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 Jonathan Storm ♦ I need you Aquarius

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LA TORCHE HUMAINE ♦ ANARCHY


Ils sont sept ce soir. Ils sont sept à pied. Ils sont sept pénétrant dans l'aquarium à cette heure tardive. Aucune alarme ne résonne. Aucun vigile ne les attend. Aucune lumière ne vient déchirer leurs pupilles. Ils sont sept, avec leurs consignes et moi, avec mes projets. Les charges ont été posées discrètement, je passe la main contre ma tempe et mets la capuche sur ma tête. Nous sommes tous vêtus de noir, même si je ne doute pas que notre invité saura à un moment ou à un autre allumer un feu dans le coin. Je passe près du portique de sécurité et offre un sourire amusé à Dylan qui se trouve devant moi. Il passe une main dans ses cheveux, se touche souvent le visage, il est anxieux. Je lui glisse simplement à l'oreille de ne pas avoir peur. Ils sentent la peur. Je me retourne vers mes camarades et crie pour tous : « N'oubliez pas, on ne le veut pas mort. Personne ne le tue. »

Ils acquiescent, sauf l'un d'entre eux qui marmonne dans sa barbe. Je pivote vers lui, lui colle mon flingue contre la tempe en lui demandant, sifflant entre mes dents, ce qu'il n'a pas compris. Il hausse des épaules, il connaît mes sauts d'humeur et ne se sent pas menacé. Il est vrai que je ne vais pas tirer sur quelqu'un parce qu'il me contrarie, surtout parmi les Watchers. Je baisse mon arme puis lui souffle de s'en tenir au plan. L'objectif premier étant de rester vivant et de ne pas être brûlé au 3ème degré en sortant d'ici... Je prends mon téléphone, normalement Wes a fait la manipulation pour que ce soit le nom et le numéro de Susan qui s'affichent quand j'enverrai le message à son cher frère. J'espère que pris dans la précipitation, il viendra seul. Parce que si on doit se coltiner les « héros » du coin, ça ne sera pas évident du coup. Je préviens Monica de se tenir prête, un peu plus loin en ville. Parce que si nous en venons à faire exploser les parois vitrées, que les torrents d'eaux se déversent partout, ça va attirer du monde. Il faudra quelque chose de plus important ailleurs. Pour gagner un peu de temps. Je vérifie mon chargeur, suis même tenté de démonter pour remonter l'arme. Un peu de patience, juste un peu de patience.

L'un se poste à la porte, la tient ouverte, pour attendre notre invité. Un second est dans le hall d'entrée, derrière les caisses et le portique de sécurité hors service. Je suis dans le commencement du premier couloir. Les premiers bassins ont été vidé de leurs habitants à cause d'un virus présent dans l'eau, mais à vingt mètres plus loin, des ombres noires tournoient dans les eaux, sous lesquelles des projecteurs crachent une lumière agressive. La lumière partout semble bleue. Je joins les mains devant moi, tous font de même. Nous nous postons dos aux immenses vitres. Une envie de fumer.

