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 Tu vas faire des cacas verts [Alan]

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Lydia Silverburgh
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- Ceci est un hold-up ! TOUS A TERRE ! PERSONNE NE BOUGE !

Lydia releva la tête calmement, observant les fameux « braqueurs » avec une curiosité « froide ». La curiosité de tout bon professionnel qui jauge son compère du crime. Après trois petites secondes d’étude, elle se contentait seulement de souffler avec prétention, tournant sans plus de scrupule son dos à ce groupe de gigolos pour continuer sa transaction du jour. Ah, que croyez-vous : même un agent de l’HYDRA pouvait avoir des choses « réglos » dans leurs existences, dont des moyens de paiement très sécurisés, très « propres » et très « vital » pour le travail. Incroyable, mais vrai, trimballer 50 000$ par petites coupures pour chaque transaction d’armement n’était pas du tout « pratique ». Quoique, 50 000$ restait un montant exceptionnel : elle optait davantage pour des modèles de 2 000$ maximum. Malheureusement, sa transaction ne pouvait se clôturer proprement : le banquier s’était déjà couché à terre. La blondinette avait eu à se mettre sur la pointe de ses pieds pour voir de l’autre côté du desk.

« Poule mouillée ! ».

- Ma belle, au sol
, ordonna l’un en la bousculant du bout de son pauvre petit fusil.

« Ma belle » se retourna avec une expression féroce et peu amène … et s’agenouilla doucement, mais sûrement. Pourtant, ne vous méprenez pas : son regard brillant indiquait qu’elle avait bien quelques petites idées sur comment inverser le rapport de force rapidement. Ils n’étaient que six pauvres braqueurs amateurs, et elle était une agent surentrainée de l’HYDRA. Il suffisait de tuer instantanément un des compères, prendre contrôle du corps et faire des trous multiples dans le corps des amis avec ce Zombie sur patte.

- C’est quoi ce pognon … Jackpot !
hurla le pauvre idiot qui s’intéressait à la mallette que le banquier venait de donner à l’agent. Ce stupide banquier avait insisté pour prouver qu’il y avait le bon montant dans la petite valise, oubliant toutes les règles de prudence.
- Ne touches pas à ça, ordonna-t-elle en lançant un regard noir. Ou je te jure que je vais te les enfoncer profondément dans ton cul. Un par un, s’il faut. Tu chieras des sous, pour une fois de ton existence.

L’argent, elle s’en fichait à l’heure actuelle – L’HYDRA pouvait lui faire un petit dédommagement si elle expliquait gentiment que c’était une affaire stupide de braquage, sans parler que le montant était « ridicule » dans les normes du Monstre à sept tête. Non, ce qui importait à Lydia, c’était la notion de « propriété » : on ne touchait pas à ce qui lui appartenait. Jamais. Sauf si elle autorisait. Malheureusement, le braqueur ne le savait pas. Il osa donner un coup violent sur la joue de la blonde, lui « ordonnant » de se « la fermer », accompagnée de quelques petites injures extrêmement sexistes et vulgaires.

- Tu vas le regretter, profondément. Tu vas vraiment chier des billets verts … Je te le jure, mon chou, marmonna-t-elle pour elle-même.

Cette fois-ci, elle cherchait « activement » une solution. Elle passa au peigne fin la salle et soudainement, son regard s’arrêta sur un autre. Ce visage, elle était sûre de l’avoir déjà vu quelque part. Elle avait un sacré petit placard avec pas mal de squelettes mais, généralement, elle se souvenait de chaque visage – il était toujours utile de savoir pourquoi untel et untel était ami, ou ennemi, et s’il y avait une chance que la tendance s’inversait. Et ce type qui lui semblait « familier » ne répondait à aucun critère de personnes rencontrées au cours de ses missions. Perturbée de ne pas savoir si elle avait affaire à un ami, ou à un ennemi, elle profite d’un moment d’inattention des braqueurs pour se glisser habilement à ses côtés – il n’était guère loin, par ailleurs, il suffisait de longer le long mur derrière elle, sans avoir à traverser quoi que ce soit.

- Dis-moi, on se connaîtrait pas par hasard ? Tu vois … Tu ressembles à quelqu’un ! Je sais que je t’ai vu au moins une fois dans ma vie, sinon je n’aurais pas cette impression. Ah, parles très lentement, sans stress, naturellement et à voix basse. Les hommes sont des animaux : ils réagissent à la peur, tu comprends ?

