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 MINI-EVENT #1 ›› un jour normal à new york

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UN JOUR NORMAL À NEW-YORK
under the sea


Quand il voit le vaisseau sortir des flots, Julian a une réaction qui oscille entre le gémissement de peur et l'exclamation vive de stupeur. En tous les cas, un son plutôt pathétique qu'il essaie vainement d'étrangler dans un toussotement ma foi très viril et maladroit, alors qu'il jette déjà sa glace dans la poubelle la plus proche pour se rapprocher. Il a passé une bonne après-midi. Enfin, si on oublie le fait qu'il a croisé Sarah et qu'il s'est senti obligé de lui offrir une glace pour se faire pardonner de lui avoir marché sur le pied, oui, il a passé une plutôt bonne après-midi. Évidemment qu'elle doit finir en déconfiture ainsi. Évidemment. Sinon, c'est pas drôle. Julian arrive pas à se dire que tant de merdes arrivent à New York en si peu de temps. Mû d'une curiosité franchement malsaine, il s'approche de l'Hudson pour jeter un meilleur coup d'oeil au vaisseau venu des abysses, fauchant la main de Sarah dans la sienne pour ne pas la perdre dans la foule. “ Tu sais ce que c'est? ” demande-t-il un peu inutilement, alors qu'elle n'aurait aucune bonne raison pour savoir. Il lâche sa main quand elle est près de lui. “ On dirait un truc tout droit sorti de- - ooooh, lâche-t-il en voyant des silhouettes se mettre à flotter et apparemment se parler. C'est Thor! J'adore ce mec!
Et puis évidemment, c'est l'enfer. Il y a des mouvements de foule, tout le monde qui se presse pour tout voir et quelques policiers désespérés qui comptent calmer les ardeurs de tous — en vain. Un hurlement déchirant et bientôt c'est la panique: Julian voit les silhouettes flottantes se mettre à faire des pirouettes comme pour éviter quelque chose, il voit d'autres gens hurler en s'enfuyant à toutes jambes et tout ce à quoi il pense c'est que ce goût de glace à la pistache qui lui reste sur le bout de la langue est vraiment super chimique, il ne recommande pas ce vendeur.
Il est vite ramené à ses sens quand il voit un homme couvert de sang qui a franchement l'air au bout de sa vie. Il jette un regard à Sarah. Pas besoin de se parler: leurs chemins se séparent ici, glaces et piques oubliées. Ils ont d'autres choses à faire.
Alors il se précipite vers le jeune homme — Cletus, bien évidemment — trop bon trop con, près à l'aider parce qu'il est couvert de sang — ou ce qui y ressemble — et qu'il a l'air vraiment mal. “ Monsieur? ” lui hurle-t-il en le prenant machinalement par les épaules, pour inspecter les dégâts. “ Monsieur, vous allez bien? ” Et puis il se rend compte que y'a pas forcément de plaie et que y'a un truc vraiment bizarre dans les yeux de l'homme qui se vissent sur lui.

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Alistair Blackwood
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UN JOUR NORMAL À NEW YORK
UNE SALADE DE THONS…MAIS À QUEL PRIX ?


« Seigneur ! », fis-je en levant les yeux au ciel, « Outrage à agent, je crois que ma vie ne tient plus qu’à un fil désormais… » Je crois que j’étais plus courtois que la dernière fois que j’avais croisé un agent de police un peu trop casse-burnes. Tant pis. La remarque qu’elle me fit après mon épisode girouette ne me fit pas tellement percuter. Parce que je savais dès lors que les choses allaient se gâter. Je n’avais donc pas répondu à la provoque et m’était refermé immédiatement, plus à l’affût que jamais. C’est à ce moment-là que je sentis mon téléphone vibrer dans la poche de mon cuir. J’eus comme l’impression d’être grillé. Ou foutrement dans la merde, je ne savais pas trop comment dire. J’ôte mes yeux de Namor et de son cortège pour glisser ma main dans ma poche mais…trop tard. Un premier tir. Je pressai mes paumes contre mes oreilles. Ce simple éclat sonore parvient à irriter l’Autre. Je ne me suis pas couché, ni recroquevillé à terre, rien; j’avais simplement courbé l’échine en tentant de fermer mes sens mais rien n’y fit. La foule se met en mouvement, la panique les gagne. Et moi ? Moi, je suis sur les nerfs. Encore plus. J’essaie de contenir ce qui hurle à l’intérieur. Il veut sortir.

Je jette un coup d’oeil à la fliquette alors que les bords de l’Hudson se vident. Les gens se marchent littéralement dessus. L’odeur de sang me vient et je ravale ma salive pour ne pas avoir à m’y perdre. Je sais que ça en allèche au moins un des deux. Je suis cette odeur et me retrouve à suivre cette femme (Ellen) jusqu’à une voiture. L’odeur se fait plus forte, je serre les dents tandis que c’est à l’odeur de l’essence de me faire tourner la tête. Aussi fort…c’était trop étrange pour que ce soit normal. Et cette trace sur la bagnole ? C’était pour le tuning peut-être ? Je ne connais pas ces types, j’en ai rien à foutre de ce qu’ils font le dimanche mais j’ajoute à l’homme au volant (Nathan). « Le réservoir fuit, ne continuez pas. La moindre étincelle et…merde, c’est dangereux, dégagez de là ! », finis-je par lâcher - les explications supplémentaires, on s’en foutait, les faits étaient là. Tout se précipitait, j’étais vif, trop vif peut-être. Comme si ma part bestiale reprenait le dessus. Je reportai mon attention sur la femme (Ellen) qui était non loin de moi, m’aboyant des directives. Je vois ses jambes se dérober et je l’attrape pour qu’elle ne tombe pas. Elle me regarda bizarrement. « Quoi ? Vous allez m’écrouer pour ça aussi ? », râlai-je en quatrième vitesse avant de signaler à l’équipe présente (BRAVO, la totale) un fait important : « J’ai le nécessaire dans mon coffre. » Que je balance avant de soulever complètement la demoiselle afin de se rendre plus vite à mon véhicule. Malgré ma bonne volonté, mon regard était perdu, mes traits graves. Je sentais que je n’allais pas tenir des masses dans un tel environnement, l’Autre ne me le permettrait pas. Je jetai un rapide coup d’oeil vers l’édifice où j’avais vu Grant. Il avait disparu. « Qu’est-ce qui vous arrive ? », lui dis-je sur le coup de l’émotion, ne comprenant pas ce qui se passait. Elle aurait pu me rendre la question remarquez, car ça n’allait pas s’arranger. Je repose ses pieds par terre une fois proche du taxi et déverrouille les portières, l'invitant à s'assoir. Quelqu’un nous avait suivi pour récupérer la pharmacie…

