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Amadeus porta sa tasse de café à ses lèvres et but une gorgée avant d’ouvrir son frigo pour en inspecter le contenu. Ouais, bon. Il allait devoir commander, encore. Avec un soupir, il claqua la porte et se tourna vers le mur de sa cuisine sur lequel se trouvaient tout un tas de prospectus. Pizzas, chinois, thaï, indien, bref, y avait de quoi faire. Ce n’était pas comme s’il était incapable de se faire à manger, bien au contraire même. Mais il oubliait souvent d’aller faire des courses et après une journée comme celle-ci, il n’avait aucune envie de se traîner dans un supermarché. Il se dirigea vers le comptoir sur lequel il avait laissé son portable en avisant une pizzeria du regard. Sa sonnerie retentit alors brusquement dans l’appartement et il ne prit même pas le temps de regarder le numéro qui s’affichait sur son téléphone. Il décrocha avant de le coller contre son oreille. « Amadeus ? » fit une voix féminine à l’autre bout du combiné et il reconnut immédiatement cet accent. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres et il coinça son téléphone entre son épaule et son oreille. « Yep ? » répondit-il aimablement, après tout, même s’il avait passé une journée de merde, un appel de Leónora était toujours agréable. « Je suis vraiment désolée de t’appeler à cette heure, » se dépêcha-t-elle de dire avec son accent à couper au couteau. « Mais je viens de rentrer et j’ai… de l’eau, partout. » Ah. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu un problème du genre, mais ça ne le surprenait pas tellement. A la base, il ne possédait aucune qualité en matière de plomberie, autant dire même qu’il n’y connaissait strictement rien. Mais vivre dans un vieil appartement et ne pas avoir les moyens ni le temps de faire venir un plombier à chaque fois qu’il avait un souci avait forcé Amadeus à vite apprendre à se démerder. Ca consistait souvent à rafistoler sommairement et à cogner un peu partout, mais jusqu’à présent, il avait eu de la chance.
« Okay, j’arrive tout de suite, » dit-il simplement avant de raccrocher. Il termina son café, déposa la tasse sur le comptoir et se dirigea vers un de ses placards, pour en tirer une boîte contenant quelques outils dans lesquels il avait investis pour ce genre de situation de crise. Tant pis pour sa pizza, il la commanderait chez Leónora, après tout si elle venait de rentrer, elle n’avait peut-être pas encore mangé et ça faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus à cause de son boulot. Amadeus attrapa sa veste en cuir et sortit de son appartement, dévalant les nombreux escaliers pour rejoindre sa voiture, garée un peu plus loin. Il jeta la caisse sur le siège passager et mit le contact pour filer dans les rues de New-York, jusqu’à l’appartement de la jeune femme.

Le trajet se déroula plutôt rapidement, heureusement, il n’était pas tellement d’humeur à supporter des embouteillages. Il galéra plus à trouver une place pour se garer et jura en réalisant qu’il allait devoir se mettre à l’autre bout. Tant pis, il ne faisait pas trop moche, il pouvait bien marcher. Il attrapa sa caisse à outils et traversa rapidement les quelques rues qui le séparaient de l’appartement de Leónora. Une fois au bas de l’immeuble, il sonna et attendit qu’elle lui ouvre avant de grimper jusqu’à son étage. A son arrivée, la porte de son appartement était déjà ouverte et la jeune femme l’attendait avec un air profondément dépité qui lui tira un petit sourire. « Fais pas cette tête, Sunshine, » dit-il d’un air taquin. Il entra dans son appartement et se figea en voyant l’eau partout dans sa cuisine, ainsi que les serviettes et autres tissus qu’elle avait utilisés en espérant éponger tout ça. « Ah ouais, quand même, » fit-il en regrettant presque de se la jouer aussi détendu alors que vraiment, à part bidouiller deux trois trucs avec beaucoup de chance, il ne savait pas faire grand-chose.
Mais il n’était pas du genre à laisser tomber aussi facilement, surtout qu’il n’avait même pas besoin de son don pour savoir que Leónora était un peu paniquée par tout ça. Un dégât des eaux, ça pouvait coûter très cher et il comprenait ça très bien. Il s’accroupit donc sous son évier et jeta un œil, constatant qu’elle avait au moins eu le réflexe de couper l’arrivée d’eau, pour éviter que ça ne coule plus encore. Avec un soupir, il tourna le robinet pour voir d’où ça venait et de l’eau se mit à gicler un peu partout. Amadeus poussa un juron et coupa vite tout ça avant de se tourner vers Leónora, la mine sombre. « Okay, c’est la merde, » affirma-t-il comme s’il s’agissait d’une parole de grand sage. Il ouvrit sa boîte à outils et en sortit une clé pour essayer de resserrer tout ça. Il batailla un moment, jura énormément et dut s’y reprendre à plusieurs fois avant qu’enfin, le robinet cesse d’exploser en gerbes d’eau à chaque fois qu’on l’ouvrait.

