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 it won't ever end + kayden

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MessageSujet: it won't ever end + kayden   it won't ever end + kayden Icon_minitimeLun 27 Juin - 16:47


everyone wants to use us, is using us, will use us

Deux semaines. Deux semaines qu'elle était arrivée à New-York, ville qu'elle avait longtemps idolâtré pour être celle regorgeant de personnes aux habilités extraordinaires. Et pourtant, elle n'en avait rencontré aucun, pas le moindre mutant. Il y avait bien le mot, "mutant", qu'elle avait facilement apprit à reconnaître comme étant celui "mutante" de sa langue natale. Partout dans les journaux, sur les écrans de télévisions, bien souvent au milieu des conversations dont elle ne captait que des mots sans avoir le niveau suffisant pour en faire des phrases et des idées.

New-York était bien la ville aux mutants, mais ils semblaient se cacher dans l'ombre.

Elle n'avait pas eu de mal à trouver un toit, car il suffisait seulement d'avoir l'argent pour payer le loyer et le quartier dans lequel elle vivait était assez mal fréquenté pour que son propriétaire ne s'embête pas à suivre les règles et lui demander papiers et lettres de recommandations. Elle s'était contenté de lui faire comprendre qu'elle paierait le loyer, il s'était contenté de lui faire comprendre qu'au moindre écart, au moindre retard, elle retrouverait ses affaires dans la rue. Si elles n'étaient pas déjà volées d'ici là.

Titaea avait été naïve, pourtant, de croire que New-York était simplement une ville cosmopolite et que tomber sur un propriétaire italien était tout bonnement une affaire de chance et de hasard. Tous les italiens n'étaient pas mafieux, plus encore aussi loin de leur pays. Erreur. Triste erreur de sa part qui aurait dû se méfier comme elle le faisait toujours. Traquée, piégée, attaquée. Depuis longtemps -trop longtemps- elle parcourait le monde entier à la recherche d'un havre de paix loin des multiples organisations qui souhaitaient la voir morte pour de rares d'entre elles, simplement la leur pour les autres. La leur pourquoi ? Elle n'en avait aucune idée et n'osait même pas y réfléchir, tant la seule pensée tournée vers un possible destin entre les mains d'autres lui donnait des frissons.

Pensive, elle s'engouffra dans le hall du bâtiment dans lequel elle possédait un petit studio bien vide, n'ayant pas eu le temps de le transformer en cocon comme elle l'aurait espéré. Le mois de juin se montrait presque caniculaire et à peine fût elle à l'intérieur qu'elle inspira longuement, profitant de l'air frais du vieux bâtiment. Même simplement vêtue d'une petite robe pêche elle sentait la chaleur lui coller à la peau mais bien moins que les humains, un cadeau de son père certainement. Sans faire attention aux allers et venus des autres locataires dont elle n'avait pas encore fait la connaissance réellement, elle appela un ascenseur et y entra sans hésiter, suivie de trois autres personnes. Une femme et deux hommes aux traits fermés avec qui elle n'engagea pas la conversation elle-même peu bavarde.

Et qu'elle faisait tâche alors.

Elle et ses cheveux presque blanc, sa petite taille et sa carrure fine, entourée d'inconnus imposants et froids. Ses mains s'agitent de parts et d'autres de ses hanches, trahissant sa gêne et son anxiété, alors elle lève les yeux vers le petit écran au dessus de la porte et compte les étages qui lui reste à franchir avant de pouvoir sortir de cet ascenseur.

Quatre.
Elle tourne la tête vers l'homme à côté d'elle et croise son regard, il le détourne immédiatement.

Trois.
Elle fouille dans la poche de son sac à main pour trouver ses clefs.

Deux.
L'ascenseur s'arrête subitement.

Tout aussi soudainement, Titaea se fige. Son expérience lui cri qu'il faut sortir de cet ascenseur immédiatement mais elle tente de se rassurer. Probablement juste une panne, qu'elle se dit. Dans l'ascenseur personne ne dit un mot, et le silence lui broie l'estomac tant son anxiété monte en flèche. Probablement juste une panne. Elle fait mine de se pencher pour appuyer sur le bouton d'appel de l'ascenseur mais une main vient se poser sur son poignet et l'enserre avec force. Ses yeux rencontrent ceux de la femme qui continue de lui serrer le poignet, le regard noir.