Nous nous postons dos aux immenses vitres. Sauf Dylan qui se tient debout en plein milieu du chemin. Nos capuches sur nos têtes masquent partiellement nos visages, les mélangeant dans un jeu d'ombre et de lumière qui ne permettent pas encore de les distinguer vraiment. Dylan, seul, porte une chemise blanche et un pantalon de costume, le tout surmonté d'une ceinture à laquelle est accrochée l'étui d'une arme et son pistolet. Nos regards s'entrecroisent. Espérons qu'il soit attentif et à l'écoute, qu'on n'ait pas besoin d'employer les grands moyens.
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Ton sang ne cesse de s'embraser tandis que tu passes les vitesses. Tu roules à vive allure en direction du lieu de rendez-vous. L'angoisse te noue les tripes. La rage embrume ton esprit et t'empêche de réfléchir. Quand tu as lu ce message envoyé depuis le téléphone de ta sœur aînée, ton sang n'a fait qu'un tour.  Tu as dû le relire plusieurs fois parce que tu n'y croyais pas ou du moins tu ne voulais pas y croire. Tu n'as pas hésité une seule seconde à prendre le volant et à foncer en direction de l'aquarium, lieu où Sue était retenue en otage. Tu as quitté le Baxter Building sans même laisser ne serait-ce qu'un mot pour justifier ton départ précipité. Le temps t'est compté.  Tu essaies d'apaiser tes craintes en te persuadant que de toute manière, le malfrat qui a kidnappé ta sœur ne touchera pas un seul cheveu d'elle tant que tu n'es pas là. Une fois sur place, tu sais que tu trouveras un moyen de la sauver. Tu dois trouver un moyen de la libérer. Au volant de ta voiture de sport, tu appuies sur l'accélérateur, le regard flamboyant. Tes mains posées sur le volant sont parcourues de violents tremblements. Tu crains le pire. Tu peux surmonter beaucoup de choses mais pas la perte d'un être qui t'est aussi cher que Sue. Pas elle. Tu ne le supporteras pas. Tu as déjà perdu une partie de ta famille dans le passé. Tu ne veux pas que l'histoire se répète. L'idée de perdre Sue t'est tout bonnement insupportable. Elle s'est occupée de toi comme une mère s'occupe de son fils. Et malgré tous les conflits qui ont suivi, un amour puissant vous unit. Tu as beau penser qu'elle t'agace à jouer les moralisatrices ou détester son ton condescendant et autoritaire, tu es prêt à donner de ta vie pour sauver la sienne. Ton cœur s'affole au fur et à mesure que tu te rapproches du lieu de rendez-vous. Tu te gares devant une résidence qui se situe deux rues plus loin. Le corps raide comme un piquet, tu marches d'un pas feutré, vêtu de l'habituel uniforme du célèbre quatuor. Il est tard. Les rues désertes sont faiblement éclairées par quelques lampadaires. Tu lances des regards frénétiques dans toutes les directions. Tu restes sur tes gardes. Tu te demandes si tout cela n'est pas qu'un complot. Et si ce message était un ruse pour t'attirer dans un piège ? C'est fort probable. Tu ignores si le malfrat est venu seul ou accompagné. Au fur et à mesure que tu t'approches du lieu de rendez-vous, tu as l'impression de distinguer une silhouette masculine au loin, à l'entrée du gigantesque aquarium. Ta mâchoire se contracte. Le battement de ton cœur s'accélère. Tu as désormais la réponse à ta question. Le lâche. Tu montes les escaliers qui mènent à l'entrée de l'édifice. Tu passes devant l'homme qui a été désigné portier et ne manques pas de lui adresser un regard assassin. Tu marches lentement dans un hall mal éclairé et regardes autour de toi. Ils étaient nombreux à t'attendre. Tu serres les poings. Une lueur démente anime ton regard de braise. Espérer voir Susan relève de l'impensable. Tu es prêt à parier qu'ils la gardent dans une pièce secrète ou difficile d'accès. Tu ignores qui est cette personne qui s'est emparée du téléphone de Susan et ce qu'elle cherche. A vrai dire, tu n'es pas venu chercher des réponses. Tu n'es pas là pour parler ou négocier. De toute façon, aucune négociation n'est envisageable. Tu repartiras ce soir avec elle même si cela devra te coûter un bras. « Où est-elle ? » lances-tu d'une voix tonitruante. Tu n'as jamais été très habile pour contenir ta colère. Ce message a mis ta patience à rude épreuve. Voir ces sourires malsains s'étaler sur les visages des malfrats ne fait qu'attiser la flamme qui brûle en toi. Tu meures d'envie de tous les carboniser mais à quoi cela te servirait-il ? Que tu le veuilles ou non, tu dois leur laisser la vie sauve. Tu as besoin d'eux pour découvrir où ta sœur aînée est retenue prisonnière. Tu t'approches dangereusement d'un des malfrats. Ton visage n'est plus qu'à quelques centimètres du sien. Ton regard brun n'a jamais été aussi foudroyant que ce soir. « Où est ma sœur ? » demandes-tu lentement d'un air sombre, les traits de ton visage déformés par une rage prête à exploser tel un volcan en éruption.
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La porte est ouverte, enfin il arrive. Un œil sur ma montre. À ma gauche aussi, ils regardent. On sait tous qu'il ne craint rien, notre portier. Parce que les quatre Fantastiques pensent qu'ils ont des valeurs, ils croient pouvoir imposer leur loi mais les apparences les gardent encore un peu sous contrôle. Pour l'instant. Alors notre portier ne craint rien. Il ouvre la porte, laissant la Torche Humaine pénétrer dans le hall. Une fois qu'il est entré, son regard embrasse les alentours. À quoi ressemblons-nous ? Un boy's band pas original sur la tenue, attendant le début de la musique. J'esquisse un sourire, désolé playboy, désolé pour le dresscode si différent du tien. Il porte sa tenue de « superhéros ». Derrière lui, le Watcher ferme tranquillement la porte et donne un coup de clef. On sait tous qu'il la traversera en quelques secondes s'il a vraiment envie de sortir de toutes façons...

« Où est-elle ? » Sa question est légitime et pourtant, elle ne trouvera pas de réponse immédiatement. J'enfonce mes mains dans mes poches et dirige mon regard vers le sol, attendant qu'il se rapproche un peu. Il est énervé, ça se comprend, c'était prévisible, et ça s'entend sur le ton de sa voix. J'ai envie d'intervenir mais je me dois pour l'instant de garder le silence alors pas de réponse à cette question somme toute assez idiote. Je tourne le visage vers le Watcher sur ma gauche, je le vois croiser les bras sur son torse et s'amuser également de la situation, de l'inqiétude de notre invité. À ma droite, il tape du pied avec une sorte d'impatience, on attend tous qu'il se rapproche un peu plus. Dylan, le visage qui ait vraiment le visage à découvert et identifiable au premier coup d'oeil copie notre expression amusée. Il fait un pas en arrière, pour s'éloigner de Jonathan Storm, sans toutefois le quitter du regard.

