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Kayden T. Jefferson & Aaron Reagan

" Mercy "

Je me dis que parfois, la vie prend des proportions désastreuses. On touche le fond, le fin fond de la société et on ne peut pas se relever. Pas sans faire quelques dégâts autour de soi. Moi même j'avais l'impression de toucher le fond. C'est comme si cela faisait écho au plus profond de mon être. Comme si je me tenais là, devant une autre image de moi-même. Comme si je tenais en joug mon reflet dans un miroir. Je resserre doucement ma main sur la crosse de mon arme à feu. La prise n'est soudainement plus si certaine, plus si ferme. Mes mains commencent à devenir moites. Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi j'hésite autant...? Je devrais presser la détente, regarder la balle se loger au milieu des deux yeux de cet homme et le laisser s'écrouler au sol, toute vie s'effaçant de ses yeux pour toujours. Mais non. Je reste désespérément cloué sur place, indécis. Je commence à perdre patience, à m'énerver contre moi-même et ma mâchoire se fait plus saillante l'espace d'un instant alors que je serre ma mâchoire. Je regarde ces yeux implorants. Non plus vraiment, j'ai l'impression qu'il se résigne à son destin. Il attend patiemment sa mise à mort qui n'arrive pourtant pas.

Mon bras se baisse, hésitant avant de remonter vers lui et de le prendre à nouveau dans mon viseur. Ce n'est qu'un mutant, un petit mutant de rien du tout. Il mérite de mourir. Il a utilisé ses pouvoirs pour faire le mal autour de lui, pour porter préjudices à d'autres êtres humains. En tant que Watchers, je me dois de l'éliminer. J'ai tous les droits de le faire alors pourquoi je n'arrive pas à presser cette fichue détente...? Je repense à tout ce qui m'a conduit à lui. Il n'a pas été très malin. Cambrioler un restaurant en plein milieu du quartier russe de New-York... Il faut être stupide non ? Et en plus de se faire voir par les caméras de sécurité de l'établissement. Cela avait été tellement simple de le trouver. Ces vidéos avaient été une vraie mine d'or. On y voyait comment il avait utilisé son pouvoir de manipulation pour forcer l'homme à lui donner le contenu de la caisse mais aussi à lui ouvrir le coffre-fort dans l'arrière-boutique. Le pauvre gars n'avait rien pu faire pour lui résister. Ca en était si écoeurant... Déjà que ce mutant était sous notre surveillance depuis un moment. Il ne m'avait fallu que cette vidéo pour le trouver. Et aujourd'hui était son dernier jour.

En théorie seulement. Mon regard observe le visage de l'homme. Il apparaît à bout, épuisé aussi bien physiquement que mentalement. Il n'a pourtant pas l'air défoncé ou bourré. Non. Simplement déprimé ou désespéré. Peut être est-ce cet air étrange et dont je n'ai pas l'habitude qui me fait changer d'avis. Ou peut être est-ce ce portrait de famille sur la commode, ces jouets d'enfants qui traînent partout dans l'appartement. L'homme a de toute évidence une petite fille et une femme. Je commence doucement à prendre conscience que je vais sûrement briser une famille même si je me dis qu'il vaut mieux pour sa petite fille de ne pas être élevée par un mutant et criminel de surcroît. Je n'arrive toujours pas à presser la détente. Au bout de plusieurs secondes d'hésitation, l'homme s'aperçoit que j'hésite. Son espoir semble revenir dans son regard. Il me tend ses paumes en guise de bonne foi et se met à genoux pour me supplier, pour défendre sa cause. Je ne le quitte pas des yeux ni du viseur. Pourquoi est-ce que je l'écoute? Il va mentir, forcément. Et pourtant, je ne parviens pas à me croire moi-même. Il débite ses paroles tellement vite, il y a tellement de détails, tellement d'émotions dans son discours... Je me ramollis.

- ... vous en supplie ! C'est pour l'argent hein ? Je vous promets de tout vous rembourser ! Jusqu'au moindre centime ! Avec tous les intérêts, tout ce que vous voudrez ! Je vous en supplie ! C'était pour ma fille, elle a besoin d'être opérée d'urgence ! On lui avait enfin trouvé un donneur compatible. C'est ma fille, je donnerai ma vie pour elle. Je n'ai jamais voulu vous voler ! On était ruinés ! Je voulais juste...

Je n'écoute plus vraiment. Je suis tiraillé et pour la première fois, je ne sais plus quoi faire pour cette mission. Sa mort me semble si futile, si inutile et contre-productive. Je commence doucement à me mettre dans sa peau, à m'imaginer dans sa situation, débordant de soucis à gérer et étant complètement au fond du trou. Ca je peux très bien l'imaginer en fait... Mais ce n'est qu'un mutant... Pas si différent des autres au final...? C'est si... Anormal... Je doute. Un peu trop. Je cède, jamais je n'avais fait ça auparavant. Ma vue ne s'est posée qu'une dernière fois sur ce maudit portrait de famille avant que des paroles ne s'échappent tous seuls de ma bouche "Va t'en. Dégage." C'était comme si quelqu'un d'autre avait prononcé ces mots, des mots dont je n'étais pas totalement d'accord. Et pourtant je regarde l'homme, ses yeux brillants d'espoirs, aussi ronds que des soucoupes, la bouche prenant une expression si pathétique... L'homme finit par comprendre enfin, se met à genoux et me remercie comme si j'étais son nouveau Dieu. Moi je suis perdu en pleine confusion. Pourtant j'ai l'intuition que c'était la bonne chose à faire... Pourquoi...? J'étais censé l'éliminer. Mais non à la place, je lui dis sèchement:

- Va t'en je te dis. Prends ton argent et tire toi de là. Si t'es intelligent tu vas déménager, et loin. Et tu te fais discret.

Mon bras retombe le long de mon corps et je fixe vaguement la fenêtre derrière l'homme. Celui-ci finit par se taire aussitôt et profite de l'aubaine pour filer sans demander son reste. Je ne me retourne même pas sur son passage. Je ne veux même pas savoir vers où il est parti. Je suis bien trop perdu dans mes réflexions, mes doutes. Je n'en revenais toujours pas de ce que je venais de faire. Mes sourcils se froncent doucement, signe de mon intense concentration. Je commence à en avoir mal à la tête. Mais qu'est-ce qui va pas avec moi à la fin...? Puis je sens une désagréable sensation de picotement dans le cou. Mon sang se glace et d'un geste fluide je me retourne, dégainant à nouveau mon arme à feu pour faire face à cette présence qui avait fait grincer le parquet d'un décibel trop fort. Puis, c'est la stupeur qui me saisit entièrement, comme si je n'avais pas eu déjà assez d'émotions pour aujourd'hui...


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Le vol, c'est mal vu. Les gens aiment pas ça, déjà, et puis la police aussi parce que ça leur donne du boulot à cette bande de bouffeur de donuts. Bref, voler, c'est mal les enfants. Et pourtant, ça se fait, ça arrive, souvent même. C'est triste surtout, parce que si on oublie les artistes du vol qui font ça uniquement pour le frisson, il ne reste finalement que des gens qui n'ont pas réellement le choix.
On m'avait téléphoné dans la matinée pour m'alerter d'un cambriolage, appel auquel j'avais répondu d'un sec "j'ai une gueule de flic?" avant de raccrocher. Pas le temps de me retourner dans mon lit pourtant qu'il sonnait à nouveau, forçant ma curiosité encore embrumée. Il y avait donc eu un cambriolage, l'un des commerces "protégé" par la mafia. La protection était secondaire, c'était surtout un moyen d'extorquer de l'argent. Toujours est-il que le dit argent avait été volé. Résultat des courses? On me demandait de chercher le voleur et de récupérer l'argent, ce à quoi j'avais failli répondre l'exacte même chose que précédemment, à ceci prêt que cette fois l'homme de l'autre côté de la ligne eu le temps de me dire que le voleur était un mutant: les vidéos surveillances ne mentaient pas.

