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Eugene Holmes
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MessageSujet: PAGENE → touch me again--   PAGENE → touch me again-- Icon_minitimeSam 16 Avr - 15:55

--and i will end you, in a non-criminal way
patch & eugene


« Come on, just let me go, » siffle Eugene entre ses dents avant de dégager son bras de la prise de son frère. Ce dernier fronce les sourcils et il peut sentir que sa réaction le blesse, mais il chasse cela de son esprit. « Gene… » Il lève les yeux au ciel. « I’m going home, » marmonne-t-il avant de lui tourner le dos. Il attrape son sac et le jette sur son épaule avant de s’éloigner à grands pas. Mom is home, lui fait une voix et il s’arrête un moment. Il ferme les yeux et soupire. Il ne peut pas tellement se ramener à la maison dans cet état. Sa mère va flipper et en faire des tonnes. Fine. I’ll go to the restaurant. Il sent la satisfaction de son jumeau. Après tout, le restaurant d’Azalea est plus proche, ce sera moins douloureux pour eux, c’est une raison de plus pour préférer cet endroit. Il se remet en marche, vérifiant tout de même l’heure qu’il est à sa montre. Elle est toujours bien en avance au boulot, sa sœur aime tellement son précieux restaurant qu’elle s’assure toujours que tout est parfaitement prêt avant que les clients n’arrivent. Elle va l’engueuler pour ça, elle va lui reprocher de manquer les cours dès le matin, mais il préfère l’affronter elle plutôt que les parents.
Dès qu’il sort de l’établissement, les gens dans la rue le regardent étrangement, les sourcils froncés. Eugene les ignore, il a d’autres choses à faire. A commencer par se calmer. Mais c’est difficile quand il n’a qu’une seule envie, soit retourner là-bas et enfoncer son poing dans le nez de McAdams jusqu’à en faire de la bouillie. A mesure qu’il s’éloigne, une gêne s’empare de lui. Ça commence toujours comme ça. D’abord il y a ce fourmillement dans sa nuque, puis ça le démange et il ne cesse de la frotter. Ensuite, c’est cette étrange impression qu’on fouille dans ses entrailles. Enfin il y a la douleur, insoutenable, qui lui donne la sensation qu’on le tire jusqu’à Aedan par les tripes.

Quand ils en arrivent là, c’est presque impossible pour eux de se déplacer seuls. Les premières semaines, ils ne pouvaient même pas être séparés par quelques mètres. Ils ont littéralement été obligés de vivre dans le même espace, dormir dans le même lit, comme ils le faisaient quand ils étaient gosses. Mais petit à petit, ils ont réussi à prendre de la distance. A présent, Eugene peut se trouver à l’autre bout de la ville, seul, sans trop en souffrir. Mais seulement pour quelques heures. C’est toujours gênant, pourtant. Quand la conscience d’Aedan n’effleure plus la sienne, il a l’impression qu’on lui arrache une partie de lui. Mais il n’a aucune envie d’être avec son jumeau, pour l’instant. Il vient certes de l’empêcher de finir dans un plus mauvais état qu’il ne l’est déjà, mais Eugene est encore trop énervé pour ressentir la moindre reconnaissance.
Les gens continuent de le fixer bizarrement, mais il continue de les ignorer. Il se passe des choses pires qu’un ado avec le visage en sang dans cette ville, qu’ils s’occupent un peu de leurs affaires. Il ne tarde pas à s’engouffrer dans la première bouche de métro, monte à bord de celui qui passe au moment où il arrive et s’installe sur un siège libre. A côté de lui, une petite vieille le dévisage et le jeune homme serre les dents. « Are you alright ? » Il se tourne vers elle, hésite à lui répliquer de se mêler de son derrière, mais au lieu de cela, il esquisse un large sourire qui lui fait un mal de chien. « Peachy, ma’am, » qu’il répond. Bien évidemment, elle n’est pas convaincue, mais elle a l’intelligence de ne pas lui poser plus de questions.

Le métro se fige à son arrêt et Eugene en descend. Il remonte à la surface et traverse deux rues avant d’enfin arriver devant le restaurant d’Azalea. Il est fermé bien évidemment, mais elle sera à l’arrière, comme d’habitude. Elle est toujours fourrée là, de toute façon. Il se dirige vers l’arrière du restaurant et esquisse un sourire triomphant lorsque la porte s’ouvre quand il appuie sur la poignée. Il pénètre dans l’établissement et fronce un peu les sourcils en voyant qu’il y fait sombre. Elle n’aurait pas oublié de fermer, ce n’est pas son genre, pas avec son précieux restaurant. Et puis, il serait vraiment étonné de voir qu’elle n’est pas là. « Lea ? » appelle-t-il. Aucune réponse. Il referme la porte et s’avance un peu, avant de déposer son sac dans un coin de la cuisine. Ça, c’est vraiment pas normal. Il finit par apercevoir de la lumière sous la porte qui mène à la cave et hausse les épaules. « Lea, it’s Gene, I’m borrowing your med kit, » annonce-t-il d’une voix forte.
Si ça la fait pas remonter les escaliers quatre à quatre. Il esquisse un petit sourire en coin et allume la lumière. Il farfouille un moment dans quelques placards, avant d’enfin trouver la petite trousse de secours qu’elle garde toujours ici. Azalea est du genre prévoyante, si elle n’en est plus au stade où elle se coupe en faisant la cuisine, les apprentis qu’elle forme parfois, si. Il va dégueulasser sa cuisine et elle va probablement râler pour ça, mais il nettoiera et tout ira bien. Avec une grimace, Eugene retire sa veste et la pose sur un comptoir en remarquant qu’elle était un peu déchirée. Merde. Il pousse un soupir et aperçoit son reflet dans le plan de travail en en métal. Ben putain, il l’a pas loupé l’autre enfoiré. Son nez lui fait un mal de chien mais au moins, il a cessé de saigner. En revanche, son arcade sourcilière est bien ouverte.

Le jeune homme attrape un torchon et le mouille sous l’eau froide avant d’entreprendre de se nettoyer le visage et les mains. Il frotte allègrement, même si ça fait mal. Son nez n’a pas l’air cassé, ça lui est suffisamment arrivé pour qu’il commence à savoir quand il l’est. Par contre, il lui fait sacrément mal et il va probablement devoir mettre de la glace dessus. Le pire, c’est son arcade. Heureusement, il y a des bandes de sutures adhésives dans la trousse, mais maintenant qu’il a nettoyé la plaie du sang coagulé, ça s’est remis à saigner et il est en train d’en mettre partout dans l’évier. « Shit, » marmonne-t-il en pressant le torchon contre son visage. Il entend alors des bruits de pas et grimace, mais il n’a pas vraiment le choix, hein ? Il se retourne en soupirant. « Lea ? Can you give me a hand with this sh-- » Il s’interrompt, les sourcils froncés, parce que la personne qui vient de remonter de la cave n’est clairement pas Azalea.
C’est un mec, pour commencer. Plus grand que lui, avec une tignasse bouclée assez impressionnante et des yeux noirs. Il a presque l’air flippant – si Eugene était du genre à flipper – et l’adolescent se presse un peu contre le comptoir, par réflexe. « Who the hell are you ? » crache-t-il. Azalea aurait dû être là. Elle est toujours là. Et puis, que fait ce type là, dans sa cave ? Il est quand même pas venu piquer des trucs, hein ? « Where’s Azalea ? » qu’il siffle, méfiant.
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You're sick. Nah, I'm fine. I'm good. I'm coming. No you're not. You can barely stand- - Don't be silly.You're not going anywhere. I am going to ask Harper to watch over you. You can come by noon- -But it's my restaurant! ” Elle a presque l'air indigné. Patch est amusé, même si il ne sait pas exactement pourquoi. Ça doit être de la voir si remontée et exaspérée alors que ses yeux rouges pleurent tout seul, qu'elle n'arrête pas de renifler et qu'elle est littéralement incapable de bouger sans grogner de mécontentement et de douleur. Patch dort sur son canapé depuis quelques temps maintenant, et ils sont rapidement tombés dans une routine agréable. Il se réveille toujours en premier, longtemps avant le soleil et lui prépare son premier café du matin. Avoir un restaurant est une entreprise longue et difficile. Il faut se lever tôt, se coucher tard, ne jamais s'arrêter de bosser. Pas une grosse surprise qu'Azalea tombe malade de temps en temps; très grosse surprise, tout de même, quand il frappe à la porte de sa chambre et la trouve emmitouflée dans sa couette. Lézarder au lit n'est pas vraiment son genre. “ Trust me, dit-il simplement. I'll only take care of opening the restaurant. Amelia will help me, and Rose. It'll be fine. Next thing you know you'll be there and everything is going to be fine. Trust me. ” Elle fait la moue; elle fronce les sourcils; éternue une fois; tousse un peu; détourne le regard; tourne le visage; pince des lèvres; fronce du nez; s'enfonce dans son oreiller; tend la main mais celle-ci retombe; soupire finalement. “ Hm ” est sa manière de lui dire d'accord, mais fais attention. “ Now give me the keys. ” Nouvelle exclamation indignée.

