J'ai jamais voulus paraître comme la fille qui ne sourit jamais parce qu'elle a le cœur en miette, brisé par une enfance pourrie. Mais je veux seulement paraître comme la fille qui illumine la vie des autres. Même si elle n'arrive pas à illuminer la sienne pour le moment. Mais j'y arrive jamais. J'dois être une sorte de déchet. Au final, c'est peut-être ça la raison pour laquelle mon père m'a laissé là ? Après avoir participé à un combat de rue où j'avait sévèrement dégusté mais que j'avais gagné malgré tout. D'habitude, je me sentais bien. Mais là, assise sur une marche dans le parking, je me sentais... Vide. Oui, l'endorphine faisait bien son effet, mais, quelque chose clochait dans ma tête. Le meurtre me manquait sans doute... Cette impression d'être un dieu un quart de secondes me hantait. Mais Bob m'avait dit de me tenir à carreaux et je lui avais promis. Je tuais quand on me le demandait désormais. Je n'avais pas mauvaise conscience puisque ces meurtres étaient faits sur des gens mauvais. Je m'allumais une cigarette puis soupirais la fumée. Le regard plongé dans le vide. Comment j'avais pu tombé là dedans ? J'étais une artiste à la base. Mes toiles étaient plutôt réussies, les tatouages que je gravais légalement dans une boutique de New York aussi. Comment avais-je fais pour tomber aussi bas ? Certes, je ne buvais pas, ne me droguais pas et ne me prostituais pas. Mais j'étais quand même bien au fond du trou. Fixant le vide comme si cela était devenu une chose subitement importante, je me posais plein de questions. HYDRA me cherchait encore ? Comment allait ma mère ? Je sortais de mes pensées pour me lever et marcher. Mais face à ce sentiment étrange, je sentais la terre gronder sous mes pieds.
— Non, non, non...
La légère secousse avait fait se déclencher les alarmes de voitures. Je me mis à courir. Comme si fuir mon pouvoir physiquement, pouvait l'éloigner de moi. Mais plus je courais, plus j'avais peur et plus j'avais peur, plus la terre se fissurait derrière moi. Brisant le béton en deux. Puis cela cessa lorsque je m'étais arrêtée. Alors que je pensais cela terminé, je me mis à marcher rapidement, sans savoir qu'à chaque pas, une trainée de lave en fusion restait sur le sol... de cette couleur rougeoyante.
Avery était sortie de chez elle. Avery portait un chemisier assez court avec un pantalon slim qui lui faisait de jolie fesse. Elle devait s'acheter de quoi se nourrir. La jeune femme sortit du supermarché quand elle sentit une petite secousse. Avery savait que ce n'était pas elle mais elle décida de suivre son instinct et de voir ce qui pouvais se passer. Avery arriva dans un parking et elle vit une trace de lave en fusion ici dans le Bronx, cela la surprit et elle sut que ce devait être un mutant. La jolie brune continua suivre cette lave en fusion. Si elle pouvait trouver un mutant à apporter à la confrérie cela pourrait être très intéressant. La trace la mena jusqu’à une petite ruelle sombre et bien glauque. Avery connaissait bien ces ruelles au fond de celle ci se trouvait une jeune fille. Elle ne semblait pas aller très bien. Avery devait faire en sorte que la jeune fille lui fasse confiance et surtout qu'elle n'ait plus peur. Avery s'approcha doucement de la jeune fille. Celle ci ne semblait pas pouvoir contrôlée ses pouvoirs, il fallait qu'elle l'aide comme elle pouvait. Avery était près de cette jeune fille. Il fallait la rassurer et éviter de la plonger encore plus dans la tristesse. Peut être que cette journée se terminerait bien mieux que celle ou elle fut arrêter et qu'un fou sortit d'un asile l'avait contrôlée. Avery sentait bien la détresse de cette jeune femme qui sursauta à sa venue. N'ais pas peur, je m’appelle Avery et je suis comme toi, une mutante. Avery se devait de rassurer la jeune femme. Bizarrement, elle avait envie de la protéger. Avery n'était pas du genre à aider les autres mais cette jeune pourrait devenir une bonne recrue pour la confrérie alors il fallait qu’elle soit gentille. Avery devait d’abord la calmer puis l'aider et l'entrainer avec son pouvoir. Puis tout doucement, elle la ferait passée de son coté. Nos pouvoirs sont presque semblables, je pourrait t'aider à te contrôler. Première leçon, ne laisse jamais tes émotions t'envahir. Avery était comme cette jeune fille au début pas trop confiante en son pouvoir et elle avait réussit à se contrôler et devenir très puissante. Avery se devait de l'aider car elle lui rappelait, elle-même plus jeune. Son frère avait toujours été là, Avery ne savait pas ce qu'il était devenue.Elle voulait devenir un soutient pour cette jeune fille. Cette jeune fille deviendrait son disciple à qui elle donnera des conseils. Calme toi et ressent ton pouvoir pour l’arrêter car si tu continue tu vas faire un volcan dans le Bronx. Avery sourit doucement à la jeune fille en face d'elle. Il fallait qu'elle use d'hypocrisie mais cela ne la dérangeait pas. Oh non, c'est pas mentir à cette jeune fille qui lui causerait du mal. Avery voyait bien que cette jeune personne avait besoin d'elle. Grâce à elle, Avery pourra peut être amener une nouvelle recrue pour la confrérie.