La mafia n'avait pas des masses de personnes avec des capacités dans leurs rangs et surtout j'étais celui qui était le plus fiable. Merci Ivan. Je m'extirpais du lit et après avoir suivit mon rituel caféiné du matin j'avais pris la route du restaurant pour voir moi-même ces images. Définitivement pas naturel tout ça. Plus je l'observais, plus je me posais des questions quand à ses intentions. J'avais pu visualiser son visage plusieurs fois sur les vidéos et je n'y avais jamais vu de rage ou même d'excitation, plutôt de la peur. Qui volait par peur? Site des investigations la reconnaissance faciale dans la base de donnée de la CIA... Non c'est pas vrai, j'avais fais quelques visites à quelques personnes clés, alliés des russes principalement. J'avais aussi discuté avec quelques voisins du restaurant qui auraient pu le voir partir dans une direction précise. Ce type n'était pas un professionnel, ça se voyait. En réalité, et j'étais presque désolé pour lui, je n'avais pas eu besoin de beaucoup de temps pour le trouver. C'était un type du quartier qui vivait au premier étage d'une vieil immeuble.

Je gravissais les marches de l'immeuble sans ascenseur pour entendre depuis le couloirs une voix, jeune, sèche et froide. Familière. - « Va t'en je te dis. Prends ton argent et tire toi de là. Si t'es intelligent tu vas déménager, et loin. Et tu te fais discret. » - Je n'avais qu'à attendre deux secondes pour voir débouler dans le couloir un homme apeuré, l'homme des vidéos, le voleur. C'était lui. Sans un mot je levais ma main vers lui et le voyais s'élever dans les airs, maintenu par la seule force de mon esprit. Comment? Une broche en métal dans sa colonne vertébrale, probablement dû à une malformation génétique. J'avançais et il reculait, dans un silence absolu. Il était tétanisé, j'étais simplement silencieux. Je lui faisais repasser la porte et je le suivais de prêt jusqu'à passer moi même l'encadrement de bois. Je posais alors mon regard sur ces yeux bleus et cette mâchoire carrée. - Je me disais bien que je connaissais cette voix. Que fait-tu là, Alex. - J'avais dis le prénom en insistant dessus. Je savais très bien que ce n'était pas son nom, je m'en fichais cela dit. Je sentais l'homme qui s’apprêtait à brailler. Faut dire que je lui titillais la broche, ça devait être désagréable. J'étais en partie là pour ça, ça voulait pas dire que j'aimais ça. Il allait faire du bruit quand je le coupais. - Hun hun, chut. - Et je l'avais posé au sol, le laissant se recroqueviller dans un coin pendant que je revenais au gamin. - Alors?
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" Retrouvailles "

Comment vous dire qu'il y avait un tas d'obscénités qui me sont montées à la tête à cet instant là? Non pas des choses qui se font avec une cravache sous une couette en poussant des gémissements particuliers. Plutôt des gros jurons bien gras destinés à la personne qui venait d'apparaître devant mes yeux. Mister gravité alias Dayle MachinchoseLand. Il m'a sauvé la vie jadis alors que moi je le filais. Un supposé mutant et dangereux. Puissant il l'était, je l'avais vite constaté. En revanche, dangereux j'avais des doutes. Ironiquement, c'était un mutant qui avait radicalement repoussé ma conception même des mutants. Ils étaient toujours aussi méprisables mais... Peut être pas tous. Il y a des exceptions aux règles après tout n'est-ce pas ? Cela ne fait que mieux la confirmer. Mon regard se pose sur lui puis sur le mutant que je venais de sauver il y a quelques secondes à peine. Je soupire légèrement à cette vue. C'était bien la peine de se prendre la tête à hésiter pendant des plombes si je devais le tuer ou non pour qu'il se fasse choper juste après. D'un regard noir je foudroie l'homme : "Qu'est ce que je t'avais dit...?"

Mon regard se pose ensuite sur le teint hâlée de ma connaissance, si l'on puis dire, je ne l'ai vu qu'une fois après tout, à qui je ne réservais pas un regard plus doux. Je tique légèrement sur le prénom qu'il emploie, Alex, car je ne me souvenais clairement plus de quel prénom j'avais bien pu m'affubler à notre précédente rencontre. Alex je serai donc. Gardant mon pistolet rivé dans sa direction, bien que je savais pertinemment que ça ne servirait probablement à rien car il pouvait me désarmer en un instant, ça avait au moins le bénéfice d'être un minimum rassurant. Je n'étais pas complètement démuni. Bizarrement je sentais la colère monter doucement en moi. Je n'appréciais pas que "mon" mutant se soit fait arrêter une seconde plus tard par la mafia russe. De toute évidence, le pauvre homme avait vraiment eu tout faux dans son choix d'établissement à braquer. Ou alors il savait justement que c'est ici qu'il trouverait plus d'argent plutôt que dans n'importe quel autre restaurant de New York... Allez savoir. Toujours est-il que je lui répondis d'un ton neutre bien que légèrement menaçant.

- La même chose que toi je suppose, Dayle. J'insistais moi aussi sur son prénom, signe que de toute évidence je n'y croyais pas plus que lui à son prénom, avant de continuer: "Laisse le partir."

Je le regarde droit dans les yeux. Laisse partir ce pu***n de mutant enfin. Nerveusement, je commençais à tâter le briquet qui se trouvait dans ma poche. C'était comme si j'éprouvais à cet instant le besoin d'ouvrir le briquet et d'allumer une flamme. Une envie encrée en moi, encore faiblarde mais je la sentais qui ne faisait que grandir. Il était hors de question qu'il lui fasse du mal. Mais d'où ça me vient ces idées à la fin ? C'est quand même bizarre. Mais à vrai dire je n'avais pas vraiment la tête à faire une thérapie à cet instant. J'étais tendu. La présence d'un autre mutant sur les lieux devenait dangereux. On était trois à présent. Tous les trois avec des intérêts divergents et incompatibles... Figé dans cette même position, je finissais par un petit bluff mais qui n'était pas vraiment un mensonge.

- Il n'a rien fait de mal alors laisse le s'en aller.


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Mes lèvres s'étiraient en un léger sourire lorsque Alex énonçait mon nom, mon vrai faux vrai nom. Cette identité avait beau être on ne plus légale et existante en tout point, elle n'avait jamais été moi. Je ne pourrais jamais oublier mes origines, je ne pourrais jamais trouver normal qu'on m'appelle Dayle et à chaque fois que j'entendais ce nom c'est comme si on s'adressait à quelqu'un d'autre. J'étais devenu quelqu'un d'autre, peut être était-ce logique au final? Tout ça... Ce n'était pas moi. Ça ne l'avait jamais été. Mais lorsqu'il m'ordonna quasiment de le laisser partir, je fus surpris. Lui? Me demandait ça? Amusant. - Non.

