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 Astrid Burke - Life is a piece of shit... Just like me !

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Astrid Burke
Ignorance is a blessing that will never be mine


Identité
Nom et Prénom : Burke Astrid Alias : Logic Âge : 24 ans. Lieu de naissance & nationalité : Odessa, au Texas. De nationalité américaine. Je suis une bouseuse, si vous préférez. Métier : Serveuse au Starbucks Statut civil : Célibataire. Orientation sexuelle : Bisexuelle. Particularités : J'ai le don de Compréhension Intuitive. En gros, si vous voulez, je suis la version vivante et réelle du Professeur Layton. Aucune énigme n'a de secret pour moi, j'ai instinctivement la réponse à toute question nécessitant une forme de raisonnement logique et je suis également capable de comprendre intuitivement toutes sortes de systèmes, allant d'un cadenas tout simple au fonctionnement d'une montre, d'un moteur de voiture ou n'importe quoi de ce genre.  Difficile à expliquer...

Je veux dire, quand je me retrouve devant un de ces trucs, dans mon esprit, c'est comme "Duh, c'est évident !" et je sais immédiatement comment ça fonctionne. Résultat, les systèmes mal montés et les énigmes laissées sans réponse (ou, pire, auxquelles on  répond incorrectement) me rendent dingue et je ne peux pas me focaliser sur autre chose jusqu'à ce que tout soit réglé.

Heureusement pour moi, mon pouvoir ne s'applique pas aux humains. Vous imaginez le truc ? Je serais un robot sur pattes, ouais, genre "Beep boup bop, détection de colère, activation de la recherche de solution, chargement en cours...". Brr... Non, merci. Déjà que j'ai parfois l'impression d'être une espèce d'ordinateur...

J'ai appris à vivre avec ce don, mais c'est une plaie, des fois. Il ne s'arrête jamais et ma cervelle passe son temps à décortiquer tout ce qui se trouve autour de moi. J'ai des migraines au quotidien et j'ai parfois l'impression d'être folle. J'ai trouvé deux-trois alternatives pour que la vie soit plus simple : je me trimballe avec un Rubik's Cube dans la poche et je passe mon temps à le "résoudre" pour que ma cervelle soit concentrée sur un truc en particulier, je dors avec des bouchons dans les oreilles et un truc sur les yeux, je prends des médocs pour m'endormir la cervelle...

Mon don fonctionne par le toucher et/ou la vue, parfois juste par l'ouïe. Je peux résoudre un Rubik's Cube les yeux bandés, c'est classe... Même si ça sert à rien.

 Affiliation : Institut Xavier.

Interview

Avez-vous peur des Mutants ?  Qui n'a pas un peu la trouille des mutants, franchement ? Je veux dire, okay, j'en suis un, mais je ne pense pas être un danger imminent. Enfin, si vous parliez de moi à un humain quelconque, il vous dirait sûrement autre chose. Je pourrais détraquer en deux-temps trois mouvements n'importe quelle bagnole, n'importe quel système, je suppose que ça a de quoi être flippant.

Mais à côté d'un type qui peut contrôler le feu ou d'un autre qui peut vous manipuler comme une marionnette, j'suis un peu du petit gibier, vous voyez ? Pas vraiment une menace, plus une nuisance un peu ennuyante.

Je suis pas flippée au point de me dire "Oh mon dieu, enfermez-les tous" ou "tuez-les tous", j'suis pas débile, ce serait me tirer une balle dans le pied. Mais c'est vrai, y a des pouvoirs qui craignent vraiment. L'idée qu'il y a quelqu'un qui peut me manipuler la cervelle et faire de moi ce qu'il veut a de quoi me donner des cauchemars. Mon p'tit cerveau est à moi, juste à moi, et je ne laisse personne d'autre y avoir accès, encore moins sans ma permission.