Tout un discours dit calmement, tel un chuchotis à peine audible des alentours, les lèvres remuant à peine. Oui, elle était habituée à se faire comprendre dans toutes les situations. Si l’inconnu pouvait lire les lèvres ou le langage des signes ou le langage des opérations militaires, l’affaire serait encore plus simple, mais comme tout le monde le savait, la vie n’était jamais simple.
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Alan T. Underwood
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J'écrase ma cigarette sur le bord du trottoir, entre et après quinze minutes d'attente, j'ai déjà l'impression d'avoir perdu ma journée. Je sais bien que je n'ai aucune patience, ce n'est pas faute d'essayer de temps en temps. La semaine dernière, j'ai essayé d'aider mon prochain et j'ai voulu aider une vieille à traverser la route. Je suis tombé sur la vieille la plus lente du monde, mais vraiment. Quand elle a levé la jambe, je me suis demandé si elle entamait la démarche pour avancer ou si elle allait lâcher un pipi sauvage en plein milieu de la route. Putain d'altruisme, plus jamais. Finalement, mon mode de vie qui consiste à ignorer à peu près tout le monde me semble être une excellente idée. J'attends que « celui qui s'occupe de vous » soit disponible. Comprendre qu'une blonde qui se ramène à la dernière minute fait tranquillement ses petites affaires pendant que je perds un temps précieux, je dois encore faire ma valise, je dois rejoindre l'aéroport demain matin, et je n'ai pas encore eu le temps d'aller arroser les fleurs sur les tombes. Si ça continue, le cimetière sera fermé quand j'arriverai. Je lance un œil d’œil agacé à ma montre.

Soupir bruyant pour montrer que j'en ai marre d'attendre : « Pffff ! » Voilà qui est fait. J'enfonce mes mains dans les poches. « Ceci est un hold-up ! TOUS A TERRE ! PERSONNE NE BOUGE ! » Roulement des yeux... je me retourne vers la source du cri. Si j'avais au moins été plus proche de la porte. Je lève les mains machinalement, n'ayant pas envie de mourir pour les 500$ que je devais retirer. Et je n'ai pas spécialement envie de prendre un crédit pour payer une opération si on vient à me tirer dessus...

Ceci dit les directives personne ne bouge et tous à terre relèvent d'un amateurisme que... non non, je ne mettrai pas à l'épreuve avec une action stupide. Je me mets à genoux par terre et regarde la blonde non loin de moi se pencher pour essayer de retrouver son caissier. Est-elle vraiment sérieuse ? L'un des gars la pousse légèrement du bout de son fusil et elle se retourne. Mais c'est qu'elle serait fâchée en plus. Je fronce les sourcils, pourquoi sa tête me dit quelque chose ?

Je arque un sourcil à l'échange qui s'en suit. Je ne sais pas ce qu'elle fait comme boulot mais ça paie diablement bien en tout cas. Je lance une oeillade derrière moi, quelqu'un est déjà en train de pleurer. Avec le système d'alarme silencieux qui a déjà dû se délencher depuis dix secondes, soit ils prennent l'argent et partent ; soit on va se retrouver dans la merde. Ils sont six, laisse tomber pour essayer d'en faire quelque chose. J'ai juste envie de faire mon retrait d'espèces bien méritées et de repartir... Nous sommes à genoux mais si je pouvais leur tourner le dos, il y aurait peut-être moyen d'envoyer un petit message ou d'appeler les flics... Je lève les yeux sur les vitres à la recherche d'une solution, quand mon regard croise celui de la petite nerveuse.

Les gars se séparent pour essayer de récupérer plus d'argent. La blonde se rapproche de moi et quand elle me demande si on se connaît, je suis partagé entre « what the fuck, est-ce que le bon moment ? » et « omfg, c'est Lydia ! » Ce qui donne une tête un peu bizarre entre la surprise et l'incompréhension. Je me penche vers elle en écartant les bras avant de lancer une oeillade vers les braqueurs occupés. J'essaie de chuchoter mais la mesure du possible : « Lydia, bon dieu, qu'est-ce que tu fais là ? » Je m'assieds sur le cul, cessant la position à genoux, et baisse les bras pour poser les mains à plat sur le sol. J'ajoute à voix basse : « Ça fait longtemps, c'est con de te revoir comme ça... »
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Lydia Silverburgh
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Lydia arquait les sourcils. Elle ne reconnaissait toujours pas le pauvre garçon. Elle aurait pu, si elle se concentrait suffisamment mais il y avait toujours ces bruits nuisibles, ces braqueurs qui « pétaient » plus haut que leur cul comme vous le dira aimablement et poliment l’agent de l’HYDRA. Elle soupira au bout de trois minutes, lançant un regard mêlant exaspération et fatigue.

- Restes ici, on va vite parler quand ils auront fini de vider la banque, soupira-t-elle, lançant des regards impatients à sa montre. Malheureusement, les choses ne se passaient pas si « simplement ». L’alarme retentit, les braqueurs paniquaient et en moins de trente secondes, il y avait les forces armées dehors. Merde.

Elle s’assoit, continuant à fixer encore et toujours la personne qui la connaît mais qu’elle n’arrivait pas à connaître. Pourtant, elle ne restait pas totalement inactive. Lorsqu’un braqueur passa, elle fit un croche-pied volontaire. C’était toujours cette fois-ci un autre, et non celui qui l’avait un tantinet violenté. Sa nouvelle victime semblait avoir un sang plus chaud, et déjà il se querellait avec la blondinette, la menaçant d’être le prochain « exemple ». Lydia ne cherchait pas trop à comprendre la notion d’exemple. Elle se contentait seulement de répliquer encore et encore, jusqu’à énerver profondément cet homme et l’obliger à débuter une petite bagarre.

