs : si le feu ne les tue pas, ce sera sûrement la fumée. Mais elle s'arrête d'un coup, passant d'un pied sur l'autre avant de poser son regard sur le sol. Une trappe. Bien sur, il aurait dû y penser. Il voit le fou - le blessé ? - se poster contre l'un des murs, ralentissant le mécanisme. Loki a eu une idée et il se concentre, utilisant le peu de magie qui lui reste afin d'invoquer l'un de ses bâtons. Il apparaît dans sa main et il doit se rattraper à l'un de ses fauteuils pour ne pas s'écrouler. Mince... Il n'imaginait pas que ce serait si dur... Fermant les yeux, il reprend ses esprits et se dirigent vers la jeune femme qui lui dit de descendre. Mais il ne l'écoute pas. Il donne plusieurs coups violents sur le cadenas avant qu'il n'explose ouvrant la trappe entièrement et n'attend pas une seconde avant de mettre son bâton à l'horizontal, retenant les murs du mieux qu'il le peut. Il se tourne vers la blonde et lui dit d'une voix rapide, pressé.  « Vite, attrapez-le, » Il désigne Kayden d'un geste du menton,  « et foncez dans la trappe. Je passerais en dernier.   » Ce n'est en aucun cas un sacrifice, mais ils n'ont que le choix de s'entraider et l'option qu'il leur offre est la meilleure qu'ils ont sous la main pour l'instant. Il se sent faible, mais il doit tenir, juste le temps qu'elle l'attrape et fonce dans le trou du sol. Juste quelques instants et il pourrait sauter à leur suite.
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La fuite devient urgente. Extrêmement urgente. Il n’est plus question de prendre le thé ou de discuter tranquillement. Les premiers sont passés par la trappe. Ils ne sont plus que trois. Maintenant que le cadenas est cassé, il est plus facile de se faufiler par l’ouverture. Plus facile et plus rapide. Les murs ne sont plus qu’à quelques centimètres. Peut-être un mètre. Ils doivent sortir. Maintenant. Elle ordonne à Loki de descendre. Elle ne compte pas le laisser derrière, d’autant plus qu’il a aidé. Contrairement à ce qu’elle aurait pu penser. Il ne mérite pas de mourir. Pas aujourd’hui, du moins. Au lieu de s’échapper, il place son bâton à l’horizontale. Faible obstacle pour des murs qui sont irrémédiablement attirés l’un par l’autre. Mais obstacle quand même. Si cette technique peut leur faire gagner quelques secondes de plus, Sharon est preneuse. “Vite, attrapez-le, et foncez dans la trappe. Je passerais en dernier.” Elle le dévisage. Elle n’a pas le temps de discuter, de protester, de négocier. “Allez, viens.” Alors, elle attrape l’autre homme par le bras et l’aide à descendre par la trappe. Les murs sont proches. Très proches. Si le S.H.I.E.L.D. l’a habituée à des situations stressantes, celle-ci dépasse tout ce qu’elle a pu connaître. Ici, ce n’est pas un entraînement, mais plutôt la réalité. Les risques sont réels. Les enjeux sont vrais. Ils n’auront pas de seconde chance. Ils vont peut-être mourir. Peut-être. Le sang-froid est nécessaire pour ne pas paniquer et s’affoler. L’Académie ne lui a pas enseignée de méthodes pour retenir des murs mobiles, mais elle lui a au moins appris à ne pas angoisser. Néanmoins, ce genre d’expériences a de quoi perturber, marquer, traumatiser. Personne n’aimerait se retrouver dans une pièce qui rétrécit à vue d’oeil. Personne n’aimerait y être enfermé. Ce sont des peurs communes qui se réveillent lorsque le cas se présente. Alors, si après ce jour, elle devient claustrophobe, il ne faudra pas se plaindre. Après ce jour, un simple voyage dans un ascenseur risque d’être une véritable aventure. Une pièce fermée risque d’être insupportable.

