Un jour normal à New YOrkFeaturing, a shit load of people.

Même si Cletus n’aurait rien fait, ou même donné au monde, pour qu’on lui retire le symbiote et tous les avantages qui venaient avec, il fallait bien avouer qu’il se sentait idiot et terriblement ridicule alors qu’on accourait à son chevet, naïvement berné par le rouge écarlate de Carnage qui s’était répandu sur ses vêtements au lieu du sang d’une potentielle blessure. Serrant la mâchoire et protestant légèrement sans rien dire, feignant d’être essoufflé, parce qu’il fallait bien qu’on se dise qu’il était vraiment blessé, Cletus n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pouvait faire pour improviser une explication, mais Carnage – elle, savait et avait déjà réfléchi bien plus rapidement que lui et commença à s’agiter en lui et à lentement percer un impact de balle dans son torse, pour qu’on croit vraiment qu’il s’était fait tirer dessus. C’était terriblement douloureux, et Cletus se paralysa sous la douleur en fixant l’homme qui s’était dépêché de venir voir s’il allait bien. La gorge et la mâchoire serrées alors qu’il sentait le symbiote prendre un malin plaisir à lui transpercer silencieusement la peau, sans faire d’impact de sortie, et heureusement, parce qu’il aurait été incapable de se retenir de hurler cette fois. Cletus lâcha un long soupir lorsqu’il le sentit s’arrêter de bouger et ferma les yeux un instant alors qu’une autre personne déboulait, elle aussi persuadée qu’il avait besoin d’aide. Dire que si ces deux-là n’avaient pas décidés d’être trop altruistes Carnage ne lui aurait pas infligé la plus terrible des souffrances. Sur le moment, il les détestait, ces deux-là. Et s’il avait pu, s’il avait été seul avec eux, il les aurait tués lentement et méticuleusement. « Nan, nan, ça va aller. » grogna difficilement Cletus, étourdi à cause de la douleur provoqué par le Symbiote pour couvrir leur secret, en réponse à l'homme (Julian). « C’est rien, juste une balle… » qu’il souffla ensuite à la jeune femme (Maxine), tentant de reprendre contrôle sur son propre corps. Parce que c’était bien joli d’avoir voulu les couvrir, mais avec la douleur lancinante qui lui traversait le corps tout entier, c’était difficile de contenir le symbiote. Carnage n’avait pas pensé à ça, elle s’était dit que Cletus était suffisamment solide pour y arriver, et malheureusement pour elle ça n’était pas nécessairement le cas. Il était jeune, et surtout il était humain. Il n’avait pas la même tolérance à la douleur qu’un mutant ou qu’un super-héros. Sans le symbiote il était aussi peu résistant qu’un type ordinaire. Mais heureusement, son lien avec Carnage lui avait offert un don de régénération, et même si l’impact creusé dans sa chair par Carnage était toujours là, parce que le Symbiote s’efforçait de le maintenir ouvert, Cletus se régénérait lentement. Et ça, ils allaient bien finir par le voir.

cliiiiique sal- :

UN JOUR NORMAL A NEW YORK

Ou pas...

Plus les secondes passent et plus ça devient pire. Il y a trop de gens, trop de pensées qui s'entrechoquent. Je suis mal. J'ai mal. J'ai tellement mal que j'en ai la nausée. Je la perçois, cette chose, j'ignore chez qui, j'ignore qui est cette personne mais je la perçois : la Bête. C'est une bête oui à n'en pas douter et ça veut s'imposer mais comme ça veut s'imposer à lui ça veut s'imposer à moi aussi mais pas que ça... Si seulement il n'y avait que ça. Je vois tout un tas d'autres choses, les images me parviennent à une telle vitesse... Ce sont des visages que je connais pas, des choses que je ne connais pas. Je m'accroche un peu plus au rouquin et quand j'entends soudain une voix juste à côté de nous, je fais un effort pour rouvrir les yeux l'espace d'une seconde, le choc me coupe le souffle : ce qui est face à moi je l'ai vu dans ma tête. Non, dans la tête de quelqu'un d'autre puis dans ma tête. Je fronce les sourcils, murmure quelques mots en espagnol avant que la voix du rouquin ne me parvienne. Alors, je reporte mon regard sur lui alors de le lâcher quand j'aperçois sa moue de douleur. Je lève doucement les mains, fait un léger pas en arrière pour lui laisser de l'espace et soudain, c'est plus violent. Trop violent, alors je ferme les yeux en plaquant mes mains contre mes temps. La Bête, je l'entends. Elle me parvient avant de plus en plus de clarté jusqu'à ce qu'on me bouscule. Dans l'état où je suis, je suis incapable de garder l'équilibre et je me retrouve par terre, d'abord à genoux, je rampe pour me retrouver près du mur histoire d'éviter la foule. Le rouquin est toujours à côté de moi mais à présent, lui se tient debout alors que moi j'ai le cul par terre. Je plaque ma tête contre le mur derrière moi et ferme les yeux.