Le résumé qui chmoute:
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Keegan Holmes
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Keegan descend du SUV et échange un sourire avec Sacha et Arthur. Ils s’approchent du reste de l’équipe, et sans surprise, Nate leur assène à chacune une tape derrière la tête, accompagnées d’un « Bande. de. débiles. ». Chaque mot ponctuant une baffe. Nate se reconcentre immédiatement sur leur affaire en cours. « Comme vous pouvez le voir, c'est la merde. Mais la cavalerie est déjà là. Du coup, notre boulot ça va être de contenir la foule et si besoin de leur dire de se tirer rapidement. Pigé ? » Sacha, qui n’en perds pas une pour faire le clown lui sort un sonore « Chef, oui, chef ! » en lui faisant un salut militaire. Keegan et Arthur échange un regard exaspéré et un sourire dans son dos et jettent un coup d’œil au vaisseau dans le ciel avant de se détourner pour aller s’occuper de gérer la foule.
À ce moment-là, un sifflement se fait entendre et il sent comme une piqure au ventre. Il baisse les yeux et voit son t-shirt qui commence à se teinter de rouge. Il relève la tête, les yeux écarquillés quand il comprend qu’il s’est fait tirer dessus. Et d’un coup, la douleur arrive, insoutenable. Putain, il avait réussi à survivre à six mois de tortures aux mains de terroristes, tout ça pour crever comme une merde d’une pauvre balle dans le bide en plein New-York. Le Destin est une salope comme dirait l’autre. Il s’effondre et entend vaguement les « Keeg’ ! » et « Keegan ! » criés par Nate et Sacha. Il sent qu’on le retourne sur le dos et voit Sacha penché au-dessus de lui. Il retire sa veste et la presse contre la plaie pour endiguer l’hémorragie. S’il s’en sortait, il faudra qu’il pense à le remercier. Il venait de ruiner une veste qu’il adorait. Il lui en achèterait peut-être même une nouvelle, encore mieux. Il gloussa légèrement dans son délire, toussant un peu de sang au passage. « Merde, putain ! Keegan, hé, tu restes avec moi, okay ? » La voix de Sacha lui semble de plus en plus lointaine et ses yeux semble vouloir se fermer tout seuls. « D’où ça venait ? » Le nouveau cri poussé par Sacha lui fait reprendre pied dans la réalité. Nate, lui est entré en mode boss et gère ses troupes. « On va charger Keeg dans la bagnole ! Il a besoin d'un toubib et on ne peut pas s'occuper de lui ici ! Duchannes ! Lightwoods ! Observez les toits et trouvez-moi cet enfoiré ! » Puis il doit s’adresser à Sacha et Raph. « Aidez-moi à le mettre à l'intérieur ! » Il sent qu’on commence à le soulever par les épaules et les jambes. Sacha continue de faire pression sur la plaie. Puis une voix féminine transperce le brouillard qu’est devenu son esprit. « Il y a trop de monde, trop de voitures, vous arriverez jamais à l'hôpital à temps, il faut le soigner maintenant. » Elle a dû convaincre Nate, puisque la seconde d’après il est reposé au sol à côté de la voiture. « Que quelqu'un vérifie si la balle est ressortie ou non. » continue la femme, et il sent qu’on le retourne. « Bordel ! Aucun orifice de sortie ! Cette saloperie est encore dedans ! » « Trouve une pharmacie et ramène tout ce que tu peux. » Keegan se demande à qui parle la femme. Et soudain, la situation lui saute aux yeux. Ils veulent l’opérer sur place, retirer la balle ici, alors qu’il est à même le sol en pleine rue. Keegan pousse un vague grognement. Il avait déjà mal, et ça n’allait qu’augmenter. Il se demandait ce qu’il avait bien pu faire dans ses précédentes vies pour que de telles merdes lui tombent sur le coin de la gueule. La voix d’un nouvel homme le fait se détourner de sa blessure. « J’ai le nécessaire dans mon coffre. »  Il repose sa tête au sol en soupirant. Enfin un bon point, au moins il n’aura pas trop à attendre qu’on le soigne. Plus vite ça serait fini, mieux il se porterait.

The résumé:
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Nathan Elric
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Un jour normal à New York
Ben fuck la normalité hein


Comment est ce que cette journée avait pu partir autant en latte ? Ça n'avait aucun sens ! Ils étaient passés d'une journée bien tranquille au bureau à l'apocalypse et Keegan était à deux doigts de crever...
Nathan remercia silencieusement New York de continuer à leur apporter sa poisse légendaire et se retourna vers la jeune femme (Ellen) qui l'interpellait.

« Il y a trop de monde, trop de voitures, vous arriverez jamais à l'hôpital à temps, il faut le soigner maintenant. » Le chef d'équipe serra la mâchoire et lâcha un « Et merde ! » Sonore avant que la jeune femme ne reprenne. « Que quelqu'un vérifie si la balle est ressortie ou non. » Nathan acquiesça et s'accroupit aux côtés de Keegan, le retournant sur le côté avec l'aide de Sacha et de Raphaël et examina le dos de son neveu malgré ses grognements plaintifs.
Rien. Absolument rien.

Il rallongea son neveu sur le dos tout en lâchant un « Bordel ! Aucun orifice de sortie ! Cette saloperie est encore dedans ! » Ils allaient devoir l'opérer sur place. Ils allaient lui ouvrir le bide pour extraire une putain de balle alors que c'était la panique totale et que leur SUV menaçait de leur exploser à la tronche à tout moment.
Merci New York... Vraiment.

« Trouve une pharmacie et ramène tout ce que tu peux. » La voix de la jeune femme tira Nate de ses pensées, le faisant relever la tête dans sa direction et il passa son regard sur le type (Alistair) qui l'avait prévenu de l'état de son véhicule. « J’ai le nécessaire dans mon coffre. » Nate se releva d'un bond, se retournant vers Sacha et Raph, leur intimant de ne pas bouger d'un « Restez là, je vais avec eux. » Et suivit le conducteur et la jeune femme jusqu'au taxi pour attraper la trousse de secours dans le coffre avant de de tourner son regard vers l'agent du HPU, visiblement affaiblie, lui lançant un « Eh ça va ? » Puis se retourna vers le SUV où l'attendait le reste de son équipe, poussant un juron.
Ils étaient vraiment dans une merde noire... Ils avaient Keeg à sauver mais la seule personne qui semblait savoir ce qu'elle faisait était dans un sale état elle aussi, visiblement à deux doigts de s'évanouir.

Secouant la tête, préférant se concentrer sur son neveu, il rejoignit rapidement le reste de son équipe, s'accroupissant aux côtés de Keegan, la trousse de secours à portée de main et releva les yeux vers ses équipiers avant de prendre la parole. « Dites moi que l'un d'entre vous sait extraire une balle... »

C'était quoi la suite du programme ?

L'art de résumer du rien:
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Tony Stark
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« Mesdames, Messieurs, je tiens à vous signaler qu’il y a du grabuge près du Lincoln Tunnel. Un vaisseau est sorti des eaux du fleuve Hudson. » Tony soupire et prend rapidement son téléphone pour vérifier. Ses yeux s’écarquillent sous la surprise. « C’est une blague ? » Grogne-t-il. Il redresse la tête et croise le regard de ses acolytes. Thor leur signale qu’il part en reconnaissance, Tony hoche la tête. « Il va falloir qu’on y aille. » Fait-il d’un ton grave. Si c’est encore une attaque à l’encontre de New-York, Tony n’est pas sûr de tenir encore longtemps sans piquer une grosse colère et envoyer se faire foutre à peu près tout le monde. Il ne s’est pas remis des attentats. Il ne s’est pas remis de cette loi du recensement qui commence à faire son bonhomme de chemin dans sa tête. Et il n’est pas prêt pour une nouvelle attaque. Il découvre son poignet et enclenche un bouton. L’armure finit par venir à lui et l’habiller. Avant que le casque ne se referme entièrement sur son visage, il croise le regard inquiet de Steve. Ils savent tous les deux que ça peut signifier deux choses : soit que New-York est encore une fois danger, soit… peut-on vraiment croire que des personnes arrivant en vaisseau veulent du bien à une population ? Tony s’approche de l’équipe. « On se retrouve là-bas. Cap, je t’embarque. » Ils sortent sur la terrasse et passe un bras autour de la taille du blond avant de décoller direction le fleuve Hudson.

