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sick in the head
raphaël & sacha


meet me at the dorm.
doe is scary.
i think we need to take a break.
ily ♥
that ship was soooo big, omg.
did you see agent holmes get shot ?

Sacha pousse un grognement sourd et se masse les tempes. Y a rien à faire, il n’arrive pas à se concentrer pour repousser tout ça. Il a tellement mal au crâne qu’il n’est pas fichu d’appliquer les conseils de Roulettes, c’est pathétique. L’image de Keegan en train de se prendre une balle, son sang se répandant sur le sol est imprimée sur ses rétines. Son coéquipier va bien, Avery s’en est assuré et il a été conduit à l’hôpital le plus proche pour être pris en charge. Il va s’en tirer avec une jolie cicatrice, mais il s’en remettra. Ça n’empêche pas Sacha d’avoir la gerbe depuis hier. C’est la première fois qu’il se retrouve dans une telle situation. Certes, il a signé pour ça en rejoignant le SHIELD, mais ça ne l’empêche pas de retourner la scène dans sa tête, inlassablement. Keegan aurait pu mourir. L’agent a l’impression qu’il se rend enfin compte des risques qu’ils encourent. Oh il n’a jamais pensé qu’ils étaient invincibles, mais ils ont toujours réussi à s’en tirer avec quelques égratignures, rien de plus.
Sacha se rend compte que n’importe quelle mission, même la plus simple, peut mal tourner. Ils passent beaucoup de temps à se chamailler, mais le jeune homme tient à chaque membre de la Team Bravo. Même Jazz qui vient à peine de les rejoindre. Et ouais, même Avery. D’accord, ils ne peuvent pas se blairer et s’envoient des saloperies à la gueule à chaque fois qu’ils sont dans la même pièce. Mais si le petit génie avait pris une balle comme Keegan ? Très franchement, Sacha n’aurait pas fait le fier.

A cause de sa fichue mémoire, le Fitz-Miller sait qu’il ne parviendra jamais à oublier ce qu’il s’est passé la veille. Contrairement aux autres, qui parviendront à chasser ces images de leur esprit, lui s’en souviendra dans les moindres détails, pour toujours. Sacha se redresse d’un bond et s’excuse auprès d’Ororo, qui lui lance un regard intrigué. « Faut que je prenne l’air, » dit-il d’une voix rauque et ses traits s’adoucissent. « Tu devrais aller voir Charles. » Il esquisse un sourire crispé. « Nan, c’est bon. » Elle hoche la tête, les lèvres pincées et il quitte la pièce un peu précipitamment.
why is it always new-york ? seriously, why can’t it be lima or something ?
wanna grab a coffee after hansyclopedia’s class ?
Sacha serre les dents. Ils peuvent pas se concentrer sur leurs cours au lieu d’envoyer des sms, ces saloperies de gamins ? Il traverse le couloir, descend les escaliers et sort du manoir. L’air frais lui fait immédiatement un bien fou, mais ce n’est pas suffisant. Il fait beau aujourd’hui et le soleil lui agresse un peu les yeux, mais le jeune homme traverse les jardins de la X-Mansion pour s’en éloigner le plus possible. Il a trop mal au crâne pour bloquer toutes les communications qu’il intercepte avec son don, alors il ne lui reste plus qu’une seule solution. S’éloigner autant qu’il le peut de tous ces sales gosses scotchés à leur smartphone.

Finalement, il ne perçoit plus rien et réalise qu’il est au bord du lac. Un soupir de soulagement lui échappe et Sacha s’assoit dans l’herbe humide et prend son crâne douloureux entre ses mains. Ces fichus maux de tête ne le laisseront jamais tranquille, c’est insupportable. Même Roulettes n’a pas pu l’aider pour ça. Après tout, ce n’est pas une histoire de mutation. L’agent s’allonge et replie un bras sur ses yeux, qu’il cache au creux de son coude. La balle traverse Keegan, ses yeux s’écarquillent et il s’écroule. Le sang imbibe sa chemise, se répand sur le sol.
Il est incapable de se concentrer sur autre chose que ce souvenir. Comme à chaque fois qu’il se perd dans une de ses crises, le monde autour de lui cesse d’exister et il n’y a plus que le passé, qu’il revit encore et encore. Sacha pousse un grognement et roule dans l’herbe, jusqu’à être allongé sur le ventre, le visage plongé dans le creux de son coude. Il n’a pas conscience qu’il a l’air stupide, ainsi étendu sur le sol – ou même mort, d’ailleurs – il s’en fiche complètement, de toute manière. Il a juste mal, et il veut que ça s’arrête.
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Raphaël T. Avery
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sick in the head
raphaël & sacha