Donc, pour vous répondre, j'ai peur de certains mutants, ceux qui ont des pouvoirs qui peuvent facilement déclencher l'Apocalypse et qui ont décidé de ne pas être raisonnable avec. Mais je ne le renie pas : si j'avais eu un pouvoir du genre de celui du Prof. Xavier, j'aurais été sûrement une méchante. Faut croire que le destin a eu raison de me refiler un pouvoir "faible"...


Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? 'Faut être logique... Quand on se retrouve avec des criminels qui viennent de l'espace, d'une autre dimension ou qui sont capables de transformer les gens en lapins en un claquement de doigts, on a besoin des Super-héros. T'imagines un peu, de simples flics en face d'un vilain mutant ? Tss, tss, pas une chance de survie.

Les Super-Héros nous sont nécessaires. J'ai juste du mal à comprendre leur besoin de costume débile. Est-ce que t'as besoin de donner l'impression de sortir d'un bal masqué cheap pour combattre le crime ? Je comprends bien qu'ils ont besoin de protéger leurs identités, mais est-ce que ça requière vraiment de porter des costumes multicolores qui rendraient malade un daltonien ?

Un bon jogging et une cagoule ou un truc du genre et voilà ! Bon, ok, ils ressembleraient à n'importe quel petit criminel et pas vraiment à des héros... Mais vous saisissez l'idée, hein ?

Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? (si votre personnage a choisi un camp) Je joue les pickpockets de temps en temps, mais ça ne m'empêche pas d'être quelqu'un de bien qui a décidé de ne pas jouer dans le camp des "méchants". La Confrérie ne m'attire pas du tout : les humains ne sont pas tous des enfoirés qui veulent notre mort. Y en a d'autres qui en valent la peine.

La domination mutante ? Nah, je passe mon tour. Je ne suis pas une terroriste, je n'ai pas envie que le monde change aussi drastiquement. Je ne suis pas une Super-Héroïne ou quoi que ce soit dans le genre, mais si on a besoin de moi pour venir en aide aux humains ou contrer la Confrérie, vous pouvez compter sur moi ! Je serais sûrement plus utile à l'arrière, à cracker des systèmes ou ce genre de trucs, mais je serais là, en tout cas.

Quant à jouer les super-vilains... euuuh... Soyons réaliste un moment.  Imaginez que je décide de braquer une banque ou je ne sais quoi. Si je me retrouve devant Spider-Man, Hulk ou je ne sais qui d'autre, je fais quoi ? Je leur balance une énigme ? J'ai aucune chance de survie dans le milieu.

De toute façon, l'argent ne m'intéresse pas, j'ai pas d'envies de grandeur ou de me venger de la société ou je ne sais quoi d'autre. Bref, pas de quoi rejoindre le Maaaaaaal !

Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? (si votre personnage est un mutant) Y a pas si longtemps que ça, en fait... Genre quelques mois. J'ai toujours su qu'il y avait quelque chose qui clochait avec moi, mais je pensais que j'étais une espèce de monstre surdoué, comme les gamins qu'on voit à la télé et qui sont capables de résoudre une équation hyper compliquée à six ans. Je croyais aussi que j'étais dingue et que l'adolescente m'avait définitivement pété une durite.

J'ai jamais eu un pouvoir particulièrement remarquable. Je suppose que si j'avais été plus "évidente", j'aurais été repérée plus tôt et j'aurais quitté mon petit coin de Texas pour l'institut Xavier plusieurs années auparavant. Mais bref, on ne va pas refaire le passé. Tout ça pour dire que j'ai découvert que j'étais une mutante quand les personnes de l'Institut Xavier sont venues me chercher et m'ont tout expliqué.

Ma mère ne sait pas. Elle n'est pas vraiment en état de comprendre ce genre de trucs. Elle avale médocs sur médocs toute la journée et elle est coincée dans une profonde dépression. C'est un miracle lorsqu'elle bouge du canapé et adresse la parole à qui que ce soit. Quant à ma grand-mère, celle qui m'élève réellement, elle croit que l'Institut Xavier est un établissement pour surdoués. Je ne pense pas qu'elle aurait accepté facilement l'idée que je sois mutante, je la faisais déjà assez flipper comme ça...  
 