Sur place, il aperçoit Thor au loin ainsi que Vision portant Wanda dans ses bras et Akane qui file en direction des immeubles, il ouvre le canal Avengers. « On a quoi les amis ? » Il vient se mettre en vol stationnaire juste à côté des autres et toise le nouvel arrivant. S’il se retient de faire une blague sur la tenue de l’homme, il ne peut retenir un sifflement d’admiration face au vaisseau. C’est un bel engin, il doit le reconnaître. Il lance l’analyse de la structure pour vérifier s’il est hostile ou non. « Qui êtes-vous ? » Fait-il à l’adresse du brun en attendant les résultats. Il aperçoit également un autre jeune homme (Kayden) présent également, flottant non loin d’eux.

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Ellen Morgan
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Un jour normal à New-York
What the hell is going on?


Ouais, clairement c'était la merde. Déjà qu'elle se sentait inutile quand le vaisseau était arrivé comme si de rien n'était et maintenant qu'elle se mangeait les conséquences de son don dans le crâne, elle était même pas foutue d'aider une personne en danger de mort. Sérieusement, elle se sentait plus comme un boulet qu'autre chose. D'autant plus lorsqu'Alistair la rattrapait au dernier moment avant que ses genoux ne touchent le sol sous son propre poids alors qu'elle ne prenait pas la peine de lui répondre. Les dons liés principalement au cerveau étaient probablement les pires à recevoir et celui-là, il était sacrément con dans le genre. Elle captait des trucs à rien y comprendre, ça venait de partout, c'était produit par elle ne savait quoi. Comment le propriétaire de ce pouvoir pouvait le supporter 24/24h, c'était impossible. La suite des événements, elle avait bien du mal à se concentrer dessus. Elle se sentait juste soulevée de terre, le taxi driver visiblement déterminé à l'emmener partout avec lui. Et comment elle allait faire pour les guider maintenant hein? Alistair s'en fichait sûrement et à vrai dire, il semblait même ailleurs, il semblait agir presque avec automatisme, comme concentré sur autre chose que ses réels gestes. Bientôt, Alistair, Ellen et Nathan se retrouvaient au taxi, la jeune femme posant ses fesses sur le siège avant passager sous l'impulsion du géant tandis que les deux hommes récupéraient la pharmacie dans le coffre. Un moment opportun pour répondre à leur question commune. « Si l'un de vos équipiers est un mutant, qu'il cherche pas à utiliser son pouvoir, ça sert à rien, c'est moi qui l'a. » Une façon comme une autre de faire comprendre qu'elle avait volé un pouvoir qui n'était pas le sien malgré elle et qu'elle ne contrôlait absolument pas, d'où ce mal de crâne à la limite de la faire s'évanouir.

Nathan ne tardait pas à retourner auprès de son équipe avec la pharmacie. Alistair semblait vouloir le suivre. Le retenant par le bras un instant, elle lui tendait son téléphone. « Prenez ça et donnez-moi le vôtre, je vais vous guider. » Parce qu'elle ne pouvait pas y retourner, elle ne pouvait pas se permettre de garder le pouvoir du mutant plus d'un quart d'heure. Résolue, elle ne lui donnait pas le choix et refermée la porte du taxi sur elle. Putain, ce que ça faisait du bien sur le coup, captant moins les fréquences des autres appareils. Soufflant quelques secondes, elle ne se souciait pas du sms qu'avait reçu Alistair, ne l'ouvrant même pas et composant son propre numéro sans attendre. Dès l'instant où l'homme décrochait, elle mettait sa mémoire en marche et se concentrait sur chaque étape à lui faire faire. « Ok. Vous allez mettre le haut parleur et m'écouter attentivement... Il va falloir lui retirer la balle. Ca va être douloureux mais il doit rester éveillé. Donnez-lui quelque chose à serrer ou mordre. De votre côté vous allez nettoyer et regarder la plaie. Si vous voyez la balle directement, retirez-la avec la pince. Dans le cas contraire, va falloir agrandir la plaie et la chercher... » Autrement dit, aller la récupérer, peu importe la douleur et l'endroit où elle s'est logée. En principe, elle ne devrait pas être très loin puisqu'elle n'était pas ressortie. Patiente, elle écoutait ce qui se passait à l'autre bout du fil tandis qu'elle fouillait dans la boite à gant. Si elle pouvait se shooter un peu au doliprane pour calmer sa douleur, ça serait idéal. Aucun doliprane en vue... en revanche, un portefeuille, des clopes et un putain de flingue étaient bien là. Pour le moment, elle en faisait abstraction... « Quand vous aurez extrait la balle, nettoyez au mieux la plaie... et cautérisez-la. » Le blessé allait souffrir, atrocement, il allait probablement s'évanouir mais c'était le meilleur moyen pour qu'il ne se vide pas de son sang le temps de l'emmener à l'hôpital et d'avoir une meilleure opération que celle-là. C'était ça ou la mort assurée.

Pour résumer:
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Un jour normal à New-York

under the sea
Assis dans son bureau au sommet de la Tour Rand&Meacum, Daniel commençait à s'ennuyer. La vie de patron n'était vraiment pas pour lui et il ne comprenait pas comment son père avait pu exercer ce travail pendant aussi longtemps sans péter un cable. Mais alors qu'il commençait à perdre fois en son métier… un bruit étrange l'intrigua et l'apparition d'un vaisseau étrange le fit sursauter ! Cela ne faisait qu'un an qu'il était revenu de la Cité des Damnées et il n'avait donc pas vécu l'invasion extra-terrestre qui avait manqué de détruire l'île de Manhattan. Inquiet pour la sécurité de ses employés il se dépêcha de faire évacuer les bureaux, puis tel un Bruce Wayne il sortit son masque afin d'aller protéger la ville. Mais contrairement au Bat Vigilante il n'était pas vêtu d'une armure high-tech et extrêmement classe, mais simplement d'un masque en tissu jaune et d'un débardeur noir. Une fois équipé il quitta l'immeuble, enfourcha sa moto et se dirigea à toute allure vers le tunnel Lincoln et le fameux OVNI. Une fois là-bas il croisa évidemment la route d'un groupe de pillard opportunistes. Ces derniers avaient entendu à la radio qu'un vaisseau étrange avait fait son apparition et croyaient la fin du monde proche, ils avaient sans doute décidés d'en profiter pour piller les magasins alentour.

N'aimant pas beaucoup cela, Daniel descendit de sa bécane et mis le premier gaillard au sol avec un énorme coup de pied circulaire, très agacé un deuxième voyou, qui était armé d'un pied de biche, lui fonça dessus, fort heureusement le blondinet l'encastra (littéralement) dans un mur en briques rouges avec un seul coup de poing. Les autres hors-la-loi se dépêchèrent alors de déguerpir, mais au même moment un bruit de détonation raisonna dans la rue et un homme s'effondra. Etant un très mauvais médecin il décida plutôt de trouver le tireur et de venger le malheureux. En un coup d'oeil il remarqua une demoiselle blonde... en train de voler... Intrigué il utilisa un escalier de secours pour grimper au sommet du bâtiment sur lequel elle se trouvait. Et la miss n'était pas seule, en effet la belle faisait face à un brun armé d'un fusil. Le gars semblait affûté et entraîné alors Daniel se mis sur ses gardes avant de chercher quelque chose à dire. « En tant que protecteur de cette ville je t'ordonne de poster immédiatement cette arme ! » Bon Thomas n'était pas très bon pour les longs discours et son entrée en matière était plutôt foireuse, mais au fond il avait hâte d'en découdre avec ce tireur sans scrupules. Après quelques secondes il jeta un rapide coup d’œil sur la jeune femme qui se tenait juste à côté de lui, elle était plutôt jolie et avait l'air assez fragile, mais elle avait la capacité de voler... alors elle ne devait pas être si inoffensive que cela ! Bref ! Les héros volaient ! Les vaisseaux sortaient de l'océan et Daniel lui s'apprêtait à péter la gueule d'un vilain...


le résumé en mousse:


THE NEW AGE
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UN JOUR NORMAL A NEW YORK
Ou pas...