Nathan lui avait demandé à lui de rejoindre Fitz-Miller à la X-mansion. Il voulait avoir un meurtre sur les bras ou quoi ? Tout le monde savait qu'il ne fallait pas les laisser tout seul tous les deux. Mais leur chef n'avait pas eu le choix : il était pris avec des tâches administratives et Arthur et Jazz étaient partis chercher un potentiel nouveau protégé du professeur Xavier. Apparemment, la sortie des élèves avait été remise sur le tapis après les évènements avec Namor. La ville était plus ou moins redevenue stables et les X-men n'avaient pas hésité à leur rappeler leur promesse de servir de baby-sitter. Raphaël avait soupiré et avait promis à Nathan de ne pas, il le cite, « foutre la merde en se disputant avec Sacha ». Est-ce que c'était sa faut si le cherchait et lui tapait sur les nerfs ? Il cherchait sans cesse la faille du scientifique et dès qu'il l'avait trouvé il appuyait dessus jusqu'à avoir une réaction. Sa dernière lubie en date était de l'appeler « Thaddie », surnom dû à son deuxième prénom, Thaddeus que Raphaël ne supportait pas. Bien sûr, Fitz-Miller l'avait tout de suite remarqué et en avait profité. Il l'avait laissé faire un temps et puis il avait fini par craquer, l'une des rares fois où l'agent avait réussi d'ailleurs. Le génie avait dû se retenir d'utiliser son pouvoir sur lui pour lui faire fermer son clapet. Mais il ne savait pas où ses pensées pourraient l'amener. Et s'il pensait qu'il aimerait que Sacha disparaisse ou meurt ? Même sans le penser réellement, il ne contrôlait pas assez son pouvoir pour savoir si la personne touchée le ferait vraiment ou non.

Poussant un soupir, il finit par s'arrêter devant la X-mansion et sortit de la voiture empruntée au SHIELD avant de se rendre vers le bureau de Charles Xavier. Les élèves avaient maintenant l'habitude de le voir et ne faisaient plus attention à eux. Il croisa Ororo dans le couloir et la salua avant de ralentir et s'arrêter quand il fut à son niveau. « Raphaël, Nathan t'envoie en renfort ? » Le scientifique lui sourit gentiment. Il avait toujours apprécié la jeune femme et son esprit affuté. « Oui. Il sait que ce n'est pas le truc de Fitz-Miller de s'occuper de ce genre de chose. » Il ne précisa pas que ce n'était pas son truc non plus. Mais il était quelqu'un de consciencieux et il aimait faire son travail sérieusement - contrairement à Sacha qui était plutôt du genre à prendre les choses par dessus la jambe quand ça ne l'intéressait pas. Il lui fit un signe de tête avant de vouloir continuer son chemin pour rejoindre le bureau de Xavier mais Ororo l'arrêta à nouveau. « On a fait une pause. Sacha a... » Elle s'arrêta un instant et Raphaël pencha la tête sur le côté, curieux et à l'écoute. « Il avait besoin de prendre l'air. Il doit sûrement être prêt du lac, si tu veux le rejoindre. » Le scientifique acquiesça et la remercia avant de faire demi-tour pour rejoindre le lac mais la jeune femme l'arrêta à nouveau. « Raphaël ! » Il se retourna et attendit qu'elle continue. « Je sais que le professeur Xavier te l'a déjà dit mais... » Elle sembla hésiter. « Mais si tu le veux, nous pouvons t'aider avec ton pouvoir. » Le génie se crispa avant que ses traits ne se durcissent. « C'est très gentil de votre part mais je ne vois pas de quoi vous voulez parler. » Il n'attendit même pas de voir sa réaction ou de lui laisser le temps de réponse et accéléra le pas jusqu'au lac. Il ne voulait pas parler de ce fichu pouvoir. Il ne voulait pas le contrôler. Il voulait qu'il disparaisse, tout simplement.

Arrivé au lac, il jeta un regard circulaire, essayant de repérer la silhouette de Fitz-Miller et le vit, allongé dans l'herbe. Immobile. Le souvenir de Keegan, en sang et une balle lui traversant la poitrine fit accélérer son cœur. Non, non, non, pas encore. Sans s'en rendre compte, son pas s'accéléra vers l'agent au sol. Arrivé à côté de lui, il s'agenouilla et posa ses mains sur ses épaules afin de le retourner d'un geste vif. « Fitz-Miller ! » Quand il tomba sur le regard surpris mais bien réveillé de son compagnon d'arme, il sentit un soulagement le prendre. Putain... Il savait que malgré leurs disputes constantes il respectait Sacha et ne voulait pas qu'il meurt. Mais c'était dur de le réaliser après qu'un de ses amis ait été blessé.