"lasciar andare di me.", souffle-t-elle en italien par réflexe.

Mais les yeux de la jeune femme ne s'écarquillent pas comme ceux des New-Yorkais surpris par la langue qu'elle emploie. Ils s'assombrissent et elle resserre sa poigne.


Pour avoir la traduction de l'italien, il suffit de passer sa souris dessus !
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MessageSujet: Re: it won't ever end + kayden   it won't ever end + kayden Icon_minitimeLun 27 Juin - 22:16
It won't ever end.
Feat. Titaea Vestoria


Il suffisait d'une information, un seul indic, et toute votre journée pouvait être mise sans dessus dessous. Ivan et les dirigeants que j'avais pu voir étaient nerveux. Plusieurs interventions avaient été faites, occasionnant l'arrestation de certains de leurs soldats. Les interventions étaient discrètes, peu nombreuses pour l'instant, rien qui du coup n'alarme Ivan mais tout ça demeurait ennuyeux et je le sentais dans l'ambiance qu'il y avait lorsque j'avais rencontré Ivan depuis quelques semaines. Ça n'avait rien à voir avec ma désertion temporaire, non, seulement avec mon travail avec le SHIELD dont il ne savait rien. Je restais hors des radars et c'était très bien. Pour autant il semblait y avoir des tensions dans tout ça et il m'avait rencontré en personne pour me parler des italiens. Là encore, ma faute. Quelques mois plus tôt, avant de rencontrer Sharon, j'avais entamé une campagne de destruction mutuelle, cherchant à pousser les divers groupes groupes criminels à s'entre déchirer et se retourner contre la mafia russe pour faire tomber mes maîtres chanteurs. Même si j'avais arrêté tout ça, les tensions entre ces deux mafias étaient depuis nombreuses.

Ivan avait entendu parler d'une arme, une mutante que les italiens convoitaient. Bien sûr, et même s'il n'avait pas passé dix minutes à discourir sur la dangerosité de tout ça, il était hors de question que les italiens lui mettent la main dessus. pire, il voulait que je la leur ramène. Pourquoi moi? Apparemment j'étais le seul capable de m'en occuper. Il m'avait montré une photo de la jeune femme et ses cheveux blancs m'interpellaient. Je l'avais déjà vu, trois ans plus tôt alors que j'étais en Russie, aux informations. Je connaissais cette photo aussi, parce que j'avais été l'un des nombreux américains à voir cette vidéo sur le net. Son visage m'était familier et cette vidéo d'elle sortant du feu était plutôt impressionnante. Pour autant, Ivan se fichait de tout ça. Ses ordres étaient clair: éviter que les italiens l'ait, la ramener si possible, la tuer autrement. Je n'avais eu aucun travail de recherches à faire pour la retrouver, elle avait pris un appartement au mauvais endroit et avait été repérée immédiatement... ce qui réduisait mon temps de manœuvre. J'avais parcouru la distance en vitesse pour rejoindre cette adresse.

Arrivé dans le hall de l'immeuble en question je faisais mine de chercher une boite aux lettres, le temps de pouvoir repérer quelques personnes suspectes et qu'elle fasse finalement son entrée. Petite, fine, ses cheveux blancs et sa petite robe. Elle se dirigeait vers l'ascenseur et je la suivais naturellement. Deux autres personnes entraient. Je me trouvais au fond de la cabine, exclu du petit groupe et les deux autres étaient bien trop proches d'elle pour que mes suspicions soient infondées. L'ascenseur se stoppait et je me redressais: ils entraient en action au niveau du troisième. - « Lasciar andare di me. » - Et moi? Ah. L'homme se tournait vers moi, l'air menaçant. Son accent trahissant sa langue maternelle. - « Ne vous en mêlez pas. » - Je levais les mains en signe de reddition. Mon esprit lui, il l'emmerdait copieusement. Les deux mafieux italiens se ratatinaient immédiatement au sol, comme écrasés, comme si l'ascenseur était monté à une vitesse extraordinaire d'un coup mais l'ascenseur n'avait pas bougé, ni elle, ni moi, juste eux. Je baissais les bras en croisant le regard supplicateur de l'homme. Ils n'étaient pas morts.