J'essaye de me concentrer.

Il faut que j'arrive à fermer mon esprit. Il y a trop de monde, trop de tout. Je n'arrive pas. Je n'arrive plus. La tête me tourne et finalement, je perds complètement pieds. C'est tellement oppressant que j'ai l'impression que ma tête va exploser. Je vais exploser. Mais à la place, je m'écroule. Tout simplement. Mon corps bascule sur le côté jusqu'au sol quand ma conscience perd définitivement la bataille puis plus rien. Le néant.

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Vite fait bien fait !:

Ils arrivent, l'armée. Le mur d'eau a emprisonné l'homme du vaisseau et désormais, il ne reste que la foule inquiète. Les autres. Je balance mon regard à gauche, à droite. L'homme vacille, les hommes en uniforme s'infiltrent, je me redresse, regarde partout autour de moi. Il faut nous en aller. Ne vous inquietez pas, tout ira bien. Non, ça ne va pas. Ça ira, mais si. Je passe la main sur mon visage, nous sommes bousculés au passage, je manque de tomber, me rattrape, semble perdre mon sens de l'orientation. Les gens se déplacent vite, nous touchent au passage. Ça me fait mal, terriblement. Autour de moi, mes monstres apparaissent, m'apparaissent à moi. L'homme est à genoux, terriblement vaincu par... je l'ignore. Je gémis, essaie de rentrer les épaules, me faire minuscule.

Il s'adosse au mur pour finir par fermer les yeux. Attendez, non. Son corps tombe sur le côté. Je m'accroupis près de lui. Allez, faites un effort. Mettez-vous debout. Mon visage se crispe dans une moue entre la gêne profonde, la peur, le dégout. J'ignore quoi faire. Je me mets à genoux près de lui, hésite à le toucher. Mes yeux parcourent son corps sans que j'y voie la moindre blessure. Je redresse la tête puis la laisse retomber sur le sol. Je me frotte les mains l'une contre l'autre. Je ne veux pas prendre sa tête dans mes mains... Souffler.... Trois... Je ferme les yeux, prends sa tête sur mes genoux et place un bras au-dessus. Et maintenant ? Qu'est-ce que je peux bien en faire ? Si je crée une illusion trop compliquée, je ne pourrai la montrer qu'à une ou deux personnes... Je lève le bras vers le ciel. Une lumière rouge commence à émaner de l'extrémité de mes doigts. Je les regarde une seconde puis la lumière se dirige vers le ciel, elle s'intensifie et s'élève, au-dessus de tout. Regardez par là, venez l'aider...

Euhm:

Il entend Sacha et Raph se parler. Raph va même jusqu’à rassurer Sacha sur mon état. « Il va s’en sortir. Il s’en sort toujours. » C’est ça qui est beau dans la team BRAVO, on passe pour une bande de guignols au SHIELD, mais quand la situation devient sérieuse ils restaient soudés et mettaient de côté leurs querelles. « Tu vas t’en sortir. Reste avec nous. » Il sourit faiblement à Raph qui tente de le rassurer aussi. Le mec de tout à l’heure (Alistair) revient avec Nate et la trousse de secours. « Dites-moi que l’un d’entre vous sait extraire une balle… » Keegan roule des yeux. C’est très rassurant ça. Merci Nate. « Je vais m’en occuper, mais je vais avoir besoin d’aide. » Keegan espère vraiment qu’il s’y connait. « Un morceau de tissu, n’importe quoi, il faut qu’il morde là-dedans. Vite. » Il lève les yeux vers Raph quand celui-ci lui met son portefeuille dans la bouche. Il sent alors une main sur sa joue. Il croise alors le regard de l’autre homme. « Tu vas t’en sortir. » Il l’espère, oui. Il tient un tant soit peu à la vie. Après ça il sent ses deux collègues lui tenir les épaules. Il prend une grande inspiration, se préparant à la douleur qu’il est sûr de subir.

Il se met à crier et serrer la mâchoire sur le portefeuille de Raph quand l’homme commence à l’opérer pour retirer la balle. La pression sur ses épaules se fait plus forte. Soudain la douleur se fait moins intense et il arrête de crier, prenant de grandes inspirations par le nez. La sueur lui coule sur le front et quelques larmes lui échappent. Le répit n’est que de courte durée quand l’homme part à la recherche de la balle dans la blessure. Il se remit à crier et à mordre dans le portefeuille de Raph. Et finalement, la libération. L’homme réussit enfin à sortir la balle de la plaie. Keegan a arrêté de crier, mais continue à pousser de faibles gémissements de douleur.

Dans le brouillard de douleur dans lequel il se trouve, il parvient à entendre ce que l’homme dit ensuite. « Il va douiller… » Ah… Parce que c’était pas déjà le cas ? « Reste avec nous, c’est bientôt fini. » Keegan a peur de ce qui va lui arriver. Il se demande ce qui pourrait bien le « faire douiller ». La réponse à sa question lui est donnée immédiatement après qu’il se la soit posée. La douleur est insoutenable. Sa mâchoire se resserre à nouveau sur le portefeuille, et il sent le poids des mains de Sacha et Raph qui le maintiennent au sol. Il a l’impression que ça dure des heures. Il peut sentir l’odeur de chair brûlée. Et puis tout est fini. La douleur est toujours là, mais moindre. Il sent les doigts de son sauveur sur son cou. Il doit sûrement prendre son pouls. Quelques secondes plus tard c’est fini. Il ne sent plus les doigts de l’homme sur son cou. Ni les mains de Sacha et Raph sur ses épaules. Il crache mollement le portefeuille de Raph sur le côté et se laisse alors aller et veux succomber au sommeil qui tente de le prendre. Mais une douleur au visage le fait reprendre pied dans la réalité. Il cligne des yeux et voit Nate, qui vient de lui mettre une énorme baffe, au-dessus de lui. « T’endors pas, Keeg’ » Un sourire endormi étire ses lèvres. « Heeey ! Tonton Nate ! » Ledit tonton lui jette un regard peu amène. « Me r’garde pas comme ça… Tonton ! » Il rit un peu. « J’suis un grand blessé qui vient d’se faire opérer sans anesthésie… J’peux m’permettre d’t’appeler comme ça ! » « Bon, les gars, que quelqu’un reste avec Keegan. Les autres, trouvez un moyen pour arriver à cet hôpital. » Il tourne un regard vitreux vers Raph qui vient de parler avant de revenir vers Nate. « Hé hé hé ! J’s’rais toi, j’f’rais gaffe, tonton ! Ou Raph te prendra bientôt ta place ! » Il rigole encore et repose sa tête par terre, le regard tourné vers le ciel, ne voyant pas le petit sourire amusé de « Tonton Nate ».

Le nouvel arrivant refuse de leur répondre, se complet dans une arrogance qui irrite légèrement Tony. Imperceptiblement, il resserre sa prise sur Steve et sent son envie de balancer un coup de répulseur dans la tête du brun le démanger. Il se retient parce qu’il sait très bien que ce serait apparenté à un incident diplomatique et vu la tension qu’il ressent dans la foule inutile qu’il alimente tout ça à lui tout seul. Entre temps JARVIS l’informe de l’arrivée du secrétaire d’état et de ses gros bras un peu dispersés aux alentours pour le protéger. L’armée ne devrait pas tarder à arriver non plus.