Il faut qu'on s'en aille. Ce n'est même pas sujet à la moindre discussion. Si tout ça dégénère, il faut être le plus loin possible. La dernière fois que les choses ont dégénéré quand un machin est apparu en ville, j'étais trop prêt, beaucoup trop prêt, et j'ai bien failli y passer. D'accord, ça m'a permis de rencontrer George, ça a changé ma vie mais je refuse de me retrouver une nouvelle fois çà l'hôpital déjà parce que j'en ai la trouille mais aussi parce que je ne veux pas ENCORE être blessé. Au bout d'un moment ça va bien alors, j'incite le rouquin à me suivre. Il se redresse d'ailleurs en même temps que moi ce qui me donne plutôt bon espoir sur ses intentions de bien me suivre pour foutre le camp d'ici. Je ne le connais pas, je ne sais pas qui il est là, mais je refuse de laisser là. C'est comme ça. Il termine par hocher la tête et moi de lui sourire davantage encore alors que je suis sur le point de l'entraîner avec moi, voilà qu'il détourne son regard et je ne peux que suivre la direction que ses yeux prennent. Je les vois, ces gens, voler. Enfin, ces gens... Mutants sans doute. Ou des « dieux » encore pour ce que j'en sais. Il me semble bien apercevoir plus loin l'autre blond avec sa cape rouge là mais je n'en suis pas certain et de toute façon, mon attention est finalement détournée de tout ce cirque quand j'entends le rouquin s'adresser à moi. Enfin, j'ai d'abord droit à un « tu » sur un ton interrogatif. Je hausse les sourcils, l'invitant à poursuivre. Je pourrais lire dans ses pensées mais je ne tiens pas à ouvrir la porte. Je n'y tiens vraiment pas, il y a trop de monde ici et je ne suis pas assez imbibé d'alcool pour être capable de fermer complètement mon esprit si je venais à ouvrir la porte. Puis, vient la fin de la phrase ou plutôt de la question : « bois ? ».

Je me fige.

Je reste un instant sans rien dire, ni sans bouger, sans trop réagir en réalité parce qu'il me prend de court. Oui, je bois et vu que nous sommes prêts, il a senti l'odeur. Alors maintenant, comment suis-je censé le rassurer ? S'il me prend pour un alcoolique, ce que je suis cela dit en passant, il risque de ne pas vouloir me faire confiance et ne pas vouloir me suivre sauf qu'il faut me suivre, il faut qu'on s'en aille d'ici au plus vite. Alors, je finis par me forcer à reprendre contenance et je lui adresse de nouveau un petit sourire.

« Oui. Un peu. » Que c'est vilain de mentir. « Mais ça v... »

Je suis coupé dans ma phrase par un coup de feu et là, c'est instinctif : ma main vient se plaquer sur la tête du rouquin que je force à se baisser avant de le pousser contre le mur le plus proche tout en faisant écran avec mon propre corps. Je ne suis même pas plus grand que lui et pourtant, je suis là, la main sur ses cheveux roux, à le garder contre moi en attendant que les coups de feu passent. En attendant que le mouvement de foule aussi passe parce que bien sûr, la panique s'invite rapidement quand on entend des coups de feu. Je protège donc le rouquin avec mon corps alors que ça s'agite autour de nous. Je sens des coups de coude, entre autres, mais je tiens bon. Les coups de feu s'arrêtent rapidement mais je suis incapable de compter combien de coups il y a eu. J'en suis incapable parce qu'au-delà des coups que je reçois dans les côtes alors que je tente au mieux de protéger le rouquin que je garde plaqué contre le mur, mes défenses tombent les unes après les autres et le chaos général s'insère dans mon esprit et ça m'en fait mal à vouloir hurler ce que je me retiens de faire. Je souffre en silence, ferme les yeux, me contracte, serre sans doute un peu trop fort le rouquin contre moi du coup mais je n'y peux rien : je me raccroche à lui parce que là, dans ma tête, c'est un bordel monstrueux. Je parviens cependant à rester conscient de ce qui nous entoure même si c'est difficile et je finis par être capable de murmurer quelques mots au rouquin.

« Faut attendre... Que ça passe... »

Le mouvement de foule, les pensées dans ma tête aussi. Oui, faut juste attendre que ça passe et j'espère que ça va passer car au milieu du tumulte, il y a quelque chose qui me gêne plus, quelque chose de plus fort de plus... Bizarre. Comme si deux esprits s'entrechoquaient ou plutôt, comme si un esprit tentait de surpasser l'autre mais dans une même tête. C'est bruyant. C'est limite violent. C'est... Infernal.


copyright acidbrain




Vite fait bien fait !:


Dernière édition par Gabriel R. Torres le Dim 17 Avr - 20:21, édité 1 fois
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UN JOUR NORMAL À NEW YORK
UNE SALADE DE THONS…MAIS À QUEL PRIX ?


Cette femme (Ellen) nous répond, elle absorbe visiblement les pouvoirs mutants. Tout s’explique. Ça m’inquiète mais j’ai pas le temps de m’y appesantir pour le moment, pas trop du moins. Je l’ai placée à l’avant du taxi, du côté passager. Mon regard est dans le vague bien que je capte absolument tout ce qui se passe autour de moi. L’homme qui m’a suivi récupère la trousse à pharmacie que je lui tend. Je devrais y aller pour les aider, je doutais que quelqu’un là-bas sache opérer en urgence, à même le sol. J’avais l’impression de retourner en mission de sauvetage, pendant un instant; le sol était aussi poudreux que du sable chaud et le vent me cisaillait la peau. Non, je n’y étais plus, j’étais pas en Afghanistan. Je revins vers l’avant du véhicule un bref instant, me rendant compte que j’avais reculé sans m’en rendre compte jusqu’à ce niveau. Ma volonté avait été toute autre, pourtant; et le blond était déjà parti (Nathan). La main qui m’attrape le bras me ramène à la réalité. C’est la flic, elle a une gueule terrible, et c’est peu de le dire. Je grimace alors que du bruit se fait entendre, m’irritant davantage les tympans (arrivée d’Iron Man). Je regarde la jeune femme qui me tend son téléphone. J’ai compris l’opération et je ne réfléchis pas, j’échange avec le mien et lui laisse même les clés.