« Et voilà mon ami, allez … Jette-toi sur moi »
. Il se jette sur elle sans vraiment réfléchir, persuadé que c’était une simple pauvre femme sans force. Elle en profite pour le passer sous son bras, et écraser son crâne sur le mur. Personne ne pouvait entendre – si ce n’est les plus proches – qu’un os s’était vraiment et dangereusement fissuré. C’était un sinistre « crack » que la demoiselle pouvait ressentir.

- Hey ! Lâche-le ! Mick ! Mick tu vas bien ?

Le fameux Mick était « mort » ; pourtant son corps se mouvait. Il se relevait, les yeux grands ouverts, dilatés, et le sang coulant le long de sa joue. Ce cher « Mick » souleva soudainement son flingue et tira un coup tout droit sur la tête de deux de ses amis. Aussitôt, la situation devenait hasardeuse et complexe, où plus d’une balle était tirée et perdue. Lydia s’en fichait, se contentant de tirer par la manche l’inconnu et le trainer loin de ces « emmerdes ». En cours de route, elle s’était rapprochée du tout premier braqueur à qui elle avait promis un destin intestinal peu adorable.

- Viens avec moi ! ET RAMENES MA PUTAIN DE VALISE ! hurla-t-elle entre toutes ces balles.

Elle profita du mouvement de troupeaux pour se fondre au milieu – et donc éviter les balles perdues, qui s’écraseront d’abord sur les lignes extérieures que dans le noyau – et ainsi sortir plus rapidement, sans attirer davantage toute l’attention des flics. Voyez-vous, moins elle avait affaire avec eux, et mieux c’était, et il était plus facile de disparaître du radar en suivant un troupeau puis bifurquer sur la première ruelle mystère. Evidemment, elle traînait toujours d’une main ferme et forte le monsieur muscle séduisant, suivi encore et toujours par le seul braqueur vivant et loin de tous.

- Merci … Merci … T’es … commença-t-il à bout de souffle mais il se tut, recevant un coup des plus violents dans l’entrejambe suivi d’un coup un tantinet plus léger qui eut le don de l’assommer. Aussitôt, elle récupère son téléphone pour envoyer un sms des plus cordiaux à une « connaissance ».

Elle continue à s’éloigner, laissant toujours la valise là avec le pauvre gars.

- T’inquiètes, il va s’en remettre. Quant à l’argent, la personne qui doit la récupérer va la récupérer. Logique. ... J'ai rien dit. Donc. On continue d’avancer, allez du nerf, du nerf. D’ailleurs, ça va, t’es pas blessé ? J’sais faire quelques points de sutures si besoin, sinon y a une clinique sympa que je connais.

Elle se disait que s’il la connaissait, il devait être aussi « bizarre » et « hors la loi » qu’elle. Lydia avait que trop rarement connu des personnes « fréquentables », au passif « calme » et sans bavure et sans une activité ou deux des plus douteuses, voire sanglantes. Alors les cliniques clandestins ou l’argent récupéré par on-ne-savait-qui, cela restait dans le commun des mortels de « son » monde. De « leur » monde. Voilà comment elle pensait.

- Du coup, t’es qui, toi ? Je te reconnais pas.



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Alan T. Underwood
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C'est plutôt... inhabituel comme situation. D'abord parce que je ne me retrouve jamais au cœur d'un braquage... et parce que son calme apparemment m'intrigue et me ferait penser qu'elle n'est pas tout à fait claire non-plus... Elle me demande de rester ici, j'en viens quand même à me retourner pour vérifier qu'elle me parle à moi. Mais... Mais... où veut-elle que j'aille exactement ? Je ne compte pas me faire tuer aujourd'hui. Je ne ferai pas cette peine à mes parents. Non, qu'elle n'ait aucune crainte, je ne bouge pas...

Elle me propose alors une petite conversation quand le braquage sera terminé. Euh... d'accord... une alarme sonore se fait entendre, faisant certainement suite à une alarme silencieuse qui avait dû être enclenchée quelques secondes après leur très discrète entrée en scène. Les braqueurs regardent en l'air, agitant leur arme dans leur main, et bientôt, les premières sirènes de la police résonnent à l'extérieur. Je cale mon front dans ma main, me disant que c'est vraiment pas de bol et qu'on ne peut plus compter sur leur petit départ le sac sur l'épaule. Ils auraient dû les laisser sortir et les cueillir dehors.

Moi, je fais un très mauvais otage. J'ai aucune patience, un visage inexpressif et mauvais caractère. Je croise les bras en essayant de ne pas spécialement me faire remarquer. Osons espérer que ça se termine bientôt sans bain de sang... Je lance une œillade vers la jeune femme à mes côtés, Lydia a beaucoup changé... Elle avait ses humeurs, ses colères, ses coups de tête mais je ne l'imaginais pas si calmes dans ces circonstances. En même temps, on a changé depuis le temps. Je lui fais signe de rester calme, d'un geste de la main. Un braqueur passe près de nous, mais elle décide de lui faire... mais... pourquoi elle lui fait un croche-pied ? Mais... pourquoi tu veux mourir ?