Nous faisons un pas dans sa direction, simplement. Il passe près de moi, je m'attends à ce qu'il rejoigne Dylan mais son attention s'arrête sur l'un des Watchers à côté de moi. Il ne parle pas fort mais son ton est sec, la question claque comme un coup de fouet, répété par un léger écho. Je jette une oeillade vers notre ami, pris à partie par la Torche, puis vers Dylan qui prend alors la parole : « Allons M. Storm, vous voyez bien qu'elle n'est pas ici. » Pour appuyer son propos, il étend son bras et dessine avec une grande courbe autour de sa silhouette. Il refait un pas en arrière puis lève un index en fronçant les sourcils, comme s'il venait de se souvenir de quelque chose : « Ah mais oui, votre sœur. Désolé, la ressemblance ne m'avait pas frappé. » Il ricane de sa connerie. Abruti. Je lève les yeux au ciel, blasé par ces traits d'humour un peu déplacés. Finalement, il essaie de reprendre un peu son sérieux, s'éloigne à nouveau puis s'adresse à nous tous avec assurance : « Allons Messieurs, est-ce que quelqu'un a vu sa sœur par ici ? Non ? Désolé Jonathan, je pense qu'il faudra vous armer d'un peu de patience pour la revoir. Beau brin de fille en tout cas, à ce qu'on m'a dit... » Et sinon Dylan, tes envies suicidaires, est-ce qu'on en parle ? Ou comment ça se passe ?

