New-York cicatrise après les terribles attentats de février. Lentement, mais elle cicatrise. Les habitants ont moins peur de sortir, ils reprennent leur petit train-train quotidien. Le bon vieux métro-boulot-dodo, l'air blasé en moins, l'air méfiant en plus. Tout le monde soupçonne tout le monde de faire partie des mutants, d'être dangereux pour sa sécurité alors c'est toujours avec une certaine angoisse qu'on gravit les marches, qu'on va faire ses courses. La ville reste transie par la douleur et par les pertes récentes. Certains essaient de plaider la cause des mutants, d'autres les enfoncent. La tension est palpable un peu partout dans les rues, si ça n'explose pas c'est parce qu'il n'y a pas encore le facteur déclencheur. Jusqu'à...
Un vrombissement se fait entendre. On croit à un tremblement de terre, comme en 2011, mais bien vite on s'aperçoit que ça vient de la côte, quelque chose sort de l'eau. Un vaisseau. L'angoisse de la population se fait ressentir un peu partout, les médias se précipitent non loin du Lincoln Tunnel. Le vaisseau stationne sur le fleuve Hudson, mais ne semble pas hostile pour le moment. Les Avengers sont prévenus et les badauds se pressent pour voir ce qu'il se passe avec une pointe de crainte, mais surtout de curiosité.
explications
• Comme vous l'avez remarqué, nous avons un Namor sur le forum (coucou Namor ) et comme son personnage débarque un peu du fond des océans en plein dans un contexte tendu du string, il ne pouvait pas être ignoré. Alors voici un mini-event surprise pour accueillir ce personnage. Avec la loi du recensement qui divise + cette jolie civil war qui arrive à grand pas, on s'est dit que ce serait une bonne idée de vous faire faire un mini-event comme ça.
• Les réponses se devront d'être courtes tant que le minimum de mots est respecté (soit 200 mini) et que ça fait avancer le rp.
• Il n'y a pas d'ordre de passage dans le rp, vous postez quand vous voulez.
• Pour pimenter un peu le jeu au niveau des points : ◙ Répondre à un rp en moins de 12 heures ›› 70 points ◙ Répondre à un rp en moins de 24 heures ›› 50 points ◙ Répondre à un rp en moins de 3 jours ›› 40 points ◙ Répondre à un rp en moins d'une semaine ›› 30 points
• Ce mini-event va durer jusqu'à fin avril avec intervention de pnjs chaque semaine (en week-end principalement). Amusez-vous bien en attendant.
Deux mois. Déjà deux mois s'étaient écoulés depuis les attentas et à chaque fois que je traversais la rue je voyais au loin les immenses grues encore entrain de nettoyer le bordel dans lequel j'étais piégé, moi et d'autres. C'était toujours dans les esprits, c'était frais, présent, autant la douleur que la peur et la colère. Depuis ce jour les mutants étaient des cibles mouvantes, des parias. Une équipe d'élite avait même été monté dans la police pour leur traque. J'étais bien content de ne pas en être un mais comme je l'avais remarqué, de l'extérieur, je sonnais comme l'un d'entre eux. Pour moi ça n'était pas une insulte, pour d'autres...
Bref ce jour-là j'étais de sortie sur l’île de Manhattan, je devais rejoindre une réunion de la mafia, assurer la sécurité avec d'autres hommes. En théorie on devait tous se retrouver à l'avance et sécuriser le bâtiment. C'était la théorie. Parce que lorsque la terre trembla, mes plans changèrent. C'était pas vraiment par choix, j'aurais pu l'ignorer... Mais non. Surtout que depuis ces dernières années, rares étaient les catastrophes naturelles qui étaient vraiment naturelles. A peine avais-je posé les pieds hors de mon bus que je galopais vers l'origine. Je voyais rien, tout le monde parlait, criait, moi je suivais les vibrations. Ou plutôt les cris. En fait c'était toute une ambiance qui me guida jusqu'au bord de l'île et l'océan. Je le voyais alors, le vaisseau, l'immense appareil qui s'extirpait des eaux, créant des vagues larges qui venaient s'écraser sur les digues. - C'est quoi cette merde encore.
Let the blue skye meet the blue sea and all is blue for a time
Pour tout avouer, je ne m'attendais pas à cela. Bien qu'il fallait avouer que les événements semblaient-ils avoir eu le don de s'accélérer depuis peu alors que j'en étais venu à faire face à May mais aussi à Skye. Opposés diamétralement. Si elle souhaitait préserver les inhumains, les sauver de même que la Cavalerie qui servait de renfort, ce n'était pas mon cas alors que je voyais en eux un moyen de permettre de grossir les rangs d'HYDRA ou à défaut d'une menace. Ils ne représentaient pas une menace parce que j'avais peur d'eux, peur de leurs dons bien qu'il était certain que c'était problématique mais disons plus qu'ils étaient un obstacle. Après tout, à quoi bon préserver la vie d'un autre si ce dernier n'était loyal à HYDRA. A croire que l'organisation était devenu que plus importante à mes yeux alors que j'en étais venu à devenir l'un de ses leaders. Mais l'organisation n'avait pas tant d'importance qu'elle me permettait surtout d'acquérir plus de puissance. Garder le contrôle. Voilà ce qui était important mais cela n'était que plus déroutant. Tout ayant commencé par un tremblement de terre, par un grondement sourd et lointain. La chaîne d'information en venant à passer en boucle les images de vagues d'eau se soulevant. C'était nouveau. J'avais vu bien des choses ! des êtres provenant d'autres planètes, fait la connaissance d'inhumains, entendu parler de légendes qui seraient peut-être un jour ressuscité mais voir un vaisseau en venir à briser les digues c'était autre chose. Clairement. Je n'avais pas tant accouru que j'en étais venu à voir de mes propres yeux ce qui se passait. Ne me mêlant non pas aux badauds qui se tassaient près du Lincoln Tunnel pour voir le vaisseau, préférant prendre de la hauteur alors que j'en étais venu à me poster en haut d'un édifice. Vêtu de noir, dans l'ombre, j'en étais venu à regarder la scène de par la lunette de mon arme. Un sniper prêt à tirer. Ce que j'étais à ce moment alors que j'étais prêt à tirer en conséquences si l'habitant de le-dit vaisseau ne se révélait pas être un potentiel atout. Oh cela ne faisait aucun doute que j'étais prêt à entrer dans la partie. Comme toujours.