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Plutôt, ouais. Je veux dire... Avec la capacité que j'ai, je pourrais faire n'importe quel boulot qui serait mieux payé, mais je trouve que ce travail-là est mentalement reposant. Je suis complètement concentrée sur mes commandes, les clients à satisfaire et je ne pense pas au reste.

En plus, j'ai des tarifs préférentiels au Starbucks et ça, ça vaut tout l'or du monde ! Je n'échangerais ma place pour rien au monde, pas même pour jouer les Boss pour les Industries Stark. Non merci. Je suis bien avec mon uniforme, ma petite paie et tout le reste. Serveuse un jour, serveuse toujours !


Biographie
Every puzzle has an answer !
Dans la vie, il y a ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche... Et il y a moi. Oh, les choses auraient pu être très différentes. Je veux dire, si mon père n'avait pas été ce connard qui courait perpétuellement après de la chair fraîche et qu'il avait décidé d'être là pour moi, j'aurais sûrement eu une existence ordinaire.

Au lieu de cela, il s'est barré quelques mois après ma naissance, avec une blonde deux fois moins vieille que lui, et il a laissé ma mère toute seule. Elle a toujours été fragile, ma mère. Elle était persuadée que mon père était l'amour de sa vie et, quand il s'est barré, elle s'est brisée, littéralement.

Ma grand-mère paternelle a pris le relais et est venue s'installer chez nous. Elle connaissait bien la nature de Playboy de son fils et avait tenté d'avertir ma mère, mais maman n'avait rien écouté, bien sûr. Quand le pire était arrivé, Mamie était venue recoller les morceaux, tant bien que mal.

Elle nous aimait bien, surtout moi. Elle pensait que je ne méritais pas d'être abandonnée et elle avait décidé d'être là pour moi. Sans elle, je serais sûrement morte. Ou dans un foyer quelconque, un orphelinat ou je ne sais quoi d'autre.

Mamie a pris soin de moi, pendant que M'man se ruinait la santé et l'esprit avec ses médocs pour contrer la dépression. Elle en prenait trop, beaucoup trop. Au final, j'ai jamais vraiment connu ma mère. Juste la femme sous l'influence des médocs, larvaire, effacée, lointaine. Je pense qu'elle m'aimait, malgré tout. Et je l'aime, moi.

Mamie faisait tout ce qu'elle pouvait, mais elle était âgée et ne pouvait pas non plus faire des miracles. On survivait plus qu'on ne vivait. Le coût exorbitant des traitements de M'man sucrait une bonne partie du salaire de Mamie et ce n'était pas les services que je rendais aux voisins qui pouvaient nous garantir une paie décente. Tout juste de quoi manger correctement.

Difficile d'être une bonne élève dans ces circonstances. J'avais du mal à me concentrer sur quoi que ce soit, je ne pouvais que penser à ma mère et je me demandais régulièrement si elle serait toujours là quand je rentrerais. Vivante. Comment me concentrer sur les problèmes de fuite de baignoire de Paul ou de je ne sais quel autre crétin quand j'avais ça en tête, hein ?

J'étais sur les nerfs, en permanence. Je répondais à mes profs, je me battais avec mes camarades, j'oscillais entre des chouinements et des crises de colère en permanence... Mamie n'avait pas de quoi me payer des séances chez le psy et elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour compenser ça, pour me remettre dans l'axe et me redonner le sourire.

C'est là que j'ai commencé à voler, aussi. Je voyais toutes ces choses marrantes que les autres gamins pouvaient avoir, leurs poupées Barbie et autres, et je me disais que c'était injuste. Que j'étais pas plus méchante qu'une autre, que, moi aussi, j'avais le droit d'avoir des jouets.