__

Après une bonne autre demi-heure de négocations, elle a accepté. Il a dû courir pour rejoindre le restaurant à l'heure. Il est encore très tôt, mais ça va le faire, Patch est confiant. Les autres employés arriveront bientôt et pourront l'aider dans tout ce qu'il a oublié ou fait maladroitement. Néanmoins, il a vraiment envie de tout bien faire, absolument tout, et pouvoir le dire à Azalea avec fierté. Elle sera fière de lui. Peut-être même qu'elle lui souriera — une vision à laquelle Patch n'est pas habitué, mais qu'il a appris à apprécier.
En entrant dans le restaurant pas la porte de derrière, Patch se dit qu'il n'a jamais été vraiment seul à HO(L)ME(S). Ça lui fait bizarre. Il est généralement en compagnie des autres employés, ou avec Azalea elle-même quand ils arrivent le matin. Obligeamment, il se met en marche et range la vaisselle sèche qu'il a laissé hier près de l'évier, sort du four les brownies spéciaux d'Azalea qui prennent une nuit à refroidir et à récupérer leur goût mythique, s'occupe de monter une caisse de vin de la cave. « Lea ? » entend-t-il de l'étage alors qu'il s'occupe de récupérer la caisse d'aujourd'hui. Un employé? Non. Il ne connait pas cette voix-là. « Lea, it’s Gene, I’m borrowing your med kit. » Gene? Patch fronce les sourcils, éteint la lumière et remonte précautionneusement les escaliers, tant perturbé que méfiant. Il a été stupide. il a dû oublier de fermer la porte derrière lui. Il est content, au moins, que ce soit un homme nommé Gene et pas Azalea elle-même qui ait pénétré dans le restaurant. Elle serait bien capable de le lui reprocher avec un air déçu et Patch sait qu'il déteste ça.

Gene est dans la cuisine. Patch pense être discret, parce que rien qu'en voyant sa silhouette il sait qu'il n'a jamais vu cet homme de sa vie, mais le jeune homme fait volte-face quand il fait quelques pas dans la pièce, le caisson de vin à la main. « Lea ? Can you give me a hand with this sh-- » Froncement de sourcils de la part des deux partis. Il a l'air surpris de le voir aussi, un peu effrayé, un peu méfiant. « Who the hell are you ? dit-il brusquement. Where’s Azalea ? » Il a l'air de la connaître. Lea, a-t-il dit. “ She's sick, répond simplement Patch. I work for her. She's going to be here at noon. She is at home. ” Curieux, Patch détaille le gamin. Il fronce lentement les sourcils soudainement, pas comme si ce qu'il voyait ne le plaisait pas. Juste parce qu'il voit- - Il repousse ces pensées. Ça ne sert à rien de ressasser le passé (ou plutôt, le futur) et il le sait. Il n'a pas le droit de penser à de telles choses.
Il dévisage Gene. “ I'm Patch, ” dit-il un peu inutilement, parce qu'Azalea lui a dit que c'était toujours poli de se présenter devant de nouvelles personnes. Avec un petit grognement à cause de l'effort, il dépose le caisson de bouteilles sur le plan de travail le plus proche. Il a le visage en sang, avec une sale plaie sur l'arcade sourcillière. Rien de grave mais il a mis du sang partout et Patch fronce du nez en voyant ça, parce qu'Azalea n'a pas arrêté de lui parler d'hygiène et de réglementations chiantes et que du sang de pédé dans une cuisine, c'est pas très cool non plus. “ Need help with this? ” propose-t-il finalement, se détournant d'un air nonchalant pour ouvrir le caisson, tournant le dos à Gene.
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Il n’a jamais vu ce type auparavant. Azalea n’est pas là, alors qu’elle devrait l’être. En plus, il était dans la cave, juste avant, avec les lumières de la cuisine éteintes. Alors quoi, il est venu se servir dans la réserve de vins du restaurant ? Eugene plisse les yeux et se presse un peu plus contre le comptoir. Il porte une caisse qui semble plutôt lourde et il a l’air carrément surpris de le trouver là. Ouais, ce type est un putain de voleur ! Ce resto, c’est le bébé d’Azalea, il n’a aucun droit de lui voler quoi que ce soit ! Le jeune homme baisse la main qui pressait le torchon contre son arcade sourcilière et elle se remet à saigner, mais il n’y fait pas attention. Il serre les poings. McAdams lui a mis une belle branlée et à en juger par le fait que l’inconnu porte toujours cette caisse de vins sans avoir l’air de souffler comme un veau – ce qu’Eugene a fait à chaque fois que Lea lui a gentiment demandé de lui rendre ce service – il est clairement plus fort que lui. Et puis, où est Azalea, bon sang ? La porte n’est même pas fracturée, ça veut dire qu’il ne l’a pas forcée, alors… L’adolescent pâlit un peu. Il n’a quand même pas massacré sa sœur dans la cave pour quelques bouteilles de vin, hein ?
Il est encombré, avec sa caisse, avec un peu de chance, il peut en profiter pour lui coller une bonne beigne et appeler les flics. Eugene détaille l’inconnu du regard, les lèvres pincées. Ouais, s’il agit rapidement, y a moyen. Il n’a pas l’intention de laisser ce mec voler quoi que ce soit à sa sœur ! « She's sick, » fait-il alors et l’adolescent émet un rire nasal, moqueur. Il a pas mieux, comme excuse ? Sa sœur n’est jamais malade. Et puis, même à moitié morte, elle serait capable de se traîner jusqu’à son restaurant. Il le sait, il l’a déjà vue faire. « I work for her. She's going to be here at noon. She is at home. » Il plisse les yeux, toujours pas convaincu. Il bosse pour Lea, hein ?

Il ne connaît peut-être pas tous les employés de sa sœur sur le bout des doigts, mais il est presque sûr qu’il se souviendrait de l’avoir déjà vu. Après tout, il ne passe pas tellement inaperçu, avec cette tignasse ridicule. C’est quoi, toutes ces bouclettes ? « I'm Patch, » se présente le type et Eugene arque un sourcil. D’accord, il a peut-être déjà entendu ce nom – stupide, d’ailleurs – prononcé par sa sœur, un jour. Patch dépose le caisson de bouteilles sur un plan de travail et le garçon se détend un peu. Il cesse de se presser contre le comptoir comme s’il allait l’étriper dans la cuisine avant d’enterrer ses restes à la cave et repose le torchon sur sa tempe. « Eugene, » dit-il finalement. « Azalea’s brother, » précise-t-il, histoire que le mec ne se demande pas ce qu’il fichait là.
Il le détaille un peu, curieux. Il n’a pas tellement l’âge d’être un apprenti, il semble même un peu plus vieux qu’Azalea. Pourtant, Eugene est sûr de ne jamais l’avoir vu avant. Mais sa sœur l’aurait laissé s’occuper du restaurant, sans être là ? En étant malade ? Ça tient pas la route. Même si Patch a une bien belle gueule, sa sœur n’est pas du genre à tomber dans le panneau pour si peu. Le jeune homme veut se mordre la lèvre inférieure, mais il pousse aussitôt un petit juron étouffé. Elle est coupée en deux et il vient de se faire mal, comme un abruti.

L’autre type lève un regard vers lui et Eugene se retient à peine de rougir d’embarras. C’est bon, ça arrive, okay ? S’il l’ouvre et se moque de lui, il va— « Need help with this? » demande-t-il avant de lui tourner le dos, l’air à peine concerné, pour ouvrir le caisson de vin. « Nope, » fait-il immédiatement, plus par réflexe qu’autre chose. Son regard ne s’attarde pas du tout sur les larges épaules de Patch et il se détourne lui aussi. La mine renfrognée, il observe son reflet dans le plan de travail et essaye d’arrêter le saignement de son arcade sourcilière. Hélas, il ne s’en sort pas très bien. Il essuie ses mains pleines de sang à nouveau et attrape du désinfectant avant de commencer à en appliquer. De nouveaux jurons lui échappent parce que merde, ça pique ce truc. Enfin, il attrape la boite de bandes de sutures adhésives et tente de l’ouvrir sans trop la saccager, de ses doigts tremblants. Il ne se sent pas très bien, il ne sait pas si c’est parce qu’Aedan est en train de faire des conneries ou si c’est à cause de la distance, mais ça commence à devenir sérieusement impossible de se concentrer sur sa tâche.
Finalement, il l’ouvre et en sort une première bande avant d’essayer de l’appliquer sur son arcade. Mais ça saigne toujours et son pâle reflet dans le plan de travail ne l’aide pas vraiment, alors elle atterrit plus sur sa tempe qu’autre chose et ne colle même pas. Eugene pousse un nouveau juron, essaye encore. Puis encore une fois. Finalement, ses deux poings s’abattent sur le plan de travail, parce que ça commence sérieusement à le gonfler.