Je ne pense pas que ce soit nécessaire de l'énerver, non-plus. Même si techniquement, c'est vrai qu'on ne l'a pas vue récemment... Je sors une cigarette de ma poche puis la glisse entre mes lèvres sans l'allumer toutefois. Je jette un œil au plafond, essaie d'estimer la hauteur. Bon, j'ai été couillon sur ce coup-là, j'imagine. Je devrai forcément me rendre du côté de la boutique. Dans ma poche, ce maudit objet pèse une tonne, j'ai l'impression de pencher sur la droite. Je fronce les sourcils puis jette un regard vers Jonathan. Le Watcher à ma droite, qui a eu droit à la question de la Torche les yeux dans les yeux, lui lance simplement : « Nous avions besoin de vous parler, sans votre équipe de bras cassés. Nous aurions un marché à vous proposer, et sans vouloir vous forcer la main, vous aurez probablement envie de l'accepter. » Je ricane,  sans ôter la cigarette d'entre mes lèvres. Je le regarde. Suis-je con en fait, ce soir ? La Torche Humaine qu'il s'appelle... Bon, on verra bien s'il déclenche le système anti-incendie lui même ou si on doit l'aider. Pour parler, je retire la cigarette de mes lèvres, pas l'envie qu'il l'allume et ma tête avec : « Vous êtes un héros n'est-ce pas ? » lance-je, sérieusement.
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Tu serres les poings. Ils sont à peu près une dizaine ce soir mais tu n'es pas intimidé pour autant. La rage n'a fait que décupler cette assurance que tu as en toi. Tu n'as pas froid aux yeux et tu n'as peur de rien. C'est un trait qui te caractérise depuis ta tendre enfance. Toi, t'es plutôt le genre de mecs à te jeter dans la gueule du loup. Il t'arrive souvent de prendre d'énormes risques quitte à mettre ta propre vie en danger. Tu te dis que ça fait partie des risques du métier de super-héros. En intégrant les 4 Fantastiques, tu as trouvé une manière de satisfaire ce désir d'aventure qui brûle depuis toujours en toi. Quand tu penses qu'ils se sont mis à plusieurs pour planifier l'enlèvement de ta grande sœur. Cette pensée ne fait qu'attiser la colère qui te ronge jusqu'à la moelle. Garder ton calme te demande un effort suprême mais as-tu vraiment le choix ? Tu ne peux pas courir de risques. Le moindre faux pas pourrait écourter la vie de Suzie et ça, tu ne te le pardonnerais jamais. Tu dois privilégier la discussion même si au fond de toi, tu meures d'envie de leur ôter toute raison de sourire à ces pauvres lâches. Aucun de ces hommes ne semble être enclin à répondre à tes interrogations. Ils échangent tous des regards étincelants de malice, déterminés à ne pas apaiser tes inquiétudes. Tu serres les dents et souffles deux jets de colère par les naseaux. De toute évidence, ces bonhommes prennent un plaisir malsain à tester ta patience. Ils oublient sûrement qu'à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler. Tu te tiens qu'à seulement quelques centimètres d'un de ces hommes et voir que son sourire mauvais ne faiblit pas devant ton regard noir et menaçant ne fait qu'accroître cette envie de tous les carboniser sans aucun scrupule. Mais tu fais partie de ceux qui considèrent que toute vie est sacrée...même celle d'un criminel. C'est une règle que tu t'efforces de respecter mais ce soir, tu as bien envie de faire une petite exception. Tu ignores ce qu'ils ont fait à Suzie et tu ne préfères pas l'imaginer. Tu essaies de chasser de ton esprit toute scène où tu verrais une Susan blessée, torturée, frappée ou encore ligotée à une chaise. Le fait que tu n'entendes pas sa voix ou que tu n'aies aucun signe de vie de sa part te noue les entrailles. Tu espères qu'il ne lui est rien arrivé. Tu as probablement pris un gros risque ce soir en débarquant sans Reed ou Ben. Mais tu n'avais pas eu le temps de les prévenir. Tu devais te montrer rapide et efficace. Le temps t'étais compté. C'est toujours le cas d'ailleurs. Pendant que tu perds ton temps à discuter avec eux, qui te dit qu'un de leurs acolytes n'est pas en train de la noyer ou de l'électrocuter en ce moment même ? Tu essaies de chasser de ta tête ces pensées insupportables. Ce silence ébranle tes nerfs. Tu veux des réponses. Tout de suite. « Allons M. Storm, vous voyez bien qu'elle n'est pas ici. ». Tu détournes ton regard flamboyant et fixes intensément celui qui vient de répondre. Tu n'y crois pas une seule seconde. Tu lui lances un regard noir tandis qu'il lève en l'air son index comme s'il venait d'avoir soudain une illumination. « Ah mais oui, votre sœur. Désolé, la ressemblance ne m'avait pas frappé. »  ajoute le même homme d'un ton narquois. Il se met éclater d'un rire guttural tandis que tu secoues la tête comme un catcheur prêt à combattre sur un ring. Tu tournes résolument le dos à l'homme qui s'était contenté de sourire et te diriges dangereusement vers le petit plaisantin. Tu fais craquer tes jointures d'un geste menaçant. « Allons Messieurs, est-ce que quelqu'un a vu sa sœur par ici ? Non ? Désolé Jonathan, je pense qu'il faudra vous armer d'un peu de patience pour la revoir. Beau brin de fille en tout cas, à ce qu'on m'a dit... » lance-t-il à l'adresse de ses coéquipiers. A ce moment précis, une parcelle de fureur explose en toi. Tu ne réfléchis plus. Ton sang ne fait qu'un tour. Tu attrapes brusquement le petit plaisantin par le col plongeant ton regard assassin dans le sien. « Vaut mieux pour toi qu'elle n'ait rien ou je peux t'assurer que ce soir sera le dernier soir où ta bande de petits copains te verra sourire » répliques-tu d'un ton tranchant. Tu as essayé de faire preuve de patience mais là c'en est trop. Tu en as marre de te contrôler. Tu en as marre d'attendre. Tu commences à regretter de ne pas avoir prévenu le reste de l'équipe. Un cerveau comme celui de Reed aurait pu s'avérer être très utile dans ce genre de situation. Puis, il a un sens aiguisé de la négociation, un calme et une patience que toi tu n'as visiblement pas.  « Nous avions besoin de vous parler, sans votre équipe de bras cassés. Nous aurions un marché à vous proposer, et sans vouloir vous forcer la main, vous aurez probablement envie de l'accepter. » finit par dire l'homme à qui tu faisais face quelques minutes plus tôt. Il s'est enfin décidé à parler. C'est étonnant qu'il ait retrouvé l'usage de la parole une fois que tu te sois éloigné de lui. Un marché ? C'est une plaisanterie ? Tu as envie de couper court à la discussion mais est-ce que cela servira tes intérêts ? Ne risques-tu pas de perdre le peu de chances que tu as de retrouver ta sœur aînée ? Là, encore, garder ton calme te demande un effort incommensurable. Mais en réfléchissant, tu n'as pas tellement d'autres options à explorer. Tu as les mains liées. Tu devras conclure ce fichu marché. Enfin, tout dépend de quel marché il s'agit. « Je vous écoute »  rétorques-tu d'une voix plus calme en poussant un lourd soupir. L'un d'entre eux se met à ricaner, une cigarette entre ses lèvres. Son rire malveillant ne fait que confirmer tes craintes. Tu leur adresses un regard des plus méfiants. Tu as l'impression désagréable de conclure un marché avec le diable. Négocier avec les malfrats n'est pas franchement dans tes habitudes mais certaines situations te forcent à contourner tes principes. L'homme qui tient une cigarette entre ses lèvres s'adresse à toi.  « Vous êtes un héros n'est-ce pas ? »  te demande-t-il d'un ton sérieux. Tu arques un sourcil parfait d'un air hautain. «  Oui, et ? » demandes-tu sur la défensive, ne voyant pas vraiment où il veut en venir.
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Dernière édition par Jonathan L-S. Storm le Lun 20 Juin - 16:49, édité 1 fois
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Inutile, sa crise de colère est tout simplement inutile. Mais il en demeure moins impulsif que ce à quoi je m'attendais. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre à vrai dire, mais la relation entre les membres d'une même fratrie peut pousser à commettre des erreurs, j'en sais quelque chose. Entre la raison et la grande affection... l'amour que j’éprouve pour mon frère, j'ai fait un choix. Sans doute le mauvais choix même, mais étonnamment plus j'y repense et moins je le regrette. Pourtant je sais que j'étais prêt à craquer, j'étais prêt à l'abattre et c'est l'arrivée de Sarah qui m'a permis l'électrochoc nécessaire. Mais plus le temps passe, et plus la punition devient logique et limpide dans mon esprit. Parce que je ne tuerai pas Lewis, et je ferai tout pour qu'il ne meure pas mais sa vie se paiera au prix – je le crains – d'entretiens douloureux... auxquels il aura préféré la mort.