J'ai alors développé ce côté kleptomane qui ne me quitterait jamais vraiment. Tout ce qui était à ma portée finissait dans ma poche. A moi. Rien qu'à moi. Bien entendu, j'ai eu de sacrés ennuis quand je me suis retrouvée à manquer de discrétion. Des punitions, des colles et, surtout, la déception dans les yeux de Mamie. C'était probablement le pire.

Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. C'était plus fort que moi. Je ne supportais pas que ces p'tits cons aient plus que moi. Je voulais des jouets  et des peluches, moi aussi. Mais je ne pouvais pas leur voler l'essentiel, ce qui me manquait tellement : un papa et une maman normaux, qui viendraient me chercher à l'école, me feraient des câlins et me demanderaient comment ma journée s'était passée.

J'avais Mamie. Mais ce n'était pas pareil. Et Maman n'était pas vraiment une maman. Des fois, j'avais l'impression qu'elle ne me voyait pas, qu'elle ne me reconnaissait pas. Ou qu'elle ne m'aimait pas. Ce n'était pas vrai, bien sûr, mais j'étais trop jeune pour comprendre. Maman était juste trop fragile.

La vie n'était déjà pas simple au quotidien, mais elle s'est aggravée encore quand je suis devenue adolescente. A mes quinze ans, plus précisément. J'étais le cliché même de la jeune fille rebelle, le visage barbouillé de maquillage, les jupes trop courtes, la cigarette à la main, des conneries plein la tête. Je me fichais de l'école, des souhaits d'avenir de ma grand-mère pour moi, de tout. Je voulais juste fumer ma clope et oublier le quotidien, même pour un bref instant.

Un jour, tout est soudainement devenu plus clair pour moi. J'étais devant une interro de Maths (miracle, j'avais décidé de ne pas sécher cette fois) et toutes les réponses me sont apparues, comme par magie. Je savais exactement comment résoudre chaque problème, chaque équation. Je n'avais jamais appris tout ça, je n'avais même pas pris la peine d'ouvrir mon bouquin une seule fois. Pourtant, je savais.

J'ai rendu ma copie au bout de dix minutes. A+. Ma prof pensait que j'avais triché, mais c'était pas ça. Enfin, je savais pas vraiment... J'avais eu comme un éclair de génie, c'était chelou. Elle ne m'a pas cru quand je lui ai dit que j'avais "deviné" les réponses. Forcément.

Ma grand-mère a finalement été convoquée, aussi bien pour mes problèmes de discipline que pour cette histoire de "tricherie". Je leur ai prouvé que j'étais devenue une espèce de "Génie des Maths". Aucun d'eux n'en est revenu. Normal, je me pointais à peine à mes cours et je n'avais jamais pris la peine de réviser pour le moindre contrôle. D'un coup, d'un seul, j'étais devenue une tête, une surdouée.

Pour tout ce qui était littérature ou quoi, j'étais toujours aussi nulle, mais les matières qui demandaient un brin de logique ou de raisonnement, c'était devenu d'une facilité presque insultante. Mais pas que ça. Ma cervelle s'était affûtée au point de comprendre presque n'importe quoi. J'entendais le bruit d'un moteur et pouf, j'en déduisais qu'une durite était sur le point de se peter, par exemple.

Au début, j'ai trouvé ça cool. Z'avez vu ça, les vieux croûlants de l'école,  la petite rebelle que vous méprisiez est plus brillante que n'importe lequel d'entre vous ! Je pouvais les étaler sans peine à n'importe quel jeu de logique, c'était génial.

Seulement, ce génie-là, il ne s'arrêtait jamais. Genre, jamais. Sachez que tout ce qui vous entoure est une énigme et que ma cervelle ne peut s'empêcher de la résoudre.

Oh, ben tiens, cette armoire dans ma chambre est faite en chêne et elle est branlante parce qu'elle a eu un défaut de fabrication, elle va s'effondrer dans exactement trois jours après six ans de bons et loyaux services. L'horloge de la salle à manger retarde exactement de 3,2 secondes, mais la montre à mon poignet, elle, est en avance de 0,7 secondes. Il me suffit de toucher un truc et pouf, ça se remet en place.