Lorsqu’enfin, il parvint à allumer l’arrivée d’eau sans en foutre partout, un petit sourire satisfait se dessina sur ses lèvres. « Ce robinet est une antiquité, » marmonna-t-il en se redressant. « J’te conseille de couper l’arrivée d’eau quand t’es pas chez toi, ça t’évitera ce genre de surprises. » Quoi ? C’était chiant à faire tous les jours, mais au moins, son appartement ne se transformait pas en piscine en son absence. Il retira sa veste en cuir, réalisant seulement qu’il l’avait gardée alors qu’elle gênait ses mouvements et observa la mare qui se trouvait dans la cuisine de Leónora. « Bon, et si je t’aidais à nettoyer ? Et ensuite, on se commande une pizza. Une énorme pizza. Avec beaucoup de fromage. Avec beaucoup de tout, en fait. » Il mourait de faim et il pouvait sentir que la jeune femme avait besoin qu’on lui remonte un peu le moral, quelle qu’en soit la raison. Il esquissa un sourire et alla accrocher sa veste avant de remonter ses manches, prêt à éponger tout ça.
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Amadeus & Leónora

   
   
Rentrant dans l'enceinte de ton immeuble, tu avais tout de suite senti que quelque chose clochait, que tu allais passer une soirée peu agréable. Tu étais restée un moment devant la cage d'escalier, l'air quelque peu contrarié, puis tu avais soupiré avant de te tourner vers les boîtes aux lettres, ouvrant la tienne dans un grincement un peu sinistre. Le métal n'était pas tout neuf et personne ne prenait la peine de les entretenir convenablement. Pour ta part, tu n'avais pas le temps de t'occuper de cela. Tu commençais relativement tôt le matin, à l'heure où tes voisins dormaient encore ou prenaient tout juste leur petit-déjeuner, et tu avais des journées très aléatoires ; tu pouvais rentrer à l'heure où tout le monde rentrait du travail le soir comme tu pouvais arriver alors que tes voisins s'apprêtaient à se coucher. Tu avais des horaires assez aléatoires. Ce soir, tu étais rentrée un peu plus tard que prévu, sans que cela n'empiète toutefois de manière trop importante sur la soirée relaxante que tu t'étais apprêtée à passer. Car tu avais grand besoin de te détendre ; tu avais du mal à te lever le matin, ces temps-ci, et ce n'était pas uniquement dû à la fatigue. Tu avais cette lassitude quasi-constante qui commençait à prendre davantage de place au sein de ton esprit, tu avais plus de mal à l'ignorer. Tu laissas échapper un sourire aussi las que fatigué, alors que ton regard se posait sur les deux enveloppes qui se trouvaient dans ta petite boîte. Des factures, très probablement. Un nouveau soupir. Tu les avais rapidement attrapées, avant de te diriger vers la cage d'escalier, avant de gravir les marches pour arriver à ton étage, le quatrième. La sensation désagréable que tu avais eue plus tôt – celle qui te laissait penser que quelque chose clochait – t'envahit de nouveau alors que tu étais en train de déverrouiller la porte de ton petit appartement. Tes sourcils se froncèrent légèrement alors que tu poussais la porte. Tu ôtas ton manteau que tu jetas négligemment sur le dos de ton canapé défoncé, ton regard noisette examinant ton environnement sous tous les angles. Ce ne fut qu'en t'approchant de la cuisine que tu compris.