Pour résumer:
- Ward se poste en hauteur en tant que sniper, prêt à faire feu si besoin est.
Je l'ai cherché, n'ai pas arrêté de le chercher. Et pendant ce temps, je frotte sans arrêt mon front. Au début, je ne les remarquais pas spécialement, les signes du manque. Maintenant je ne fais que frotter mon front. Je m'arrête quelques instants, un peu à l'écart des passants. Maintenant que je découvre véritablement la rue sans chaperon, j'ai souvent l'impression que les gens vivent chacun dans leur dimension, leurs priorités, leurs conversations, leurs plaintes et contraintes. Comme des fantômes, coincés dans leurs époques respectives, destinées à ne jamais se croiser.
Il m'a semblé que depuis l'arrêt des barbituriques, les hallucinations ont eu tendance à s'accentuer. Je n'en suis pas certain. Au coin d'une rue, un musicien. Je me repose en l'écoutant, bougeant doucement la tête au rythme des vibrations de la musique... Les vibrations de... ? J'ouvre les yeux, le sol se meurt. Comme un reptile dont toutes les artères passeraient à ras du sol, tout se met à trembler. Plus de maîtrise des mouvements, des chutes, des cris et des courses. J'écarquille les yeux, regarde autour de moi sans oser faire le moindre pas. D'ailleurs je tombe à genoux à un moment donné, et reste ainsi pour éviter toute chute. Il y a dans l'accélération du monde un caractère d'urgence. Voir d'urgence, se cacher les yeux d'urgence, s'éloigner de toute urgence, twitter de toute urgence, et prendre un selfie avec ce...
Il m'a semblé que depuis l'arrêt des barbituriques, les hallucinations ont eu tendance à s'accentuer. Je n'en suis pas certain. Si tout le monde n'était pas en train d'adopter sa propre technique de survie ou de selfie, je n'en croirais pas mes yeux. Je ne les croirais pas, ils mentent souvent. Mais l'humidité brutale de l'air, cette sensation de sentir le métal ou l'eau... je ne sais pas. Peut-être est-ce juste l'envie de vomir qui me donne cette impression. Je porte une main à ma bouche, l'autre me serre l'estomac aussi fort que possible, j'essaie de retenir la bile qui me brûle la gorge. La vérité, c'est que je ne peux pas crier, ni fuir. Tout en moi est pétrifié par la peur. Certains me poussent, d'autres m'écartent. La chair contre la chair. Je recule. Compte jusqu'à dix. Je recule davantage. Des gens sortent de leurs voitures, j'enfonce mes ongles dans mon bras et gratte nerveusement en essayant de ne pas regarder cette... ce... vaisseau ?
Je pourrais, pourrais ne pas regarder. Finalement l'angoisse monte, franchit ma trachée, franchit ma gorge, franchit ma bouche et je me retrouve de nouveau à genoux sur le sol. Je vomis un bout coup puis fais quelques pas sur le côté pour m'appuyer sur une voiture garée là. Je vois les gens de dos, je les aime de dos. Quand ils ne lancent pas de regards qui attendent des réponses. Je les regarde de dos, et le vaisseau en arrière-plan....
Spoiler:
Sterling croit halluciner, vomit et se cache derrière la foule : que des réactions 100% utiles en cas d'arrivée de vaisseau
La peur, cette douce maîtresse qui se décidait si soudainement à accompagner la ville entière depuis le mois de février. La peur, cette douce couverture qui portait un terrible et lourd soupçon de colère chaque fois qu’on s’en recouvrait un peu trop. La peur, une force galvanisante et impulsive dans sa haine et son amusement. Un sentiment si commun que pourtant Cletus ne semblait pas savoir éprouver, une impression qu’il remarquait rapidement en voyant les frissons, ou les regards en biais que beaucoup s’adressaient furieusement et mauvaisement, maintenant qu’ils étaient sortis indemnes des attentats de février. Et aussi étrange que ça pouvait paraître aux yeux malades et naïfs de Cletus, il y avait des gens qui avaient peur alors qu’ils n’avaient pas vécus ces choses-là en première ligne, et même s’il se fichait éperdument de comprendre pourquoi, il n’arrivait toujours pas à comprendre pourquoi. Pour lui, ces gens apeurés, c’était une aubaine. Il avait de quoi se remplir l’esprit de nouvelles idées, de nouvelles potentielles cibles sur lesquelles s’amuser. Il y avait tout un nouveau monde qui s’ouvrait à lui, tout un monde de possibilité toutes plus immondes les unes des autres s’offrait à ce génie du mal.