Elle finit par pousser Kayden pour qu’il se dépêche. Ils n’ont pas le temps de ménager leur corps. Ils n’ont pas le temps de compter les grains de poussière. Sharon peut enfin se faufiler par l’ouverture. Il ne reste plus que Loki. Elle se retourne pour regarder l’intérieur de la pièce. “Vous comptez crever ici ou vous venez ?” Ce serait bien qu’il se dépêche. Elle devine les murs, de plus en plus proches, de plus en plus menaçants. Elle imagine qu’il va finir en purée divine, si il ne se bouge pas rapidement. Elle ignore ce qui les attend ensuite, mais elle espère bien que ce sera moins dangereux. Et si ils ont la possibilité de rejoindre leur vie, ce ne serait pas pour lui déplaire. Elle est pressée de retrouver son arme. Elle est pressée de s’enfermer dans son appartement pour ne plus en ressortir avant d’être certaine qu’elle est saine d’esprit. Et puis, cette blessure à l’avant-bras. Elle compte bien découvrir ce qui l’a provoquée et pourquoi. Non, vraiment, ce serait bien de retrouver la liberté et la civilisation.



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Il fait chaud, beaucoup trop chaud. Harry n’est pas claustrophobe, mais il pourrait bien le devenir, s’il passe trop de temps ici. Il faut vraiment qu’il sorte d’ici, sinon, il ne va pas tarder à péter un câble. Heureusement, la blonde finit par marcher sur une dalle creuse et le jeune Osborn est à deux doigts d’en pleurer de joie. C’est les sourcils froncés, la tête penchée sur le côté, qu’il observe le mec qui a l’air complètement barge – et venant de lui, c’est dire – se mettre à l’œuvre. Il le regarde avec intérêt. Un mutant ? Probablement. En tout cas, son pouvoir semble particulièrement intéressant. « C’est quand vous voulez ! » qu’il s’exclame alors que les murs grincent en essayant de se rapprocher pour les écraser. Il ne sait pas ce qu’il a fait, mais leur avancée s’est considérablement ralentie. Il détourne finalement le regard pour le reposer sur la blonde qui tente de leur ouvrir un passage.
Lorsque c’est fait, elle fait signe à Harry de s’y glisser et il n’hésite pas une seule seconde avant de s’exécuter. Il n’est pas du genre à jouer au héros, et si la jeune femme le laisse passer le premier, il ne va pas s’en plaindre. Il ignore donc ce que les autres se disent et se faufile par le minuscule passage. Il galère un peu et pourtant, il n’est pas épais, mais finalement, il atterrit quelques mètres plus bas, dans le noir le plus complet. Sa toute nouvelle constitution lui permet de ne pas se fouler la cheville à l’atterrissage et il se redresse. « Attention, y a quelques mètres avant de toucher le sol, vous— » Il n’a pas le temps de finir sa phrase.
Quelqu’un lui tombe dessus et à en juger par les grognements poussés, ce n’est ni la blonde, ni Loki. « Faites attention, bordel, » qu’il grogne en repoussant l’autre type sans ménagement, avant de se remettre sur ses pieds. Le prochain qui lui tombe dessus, il lui éclate la tronche.

Il fait si noir qu’il ne voit absolument rien. Alors Harry tend les bras devant lui et avance. Au début, il n’y a rien, puis, finalement, il touche une paroi dure, froide. « Okay, y aurait moyen de faire un peu de lumière ? Sinon on risque pas d’aller bien loin. » Il entend la dernière personne retomber et suppose qu’il s’agit de l’Asgardien. « Loki, un peu de magie serait la bienvenue, qu’en dites-vous ? » Il veut vraiment sortir d’ici. Ils ont réussi à échapper aux murs qui voulaient les écraser, mais ils ne sont pas tirés d’affaire pour autant.
Il ne veut pas se la jouer pessimiste, mais il craint tout de même que d’autres choses leur tombent sur le coin de la tronche. Apparemment, Loki a décidé de coopérer, puisqu’ils commencent à y voir quelque chose. Harry plisse les yeux et regarde autour de lui. Ils sont dans un couloir très étroit – décidément, c’est une thématique, dans le coin – aux murs de pierre glacés. Une sorte de sous-sol, quoi. Le couloir s’étend sur un bon bout de chemin, des deux côtés.