J'avais pas fais tout ce chemin pour juste le laisser partir sans rien dire ni demander jusque parce que ses beaux yeux me le demandaient. Pourquoi il me demandait ça d'abord? Quel était son intérêt dans tout ça? Ce type était un voleur, on avait les vidéos pour le prouver. Il avait utilisé ses pouvoirs mutants pour forcer le patron à vider la caisse et le coffre fort. Si j'avais été un enfoiré j'aurais même pu le dénoncer à la nouvelle unité d’élite de la police à la mode. Bon, j'aurais pas pu faire mon job, mais j'aurais pu. Alors pourquoi?

« Il n'a rien fait de mal alors laisse le s'en aller. » - J'étouffais un rire presque outré. - Il a volé de l'argent dans un honnête commerce. Le vol, c'est pas bien a dernières nouvelles. - Ou alors j'avais raté la prise de pouvoir des anarchistes pro-my little poney? Zut alors. - Monsieur le voleur ici présent a malheureusement volé le mauvais resto. - Je tournais la tête vers lui. - Ce restaurant, mon ami, est sous la protection de la mafia russe. Et la mafia n'aime pas trop se faire voler... Bon elle préfère voler les autres mais c'est pas la question. - Je me perdais. Fallait bien jouer le personnage, je sauvais mon père en faisant peur aux autres. J'aurais dû faire pire la semaine précédente. - Je suis là pour récupérer l'argent et si tu es coopératif, tu devrais pas trop souffrir.

Et puis... Attend. - Je posais mon regard sur Alex, l'air surpris. - Depuis quand tu défends les mutants toi? - Première de la journée. Son comportement de la dernière fois était encore frais dans ma mémoire. Autant ça que notre conversation. Je doutais que les deux ne soient pas intrinsèquement liées et s'il n'était pas là pour venger le restaurateur, parce que c'était en partie mon boulot, je devais bien admettre qu'il n'y avait pas trente six raisons à sa présence. Je croisais les bras, pas plus inquiété par son flingue braqué sur moi que l'homme encore au sol. Je faisais un allé-retour du regard entre les deux avant d'arriver à une hypothèse. - Il est dans ta tête c'est ça?
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" L'hôpital qui se fout de la charité "

"Non." Bordel. Il va finir par me frustrer celui-là. Le pire c'est que je ne peux pas faire grand chose contre lui. Ouais je vais m'énerver et après...? Il va me plaquer contre le sol, le plafond ou le mur une nouvelle fois selon son fétichisme du moment et après? Je serais bien avancé. Il tuerait le pauvre mutant sous mes yeux et tout ça n'aurait servi à rien. Mais ça ne m'empêchait d'être particulièrement désappointé par sa réponse. Ouais bon il me fait carrément ch*** en fait. On peut pas sauver la vie des gens tranquillement dans ce pays sans que quiconque ne s'en mêle ? C'était bien plus tranquille dans mon patelin perdu dans la campagne. Au moins on pouvait tuer les gens en paix ou les faire déguerpir si on en avait envie. Mais dans cette ville, c'est comme si je croisais un mutant tous les 100 mètres. Et ça commence à devenir frustrant. Calme toi Aaron, tu ne veux pas utiliser ton pouvoir, calme toi. Tu ne l'as jamais utilisé, tu finiras par tout faire exploser. Et pourtant, ça ne m'empêchait pas de jouer de plus en plus nerveusement avec ce satané briquet. Mais pourquoi diable je l'emmenais encore avec moi...?

- Ce n'est pas parce que je sais que tu comptes me plaquer encore contre un mur que je ne vais pas essayer de te mettre du plomb dans tes jolies fesses...

Et j'étais sérieux quelque part. J'essaierai jusqu'au bout de sauver ce mutant. Ou plutôt sa fille à vrai dire. Lui je m'en fichais un peu... J'avais décidé qu'il vivrait et hors de question de revenir là-dessus même si  je devais me battre contre un mutant baraqué et qui pouvait m'envoyer voler où il lui prenait l'envie. Je suis peut être un peu masochiste sur les bords parfois. Le tenant en joug, je l'écoute se justifier. Voler un honnête commerce. En voilà une chose qui est bien bonne. Le pire c'est qu'il dévoilait clairement ses appartenances à la mafia russe. Et bien il avait de la chance que je sois déjà au courant. Par contre ce n'était pas forcément le cas de notre petit invité dans le cas présent. Bizarrement, c'eut le don de me dérider. Non franchement, soit il ne réalisait pas ce qu'il était en train de dire, soit il venait de faire une bourde. Non pas que je l'ignorais, mais en général, on évite d'ébruiter son appartenance à la mafia, qu'un restaurant y soit impliqué et d'oser ensuite qualifier ce restaurant d'"honnête". Je crois qu'il en a un peu trop pris avant de venir. Doucement, mon bras se baisse enfin avant qu'une main lasse passe sur mon visage. Puis je regarde Dayle avant de sourire en coin.

- Est-ce que tu t'écoutes parfois avant de parler...? Depuis quand un restaurant servant pour blanchir de l'argent sale russe est-il honnête...? Au moins, c'est une bonne chose que tu l'assumes enfin. Et sinon ça te plaît d'exécuter leurs ordres sans réfléchir, hum ? Non parce que voler la mafia, c'est comme tuer le responsable d'un génocide. C'est mérité.

Je le regarde droit dans les yeux. Je le pense vraiment. Ces pourris d'immigrés trempaient dans les histoires plus louches et méprisables les unes que les autres alors ils n'avaient pas vraiment le droit de se plaindre. Cet homme au moins avait eu une bonne raison de le faire et n'avait pas eu de mauvaises intentions, bien au contraire. J'aurais probablement fait pareil à sa place. Alors j'enchaînais, doucement: "Il peut pas te rembourser... Il a sûrement déjà tout liquidé". L'homme décidait de rester silencieux, complètement apeuré. Je pense qu'il devait voir ma présence comme une aubaine. Après tout, il voyait bien que je connaissais déjà Mister gravité alors j'étais sûrement son meilleur atout. Et à vrai dire, il se morigènerais sûrement de savoir que son espoir reposait sur un tueur de mutant... Enfin, pour le coup il avait plutôt raison. Mais, sans crier gare, la discussion vire sur moi. Attends, wait pause là... Qu'est-ce que je viens faire là-dedans moi...? Je défends personne ! Et puis c'est pas le sujet ! Tentant d'ignorer mes joues qui se teintent de rose, foudroyant Dayle du regard, je lui répond aussitôt:

- Mais je défends personne ! Et puis même si j'étais possédé, tu n'aurais aucun moyen de le savoir...

Non franchement ce n'était pas comme si on se connaissait par coeur. Ce n'est que la deuxième fois en plusieurs semaines que l'on se croise au hasard des chemins. Je soupire un peu, trouvant que cette discussion n'est qu'une perte de temps. Il devait faire avec et puis c'est tout. Il dira simplement à son boss qu'il ne l'a jamais retrouvé, qu'il est parti en Europe ou je ne sais quoi... A lui de voir. Mais cet homme repartira sain et sauf quoiqu'il en soit.