Nous sommes faibles, tant que nous avons des attaches. De la même façon que M. Drake viendra en courant si on lui parle de sa famille, je n'accepterais pas qu'on fasse du mal à la mienne non-plus. Oh je ne parle pas de nos parents, non, bien sur. Ils ont fait leur temps, ils ont eu leur chance. Je parle d'un Lewis dont j'avais peur qu'on m'annonce qu'il était tombé sur le champ de bataille. Je parle d'une Sarah qui a compris notre combat, du moins le laisse-t-elle croire pour l'instant, car les solutions les plus agressives l'effraient ou la tourmentent. Je parle d'un Aaron qui s'éloigne mais que je ramènerai vers moi. Alors la sœur de Jonathan, elle n'est pas une héroïne à cet instant, où qu'elle soit, elle n'est qu'un levier. Juste un levier que j'ai utilisé et dont je n'ai déjà plus besoin. J'ai son attention, j'ai sa rage. J'ai tout ce dont j'avais besoin.

Les plaisanteries douteuses sont de trop. Je ne veux pas qu'il s'énerve assez pour faire brûler l'un de mes camarades. Cet échange peut se passer de la façon la plus cordiale qui soit, ou mal se terminer et pas forcément pour les Watchers. Dylan lance le petit mot de trop, La Torche Humaine s'enflamme, forcément, et se saisit de lui pour le menacer. Si ça pouvait vraiment être le dernier soir où il ricane dans un moment qui ne le permet pas... en fait... Un autre Watcher prend la parole pour introduire notre demande d'échanges de... bons procédés.

Il écoute. Sage décision. Je ne peux pas m'empêcher de m'approcher de lui pour le toiser du regard. Son costume, son regard et son attitude, tout regorge d'une arrogance qu'il avait peut-être même avant de pouvoir s'embraser et voler. Mais manifestement, ces quatre créatures – ou quoi qu'ils soient – se sont donnés une mission. Cette mission, elle peut aller dans le sens de nos intérêts dans le cas où nos mutants sont aussi des ennemis de la Nation. Le gouvernement commence à comprendre le danger, ils ont exigé le recensement des mutants et ont même confirmé l'ordre de tirer à vue sur les Lehnsherr. Mais j'ai bien peur qu'on ne puisse pas les retrouver si facilement. Les mutants qui se croient être nos égaux ne se cachent même pas, ils se pavanent à la face du monde en pensant qu'ils sont d'utilité publique. Ils peuvent pouvoir se racheter en aidant les héros les plus arrogants du monde. Avengers, Mutants, Créatures de la science ou de la magie... Je dois ne pas les confondre, c'est le piège dans lequel je ne dois pas tomber maintenant. Il sera temps plus tard de me pencher sur ce que l'Homme a conçu de pire. Mes alliés se rapprochent également. Nous n'aurons peut-être même pas besoin de lui faire faire trempette finalement. Je fais un geste discret du visage pendant que l'attention de Monsieur Storm est sur mon camarade de droite. La distance entre chacun d'entre nous se creuse à nouveau.

Je demande alors à notre invité s'il est un héros. Il répond par la positive sans la moindre hésitation. C'en est presque jouissif. Dylan tend une main paume ouverte dans ma direction, comme s'il m'intimait de ne rien dire de plus. Il passe les mains sur son torse et lance comme pour lui-même « Il a une bonne poigne l'homme flamme. » Nous échangeons quelques regards. Allez, dis-lui. Dylan est un homme d'à peu près mon âge à la carrure plus imposante. Je l'ai choisi pour interpréter mon rôle tout simplement parce que je ne souhaitais pas m'exposer auprès de la Torche Humaine et qu'il l'a très bien compris. Il a un certain charisme et souvent, les autres ont tendance à se taire quand il commence à parler. Il me semblait logique de lui donner la parole. Il fait un pas dans la direction de Jonathan et ils se retrouvent tous les deux juste devant moi. Dylan écarte légèrement les jambes et croise les bras sur son torse, enfonçant son regard dans celui du héros : « Alors vous êtes notre homme, M. Storm. Vous n'êtes pas sans savoir que les coupables des attentats de février ont été identifiés. Les humains comptent parmi les victimes de nombreux proches et penser que ce massacre pourrait recommencer nous est insupportable. Tous les mutants ne sont pas dangereux mais ceux qui le sont courent toujours. Prêts à recruter. Prêts à frapper. Prêts à tuer. »