Sentant la colère le prendre, il balança son poing sur le torse de son vis-à-vis - pas assez fort pour le blessé cependant, quoique Raphaël n'était même pas sûr d'avoir la force de faire du mal à ce bloc de muscles. « Putain, mais qu'est-ce tu fais là ?! » Il plongea son regard dans le sien et il sentit la colère grandir. « Tu devrais être avec Ororo, à régler les derniers détails de la sortie ! » Il ne voulait pas s'énerver, pas vraiment. Mais il avait eu peur. Ils avaient toujours réussi à s'en sortir et voir un autre de ses compagnons d'arme au sol l'avait chamboulé. Il se voyait déjà avoir à nouveau les mains en sang - le sang de Fitz-Miller. Ses mains tremblaient légèrement et il serra les poings afin de le dissimuler. Avait-il été assez rapide ? « Nathan m'a envoyé pour te surveiller et je vois qu'il a bien fait. » Il ne voulait pas être condescendant mais son masque de neutralité reprit sa place sur son visage. Il n'aimait pas montré ses sentiments - ses faiblesses - mais il savait que c'était trop tard. De toute façon, Sacha avait l'habitude de le voir craquer et surtout être la cause de ces « craquages ».

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raphaël & sacha


Si ça ne passe pas, il sera bien obligé d’aller voir Roulettes. Ça ne l’arrange pas, vraiment, il déteste devoir faire ça. Il sait que le professeur ne le jugera jamais, qu’il comprend parfaitement qu’il ne peut pas grand-chose contre ça, mais ça l’agace toujours. Même s’il n’est plus ce sale gosse qui envoyait chier tous les professeurs de la X-Mansion en refusant leur aide, il ne peut s’empêcher de toujours vouloir se débrouiller seul. Au pire, il peut toujours aller vider la réserve d’alcool de Logan. Non, mauvaise idée. D’abord parce que Wolverine lui ferait sans doute la peau pour ça, mais surtout parce qu’il était censé bosser, pas se défoncer la tête. Si Nathan venait à l’apprendre, son sort serait probablement plus terrible qu’aux mains de Logan. Et c’est dire. Il sent alors qu’on l’empoigne brusquement pour le retourner et pousse un grognement sourd avant d’ouvrir les yeux, pour tomber sur Avery. « Fitz-Miller ! » s’exclame-t-il et pendant un instant, il croit lire de l’inquiétude, puis du soulagement, dans son regard. Sacha grogne à nouveau et se frotte la tempe, il n’a pas le temps pour ces conneries. Il ouvre la bouche pour demander – gentiment, bien sûr – à son coéquipier de le laisser tranquille, mais ce dernier est plus rapide. Il le frappe au torse, lui tirant une exclamation indignée, il ne lui a pas vraiment fait mal avec sa force de mouche. « Putain, mais qu'est-ce tu fais là ?! » Il bronze, ça se voit, non ? Putain, il est obligé de beugler, ce con ? L’agent grince des dents et lance un regard noir à Avery. « Tu devrais être avec Ororo, à régler les derniers détails de la sortie ! » Il va lui coller son poing dans la gueule. Sérieusement, s’il n’arrête pas de gueuler, il se fiche complètement de ce que Nathan pourra dire, il va lui coller son poing dans le nez.
« Nathan m'a envoyé pour te surveiller et je vois qu'il a bien fait. » Sacha a presque trouvé Raphaël cool, quand il s’est occupé de Keegan, hier. Il a été impressionné, de le voir le soigner avec autant d’efficacité et de calme, alors que lui en était réduit à paniquer. Mais putain, il retire tout ce qu’il a pu penser d’Avery. Ce mec est une quiche et il le déteste. Le Fitz-Miller se redresse et repousse durement son coéquipier du plat de la main, l’envoyant tomber sur ses fesses dans l’herbe. « Putain, mais ferme ta gueule, Avery ! » s’exclame-t-il mais crier n’arrange vraiment pas son cas. Il laisse échapper un grognement de douleur et se prend la tête entre les mains. Ça cogne tellement qu’il en a la nausée. Très franchement, ça faisait un moment qu’il n’avait pas eu mal comme ça. Et en général, il s’est toujours arrangé pour ne pas le montrer aux autres.

Si tous ses coéquipiers sont au courant pour les maux de tête dont il souffre à cause de son hypermnésie – après tout, c’est indiqué dans son dossier – ils l’ont rarement vu comme ça. Nathan le renvoie toujours se coucher quand ça arrive et il peut ainsi éviter les autres sans trop de problèmes. Se retrouver en présence d’Avery, ça l’énerve encore plus. « Sérieux, va emmerder quelqu’un d’autre, » marmonne-t-il avant de poser une main sur le sol, pour s’aider à se relever sur des jambes un peu tremblantes. « De tous les emmerdeurs… » continue-t-il d’une voix rauque, le regard un peu vitreux. Il fait quelques pas et chancelle, il s’est levé trop vite et il a tellement mal qu’il voit des points blancs danser devant ses yeux.
Il ne peut pas retourner au manoir, ce sera encore pire. Mais s’il reste à côté d’Avery, il ne va pas s’arrêter de pousser des cris et il va avoir envie de l’étriper. Ce qui n’est pas une bonne idée du tout. Faut qu’il s’éloigne, ouais, qu’il s’éloigne le plus possible de ce gêneur. Alors il s’avance, mais il manque encore de s’étaler de tout son long et se fige de justesse, encore debout. Un nouveau haut-le-cœur le secoue et cette fois-ci, il est incapable de se retenir. Plié en deux, Sacha rend le contenu de son estomac – un café et deux muffins – dans l’herbe, le corps secoué de tremblements.