L’air un peu hébété, je reprends mes esprits et me dirige en toute hâte vers la voiture où se trouve le blessé. Entre temps, je décroche au téléphone dès les premières ondes que j’ai pu entendre, collant l’appareil à mon oreille. Le groupe est toujours là (Squad BRAVO) et je jetai un coup d’oeil au prétendu chef pour lui dire. « Je vais m’en occuper, mais je vais avoir besoin d’aide. » Je suis les instructions que me dicte la femme au combiné mais j’ai un cran d’avance car je sais comment procéder. L’odeur du sang se fait plus forte. Ce n’est pas que je ne supporte pas - s’en est simplement trop pour l’Autre, qui gratte frénétiquement ses griffes contre sa cage de chair. J’ôte mon manteau et laisse le téléphone en haut parleur à côté du blessé duquel je m’enquis. Je vérifie son état, il commence à sombrer. « Un morceau de tissu, n’importe quoi, il faut qu’il morde là-dedans. Vite. »  Ce serait con qu’il se bouffe la langue entre temps. Je dépose une main sur sa joue et capte son regard. « Tu vas t’en sortir. », lui assurai-je alors que je faisais signe à ses compagnons de le tenir pour qu’il évite de bouger. J’en oublie la personne qui est au bout du fil et qui m’entend. J’attrape la trousse à pharmacie, prépare en vitesse ce qu’il faut. Mes yeux se perdent dans la blessure sur laquelle l’un des types pressait. J’enfilai les gants et commençai à oeuvrer. La balle était heureusement pas si profonde, mais nécessitait d’ouvrir davantage la plaie de manière plus ou moins légère. Mes traits sont fermés et je tente de me fermer aux intrusions sensorielles…et à l’Autre qui plus est. Laisse-moi, putain ! Laisse-moi !, me dis-je dans ma tête alors que je serrai les dents. Je crus entendre une réplique dans mon esprit, un grognement tonitruant qui me valut des tremblements. J’étais désormais en train de fouiller avec la pince pour récupérer la balle et les cris étouffés n’étaient pas là pour m’étonner.

Je finis par l’avoir, cependant. Une fois extraite, je la laissai sur le côté, me dépêchant d’agir pour que ça ne s’aggrave pas au contact de gaz ou autres substances présentes dans l’environnement proche. Je nettoie la plaie. J’ôtai un de mes gants avec mes dents pour dégotter mon briquet. Le pire pour la fin. « Il va douiller… », murmurai-je à l’assemblée alors que le blessé (Keegan) s’apprêtait à subir une cautérisation sauvage. « Reste avec nous, c'est bientôt fini, », dis-je plus fort à l'attention de Keegan. Et c’est ce que je fis, approchant la flamme de la blessure. Je maintins le contact peu de temps mais suffisamment. La cautérisation est à user en dernier recours, je le savais, mais on n’avait pas le choix ici. Ôtant finalement le briquet, je vérifiais son pouls, comptant avec ma montre sur quinze secondes. J’ai alors voulu prendre le téléphone mais ma propre fréquence cardiaque s’était mise à s’affoler, et je me tenais maintenant la tête alors que j’étais encore à genoux près de celui que je m'étais évertué à tirer d'affaire. Sauf qu'il fallait l'emmener aux urgences…il n'allait pas tenir des heures ainsi.

Le résumé qui chmoute:
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Shane Howlett
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« Mais c’est une blague. » S’exclame Maxine en redressant la tête pour voir un immense vaisseau en stationnement juste au-dessus du fleuve Hudson. Elle avait mis le tremblement de terre sur le compte de la Nature avec un grand N qui souhaite se manifester, mais en fait non. Il ne peut pas y avoir de journées normales dans New-York, c’est impossible. Maxine fait alors comme les autres et s’avance. Les médias débouchent rapidement des grands axes et fendent la foule pour se mettre aux premières loges. C’est le meilleur moyen pour se faire liquider, ils ne savent pas s’ils sont amis ou ennemis. Maxine soupire et sent du mouvement sur sa gauche. Un jeune homme (Cletus) se trouve à genoux au sol et semble mal en point. Un homme (Julian) se détache de la foule pour lui venir en aide. “ Monsieur? Monsieur, vous allez bien? ” Maxine s’approche des deux. « Est-ce que vous avez besoin d’aide ? » Elle entend un peu la foule qui s’affole et redresse la tête pour voir tout un agglutinement de personnes vers une voiture. C’est celle qui est arrivée un peu plus tôt avec la musique de Ghostbusters à fond et il lui semblait avoir reconnu un des gars du SHIELD à l’intérieur. Faudra qu’elle glisse un mot à son frère sur le fait qu’ils avaient vraiment de gros loosers à son job. Elle reporte son attention sur les deux inconnus. « Je peux appeler une ambulance si besoin. » Fait-elle en se penchant en avant pour examiner les blessures éventuelles.

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Rubén Algren
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    Oui. Un peu. Quelle différence avec beaucoup ? Qu'est-ce que ça peut bien changer ? Il n'a pas répondu spontanément. Il a attendu, peut-être même réfléchi à sa réponse. Il a hésité, il a réfléchi, il a pesé le pour et le contre du vrai, du faux. Oui. Un peu. Comme un aveu indécent mais je ne le juge pas. Qui suis-je pour juger qui que ce soit ? Peut-être est-ce juste un moyen pour lui d'accéder à autre chose. Quand je ferme les yeux, j'entrevois cet autre chose parfois. Je pourrais presque le prendre dans mes bras tant il est prêt. C'est l'ailleurs, comme un torrent d'images dans ma tête. Des tas de mots, des tas de lieux, des tas de souvenirs, tout ça qui s'écrase à la porte de mes lèvres immobiles. Un peu. Un peu de bonheur, un peu de mondanité, un peu de fuite... ?

    Il commence à parler, je devine que ça ira. Déjà d'autres questions m'assaillent. J'ai envie de lui demander s'il va bien. Oui. Un peu. Mais ça ira. Ça ira. Plus tard ? Pourquoi ? Je le regarde quand il parle, je ne distingue pas le bruit des détonations de ceux qui s'entremêlent déjà. En une seconde, sa main me rencontre. Mes genoux se plient, comme s'ils connaissaient ce pas de danse que je me refuse à exécuter. Je sens chaque muscle se paralyser dans mon corps, alors qu'une pression vient s'exercer contre. J'ouvre grand les yeux, j'ouvre la bouche. Le monstre foule s'agite. Des gens se cherchent, ça se voit, même si je n'entends rien. Et soudain, je croirais entendre les battements de cœur de l'homme qui boit.

    Boum boum. Boum boum. Boum boum. De plus en plus vite. Je n'ai pas peur des gens, parce qu'ils sont simplement perdus. Leurs sphères personnelles se rencontrent, se percutent, s'entrechoquent. Ils n'ont pas l'habitude, je les ai souvent observés, ils sont perdus quand leur routine bascule, je peux comprendre ça. Boum boum. Boum boum. Boum boum. De plus en plus vite. Ce n'est pas de la peur, il ne semble même pas regarder les mouvements du monstre foule. Il a les yeux fermés, les paupières écrasées, comme si ouvrir les yeux allait le tuer. Je profite de sa fuite pour regarder son visage. Et je sens son étreinte se serrer.

    Mon visage se tord. J'essaie de me dégager de cette emprise qui m'empêche de respirer. Ne crains rien, l'homme qui boit un peu, l'homme qui ira mieux, ne crains rien ! Mes souvenirs défilent comme un film que je regarde sans le son et je m'arrête sur un souvenir pas très vieux. Je regarde autour de moi, ne rencontre maintenant que le manteau de l'homme contre moi. Mon cœur à moi aussi bat fort. Je dégage une main que je pose sur le cœur de l'homme contre moi. Je me fixe sur les battements de son cœur. J'ouvre grand la bouche, laisse échapper des « Ah ah ah » sur ce rythme. Je dois m'échapper, ce contact m'empêche de gonfler mes poumons dans ma poitrine.