Il lance une oeillade dans ma direction. Il parle fort, sans hésiter. Je parle quant à moi d'un ton plus doux, comme si je réfléchissais au moment où je prononçais ce nom : « Lehnsherr. » Je lève les yeux sur lui, agite ma main devant mon visage puis reprends : « Lehnsherr, nous comptons sur vous pour retrouver leur QG, leur base, leur trou, peu importe. » Je sens ma mâchoire se serrer. Je regarde à nouveau vers Dylan, lui intimant implicitement l'ordre de reprendre la parole. Il pose la main contre l'épaule de Jonathan : « Le marché est simple. Vous avez un mois pour trouver où se cache la Confrérie des mutants dangereux. Passé ce délai, nous nous verrons contraints de prendre des mesures pour protéger les innocents qui, eux, ne savent pas se défendre. »
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Jeremiah ✧ Johnny
Ta veine frontale est désormais plus visible et ce, malgré le faible éclairage du hall du gigantesque aquarium. Les habitants des océans semblent avoir été chassés de leur domicile ce qui n'est guère rassurant. Là encore, ton imagination débordante te pousse à songer au pire. Pourquoi d'ailleurs avoir donné rendez-vous dans un lieu pareil ? Tu es persuadé que le choix du lieu de rendez-vous n'est pas le fruit du hasard. Tu as envie d'exploser, de laisser parler cette fureur que tu t'efforces de contenir mais tu te retiens pour elle. Pour Susan. Tu te demandes si Reed ou Ben s'inquiètent de son absence ainsi que de la tienne. Après réflexion, tu ne dois pas franchement manquer à Ben. Tu fais tout ton possible pour lui rendre la vie infernale. Mais s'il savait la situation dans laquelle tu te trouvais actuellement, il aurait volé à ton secours car malgré les apparences, il a beaucoup d'affection pour toi. Tu l'enquiquines à la manière d'un frère et il est prêt à couvrir tes arrières comme un frère le ferait. Les 4 Fantastiques est ta nouvelle famille. La seule qu'il te reste. Délaissé par ta mère biologique, tu as été adopté par une famille de blancs, les Storm. Et puis est venu ce jour où ta mère adoptive, Mary, a perdu la vie dans un terrible accident de voiture. Dévoré par un profond sentiment de culpabilité, le docteur Franklin Storm avait fini par sombrer. Une véritable descente aux enfers qui l'avait conduit à tuer accidentellement un homme venu lui réclamer de l'argent. C'est ainsi que ta famille s'est déchirée. A croire que tu n'avais pas le droit au bonheur. A croire que tu étais maudit et que mener une vie parfaitement normale t'était interdit à tout jamais. Tu t'étais senti abandonné, délaissé, une fois de plus, une fois de trop. Tu y avais cru. Oh oui, pendant quelques années, tu y avais cru. Tes propres parents t'avaient laissé tomber te refourguant sans aucun scrupule à l'orphelinat du coin. En voyant les Storm débarquer dans cet orphelinat, la flamme de l'espoir avait été ravivée mais tu étais loin de te douter qu'elle s'éteindrait en l'espace de seulement quelques années. Susan avait endossé le rôle de maman et ce, malgré son jeune âge. Elle avait fait de son mieux pour remplacer cette femme ravissante qui t'avait gratifié d'un sourire chaleureux et rassurant ce jour où elle avait débarqué à l'orphelinat, accompagnée de son mari, le docteur Storm. Au fond de toi, tu savais que Sue ne pouvait remplacer ta mère adoptive et même si son attitude t'agaçait, tu dois admettre que sa présence te faisait du bien, beaucoup de bien. Tu ne la remercieras jamais assez pour tout ce qu'elle a fait. Est-ce qu'au moins une fois dans ta vie, tu l'as remerciée d'avoir pris le relais ? Non. Alors oui, elle te sermonne, t'agace avec son petit air autoritaire et condescendant, mais tu es prêt à donner de ta vie pour elle tout simplement parce qu'elle est ta sœur. Elle occupe une place dans ta vie que rien ni personne ne saurait combler.