Les interférences sont de nouveau là. News en direct, updates de conneries scientifiques, un sms de Nathan. « Coupe ton téléphone, » gémit-il d’une voix rauque en essuyant sa bouche d’un revers de manche. « Raph—coupe ton téléphone. » Il supplie presque, putain c’que c’est pathétique. Mais cet abruti est connecté au wifi sur son portable et reçoit tout un tas de saloperies, même s’il ne le sait probablement pas parce que l’appareil est sur silencieux. Il en a plein le crâne, les informations continuent d’entrer, de s’imprimer, de lui bourrer la cervelle alors qu’il n’y a plus de place, juste plus de place pour toutes ces merdes. Si ça s’arrête pas, il va tuer quelqu’un. Il s’accroupit, le souffle rauque, haletant, les paumes pressées contre ses tempes.
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Raphaël T. Avery
Raphaël T. Avery
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raphaël & sacha


Sacha le repousse durement et Raphaël n'a pas le temps de faire un seul geste pour l'arrêter. Le scientifique tombe sur ses fesses dans un « ouphm » très viril mais il n'y fait pas attention. Ses mains en arrière l'empêche de s'écrouler totalement alors que l'agent crie d'un ton dur. « Putain, mais ferme ta gueule, Avery ! » Le génie fronce les sourcils, prêt à l'envoyer chier avec véhémence à son tour.  mais il le voit prendre sa tête dans ses mains et, tout de suite, il s'inquiète pour son collègue. Va-t-il bien ? Il observe son coéquipier mais surtout la souffrance sur son visage. Il sait très bien que le pouvoir de Sacha est une corvée. C'est une malédiction qu'il doit porter tous les jours sur ses épaules - surtout dans leur monde actuel où tout est contrôlé par la technologie. Raphaël se plaint souvent -intérieurement, bien sûr - de sa mutation mais ce n'est pas une réel plaie : il doit juste garder ses distances physiquement avec les autres mais Fitz-Miller, lui, ne peut pas y échapper. C'est une chose présente, constante, qui peut parfois lui amener des migraines insupportables.

« Sérieux, va emmerder quelqu’un d’autre, » murmure-t-il mais assez fort pour que le génie l'entende alors qu'il pose une main sur le sol afin de s'aider à se relever sur des jambes un peu tremblantes. Raph l'imite et se rapproche doucement de lui, tout en laissant une distance entre eux. Il sait que son coéquipier n'aime pas être vu dans un instant de faiblesse et c'est pour ça que quand il va mal, Nathan n'hésite pas un seul instant avant l'envoyer chez lui afin qu'il se repose mais là... C'est la première fois qu'il le voit ainsi et, au vu des derniers évènements, il a juste envie de se rapprocher de lui et de l'aider. Mais en est-il capable ? « De tous les emmerdeurs… » continue-t-il d'une voix rauque alors que son regard devient vitreux et qu'il fait quelques pas en chancelant. Le génie ne met pas longtemps avant de reconnaître les symptômes : soit il s'évanouit dans les minutes qui arrivent, soit il va vomir ses tripes. Il le voit encore s'éloigner de lui de quelques pas avant qu'il ne se fige et ne le plie en deux, rendant le contenu de son estomac, le corps secoué de tremblements. Bon, au moins, il sait encore reconnaître quand quelqu'un va vomir ou s'évanouir : merci les recherches sur la médecine qu'il a fait durant ses heures perdues. « Coupe ton téléphone, » gémit-il d'une voix rauque en essuyant sa bouche d'un revers de manche. Mais le scientifique ne l'entend pas et fronce les sourcils, se rapprochant afin de mieux entendre ce qu'il baragouine. « Raph—coupe ton téléphone. » c'est la première fois qu'il le voit aussi faible, la première fois qu'il l'entend supplier - presque - et d'un côté, ça brise le cœur de l'Avery de le voir ainsi. Il veut qu'il lui gueule dessus à nouveau même si, à chaque fois, il a envie de lui envoyer son poing dans la gueule pour qu'il la ferme.