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J'esquissais un sourire à sa provocation. Il en avait dans l'string, je pouvais pas lui enlever ça. Pourtant c'était hors de propos. Pourquoi? Parce que déjà je pouvais très bien lui enlever son string, et puis surtout que je doutais qu'il tire. J'en doutais seulement. Je ne pouvais pas en être sur, notre dernière rencontre n'avait pas été si calme que ça. Je ne souhaitais pas le combattre, je souhaitais simplement accomplir ma tâche et filer d'ici. Il poursuivait avec une leçon de morale sur la mafia et j'arquais un sourcil. N'avais-je pas été clair? - Je n'ai jamais parlé de blanchiment d'argent. J'ai dis protection. - Le restaurant était sous la protection de la mafia. Il payait mensuellement la mafia pour sa protection fasse à d'autres organisations criminelles. Le blanchiment se faisait ailleurs, dans des structures bien plus lucratives pour être capable de camoufler les montants à légaliser. C'était un simple abonnement de sécurité et une partie de l'argent contenu dans le coffre fort était destiné aux russes. En réalité, ce restaurant était vraiment un commerce honnête. - Tu ne sais pas de quoi tu parles... - Non, il ne connaissait pas mon histoire, il ne savait pas la raison de ma présence, la raison de mon lien avec la mafia. Pourquoi je restais avec eux, pourquoi j’obéissais à leurs ordres quels qu'ils soient. Il ne savait rien.

« Il peut pas te rembourser... Il a sûrement déjà tout liquidé. » - Allons bon. - C'est ennuyeux... - Avais-je dis en posant mon regard sur lui, un regard... pas vraiment rassurant. J'étais revenu à Alex, lui donnant ma théorie avant qu'il ne me rétorque que je ne pourrais pas le savoir même s'il était possédé. Je fixais son visage, je voyais ses joues rosir. Je ne pouvais être sûr de rien mais je pouvais aussi très bien être dans le vrai. Cette homme avait peur et à moins d'être un incroyable acteur, c'était réel. Il ne pourrait probablement pas contrôler Alex, ses gestes et sa parole, jusqu'à être capable de simuler un truc qui n'avait pas été dit. On ne rougit pas par hasard, elle était là la clé. - En réalité, si. J'ai observé ce bon monsieur opérer, j'ai vu l'attitude du restaurateur. - Je "chuchotais" à son attention. - Tu ne pourrais pas rougir... - Puis je revenais à l'homme, à voix normale. - J'ai raison? Ou alors je peux le balancer par la fenêtre, une victime de plus ou de moins pour votre larcin, ça devrait pas vous faire de tort, non? - Les gens avaient tendances à rester sur leurs positions quand on s'en prenait à eux. Mais lorsque leurs choix impliquaient d'autres vies, alors les choses changeaient. Qu'il le contrôle ou pas, j'aurais la vérité à ce sujet. De toute façon, je ne comptais pas tuer Alex en le jetant par la fenêtre. Au mieux il était saint d'esprit et j'étais pas si mécontent de cette nouvelle attitude, au pire il était sous contrôle et donc sans maîtrise sur ses faits et gestes. Enfin ça personne ne le savait.

Je haussais finalement les épaules. - Et donc? L'argent? Qu'en avez-vous fait?
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" Défense de la veuve et de l'orphelin"

Je lève les yeux au ciel. Protection, blanchiment d'argent. Dans tous les cas rien était légal là-dedans. Enfin, je ne sais même pas pourquoi diable j'essayais d'argumenter avec un mafioso revendiqué. C'était peine perdue. Il trouverait toujours un moyen légal pour se justifier et se revendiquer en "bon samaritain". Alors qu'en vrai, il rackettait des honnêtes gens qui tentaient d'éviter les conflits. Je ne sais pas comment des mecs comme lui pouvaient encore se lever le matin sans être en pleine dépression ou sans avoir envie de se pendre pour tous les remords qu'il devait, en être normalement constitué, ressentir. Déjà que moi-même j'avais bien du mal alors lui... Mais bon, il avait raison, je ne le connaissais pas après tout. Mais ce n'était pas faute d'en avoir eu envie. Il ne semblait pas réellement du genre à raconter sa vie. Je doutais vraiment d'en savoir plus un jour. Mais peu importait, je ne pouvais que juger sur ce que je savais, soit des préjugés. A lui de me démontrer le contraire après tout. M'avoir sauver d'une mort gratuite était une chose. Sauver quelqu'un qui avait directement attaqué son business en était une autre...

- Non je ne sais pas, c'est vrai. A toi de me prouver le contraire après tout. Ou de me dire qui tu es vraiment...

Je le regarde droit dans les yeux. C'est vrai, je le connais pas. Il ne me connait pas vraiment non plus. J'étais même à 90% sûr que je ne connaissais pas son vrai prénom. Difficile de se faire une bonne opinion de la personne. C'est comme si on s'était refilé de mauvais numéros après un numéro de drague foiré et qu'on s'était re-croisé dans la rue... Difficile de faire ami-ami sur ces bases non...? Bref. Je le vois qui pose un regard que j'aime pas sur mon "petit protégé". Il va le laisser tranquille à la fin...? "Oui c'est ennuyeux, mais c'est comme ça." Aussitôt je me mets en mouvement. Je me tiens juste entre lui et le mutant qui n'a pas bougé de son coin. Non vraiment, il pourrait faire preuve d'un minimum de courage ou de fierté et se mettre au moins debout. Ouais je compte pas me laisser faire si facilement. Il fallait bien que je lui montre ma détermination. Et que je reprenne un peu de constance après avoir rougi comme une pucelle aussi. Et à vrai dire, les problèmes d'un mafieux ne me préoccupaient pas autant que ceux du mutant en question. Et puis aussi parce qu'il me menaçait de me jeter par dessus la fenêtre aussi. Avouez que ça n'aide pas pour se mettre dans les bons papiers de quelqu'un, pas vrai ?

- Enfin peu importe que je sois possédé ou non ! Ouais change de sujet Rony, c'est mieux comme ça. "Il a plus tes sous et il va pas pouvoir te rembourser... Enfin regarde un peu autour de toi !"

Je fais un grand geste englobant le reste de l'appartement. Non on pouvait définitivement pas dire qu'il roulait sur l'or. Les jouets au sol étaient usés, probablement achetés à bon prix dans des vides greniers. Tout sentait le vieillot et était abîmé à beaucoup d'endroits. D'autant plus que cela faisait un moment que plus personne ne s'était pris la peine de faire le ménage de cet appartement. Pensant avoir justifié un peu mon cas, je me retourne pour tendre la main et relever le mutant qui me regarde d'un air apeuré. D'un petit signe de tête, je lui dis de se relever et de commencer à faire ses affaires. Bon j'avoue j'avais pas été rassuré pour le coup. Mais il ne m'avait rien fait ! Pas de perte de contrôle, rien. Il a juste acquiescé pour me remercier avant de faire ce que je lui avais dit. Finalement, je me retourne vers Dayle avant de lui demander:

- Tu me croirais sur parole si je te disais qu'il avait une très bonne raison de voler cet argent...? Et que c'était totalement désintéressé ?


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J'ai rien à prouver. - Avais-je dis froidement. Sa présence autant que sa volonté de sauver la veuve et l'orphelin dans une situation qui mettait en danger plus que ce type là m'agaçait. Non je n'avais rien à prouver, pas à lui, je ne lui devais rien. En réalité c'était plutôt l'inverse et sa résistance ne jouais pas en la faveur de la dette qu'il me devait. Ne devait-il pas rester hors des problèmes? Il se déplaçait devant le mutant et me provoquait directement. Pas comme une attaque non, mais comme une prise de position définitive. Qu'essayait-il de faire? Sauver ce type? Se sauver lui-même? Qu'avait-il en tête? Je regardais autour de moi pour n'y voir que poussière et pauvreté. Des jouets abîmés, un parquet rayé, bref, rien de bien folichon. Comme 80% des appartements de la ville. Je haussais les épaules. - Et? - Parce qu'il était à sec je devais me sentir mal pour lui? Nous l'étions tous. Enfin pas moi, mais la majorité de la population l'état, devais-je me sentir mal pour tout ces gens? Non, je n'y pouvais rien et malheureusement pour la majorité d'entre eux, ils n'y pouvaient rien non plus. J'étais là pour faire un travail sur lequel reposait plus que ma propre satisfaction et quelques papiers verts.