L'attente est insupportable. Où est-elle ? Comment va-t-elle ? Tu rêves de les brûler au premier degré mais tu n'obtiendrais pas gain de cause. Tu te sens comme un dragon muselé, qui ne peut ouvrir sa gueule pour réduire en cendres ses ennemis. Au fond de toi, tu bouillonnes. C'est même la fournaise. Celui qui s'est amusé à jouer avec tes nerfs risque un pas vers toi. Tu gonfles la poitrine d'un air menaçant tandis qu'il se tient à seulement quelques centimètres de toi. En voilà un qui n'a pas peur de finir incinéré. Il est plus large des épaules que toi, plus imposant et pourtant, il ne t'intimide pas le moins du monde. Tu es une tête brûlée, tu n'as peur de rien. Tu es plutôt le genre de mec à foncer dans le tas quitte à repartir avec plusieurs hématomes.« Alors vous êtes notre homme, M. Storm. Vous n'êtes pas sans savoir que les coupables des attentats de février ont été identifiés. Les humains comptent parmi les victimes de nombreux proches et penser que ce massacre pourrait recommencer nous est insupportable. Tous les mutants ne sont pas dangereux mais ceux qui le sont courent toujours. Prêts à recruter. Prêts à frapper. Prêts à tuer. ». Nous y voilà. Tu fronces les sourcils et prends le temps de réfléchir. Pourquoi se tourner vers toi pour ce genre de mission ? Oui, tu te bats pour le maintien de la paix et tu fais de la sécurité des citoyens de New-York une priorité mais pourquoi toi ? Ce pays regorge de super-héros à commencer par les Vengeurs ou encore les X-men qui sont probablement les premiers concernés par la question mutante. Et puis d'abord pourquoi ne pas simplement avoir demandé aux 4 Fantastiques de les aider ? Prendre en otage Susan était vraiment nécessaire ? Il y a anguille sous roche.  Quelque chose ne tourne pas rond, tu le sens. Tu ne veux pas donner ton accord, pas tout de suite. Tu veux bien prendre le temps de considérer son offre. « Lehnsherr. » lance une autre voix. Tu te tournes légèrement et plonges ton regard ardent dans celui du jeune homme qui vient de prendre la parole. « Lehnsherr, nous comptons sur vous pour retrouver leur QG, leur base, leur trou, peu importe. ». Tu demeures silencieux, les bras croisés, plongé dans tes pensées. Tu t'efforces de réfléchir vite et de manière efficace. Et Susan dans tout ça ? Ils n'ont pas évoqué une seule fois son nom. Si tu dois faire un marché avec ces pseudo bandits, tu tiens à clarifier certaines choses. Le petit plaisantin pose une main sur ton épaule. Tu arques un sourcil parfait, débordant d'arrogance. Prendre l'apparence d'une torche vivante n'a jamais été aussi tentant. « Le marché est simple. Vous avez un mois pour trouver où se cache la Confrérie des mutants dangereux. Passé ce délai, nous nous verrons contraints de prendre des mesures pour protéger les innocents qui, eux, ne savent pas se défendre. ». Tu esquisses un sourire sardonique. Tu dégages la main du jeune homme d'un geste d'épaule avant de prendre à ton tour la parole. « Vous êtes quoi exactement ? Une bande de marginaux qui espèrent se faire une place dans la société en capturant l'un des mutants les plus puissants au monde  ? Qu'est-ce qui vous fait croire qu'une bande de dix pingouins a une chance contre Magnéto? » lances-tu avant de laisser échapper un rire amer. « En plus, même si je le voulais, je n'ai rien qui puisse m'aider à le retrouver. Pourquoi ne pas vous tourner vers un puissant télépathe ? Je ne suis pas plus qualifié que vous pour ce genre de job...si on peut appeler ça un "job" » ajoutes-tu. Ton regard flamboyant s'arrête sur chacun de leur visage. Leur sourire malsain ne faiblit pas. « Vous n'avez toujours pas répondu à ma question et j'commence vraiment à perdre patience. Où est-elle ? » dis-tu d'une voix tonitruante tandis qu'une sensation de chaleur intense t'envahit.
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Jeremiah Reagan
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Capturer l'un des mutants les plus puissants du monde ? Voilà qui laisse entrevoir une certaine admiration de notre petit héros vis-à-vis du pouvoir de celui qui survit à tous les génocides. Il y a parfois des gens comme ça qui s'accrochent désespérément à une vie qui ne veut pas d'eux... Je soupire puis rive mon regard sur la Torche Humaine. En dépit de son pouvoir – et il était grand – il n'a pas beaucoup de suite dans les idées. Ou bien est-ce nous qui avons les idées mal placées, sans doute un peu des deux. Mais capturer les Lehnsherr ? L'histoire a bien montré que ça ne sert à rien, il a tué les pauvres gars qui surveillaient l'entrée sans même se demander qui il étaient. Il piétine tous ceux qui ceux sur son chemin, à l'image de sa descendance et de tous ceux qui l'entourent. Ils ne méritent pas d'être capturés, ils ne valent pas la peine d'être capturés. À la rigueur, le mieux serait de faire croire qu'ils l'ont été. Une certaine sorte de loyauté pousserait les autres à se précipiter pour venir l'aider et on pourrait les avoir comme ça. Mais pourquoi le garder en vie ? Pourquoi lui laisser le droit de respirer notre oxygène ? Pour ne pas créer une émeute ? Pour ne pas rendre ces mutants agressifs ? Il faut ouvrir les yeux ils le sont déjà, ils se réunissent déjà. Moi je vois la mort de leurs chefs comme un message bien clair : On vous aura. Il peut devenir un martyr, rien à foutre.