J'avais finis par me rendre dans une ruelle sombre. Comme si cela pouvait me cacher... J'eu l'envie de me rouler en boule, cependant, la dernière fois que j'ai fait ceci, j'ai créer un éruption et me suis retrouvée dans une boule de lave dans les bras d'HYDRA. Comme un chiot, j'avais peur et j'étais triste. Le fait d'avoir tué mon père faisait de moi une criminelle ? Tuer des gens au service d'un inconnu faisait de moi une criminelle ? Mes pensées s'enroulaient et se déroulaient. J'aurais voulu hurler. Un nouveau tremblement gronde sous le béton. Je place mes mains sur mes oreilles, mais j'ai beau lutter, rien ne me fait me calmer. Je sursautais lorsqu'une femme m'aborda. Je levais mon regard humide de larmes vers elle. "N'ais pas peur, je m’appelle Avery et je suis comme toi, une mutante." Me déclarait-elle. "Nos pouvoirs sont presque semblables, je pourrait t'aider à te contrôler. Première leçon, ne laisse jamais tes émotions t'envahir." Puis elle m'adressa un sourire en disant : "Calme toi et ressent ton pouvoir pour l’arrêter car si tu continue tu vas faire un volcan dans le Bronx." Je reste méfiante. Comme ce chiot abandonné. A trop me traumatiser, comment pouvais-je faire confiance à cette femme.
— Qui me dit que tu n'es pas un membre d'HYDRA à ma recherche ? Tu ne serais pas la première !
Je grogne, mais je ne mords pas. Ma peau est brulante, de la buée émane de mon corps. Comment pouvais-je calmer mes émotions !? Cela semblait si facile venant de ses lèvres. Des larmes coulent le long de mes joues et fument avant de s'évaporer. Un chiot désespéré qui cherche un maître en grognant sur qui veut bien s'approcher. Je ne veux plus être ce que je suis. Plus je dois tuer des gens, plus j'ai peur et plus je me sens sale. Le sol craque dans un lourd son entre mes jambes. J'ai envie de courir. Le seul fait que je tienne ainsi, c'est parce que cette femme m'intrigue.
— Si tu veux m'aider, alors je t'en supplie fait que ça s'arrête...
Un déchet. Un chiot. Je me laisse tomber sur les genoux.
Jeune fille blessée devant elle qui ne semblait pas lui faire confiance. tel un petit chiot apeuré. Avery voulait aider cette jeune fille. Hydra ? Avery regarda autour d'elle, évitons les problèmes. Avery vit cette jeune fille devenir vraiment désespérée. Elle voulait l'aider car cette jeune fille lui rappelait elle-même à la découverte de ces pouvoirs. Avery s'approcha tout doucement de cette jeune fille. Il fallait qu'elle l'aide quoiqu'il arrive. Il fallait d'abord calmer cette jeune enfant et éviter qu'elle détruise le Bronx. Non je ne suis pas d'Hydra juste une mutante qui a été comme toi. Je vais t'aider mais fais moi confiance. Avery toucha la jeune fille même si cela la brulait. Pour l'aider, elle devait la rassurée au mieux. Avery devait faire en sorte de protéger cette jeune fille. Si elle faisait cela peut être cette jeune fille viendrait dans la confrérie. Avery sourit pour rassurer cette jeune fille. Calme toi, écoute seulement ma voix, concentre toi sur moi et ne pense à rien d'autre. Respire un grand coup et ne pense plus à rien d'autre qu'a ma voix. Avery utilisait ce que son frère lui avait toujours dit. Son frère ce traitre qui ne l'avait pas aidé quand Avery avait vraiment eut besoin de lui. Douce enfant laissée seule, Avery fera en sorte de protéger cette jeune fille pour toujours, une promesse qu'elle tiendrait réellement. N'oublie pas, écoute moi, pense à quelque chose d'heureux. Je vais t'aider ne t'inquiète pas. Tu sais mon nom mais comment t’appelle tu ? J'essayai de paraitre le plus calme et la plus douce pour ne pas la brusquer. Il fallait qu'elle se calme au mieux. La confiance devait régner entre nous deux. Je la protégerais face à tout le monde. Avery tenait la jeune fille avec délicatesse et en ayant peur qu'elle se sauve.Laisse moi t'aider. As tu confiance en moi ? Car sinon je ne pourrais trop t'aider. Une relation de confiance devait s'établir. La jeune fille était perdue et avait besoin d'aide. Avery lui donnerait toute l'aide nécessaire. Une jeune mutante perdue, Avery se devait de l'aider. Jeune enfant qui avait besoin d'aide comme Avery il y a longtemps. Quel age as tu ? Je me rappelle du début de mon pouvoir. Heureusement quelqu'un était là et a put m'aider alors je veux faire pareil avec toi. T'aider à te contrôler. Avery regarda la jeune fille et créa un petit pic pour lui montrer comment se contrôler sans être trop proche de ses sentiments. J'ai appris à contrôler mes pouvoirs et je vais t'aider aussi. Avery voulait la confiance de cette jeune fille, il lui fallait de la confiance. Elle sourie doucement à cette jeune fille qui semblait perdue, elle voulait lui apporter de l'espoir. L'espoir que son frère avait incarné avant sa traitrise.