« Tu me croirais sur parole si je te disais qu'il avait une très bonne raison de voler cet argent...? Et que c'était totalement désintéressé ? » - J'esquissais un sourire alors que l'homme s'éloignait vers la chambre. - Probablement pas. - Je ne croyais plus personne sur parole depuis déjà bien longtemps. Peut être Wanda ou Pietro, mais pour les autres j'avais besoin de preuves, des choses concrètes. Pareil pour le désintérêt. Personne n'agit sans intérêt. Jamais, surtout quand on parle d'argent. - ... mais dit toujours, on sait jamais. - Pour autant je n'étais pas fermé. Je doutais qu'Alex se tienne là, inflexible, sans raisons. Il ne pouvait pas bluffer avec ce gars là à côté, il y avait trop de variables et s'il n'était pas contrôlé par le mutant alors quelque chose se passait dont je n'étais pas encore informé. Ce petit détail qui changerait probablement la donne. - Donne moi une bonne raison de ne pas faire ce pour quoi je suis venu? - Entre défi et plainte. Non je ne voulais pas faire souffrir cet homme, je ne voulais pas en faire souffrir un seul. J'étais forcé, piégé, obligé d'être là à perpétrer ces atrocités. Cet argent n'avait aucun espèce d’intérêt à mes yeux. Tout ce qui comptait c'était de garder mon père en vie, quelque soit son état actuel d'ailleurs... Je croisais les bras en attendant sa réponse. Sa présence protectrice me semblait toujours un peu étrange mais je ne savais rien de lui, seulement quelques suppositions que je devais encore vérifier. Peut être était-ce normal, peut être était-ce un changement. - Pourquoi t'es là d'abord?
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"La bonne raison"

Visiblement ma tactique pour le moment ne menait à rien. Il semblait hermétique à toute preuve pourtant évidente que ce mutant là avait de gros soucis qui n'étaient pas que d'ordres financiers. Je jette un regard sur l'appartement une nouvelle fois avec lui dans l'espoir qu'il voit la même chose que lui mais non. Il semble que l'état de cet appartement laisse le mafioso au coeur de pierre insensible. Oui après tout, à quoi est-ce que je m'attendais moi...? On ne doit pas faire preuve de sentiments lorsqu'il s'agit d'appliquer des ordres tels que ceux qu'il doit recevoir. Il doit donner une bonne leçon à ce mutant et il n'a certainement pas intérêt à revenir bredouille sinon c'est certainement lui qui en prendrait pour son grade. Je me mords la lèvre inférieure tentant de trouver une solution, de l'atteindre malgré tout. Il ne semblait pas être un mauvais gars, il m'avait sauvé la vie après tout... Mais il a rejoint la mafia à un moment de sa vie. C'est qu'il ne doit pas être non plus un bisounours, loin de là. Jusqu'à présent, j'avais voulu l'atteindre sans révéler ce détail très personnel dans la vie du mutant, mais il semblerait que ce ne soit plus que la dernière carte que je peux utiliser pour le défendre et sauver sa vie... Ou alors, ce cher Dayle l'utiliserait pour le menacer. Mais ça je ne l'accepterait pas.

- Bon d'accord, je vais te montrer...

Je lève un doigt vers lui pour lui demander implicitement d'attendre un peu tout en fouillant dans une poche de ma veste de l'autre main en tirant légèrement la langue sous la concentration pour choper cette feuille et pas le reste du contenu de ma poche. Et il y en avait du bordel, croyez-moi. Finalement, j'arrive à la sortir entre l'index et le majeur puis je lui tends le papier A4 plié en quatre et légèrement froissé, sans dire un mot. Je lui fais signe de l'ouvrir, ce qu'il ne tarde pas de faire. C'était un papier, extrait du dossier médical de sa fille. C'est dingue tout ce qu'on pouvait faire avec le numéro de sécurité sociale de quelqu'un dans ce beau pays. Je l'observe tranquillement lire le document. Malformation cardiaque, espérance de vie très réduite, greffe de coeur immédiate requise. La totale quoi. Je tente de voir si cette nouvelle information le touche d'une façon ou d'une autre mais je dois bien avouer que c'est très dur de voir quoique ce soit sur son visage impassible et lisse. Finalement, après lui avoir laissé le temps de lire tout le document, je rajoute bon d'expliquer un peu mieux la situation.

- Elle a eu un donneur compatible ce jour-là... Le jour de ton cambriolage. Il n'avait pas vraiment d'autre choix tu sais...

Le reste devait s'emboîter de lui-même dans sa tête... L'état de l'appartement, les raisons du cambriolage, les raisons pour lesquelles je me tenais entre lui et le mutant, il comprenait certainement tout maintenant. Je le regarde, interdit, espérant sincèrement qu'il se rangerait de mon côté au lieu de continuer de défendre les intérêts de son organisation criminelle. Au moins je serais fixé. Soit il s'entêtait à s'en prendre à ce mutant et il n'aurait pas un aussi bon fond que je le pensais ou alors il se rangerait à nos côtés et m'aiderait à le faire fuir loin de la mafia. Alors il serait fidèle à l'image que je me faisais actuellement de ce monsieur gravité. Mais les humains sont tellement changeants et plein de surprises, bonnes ou mauvaises. Je ne pouvais absolument pas deviner ses intentions à cet instant. Attendant sa réponse, je continuais, répondant à sa dernière question par la même occasion. Je lui souris faiblement avant de lui parler, un air de mystère sur mes lèvres :

- Oh tu sais, dès qu'un mutant attire un peu l'attention sur lui, l'un des miens ou moi-même rappliquons... En fait, je suis censé le tuer... Comme j'était censé te tuer l'autre fois d'ailleurs...

Soupirant vaguement, je regarde le mutant dans l'autre pièce qui s'active fébrilement à faire ses valises en jetant des regards inquiets dans la pièce d'à-côté. Me dirigeant vers le mur le plus proche, je m'y adosse doucement tout en passant une main sur mon visage. Que cette journée était bien plus compliquée que prévue... Ca aurait été bien plus simple que ce fichu mutant ait l'argent nécessaire pour payer l'opération. Je n'aurais pas eu à gérer tout ça et à me poser mille cas de conscience. Puis je le regarde à nouveau, croisant les bras sur mon torse.

- Alors ? Toujours pas...?


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Je lâchais du regard le mutant affairé à préparer son sac pour revenir à Alex qui fouillait sa poche. Il voulait me montrer... quoi? Une preuve de l'innocence de ce type? Non, on avait déjà clarifié le fait qu'il était coupable. Alors quoi? Des circonstances atténuantes? Je prenais la feuille pliée et l'ouvrais sans attendre, presque impatient, ou entre impatient et agacé. Je parcourais la feuille, un compte rendu médical du diagnostic d'une enfant atteinte d'une malformation osseuse qui empiétait sur ses capacités cardiaques. L'opération pour soigner ça n'existait pas. Celle qui était prescrite était faite pour lui permettre de vivre un peu plus longtemps, un nouveau cœur. Cette opération était chère, trouver un donneur était rare bref, cette gamine était mal tombée dans cette vie. Alex complétait son explication et je levais mon regard sur lui sans ouvrir la bouche pour autant. Je repliais la feuille sans dire un mot, mon visage plus impassible qu'à l'accoutumé, et laissais Alex me dire pourquoi il était là. Ca confirmait mes doutes. Il faisait bien parti d'un groupe de tueurs de mutants. Les Watchers? Était-ce une réalité? Je veux dire, je savais qu'un tel groupe existait, je n'étais pas si naïf, mais était-il l'un d'eux? Si jeune? Était-ce stratégique ou alors y avait-il une autre raison? En même temps j'étais bien devenu une arme nazi à l'âge de 21 ans alors pourquoi pas.