J'écarquille les yeux en mode « elle a pas vraiment fait ça » et m'apprête à faire la carpette et m'excuser auprès du gars. Si je la joue le pauvre mec maladroit, ça peut le faire mais Lydia, elle les a déjà provoqués... Et un échange verbal s'en suit entre eux. Quand il en vient à fondre sur elle, une sorte de réflexe stupide me pousse à me mettre debout, même si je ne sais absolument pas quoi faire. Je reste debout là, quand j'entends un bruit que je connais. Je l'ai déjà entendu, il me fait serrer les dents. J'imagine déjà que c'est elle qui s'est fait péter le bras ou je ne sais quel os. Mais c'est le braqueur qui ne semble pas... dans son assiette.

Je regarde la scène médusée, alors qu'il tire sur ses complices. Je me penche, une main sur ma tête alors que des otages tentent leur chance en courant vers la sortie. Des balles se hasardent dans la jambe de l'un d'entre eux, dans un comptoir et c'est la blonde qui m'entraîne dans la même direction que ceux qui sortent déjà. Et comble de l'inattendu, elle entraîne le braqueur avec nous. Nous sortons alors que quelques détonations se font encore entendre et une fois dehors, j'en viens à baisser le regard sur mon corps pour vérifier que je suis en un seul morceau. Je me tourne sur Lydia et le braqueur et il commence à la remercier avant de se prendre deux gros coups que je n'aurais pas voulu recevoir à sa place. Je laisse échapper un « ouch » un peu empathique au premier d'ailleurs.

Et elle se met à envoyer un message. Je jette une oeillade au-dessus de son épaule pour essayer de repérer les flics finalement. On ne s'est pas tous remis de la même façon à notre passé de toxicos manifestement... Je sursaute quand elle semble s'adresser à moi. Je baisse les yeux sur le gars affalé sur la malette. J'avance sur sa recommandation et secoue la tête : « Non non, euh merci, ça va aller. » lui dis-je précipitamment. Mais qui connaît des cliniques sympas pour des blessures par balles ? À sa question, je ne peux m'empêcher de laisser échapper un petit ricanement, je croise les bras sur mon torse et m'exclame « Je ne suis pas certain de vouloir te donner mon nom, tu as failli nous faire tuer et peut-être que des gens là-dedans se sont pris des pruneaux à cause de ton... imprudence ! Je te savais un peu... changeante Lydia, mais pas suicidaire ! » Je regarde derrière nous, le braqueur est toujours au même endroit. « Pourquoi tu as l'air de tremper dans des affaires pas nettes ? »
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Alan jouait officiellement au plus dangereux des jeux : Le Mystère. Il ne savait pas que dans le monde de la demoiselle, une telle chose n’était nullement romantique, ou amicale. C’était une situation dangereuse, qui laissait planer trop d’incertitudes. Et les incertitudes, c’était une chose que les membres de l’HYDRA haïssaient, car cela pouvait être un « ennemi », ou un « allié ». La Neutralité était une notion inconcevable dans son esprit. Ainsi donc, sans aucune gêne ni pudeur, elle le plaqua contre le mur.

- Ecoute moi : oublies ces « gens », car là maintenant, c’est toi qui va te prendre des pruneaux. T’es qui exactement ? demanda-t-elle les traits sérieux et sévères. Elle ne riait pas, elle n’était nullement prise d’une quelconque folie. Je n’aime pas trop Monsieur Mystère. C’est pas facile quand il faut enterrer, ou quand faut crier le prénom au pieu, ironisa-t-elle, en sortant son flingue pour le mettre tout droit sous le menton du garçon.

Elle le fixait intensément, étudiant chaque trait de visage. Plus les minutes passées, et plus elle était énervée. Pourquoi elle avait cette sensation de le reconnaître, mais qu’elle n’avait nul souvenir de son identité ? Depuis « quand » la demoiselle oubliait une telle chose ? Etait-elle atteinte de cette terrible maladie que l’on disait « Alzheimer » et propre à la vieillesse ? Avait-elle réellement atteint ce stade-ci ?

Et soudainement, elle fut surprise au sujet d’une chose : il connaissait son humeur changeant. Hormis les membres de l’HYDRA, et Braiden, personne ne savait une telle chose. Or, ce type n’était ni un membre de l’HYDRA, ni Braiden. Il n’y avait qu’une réponse à cette situation : il était une « très » ancienne connaissance, avant l’HYDRA, avant Braiden, avant toutes ces folies. Et elle repensait à ce « vieux » temps qu’elle avait cherché à oublier à tout prix, car il n’y avait rien eu de bon. Sauf une chose : Alan.

- Alan … ? susurra-t-elle. C’est toi ?