Ils sont pas seuls. - Je posais mon regard sur elle alors que l'ascenseur repartait et deux choses me venaient à l'esprit: je devais paraître aussi suspect qu'eux, et mon italien était chaotique. J'utilisais donc les quelques mots que je connaissais pour me faire comprendre. Enfin j'essayais. - Je ne comprend pas l'italien. Venez. - Tout ça... probablement avec la mauvaise conjugaison. L'ascenseur atteignait l'étage voulu au départ mais les portes ne s'ouvraient pas, c'était moi qui les tenait ainsi, par mon esprit. Je faisais signe à la jeune femme de reculer un peu et relâchait à peine la pression pour que les portes s'entrouvrent de quelques centimètres. Je voulais voir ce qui nous attendait. Deux dans l'ascenseur? J'en avais vu trois autres dans le hall et s'ils savaient où était l'appartement, ils devaient probablement attendre à l'intérieur et... - J'en vois trois. - ... dans le couloir. Elle ne me comprenait peut être pas, je parlais par réflexe, pour assimiler les informations. - Escaliers. - Ils se trouvaient juste à gauche en sortant de la cabine. Je reculais d'un pas et plaçais mes mains face aux portes, sans les toucher, avant de me concentrer. Les portes vibraient un instant, doucement, puis violemment, avant de se décrocher et de foncer dans le couloir, toujours à plat. Elles fauchaient les italiens, nous protégeaient des balles tirées, le temps pour nous de rejoindre la cage d'escaliers.
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Autour de la poigne de l'inconnue sur son poignet, la peau blanchissait tant elle serrait fort. Titaea regarda la jeune femme lui tordre le poignet et la tirer vers elle, impuissante, jusqu'à ce que la peur qui la paralysait laisse place à l'adrénaline. L'adrénaline d'encore une fois, malgré les kilomètres qu'elle avait mis entre elle et son pays natal, devoir se battre pour sa vie et avec un peu plus de chance pour sa liberté. Elle serra les mâchoires et laissa les dons que son père lui avait offert faire leur travail. Alors soudain, la femme la poussa contre les portes closes dans un cri de douleur qui se meurt immédiatement : elle fixe la paume de sa main les yeux plein de surprise et de dégout.

Elle avait rendu sa peau si chaude sous sa main qu'elle lui en avait brûlé la paume assez pour lui faire regretter de l'avoir touché. D'avoir osé poser la main sur elle.

Parce que Titaea avait apprit de ses erreurs. Un peu. Et elle ne pouvait pas toujours mettre le feu aux bâtiments dans lesquels on l'attaquait. Encore moins lorsqu'elle se trouvait dans une si petite pièce en compagnie d'un innocent, d'un civil. Enfin, si l'un d'entre eux l'était car comment pouvait-elle savoir si la jeune femme avait agit seule, accompagnée d'un ou de deux hommes ? Elle se retourna vers les deux hommes, s'attendant à voir l'un d'eux déjà au sol, espérant que l'un de deux soit au sol et que toute sa vie ne se résume pas à un calme avant une tempête, un temps d'arrêt avec une nouvelle attaque. Mais il n'en était rien : ils se faisaient face, l'un avait les mains en l'air. Probablement un civil, elle soupira sans se rendre compte qu'elle avait retenu sa respiration.

Mais elle n'était pas sortie d'affaire pour autant.

La jeune femme s'était rapidement ressaisie et l'attrapa par les cheveux avant de la tirer à nouveau vers elle. Titaea essaya de se débattre en vain jusqu'à ce que subitement, elle ne ressente plus rien. Plus sa main dans ses cheveux, plus son bras qui la tirait vers elle. Rien. Elle regarda autour d'elle seulement pour croiser le regard de celui qu'elle avait prit pour un simple humain. Était-ce lui qui avait fait ça ? Son regard descendit jusqu'au sol où les deux assaillants s'y trouvaient cloués par elle ne savait quel pouvoir, magie ou don.

Qui était-il ? Un civil ? Un mutant ? Un demi-dieu ? Un nouvel assaillait ou simplement enfin quelqu'un doté d'une âme ?