Tes yeux s'écarquillèrent lorsqu'ils se posèrent sur une flaque d'eau, à l'entrée de la cuisine. Tu te précipitas dans la petite pièce et le spectacle qui s'offrit à toi te fit légèrement paniquer. De l'eau. Il y avait de l'eau absolument partout. Tu te sentis pâlir alors que tu aperçus l'origine de la fuite ; sous l'évier où était entreposée de la vaisselle en train de sécher, de l'eau s'échappait. Sans réfléchir, tu courus presque jusqu'à la source de ton problème soudain, t'agenouillant en ignorant l'humidité qui se répandit dans le tissu de ton jean. Tu ouvris les battants du placard et, à mains nues, te débattis avec la vieille plomberie. L'eau gicla à ton visage, ce qui te fit reculer. Cependant, tu ne baissas pas les bras. Tu dus t'y reprendre à plusieurs fois, néanmoins, tu parvins à couper l'arrivée d'eau. Un soupir de soulagement s'échappa d'entre tes lèvres rougies par le maquillage que tu y avais appliqué le matin même. Tu te redressas maladroitement, trempée jusqu'aux os. Tu pataugeas un moment, manquant de glisser à cause de toute l'eau qui se trouvait par terre. Tu sortis de la cuisine en titubant. Tu ôtas tes chaussures, que tu abandonnas non loin de la cuisine, et partis en direction de la salle de bains pour te sécher. Tu te débarrassas de tes vêtements humides, t'enroulas dans une serviette, puis partis dans la chambre pour te changer. Tu en ressortis quelques minutes plus tard, vêtue d'un jean quelconque et d'un pull en laine – article très populaire en Islande – et les bras chargés de serviettes et draps en tout genre. Tu les laissas tomber sur le canapé un moment, prenant le temps de farfouiller dans les poches de ton manteau pour en tirer ton téléphone portable. Tu contemplas l'écran un moment, puis te décidas à composer un numéro familier. Tu allais avoir besoin d'aide et tu ne connaissais pas meilleure personne pour t'aider. Tu entendis la tonalité d'attente, signe que l'appel était transmis à l'autre appareil. Puis, soudain, plus de tonalité. « Amadeus ? » Ta voix était hésitante et emprunte de cet accent nordique qui t'était si caractéristique. Tu étais un peu gênée de le déranger à une telle heure – peut-être était-il occupé – quelque peu tardive, mais tu n'avais pas vraiment d'autres options. « Yep ? » Sa réponse était brève, mais tu sentais que sa voix était dénuée de tension, t'encourageant à lui expliquer pourquoi tu l'appelais à cette heure. « Je suis vraiment désolée de t'appeler à cette heure. Mais je viens de rentrer et j'ai… de l'eau partout. »

Anxieusement, tu attendis sa réponse. Tu craignais qu'il ne refuse de te venir en aide. Et, en toute honnêteté, tu ne lui en voudrais pas ; il était dans son bon droit de refuser et de rester chez lui pour profiter de sa soirée. Malgré le fait que tu aies désespérément besoin d'aide, que tu n'aies pas les moyens de payer un plombier. Tu savais qu'Amadeus était débrouillard. C'était pour cela que tu l'avais appelé, dans l'espoir qu'il vole à ton secours. « Okay, j'arrive tout de suite. » Tu l'entendis raccrocher et tu abandonnas, toi aussi, ton téléphone sur un coussin du canapé. Soulagée, tu passas une main dans tes cheveux neigeux. Malgré le fait que tu aies désespérément besoin d'aide, que tu n'aies pas les moyens de payer un plombier. Tu te dépêchas alors de retourner dans la cuisine et d'étendre les serviettes et les draps un peu partout où l'eau s'était étendue. Soigneusement, tu fis le tour de la cuisine pour t'assurer que tu n'avais manqué aucun endroit humide. Moins de vingt minutes après avoir passé ton coup de fil, tu entendis la sonnerie de l'interphone retentir. Tu te dépêchas de lui laisser l'accès à l'immeuble, puis ouvris la porte de l'appartement pour qu'il entre sans avoir besoin de sonner. Tu retournas dans la cuisine, épongeant maladroitement ici et là. Tu ne te redressas que lorsque tu entendis l'homme entrer, refermant la porte derrière lui. L'air aussi dépité que fatigué, avec le bas de ton pantalon humide, tu te tournas vers lui, lui adressant un hochement de tête poli pour le saluer. « Fais pas cette tête. Sunshine. » Le son joueur de sa voix t'arracha un presque sourire ; le coin de tes lèvres s'éleva, de manière quelque peu tendue. Ta tentative de sourire ressemblait définitivement plus à une grimace qu'autre chose. Ton regard se posa sur la caisse à outils qu'il avait apportée avec lui, alors que lui évaluait la gravité de la situation. « Ah ouais, quand même. » Un petit rire fatigué t'échappa.