Alors, d'un geste précipité, il attrape son téléphone qui se trouve dans la poche droite de son trenchcoat. Il l'éteint sans même jeter un coup d’œil aux différents messages ou mails qu'il a reçu. Il relève son regard et voit Sacha accroupi, le souffle rauque, haletant alors que ses paumes sont pressées contre ses tempes. Raphaël soupire avant de rapprocher de son vis-à-vis. Il ne sait pas quoi faire mais son cœur s'accélère en le voyant si mal. C'est trop rapide de voir encore l'un de ses coéquipiers dans un état aussi faible. Il l'attrape par les épaules, gentiment, et l'aide doucement à s'asseoir contre l'un des arbres qui bordent le lac. « Là, assis-toi. » Il ne le brusque pas, mais met assez de force pour qu'il ne résiste pas. Mais, vu son état, il ne sait même pas s'il en aurait la force. En voyant son visage figé dans une expression de souffrance, Raphaël n'hésite pas un seul instant avant de poser sa main sur le front de Sacha - avoir les mains froides sera un avantage pour une fois. Il plonge son regard dans les yeux vitreux de Fitz-Miller et se sent gêné par cette proximité. Il n'en a pas l'habitude, plus depuis longtemps. Il détourne le regard en rougissant avant d'avaler difficilement sa salive. « Je suis... » Il passe sa langue sur ses lèvres sèches et s'arme de courage avant de reprendre la parole tout en replongeant son regard dans celui de son coéquipier. « Je suis désolée pour mon téléphone et de t'avoir gueulé dessus. Ce n'était pas mon intention, j'étais juste... » Il soupire. Pourquoi c'était si difficile de parler avec lui ? Ils auraient pu avoir une relation normale, si ce n'est être ami mais au moins avoir des relations cordiales de collègues. Mais l'hypermnésique est un tel emmerdeur ! Comme les fois où il l'appelle Thaddeus ou Thaddie pour le faire chier. Soupirant à nouveau - il a l'impression de faire ça tout le temps avec Sacha -, il décide de jouer franc-jeu avec lui, le fixant de ses yeux bleus foncés. « J'étais juste inquiet de te voir étendu là... Tu sais, après... Keegan, il... »  Il ne finit pas sa phrase. Il n'a pas besoin. Le jeune homme va s'en sortir, les médecins leur ont assuré. Mais il ne peut pas s'empêcher d'être inquiet. Il se souvient de tout ce sang sur ses mains et; malgré son masque calme, son cœur battait à cent à l'heure à ce moment-là.

Il voit sa main toujours sur le front de Sacha et il écarquille les yeux avant de la retirer vivement, rougissant légèrement à nouveau. « Oh, je suis désolé ! Je voulais juste t'aider. Je... » Putain, qu'il était con ! Il va maintenant le prendre pour un cinglé, enfin encore plus qu'il ne le pensait avant. Il lève les yeux au ciel avant de s'éloigner d'un pas et de s'asseoir en face de Fitz-Milleur. « Tu crois que je peux faire quelque chose ? Enfin, je ne sais pas : aller te chercher de l'eau, ou je sais pas... » Super, bravo le génie ! Encore une super phrase. Fitz-Miller va définitivement le prendre pour un débile...

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sick in the head
raphaël & sacha


Il sent immédiatement qu’Avery a coupé son téléphone. Le flux d’informations se coupe brusquement et il libère un souffle tremblant de soulagement. Bien, et qu’il s’en aille à présent. Juste, qu’il se tire de là et le laisse tranquille. Sacha déteste qu’on le voie dans cet état. L’idée qu’il s’agisse de lui en plus le rend complètement malade. Raphaël est son coéquipier et il a confiance en lui, oui. Sur le terrain. Il le sait capable de mener à bien leurs missions, il le sait intelligent et doué. Il a confiance en Avery lorsqu’il s’agit du boulot. Mais pour tout le reste ? Hell no. Ce mec est un automate. Toujours sérieux, il ne montre jamais rien de ses émotions – à part peut-être la colère, quand Sacha arrive vraiment à le pousser à bout. Il ne peut pas avoir confiance en quelqu’un qui a l’air de ne rien ressentir du tout. Et puis, ce qu’il peut détester son petit air supérieur. Cette manière dont il le regarde, comme s’il était complètement stupide. Oh il n’a pas le QI d’un génie, alright. Mais il n’est pas demeuré pour autant, mais ça, Avery a l’air d’avoir du mal de le comprendre. Et Sacha déteste, déteste se sentir rabaissé.
Il sent qu’on l’attrape par les épaules et il veut protester, mais il n’en a pas la force. Alors il se laisse traîner jusqu’à l’arbre le plus proche et s’adosse contre, les yeux clos. « Là, assis-toi. » Il a envie de dire à Raphaël de le laisser tranquille maintenant, mais il sent un contact froid sur son front et il ne peut pas s’empêcher de laisser échapper un petit gémissement de bien-être à cela. Il a l’impression que son cerveau est en train de bouillir dans son crâne et ça… putain, c’est juste le pied total. Il appuie sa tête contre le tronc d’arbre derrière lui et ses traits se détendent légèrement. Sacha ouvre difficilement les yeux. Ils sont vachement proches, comme ça. Son regard s’attarde sur la cicatrice qu’a Avery à la lèvre supérieure, tandis qu’il se les humecte d’un air gêné. « Je suis... Je suis désolé pour mon téléphone et de t'avoir gueulé dessus. Ce n'était pas mon intention, j'étais juste... » Pas grave, pas grave. S’il reste là avec ses mains congelées, Sacha lui pardonne. Ça ne fait que confirmer sa théorie du Robot Avery, mais ce n’est pas grave.