Elle ne l’avait toujours pas relâché mais ses traits s’étaient adoucis sous l’effet de la surprise. Aussitôt, plus d’un souvenir lié à ce nom remontait dans esprit. Et l’étonnement laissait place à une joie intense. Elle l’arracha du mur pour le coller contre elle, et l’enlacer avec force, en riant d’un rire clair et « presque » innocent. A croire qu’elle était redevenue cette fillette de seize-dix-huit ans encore bien naïve, quoique toujours aussi chaotique.

- Je n’y crois pas ! Oh mon dieu, je suis si contente de te revoir ! avoua-t-elle en se décollant enfin de lui pour le laisser souffler.

Elle se souvint soudainement de l’arme à feu en main, qu’elle rangea sans tarder son arme à sa ceinture, sous sa veste, lançant un regard tantôt gêné, tantôt amusé à son ami d’adolescence. Elle se rendait soudainement compte qu’elle avait « trop » de choses à expliquer, ou des excuses à trouver pour rendre toute la folie de ces dix dernières minutes potables. La procédure HYDRA voudrait qu’elle le tue, mais elle ne pouvait pas : c’était son ami, après tout. Sauf s’il avait rejoint le SHIELD, ou tout autre organisation ennemie, ou s’il embêtait l’organisation à ses heures perdues. Cependant, au vu de ses traits, de sa posture et de son étonnement, elle concluait une chose : il filait plus droit qu’elle.

- Quand on a ni père, ni mère, c’est difficile de filer droit, marmonna-t-elle pour toute réponse aux dernières questions de son « ami » avant qu’elle ne le plaque au mur. Va-t-on fêter nos retrouvailles ainsi : à se faire des interrogatoires ? demanda-t-elle, en arquant les sourcils.

Elle mit finalement son bras autour de celui d’Alan et elle l’entrainait déjà vers un bar.

- IL FAUT FETER !
indiqua-t-elle. Allons boire et discuter, rattraper le temps perdu !

Certains diraient « le bon vieux temps », mais ce n’était pas vraiment un « bon » vieux temps. Ils avaient été des drogués d’un même squat, se prostituant de temps à autre pour avoir « leurs » doses. La seule chose « bien » de ce « maudit » temps, c’était leur rêve de liberté, d’indépendance et de richesse. Une vie simple, fastueuse, joyeuse …
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Je n'aime pas me trouver au cœur d'un conflit, j'aime que les événements qui me mettent à l'aise prennent fin, quitte à devoir payer les pots cassés après. Je ne veux pas me retrouver au cœur de quelque chose que je ne maîtrise pas, je suis un homme bourru, à la rigueur parfois un peu bagarreur mais je ne me vois pas vraiment tirer sur quelqu'un ou m'interposer dans un échange de tir. S'il s'agit de Lydia, elle a terriblement changé.

Les traits de son visage, non pas les traits de son visage. Le sourire de l'innocence et de l'incertitude, ses coups de gueule furieux, ses fuites se sont figés dans un sang froid qui ne sera jamais mien. Je lève les mains au ciel avec une sorte de désinvolture que je brandis comme un bouclier pour me rassurer mais aussitôt m'agite-t-elle son arme sous le nez que je sens tous mes muscles se raidir. Mon cœur loupe un battement et je me retrouve pétrifié.

Si la plupart d'entre nous était instables, Lydia l'était vraiment. Les montées sur les montagnes russes des bonheurs éphémères ou les descentes dans les abysses du manque n'étaient que des gouttes d'eau dans son cœur, dans sa tête. Je passe la langue sur ma lèvre, croise son regard en me demandant si je n'ai pas fait une connerie. J'aurais sans doute dû fermer ma gueule, et maintenant, si elle ne se souvient pas de moi ? Qu'est-ce qu'elle va faire, me fracasser le crâne et se dire qu'on me ramassera aussi, ou utiliser son arme ?

Soudain, son regard semble s'illuminer de l'étincelle des souvenirs qui sortent de terre et quand elle susurre mon prénom, je demeure quelques secondes dans la même position. Notre proximité – elle moi et son flingue – me rend toujours terriblement mal à l'aise et finalement je hoche de la tête, affichant ce sourire bête que j'avais étant jeune, pris à faire une connerie. Hé oui, j'avoue tout, c'est moi.

Finalement, elle me décolle du mur pour se fondre contre moi. Ooookay, tout ceci est totalement normal. Bon par contre si elle pouvait ranger son arme, je serais carrément plus à l'aise que maintenant en fait. Ah ça y est, je peux me remettre à respirer du coup ? Elle évoque son absence de famille, j'ai envie de passer mon bras autour de ses épaules mais j'attends de retrouver un rythme cardiaque normal avant tout geste brusque. Je passe la main dans mes cheveux : « Euh oui, il faut fêter ça... tu permets que je change de caleçon avant ? » lui demande-je sur le ton de l'humour, même si on n'était pas loin de la réalité là...