    Je crée une ombre, pour lui. Ne crains rien, l'homme qui boit. Calme les battements de ton cœur. Dans ma tête, il y a des tas de monstres. J'ignore s'ils pourraient repousser l'homme du vaisseau. Ils ne font peur qu'à moi et je ne peux pas les faire voir à autant de personnes. Je pourrais peut-être créer un plafond obscure pour les plonger dans le noir. Boum boum. Boum boum. L'ombre prend forme, pour lui. Il a les traits fins, des yeux immenses, une bouche immense, de courts cheveux châtains. Il ressemble à Aloysius. Humain côté pile. Ombre côté face. L'ombre reste à côté de nous, je lui mets les mots d'Aloysius dans la bouche : « Du calme, gamin, je ne vais pas te faire de mal. » L'ombre regarde autour d'elle, mais je ne peux pas voir par ses yeux. J'ignore ce qui se passe autour de nous, à mon tour de fermer les yeux. L'ombre aux traits d'Aloysius ne sourit pas, elle répète « Du calme, gamin, je ne vais pas te faire de mal. »

    J'appuie contre le cœur de Gabriel, plus fort. Pour le repousser parce que je ne mesure pas le danger ambiant, ou pour qu'il ralentisse les battements de son cœur fou. « D... d.... du ca.. calme. At – at – attend...re que ça pa... » Il bat trop vite. Les gens le poussent, je sens son corps se raidir pour rester droit, il bat trop vite. Mon visage se serre en une moue de douleur. « ça ça ça ça ça ça »

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Wanda Maximoff
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UN JOUR NORMAL À NEW-YORK
under the sea


Here we go again. Je prends la main de Vision et le laisse me prendre dans ses bras pour nous faire arriver le plus tôt possible sur les lieux de l’événement. Dire qu'il y a deux semaines, je faisais de mon mieux pour m'éloigner le plus possible de toute situation brûlante… Nous voilà de nouveau au cœur des événements. Peut-être que ce sont les attentats qui m'ont fait changer d'avis. Je ne sais pas trop. Mais je ne peux plus rester de marbre, même si c'est ce que je m'étais promis. Faire profil bas, nous protéger. C'était tout ce qui comptait, après avoir failli perdre Pietro. Mais la donne a changé, et j'ai l'impression qu'elle change tout les jours un peu plus avec ce qui se passe depuis quelques semaines. Nous survolons New-York, et j'aperçois au loin le vaisseau à la surface de l'eau. Je fronce les sourcils, par réflexe, tandis que Vision nous rapproche de plus en plus. Je peux finalement distinguer trois silhouettes qui flottent autour du vaisseau, l'une d'elles que je reconnais comme Thor, une autre comme Akane, que j'ai croisée plusieurs fois lors de mes visites forcées à la tour Avengers en compagnie de Vision. Et puis il y a cet homme, au physique et au look différent, qui s'avance sur la plateforme. « Namor, » fait Vision, comme s'il savait ce qui se passait. Je lui lance un regard plein de questions, mais il reste concentré sur ce qui se passe devant nous. Il sait quelque chose. Comment, je ne sais pas. Mais il sait. « Je vais te poser là, » m'annonce l'androïde. Je proteste immédiatement. Il est hors de question qu'on me laisse en dehors de ça alors que j'ai fait tout ce chemin en survolant New-York. Et surtout, je veux savoir ce qu'il en est. Si nous devons nous préparer à faire face à une nouvelle menace. La troisième silhouette, aux côtés de Thor et d'Akane, parle, et je tourne immédiatement la tête en reconnaissant la voix. La capuche ne sert pas à grand-chose, je le reconnaîtrais entre mille. Je me demande bien ce qu'il fait là, devant tout le monde. Il ne devrait pas être autant à découvert, pour une tonne de raisons que je n'ai malheureusement pas le temps de lui lister. Nos regards se croisent, et je lui esquisse un sourire. « Si vos intentions sont néfastes pour l'Humanité, nous devrons vous arrêter. Je suis Vision. Vous arrivez en un temps troublé et dangereux, votre Majesté. Pourquoi ici et maintenant? Je tourne de nouveau des yeux surpris et interrogateurs vers Vision, puis vers le nouvel arrivé. Votre Majesté? J'avoue que tout est un peu flou, là. La présence de Thor me rappelle qu'il y a tout un monde dont je ne connais pas les mystères, et que l'homme du vaisseau pourrait tout à fait être un alien.

Je sens soudain ma pesanteur changer, et sans contrôler quoi que ce soit, m'élève un peu au-dessus des bras de Vision. Je le regarde, un peu surprise au début, puis comprends. Mon regard se tourne vers Kayden, mais celui-ci reste concentré sur l'invité. Je me débrouille pour me remettre debout dans les airs, et me poster entre Vision et Kayden. C'est étrange, de voler toute seule. Je n'ai pas l'habitude. Mais c'est plutôt agréable. Un coup de feu me fait sursauter et tourner la tête vers la foule. Mon cœur s'accélère. Une silhouette tombe dans l'assemblée, et je cherche des yeux l'origine des coups de feu. De nouvelles balles fusent, dans notre direction cette fois. Les réflexes sont plus rapides que ma peur de me faire remarquer. Je lève la main et crée un bouclier aux étincelles rouges. Malheureusement, mes pouvoirs étant encore un peu affaiblis par le fait que j'ai évité de les utiliser pendant un long moment, je n'arrive pas à créer un bouclier assez puissant pour protéger tout le monde. Heureusement pour moi, Akane est réactive, et douée. Je la vois pousser Kayden au moment même ou une balle allait lui entrer dans le crâne. Mon dieu. La blonde nous annonce qu'elle s'occupe de l'homme qui vient de nous viser, et elle file à une vitesse incroyable, qui heurte mes tympans. Quand Kayden revient près de nous, je lance un petit « Ça va ? » inquiet. Nous sommes interrompus par l'arrivée d'Iron Man, accompagné de Captain. Mon côté ultra-défensif face à Stark me fait lever les yeux au ciel. Il arrive comme une fleur alors qu'on a failli se faire tuer en plein vol. Les choses ont l'air d'être sous contrôle en bas, je décide donc de rester là où je suis. Je me retourne une nouvelle fois vers l'invité. « Le timing n'est pas excellent, en effet. » Je lance à l'invité. Puis, avec du mépris dans le regard et dans la voix, je lance à Stark : « Le roi Namor ici présent souhaite s'entretenir avec nos dirigeants. » Puis je repose les yeux sur le fameux roi. « Et qu'est-ce que vous leur voulez, exactement, à nos dirigeants ? » Elle sent des regards désapprobateurs sur elle. « Quoi, on est censés s'assurer que ses intentions sont bonnes, non? » .


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Dernière édition par Wanda Maximoff le Lun 18 Avr - 14:42, édité 1 fois
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Raphaël T. Avery
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Un jour normal à New-York

under the sea
Nate leur donne des ordres. Enfin, il donne un ordre à Jazz car, lui, doit seulement rester où il est. Le génie se retient de le remercier ironiquement pour ces ordres très utiles mais c'est la première fois que cette situation se produit et comment savoir quoi faire quand on est David et que l'on se bat contre Goliath ? Raphaël se dit parfois qu'il aurait préféré un pouvoir plus utile, plus offensif, quelque chose qui pourrait l'aider dans ce genre de situation mais ce n'est pas le cas. Il a juste un putain de baiser qui contrôle les gens : wouhou !