C’est cool, les robots. « J'étais juste inquiet de te voir étendu là... Tu sais, après... Keegan, il... » L’agent fronce les sourcils. Oh, alors il éprouve des trucs, finalement ? Il a l’impression de découvrir une nouvelle facette de son coéquipier. Il n’a pas l’habitude de le voir perdre ses moyens comme ça. Alors qu’il le fixe sans rien dire, intrigué, il le voit écarquiller les yeux et pousse un grognement déçu lorsque la main froide d’Avery quitte son front. Et merde, il rêve ou l’autre est en train de rougir ? Dans d’autres circonstances, Sacha se serait probablement fichu de sa gueule et lui aurait volontiers rappelé qu’il n’est pas équipé comme il faut pour lui plaire, mais là, il n’est même pas en état d’être vexant. C’est dire. « Oh, je suis désolé ! Je voulais juste t'aider. Je... » Avery s’écarte et Sacha soupire. Faut vraiment qu’il arrête de parler. « Tu crois que je peux faire quelque chose ? Enfin, je ne sais pas : aller te chercher de l'eau, ou je sais pas... » « Ta gueule, » le coupe-t-il dans un grondement. Alors il attrape le bras du petit génie pour l’approcher de lui. Il remonte jusqu’à sa main, celle qui n’a pas été en contact avec son front et n’a donc pas eu l’occasion de se réchauffer, pour la plaquer à plat sur ses yeux qu’il ferme.
Oh bordel. Finalement, c’est pas plus mal qu’Avery soit un être fait de métal et de circuits. Ça a ses avantages. Un soupir de satisfaction lui échappe mais il entend son coéquipier prendre une inspiration et grogne : « Non, sérieux, juste— tais-toi. Voilà, comme ça, shhhh. C’est parfait, gâche pas tout. » C’est loin de calmer son mal de crâne, il en faut plus pour ça, mais ça fait quand même un bien fou. Que l’aide vienne de lui reste particulièrement embarrassant pour Sacha mais en cet instant, ce n’est pas très important. Il veut juste arrêter d’avoir mal.

« Si t’as-- » Il s’interrompt, déglutit avec difficultés. « Si t’as une idée de comment me débarrasser de ces migraines dans ton cerveau de génie, ouais, » dit-il finalement. Il entrouvre un œil entre les doigts d’Avery pour le regarder. « Sinon, non, tu peux rien faire, » croasse-t-il d’une voix un peu rauque. « Mais merci de proposer, Av—Raphaël. » Ouais, il peut bien l’appeler par son prénom, pour cette fois. Il va probablement devoir trouver un moyen de lui faire oublier ce moment particulièrement gênant, pour qu’ils n’en reparlent plus jamais. Nathan acceptera peut-être de lui laisser emprunter un truc du SHIELD, ils doivent bien avoir ça, non ? Sinon, il pourra toujours demander à Leopold d’inventer un petit quelque chose. Oui, voilà, il va faire comme ça. Surtout, qu’ils ne reparlent jamais de ça.
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Raphaël T. Avery
Raphaël T. Avery
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raphaël & sacha


« Ta gueule, » Sacha le coupe dans sa phrase dans un grondement et Raphaël ferma la bouche d'un coup sec. Okay, la fermer, ouais c'était un bon plan comparé à son idée de se ridiculiser en laissant sa bouche balancer tout ce qu'il avait en tête. Il acquiesça d'un mouvement vif avant que son coéquipier n'attrape son bras pour l'approcher de lui. Le scientifique voulut résister : il n'aimait pas les contacts avec les autres et si, en plus, le contact était provoqué par l'autre alors là... Mais quand il remonta sa main jusqu'à son front et comprit. Alors, doucement, il l'apposa sur ses yeux. Un soupir de satisfaction échappa à son vis-à-vis et Raph dû retenir un petit rire : se moquer de lui n'aiderait pas à améliorer leur relation et encore moins alors que Sacha se trouvait dans une situation de faiblesse. Il ouvrit la bouche afin de lui demander si ça allait mais Fitz-Miller grogna.« Non, sérieux, juste— tais-toi. Voilà, comme ça, shhhh. C’est parfait, gâche pas tout. » Bon, okay. Ils n'ont jamais été du genre à se faire la conversation mais il était clair que quand il souffre, son coéquipier est encore moins enclin à parler avec lui. Mais, après tout, ce n'est pas plus mal. Qu'aurait-il pu dire ? Ils n'ont jamais été doué pour discuter, enfin, Raphaël ne l'a jamais été. Sacha, lui, a toujours été quelqu'un de sociable, ouvert, envers les autres – surtout les jolies femmes – tandis que l'Avery... Ça n'a jamais vraiment été son fort, il fallait bien le dire. Raphaël poussa un soupir, restant silencieux et observant le soulagement s'installer sur le visage de son collègue. Finalement, il tourna son regard vers le lac qui était vraiment magnifique à cette heure de la journée. Le soleil se réverbérait dessus et un léger vent faisait bouger les feuilles amenant une quiétude à l'endroit qui rassura le scientifique. Oui, tout était normal : il n'avait pas sa main sur le visage de Sacha. Il n'était pas entrain de le « réconforter », « rassurer », grâce à sa capacité à avoir les mains aussi froides que des glaçons. « Si t’as-- » Il tourna son attention vers Fitz-Miller qui déglutit avec difficultés. « Si t’as une idée de comment me débarrasser de ces migraines dans ton cerveau de génie, ouais, » Ses yeux s'entrouvrirent afin de les plonger dans ceux de Raphaël. « Sinon, non, tu peux rien faire, » Il croassa sa phrase d'un ton peu rauque et ça serra les entrailles du génie. Ouais, il pouvait faire quelque chose mais... C'était une très mauvaise idée.