Les dents serrées, il se retourne vers Bouclettes qui est toujours occupé à sortir les bouteilles du caisson. Il ferme les yeux, inspire. Il déteste demander de l’aide. Encore plus aux inconnus. Mais s’il veut arrêter de foutre du sang partout et que ça cicatrise vite, pour éviter que ses parents ne voient ça… Fait chier. « Okay, maybe— » Il se tait, se dandine maladroitement sur un pied, puis l’autre. « Maybe I need help, » admet-il amèrement. Ça a l’air de lui faire mal, même. « Just— I need to put those, but the bleeding won’t stop, » marmonne-t-il en montrant la boîte de sutures adhésives. Il ne dira pas s’il te plaît, faut pas pousser, non plus. De toute façon, il lui a déjà proposé son aide.  
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« Eugene. Azalea’s brother. » Il n'a jamais entendu ce nom et il ne se souvient pas avoir jamais vu son visage. Ça l'aurait marqué, ça, Patch le sait. Mais il ne montre rien de son trouble, reste parfaitement nonchalant en répliquant aussitôt un: “ pleased to meet you, ” poli mais distant. Presque froid, à vrai dire. C'est plus fort que lui, il se sent obligé d'être courtois comme le lui a (un peu dubitativement) appris Azalea mais pour autant, ça lui fait moyennement plaisir. Il sent bien l'hostilité du frère de la jeune femme et il n'y a rien de tel pour le mettre sur ses gardes. Patch est un animal nerveux.
Il lui propose néanmoins son aide. Si c'est effectivement le frère d'Azalea, autant faire les choses bien. Et puis, il ressemble à un véritable gamin: il a quoi? Vingt ans? Non, à peine. Les yeux de Patch balaient les alentours de la cuisine et il voit un sac à dos lâché dans un coin. Sac de cours, peut-être. Oui. Eugene est définitivement un gamin, et il va avoir besoin de son aide. « Nope, » répond-t-il pourtant et même si il lui tourne le dos, Patch ne peut pas s'empêcher de lui jeter un coup d'oeil par-dessus son épaule, tant surpris qu'un peu dubitatif. Mais il finit par branler du chef, sans mot dire, en retournant à la tâche qu'il est en train d'accomplir. Il n'est pas du genre à insister sur n'importe quel sujet, et encore moins avec quelqu'un qu'il ne connait pas. Oubliant complètement le jeune homme, Patch ouvre la caisse de vin avec application et commence à en retirer les bouteilles une à une, avec grande précaution, en les rangeant dans l'armoire la plus proche de la porte de service pour que les serveurs puissent les récupérer et les servir le plus rapidement possible.

Il est complètement absorbé par la tâche, pourtant basique, si bien qu'il sursaute quand Eugene abat ses poings sur la table. Patch l'observe d'un air prudent, incompréhensif, se demandant ce qui a bien pu générer sa colère. « Okay, maybe— » Une bouteille à la main, il se tourne vers lui. Il n'a pas avancé très vite, a l'air déconfit et vaguement bougon. « Maybe I need help. Just— I need to put those, but the bleeding won’t stop. » Les yeux de Patch se baissent vers la boîte de sutures, puis replongent dans ceux de son vis-à-vis. “ Hold on, ” dit-il gentiment, allant ranger la bouteille avant de revenir vers lui. Il attire à lui l'une des trois chaises hautes qui se trouvent toujours en cuisine, généralement rangées sous les imposants plan de travail, pour les occasions comme celles-ci et invitent Eugene à s'y asseoir. Il prend son visage entre ses mains, machinalement, pour le forcer à le regarder et à rester immobile, ses yeux inspectant la blessure avec un oeil exercé. “ Does it hurt? ” demande-t-il en appuyant autour de la plaie qui saigne encore un peu. D'autorité, il prend le torchon ensanglanté des mains du jeune homme et appuie précautionneusement sur sa tempe, pour en éponger le sang. Il est délicat et lent, faisant bien attention à ne pas lui faire de mal alors que son autre main s'est emparée brusquement de son menton pour l'empêcher de bouger, indifférent à ses protestations. Il le lâche finalement, retire brusquement la suture accrochée maladroitement par Eugene sans faire attention à sa petite plainte quand la colle se décroche de sa tempe et récupère la boîte pour en sortir une propre, qu'il applique sans mot dire ni aucune délicatesse cette fois.

Il en pose une seconde, puis une troisième, épongeant parfois le sang avant d'arroser de désinfectant quand Eugene s'y attend le moins, pour éviter qu'il ait un mouvement de recul. La main de Patch sur son épaule l'empêche de trop se débattre à chaque fois, et il le force parfois d'une main sur la joue à ne pas détourner son visage; il semble toujours méfiant, mais Patch s'en fiche. C'est le frère d'Azalea, il ne va pas le laisser saigner juste parce qu'il est trop orgueilleux. “ What happened? ” demande-t-il au bout d'un moment, l'air désintéressé, concentré sur la plaie. Il se dit que ce sera plus simple pour tout le monde si Eugene se mettait à parler plutôt que de se tendre à chaque fois que les doigts de Patch s'approche trop de la plaie. “ Fighting, yeah? ” Il n'est pas de nature particulièrement curieuse mais- Eugene est comme Azalea. C'est son frère. Et puis il ressemble affreusement à- - “ How old are you?
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Eugene n’aime vraiment pas demander de l’aide. Il a déjà bien du mal de laisser sa propre famille prendre soin de lui, alors le faire avec un étranger… En plus, ce type là est bizarre. Sa sœur a tendance à s’entourer de personnes joyeuses, avenantes. Pour bosser dans un restaurant, c’est quand même mieux. Mais lui, il le regarde froidement et il a l’air tout sauf avenant. Il a ce côté I’m Too D4rk For You Bitches dont Azalea a tendance à se moquer. Alors c’est vraiment bizarre de l’imaginer travailler ici. Pourtant, il ne peut pas vraiment continuer de le soupçonner d’être un serial killer, il a déjà entendu sa sœur parler d’un Patch et ça ne peut pas être une coïncidence. Que des parents aient donné un tel prénom à leur gosse une fois, c’était déjà suffisamment dramatique comme ça, alors deux… Il doit donc accepter le fait que ce mec est bien un employé de sa sœur. Et qu’elle lui a de toute évidence laissé la charge de s’occuper de son restaurant, son bébé, alors qu’elle est malade. Qu’est-ce qu’il a de spécial pour mériter un tel traitement de faveur ? Eugene est curieux, il doit bien l’admettre.
Le brun croise son regard et le jeune homme se fige, les gens toujours serrées. Il soutient son regard, le met presque au défi de faire la moindre remarque, mais il n’en est rien. « Hold on, » dit-il alors avant de ranger la dernière bouteille. Il s’approche d’Eugene qui se tient toujours un peu sur la défensive et approche une des chaises hautes en lui faisant signe de s’y asseoir. Pour une fois, il coopère sans se faire prier, mais se tient tout droit, raide, sur la chaise. Alors Patch saisit son visage entre ses mains et l’adolescent se fige brusquement, chacun de ses muscles se crispe et il n’ose plus respirer. « Does it hurt? » demande-t-il et Eugene s’apprête à lui répondre que non d’un air parfaitement détendu, mais cet abruti appuie autour de la plaie et il a un brusque mouvement de recul. Il émet un sifflement de douleur et lance un regard noir à son vis-à-vis. « If you do that, yes ! » crache-t-il durement.

Patch lui arrache presque le torchon des mains et il a de nouveau un mouvement de recul quand il le voit l’approcher de son visage, mais cette fois-ci, il est plus prévenant. Sans le quitter du regard, l’air toujours aussi agacé, Eugene le laisse faire. De toute façon, il n’a pas le choix, Bouclettes vient de lui attraper le menton pour l’empêcher de remuer. Un frisson parcourt sa nuque et il se dit que c’est encore à cause de son lien avec Aedan, mais peut-être pas, finalement. Il est vachement attentionné, pour un mec qu’il ne connaît pas et qui a plus l’air d’un serial killer que d’un gars sympa. C’est peut-être pour ça qu’Azalea l’a engagé, elle a tendance à voir ce genre de choses. Il lâche un autre sifflement quand il arrache la suture mal placée de sa tempe et ne peut s’empêcher d’afficher une moue boudeuse. « What happened? » lui demande-t-il alors avant d’en profiter pour l’asperger un peu de désinfectant.
Eugene serre les dents et lui retient de lui coller son poing dans la tronche. C’est pas tellement de sa faute si ça pique, mais ça lui ferait un bien fou. Surtout qu’il n’a vraiment aucune envie de répondre à sa question. Il n’avait pas l’intention de raconter toute l’histoire à Azalea, c’est pas pour le faire avec Patch. « Fighting, yeah? » Le jeune homme lève les yeux au ciel. Non, il s’est pris une porte. Il est con ou il le fait exprès ? « How old are you? » fait-il et Eugene plisse les yeux.