Convaincu que ce serait une journée ennuyeuse et ordinaire durant laquelle il irait sans doute jeter son dévolu sur quelqu’un de trop effrayé et finirait par lui tordre le cou, ou bien à lui arracher les entrailles, ou peut-être même se baigner dans son sang, Cletus fut bien surpris de sentir la terre trembler et Carnage s’agiter en lui aux sons des vibrations et des alarmes antivols des voitures les plus proches de la source du tremblement qui se mettaient à siffler et hurler dans tous les sens. Mais le bruit désagréable et insupportable ne l’empêcha pas de se diriger, comme le reste de la foule, vers ce vacarme et de se faufiler entre des gens pour voir ce qui se tramait. Un large sourire d’excitation se glissant sur ses lèvres lorsqu’il aperçut la gigantesque forme d’un vaisseau sortir des eaux.
le résumé de la mort qui tue d'utilité:
Cletus arrive, se faufile entre les gens pour voir, (tandis que Carnage n'aime pas le bruit des alarmes de voitures parce que la terre qui remue ça doit avoir un joli effet sur les voitures quand même) et il s'excite parce que Yass Mama Gawd un vaisseau ça va être kiffant, surtout si le monsieur dedans il est méchant et tue des gens! Yasss!
Aujourd'hui devait être un jour normal tranquille : lui, son labo et Fitz-Miller à la X-Mansion. Que demande le peuple ? En tout cas, Raphaël, lui, n'en demandait pas plus. Il avait d'ailleurs décidé, pour fêter ce silence retrouvé, de lire un livre tranquillement sur le canapé de la team BRAVO. Un jour, Arthur était revenu avec ce vieux truc disant qu'il l'avait trouvé dans la rue et comme, il le citait, « le SHIELD était trop radin pour leur offrir des meubles dignes de ce nom, autant les ramener eux-mêmes ». Le scientifique avait été sceptique, se voyant déjà attraper le tétanos ou des puces sur ce vieux machin. Mais, il était plutôt confortable et il n'avait pas encore repéré de traces de bestioles bizarres - si l'on exceptait les membres de l'équipe, bien sûr. Jazz travaillait tranquillement dans un coin et Nathan était sûrement dans son bureau, essayant probablement de rattraper une de leurs conneries, tandis que Keegan, Arthur et Sacha étaient à la X-mansion pour il ne savait quelle mission.
Puis, d'un coup, une sirène retentit dans le bureau et Raph leva son regard, refermant son livre d'un geste sûr et se relevant afin d'attendre les ordres de Nathan dont le téléphone sonnait bruyamment. Il resta quelques secondes à écouter avant de raccrocher sans mot. Il les rejoignit et prit la parole. « On arrête les manucures, les filles ! On se bouge, on a une situation ! »
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Alors que Raph sortait de la voiture, il voyait les civiles courir dans le sens inverse où lui et l'équipe se dirigeaient. Nathan avait profité du trajet pour appeler le reste de la team BRAVO afin de leur expliquer la situation. Mais arrivé face au vaisseau qui sort de l'eau, même si on lui a expliqué la situation, Raphaël reste sans voix. Qu'est-ce que c'est que ce truc ?! Il commença à s'avancer, se faisant bousculer ou gêner par les gens qui s'en allaient par crainte ou restaient interdit face à ce spectacle, pris d'une curiosité mal placé, presque malsaine. Les journalistes étaient déjà sur place, filmant ce spectacle en hélicoptère, attendant que le vaisseau agisse. Le scientifique se tourna vers son boss, penchant la tête dans une question muette et attendant les ordres : Bordel, qu'est-ce qu'ils allaient faire face à ce truc ?
le résumé tout daubé car il se passe rien:
L'alarme résonne au SHIELD, Raph se met au garde à vous, écoute papa Nathan et roule jusqu'au fleuve Hudson. Manque de bol il sait pas quoi faire donc il demande au grand-père aka Nathan ce qu'il doit faire genre SERIOUSLY, MAN ?!
A l'Human Protection Unit, comme dans tous les métiers, il y avait des avantages et des inconvénients. Aujourd'hui, Ellen avait plutôt de la chance, c'est en tout cas ce qu'elle croyait pour le moment. Elle avait été assignée pour une mission civile. A l'instar de la police lambda, elle devait faire son job mais en tenue civile bien qu'en possession de son badge et de son arme de service. L'objectif était simple: surprendre. Il était tout de même plus simple de surprendre un mutant non recensé en train d'user de ses pouvoirs si vous êtes un simple civil plutôt que d'être signalé d'avance dans le secteur parce que vous portez la tenue de l'HPU. C'était une méthode vieille comme le monde qui portait toujours autant ses fruits. La journée s'annonçait donc plutôt calme de base. Il ne fallait pas se leurrer, les mutants non recensés étaient relativement discrets et les recensés, se sachant surveillés, se tenait plutôt bien à carreau. Le seul inconvénient qu'elle voyait à cette journée c'est qu'elle était dans l'obligation d'utiliser les taxis pour se déplacer. La densité de circulation New Yorkaise était telle que de prendre les transports en commun étaient plus rapides que d'utiliser son propre véhicule. Elle avait donc posé son arrière train dans l'un d'eux depuis quelques minutes en direction d'un quartier signalé par un habitant comme étant emprunt à la manifestation mutante d'un jeune homme. Rien de grave finalement, il fallait aller vérifier l'information et agir en conséquence.