Lydia avait été de ceux qui me connaissaient le mieux et la retrouver face à moi, en mode je sais qui tu es et pas en mode je vais t'exploser la tête, est un peu troublant. La confiance que je lui portais semble revenir soudainement et je lui fais un signe de la tête, l'invitant à marcher avec moi. J'enfouis mes mains dans mes poches : « Je dois avoir au moins seize de tension là... Tu m'as foutu les jetons. Tu deviens quoi ? Tueur à gages ? »
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- Ne t’inquiètes pas, tu es sauf avec moi ! Je ne te ferais rien !

Sauf si HYDRA y mettait une mission sur sa tête. Cependant, il n’y avait aucune raison pour qu’il soit une cible de cette organisation criminelle aux mille tentacules. Il était un simple humain, avec un parcours trouble et chaotique comme la sienne mais qui était passé sous les radars d’une quelconque organisation criminelles. Il sentait à plein nez une vie « rangée », quoique peut-être un tantinet problématique selon les critères de la « normalité ». Certainement, il ne dormait pas avec un œil fermé et un doigt sur une détente chaque soir comme Lydia. Dans le monde de cette dernière, ce genre de nuit était considéré comme une « normalité ».

- Tueur à gages ? C’est nul, ça ! Trop problématique, zéro soutien et une paie de misère je parie ! le disputa-t-elle. Je suis agent quelque part, dit-elle en haussant les épaules, restant vague sur les détails, préférant se parer d’un potentiel manteau de justicière de l’Ombre et non de Criminelle Instable. Et pour avant, je déteste juste ces brutes qui martyrisent gratuitement ! OU qui lui faisait perdre son temps, ou qui s'attaquait à ses propriétés, mais elle préférait taire ce point.

Elle lui donna une simple tape amicale au dos pour lui dire d’avancer, ignorant sa remarque sur le caleçon éventuellement Sali. En fait, elle avait discrètement jeté un coup d’œil entre les cuisses et c’était sec. Elle en avait la certitude. Aucune trace humide ne décorait le bas. Oui, vérifier n’était jamais une mauvaise idée car certains avaient un véritable problème avec une arme à feu pointée en pleine face. Comment elle gérait un tel cas de son côté ? Tout dépend de qui la pointait …

- Oh mon dieu, t’as vieilli, constata-t-elle en désignant avec un rire presque « innocent » les petites rides du trentenaire. Enfin, on a vieilli, soupira-t-elle en repensant à nouveau à son âge et à ce qui l’attendait dans les années à venir. Pour beaucoup de femmes, c’était leur horloge biologique et leur beauté qui les préoccupait, pour Lydia, c’était son avenir au sein d’HYDRA. Que faisait-on des personnes qui commençaient à se plaindre de fatigue à vingt heures du soir, qui tombaient constamment malade. Certes, elle n’avait qu’une trentaine mais bientôt la quarantaine, puis la cinquantaine. Pouvait-elle rêver d’une « retraite méritée » ? Par contre, tu as bien pris soin de toi. Pas un seul bide ; le taquina-t-elle encore et toujours en passant une main derrière le dos. Un parfait étranger à cette situation pouvait penser à un adorable couple, quoique avec un garçon un tantinet raide, et une fille trop joyeuse.

Très vite, elle l’entraîne dans un bar des environs qui ne semblait ni trop mal, ni trop bien. Le juste milieu pour des retrouvailles amicales inattendues. Elle s’y engouffre sans trop tarder, et est vite assiégée par les premiers relents d’alcools. Après quelques secondes de réajustement, le pas léger, elle se pose à une table où le serveur ne tarde pas à venir quérir leur commande. Elle lança un regard interrogateur à son « ami » : ils se bourrent, ou ils ne se bourrent pas ? En attendant de le savoir – en étudiant attentivement ses réactions, et savoir s’il était toujours « son » Alan ou non, elle débuta par quelque chose de très légère.

- De la bière, s’il vous plaît, commanda-t-elle avec toute la politesse et la bonne humeur possible et imaginable, devenant « presque » un petit rayon de soleil. Entre sa chevelure blonde dorée, son visage illuminé et amusé et ce corps des plus altières et athlétiques, elle pouvait « presque » éblouir. Mais ceux qui la connaissaient savaient qu’il ne fallait pas s’y leurrer : à tout moment, le rayon de soleil pouvait devenir un sacré rayon UV Laser brûlant ! Alors, vas-y racontes, tu deviens quoi ?  
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« Ne t’inquiètes pas, tu es sauf avec moi ! Je ne te ferais rien ! » Les pouces levés et le sourire forcé, je fais la tête du « J'y crois pas du tout ». Surtout vu qu'elle m'a collé un flingue sous le nez y'a moins de deux minutes et que j'ai cru qu'elle allait faire du street art avec ma cervelle. Non mais jvais afficher la tête ironique du « Supeeeer » plutôt, chez moi c'est la même de toutes façons.