« Mais merci de proposer, Av—Raphaël. » Ce dernier écarquilla les yeux. Okay, il ne l'appelait jamais par son prénom. Il pensa même que c'était la première fois qu'il l'appelait ainsi. « Je, euh... » Il devrait la fermer. Il le sait, Sacha lui a assez répéter comme ça mais il ne peut pas s'en empêcher. « De rien, Sacha. » Son prénom est étrange dans sa bouche, comme une anomalie dans une équation, dans une expérience. Il n'a pas l'habitude de tout ça. Il a toujours eu du mal à faire confiance aux autres et à se rapprocher d'eux mais peut-être peuvent-ils y arriver tous les deux ? S'ils font des efforts. Mais Fitz-Miller sera-t-il toujours enclin à en faire une fois sa migraine passée ? Sûrement pas, pensa-t-il amèrement. Et puis, cette idée lui revint doucement, s'imposant dans son esprit. Il pourrait faire croire à n'importe quel truc scientifique, balançant quelques mots compliqués que personne n'utilise et ça pourrait marcher, non ? Juste l'aider. Voir la souffrance sur son visage lui rappelle trop les derniers événements. Peut-être que s'il tentait... Juste une fois. Après il ne fera plus jamais rien, il n'utilisera plus jamais ce pouvoir maudit. Prenant sa décision, il utilisa son autre main pour attraper celle de Sacha qui était libre avant de l'amener d'un geste vif à sa bouche et l'embrassa. Son regard était toujours plongé dans celui de Fitz-Miller qui se faisait choqué. « La douleur s'atténue. Tu sens toujours la douleur au fond de toi mais c'est supportable », pensa-t-il avec empressement. Il lâcha la main de son vis-à-vis et s'écarta rapidement de lui. Il se releva avant de laisser un petit rire passer la barrière de ses lèvres. « Le choc. » Il plongea son regard dans celui de Sacha, comme si tout était normal. « Il n'y a rien de mieux contre la douleur. Il faut juste que le cerveau se concentre sur quelque chose, juste le temps d'un instant, pour que la douleur disparaisse ou s'apaise. » Son visage redevint impassible avant de reculer à nouveau de quelques pas. « Ce n'était qu'une... théorie que j'avais lu. Je ne savais même pas si elle était vraie. » Son regard observa le visage de Fitz-Miller. « S'il te plaît, ne me frappe pas. Je connais ta force et je n'ai vraiment pas envie d'être ta prochaine cible. » Il regarda autour de lui, évitant les yeux de son collègue. Ses mains se plongèrent dans ses poches alors qu'il tournait son regard vers le manoir. « Ça va mieux ? » Demanda-t-il d'une voix incertaine, faible. Putain, quel con ! Il ne savait même pas si son pouvoir marchait ou s'il le contrôlait. Combien de temps va-t-il durer ? Sous le coup, il a voulu l'aider mais, et maintenant ? Va-t-il avoir une pensée de trop qui va blesser encore plus son coéquipier ? On le qualifiait de génie mais là, tout de suite, maintenant, il se faisait l'impression d'être un gamin faisant un caprice car il se trouvait impuissant, car il ne supportait pas de voir un autre de ses partenaires souffrir.