C'est ce qu'elle voulait faire mais ça, c'était sans compter sur un tremblement terrestre, vite suivi par la panique de la foule dans le vacarme des alarmes des voitures. Son instinct de survie lui hurlait de se tirer mais c'était plutôt son cerveau qui prenait le dessus et lui disait de quitter ce taxi pour aller à la rencontre de ce qui paniquait autant les New Yorkais. C'était son devoir envers son pays après tout. « Restez ici, je reviens. » Sans attendre une réponse de la part du taxi driver, elle claquait la porte du véhicule, enclenchant le chargeur de son 9mm dans son arme. Ni une, ni deux, elle se dirigeait vers la source qu'elle ne mit pas de temps à voir. Il fallait dire que l'engin était d'une taille plus que respectable et qu'il n'était pas nécessaire de se trouver juste à côté pour le voir. Pourtant Ellen continuait de se frayer un chemin pour s'en approcher au maximum. Peu importe de quoi il s'agissait, si c'était une menace pour la ville, elle devait faire son job... Pourvu qu'aucun mutant ne se mette sur son passage.
Pour résumer:
Comme tout le monde, Ellen se demande qu'elle est le fuck. Elle tente quand même de s'en approcher pour faire son job et lui foutre une balle dans le crâne si c'est pas gentil.
Entre le travail plus stressant que jamais et les entraînements au QG, j’avais presque l’impression d’être devenu une machine. Le genre de machine qui ne s’arrête jamais, pas même pour se vider trois pintes. Le genre de machine qui se sent tellement pris au piège qu’elle préfère se barricader chez elle plutôt que de supporter ce huit-clos permanent une fois de sortie. J’étais sous surveillance depuis quelques semaines mais ça faisait déjà trop pour moi. Et les entraînements…j’en avais déjà eu par le passé, mais là, je savais pas réellement à quoi ils jouaient. Ils étaient sensés me protéger et ils me formaient à de nouvelles techniques de combat. Si quelqu’un pouvait m’expliquer au passage, je l’en remercierai volontiers. Je doutais que ce soit réellement possible de toute façon. Ma protection passait aussi par une forme de soumission. Autant dire que j’étais aussi jouasse qu’à la découverte de ma véritable identité.
Toujours est-il que j’avais passé une très mauvaise semaine et que cette foutu loi mutante commençait à me taper sur le système…comme tout le reste, je crois. Depuis que j’avais retrouvé Clyde, j’avais eu cette mauvaise habitude de me servir un whisky avant d’aller au pieu. La bonne solution pour endormir ma vigilance et m’octroyer un peu de repos. Sauf que le lendemain matin, j’étais encore plus grincheux que la veille. Les mêmes nouvelles étaient rabâchées…ils glorifiaient l’HPU - et je me demandais s’ils auraient eu autant de scrupules à faire la même chose pour des terroristes s’ils n’avaient pas été mutants. Bien sûr que non ! Un mutant terroriste est plus haut sur l’échelle qu’un terroriste humain. Après tout, ça fait moins de dégâts…et le 11.21.2001 (pour ne citer que ça), on en parle ? Tout ça, c’était qu’un ramassis de conneries. On était en train de nous manipuler. Comme toujours.
J’avais pas refusé ma journée de travail pour autant. Dans la journée, j’avais embarqué une femme qui avait l’odeur de métal froid sur elle - pour en manier actuellement je savais de quoi il s’agissait : une arme à feux. Reste à savoir pourquoi. Alors que nous étions en train de longer l’Hudson, nous sommes pris dans un embouteillage monstre. Un peu à la Walking Dead, dans l’épisode 1 sur Atlanta. Sauf qu’on était pas vraiment du bon côté si vous voyez ce que je veux dire. Les gens se pressent, ça crie, et je monte un peu le son de la radio qui dictait déjà les dernières nouvelles qui concernaient ce phénomène. Moins de deux minutes plus tard, nous sommes complètement à l’arrêt. J’essaie de serrer sur la droite mais la personne que je transporte (Ellen) se barre littéralement du véhicule en me laissant seulement un « Restez ici, je reviens. » en guise de consolation. Comme un air de déjà-vu…j’étais déjà parti au quart de tour. Coupant le contact, je sorti en claquant la portière. Je remontai vers elle en me faufilant sans grâce ni prudence entre les personnes qui se dressaient devant moi. J’en bousculai certains et je n’étais pas prêt de m’excuser pour ça (Raphaël, t’es dans le lot). En réalité, j’en avais clairement rien à péter sur le moment. Le bruit tonitruant me faisait grimacer. Avec mon mètre quatre-vingt dix, j’avais pas eu grand souci à voir le vaisseau fraîchement sorti des eaux. J’étais arrivé près de ma cliente mais j’étais plutôt subjugué par ce que j’étais en train de voir. Rien à voir avec le Loch Ness…, pensais-je. « Au fait, vous m’devez 65,50 dollars… », dis-je à son attention et sans la regarder. Oui, ça sonnait franchement mal, ça sonnait plus Blackwood qu’Alistair. Mais je m’en foutais, je voulais garder mon job et la dernière fois qu’un truc comme ça était arrivé, le boss n’avait pas cherché à savoir.