C’est quoi, ce jugement à la con ? Et puis, qu’est-ce que ça peut lui foutre, au juste ? Il ne permet pas ses frères et sœurs de lui faire ce genre de remarque, c’est pas pour laisser un type qu’il vient de rencontrer le faire ! « Nobody asked for your opinion, Curly, » qu’il crache, acerbe. « You can shove it up your ass and choke with it ! » s’exclame-t-il avant de lever une main pour repousser vivement celle de Patch. Malheureusement, il calcule mal la distance et cette dernière atterrit tout droit sur son nez déjà salement amoché. Il couine de douleur et les larmes lui montent immédiatement aux yeux, tandis qu’il se remet à saigner abondamment. Il en met partout sur son tee-shirt, par terre. « Shit ! » fait-il en plaquant une main sur son visage. Il se relève d’un bond, se dirige vers l’évier et laisse le sang s’y écouler. « Shit, shit, FUCK ! » marmonne-t-il en agrippant le bord du comptoir. Putain, il a bien l’air con, maintenant. Il aurait mieux fait de rentrer à la maison et de subir les foudres de sa mère. « Fuck me, » qu’il gémit misérablement en portant une main à son nez qui lui fait un mal de chien. Quelle journée de merde, mais quelle journée de merde !
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Patch ne pense pas à mal. En fait, c'est même ridicule de penser qu'il pense à mal: c'est litérallement le mec le plus sincère et gentil qu'on puisse trouver à New York. Surtout qu'Eugene a dit être le frère d'Azalea et il a bien trop peur d'elle, et de la décevoir, pour jamais vouloir le brusquer ou lui faire du mal. Alors évidemment, peut-être que toutes ses manières ne sont pas des plus polies et peut-être qu'il n'est pas le plus tendre avec le jeune femme, mais si il bouge ça va être encore plus compliqué de s'occuper de lui. Il fait la conversation sans trop y croire, pour lui changer les idées, et continue efficacement de s'occuper de sa plaie; bref. Le mec parfait.
Et il trouve tout de même le moyen de se plaindre. « Nobody asked for your opinion, Curly. You can shove it up your ass and choke with it ! » crache le gamin, et Patch arque un sourcil, faisant un pas en arrière quand la main d'Eugene se lève pour essayer de le repousser. Les sourcils désormais froncés, il l'observe se mettre une beigne dans le visage, rendant son nez encore plus fragile qu'il ne l'est déjà et envoyant une vague de douleur sur son visage. Patch ne comprend vraiment rien, et vaguement l'air concerné et un peu apeuré. Est-ce qu'il déplait au frère d'Azalea? Qu'est-ce qu'il a fait de mal, cette fois? Il sait qu'il est bizarre, étrange, pas cohérent, pas comme les autres mais... il ne lui semble pas qu'il ait fait quoique ce soit de mal, qui aurait mérité cette réaction.

Le sang jaillit, de nouveau, et Patch fait un mouvement vers Eugene pour le calmer et l'aider; mais il se rend bien compte que le jeune frère d'Azalea ne veut pas de lui. « Shit ! Shit, shit, FUCK ! Fuck me. » Il s'est levé, s'est tourné vers le comptoir, laisse le sang s'écouler dans l'évier, à peine calmé, tremblant et certainement au supplice. Patch le regarde sans mot dire, ayant lentement croisé les bras, hésitant quant à la démarche à suivre. Généralement, il demande, s'excuse ou prévient avant de toucher quelqu'un; cette fois, il tend tentativement la main et la pose sur l'épaule d'Eugene sans rien dire. Il le sent se crisper au contact mais au moins il ne le repousse pas complètement. “ Come on, buddy. Let me see, ” dit-il doucement, le surnom (qu'il a découvert dans un film et qu'Azalea a fini par lui expliquer) un peu maladroit sur le bout de sa langue. “ Don't worry, I'll clean it up. Just sit down, yeah? ” Il prend sa voix la plus douce, la plus gentille aussi, posant son autre main sur l'épaule de l'adolescent pour le forcer à se retourner et à retourner s'asseoir sur la chaise, même si il pisse toujours du sang. Avec des gestes un peu moins brusques, Patch l'invite à relever la tête pour observer son nez. Il prend un peu d'ouate et la lui met dans la main. “ Wait until most of it comes out and then press your nostril, facing down. You're going to have to wait ten minutes, buddy, is that okay? I'll take care of your bruise in a sec. I need to clean up.

Il s'empare d'un torchon encore propre ainsi que d'un peu de la solution qu'Azalea utilise pour s'assurer que sa cuisine est hygiénique et efface les traces du sang au sol, puis dans l'évier et sur toutes les surfaces qu'Eugene a touché depuis son arrivée. Il ne fait presque plus attention à lui: après tout, il a été clair et Patch a bien compris qu'il n'avait pas envie de lui parler. Parfait. Le silence ne l'a jamais dérangé et il ne sent pas de tension dans l'air, alors il s'empresse de nettoyer le plus vite possible en réfléchissant au comportement du jeune homme, qui lui est très obscur et franchement déconcertant. Il voulait juste l'aider, après tout. Finalement, déposant le torchon dans la poubelle, il s'approche d'Eugene. “ Still two minutes to go, ” indique-t-il, factuel, avant de reprendre la boîte de sutures adhésives. “ Can I- - ” il s'interrompt, soudainement plein de doute, la moue boudeuse et les sourcils froncés. “ You okay, buddy? ” demande-t-il ensuite, soudainement timide, lui tendant la boîte de sutures sans vraiment plus oser s'approcher de lui, après avoir réfléchi à son comportement.
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Il veut rentrer chez lui, se rouler en boule sous sa couette et ne plus en sortir. Non, vraiment. Son nez lui fait un mal de chien, tant qu’il en a les larmes aux yeux et il est sur le point de se mettre à chialer comme une fillette. Et l’autre abruti qui est toujours planté dans son dos ! Il voulait juste voir Lea, qu’elle lui retape un peu la tronche, lui fasse la morale et puis basta. Mais non, il a fallu qu’il tombe sur Bouclettes. Une main se pose sur son épaule et Eugene tressaille avant de se crisper, les dents serrées. « Come on, buddy. Let me see, » fait-il d’une voix douce et l’adolescent fronce les sourcils. Buddy, really ? Personne n’a jamais dit à ce type qu’on appelle ses potes et les gosses comme ça, pas les inconnus ? Il a envie de lui répliquer un truc acerbe, mais son nez lui fait vraiment trop mal et étrangement, ce surnom a quelque chose de réconfortant, plus qu’agaçant. « Don't worry, I'll clean it up. Just sit down, yeah? » Une deuxième main saisit son autre épaule et le force à faire face à Patch. Il n’a aucune envie de le regarder, pas alors que ses yeux brillent toujours de larmes qu’il contient difficilement, alors il fixe le sol. Il se laisse conduire jusqu’à la chaise haute et s’installe, mais l’employé de sa sœur lui fait relever la tête. Il évite son regard, préfère fixer une hotte, un peu plus loin. « Wait until most of it comes out and then press your nostril, facing down. You're going to have to wait ten minutes, buddy, is that okay? I'll take care of your bruise in a sec. I need to clean up. » Eugene fronce les sourcils, c’est quoi son délire ? Il lui fait la morale alors qu’il le connaît pas, puis il n’arrête pas de lui donner du buddy ?
Bon, d’accord, son ton faisait pas très moralisateur. Il faisait quand même pas juste la conversation, hein ? Eugene baisse la tête, attend que le sang s’écoule puis pressa le bout de coton contre son nez. Non parce que s’il faisait juste la conversation… Ses cheveux un peu trop longs masquent son visage dans cette position et heureusement, parce que le jeune homme pique un fard à l’idée de s’être énervé comme ça pour rien. Du coin de l’œil, il regarde Patch s’activer pour nettoyer la précieuse cuisine d’Azalea. Il s’applique, il semble savoir que l’endroit doit briller et c’est un bon point pour lui. Un silence pesant s’installe, tandis qu’Eugene commence à se sentir vraiment con de s’être emporté comme ça. Au final, Patch a accepté de l’aider et il lui demandait peut-être tout simplement son âge, comme ça. Pour faire la conversation, quoi.

Merde, il a bien l’air con, maintenant. « Still two minutes to go, » lui annonce Bouclettes et Eugene lâche un grognement pour lui faire comprendre qu’il l’a entendu. Il s’agite encore un peu, puis se fige non loin de l’adolescent. « Can I- - » commence-t-il et le jeune Holmes lève la tête pour le regarder. Ses sourcils sont froncés, ses lèvres figées dans une moue qui lui donne l’air d’un gamin un peu perdu et Eugene se sent étrangement coupable. C’est pas son genre, pourtant. « You okay, buddy? » Un frisson parcourt son échine, il ne sait pas si c’est de l’agacement ou… il ne sait pas. Il a envie de lui dire d’arrêter de l’appeler comme ça et en même temps, ça ne le dérange pas tant que ça.
Patch lui tend la boîte de sutures, l’air de ne pas oser l’approcher et Eugene fronce les sourcils. Il lui fait pas peur quand même, hein ? Non parce que Bouclettes fait facilement une tête de plus que lui et il est carrément plus baraqué. « I—Yeah, I’m fine, » murmure-t-il d’une voix rauque. Il se racle la gorge et détourne le regard, embarrassé. « I didn’t mean to— » Il se mord la lèvre inférieure, oubliant encore une fois qu’elle est déjà blessée et tressaille un peu. « I’m sorry, » articule-t-il difficilement. C’est pire que de demander de l’aide, ça. Mais bon, il a un peu déconné et il n’a aucune envie qu’Azalea lui tombe dessus pour avoir mal parlé à un de ses employés.