Je ne sais pas si vous imaginez, mais c'est épuisant. Tellement, tellement épuisant. Mes pensées vont toujours à 100 à l'heure, stimulées par tout ce qui m'entoure. Ma cervelle menace régulièrement d'exploser. J'ai du mal à me concentrer sur quoi que ce soit parce que tout, autour de moi, demande à être analysé, compris, disséqué, résolu.

Etre un génie, c'était marrant cinq minutes. Maintenant, je voulais que ça s'arrête. Mais c'était en marche et rien ne pouvait y mettre une pause. Rien. Je n'arrivais plus à dormir, à penser à des trucs débiles, à me détendre... J'étais une pile électrique, sur le point de griller sur place.

J'ai commencé à prendre les pilules de M'man, en cachette. Une ou deux par-ci par-là, pas plus. J'avais l'impression que ça endormait ma cervelle, c'était un tel soulagement. Je n'étais plus obligée de réfléchir sans cesse à n'importe quoi, je pouvais juste... ne pas penser. Du tout. C'était si reposant...

J'ai augmenté la dose, petit à petit. Je ne voulais plus être stimulée par quoi que ce soit. Mes devoirs me filaient la migraine, tout me donnait envie de vomir ou même de me jeter par la fenêtre pour mettre fin à cette connerie. Et j'ai perdu le contrôle. Je suis devenue accro, moi aussi.

Mamie a fini par s'en rendre compte. Elle avait peur que je devienne comme ma mère. J'avais un avenir prometteur devant moi, j'étais si intelligente ! Je pourrais être ingénieur, professeur d'université, docteur... Pourquoi je persistais à me gâcher la vie ? Qu'est-ce qui n'allait pas chez moi, hein ?

Je n'avais plus d'issue. Je ne pouvais plus prendre le moindre médoc, j'étais en train de devenir folle. Ma tête était à nouveau pleine à craquer, sans compter le manque qui me tordait les boyaux. J'ai pété un câble. Mamie m'a retrouvée dans ma chambre à me cogner la tête contre le mur. Une fois, deux fois, trois fois... Je voulais juste que ça  s'arrête.

Je n'ai pas terminé le lycée. J'ai été internée dans un hôpital psychiatrique. Pire encore que ma mère. Elle, au moins, elle n'essayait pas de se blesser. Elle prenait juste ses médocs et ne faisait de mal à personne. Moi, je... je voulais mourir. Arrêter de penser. Arrêter de vivre.

Etrangement, j'ai commencé à me sentir bien à l'hôpital. Ils me donnaient un traitement à une dose raisonnable, suffisamment pour m'anesthésier sans m'empêcher de penser quelque peu. J'étais loin d'être très vivace, mais je comprenais à peu près ce qui se passait autour de moi et c'était suffisant.

Peu à peu, ils ont diminué les doses, trouvé des alternatives pour m'aider. Pour eux, je souffrais d'une espèce de "Syndrome du Savant" à la Rain Man, qui empêchait ma cervelle de se reposer convenablement. C'était la seule explication qu'ils avaient trouvé à mon malaise. Ils m'ont poussé à stimuler mon cerveau, à le concentrer sur de petits exercices de logique.

Mon Rubik's Cube est devenu mon meilleur ami. L'avoir entre mes doigts me soulageait. Tourner ses faces encore et encore me permettait de focaliser ma "logique" dessus et de ne pas me préoccuper du reste. Tant que je l'avais entre mes mains, je pouvais interagir sans problème avec les autres. Je n'étais plus noyée par des stimuli ou des questions sans réponse. Il y avait un problème, que je résolvais et que je défaisais inlassablement, et rien d'autre.