Le résumé qui pue:
Alistair est grincheux (pour changer), il a prit Ellen en course dans son taxi, ils tombent dans les embouteillages qui les immobilisent le long de l'Hudson. Vu qu'Ellen se taille de la voiture comme une voleuse, Alistair la suit et se retrouve à ses côtés. Comme les autres, il est en mode WTF keskispas, bref, il aurait préféré être en Écosse à ce moment-là (papi grincheux radote).
Allongé sur le canapé de la Tour Stark, le Dieu s’amusait à regarder Lucky jouer avec sa balle. Ce dernier semblait avoir trouvé sa place dans le lieu et l’animal avait réussi à attendrir tout le monde. En tout cas, ça marchait parfaitement bien sur Thor. S’en sans rendre compte, le Dieu finit par s’endormir, avant d’entendre des bruits qu’il connaissait bien. JARVIS annonçait que le Lincoln Tunnel avait de la visite. D’accord, c’était l’interprétation du blond pour résumé la situation. Se levant, il tendit la main pour attraper Mjöllnir. Avec ce dernier en main, pas besoin de devoir aller se changer. Parce que oui, une fois de repos à la Tour, le Dieu était en civil et avec le marteau en main, ses vêtements de guerrier se mettaient en place. Si vous étiez au Nouveau Mexique, vous savez de quoi je parle. Prêt avant les autres, il indiqua qu’il allait voir ce qui se passait pour pouvoir faire un rapport aux autres, quand ils viendraient ensuite. Tournant la sangle de l’outil dans sa main, Thor pu s’envoler du toit de la tour et filer directement vers le tunnel. Toujours dans les airs, il pu voir le vaisseau. Mais, il aperçut également les gens non loin de là, que ça soit sur les toits, dans les bâtiments ou au sol. D’ailleurs, il fit sa descente vers le bord du pont. Il ne saurait pas dire pourquoi, mais ce vaisseau lui semblait familier. Comme s’il l’avait déjà vu quelque part, sur un dessin ou dans un livre, mais il ne saurait dire exactement de quoi il s’agissait.
Où t’ai-je déjà vu ?
Cherchant dans ses souvenirs, il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Alors, il reprit son marteau, le faisant tourner, avant d’aller voler autour du vaisseau pour voir exactement de quoi il s’agissait. Evidemment, il restait tout de même à distance, mais il fallait qu’il voit si ce dernier pouvait lancer des bombes ou amener quelque chose qui pourrait détruire le pont.
Résumé:
Spoiler:
Thor arrive sur les lieux et comprend qu'il a déjà vu ce vaisseau quelque part, mais il ne sait plus où. Alors, il décide de l'inspecter de l'extérieur en volant autour.
Au bord de l'Hudson, dans Chelsea waterside park, je fixais le vaisseau à bonne distance. Le remous de l'eau se poursuivait et cette imposante battisse m'inquiétait. Si New york devenait malheureusement habituée à ce genre de visite, les gens eux semblaient perdre pieds à chaque fois. L'impuissance. J'avais été conçu pour détruire, j'avais voulu choisir une autre chemin mais l'ancienne voie m'avait retrouvée. Enfin au second degrés.
M'éloignant de l'attroupement au bord des barrières je mettais la capuche de mon sweat sur ma tête et disparaissait à l'angle d'un bâtiment pour... réapparaître au dessus de son toit. La sécurisation du bâtiment de la réunion ne m'obligeait pas à être bien habillé et pour une fois, c'était plus mal. Un type qui vole, c'est pas discret alors mon visage devait être camouflé. J'arrivais vers le vaisseau par la longue route, essayant tout de même de rester hors des regards un maximum.
Les mains fourrées dans les poches du sweat, l'air marin frais frappant mon visage j'avisais le bâtiment d'en haut, posant mon regard sur un autre homme volant. Blond, un marteau à la main. - Ah bah merde alors. - Je faisais du surplace dans le vide en observant le dieu du tonnerre voler. Qu'est-ce que je foutais là, j'étais pas un héro, j'étais qu'un faux mafieux. Et pourtant, j'avais pas envie de repartir d'où je venais. Je crois que les attentats de février m'avaient vraiment chamboulé.
Je me mettais en mouvement, observant les détails de l'appareil, cherchant à en comprendre ce que je pouvais voir, et insensiblement je me rapprochais de Thor, sans vraiment m'en rendre compte. On serait à portée de voix sous peu.
Résumé:
Kayden fout sa capuche pour cacher son visage et s'envole pour aller voir le vaisseau d'en haut. Il est pas loin de Thor du coup et il s'est envolé discrètement donc au mieux on le voit quand il est au dessus de l'eau.
A chacun de ses pas la foule d'atlantes qui lui faisaient face s'écartaient. Tous le regardèrent avec respect, le grand jour était enfin venu. Il avait pris sa décision et plus rien ne pouvait empêcher ce moment historique. Le roi atlante allait à la rencontre des humains, il avait ses raisons et la plupart étaient bonnes. Le souverain continuait son chemin devant ses loyaux. Il était accompagné d'un équipage d'une dizaine de membres pour principalement conduire le vaisseau. Les hommes à l'épiderme bleus s'accaparèrent en toute hâte à leurs tâches au sein du vaisseau, tandis que Namor salua son peuple avant de les rejoindre.