Je fais un pas sur le côté, me place dans le dos de Jonathan. Le capturer ? L'un des mutants les plus puissants du monde ? Qu'est-ce que c'est que cette glorification ? Il n'est rien de plus qu'un criminel, il n'a pas le droit aux autres qualificatifs. Puissants ! On aura tout entendu. Je contourne le petit héros en le détaillant de la tête aux pieds, me mettant ensuite à côté de Dylan. Je me mords la lèvre en penchant la tête sur le côté. Il en ferait de beaux dégâts pour nous ce petit héros, s'il fallait foutre le feu à un endroit bien défendu. Disons une école... Je joue avec la cigarette que j'ai à nouveau glissé entre mes lèvres puis passe dans le dos de Dylan sans quitter notre jeune ami du regard. Et puis des marginaux qui veulent se faire une place dans la société. Théatrâl, comme j'aurais pu l'être, Dylan écarte les bras et s'exclame : « Des marginaux ? Des marginaux ? Sommes-nous des marginaux ? »

Des ricanements émanent de mes compagnons et de moi-même. Je m'en vais finalement m'appuyer contre l'une des parois. Les Watchers se placent entre les aquariums et s'appuient contre les immenses piliers métalliques qui séparent les aquariums. Je hoche doucement de la tête, observant Jonathan qui essaie tout simplement de comprendre où nous voulons en venir. Nous ne sommes pas des Justiciers. Nous ne serons jamais des Justiciers. Les Justiciers ne sacrifient pas les innocents, ils n'ont pas le courage de faire les choix qui s'imposent. Ils essaient de sauver tout le monde, quitte à perdre leur crédibilité, quitte à perdre leur liberté d'action, quitte à perdre la face. Des Justiciers ? Tu nous prends vraiment pour des imposteurs de cette envergure ? Oh non... Nous n'avons pas cette prétention, nous n'avons pas cette bêtise.

« Nous sommes l... » commence à annoncer Dyan avec arrogance. « Anarchy. Nous sommes l'anarchie. » Parce que j'ai senti qu'il allait parler des Watchers. Trop de vanité. Nos regards se croisent. Finalement, qu'il nous prenne pour des marginaux ou des illuminés ne me dérange pas pour l'instant. Je lève les mains comme si je m'excusais de l'avoir interrompu. Dylan me fixe quelques instants, se reprend, avale sa salive. « Qu'est-ce qui vous fait croire qu'une bande de dix pingouins a une chance contre Magnéto ? » demande Jonathan, ce qui fait perdre patience à l'un de nos compagnons qui se rapproche, quittant son emplacement. Il s'approche et s'écrie : « Et vous quatre, bouffons, qu'est-ce que vous faites ? »

Dylan ouvre sa main sur le torse de l'impatient, essaie de le repousser mais il insiste. Je pense qu'on a assez tendu notre invité pour ne pas lui donner une raison de plus d'exploser. Entreposer de la poudre noire c'est bien, évitons d'y foutre le feu. Comme Dylan est interrompu par ses objections bruyantes, je fais signe que je m'en occupe. Je l'attrape par l'épaule et fais un pas pour m'éloigner de Dylan et Jonathan. Je saisis son visage entre mes mains puis m'approche de lui pour qu'il m'entende chuchoter : « James... James... James... mon petit caramel, le vilain monsieur Torche est trop méchant pour toi ? Tu te sens offensé parce qu'il nous appelle dix pingouins ? Oh, tu veux pleurer sur mon épaule peut-être ? Non ? Parce que viens, je te ferai un gros câlin... Non ? Alors rentre-toi dans le crâne que je laisserai Jonathan Storm t'appeler sa petite chienne si ça lui plaît, s'il nous aide dans notre entreprise. Tu vois où je veux en venir ? Oui ? Oui ? Alors ferme-la et dégage... » Je n'ai fait que chuchoter, l'expression de mon visage oscillant entre la pitié et la compassion, en total décalage avec mes mots. Pendant ce temps, Dylan joue son rôle face à Jonathan. « Tu as raison, nous n'avons aucune chance contre Magnéto. Pas nous dix. »

Il esquisse un sourire, James repart à sa place et je soupire en reprenant moi-même ma place. Jonathan semble dépité par notre demande somme toute assez simple. Mes les moyens que tu y mettras mon petit bonhomme, c'est ton affaire. Dylan hausse des épaules puis répond simplement : « Simplement pour information, nous ne souhaitons pas vraiment nous allier à ce genre de dégénérés génétique. La seule raison qui nous a poussé à venir te voir toi, c'est que tu n'es pas né comme... » il retient un soupir de dégoût, balade son regard sur Jonathan « … ça, et tu as apparemment un peu d'éthique. » C'est bien formulé, si on omet la petite pincée de mépris même pas dissimulée. « Libre à toi de mettre à contribution ta bande de bras cassés, l'objectif étant que cette mission monte en haut de tes priorités. Tu as des moyens que nous n'avons pas. Après, débrouille-toi... » Je m'approche de Jonathan puis viens noyer mon regard dans le sien. Sincèree et sérieux, je lui réponds : « Elle ne craint rien M. Storm, mais restez un peu concentré, nous en avons bientôt terminé. Vous n'auriez pas du feu, au fait ? » demande-je en tendant ma main droite, la cigarette entre mon index et mon majeur.
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