Au bout de deux ans, j'ai fini par sortir de l'hôpital psychiatrique. J'avais 18 ans et une nouvelle vie me tendait les bras. Mamie m'a aidée à trouver un boulot de serveuse dans un café du coin et j'ai pu gagner ma croûte comme n'importe qui. Quand je me sentais envahie, il me suffisait de glisser ma main dans ma poche et je pouvais me concentrer sur autre chose. Ca n'était pas toujours suffisant, mais, la plupart du temps, ça m'aidait à me remettre les idées en place.

Maman était toujours accro à ses médicaments. Moi, je n'étais plus dépendante. De temps en temps, il m'arrivait d'en prendre un, pour pouvoir dormir la nuit ou quoi, mais pas plus. Et je ne ressentais pas le manque.

Au boulot, j'étais une bénédiction. Je pouvais leur réparer toutes les cafetières défectueuses, les cuisinières pétées, en un clin d'oeil. Il me suffisait de m'y pencher dessus, d'avoir les bons outils et voilà. Comme neuf. Moi, j'étais heureuse.

Le monde, lui, avait décidé de tourner bizarrement. Entre les super-héros, les mutants, les extraterrestres... J'avais l'impression  que, depuis ma sortie du HP, c'était le monde qui pétait un câble. Plus moi.

Oh, je dis pas que j'étais devenue complètement normale. J'étais toujours ce petit génie capable de réparer et résoudre n'importe quoi et j'avais tendance à promener mes mains dans les poches des gens, juste pour me prouver que oui, je pouvais le faire... Mais bon, pour moi, j'étais quand même humaine, vous voyez ?

Oh, j'avais tort. Tellement tort. Mais ça, je ne l'ai pas su jusqu'à il y a quelques mois. Un type est venu me voir au boulot. Il m'a dit qu'il savait que j'étais spéciale, que je n'étais pas la seule et que je pourrais trouver ma place ailleurs, dans un Institut.

Pour moi, c'était une espèce de docteur qui voulait m'envoyer à nouveau dans un Hôpital Psychiatrique. Mais c'était pas le cas. Il m'a montré ce qu'il savait faire. Il était un mutant. Et j'en étais une, moi aussi. J'ai pris ma pause, il m'a entraînée à l'extérieur, il m'a tout expliqué. J'avais le don de compréhension intuitive. Oh. Ouais, ça faisait sens...

Il m'a dit que je pourrais apprendre à le contrôler, peut-être même à "l'éteindre" de temps en temps. C'était ça qui m'a convaincu. Il m'a laissé une brochure de l'Institut, qui se présentait comme un établissement pour surdoués.

Quand je suis rentrée chez moi, j'en ai parlé à ma grand-mère. J'ai laissé de côté tout le truc de la mutation, lui révélant qu'un établissement de surdoués voulait de moi. Elle m'a invitée à y aller. Bien sûr que je lui manquerais, mais... elle estimait que je pouvais faire mieux qu'être une petite serveuse dans un café miteux. Que j'étais destinée à accomplir de grandes choses.

J'ai fait mes bagages et je suis partie sans regret. L'inconnu me tendait les bras et j'avais hâte de découvrir ce nouvel environnement, de quitter mon Texas natal. A moi la grande vie !

Logée et nourrie dans un bâtiment des plus classes, j'étais aux anges. Je suivais mes cours pour compenser toutes mes lacunes, j'essayais de faire quelque chose de bien, pour une fois. J'ai trouvé un petit boulot au Starbucks du coin et pouf, j'étais calée.

Le monde, lui, continuait à perdre les pédales. Un robot meurtrier, des groupes anti-mutants, les Super-héros qui perdent en popularité... Qu'est-ce que l'avenir nous réservait, hein ? Moi, en tout cas, je continue mon petit bout de chemin. On verra bien ce qui se passera...