Le vaisseau démarra en toute hâte, traversant l'océan rapidement et furtivement. Ils ne devaient pas être découverts. Le véhicule atlante se mouvait dans la profondeur océane sans quelconque bruits, le vaisseau était indétectable. Namor restait imperturbable, assis sur le siège central, il parcourait l'horizon maritime qui se trouvait face à lui. L'océan avait, depuis toujours, une splendeur indescriptible. L'élément aquatique était à l'origine de tout être vivant après tout. Il s'émerveillait presque de cette entendue azur. Le voyage ne dura cependant pas bien longtemps, ils ralentirent dés lors qu'ils furent au fleuve Hudson.
Le navire remontait les flots aussi lentement que possible mais l'équipage ne put empêcher les secousses et la très légère remontée des eaux. Que entrée royale pour le roi atlante ! Tout une foule se tenait devant le navire désormais en lévitation. Les sujets de l'Imperius Rex stabilisèrent l'appareil avant de boire les potions leurs permettant de respirer à la surface. Namor daigna enfin se lever. Il s'étira quelques secondes avant de prendre en main son trident doré, se mouvant dans sa tenue noire dont l'ouverture central laissant voir le centre de sa poitrine et ses abdominaux. Elle lui permettait de se déplacer facilement. Ses ailes rattachées à ses chevilles étaient laissées à la vue de tous.
Il se tenait devant la porte tandis que son loyal équipage vint l'alerter de curieux qui volaient autour du navire sans toutefois l'attaquer. Bien évidemment, les atlantes n'attaquèrent pas malgré le peu de manières dont faisaient preuve le peuple de la surface. Les portes du navire commencèrent à s'ouvrir, laissant place à un début de plateforme qui s'étendait sur quelques mètres. Namor était désormais visible par tous tandis que se rapprocha du niveau de l'eau jusqu'à léviter quelques centimètres au-dessus. Le prince des sept mers vint à prendre la parole, accostant ainsi celui qui visiblement était l'asgardien Thor dont les infos terriennes parlaient souvent :
Thor l'Asgardien je présume ?
Il attendit une confirmation avant de reprendre immédiatement la parole :
Je suis Namor, Roi du peuple atlante et des sept océans. Saurais tu me mettre en relation avec les dirigeants humains ?
Il n'y avait quelconque sentiment ou arrogance dans les intentions des mots de l'atlante. Il ne regardait pas son interlocuteur de haut. Simplement, il était seulement naturel d'être distant et méfiant envers ces êtres auxquels ils n'étaient que partiellement lié. Posant alors son regard vers la plèbe environnante, il prit la liberté de soutenir le regard de la foule. Il attendait que Thor parle. Après tout il n'était pas venu ici pour se battre mais au contraire pour un but qui dépassaient ses humains ... celui de protéger cette planète bleue, cette planète embrassée par les océans.
Une journée comme une autre pour Akane dans les bureaux de Stark Industries. C'est du moins comme ça que commençait le travail de la responsable de la sécurité mais un tremblement de terre allait lui promettre des heures moins tranquilles alors que les origamis posés sur son bureau entamaient une danse aléatoire. "Tiens, c'est nouveau ça." Elle se leva de son bureau pour aller voir par la fenêtre ce qui s'y passait. Pour le moment rien d'autre que ce qu'elle pensait être la panique des gens. Quand soudain, au-dessus du ciel, la silhouette blonde du dieu du tonnerre disparu vers l'horizon. Finalement, elle allait avoir mieux à faire que de chercher qui avait volé la dernière boite de trombones. Abandonnant son poste, elle se dirigea à l'extérieur de la tour pour pouvoir prendre son envol et disparaître à son tour à la poursuite de Thor. Deux têtes blondes fallait certainement mieux qu'une et, si elle voulait un jour rejoindre les rangs des sauveurs de l'humanité, il fallait bien qu'elle leur offre un coup de main une fois de temps en temps. Et puis, il y avait aussi le besoin d'action également. Ayant pris du retard – les ascenseurs de Tony n'étant pas réellement ce qui se faisait de plus rapide, elle enclencha la seconde et passa le mur du son, provoquant le bruit caractéristique qui se perdait dans le brouhaha ambiant.