Tu sortis de la cuisine, chacun de tes pas étant accompagnés par un ''flotch'' des plus désagréables. Ne sachant trop quoi lui dire, tu te contentas de faire un vague signe en direction du lieu du désastre. Tu le regardas pénétrer dans la pièce et se débattre avec la vieille plomberie de ton appartement. Il jura, puis se tourna vers toi. « Okay, c'est la merde. » Tu te mordis la lèvre inférieure, anxieuse. Est-ce qu'Amadeus allait être capable de te venir en aide ? Ou allais-tu être obligée d'appeler un plombier pour réparer tout cela ? Tu espérais vraiment que les compétences de ton ami suffiraient à te sortir de ce mauvais pas. Tu le regardas bidouiller avec un outil quelconque, puis lâchas le souffle que tu n'avais pas conscience d'avoir retenu jusque-là quand l'eau s'arrêta d'affluer. « Ce robinet est une antiquité. J'te conseille de couper l'arrivée d'eau quand t'es pas chez toi, ça t'évitera ce genre de surprises. » Tu hochas la tête sans rien dire, t'approchant du robinet pour examiner le travail effectué. Tu n'avais absolument rien à redire sur ce que ton ami venait de faire. Soulagée, tu finis par te détendre et lui adressas un sourire reconnaissant. « Bon, et si je t’aidais à nettoyer ? Et ensuite, on se commande une pizza. Une énorme pizza. Avec beaucoup de fromage. Avec beaucoup de tout, en fait. » Tu le regardas un moment, avant de secouer la tête. Oh non ! Tu ne pouvais décemment pas le laisser éponger toute la cuisine en ta compagnie. Il t'avait suffisamment aider comme ça pour la soirée ! « Oh ! Ne t'en fais pas pour ça, je vais m'en occuper ! En attendant, tu peux aller t'asseoir sur le canapé et commander la pizza, pendant que je m'occupe de tout ce bazar ! Je ne vais pas abuser de ta générosité ! » Tu lui adressas un petit sourire, timide et hésitant. Puis tu te dirigeas vers le frigidaire, ouvrant la porte de ce dernier. « Il me reste de la bière, si tu veux. Ou sinon, j'ai du jus de fruit. » Tu te sortis une bière, attendant de savoir ce que ton sauveur désirait avant de lui tendre la boisson de son choix et de refermer le frigo d'un coup de hanche. Tu étendis ensuite davantage de linge au sol, le laissant éponger l'eau et quittant la cuisine. Ou sinon, j'ai du jus de fruit. Il n'y avait plus qu'à attendre. « Pour la pizza, c'est moi qui invite, lui annonças-tu fermement, pour te remercier de m'avoir sauvé ce soir ! » Tu ponctuas la fin de ta phrase par un petit rire, avant de reprendre. « Fais comme chez toi, Amadeus, installe-toi ! Je vais voir si je n'ai pas un t-shirt qui pourrait t'aller, le tien a l'air tout trempé ! » Et sur ces mots, tu disparus dans la chambre pour farfouiller dans tes placards, à la recherche du t-shirt de l'un de tes cousins que tu avais emporté avant de quitter l'Islande.
   