Tiens du coup je m'intéresse à son plan de carrière et j'esquisse un sourire en coin, plus sincère cette fois, quand elle me confie que tueur à gages ce doit être mal payé. Elle me répond alors être « agent » sans plus entrer dans les détails. Je n'en demande pas plus pour l'instant, et puis ça ne me regarde pa... « Dans une agence gouvernementale ? Laquelle ? » Oui bon, je n'aime pas garder mes questions pour moi, et puis je n'en vois pas l'intérêt à vrai dire.

Soudain je me retourne sur elle quand elle s'exclame que j'ai vieilli. Je passe la main sous mon menton, plus amusé que vexé par la remarque. Elle s'inclut soudain dans le package des nouveaux trentenaires, comme dépité. L'âge, bien qu'il ait forcément des effets sur mon corps, n'a pas d'effets sur moi. Mon âge ? À vrai dire, les mois et les années passant ont été des leçons que j'ai prises et si certaines ont été difficiles à avaler, d'autres ont été délicieuses et je les vivrais encore plusieurs fois s'il m'était donné de le faire. Je hausse des épaules puis dis à Lydia : « Tu sais, vieillir c'est simplement le signe qu'on est encore vivants. » Je passe une main dans son dos. Je ne suis pas mécontent de vieillir. Beaucoup n'auront pas cette chance.

En revanche la remarque sur moi qui prends soin de mon corps m'arrache un petit rire. Peut-être, sûrement... il faut bien garder le contrôle sur quelque chose sans doute. Je la suis dans un bar du coin que je ne connais pas, mais peu importe. Elle commande – poliment – de la bière. Après avoir assisté à la scène de tout à l'heure, il me faudra quand même plus d'une bière quand même. Je m'affale sur la chaise et passe un bras derrière le dosseret en jetant un œil dans la salle. Je la regarde, tout sourire envers le serveur.

J'aurais presque envie de lui dire de pas s'y fier, parce que la Lydia de jadis, et la femme dont j'ai pu voir partiellement le manque d'empathie tout à l'heure ne sont peut-être pas les plus fréquentables ni l'une ni l'autre. Moi ? Je ne sais pas si je le suis davantage mais je n'ai pas d'armes à feu, et puis je n'en aurai probablement jamais, d'ailleurs... J'écarquille les yeux quand elle me demande ce que je deviens. Deux possibilités, comme d'habitude : la vérité ou un sale petit mensonge. Ou une demi-vérité, c'est toujours la solution la moins pourrie des deux, le compromis presque parfait. Je joins les mains devant moi, jetant un œil au gars qui a pris la commande et qui ne revient pas. Je pince les lèvres puis lève les yeux sur Lydia : « Je suis tueur à gages, je te confirme que ça paie mal... » enfin les boissons arrivent, je remercie le serveur d'un hochement de la tête et n'attends pas pour prendre la première – longue – gorgée avant de reprendre : « Je suis agent de sécurité dans une entreprise à la con, j'essaie de pas me faire tuer dans un braquage à la con... Et toi, comment vas-tu ? » Je la regarde, attendant de voir si elle va changer de visage... En même temps en cet instant, elle semblerait apaisée, presque heureuse...
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Lydia Silverburgh
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- Et toi, tu es devenu extrêmement philosophique et con avec l’âge, se contenta-t-elle de répondre lorsqu’il disait tantôt que vieillir était un signe d’être vivant, et qu’il était « tueur à gage ».

Pour la première phrase, elle se contentait d’acquiescer mais sans grande conviction. Elle craignait plus que tout que sa vieillesse se passe de la pire des façons : qu’elle prenne de sacrées rides, qu’elle devienne grosse et obèse – ou aussi sèche qu’une feuille desséchée -, qu’elle deviendrait ce qu’on nomme une « peau de vache » et que dans tout ça, Braiden opte pour des demoiselles plus jeunes et plus belles. Rien qu’à l’idée, elle en crevait déjà de jalousie.

Pour la seconde phrase, elle aurait pu le croire. C’était que le petit Alan s’était fait du muscle en une quinzaine d’années. Il était déjà beau garçon à l’époque mais maintenant, il était peut-être à son apogée virile. Et s’il avait été effectivement tueur à gage … cela n’aurait rien changé dans le fond. Il aurait été seulement un autre contact louche dans sa longue liste de contacts louches à contacter pour des affaires toute aussi louches.

- Pourquoi tu restes dans cet emploi d’agent de sécurité à la con dans une entreprise à la con ? demande-t-elle sincèrement. Elle restait à HYDRA parce que son organisation ne risquait carrément pas d’aimer si elle claquait la porte du jour au lendemain. Son employeur à elle était en fait comme une épée de Damoclès, prête à s’abattre sur elle à tout instant et à un moment très inattendu. Aux dernières nouvelles, les civils avaient une vie plus simple et aisée. Pourquoi rester dans un emploi où on ne te menaçait pas par flingue ou peine de mort en cas de départ abrupt ? Par contre pourquoi t’as écarquillé les yeux quand je t’ai demandé ton emploi ? Comme si je te demandais de révéler ce que t’as dans le pantalon !