Il soupire alors qu'il entend une musique qu'il a déjà entendu quelque part. Il se retourne et découvre, incrédule, les trois bras cassés de l'équipe débarquer, fier de leur connerie. Raphaël se rend compte qu'il doit manquer quelque chose, une référence - ça lui arrive souvent -, mais reste silencieux, voyant les trois membres restant se faire engueuler par le chef de la team BRAVO. Peut-être que le jour où ils se prendront une balle à cause de leur inattention ils prendraient quelque chose au sérieux ? Le scientifique soupire à nouveau - se rendant compte qu'il le fait souvent depuis qu'il connaît l'équipe - alors que Nate fait un topo sur la situation aux derniers arrivés. « Comme vous pouvez le voir, c'est la merde. Mais la cavalerie est déjà là. Du coup, notre boulot ça va être de contenir la foule et si besoin de leur dire de se tirer rapidement. Pigé ? » Et, comme d'habitude, Fitz-Miller en profite pour balancer une blague. « Chef, oui, chef ! » Il prend la posture d'un soldat et fait un salut militaire avant de claquer ses talons, fier de lui. Raph ne peut pas s'empêcher de lâcher un « abruti » en roulant les yeux au ciel.

Puis, un coup de feu. Deux cris.

Raphaël se retourne rapidement et voit Nate, l'arme au poing, et Sacha, la veste pressé contre l'abdomen de Keegan. Le génie se rapproche vivement, prêt à protégé son collègue si besoin. Il observe les alentours, à l'affut d'une quelconque arme, d'un mouvement sur le toit. Mais rien.  « D’où ça venait ? » « J'sais pas ! » Il continue d'observer mais il sait - il sent - que c'est en vain. La personne doit être loin maintenant, sinon, elle aurait déjà tiré à nouveau. Nate prend les choses en main, comme d'habitude, et donne des ordres avant de s'adresser à Fitz-Miller et lui.  « Aidez-moi à le mettre à l'intérieur ! » Raphaël acquiesce et attrape vivement les jambes de Keegan alors que Sacha continue d'appuyer sur la plaie. Il n'y a plus de disputes, plus de chamailleries, les choses sont graves et ils sont tous entrés en mode mission. Ils ne sont plus des personnes, ils sont des soldats prêts à sauver l'un des leurs.

Puis une voix féminine les stoppe. Il relève son regard et voit une brunette (Ellen) leur adresser la parole. « Il y a trop de monde, trop de voitures, vous arriverez jamais à l'hôpital à temps, il faut le soigner maintenant. » Saletés de civiles trop curieux ! Le scientifique jure en même temps que Nate et dans une autre situation, ils auraient ri car Raphaël ne jure jamais. Mais pas aujourd'hui. Ils reposent doucement Keegan au sol, essayant de trouver une solution. « Que quelqu'un vérifie si la balle est ressortie ou non. » Raph hoche la tête. Bonne idée. Il se souvient encore des dissections qu'il a effectué sur des cadavres quand il était à l'université. L'un de ses amis qui s'occupaient des cadavres le laissait étudier le corps humain, en lui refilant un inconnu ou deux en échange d'un peu de fric. Il a toujours été intéressé par la médecine et sûrement que si le SHIELD ne l'avait pas approché, il serait devenu médecin. À cause de sa mère. Il aide à bouger leur compagnon avec délicatesse afin de ne pas aggraver les choses et le constat est là : pas d'orifice de sortie. Merde.

La brunette (Ellen) ordonne vivement à un homme (Alistair) de récupérer tout ce qu'il peut dans une pharmacie mais celui-ci intervient. « J’ai le nécessaire dans mon coffre. » Nathan n'attend pas un instant pour se relever et les suivre avant de se retourner rapidement vers Sacha et lui. « Restez là, je vais avec eux. » Raphaël acquiesce et tourne son visage vers Fitz-Miller qui appuie toujours sur la blessure. « Il va s'en sortir. Il s'en sort toujours. » Il ne sait pas s'il essaye de rassurer son vis-à-vis ou lui-même mais il devait dire quelque chose. Le silence est trop oppressant. Après, il se tourne vers Keegan et prend une voix sérieuse, plongeant ses yeux dans ceux du jeune homme. « Tu vas t'en sortir. Reste avec nous. » S'il perd conscience, c'est mauvais. Il en est conscient. Il est même prêt à utiliser son pouvoir pour obliger son collègue à rester éveillé. Il est prêt à se dévoiler - dévoiler sa vraie nature - s'il peut le sauver.

Le chef d'équipe revient rapidement avec le nécessaire. Seul, sans la brunette qui avait l'air de s'y connaître. Okay, ça pue. Il s'accroupit à côté d'eux, jette un regard à Keegan avant de relever un regard sérieux vers eux. « Dites moi que l'un d'entre vous sait extraire une balle... » Raph savait que cette journée était trop calme pour durer. Avalant difficilement sa salive, il détendit ses doigts en les dépliant et les repliant. Il peut sentir que ses mains sont moites mais il ne doit pas y penser. Il veut se porter volontaire mais l'homme (Alistair) qui les a aidé revient en toute hâte et décroche le téléphone, collant l'appareil à son oreille. Il observe Nathan avant de prendre la parole.  « Je vais m’en occuper, mais je vais avoir besoin d’aide. » Raphaël ne peut pas s'empêcher de pousser un soupir de soulagement. Il avait les capacités pour le faire, il le sait, mais au final que quelqu'un le fasse à sa place le rassure. Il ne veut pas être responsable s'il arrive quelque chose à Keegan.

La femme au téléphone donne des instructions et l'homme, sérieux, les suit à la lettre : il sort les différents ustensiles et tend un bout de tissus à Raphaël qui le regarde, perdu. « Un morceau de tissu, n’importe quoi, il faut qu’il morde là-dedans. Vite. » Le scientifique acquiesce et se dit qu'un bout de tissu ne sera pas suffisant. Il attrape rapidement son porte-feuille en cuir et le met dans la bouffe de Keegan. « Mord fort là-dedans : la suite ne risque pas de te plaire. » L'homme pose sa main sur sa joue et capte le regard du blond. « Tu vas t’en sortir. » Alistair en profite pour leur faire un signe de tête et Raphaël comprend tout de suite. Il se met en position et tient l'épaule droite de Keegan avant de relever son regard vers Sacha, partageant un regard inquiet. « Tiens son autre épaule, Fitz-Miller. » Ce n'est pas un ordre, mais il espère que Sacha ne va pas se rebeller. L'important c'est leur compagnon d'arme et pas leurs disputes stupides.

Les cris du blessés se font entendre quand il commence à ouvrir la plaie pour atteindre la balle et Raphaël doit utiliser tout son poids pour l'empêcher de bouger, serrant les dents. L'ouverture est faite, mais la partie la plus dure est à venir : l'extraction de la balle. L'homme est concentré, ce qui rassure un peu le scientifique, mais il peut le voir serrer les dents, secouer la tête, comme s'il essayait d'éloigner des vieux démons. Le génie fronce les sourcils mais le laisse faire et la balle est enlevée, enfin. Les cris de Keegan sont devenus des gémissements : son porte-feuille va garder la marque des dents de son collègue. Doucement, Alistair nettoie la plaie avant de laisser la balle sur le côté. Raph profite de l’accalmie pour attraper une paire de gants et les enfiler. Il attrape la balle et la met dans une pochette en plastique qu'il garde toujours dans les poches intérieurs de son trenchcoat. Il la referme rapidement et la met dans sa poche, jetant un regard à Nathan. « On ne sait jamais. Si ça peut nous servir à trouver cet enfoiré. » Il peut sentir la colère couler dans ses veines : celui qui a touché leur compagnon va morfler.