Titaea ne savait pas, et son coeur qui battait à tout rompre sous sa poitrine l'empêchait de bien réfléchir. Tout comme sa gorge nouée et ses lèvres tremblantes l'empêchaient de dire un mot, alors tout ce qu'elle pouvait faire c'était le regarder. Stupéfaite et anxieuse. Elle attendait. Un mot, un geste. N'importe quoi mais pas une arme.

Plus jamais une arme.

L'ascenseur se remit en route et continua à monter dans un silence seulement perturbé par les gémissements plaintifs des deux personnes clouées au sol. " Je ne comprend pas l'italien. Venez. " . Son accent était très présent, ses fautes également mais l'effort était là et Titaea ne pût s'empêcher de tenter un demi-sourire qui disparu aussitôt. Elle se décala, dos contre un des murs loin de la porte et le laissa s'approcher de cette dernière, le coeur battant entre ses tempes. Jouait-il un rôle ou était-il vraiment entrain de lui venir en aide ? Elle ne savait pas.

Et ne pas savoir la terrifiait.

Elle le laissa parler, sans l'écouter vraiment ni lui répondre. De toute façon, elle ne parlait pas anglais et n'en décelait que quelques mots. Le chiffre trois suffit pourtant à ce qu'elle comprenne que derrière les portes, il y avait trois personnes. Ou peut-être étaient-ils au troisième étage ? Evidemment, elle penchait pour la première possibilité, mais le doute était là, il était toujours là.

" Escaliers. " À nouveau, de l'italien. Chaque syllabe avait le don de l'apaiser, comme un bout de chez elle qu'on lui rendait même dans la pire des situations. Un petit "Sì." de sa part fût tout ce qu'elle arriva à dire entre ses mâchoires serrées par l'angoisse. Puis tout se passa très vite, les portes se décrochèrent puis les suivirent juste assez pour les protéger des balles. Pas totalement car deux vinrent trouer sa robe à des endroits qui auraient pût s'avérer fatals si elle n'avait pas été une demi-déesse à la peau impénétrables aux armes standards. À nouveau, les portes s'ouvrirent sans qu'ils n'aient à appuyer sur les poignées, puis se refermèrent derrière eux dans un fracas.

Puis le silence.

Titaea se retourna vers l'homme qui venait de certainement la défaire d'une situation plus que délicate et pour la première fois, elle l'observa vraiment. Il était grand et bien bâti, son visage de ceux trop sculptés pour pouvoir les oublier. C'était un mutant, surement, mais elle ne réussissait toujours pas à lui faire confiance malgré qu'il vienne juste de lui sauver la vie.

Il y avait toujours ce doute, cette habitude trop ancrée en elle d'être trahie pour pouvoir faire confiance au premier venu.

" Merci. " tenta-t-elle à son tour dans sa langue à lui, l'accent présent et le r roulant. Elle le regardait dans les yeux, y cherchait une once de malhonnêteté. " Qui... " elle hésitait, cherchait ses mots. Lequel était-ce déjà ? " es-tu ? "

Mais ce fût de courte durée car voilà que derrière les portes, on entendait le bruit d'hommes accourir. Titaea s'approcha des portes, ses pas sûrs d'eux, et y posa les mains sur les poignées y insufflant l'élément qu'elle représentait jusqu'à ce que le fer qui les composait ne devienne brûlant et incandescent. De quoi les ralentir, elle en était sûre. Elle l'espérait, car sûre elle avait apprit qu'elle ne l'était jamais vraiment.

"Seguimi, presto !" lui dit-elle sans savoir s'il la comprendrait.

Et de toute façon, elle ne l'attendit pas pour dévaler les escaliers vers les étages précédents. Toute fois, elle s'arrêta au second et déboula dans le couloir sans plus de cérémonie : les hommes étaient derrière eux, tout près, elle le savait et continuer à courir vers le rez-de-chaussé se terminerait surement en fusillade dont elle ne voulait pas. En incendie dont elle ne voulait pas non plus. Alors elle s'était engouffrée dans le couloir du second, faisant attention à ce que l'inconnu la suive bien jusqu'à la fenêtre au bout de se dernier qu'elle ouvrit sans grand mal. Cette dernière donnait sur une ruelle en contre-bas et une échelle de sécurité y donnait accès. Elle s'arrêta et s'écarta pour laisser le passage au jeune homme.