« I get angry, » dit-il finalement, comme si ça expliquait tout. C’est un peu le cas. « Can you-- » Il soupire, consent enfin à lever les yeux vers Patch, la ouate toujours pressée contre son nez, ce qui lui donne une voix un peu nasillarde. « Err, can you do it ? » demande-t-il avant de grimacer, toujours aussi embarrassé par son comportement. « I won’t move. Or yell. Promise. I just— I can’t really do it myself. » Il a envie de disparaître, tout d’un coup. A travers leur lien, il sent Aedan qui s’inquiète, alors il tique et tente de le rassurer, de repousser tout ça dans un coin. I’m fine. Really. Focus on your class. Il peut presque entendre son jumeau ricaner, l’air de dire Don’t lecture me, asshole. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres, mais il réalise que Patch est toujours là, à le regarder, alors il s’ébroue et le fixe d’un air gêné.
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Le garçon est en conflit. Patch fronce les sourcils, quoique toujours soucieux, il commence un peu à se poser des questions sur son intelligence. Là d'où il vient — il réfrène les images les plus douloureuses —, il a parfois été confronté à des simples d'esprit aux maux incompréhensibles. « I—Yeah, I’m fine. I didn’t mean to— » Il hésite, encore une fois. « I’m sorry. » Patch penche la tête sur le côté, puis se détend un peu quand il comprend qu'Eugene ne pense pas complètement à mal. Il doit juste être perturbé à cause de sa blessure et de la douleur. Ça a l'air d'être quelqu'un de bien — et après tout, il est le frère d'Azalea, Patch n'a aucune bonne raison d'être méfiant ou trop hostile. “ It's alright, ” répond-t-il simplement, avec un petit sourire timide qui se veut vaguement rassurant. Il n'est pas très habitué à sourire mais il a appris que ça aidait, généralement, pour que les gens vous apprécient et vous fassent confiance. Il se comporte avec Eugene comme avec une bête sauvage, une proie acculée et blessée dont il faut gagner la confiance pour s'approcher et la soigner: avec prudence et douceur, un brin de sympathie, un mystère de vulnérabilité et une résilience sans fin. « I get angry, » explique Eugene. Patch penche encore la tête sur le côté. Ça ne l'étonne qu'à moitié. Eugene a l'air d'être du genre nerveux, un peu trop sarcastique, un peu ravageur. Il lui fait penser à quelqu'un qu'il a connu il y a longtemps, auquel il refuse de penser, et ça fixe le petit sourire amusé sur ses lèvres. “ Me too, ” révèle-t-il très simplement, et très sincèrement, avec un hochement de tête complice. Des couleurs froides et terribles, qui ne durent jamais. Mais qui n'ont jamais cessé de le consumer.

« Can you-- Err, can you do it ? » Patch hoche la tête, son sourire disparaissant de ses lèvres — il n'aurait pas envie qu'Eugene pense qu'il se moque de lui. « I won’t move. Or yell. Promise. I just— I can’t really do it myself. » Il est un peu piteux, réticent à demander de l'aider — Patch a aussi remarqué son hésitation en s'excusant — mais à sa grande surprise, il esquisse ensuite un petit sourire. Patch hoche les épaules, fouille dans la boîte et sort une autre suture adhésive. “ Don't worry, bud' ” dit-il maladroitement, levant la main pour prendre à nouveau le menton d'Eugene afin de l'empêcher de bouger.
Il s'applique, s'exécute rapidement et sans trop faire tressaillir le jeune homme cette fois. Rapidement, la plaie arrête un peu de saigner et dans un dernier coup de torchon, Patch enlève les dernières traces de sang de la tempe du jeune homme avant de se pencher vers lui pour observer son nez. “ Your nose's alright? Want some ice? ” Sans lui demander son avis il s'éloigne, pour aller récupérer dans le congélateur cinq cubes de glace qu'il glisse dans un torchon propre — il va falloir qu'ils en achètent d'autre à ce rythme-là, des putains de torchons — avant de le ramener à Eugene. “ Can't get any better than this now. ” Il lui adresse un petit sourire hésitant, tremblotant, avant de vite se détourner — soudainement perturbé —, pour finir de ranger et de nettoyer la cuisine du restaurant. Les employés ne vont plus tarder maintenant, et il y a encore tellement de choses à faire... il essaie d'ignorer, vainement, le regard d'Eugene et sa présence aussi.

Il finit rapidement de préparer la cuisine, après l'avoir nettoyée de fond en comble avec une angoisse et un désir de perfection évidens, avant de revenir vers Eugene. Toujours hésitant, toujours timide aussi, après tout, le gamin a mal réagi la dernière fois qu'il a essayé de lui poser des questions... enfin, qui ne tente rien n'a rien. “ You want a some coffee or something? You look like you could use some, ” propose-t-il gentiment, évitant son regard, avec un vague sourire flottant sur les lèvres, toujours hésitant, comme si Eugene allait soudainement s'énerver à nouveau et le repousser franchement verbalement. Une petite chose fragile, Patch, toujours perturbé — surtout en présence des hommes, soyons honnêtes —, toujours hésitant, toujours empressé de plaire.
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« It’s alright, » lui répond Patch avec un sourire presque timide. Il est bizarre, quand il sourit. Ça lui va bien, mais il a l’air de ne pas vraiment savoir comment on fait. Ça lui donne un air un peu constipé, du coup. Eugene est presque sûr que ça amuse Azalea autant que lui. Quand il penche sa tête sur le côté, le jeune homme lui trouve un air de chien curieux et c’est encore plus drôle. Elle a encore dégoté un sacré phénomène, c’est bien sa frangine, ça. Quand il esquisse un sourire amusé en prononçant « Me too, » il semble plus sincère, plus naturel. L’adolescent doute sincèrement qu’il se mette dans des colères aussi dévastatrices et stupides que les siennes, après tout, il est resté parfaitement calme, jusqu’à présent, alors qu’Eugene aurait probablement déjà perdu patience, à sa place. Mais il apprécie que Patch ne lui en tienne pas rigueur et accepte de l’aider. « Don’t worry, bud’ » dit-il alors et le jeune Holmes le laissa saisir son menton. Il ferme les yeux, pendant que Patch s’occupe de nettoyer le reste du sang sur son visage. Quand il les ouvre à nouveau, l’aîné s’est rapproché de lui pour observer son nez alors il retient son souffle, la gorge nouée. Ses yeux sont vraiment noirs. Eugene n’arrive pas à différencier ses pupilles de ses iris, c’est étrange. « Your nose’s alright ? Want some ice ? » demande-t-il alors et Eugene retient difficilement une réplique acerbe parce que son nez ne va pas bien du tout, non. Alors il se contente d’hocher maladroitement la tête.
Mais Patch lui tourne déjà le dos et se dirige vers le congélateur pour l’ouvrir et en tirer des cubes de glace qu’il met dans un torchon propre. « Can’t get any better than this now. » Eugene ricane et attrape le torchon, ses doigts frôlant les siens un court instant. Il repousse tout ça dans un coin de sa tête, loin, et presse doucement le torchon rempli de glace sur son nez. Un sifflement de douleur lui échappe et il frissonne à cause du froid, mais il ne l’enlève pas pour autant, il sait que c’est le seul moyen pour lui de ne pas finir avec une patate à la place du nez.

Patch s’agite encore dans la cuisine. Il a l’air de prendre très à cœur le fait que tout doit être impeccable et à sa place. C’est presque reposant, de le voir s’affairer. « You want some coffee or something? You look like you could use some, » La question le prend par surprise, surtout que Bouclettes semble toujours fuir son regard. Il a l’air de ne pas savoir comment se comporter avec lui et étrangement, ça emmerde l’adolescent. « Yeah, I—thanks, » répond-il avec un mince sourire. Il lui tourne encore le dos pour préparer ledit café et Eugene ne cesse de l’observer.
Il se mord la lèvre inférieure, hésite. « I-- » Eugene lève les yeux au ciel et se lance enfin : « I’m eighteen. » Précipitamment, il ajoute : « You asked, but I thought— Nevermind, » qu’il marmonne d’un air embarrassé. Pourquoi est-ce qu’il lui répond maintenant ? C’est complètement débile. L’adolescent détourne le regard et se tasse un peu sur lui-même, en espérant disparaître, probablement. Le café terminé, Patch se tourne vers lui, un air interrogateur sur le visage, la tasse tendue. « Ah, two sugars. And some milk. » Il s’empourpre un peu, parce que c’est pas très viril et Aedan se fout toujours de sa gueule à cause de ça, mais tant pis. C’est comme ça qu’il aime son café, alors fuck off.

Il bouge un peu le torchon, sous son nez, ça lui tire une nouvelle grimace mais il serre un peu les dents. Patch se rapproche de lui, café en main, et lui tend alors il s’en empare en le remerciant. Ses doigts jouent nerveusement autour de la tasse. Les autres employés ne devraient pas trop tarder à arriver, mais en attendant, le silence lui paraît terriblement étouffant. « So… » commence-t-il faiblement. « How long have you been working for my sister ? » demande-t-il d’un ton détaché.
Super sujet de conversation, se dit-il un peu dépité. Il se fatigue vraiment, des fois. « I’ve never seen you before, » ajoute-t-il. C’est plus fort que lui, quand il est nerveux et gêné, il ne peut pas s’arrêter de parler. Il a besoin de combler le silence. « You kinda scared the shit out of me. I mean-- » Il esquisse un sourire contrit. « Thought you murdered her in the basement to steal her wine. You know, with that brooding look of yours, » fait-il avec un geste vers son visage avec sa tasse. Il écarte le torchon rempli de glace pour boire une gorgée de café. Il espère un peu se noyer dedans, juste pour ne plus jamais ouvrir la bouche.
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« Yeah, I—thanks. » Patch est pas très fort avec la reconnaissance et les remerciements. C'est pas qu'il n'aime pas ça; juste qu'il a rien fait, jamais, qui méritait des remerciements. On ne remercie pas quelqu'un parce qu'il accomplit son regard. Alors rapidement, il se détourne pour ne pas qu'Eugene capte la soudaine gêne qui le prend et colore ses joues d'un rose ridicule; il s'occupe de lui préparer une tasse de café, comme Azalea lui a appris. Elle a essayé de lui faire goûter une ou deux fois, en vain. Patch trouve que le goût est trop fort, trop amer, trop... trop; même l'odeur lui agresse les narines mais il n'en montre rien, professionnel et sérieux comme toujours. « I-- » Patch tourne un peu la tête vers lui, lui jette un coup d'oeil curieux par-dessus son épaule. « I’m eighteen. » Il arque un sourcil, retourne à sa tâche. Observe le café aux grains moulus se verser dans la tasse en fumant. Dix-huit ans... c'est plutôt jeune, non? Patch se rend pas vraiment compte. Il était à peine plus âgé quand- - « You asked, but I thought— Nevermind. Do not worry, ” dit simplement Patch en se retournant, la tasse dans la main, l'interrogeant du regard sur ce qu'il veut en plus. « Ah, two sugars. And some milk. » Patch ne peut pas s'empêcher de sourire, voyant bien sa légère gêne. Deux sucres, deux cuillères de lait. Il apporte sa tasse à Eugene qui s'en empare, l'air toujours nerveux.
On dirait une bombe à retardement. Il lui rappelle- - Pour se changer les idées, Patch se remet à agir en cuisine, avec l'habitude que confère l'expérience, finissant de nettoyer et mettre en place. Il va même jusqu'à récupérer l'un des brownies qu'il a sorti quelques minutes plus tôt et à l'installer sur une assiette dans l'optique de le donner au frère d'Azalea. « So… » Amusé et un peu intrigué, Patch tourne le visage vers lui. « How long have you been working for my sister ? » Terrain dangereux. Non, pas vraiment mais- - « I’ve never seen you before. » Et puis on ne l'arrête plus:  « You kinda scared the shit out of me. I mean-- Thought you murdered her in the basement to steal her wine. You know, with that brooding look of yours. » Brooding? Patch ne peut pas s'empêcher de se sentir un peu blessé. Il est juste... juste indolent, d'accord?