 


IRL
Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Mira/21 ans/F Fréquence de connexion ; Un peu tous les jours. Que pensez-vous du forum? ; Il a l'air vraiment trop cool  :pregnant:   Comment l'avez-vous découvert ? Sur PRD   Célébrité choisie ; Carly Chaikin. Credits (avatar, icon etc.) ; Wifflegif, tumblr et moi-même



Dernière édition par Astrid Burke le Lun 28 Sep - 11:19, édité 10 fois
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
Je me disais bien que ton gif m'était familier, c'est dans Mr Robot, très bon choix :aaaaah: :aaaaah:
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Bienvenue parmi nous!
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bienvenue :3
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l'avatar est original, j'adore. :bave: astrid a l'air d'envoyer du pâté. :hé:
bienvenue et bonne chance pour ta fiche. :keur:
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salut toi :hé:
oké d'abord, ton choix d'avatar est parfait, Carly dégage quelque chose de super différent des autres actrices, elle était hilarante dans Suburgatory mais alors dans Mr. Robot, juste exceptionnelle :pink: :hysteric:  on va pouvoir se trouver un lien de ouf malade et faire poper tous les gifs rami/carly qui existent sur le web :youknow:  si t'as la moindre question, hésite pas à mpotter le staff ! I love you j'ai hâte d'en lire plus sur la belle Astrid (ce prénom omg :onfire: ) et j'adore le pouvoir, donc tout va être trop bien :bave:  
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DARLAAAAAAAAAA :whaaat: :whaaat: :whaaat: :whaaat: :whaaat: :whaaat: :whaaat: :whaaat: :whaaat: :whaaat:


(pardon, c'est que je suis fan de Mr.Robot)(cette série est tellement génial)(tout comme Darla et Elliot)(c'est à cause de cette série que je suis tombée amoureuse de Rami Malek)(et sur ce forum il y en a deux)(je te raconte pas mon enfer au quotidien :aaaaah: )

( :hahaha: )

Je voulais juste te dire bienvenue :rabbit: ALLEZ BONSOIR !
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Je suis en train de galérer sur Professeur Layton, viens m'aider. :hahaha: Un choix de personnage très intéressant, j'aime beaucoup ce que j'ai lu jusque là. :whaaat: Bienvenue parmi nous et bonne continuation pour la suite de ta fiche. :cutie:
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BIENVENUE PARMI NOUUUUUUS :waw:
bon t'es une rapide donc je suis à la bourre mais.. franchement, j'adore ton choix de pouvoir, il est trop classe, c'était le pouvoir d'un de mes personnages il y a très longtemps en rpg et je m'éclatais avec donc je te souhaite plein de fun :cute: :cutie:
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Merci tout le monde, vous avez l'air super sympa *_*.

A la base, j'avais envie de m'inscrire avec Rami Malek et j'ai vu que le vava était déjà pris (et en double exemplaire xD). Je me suis dit que j'allais faire un perso féminin, pour une fois, et Darlene chérie s'est imposée comme une évidence ^^.

J'espère que mon perso vous plaira, j'ai hâte de rp avec vous (on va faire péter les gifs, Winter *_*).

Merci encore !
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pnj + marvels and wonders
STAN LEE
STAN LEE
MESSAGES : 1315
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pnj + marvels and wonders
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félicitations !

tu es validé mon brave
Bienvenue chez les HOMO SUPERIOR.

okay alors ta fiche est juste parfaite. Astrid est trop cool, j'adore ton style et ce que tu as fait du pouvoir, c'est un pur bonheur ! Du coup hop hop hop, validation ! J'suivrai tes RPs avec attention et compte sur moi pour venir chercher des liens trop cools. :whaaat:

time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère.
Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA !

ENJOY !
THE NEW AGE
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x-resistance + never back down!
Shane Howlett
Shane Howlett
MESSAGES : 416
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http://www.age-of-heroes.com/t3062-shane-zombie-girl
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La demoiselle sur ton avatar a une tête que j'adore mon dieu I love you bienvenuuue sur tna, j'espère que tu t'y plais et que tu t'amuses bien parmi nous :cute:
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