"Vai prima, in fretta !" Puis de son bras elle lui indiqua de descendre, une mine anxieuse sur son visage alors qu'elle fixait la porte au fond du couloir qui ne tarderait certainement pas à s'ouvrir. "Andiamo !" lui dit-elle, le ton plus pressé. "Stanno arrivando..." Puis dans sa langue à lui, un essai. "S'il te plait."




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A peine de l'autre côté de la porte anti-feu qui séparait le couloirs de la cage d'escaliers que nous prenions le temps de souffler un peu. Les portes devaient encore être debout, je les contrôlais encore, mais ça ne durerait pas bien longtemps. Je levais mon regard vers elle alors qu'elle me remerciait et je lui lançais un sourire en guise de réponse. Pas le temps pourtant de lui donner mon nom que derrière, on entendait les portes de l'ascenseur tomber et les pas se précipiter vers nous. Ils arrivaient. Elle prenait ma place face à la porte et je l'observer faire chauffer le métal la constituant, mon regard observant la vapeur d'eau qui s'élevait du battant jusqu'à ce qu'elle me crie de la suivre et j'obéissais non sans un dernier regard impressionné. Nous dévalions les marches, conscients que les italiens seraient sur nos talons dans les secondes qui suivraient. Elle quittait les escaliers au deuxième et je m'engouffrais dans le couloir à sa suite, me retournant l'espace d'un instant pour distordre les rivets métalliques de cette porte ci afin de la rendre plus dure à ouvrir.

Au bout du couloir la jeune femme avait ouvert la fenêtre et m'ordonnait de... quoi? Je me fiais à ses gestes pour la comprendre et répondais par les miens, lui ordonnant à mon tour de passer devant. Plusieurs fois. Jusqu'à ce qu'elle passe à l'anglais et que je soupire avant de sauter par la fenêtre. Littéralement. Moi je n'étais pas en danger, elle en revanche devait penser à elle avant de penser à moi. Je flottais face à l'ouverture et lui faisais signe de sortir, énergiquement. - Dépêchez-vous! - Dans cette ruelle personne ne nous observait et j'attendais qu'elle descende l'échelle en observant les alentours. Elle donnait sur deux sorties, deux grosses avenues qui nous permettrait de nous fondre dans les passants. Peut être. Son physique restait atypique et je ne savais pas combien d'italiens étaient dans les parages. Cela dit, vu comment Ivan m'avait décrit tout ça, ils ne lésineraient pas sur les moyens pour obtenir cette fille. A peine avait-elle posé les pieds au sol que je me concentrais sur l'échelle pour la tordre et l'incruster dans le mur, formant une barrière inviolable entravant la fenêtre. Si on nous suivait jusque là, on n'irait pas au-delà.

Je ne pouvais pas nous faire voler ailleurs, nous étions trop exposé même dans cette ruelle. Je descendais au sol et désignais la rue la plus proche. - On devrait aller par là. - Je soupirais. Cette barrière de la langue ralentissait tout ce bordel. - Par là. - Mais voudrait-elle bouger? Elle ne me connaissait pas, je pouvais jouer un rôle pour l'embarquer ailleurs. Je cherchais mes mots un instant et posais ma main sur mon torse. - Ami. - Bon dieu mon italien était catastrophique. Il me faudrait le travailler. Le wakandais me prenait pas mal de temps mais j'étais tout de même capable de diversifier mes apprentissages. Je ne pouvais lui faire de longues phrases aussi j'espèrais que mon visage suffirait à la convaincre, au moins le temps de filer de là. - Faites moi confiance, je ne veux que vous aider. - Je faisais deux pas vers la rue et lui faisais signe de venir. On ne pouvait pas rester là plus longtemps. Dans la rue nous pouvions trouver un abri dans la foule, ou nous pouvions tomber sur plus d'italiens, guettant notre passage. Probablement les deux. Quelque soit la direction que nous prenions. Peut être la confrontation était-elle inévitable alors... Si tel était le cas il faudrait éviter que des passants soient blessés. Peut être alors devrions-nous les attirer ailleurs? Cet endroit était trop compliqué à défendre, il nous faudrait être malin.
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