En branlant du chef, l'air de ne pas y croire, il sort une cuillère d'un tiroir, rajoute une lichette d'un reste de crème anglaise datant de la journée précédente dans un coin de l'assiette, et revient vers Eugene en la lui tendant, l'air de rien. “ Don't tell your sister I gave you this or she might kill me. ” Il lui adresse un petit clin d'oeil. “ It will be our little secret, eh? ” Avec un autre sourire maladroit, il se détourne pour continuer à préparer la cuisine. “ Four weeks. Your sister took me in and- - ” Il hésite, songe que c'est le genre de choses qu'elle lui aurait dit si elle le voulait et que ce n'est pas à lui de le faire... mais Patch n'aime pas mentir et il n'aime pas non plus cacher des informations. “ I've been crashing on her couch ever since. Don't get any ideas. ” Il se retourne nerveusement. “ She's- er... she's not my type, ” croit-il bon d'ajouter, avant de retourner à la tâche actuelle: ranger ce qui doit l'être, nettoyer ce qui doit l'être.
Finalement, il se tourne vers lui à nouveau, appuyé contre un plan de travail, croisant lentement les bras sur sa poitrine. “ Do... you want to me walk you to school? I bet you have school to attend, right? ” Patch s'y connait pas trop. Il ferme résolument la bouche, l'impression d'avoir trop parlé — et trop révélé — s'infestant dans ses pensées, sa gorge, sa poitrine, laissant derrière elle un sentiment étrange.
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Alors qu’il parle pour ne rien dire, il regarde Patch qui continue de s’activer dans la cuisine. Il n’arrête jamais de bouger, celui-ci ? Quand il le voit attraper un brownie pour le mettre sur une assiette, Eugene ne peut s’empêcher de saliver un peu d’avance. C’est de la nourriture préparée par Azalea et il n’y a rien de mieux que tout ce que sa sœur cuisine. Pourtant, il est bien placé pour savoir qu’elle ne laisse personne taper dans ses préparations pour le restaurant avant la fermeture. Patch doit forcément le savoir et pourtant, il continue de préparer une assiette, allant même jusqu’à ajouter de la crème anglaise dans un coin. Puis il s’approche de lui et lui tend. « Don't tell your sister I gave you this or she might kill me. » fait-il avec un clin d’œil et le jeune homme attrape l’assiette. « It will be our little secret, eh? » Eugene esquisse un petit sourire en coin et opine de chef. Il n’a pas l’intention de le balancer à Lea, après tout, il vient de s’occuper de ses blessures, lui faire un café et lui donner à manger.
L’adolescent décide qu’il aime bien Bouclettes, finalement. « Don’t worry, your secret’s safe with me, » ajoute-t-il avant de poser sa tasse sur un plan de travail pour attraper une cuillère et prendre un morceau de brownie qu’il met dans sa bouche. Il est parfait, comme toujours, alors il ne peut s’empêcher de lâcher un petit soupir de satisfaction. « Four weeks. Your sister took me in and- - I've been crashing on her couch ever since. Don't get any ideas. » Eugene s’arrête de manger, la cuillère suspendue à mi-chemin et lève les yeux vers Patch, intrigué. « She's- er... she's not my type, » Le jeune Holmes s’étouffe à moitié avec le bout de brownie qu’il vient de finir de mâcher. Il avale, boit une gorgée de café pour faire passer tout ça et lève un regard incrédule vers Bouclettes.

Pas son type ? C’est plutôt lui qui n’est pas le genre d’Azalea. Enfin, aux dernières nouvelles. Alors quoi, il dit ça pour être poli ? Parce qu’il doute franchement que sa sœur ne soit pas son genre. Lea est le genre de tout le monde. Sa sœur est un vrai canon, elle est drôle, intelligente et elle cuisine merveilleusement bien. Ou alors, elle n’est pas son genre parce que les filles ne le sont pas. Eugene esquisse un sourire amusé. Ce cliché, franchement. Sa sœur lesbienne s’est trouvé un copain pédé. « I think the right thing to say is you’re not her type, » fait-il avec un léger rire. « You’re way too manly, if you see what I mean. » Il fronce les sourcils. « And what d’you mean, she took you in ? What’re you, a hobo ? » Il ne veut pas sembler insultant, pourtant il l’est forcément un peu, mais il s’empresse d’ajouter : « That’s just Azalea. Giving a job and her couch to a guy she doesn’t know, » dit-il en levant les yeux au ciel.
Mais il continue de sourire. Si Azalea lui fait suffisamment confiance pour lui filer les clés du restaurant alors qu’elle est malade, c’est que Patch est un type bien. Et puis, il l’a retapé et lui a filé à manger, alors Eugene a envie d’y croire, lui aussi. D’accord, il est un peu bizarre, mais pas dans le sens flippant. C’est presque mignon, cette manie qu’il a de sourire comme il le fait, d’avoir l’air gêné et timide, de toujours s’affairer pour que tout soit parfait.

« Do... you want me to walk you to school? I bet you have school to attend, right? » demande brusquement Bouclettes en se tournant vers lui, les bras croisés devant son torse. Eugene pousse un grognement et enfourne un autre morceau de brownie dans sa bouche. Autant dire qu’il sait comment pourrir l’ambiance, le Patch. « Come oooon, we were having a moment, don’t ruin it, » geint-il après avoir vidé sa bouche. « I’m not going back like this, they’ll give me shit for fighting again. Let me hide here for a bit, pretty please ? » demande-t-il en lui offrant sa plus belle paire de puppy eyes. Il finit le brownie et dépose l’assiette sur le comptoir. « Thanks man, Lea’s brownies are heaven seriously, » fait-il avec un large sourire. Il récupère sa tasse de café qu’il finit également. Il n’a pas eu le temps de petit-déjeuner ce matin – il s’est encore levé trop tard pour ça – et il a l’impression de revivre, grâce à Bouclettes. Patch s’avance et fait un geste pour récupérer la tasse et l’assiette, mais Eugene se lève et est plus rapide que lui. « You’ve done enough, I can take care of the dishes, » se dépêche-t-il de dire avant de se diriger vers l’évier. Il s’applique pour nettoyer tout ça, s’il reste la moindre trace, Azalea le verra et il n’a pas tellement envie que Patch se fasse engueuler. Tiens, c’est bizarre, ça. L’adolescent hausse les épaules et finit de frotter l’assiette, la tasse et la cuillère, avant de les sécher avec un torchon propre et de les ranger.
Une fois qu’il a terminé, il se tourne vers Patch qui a l’air perdu de ne rien avoir à faire, alors ça tire un rire amusé à Eugene. « Chill out, dude, the place’s clean and everything’s ready. I know Lea’s scary, but if she lets you crash on her couch, she likes you enough not to strangle you for relaxing a bit. » Il s’appuie contre un plan de travail, tâtonne un peu son nez douloureux avec une grimace. Patch a les sourcils froncés, avec cet air trop sérieux, presque constipé, sur le visage. « I promise I’ll protect you, » ajoute-t-il avec un clin d’œil.
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« Don’t worry, your secret’s safe with me, » dit-il, et il a l'air de savoir que Eugene connait le désir proche de l'obsession d'Azalea pour la propreté et la perfection. Il lui adresse un hochement de tête reconnaissant, l'observant manger le brownie avec un air satisfait. Mais il semble s'étouffer dessus, à la grande surprise et la grande horreur de Patch, qui n'a aucune idée de comment le réanimer si il s'évanouit et comment expliquer à Azalea que pour la première fois de sa vie, quelque chose qu'elle a cuisiné manque de tuer quelqu'un. Il comprend avec un temps de retard, alors qu'il fait un pas vers lui d'un air inquiet, qu'Eugene s'étouffe parce qu'il est... choqué? surpris? parce que Patch vient de lui dire. « I think the right thing to say is you’re not her type. You’re way too manly, if you see what I mean. » Patch ne comprend pas très bien, avant de voir un léger rire se former sur les lèvres d'Eugene. Oh. Ça lui semblait... étrange. Il n'avait rien vu de tel à la télévision et là d'où il venait... well, il n'avait jamais réellement rencontré de femmes, en fait. Il connaissait la théorie et l'explication des abeilles et des fleurs et il savait qu'elles existaient... mais avant Azalea, tout cela n'avait été que théorie. Il n'avait jamais même envisagé qu'elles puissent avoir un sex drive ou des tendances romantiques.
Bref. Il n'était pas très surpris, après tout. Il n'avait jamais vu Azalea avec quiconque et ne s'était jamais réellement posé la question. “ I see what you mean, ” répondit-il par mécanisme, les sourcils froncés comme sous le joug d'une longue et puissante réflexion. « And what d’you mean, she took you in ? What’re you, a hobo ? » Patch fronce les sourcils. Le mot a la teinte d'une insulte et il n'aime pas trop ça. « That’s just Azalea. Giving a job and her couch to a guy she doesn’t know. » Il est sans doute un peu plus froid que voulu quand il lâche un “ yeah ” distant, qui pourrait passer pour vexé si Patch avait été du genre à être offensé si simplement.