Harry soupire. « Bon… on va de quel côté ? Et ne dites pas on n’a qu’à se séparer, sinon, je fais un massacre, » qu’il lâche d’un ton blasé, avec une moue.  
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DEATH! DEATH! DEATH!

Sharon Carter, Kayden T. Jefferson
Loki Laufeyson, Harry Osborn
Sharon l'observe pendant juste une demi-seconde, Loki voit l'hésitation dans ses yeux mais elle finit par l'écouter et envoie limite valser l'homme cinglé dans la trappe. Elle le pousse et le Dieu roule des yeux en se disant qu'il allait se faire écrabouiller car un cinglé n'aura pas voulu se déplacer assez vite. Mais, finalement Sharon s'enfonce dans le trou et le Laufeyson sent presque le soulagement l'envahir quand la jeune femme disparait de sa vue avant qu'il n'entende sa voix l'asticoter. “Vous comptez crever ici ou vous venez ?” Il pousse un soupir mais un sourire en coin ne peut pas s'empêcher de naître sur ses lèvres. Si la jeune femme n'était pas un midgardienne, il pourrait l'apprécier. Ils pourraient presque former une bonne équipe tous les deux.

Finalement, il se reconcentre sur la situation et voit son bâton se plier doucement mais sûrement. Il n'hésite pas un instant et saute dans la trappe, suivant ses compagnons d'infortunes. Il soupire de soulagement avant d'essayer d'avancer pour les suivre mais se sent retenu. Il relève le regard et voit sa cape coincé entre les pans des deux murs. Dire que ça aurait pu être lui... Il grogne avant d'arracher le vêtement, regardant les dégâts d'un air blasé. Putain de piège à la con... Il tourne son visage vers la voix du jeune homme qui est entré le premier dans la trappe. Il n'y voit rien mais il entend clairement son exclamation. « Loki, un peu de magie serait la bienvenue, qu’en dites-vous ? » Le Dieu soupire et se mord la langue pour ne pas l'envoyer chier, clairement. Mais là, il n'a pas vraiment de choix et puis, c'est peut-être mieux de ne pas avoir à dos les seules personnes prêtes à l'aider. Il ne sait pas pourquoi mais il sent qu'il n'en a pas fini avec tout ça. Alors, il se concentre faisant voleter des petites lumières autour qui les suivront tout le long du chemin tant qu'il ne perd pas sa concentration.

Ce qu'il voit ne change pas particulièrement de plus haut : les murs sont fait de pierre glacées et font un couloir très étroit qui finit par se séparer en deux au bout. Le jeune homme soupire avant de reprendre la parole d'un ton blasé avec une moue. « Bon… on va de quel côté ? Et ne dites pas on n’a qu’à se séparer, sinon, je fais un massacre, » Loki soupire à son tours avant de rouler des yeux. À nouveau, il s'assoit par terre : les lumières disparaissent le temps qu'il se concentre pour déterminer dans quelle direction la magie est la plus forte. Il sent doucement que sa magie est faible mais elle se concentre et là, il la sent : à gauche, la magie se concentre tournoie comme une flèche lumineuse lui indiquant doucement le chemin. Alors il se relève et fait apparaître à nouveau les boules lumineuses. « Je sais que vous vous méfiez de moi, mais vous devez me faire confiance pour une fois. » Il indique le couloir de gauche d'un doigt décidé. « La magie se concentre dans cette direction. Je pense que si on trouve la source, on peut trouver la sortie. Je pense qu'on est bloqué dans un monde créé de toutes pièces et que quelqu'un nous retient prisonnier ici. » Il plonge sans regard dans chacun de ses compagnons avant de reprendre la parole. « On trouve la source de la magie, on trouve la sortie et on se barre vite fait de là. Une objection ? » Il s'attend à de la méfiance, il s'attend à ce que les gens ne veuillent pas l'écouter mais ce n'est pas un piège - pour une fois - et il espère que les petits cerveaux de ces midgardiens le comprendront rapidement.
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