"Non je ne suis pas d'Hydra juste une mutante qui a été comme toi. Je vais t'aider mais fais moi confiance." Le monde n'est rien d'autre qu'un vulgaire échiquier dont nous sommes les pions. Et si vous avez le malheur de vous écarter des idées implantées dans les étroits esprits des pions, si vous avez le malheur de vous faire votre propre idée de la vie et de vous forger vos propres opinions, d'être maître de vos convictions, alors vous êtes un fou. Sur les échiquiers, les deux seules couleurs sont le noir et le blanc, aucune nuance n'est permise. Voyez la vérité en face : les pions sont éliminés un à un et nous finissons toujours échec et mat. Dès que tu commences à comprendre ça, la vie semble... Moins gaie... Elle perd ses couleurs. De toute façon, j'ai toujours vu la vie en noir et blanc... Puis-je faire confiance en Avery ? "Calme toi, écoute seulement ma voix, concentre toi sur moi et ne pense à rien d'autre. Respire un grand coup et ne pense plus à rien d'autre qu'a ma voix." Je n'ai pas le choix. J'essaie de me calmer, penser à autre chose. Elle est aussi une mutante. Elle ne peut pas vouloir mon mal, on est pareil non ? "N'oublie pas, écoute moi, pense à quelque chose d'heureux. Je vais t'aider ne t'inquiète pas. Tu sais mon nom mais comment t’appelle tu ?" Elle pose sa main sur moi, je sursaute. Je bégaie.
— Chaos... On m'appelle Chaos... Mais... Phénix...
"Laisse moi t'aider. As tu confiance en moi ? Car sinon je ne pourrais trop t'aider." Je lève le regard vers la mutante puis saisie sa main pour la placer contre ma joue. Comme le chiot qui renifle les doigts avec méfiance d'un inconnu. C'est ma façon de faire. Une façon de faire connaissance. Je me calme, la température de mon corps baisse. "Quel age as tu ? Je me rappelle du début de mon pouvoir. Heureusement quelqu'un était là et a put m'aider alors je veux faire pareil avec toi. T'aider à te contrôler."
— 26 ans...
Je parais bien plus jeune que mon âge. Peut-être par ma façon d'être, peut-être par cet air apeuré ? Je sursaute légèrement. A genoux sur le sol, face à Avery, sa main que je tiens contre ma joue. C'est stupide mais rassurant. La terre se tais doucement et la lave qui était encore rouge sur le sol à cause roulent jusqu'à ce qu'elles entrent dans ma peau. "J'ai appris à contrôler mes pouvoirs et je vais t'aider aussi." Je relève le regard à nouveau vers elle.