L'homme sort un briquet et le scientifique sent mal la suite. Et il a raison. « Il va douiller… » Super, une cautérisation. Bonne idée pour stopper le saignement mais le patient ne va sûrement pas apprécier le traitement. Alistair rassure à nouveau Keegan mais Raph ne peut pas s'empêcher d'avoir un rire ironique de sortir de sa bouche - peut-être à cause du stresse. Ouais, c'est bientôt fini mais la partie la plus dure arrive. Raphaël reprend sa place et appuie fortement sur l'épaule du blessé alors que l'odeur de chair brûlé se fait sentir, faisant froncer les sourcils au génie. Bordel... Ça dure que quelques secondes mais c'est suffisant pour lui amener un haut-le-cœur. Le brun vérifie rapidement le pouls de son « patient » et a l'air satisfait. Son bras se dirige vers le téléphone mais s'arrête d'un coup avant de prendre sa tête dans ses mains, ayant l'air de souffrir. Le génie fronce les sourcils avant de vérifier rapidement l'état de Keegan d'un regard et voit qu'il est bien entouré par Nathan et Fitz-Miller. Il se rapproche doucement de l'homme et pose sa main sur l'épaule de leur « sauveur ». « Hey, hey ! Ça va ? » Sa voix n'est pas assurée. Il ne sait pas trop ce qu'il peut faire pour lui mais il a sauvé l'un des leurs alors autant essayer de l'aider. Il tourne son regard vers ses coéquipiers. « Bon, les gars, que quelqu'un reste avec Keegan. Les autres, trouver un moyen pour arriver à cet hôpital. » Il n'aime pas donner des ordres : c'est plutôt le rôle de Nathan. Mais là, ils n'ont pas le choix. Ils ne peuvent pas rester planter comme ça en attendant que ça bouge.


le résumé de fin de soirée:


THE NEW AGE
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Un jour normal à New-York
Let the blue skye meet the blue sea and all is blue for a time


Je commençai à m'éloigner, mes armes toujours à la main, sachant parfaitement que ses tirs ne passeraient pas forcément inaperçu. A vrai dire ce n'était même pas le but, seul comptant l'objectif alors que je savais que j'avais atteint la plupart de mes cibles. Le but principal restant de semer la dispersion pour le moment avant que je n'en vienne à en savoir plus. J'attendis le sifflement de l'air, signe indéniable que quelque chose ou quelqu'un allait arriver vers moi. Doutant avoir le temps d'atteindre la porte même si je tentais le coup. Me plaquant contre le mur alors que des débris de pierre volaient dans les airs pour retomber sur le sol, missiles dangereux qui auraient pu tuer quelqu'un. Blondie -Akane- était là. Cette femme que j'avais repéré, humanoïde. Pointant mon arme dans sa direction, déjà sur la défensive, je ne pouvais que l'observer, sachant hors et déjà que ses capacités seraient sans pareilles, d'autant qu'elle pouvait voler et était plus ou moins un robot. Ce fut d'une voix ironique qu'elle prit alors la parole : [color:0d3e= 0099CC]« Hey, tu ne veux pas affronter quelqu'un de ta taille en face, au moins ? ». Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire avant d'en venir à lui répondre, bien que pour le coup, je ne me parlais que plus à moi-même : « Je me suis toujours demandé ce que cela faisait d'être un robot ? Et encore plus ce que pourrait donner un combat avec ! » L'instant d'après les premières balles étaient tirées alors que j'en venais à m'approcher d'elle, enchaînant mouvement pour tenter de l'atteindre, commençant hors et déjà cette chorégraphie qui nous conduirait l'un et l'autre à faire couler le sang...

Si ce n'était que le combat venait juste de commencer tout en haut de l'édifice que la porte de l'escalier de secours s'ouvrit alors qu'un homme apparaissait. « En tant que protecteur de cette ville je t'ordonne de poster immédiatement cette arme ! » Vraiment ? Si amusant. Déjà prêt à repartir alors que j'en venais à jauger mes deux adversaires. Même si la chance n'était pas forcément de mon côté, je n'étais pas réellement du genre à baisser les bras ou abandonner. « Désolé, l'ami, ce n'est pas mon genre bien que je ne peux que constater à quel point cette ville a besoin de défenseurs pour rester intacte ! » Pivotant pour attraper mon poignard que je lançai à sa direction. Réengageant le combat alors que je venais à tournoyer, mon pied s’abattant sur le côté droit de blondie.

Pour résumer:


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Un jour normal à New York

Tiens, voilà que papa Tony venait d'arriver, les Avengers commençait à se rassembler et donc la jeune blonde devait se montrer un peu plus conciliante qu'à son habitude. Heureusement que Carol lui avait appris à garder sa tête froide lors de leurs entrainements pour ne pas avoir à casser les pattes de son agresseur avant de l'assommer. L'homme en face d'elle (Ward) cherchait à faire de l'esprit et à espérer pouvoir se mesurer à un robot, ce qui ne manqua pas de lui faire serrer les poings. Elle détestait qu'on la traite de robot bien qu'elle ne se sentait plus humaine, le terme exact était Cyborg d'ailleurs. Mais elle n'eut pas le temps de lui expliquer la différence entre tous ces termes que directement l'homme en vint à lui tirer une rafale de balles. Son agilité accrue lui permit de se baisser assez rapidement pour éviter la majeure partie des balles. La majeure partie car l'une d'entre elle vint se loger dans le front de 18, provocant le bruit métallique propre au vibranium qui recouvrait son crâne. L'avantage, c'était que le coup était automatiquement absorbé et qu'elle n'avait pour ainsi dire qu'une blessure superficielle. Une balle logée à un autre endroit de son corps aurait été un plus gros problème. Elle recula cependant en voyant l'homme se rapprocher d'elle, retournant sur le toit et parant chacun de ses coups avec une dextérité parfaite.

Leur affrontement, son on pouvait l'appeler ainsi, fut interrompu par la voix d'un mystérieux homme (Daniel) se présentant comme protecteur de la ville. Décidément, avec tant de super-héros, c'était à se demander pourquoi les vilains ne déménageaient pas ailleurs. Akane ne supportant pas être dérangée lors de ses séances de bottage de fesses, elle se retint encore une fois de lui fournir une déflagration d'énergie pour le faire taire. Trop tard, on lui envoyait déjà un couteau dans sa direction… et bien qu'il se débrouille avec, Akane se contenta de placer ses mains derrière son dos, après tout, elle n'avait pas besoin de ses membres pour battre une personne aussi faible que ce tueur. Un coup de pied arriva dans sa direction et, ne bougeant même pas ses bras, elle se contenta de sauter en l'air, un bond qui passait au-dessus de Ward et lui permettait de faire un salto arrière pour se retrouver face à son dos. Du bout de son doigt, elle tapa sur l'épaule du tireur, l'autre main restant dans son dos et, une fois retourné, elle se contenta de le pousser d'une main, un geste qui semblait être sans effort pour elle mais qui ne manquait pas de le faire reculer de quelques mètres. Regardant le soi-disant protecteur, mais même pas pour savoir s'il allait bien, elle se contenta de relever les épaules en replaçant son bras dans son dos. Puis regardant de nouveau Ward, elle attendait son prochain assaut, alors que le sang de sa blessure coulait dans les mèches rebelles venues devant son visage durant son saut.


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