« Alors ? Toujours pas...? » - Non. - Je levais ma main gauche en laissant tomber la feuille de la droite et saisissais le mutant à distance, sentant dans sa colonne vertébrale la broche métallique qui me servait d’attache. Je le soulevais, le ramenais vers moi, tendais mon bras droit vers Alex pour le maintenir tranquille, faisant voler son flingue plus loin tout en le plaquant au mur comme dans la ruelle. Pourquoi j'avais perdu tout ce temps en bavardage alors que j'étais venu faire une chose si simple? J'avais passé tout ce temps à me dire que je ne voulais pas vraiment lui faire de mal mais la vérité c'était que j'en mourrais d'envie. Je voulais entendre ses os se briser, sentir la vibration de ses cris de douleur. Je le ramenais jusqu'à la pièce principale dans une aisance monstrueuse pendant qu'il se débattait tout en trahissant sa douleur par de faibles cris. Faibles? Insuffisant. Je tournais ma main et les cris doublaient d'intensités. Je sentais la résistance de sa colonne vertébrale dans les picotements de mes doigts, la sensation du métal contre l'os. Je souriais. Mais pourquoi. Je regardais mes doigts, pâles, puis baissais la tête vers la feuille vaguement jetée là avant de relever mon regard sur ma victime. Pourquoi est-ce que j'aimais ça? Pourquoi est-ce que ses cris de douleurs me donnaient autant de plaisir? Je n'étais pas comme ça, ce n'était pas...

Une chaleur émanait de ma peau. Une douce chaleur au niveau de mon cœur qui se transformait en brûlure et je grimaçais. - Non... - Je relâchais Alex et posais ma main contre mon cœur. - Ah... - Une fine fumée traversait ma chemise et je l'ouvrais violemment en tirant dessus, arrachant les boutons du haut pour révéler une marque noire sur mon pectoral gauche, pile au dessus du cœur. - Non..! - Je laissais retomber le mutant, sans séquelle sinon le traumatisme de la douleur, et de glacial et sombre mon visage passait à un air bien plus inquiet, bien plus coupable. La marque noire était comme un tatouage, mouvant, et la peau autour était rouge, comme marquée par un fer chauffé à blanc. Je tentais de l'arracher de moi mais je ne faisais que gratter ma peau, sans en retirer la moindre marque. - Raah! - Je titubais en arrière, sortant sur le palier pour m'appuyer contre le mur du couloir. La brûlure gagnait mon cœur et j'en sentais la morsure. Elle me coupait le souffle et me forçait à m’effondrer, glissant contre le mur pour tomber à genoux au sol, en nage.
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"The WTF moment"

Non. Ce mot tombe de nulle part comme l'expression la plus simple d'une cruauté sans borne. Aussitôt je fronce les sourcils. Je ne suis pas bien sûr de ce que j'ai entendu. Ca sonne si... Faux. Et pourtant, sa décision semble prise. Son visage se fait sévère et dur et la feuille quitte négligemment sa main comme si elle était une énième feuille de papier toilette qu'il laissait tomber dans la cuvette. Et moi je tombe des nues. J'en reste bouche-bée. Je me serais attendu à tout sauf à ça. Une petite fille malade que les parents se démènent à sauver au péril de leur propre vie, ça devrait émouvoir ne serait-ce que le pire tueur en série. Mais non, rien, une simple ignorance et un désintéressement total. Mes yeux s'écarquille, surpris. Puis je comprends ce qu'il va se passer en une fraction de seconde. Mais une fraction de seconde en retard. Son bras se lève en direction du mutant suivi par le mien, portant une futile arme à feu qui s'échappe aussitôt de mes doigts. Je pousse un juron bien senti, porte une main à ma poche pour en ressortir un petit objet en plastique mais me fait projeter soudainement en arrière. Mon dos heurte sans aucune douceur la dureté inhospitalière du mur derrière moi. Tiens, ça a comme un arrière-goût de déjà-vu tout ça...

- Mais arrête ! Qu'est-ce que tu fous, bordel ?! T'as pas de coeur ou quoi ?

Mon sang commence à s'échauffer, il commence à pulser un peu plus fort dans ma poitrine. Ce que je ne fais qu'entrevoir me met hors de moi. Je crie sur Dayle, espérant le faire lâcher prise, le faire revenir à la raison mais rien y fait. Je vois le mutant traverser la pièce sous mes yeux ahuris, se tortillant et poussant des cris de douleurs qui s'intensifient petit à petit. Je commence à me débattre, essayant de me défaire d'une puissante entrave invisible qui m'empêche de bouger mes membres. Pourtant je ne renonce pas pour autant, grogne même sous l'énergie que je déploie, redoublant d'effort lorsque les cris s'intensifient et se font de plus en plus horribles. Je me sens impuissant, en danger, furieux. Finalement, je cesse de me débattre, jetant un regard de pure haine sur Dayle. *Tu l'auras voulu saleté de mutant.* Il ne me suffit que de quelques coups de pouces, littéralement, pour qu'une flamme s'embrase aussitôt dans ma main. La sensation fut immédiate, dévorante, envahissante. C'était comme si mon bras s'embrasait au contact de cette flamme qui ne semblait même pas dégager la moindre chaleur. Ce que je ne savais pas en revanche c'était que mon bras venait réellement de prendre feu, s'attaquant peu à peu à mes biceps pour remonter doucement vers mon épaule et mon torse.

Mais je ne vis rien, ne sentis rien non plus, trop aveuglé par cette haine me voilant presque mon regard qui restait rivé sur ma cible du moment. Ce Monsieur Gravité qui ravivait cette haine du mutant qui avait pourtant été repoussée au plus profond de moi. Je ne ressentis même plus la force qui me libéra de son emprise, me faisant tomber, un genou à terre. Je ne vis pas non plus le regard du mutant qui, soulagé un instant, se mit à me dévisager avec la peur figée sur ses traits. L'incendie devait commencer à envahir mon épaule à présent. Mais je n'en avais rien à faire. Je commence à avancer droit vers Dayle, faisant quelques pas alors que ce dernier titube doucement. Pourtant, je n'y porte pas attention et je poursuis mon implacable avancée vers lui. Je le suis vers le couloir mais je finis par m'arrêter alors qu'il commence à arracher sa chemise, exposant une marque étrange pulsant sur sa poitrine. C'était comme si je revenais à moi à cet instant. Je cligne des yeux, perplexe, regardant plus attentivement ce que c'est avant de réaliser que mon bras est toujours en train de brûler intensément.

- Oh merde putain !

A demi-paniqué, je me mets à frapper mon bras contre le mur, essayant d'étouffer une flamme qui se nourrit de ma propre énergie. Enfin, peut être. Ouais bon j'en sais rien moi. C'est pas comme s'il y avait un bouton on/off sur ce machin. Déjà que je déteste utiliser mon pouvoir... C'était ridicule, moi tentant de taper sur un mur pour éteindre les flammèches qui rougissaient encore ici et là sur mon bras. Au bout d'un certain temps, j'y parviens cependant ce qui me permet de reporter mon attention sur mister gravité qui est effondré sur le sol contre le mur d'en face, poussant des grognements très bizarres. J'espère qu'il nous fait pas un rêve érotique. Et puis mince c'est quoi son problème à la fin...? Je ne comprends plus rien. Je le regarde sur le sol sans trop savoir quoi faire, passant une main maladroite dans mes cheveux. Puis mon regard se pose sur le mutant qui n'a pas bougé d'un pouce, regardant la scène avec ce même air terrifié et je lui crie dessus:

- Mais qu'est ce que tu fous encore là bordel ?! BOUGE DE LA !