Il y avait une autre différence entre un criminel et un civil « honnête ». Le criminel est calme – voire rigole – quand on demande son emploi. Le civil honnête paraît surpris, à croire qu’on l’a pris la main dans le sac. Enfin, avec les années, certains tics restaient et elle reconnaissait ces dits tics sur son ami. Son souvenir était très frais dans l’esprit de Lydia car il avait été tout simplement son seul et unique ami, voire « presque » un frère – et sûrement la famille qu’elle n’avait jamais réellement eue. Elle se disait soudainement qu’elle devait le présenter à Braiden ! Son meilleur ami et son partenaire à vie qui deviennent amis, quel joli cadre dans son petit esprit !

- Je dois te présenter mon copain ! Enfin … c'est un peu plus compliqué mais bon ! Je veuuuuux que vous vous rencontriez ! Tu es dispo’ quand pour un verre Aly’, en dehors de ce verre évidemment ?

« Aly », le surnom qu’elle aimait donner à Alan. C’était un mélange du traditionnel « Al » et de ces surnoms très « kawai » comme dirait certains. Plus les minutes passées, et plus les souvenirs remontés à la surface. C’était assez étrange pour la blondinette car jusqu’à maintenant, elle n’avait regardé que le futur. Or, aujourd’hui, c’était un plongeon dans le passé.

- Et si tu as une copine, tu l’amènes, comme ça, ça fera top. Sauf si elle est plus belle que moi ! Je n’aime pas quand y a de jolies femmes autour de mon copain.


« Copain », première fois qu’elle le disait à autrui. A croire que les années ne changeaient en rien au fait que la demoiselle aimait discuter avec Alan, presque sans tabou. Cependant, elle taira bien des choses comme CHIMERA, HYDRA ou encore son talent de Nécromancienne. Généralement, ça refroidissait l’ambiance.
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Philosophique, moi ? Ma mère aurait bien rigolé si elle avait entendu ce que vient de me dire Lydia. Je hausse des épaules sans me vexer de la remarque puis lui réponds simplement que je tire des enseignements du passé. Sans doute pas assez, et parfois pas les bons, mais je n'aime pas rester sur mes échecs ni me lamenter sur mon sort. Même si mes solutions ne sont pas toujours bonnes, ce sont des solutions et j'essaie de voir les expériences passées comme des armes pour affronter l'avenir, que comme simplement des merdes. Ça n'aide personne...

Il n'empêche que je ne brandis pas mes « plans provisoires » pour me faire du fric comme une fierté et je n'aborde que le boulot officiel auprès de Lydia, surtout après ce que nous avons tous les deux vécu. La petite Lydia a toujours été à la fois fragile et destructrice mais à un moment donné, je me suis fait à l'idée qu'on l'était tous et que nos humeurs étaient aussi multiples que carnassières... Nous avons tous les deux avancé, dans des directions bien différentes, je ne compte pas vraiment l'embêter avec des histoires de thunes ou de cul ; et puis quel intérêt franchement ?

Je me penche légèrement en avant quand elle me demande pourquoi je garde cet emploi. Pour le coup, pas besoin de mentir ou de dissimuler une partie de la vérité, j'esquisse un sourire et réponds franchement « Le besoin d'argent. » Et aussi parce que mon casier et les derniers rapports avec mon dernier patron ne jouent pas forcément en ma faveur. Bon, il faut dire qu'ils l'avaient bien cherché, mais aux dernières nouvelles, défendre l'honneur des siens ou piquer une colère parce qu'un abruti dit de la merde n'est pas encore retenu dans la catégorie des bonnes excuses pour une bagarre au travail...

J'appuie mon menton contre mon poing puis détourne le regard une seconde. La réponse la plus facile serait que c'est une longue histoire. Ça ne l'est pas, et moi je torche les longues histoires en deux minutes ; alors je vais me contenter de lui dire... J'en sais rien, je hausse à nouveau des épaules : « Rien, je pensais à autre chose... » Voilà... Quand soudain, elle s'exclame qu'elle devra me présenter à son copain. J'esquisse un sourire puis demande sans gêne s'il est aussi « dynamique » qu'elle en cas de braquage de banque ? Non parce que je me remets encore du flingue qu'elle m'a secoué sous le nez avant de réaliser qu'on se connaissait vraiment.

Puis elle continue et le sourire sur mon visage s'élargit, je mets ma main sur la sienne pour lui dire qu'en fait, il n'y aucuuuun risque que j'en vienne à lui présenter une jolie fille, ni une fille tout court d'ailleurs. Je laisse sa main et viens boire une nouvelle gorgée de ma bière. J'imagine qu'elle a bien compris de quoi je veux parler mais j'enterre quand même toutes les ambiguïtés possibles : « Disons que ce qui était un doute bien senti quand on se connaissait s'est confirmé, et maintenant, j'assume qui je suis. Et c'est très bien comme ça. » Je regarde Lydia puis lui confie que ça me fait du bien de la voir, et qu'elle semble vraiment heureuse, quand elle mentionne son copain notamment. « Comment tu as dit qu'il s'appelle, déjà ? »
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