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Amadeus n’était jamais allé dans un autre pays. A vrai dire, il n’avait même jamais quitté New-York. Plus jeune, il n’avait certainement jamais possédé les moyens pour cela et aujourd’hui encore, c’était toujours le cas. Et puis, il y avait son boulot, aussi. Il lui laissait peu de temps pour lui et de toute façon, il ne le prenait pas. Un bourreau de travail, lui ? Peut-être bien. Il aimait son job et il aimait encore plus bien le faire alors forcément, ça prenait du temps. Donc il n’avait jamais voyagé. Il ignorait totalement ce que l’on ressentait lorsqu’on débarquait dans un tout nouveau pays où la culture et la langue étaient différentes. Mais il savait ce que c’était que de ne pas toujours se sentir à sa place, d’être complètement perdu. C’était peut-être pour cela qu’il n’avait pas hésité à venir en aide à Leónora, la première fois. Et pour ça qu’il n’avait jamais cessé, depuis. Et puis, il y avait le fait qu’ils étaient bien plus semblables qu’ils l’avaient cru, au départ. Même s’ils n’en parlaient que très peu, évitaient le plus possible de mentionner ces dons qu’ils contrôlaient mal, qu’ils auraient préféré ne jamais avoir, ils étaient tous les deux des mutants dans un monde qui n’était toujours pas prêt à les accepter.
Alors oui, forcément, il l’aidait dès qu’elle en avait besoin. Et puis, Leónora était une compagnie agréable. Après une journée comme celle qu’il venait de passer, il accueillait cette distraction avec beaucoup d’enthousiasme. Même si elle se présentait sous la forme d’une fuite d’eau. Il parvint à réparer la chose, d’ailleurs. Pour combien de temps il n’en avait aucune idée mais au moins, l’appartement de la jeune femme cesserait de prendre l’eau. « Oh ! Ne t'en fais pas pour ça, je vais m'en occuper ! En attendant, tu peux aller t'asseoir sur le canapé et commander la pizza, pendant que je m'occupe de tout ce bazar ! Je ne vais pas abuser de ta générosité ! » Amadeus esquissa un petit sourire en coin. Ça ne le dérangeait pas tellement de l’aider à éponger mais déjà, elle se dirigeait vers le frigo et l’ouvrit. « Il me reste de la bière, si tu veux. Ou sinon, j'ai du jus de fruit. » Elle ne le laisserait pas insister, n’est-ce pas ? Il commençait à la connaître.

« Une bière, c’est parfait, merci, » fit-il en acceptant la boisson qu’elle lui tendait. Il la décapsula aisément et en but une gorgée. « Pour la pizza, c'est moi qui invite, pour te remercier de m'avoir sauvé ce soir ! » dit-elle fermement et l’inspecteur leva les yeux au ciel. Bah voyons ! Il n’avait pas proposé cela pour qu’elle l’invite ! Ça le gênait toujours mais encore une fois, il savait que ce n’était guère utile d’argumenter avec la jeune islandaise. Il ouvrit la bouche pour répliquer tout de même, mais elle l’interrompit bien vite. « Fais comme chez toi, Amadeus, installe-toi ! Je vais voir si je n'ai pas un t-shirt qui pourrait t'aller, le tien a l'air tout trempé ! » Il eut à peine le temps de baisser les yeux vers son tee-shirt, constatant qu’en effet, il était trempé, qu’elle disparaissait dans sa chambre. Une véritable tornade.
Il regarda autour de lui et aperçut une publicité pour une pizzeria qu’il connaissait bien. Il s’en empara et observa le menu d’un œil distrait. Leónora ne tarda pas à revenir avec un tee-shirt, alors il délaissa le papier et s’en empara avec un sourire. « Merci. » Il entreprit de retirer le sien et l’accrocha à une chaise avant d’enfiler celui qu’elle avait ramené. Peut-être un peu serré pour lui, mais ça ferait l’affaire. L’appel du ventre se faisant plus fort, il saisit de nouveau la publicité. « Bon, moi, ce sera 4 fromages. Et toi ? » fit-il en lui tendant le papier. Il attendit qu’elle fasse son choix, son téléphone à la main, puis s’empressa de passer commande.

Une fois fait, il s’installa en attrapant sa bière pour en boire une gorgée et se tourna vers Leónora. « Et sinon, à part ta piscine d’intérieur, t’as passé une bonne journée ? » fit-il avec un sourire en coin. Ça avait de quoi mettre n’importe qui de très mauvaise humeur mais elle semblait plutôt détendue, maintenant que la fuite était réparée. C’était une autre chose qu’il appréciait, chez la jeune femme. Elle n’émettait pas sans cesse ces émotions négatives qu’il percevait parfois chez certaines personnes. Etre avec elle était plaisant. Il ne devait pas se forcer à ériger des barrières qu’il contrôlait mal avec Leónora.
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