Le mutant semble enfin réagir et va chercher ses affaires fraîchement emballées alors que je reporte mon attention sur Dayle, m'agenouille auprès de lui, fronçant les sourcils en le voyant se débattre. Ne sachant pas trop quoi faire, je me mets à le remuer faiblement, l'agrippant par sa chemise. "Hey ! Mec, ça va...?" Son air froid, distant, son insensibilité et maintenant ça... Mais qu'est ce qui ne tourne pas rond chez lui à la fin...? Je vois vaguement le mutant qui nous enjambe pour finir par courir dans le couloir et disparaître au coin sans demander son reste. Moi je reste stupidement devant le deuxième mutant à essayer de comprendre ce qu'il lui arrive. Je ne sais même pas pourquoi d'ailleurs. Après ce qu'il a fait, je devrais le laisser là à faire sa crise cardiaque tranquillement. Mais je suppose que j'ai une dette envers lui. Sans réaction particulière de sa part, je commence à m'impatienter, le secouant plus énergiquement.

- Mais qu'est-ce que tu as à la fin ?! Regarde moi bordel ! Dis moi ce que t'as !! REGARDE MOI !


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Dernière édition par Aaron Reagan le Ven 3 Juin - 19:15, édité 1 fois
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Je frottais la marque avec vigueur comme si ça allait l'effacer mais à part rougir encore plus ma peau déjà écarlate, ça ne changeait rien. Je sentais la douleur et la brûlure, je sentais la marque s'insinuer dans mon cœur et la chaleur se diffuser dans tout mon corps. C'était comme une maladie, rapide et présente. Je pouvais la sentir, je pouvais la sentir se répandre. C'était dérangeant, comme une intense douleur apaisante. Comme si elle faisait disparaitre les limites que je m'imposais, comme si elle simplifiait tout. Je savais que ce n'était pas une bonne chose, je venais de l'expérimenter, et c'était bien pour ça que je souffrais: je la combattais. J'entendais Alex hurler au type de se barrer mais mon cerveau n'interprétais même pas l'information. Je ne souhaitais pas lui faire de mal. Cette histoire avec sa fille justifiait tout et je préférais qu'il puisse partir la retrouver, alors pourquoi l'avoir attaqué? Pourquoi avoir tenté de le tuer? De le faire souffrir pour ce qu'il avait fait? J'avais encore dans un coin de mon esprit cette pulsion, cette envie de trouer sa gorge de mes dents mais je la tenais à distance. - « Hey ! Mec, ça va...? » - Je l'entendais mais je ne réagissais pas. Je voyais l'homme détaler dans le couloir, je le suivais du regard sans bouger et une nouvelle vague brûlante déferla en moi, me forçant à me recroqueviller un peu plus tout en serrant les dents. Si ce type n'était plus là, si je perdais le contrôle sur la pulsion, Alex était le seul présent.

Alex me secouait vivement, me criant de le regarder, de réagir. La pulsion était si forte... Je levais mon regard vers lui, sèchement, sans prévenir, les pupilles dilatées en un désir irrépressible de sang et puis elles se rétrécirent presque immédiatement, au même moment où une nouvelle douleur s'éleva, me rappelant à l'ordre. Je perdais mon souffle et posais ma main au creux de l'épaule d'Alex, le saisissant fermement sans forcer. Mes pupilles jouaient à se dilater, parfois totalement noire, parfois minuscule, au rythme des assauts mystiques de la marque qui se répandait. Je serrais les dents, la transpiration gouttant le long de mon visage écarlate. - C'est une malédiction... C'est... - Mais impossible de terminer ma phrase. Ma respiration se bloquait, comme s'il n'y avait plus d'air autour de moi. La marque noire se répandait désormais réellement, ses traits sombres se dessinant doucement et douloureusement sur ma peau de toutes parts en des lignes courbes et complexes se dispersant de façon circulaire. Je lâchais Alex et arrachait ce qui restait de boutons à ma chemise pour révéler l'état de mon torse humide: les lignes brûlantes se rependaient à vu d’œil, lentement mais surement, et chaque millimètre brûlait, comme la pointe d'un tisonnier qui aurait blanchit aux flammes d'un feu éternel.

L'avancée des lignes sombres se stoppa et je pu reprendre ma respiration, saccadée et forte. Je m'affaissais sur moi-même se faisant, tentant de cracher quelques mots entre deux bouffées d'airs. - C'est un sort... Une foutue sorcière... - Je levais mon regard vers lui. La froideur m'avait quitté, remplacée par une peur sincère et la supplication d'un regard inquiet. Non, je ne voulais pas lui faire de mal. Il devait s'éloigner, je devais m'éloigner. Je devais aller à ceux qui sauraient m'aider. - Aide moi à monter sur le toit. - J'avais dit ça vite, pour ne pas gaspiller ma respiration fragile. Je parvenais à reprendre un rythme à peu prêt correct mais ça n'allait peut être pas durer. Je combattait cette malédiction comme une infection qui se propage, sauf que c'était mon esprit qui servait d'anti-corps. Mon esprit était le rempart, et il était fragile désormais. - S'il te plait...
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"T'as un petit souci..."

Je regarde le mutant dans mes bras, ou presque, on n'est pas non plus dans un roman à l'eau de rose entre un pseudo Roméo et une pseudo Juliette. Au passage, je serais Roméo, faut pas déconner. Enfin bref, je vous dresse le tableau. J'ai un mutant au sol qui faisait presque des sauts de cabris jusqu'alors pour essayer de buter un autre mutant. Là il semble presque sur le point de faire une syncope. Peut être est-ce que je dois achever ses souffrances? J'en sais vraiment rien. Il se passe vraiment des trucs étranges dans cette ville. J'essaie de le faire réagir mais tout ce que je réussis à provoquer c'est une raideur étrange qui semble prendre tout son corps. Et j'ai un assez bon aperçu de tout ça avec sa chemise presque ouverte qui me montre tous ses muscles en souffrance. J'essaye plus fort, au cas où ça marcherait mieux. Je ne suis pas expert après tout ni même un scientifique. Alors pourquoi pas me diriez vous? Je le regrette aussitôt. J'ai attiré son attention sur moi. Un regard noir, sans vie et froid. Un regard terrible. Ca m'en donne des frissons qui parcourent toute mon échine. Mais qu'est-ce qui lui arrive à la fin, il est en manque de drogue ou quoi...? A trop traîner dans la mafia, il est devenu addict?