Quand il fit référence à l'école, Eugene prend une expression douloureuse. « Come oooon, we were having a moment, don’t ruin it, » et Patch ne peut s'empêcher de sourire, en se disant que les gamins de dix-huit donnent parfois l'impression d'en avoir nettement moins, dans le temps présent. « I’m not going back like this, they’ll give me shit for fighting again. Let me hide here for a bit, pretty please ? » Patch semble hésiter, fronçant du nez en réfléchissant à la possibilité d'Azalea débarquant maintenant et lui vociférant que son frère n'a rien à faire ici. “ Alright... ” dit-il, pas vraiment sûr de lui, la moue boudeuse. Eugene ne lui laisse pas trop le temps de réfléchir et revenir sur ses mots. Il parle beaucoup, mais ça ne dérange pas Patch. « Thanks man, Lea’s brownies are heaven seriously. » Le plus âgé des deux hommes hoche la tête, fait un mouvement pour aller débarasser Eugene mais celui-ci l'interrompt, s'occupe lui-même de la vaisselle. Incompréhensible, le gamin. Un instant sarcastique, insupportable et un peu capricieux; l'instant suivant, respectueux et gentil, presque serviable. Il cherche quelque chose à faire dans la cuisine, qui brille de propreté, presque. « Chill out, dude, the place’s clean and everything’s ready. I know Lea’s scary, but if she lets you crash on her couch, she likes you enough not to strangle you for relaxing a bit. » Patch fait la moue, l'air crispé en regardant autour de lui quelque chose qu'il aurait pu oublier. « I promise I’ll protect you. »
Patch sourit. “ Oh, well then... ” sourit-il, un rien taquin, en décroisant les bras. “ I'm going to put a shirt on. Need anything? ” Sans attendre sa réponse, Patch va vers les vestiaires, commençant déjà à déboutonner la chemise en jean qu'il portait. Il va au vestiaire à son nom, l'ouvre rapidement avec sa clef et en sortant la chemise blanche qu'il va revêtir pour la matinée — il va s'occuper du service, Rose est malade — fourrant en boule l'autre vêtement au fond du casier. Il entend les pas d'Eugene et, en épaulant la chemise, il tourne la tête vers lui, vraiment peu gêné de sa semi-nudité. Il s'empare du t-shirt qu'il garde toujours dans son casier et le lui lance à la tête. “ Catch this, ” dit-il après coup, avant de se cacher derrière la porte encore ouverte du casier, un sourire plus amusé qu'il ne le voudrait déchirant sa lippe.

Il finit rapidement de boutonner sa chemise, fait ensuite glisser autour de son col la cravate noire et essaie de la nouer devant le miroir collé dans la porte du casier... en vain. Généralement, c'est Azalea qui l'aide et s'en occupe — toujours avec un petit tapotement de la main sur l'épaule, presque ironique — parce qu'en plus de ne pas comprendre l'utilité d'un tel vêtement, il est absolument incapable de le revêtir correctement. Il n'a pas été serveur suffisament de fois, en plus, pour prendre l'habitude de le faire par lui-même. Avec un soupir résigné, il tend à nouveau le cou pour regarder Eugene, qui a changé de t-shirt et est toujours là. “ Hm, would you mind helping me with this? I- - ” Il s'interrompt. “ I'm a true hobo, ” lâche-t-il, le nez froncé et l'air gêné, un embarras certain teintant ses joues d'une couleur écarlate détestable.
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Il l’a probablement vexé, en le traitant de clochard. Bien joué, Eugene, vraiment. Ce qu’il peut être con, parfois. C’est pas Patch qui a un don pour pourrir l’ambiance, c’est lui ! L’adolescent se mordille la lèvre inférieure et considère la possibilité de s’excuser, il l’a déjà fait une fois, après tout, mais il préfère essayer de détendre l’atmosphère. Puisque Bouclettes finit par esquisser un sourire, il se dit qu’il a plutôt bien réussi. « Oh, well then… » fait-il et son sourire se fait presque taquin. C’est étrange, il n’en a encore jamais fait, de ceux-là. Ça fait un effet bizarre à Eugene, ça lui donne un peu chaud, même. « I'm going to put a shirt on. Need anything? » demande-t-il et l’adolescent baisse les yeux vers son tee-shirt tâché de sang, avec une grimace. Quand il relève la tête, Patch a déjà commencé à déboutonner sa chemise et le jeune homme n’arrive pas à donner de réponse, la bouche bêtement ouverte. Il déglutit avec difficultés, tandis que Bouclettes enlève sa chemise, dévoilant encore plus de muscles que ce qu’il avait imaginé sous le vêtement. « I—Yeah, » murmure-t-il d’une voix un peu rauque. Il s’avance, comme hypnotisé. Patch a une cicatrice au niveau de l’abdomen, une fine ligne blanche qui le traverse, si fine qu’Eugene n’arrive pas à deviner à quel point la blessure a pu être grave. Il y en a une autre, qui part du milieu de son dos et descend jusqu’au creux de ses reins. « Catch this, » fait-il avant de lui lancer un tee-shirt qu’il n’a pas le temps de rattraper. Le vêtement lui atterrit en plein visage, lui masquant la vue le temps qu’il comprenne et l’attrape pour l’enlever de là, les joues rougies et les sourcils froncés.
Patch a enfilé sa chemise et est en train de la boutonner, alors il n’y a plus grand-chose à regarder. Eugene s’empourpre encore plus à cette pensée et se détourne brusquement. Contrairement à Bouclettes qui a l’air de se foutre complètement d’exhiber son corps de rêve, l’adolescent se sent clairement plus self conscious, alors il se dépêche de faire passer son tee-shirt sale par-dessus sa tête en prenant garde à ne pas toucher son nez, avant d’enfiler celui que Patch lui a jeté. Okay, il est clairement trop grand pour lui, il a l’air ridicule, là-dedans. Ou pire, d’une nana qui aurait piqué un tee-shirt à son mec. Wait, ça vient d’où, ça ?

Eugene a un peu envie de disparaître, qu’un gouffre s’ouvre sous ses pieds et l’avale. « Hm, would you mind helping me with this? I- - I'm a true hobo, » fait Patch et il se retourne, pour voir qu’il a l’air au moins aussi embarrassé que lui, avec sa cravate défaite qui pend des deux côtés de son col. L’adolescent déglutit avec difficultés, puis branle du chef et s’avance. « You’re lucky I’m a rich piece of shit then, » fait-il avec un sourire en coin. Il lève les mains pour saisir la cravate de Patch, se concentre dessus, n’osant pas lever les yeux parce qu’ils sont très proches et c’est étrange. Habilement et soigneusement, il fait son nœud de cravate, l’ajuste correctement autour de son cou, puis rabat son col. « Now you’re a cute hobo, » fait-il en relevant les yeux vers lui avec un sourire amusé. Merde, ils sont toujours trop proches. Eugene cesse bien vite de sourire, déglutit et s’écarte d’un pas en détournant le regard. « I—thanks, for the t-shirt. Even if you have terrible tastes, » dit-il en tentant un petit sourire moqueur pas très concluant, en désignant le vêtement à l’effigie des Yankees.
Il voit Patch froncer les sourcils, l’air de ne pas comprendre. « You don’t even know who they are, right ? » demande Eugene et face à l’air encore plus confus du jeune homme, il ne peut s’empêcher de rire. « You’re not a hobo, you’re a caveman. Who buys a t-shirt of a baseball team without knowing who the hell they are ? » demande-t-il, incrédule. Il rit de plus belle. « Man, you’re something. I know why Lea keeps you around, you’re funny even if you have no idea how to be. But she should teach you one or two things, seriously, she’s so mean. » Il fait la moue, puis son regard s’éclaire, comme à chaque fois qu’il a une très mauvaise idée. « We should hang out together. Someone has to teach you how to smile more frankly, or you’ll scare all the customers. » Il lève son index et le pose entre les sourcils de Patch, pour qu’il arrête de les froncer. « First lesson : stop that, seriously, it’s scary. Now, imagine I’m a very likeable person and gimme a smile, » l’encourage-t-il en esquissant lui-même un large sourire. Il ne se moque même pas vraiment, pour une fois. Il veut juste l’aider à avoir l’air un peu plus humain. C’est sympa, non ?
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touch me again- -This was the boy I loved. A little bit messy. A little bit ruined. A beautiful disaster. Just like me.