Finalement, elle arriva à destination, voyant le dieu tournoyer dans le ciel comme un vautour autour de sa proie. Et en lieu et place de proie se trouvait un sous-marin semblable à nul autre. "Définitivement nouveau." Elle se déplaça pour voler au côté de l'Avengers (Thor) qui avait montré de la sympathie pour elle. "Kon'nichiwa dieu du tonnerre, tu me fais un topo ?" Oui, le cyborg n'avait pas vraiment saisit l'importance que pouvait avoir Thor et ne se baissait pas avec des politesses comme le vouvoiement. C'est alors que les portes s'ouvrirent et qu'un homme pointa le bout de son nez à l'extérieur de l'appareil, se présentant comme Namor. 18 utilisa alors ses capteurs, ses yeux virant au rouge et sa vision ne voyant plus que des couleurs. Elle scruta le vaisseau pour voir les différentes formes rouges à bord. "C'est qu'il y a du monde là-dedans." Puis, se tournant vers le dieu. "Mais pour le moment, ils ont l'air calmes." Ce qui était dommage pour Akane, une attaque sur la ville de New York permettrait au moins de se défouler un petit peu, mais elle n'allait pas attaquer d'elle-même. Où sont les Chitauris quand on a envie de taper dessus. Attendant les instructions de celui qui pouvait lui servir de supérieur, elle se mit en vol stationnaire, concentrant déjà son énergie dans ses mains pour attaquer au besoin. "Alors, on fait quoi ?" demanda-t-elle au dieu de la foudre en observant également les badauds dont la curiosité commençait à prendre le pas sur la panique. Si un problème arrivait, il risquait d'y avoir des victimes innocentes. Puis, il y avait cette personne qui volait également un peu plus loin. 18 allait garder un œil sur lui également, on ne sait jamais.
Résumé de ouf guedin:
Akane voit Thor partir de la Stark Tower et décide de le suivre à son tour. Sur place, elle lui demande ce qu'il se passe et attend de voir la suite des évènements, surveillant un peu tout ce qu'il se passe alentour.
Dernière édition par Akane J. Powers le Jeu 14 Avr - 10:37, édité 1 fois
Let the blue skye meet the blue sea and all is blue for a time
Tout évoluait tellement vite. Immobile, posté là-haut, je regardai la scène et tous ces détails alors que Thor lui-même apparaissait. Étonnant. Un rendez-vous de super héro et célébrités à croire. Si je n'avais jamais rencontré Thor en personne pas comme Coulson, j'avais néanmoins fait la rencontre de Lady Sif. A croire que sous peu les asgardiens allaient se faire passer le mot. Cela ne faisait même aucun doute qu'hors et déjà les organisations et agences gouvernementales étaient sous les crocs. Aucun doute que le SHIELD hors et déjà au courant allait arrivé sous peu. L’occasion de croiser certaines personnes. Bougeant légèrement mon arme alors que j'en venais à remarquer l'arrivée de civils auprès de lui. Le plus intéressant étant sans doute que ces derniers volaient. Suivant les mouvements de l'un -Kayden qui avait rabattu sa capuche et avait rejoint le petit attroupement, tentant d'être discret sans vraiment de résultat alors qu'en bas les badauds commençaient à prendre des photos d'une autre femme -Akane. Aucun doute que certains allaient avoir leurs photos sur instagram puis enfin, les portes du vaisseau s'ouvrirent laissant apparaître Namor. Mon doigt se positionna sur la gâchette. Prêt à faire feu. Si je n'entendais rien de la conversation, il n'en restait pas moins que je savais parfaitement qu'un seul coup de feu tirait en l'air et ce serait le chaos. Tout était encore possible mais pour le moment je savais que le mieux était d'attendre de voir comment les choses se préciseraient. Mieux valait être prudent d'autant plus que de nombreuses personnes équipées de dons se trouvaient là. Une partie qui s'annonçait hors et déjà serrée.
Pour résumer:
- Ward attend et regarde les différentes personnes arriver et rejoindre l'attroupement - Il est toujours prêt à tirer quand le moment sera bon, il espère juste que le SHIELD va se pointer pour qu'il fasse quelques victimes
Sauf que pour une fois, je n'ai pas le dernier mot. Ils tiennent à ce qu'aille rencontrer cette petite virtuose, enfin, c'est comme ça qu'ils l'appellent. Soit disant que son jeu est sublime et que du haut de ses seize ans, elle promet de grandes choses. Ils veulent la faire jouer un soir, ils veulent qu'elle donne une représentation ce que ses parents ont de suite accepté mais mademoiselle fait la fine bouche. Mademoiselle veut d'abord rencontrer le maestro c'est à dire moi bordel. Moi. Elle veut que je me déplace, que j'aille jusque chez elle, elle veut... Et parce que mademoiselle veut, mademoiselle obtient ? Eh bien apparemment c'est cela puisque les cons qui me servent de patrons ont insisté pour que je me rende chez la demoiselle a.k.a « la chieuse ». Oui, dans ma tête, elle va s'appeler comme ça. Elle est peut-être vraiment talentueuse, c'est même fort possible oui mais je n'aime pas les caprices. Si j'en fais ? Oui, mais moi, j'ai de la bouteille messieurs dames, je ne suis pas une gamine.
Bref.
Me voilà donc parti. En taxi. Plus de permis. Faut dire que la conduite en état d'ivresse. Je n'ai plus le permis depuis plusieurs mois déjà alors un taxi. C'est long. C'est chiant. Je n'ai pas envie de me rendre à l'autre bout de la ville, pas du tout, et pourtant je suis en train de le faire. La chieuse m'exècre déjà, avant même de l'avoir rencontrée. Trouvant le temps extrêmement long, je termine par souffler dans ma main, dans un élan de lucidité : il ne faudrait pas que je sente l'alcool, ça ferait mauvais genre. Et bon, je sens l'alcool. Je fouille dans mes poches. Le taxi pile. Je continue à fouiller dans mes poches et je peste en espagnol avant de glisser mon regard vers le chauffeur.
« Vous n'auriez pas un chewing-gum ? Ou même juste un bonbon à la menthe ? »
Aucune réponse. Le chauffeur regarde un truc à l'extérieur.