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raphaël & sacha


« De rien, Sacha. » C’est parce qu’il a super mal au crâne, parce que le scientifique a les mains vraiment froides, c’est forcément une de ces deux raisons, il ne frissonne pas du tout parce que Avery vient de prononcer son prénom pour la première fois et que c’est vraiment bizarre de l’entendre sortir de sa bouche. Il n’est pas dans son état normal, c’est pour ça. Alors Sacha décide d’ignorer complètement cette sensation et de juste se concentrer sur le fait que ça apaise un peu ses souffrances, d’avoir la main fraîche de Raphaël sur son visage. Il sent alors qu’on lui attrape la main et il a à peine le temps d’ouvrir les yeux et de reculer sa tête pour voir ce que fait Avery, lorsque ce dernier presse ses lèvres sur le dos de sa main si rapidement que Sacha se demande un moment s’il ne commence pas à avoir des hallucinations à cause de la douleur. Il cligne plusieurs fois des yeux, les lèvres entrouvertes, l’air stupide. Alors le scientifique le lâche et se lève d’un bond, ça le ramène à la réalité et il est à deux doigts de lui gueuler dessus, de lui demander ce que ça signifie, quand—oh.
OH. Sacha presse la partie charnue de la paume de sa main contre ses yeux, une fois, deux fois. C’est… mieux. Il ne sait pas comment c’est possible, vraiment, mais c’est vachement mieux. Il a toujours mal au crâne, mais c’est une douleur sourde, une qu’il peut gérer, parce qu’il en a l’habitude, ce n’est plus l’impression qu’on lui perce le crâne, qu’on y enfonce des vis, des lames chauffées à blanc sous ses yeux. « Le choc, » lance Avery et il reporte son regard sur lui, les sourcils froncés. « Il n'y a rien de mieux contre la douleur. Il faut juste que le cerveau se concentre sur quelque chose, juste le temps d'un instant, pour que la douleur disparaisse ou s'apaise. » Sacha plisse les yeux. Il est bien obligé d’y croire, après tout, il a vraiment moins mal, c’est que Raphaël ne dit pas que des conneries, mais… il ne sait pas, quelque chose cloche. « Ce n'était qu'une... théorie que j'avais lu. Je ne savais même pas si elle était vraie. » Le Fitz-Miller ouvre la bouche, parce qu’il a vraiment envie de lui dire qu’il faut qu’il arrête de croire tout ce qu’il lit dans son Sciences et Vies, qu’il ne voit vraiment pas comment le choc pourrait arrêter un tel mal de crâne mais…

Il le croit. Tout d’un coup, comme ça, il le croit. Il ne sait pas trop d’où ça vient, c’est un peu comme une voix qui lui assure qu’il peut croire Avery, qu’il doit, pourquoi mentirait-il, après tout ? Alors la tension quitte peu à peu son corps, il se laisse de nouveau aller contre le tronc de l’arbre et esquisse un sourire calme, détendu. « Ouais, ouais, okay, cool, » lâche-t-il simplement. Ce qui compte c’est que ça marche, non ? Et puis, c’est pas comme si Avery lui avait roulé une pelle. D’un autre côté, ça l’aurait sûrement assez choqué pour lui éviter toute une vie de migraines. Cette pensée lui tire un rire un peu bête. « S'il te plaît, ne me frappe pas. Je connais ta force et je n'ai vraiment pas envie d'être ta prochaine cible. » Son rire se tait aussitôt et Sacha fronce les sourcils avant de lever un regard hébété en direction du scientifique.
C’est quoi, ce ton de victime ? D’abord, il s’imagine quoi, que Sacha est du genre à coller des pains aux gens pour un truc aussi pathétique qu’un baiser sur la main ? Il le prend pour quoi, un monstre ou bien ? D’accord il n’a jamais vraiment été sympa avec Avery et il a des raisons de penser que Sacha puisse lui gueuler dessus, l’insulter mais… le frapper, sérieusement ? Il a vraiment une tête de caïd, ou quoi ?

L’agent fait la moue, il est en colère, maintenant. Non, à vrai dire, il est vexé. Ils ne s’entendent pas, d’accord. Mais ils sont coéquipiers, Sacha n’a jamais laissé entendre qu’il voulait le frapper, si ? Enfin, jamais sérieusement. S’il l’a dit sous le coup de la colère, ce n’est pas pour autant qu’il va vraiment le faire, il est stupide au point de ne pas comprendre ça ? Merde, il a la haine, maintenant. « Ça va mieux ? » demande le petit génie alors qu’il se relève, le visage fermé. « Ouais, impeccable, » qu’il marmonne. Il n’a brusquement plus du tout envie d’être là. Alors il se met à marcher, il dépasse même Avery en prenant la direction du manoir, mais se fige tout d’un coup. Il hésite, les poings serrés. Il se tourne alors vers le scientifique et lui lance un regard sombre. « Tu sais, » commence-t-il avec hargne. Il pousse un juron, se détourne, il n’a même pas envie de le regarder parce que ça le fout encore plus en rogne. Et puis finalement, il n’est pas tant en colère que ça. Il est plus… merde, il ne sait pas. Blessé ? Ouais. Merde. « J’sais pas pour qui tu m’prends, » continue-t-il d’un ton plus abattu. « Non en fait, je sais très bien. » Une brute épaisse sans cervelle, un débile. « Mais arrête, juste-- » Il se tait, frustré. « J’préférais quand on se parlait pas, » déclare-t-il en refusant toujours de le regarder. « Alors merci pour ça, » il fait un geste de la main. « Mais c’était mieux quand tu t’inquiétais pas pour moi, » lâche-t-il froidement avant de prendre la direction de la X-Mansion. Y a rien à faire, ils sont pas faits pour s’entendre, c’est tout.
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