Patch est un solitaire. Il n'a pas l'habitude de traîner avec trop de gens et aussi, il est nul pour comprendre simplement les émotions faciales d'autrui. Alors il ne se rend pas compte de la gêne d'Eugene, est juste embarassé non pas par leur proximité mais par le fait qu'il est obligé de lui demander de l'aide. C'est une impression étrange, ça. Demander de l'aide. « You’re lucky I’m a rich piece of shit then, » fait néanmoins le gamin en s'approchant. Il s'occupe de nouer la cravate rapidement et Patch reste immobile, se penchant un peu en avant comme avec Azalea pour éviter que ces nains soient obligés de trop se mettre sur la pointe des pieds. « Now you’re a cute hobo. » Il a l'air encore plus jeune quand il sourit, le Eugene. Il ne ressemble pas du tout à Azalea mais Patch trouve que tous les deux, dès qu'ils sourient, leurs visages changent complètement. Ils deviennent plus jeunes et insouciants. “ Thanks, Eugene. ” L'adolescent se recule, l'air incertain et Patch fronce les sourcils. A-t-il fait quelque chose de mal? « I—thanks, for the t-shirt. Even if you have terrible tastes. » Patch baisse les yeux sur le t-shirt. Sa confusion doit se lire sur son visage parce que le jeune Holmes reprend: « You don’t even know who they are, right ? You’re not a hobo, you’re a caveman. Who buys a t-shirt of a baseball team without knowing who the hell they are ? » Patch sent de nouveau ses joues devenir cramoisies alors qu'il baisse les yeux. “ Errrrr, sorryyyyy, ” marmonne-t-il comme un enfant pris en faute. Stupide Patch! Il va falloir qu'il fasse des recherches sur ces... yankees.

« Man, you’re something. I know why Lea keeps you around, you’re funny even if you have no idea how to be. But she should teach you one or two things, seriously, she’s so mean. » Mean? Non, Azalea n'est pas méchante. C'est même la personne la plus gentille que Patch ait jamais rencontrée. Elle est bienveillante, déterminée, ambitieuse et intelligente. Alors il fronce un peu plus les sourcils quand Eugene dit qu'elle est mean. « We should hang out together. Someone has to teach you how to smile more frankly, or you’ll scare all the customers. » Il lève l'index et Patch se fige. « First lesson : stop that, seriously, it’s scary. Now, imagine I’m a very likeable person and gimme a smile. » Stop what? Il pose son doigt entre les deux yeux de Patch. Le froncement de sourcils. Azalea lui a dit, aussi, qu'il fallait qu'il arrête avec ça. Aussitôt, le visage de l'homme se détend et il lève un peu les yeux au ciel, avant d'esquisser un sourire incertain. “ Here, ” lâche-t-il, même si son sourire est un peu maladroit et de traviole, incertain et cassé. Il est pas très fort pour sourire, Patch. Mais il a jamais souri autant qu'avec Eugene.
Il repousse cette pensée. “ C'mon, I gotta work. You can hang about the bar until your sister comes, yeah? Won't be long. ” Il remonte dans la cuisine après un dernier sourire maladroit.

Quelques employés arrivent, prennent leurs places en cuisine, se répandant derrière le comptoir du petit bar et se changent en tenue de serveur. Patch récupère le sac d'Eugene en passant et va le mettre dans la salle principale de l'endroit, près d'un tabouret du comptoir; il échange quelques mots avec quelques employés, timidement, pour leur expliquer qu'Azalea n'est pas là et viendra peut-être plus tard; puis il ouvre boutique et finalement, se glisse derrière le comptoir pour s'en occuper. Il est un peu plus doué pour s'occuper des boissons que des plats ou des clients. “ What would it be for you today, mister Holmes? ” demande-t-il à Eugene avec un petit sourire maladroit. “ Need help with your homework? ” lance-t-il ensuite et puis, piteusement: “ that's how far my jokes go. Sorry.

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Il se passe un truc bizarre, quand Patch rougit. D’abord parce qu’au premier regard, il n’a vraiment pas l’air d’être fait pour rougir comme ça. Il est plus grand qu’Eugene, plus carré, ses traits sont définitivement ceux d’un adulte, d’un type qui a vu suffisamment de choses dans sa vie pour ne plus s’embarrasser et s’empourprer aussi facilement. Il est à l’opposé complet du genre de mec qui rougit facilement. Eugene lui, il correspond. Pas très grand, pas très épais, définitivement pas musclé, avec sa tronche de gosse et sa peau trop pâle, c’est très facile de le faire rougir. Parce que plein de choses le font rougir. La honte, la colère, c’est ce qui marche le mieux. Et de toute évidence, les mecs comme Patch, quand ils sont un peu trop proches, quand il peut sentir leur souffle balayer son visage, ça, c’est super efficace, un peu comme un coup critique. Tout ça pour dire qu’Eugene a la tronche du gars qui rougit facilement et pour rien, pas Patch. Alors ouais, il se passe quelque chose de bizarre, quand il rougit. Ça semble pas très normal mais surtout, ça donne envie au jeune homme de lister exactement tout ce qui pousse ce type à s’empourprer. Ça lui donne envie de voir s’il y a différentes teintes, si ça peut atteindre ses oreilles. Ça lui donne envie de glousser bêtement, aussi.
Il ne sait pas trop s’il adore voir Patch rougir, ou s’il faut vraiment qu’il arrête, parce que c’est clairement embarrassant tout ce que ça réveille chez lui. Du coup, il tente autre chose. Le sourire, parce qu’il a aperçu un peu à quoi ça pouvait ressembler et Eugene se dit qu’il y a moyen que son sourire dépasse n’importe quelle rougeur. Patch a l’air de se détendre un peu, il lève même les yeux au ciel et le plus jeune lâche un sourire carnassier à ce geste, parce que c’est beaucoup plus naturel et ça lui va bien, quand il arrête d’être constipé. « Here, » fait-il et il tente de sourire.

Tente, c’est le mot. Eugene penche la tête sur le côté et l’observe. Il est nul, ce sourire, si on regarde bien. Il fait forcé, il donne presque l’impression que ça fait mal à Patch de sourire comme ça, parce qu’il a pas l’habitude d’utiliser ces muscles. Alors le Holmes perd le sien et fronce les sourcils. Y a du potentiel, il le sent, quelque chose lui dit que lorsqu’il saura sourire comme il faut, plus rien ne pourra l’arrêter, mais pour l’instant, il faut vraiment qu’il apprenne à se détendre. Okay, Eugene peut faire ça. « C'mon, I gotta work. You can hang about the bar until your sister comes, yeah? Won't be long. » Urgh, way to ruin the mood. Le garçon lève les yeux au ciel, mais il suit quand même Patch alors que d’autres employés commencent à arriver. Il les salue d’un geste, ils n’ont pas l’air plus étonnés que ça de le voir ici, ni même de voir qu’il s’est visiblement encore battu. Ils ont l’habitude, à force.
Eugene va se percher sur une chaise haute alors que le brun lui ramène son sac et ça lui arrache un nouveau sourire. Le coude appuyé sur le comptoir, la joue lovée contre la paume de sa main, il regarde Patch discuter avec les employés. Ses jambes battent un rythme lent dans le vide, jusqu’à ce que le plongeur se décide à revenir auprès de lui. « What would it be for you today, mister Holmes? » Ce sourire-là est mieux ! Alors Gene ouvre la bouche pour répondre, prêt à lâcher le nom d’un cocktail compliqué, juste pour voir si Patch va se laisser démonter ou non. « Need help with your homework? » Il referme la bouche, aussitôt. « That's how far my jokes go. Sorry. » Il plisse le nez, se passe une main sur le visage.

« Oh my God, that was terrible. » Il tend un index accusateur en direction de Patch. « No more jokes. You’re not allowed to make them anymore, because that was not even a joke, that was—that was—terrible. » Il balaye l’air d’un geste de la main. « Just—don’t. Smile and be pretty, don’t try one of your jokes on a customer. » Il ne veut même pas savoir ce que ça donnerait, s’il essayait de faire du charme à un client. Ce serait à la fois terriblement humiliant et à mourir de rire, Eugene ne saurait plus quoi faire. Azalea sait-elle que son employé est une catastrophe ambulante ? C’est peut-être pour ça qu’elle le garde en cuisine, d’habitude. Le jeune homme a soudainement très envie de passer le reste de la journée ici, pour voir Patch évoluer en société. Ça a l’air encore plus marrant que de regarder des vidéos de chats rater leurs bonds.
« And just so you know, I don’t need help with my homeworks, I’m fucking smart, » déclare-t-il d’un air hautain. Okay, c’est un mensonge, enfin, en partie. Il a souvent besoin d’aide, même aujourd’hui, parce que sa dyslexie est une vraie plaie, mais Patch ne sait pas ça, alors il peut faire semblant d’être un mec cool. « Now, make me another coffee, » dit-il avec un sourire en coin. Après tout, il est parti pour rester un moment s’il veut s’assurer que Patch ne détruise pas la réputation du restaurant avec ses blagues qui ne sont même pas des blagues tellement elles sont nulles.
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