Kerry prend la parole, le dénommé Namor bouge également et le rejoint. Tony fait un signe aux autres Avengers présents et descend à son tour, posant Steve à ses côtés, le laissant libre de ses mouvements de nouveau. « Ce sont les Avengers. Ils devront assister à cette réunion avec les dirigeants. J’espère que vous comprenez. » L’ingénieur fait un petit signe de la main et le regarde avec un air suffisant. Qu’avait-il cru l’homme poisson ? Qu’il allait pouvoir écarter les Avengers aussi facilement ? « Il le comprend parfaitement, John. » Il voit le secrétaire d’état lever les yeux au ciel face à la familiarité de Tony. L'ingénieur fronce les sourcils en entendant la foule s'énerver derrière. Ils ne doivent pas tarder. « On devrait y aller non ? » Il préfère laisser faire l'armée pour la foule, vu la tension qu'il sent s'ils interviennent, ils ont des chances de faire empirer les choses.

Résumé :

Spoiler:

Un jour à New York

Un jour j'irais à New York avec toi

Le secrétaire d'Etat lui faisait encore face, tentant de scrutant les expressions faciales de l'Imperius Rex. Il n'en était pas moins conciliant, acceptant d'emmener le roi du peuple atlante dans un endroit plus propice aux discussions politiques. Néanmoins, Namor avait un certains respect pour l'homme qui lui faisait face, ce John Kerry gardait son calme face au représentant d'une espèce inconnue. Beaucoup n'aurait pas garder leur calme, mais lui oui. L'empereur des Sept Mers était alors satisfait du représentant de l'espèce humaine venu à sa rencontre même si il n'était que le secrétaire d'Etat des Etats Unis d'Amérique.

Mais alors que tout se passait bien, le politicien décida de faire venir les Avengers. Namor ne savait quoi penser. Il n'en aimait pas certains et d'autres le fascinaient. Cela n'empêchait qu'ils avaient fait face à une invasion visant la belle planète bleue, alors que les atlantes n'avaient pas eus temps de réagir. Ils étaient aussi ceux avec le plus d'expérience avec les formes de vie autre qu'humaines. La raison de leur présence étaient alors justifiée, qu'importe ce qu'il pouvait dire. Alors il allait accepter mais, l'homme en armure prit la parole en son nom. Un sourire forcé vint naître sur le visage de l'hybride atlante, sourire destiné à ce Tony Stark. Il avait peut être raison, mais personne ne parlait à la place de Namor ! Il tentait de garder son calme et y arriva malgré la vague de colère qui tentait de sortir du prince des mers. Il aurait aimé se jeter sur l'humain et lui coller son poing dans la figure, mais il se ravisa. Il scruta alors l'équipe des Avengers avant de prendre la parole :

En effet, je le comprends et j'accepte que les Avengers nous accompagnent. De par leurs actes, je comprends la raison de leurs présences. Mais :

Il pointait de son doigt accusateur Steve Rogers, le célèbre Captain America et leader des Avengers :

Je refuse que cet homme nous accompagne. Cet homme a causé des préjudices à mon peuple par le passé, et ce serait une honte pour moi et le peuple atlante de parler de paix en compagnie de cet homme qui a faillit tuer des milliers d'atlantes. J'espère que vous comprenez.

Sa voix qui s'était intensifiée baissait de volume, tout comme son expression faciale qui reprenait le calme olympien d'il y a quelques secondes. Il fit un signe de tête compréhensif avant de laisser la plèbe humaine se faire disperser par l'armée américaine et le SHIELD, tandis qu'il demandait à ses hommes de partir. Les humains n'étaient voués qu'à se détruire, crachant la haine, la peur qu'ils ressentaient envers Namor comme un poison. Il savait qu'ils faisaient ça parce qu'ils avaient peur, ils prenaient conscience d'eux même, les humains commençaient à savoir maintenant qu'ils étaient faibles.

code by Silver Lungs

Spoiler ::