Sa main se pose fermement sur mon épaule. Je la regarde, perdu et surpris. Je suis simplement dans l'expectative. Je ne sais pas comment l'aider. Je suis juste le témoin de ce qui m'apparaît être une souffrance mais je n'ai pas vraiment plus d'indice. L'envie de l'abandonner là, seul ici, monte de plus en plus en moi mais j'essaie de faire taire cette envie. Il a quand même sauvé ma vie, je peux lui laisser le bénéfice du doute sur sa démence passagère... Mon regard se repose dans le sien et je vois sa pupille qui joue au yoyo comme une vague déchaînée qui révélerait un combat intérieur puissant. Moi j'étouffe un juron, bien loin de cette idée poétique et philosophique. Je commence sérieusement à prendre peur. "Mais bordel de... Qu'est-ce qui se passe...?" Je n'en ai aucune idée. Mais comme pour me répondre, Dayle me l'explique, haletant. Pire, il finit par me le montrer, révélant son torse nu sous mes yeux. Bon ok, c'était très bizarre et ça peut paraître un peu érotique SAUF, que ça ne l'était pas du tout. Il avait un gros truc noir qui s'étendait petit à petit sur son torse. Et moi j'assistais à cette vision, totalement impuissant, le voyant lutter à chaque centimètres de douleur. Alors je me pris la tête, la bouche formant un parfait rond en guise d'extrême perplexité. Pas besoin d'être Einstein pour se douter que la marque ne devait pas se répandre plus longtemps sinon... Et bien je suppose que ce serait mauvais.

Il finit par continuer de m'expliquer. Ca commence à s'éclaircir tout doucement. Il doit chercher de l'aide mais où? Le vaudou ça me connaît pas du tout. Je saurais même pas où acheter un os de poulet à part au supermarché. Il me demande de l'aide, il a l'air sincère. Très différent de celui qu'il était quelques minutes auparavant. Méconnaissable même. J'hésite. Je n'ai plus vraiment confiance en lui. J'ai l'impression que je vais me faire rouler une nouvelle fois ou qu'il va encore perdre le contrôle et je vais finir en charpie. Enfin, plaqué à nouveau contre un mur. Alors je sers mon briquet dans ma main comme pour me conforter un peu. Je le regarde pendant quelques minutes, testant sa sincérité puis je finis par céder. "Oh et puis merde ! Je te préviens, tu me devras des explications !" Je grogne. J'aime pas ne pas savoir. J'aime pas non plus être impuissant. J'aime pas qu'on se joue de moi non plus. Et c'était tout l'impression que j'en avais à ce moment là. Mais finalement, je finis par passer un bras sous le sien, le calant sur mon épaule avant de m'aider de tout mon corps pour le relever doucement, luttant pour le remettre à peu près sur pied.

- Mince t'es vraiment pas léger en fait. Tu pourrais pas t'alléger un peu, mister gravité?

Je souris en coin. Trop tôt pour les blagues? Probablement. Enfin si ça peut lui donner un peu de baume au coeur pourquoi pas? Je le sens qui tremble contre moi, faible et ne tenant même pas sur ses deux jambes. Alors je l'aide. Le traîne presque. M'aide de mon autre bras pour le stabiliser, obligé de poser une main sur son torse. pas trop le choix en même temps. Je commence à m'essouffler assez vite, grimpant plusieurs étages comme ça. Mince je ne sais même pas si ce fichu immeuble a un toit ! Il s'avère que si. Je le pose contre un mur. Il est blême à faire peur. Moi je n'ai pas la clé alors je défonce la porte à grands coups de pied. Quand elle cède enfin, je le reprends dans mes bras pour le tirer et l'amener sur le toit. Je ne savais toujours pas ce qu'il avait l'intention de faire. Je finis par le reposer au sol, inquiet. Je le regarde encore faible. S'il compte se mettre à voler ou une connerie du genre, ce serait la plus grande bêtise de sa vie. Je vais le retrouver au sol à s'écraser comme une bernache nonnette à ses premiers pas hors de la falaise. Je le regarde, désapprobateur, me mordant la lèvre inférieure avant de lui dire:

- Ecoute, je pense que tu te surestimes là. Tu vas jamais réussir à tenir comme ça. Il vaudrait mieux que je t'appelle une ambulance...


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Je grognais lamentablement en guise de réponse, tentant par tous les moyens de contrôler la douleur. J'avais été torturé pendant des semaines, j'avais subi les modifications du sceptre du connard asgardien avant ça. J'avais eu mon lot de douleur, suffisamment pour être capable de la gérer, mais là c'était différent. Plus que juste une brûlure, c'était comme si ça me brûlait à l'intérieur, comme si même diffuse, la douleur restait intense, permanente. Je tremblais, fébrile, de sa violence. Tant que je n'avais pas d'autre crise du genre, il me semblait que la marque stagnait un peu. Peut être était-ce par pallier, par étape, que chaque crise était suivie d'une période de préparation. Parce que je n'étais pas assez naïf pour croire qu'on m'offrait une pause, je me doutais que ce n'était qu'un recul pour mieux sauter. Lorsqu'Alex râlait sur mon poids - de muscles, je précise - j'étouffais un rire dans un spasme de douleur, rire ça contracte les abdos et j'avais mal, et atténuais mon poids. C'était rien du tout, mais ça suffisait pour que le pauvre Alex ne s'écroule pas avant moi. On gravissait les marches. Ce que j'avais en tête était stupide mais c'était un quitte ou double et je préférais m'en remettre mutant pour économiser les quelques forces qui me restaient en réserve.

Nous arrivions finalement dans le couloir du dernier étage, juste devant la porte du toit.. fermée. Ce n'était pas rare que les toits soient verrouillés, soit par sécurité, soit parce qu'ils étaient réservés aux habitants du bâtiment et eux seuls avaient la clé. Alex me posait par terre et allait s'occuper de la dite porte, à coup de pieds. - Délinquant... - Avais-je dis d'un ton fatigué. Il revenait à moi et me transportait finalement jusqu'à l'extérieur, me posant par terre une nouvelle fois. L'air frais des hauteurs, pas si hautes cela dit, me faisait un bien fou. Mon corps humide s'en trouvait rafraîchi et un frisson parcourait mon échine, levant une chair de poule salvatrice. Mes pensées s'éclaircissaient un peu et c'était pas un mal. Alex me signifiait sa perplexité et je levais mon regard vers lui. Il n'avait pas tort sur le fond, mais une ambulance ne servirait à rien, pire, elle me ralentirait. Le quitte ou double comme je disais: je comptais sur le double pour arriver sur place bien plus vite qu'en passant par les rues... ou si le quitte tombait. Enfin si moi je tombais surtout. Parce que le quitte en soit, on s'en fout.

Je saisissais la main d'Alex pour m'aider à me relever, même s'il ne me la tendait pas, et m'approchais du rebord du toit pour aviser la hauteur, prenant en plein torse une légère rafale fraîche que je savourais. Je me tournais vers Alex. - Par la route ça prendrais trop de temps, et je n'en ai plus des masses je pense. Quitte à tenter le diable, je préfère échouer que me réveiller comme... tout à l'heure. - Choisir la sécurité au risque de me transformer un psychopathe sans cœur et sanguinaire? Je préférais tomber et repeindre le bitume. Je lui lançais un sourire usé et posais les mains sur le rebord, prêt à me hisser, avant de me retourner pour revenir vers lui. Je sortais de ma poche mon téléphone portable et le lui mettais dans la main. - Je viendrais chercher ça. - Là-dedans j'avais pas mal de choses, le tout verrouillé et protégé, mais ça restait important. Je lui faisais confiance pour ne pas regarder à l'intérieur même si je ne pouvais être sur de rien. Je me hissais enfin sur le rebord, visualisant ma destination. - Quand faut-y aller... - Et je faisais un pas en avant. La chute fut rapide et vive, je voyais défiler les fenêtres avant de reprendre le contrôle. Il fallait que j'arrive à bon port avant que ce soit trop tard. Je réussissais à m'élever assez haut et filais droit vers Manhattan. Droit sur la tour des Avengers.
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