« Allo ? Y'a quelqu'un ? » j'ajoute puis, en voyant le chauffeur devenir livide je me tourne dans la direction qui suscite son attention.
Je fronce les sourcils avant d'écarquiller les yeux à mon tour.
« Sérieusement ? » je souffle tout bas.
Je plonge ma main dans ma poche, dépose une somme approximative (parce qu'il a quand même travaillé le bougre) sur la banquette arrière et sors du taxi pour m'avancer parmi la foule qui se presse sur les bords du fleuve parce qu'un PUTAIN de vaisseau est posé dessus.
« Pas encore... » je dis dans ma barbe en me frottant la nuque.
Et les gens, comme si ce qui c'était déjà passé ne leur avait pas suffi, s'avancent, regardent. Je fais quoi moi ? Oh mais moi je m'en vais figurez-vous. Je me demande d'ailleurs pourquoi je suis sorti à la base. Sauf qu'au moment de partir, je le vois, ce type, à genoux, ce rouquin qui a visiblement vomi. Et personne ne s'occupe de lui ? Les gens bordel, les gens... Je joue des coudes (vu que je suis petit) pour m'approcher de lui et une fois arrivé à sa hauteur, je me mets à genoux face à lui, en évitant soigneusement le vomi.
« Me vomissez pas dessus, je déteste ça. » je lui dis en esquissant un petit sourire.
J'essaye la touche d'humour Je peux, non ? Après tout, ça ne coûte rien. Surtout que je sens l'alcool et que ça risque bien de le rendre encore plus malade...
« On ne devrait pas rester là. » j'ajoute soudain et je sais qu'un air plus grave se peint sur mon visage.
Non, on ne devrait vraiment pas rester là. Quand je pensais que je pourrais être tranquillement en train de répéter avec l'orchestre...
copyright acidbrain
Vite fait bien fait !:
Gabriel est dans un taxi, sort d'un taxi, est dégoûté en voyant le vaisseau,se détourne et voit Sterling tout seul abandonné (snif) et se décide à aller vers lui parce que Gabriel il est gentil LUI !!!
Payer le taxi dans une situation comme celle-ci? Non clairement, ça ne lui était pas venue à l'idée de prendre le temps de le faire. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle lui avait plus ou moins demandé gentiment de rester ici. Elle comptait bien revenir vers lui, soit pour reprendre la route ou pour payer sa course et à vrai dire, elle n'avait pas spécialement fait plus attention que cela qu'elle était suivie par le chauffeur. Postée aux abords de l'Hudson, son arme à la main bien que le vaisseau était encore loin de la rive, elle s'était assurée que personne ne panique à la voir ainsi en montrant son badge à qui voulait bien le voir. Ça, c'était le désavantage d'être en civil, on vous prenait facilement pour une dingue qui sort son flingue à la moindre emmerde. Bref. Bien loin de s'attendre à ce que le chauffeur du taxi (Alistair) la rejoigne, elle était assez étonnée d'entendre une voix relativement proche de ses oreilles pour comprendre que c'était à elle qu'on s'adressait. Sérieusement? Il l'avait vraiment suivie pour son argent dans une situation pareille? « Vous avez pas l'impression que j'ai autre chose à faire, là, maintenant, tout de suite? » Non c'est sûr... Ce n'était pas comme si un vaisseau était planté là, en plein fleuve, au beau milieu de New York City, non vraiment, elle n'avait aucune raison de ne pas le payer maintenant... non mais sérieusement, elle croyait halluciner. Il avait beau être bien plus grand qu'elle - et plus costaud aussi - elle n'avait absolument pas l'intention de répondre à sa demande dans l'immédiat.
D'autant plus que le vaisseau manifestait enfin du mouvement et même si à la distance où ils se trouvaient, ils ne servaient pas à grand chose, Ellen était prête à en découdre à la moindre manifestation de violence. Des portes s'ouvraient, laissant apparaître un homme à la prestance assez marquée pour comprendre qu'il était haut placé dans sa société. Merde... v'là encore un hurluberlu qui va se prendre pour le trou de balle du monde, elle le sentait venir à des kilomètres. De loin, il était impossible de les entendre parler ou même de les distinguer de façon précise mais il semblait s'adresser à Thor sans aucune animosité tandis que deux autres individus inconnus au bataillon les rejoignaient. Ellen observait la scène, silencieusement. Son métier toujours en tête, elle aurait aimé s'approcher - quitte à souffrir physiquement - pour savoir si les deux autres zozios étaient des mutants ou non mais c'était impossible alors elle se contentait d'attendre, comme tout le monde finalement. Profitant de l'observation des uns et de l'intervention des autres, elle tâtait son pantalon à la recherche de son portefeuille introuvable. « Mince. J'ai du faire tomber mon portefeuille dans votre taxi... » disait-elle au chauffeur. (Alistair) Et forcément, il se doutait bien qu'elle ne retournerait pas à son véhicule maintenant, il allait devoir attendre.
Pour résumer:
• Elle attend, tout simplement. Le vaisseau est trop loin pour intervenir et ne semble absolument pas hostile. • Elle se demande qui sont Kayden et Akane puisque à cette distance il est impossible de les distinguer. • Elle en profite pour chercher son portefeuille dans le but de payer Alistair mais elle ne l'a visiblement pas sur elle.