Avery sentait qu'elle réussissait à calmer cette jeune fille perdue. Elle s’appelait Phénix comme l'oiseau mythologique dont les pouvoirs ressemblaient à la jeune fille. Chaos pourquoi donner un tel surnom à cette jeune enfant qui n'arrive pas à contrôler ses pouvoirs. Doucement, elle prend ma main et la met contre sa joue si cela peut la calmer, Avery n'est pas contre. Seulement 26 ans, elle faisait beaucoup plus jeune. Phénix semblait tout doucement se calmer. La lave revenait vers elle comme si rien ne s'était produit. Puis, Phénix relève la tête vers elle avec beaucoup d'espoir et lui pose une question qui a tout de suite sa réponse. Non, je ne t'abandonne pas. Viens avec moi, on va marcher un peu pour tee calmer et que l'on se connaisse mieux. Cette jeune fille donne à Avery l'envie de la protéger comme une petite sœur. Avery prend la main de Phénix pour se balader dans les rues du Bronx et surtout pour instaurer un peu confiance entre les deux. Avery sentait Phénix se calmer à ces cotes. Cela lui faisait du bien de protéger cette jeune fille. Alors ça va mieux ? Tu fais quoi dans le Bronx ? Non parce que c'est pas le quartier le plus sympathique. Avery sourit gentiment. Le Bronx était un endroit cool pour ne pas trop se montrer car il se passait souvent pleins de choses bizarre par ici. Avery voulait vraiment être là pour Phénix et l'aider dans tout. Jeune enfant perdue comme Avery quand son frère l'avait laissée tombée et qu'Ophélia Kenway était devenue comme une mère pour elle. Oui Avery la protégerait quoiqu'il en coute pour elle. Tu veux me poser des questions sur comment contrôler tes pouvoirs ou tout autre chose, n'hésite pas. Viens, on va s'asseoir sur ce petit banc. Avery accompagna Phénix jusqu'à un banc assez éloigné des autres passants et de la vie active du Bronx. Dans un geste de grande douceur, Avery caressait les cheveux de sa petite protégée avec tendresse. Phénix, c'est un joli prénom. Cela me fait penser à la créature mythologique qui renait de ses cendres. Un beau symbole. Avery pensait réellement ce qu'elle disait. Phénix avait besoin de son aide pour se contrôler et avoir confiance en elle. Tu parlais d'Hydra tout à l'heure. Ils te recherchent ? Qu'ils essayent de l’attaquée, tu es maintenant sous ma protection. Je te protégerais. Avery voulait vraiment le bonheur de cette jeune fille et elle pouvait vite montrer les griffes si on osait attaquer celle qu'elle protégeait. Avery sourit tendrement à Phénix pour lui montrer clairement sa sincérité. Avery tiendrait sa promesse. La douceur de la jeune fille mais surtout son manque de confiance donnait vraiment à Avery l'envie de la protéger. Chaos c'est un drôle de surnom mais ne t’inquiète pas je n'aie pas peur. Mon pouvoir est assez semblable au tien. Je peut contrôler la terre, créer des séismes, des failles et même faire sortir des pics de la terre. Avery devait la protéger et la rassurer. Surtout qu'avec ce qui s’était passé, les mutants seraient vite des cibles pour le gouvernement.
J'ai si peur ... J'essaye de me rassurer par tous les moyens mais je n'y arrive pas. Je pense à tout, j'envisage tout, et pourtant on en reste toujours au même stade. Ma peur et mon angoisse me paralysent vraiment et je me sens dans l'impasse comme jamais auparavant. J'ai plus envie d'être comme avant, de ressentir la même chose, de me ressentir à nouveau seule, encore. Juste moi, moi-même, cette personne dans le miroir qui me semble si impuissante. Je suis pas assez forte pour pouvoir affronter tout ça à nouveau, je n'en ai plus l'envie ni le courage.J'ai pas envie qu'on assassine cette année le peu de vie qu'il doit me rester ... Mais Avery est là maintenant. Elle ne peut pas me laisser tomber, les mutants sont faits pour vivre ensemble non ? Elle vient de me le dire, elle ne m'abandonnerais pas... Elle me prend la main et je me relève, beaucoup plus calme. "Alors ça va mieux ? Tu fais quoi dans le Bronx ? Non parce que c'est pas le quartier le plus sympathique."
— Je... N'ai pas d'autres endroits où aller... Je dois tuer des gens pour un inconnu en créant des incendies. Et quelques fois, je m'endors et me réveille dans une salle ou je dois tuer un autre mutant pour le plaisir des humains.
Nous nous rendons sur un petit banc, loin des gens. Je passe mes mains contre mes yeux puis observe le paysage. Si elle est là pour m'aider, alors je lui devais au moins la vérité. J'ai de la cendre sur le visage, comme toujours. Comme si mon corps entier était tout le temps consumé par mes pouvoirs. Je murmure un petit "merci" lorsqu'elle complimente mon prénom. "Tu parlais d'Hydra tout à l'heure. Ils te recherchent ? Qu'ils essayent de l’attaquée, tu es maintenant sous ma protection. Je te protégerais." Peu importe ce qui se passe maintenant, je n'ai plus le choix. Je dois le faire et surtout, y arriver. Ses doigts dans mes cheveux m'apaisent. Je pose instinctivement ma tête contre son épaule.
— J'ai été une arme pour HYDRA. Ma mère a toujours été scientifique là-bas. Un jour, quand j'étais seule à la maison avec mon père, il s'est mit à me taper comme d'habitude... J'ai créée une éruption volcanique qui a engloutie ma maison entièrement. Mon père avec. Je me suis retrouvée dans une boule de roche crée par la lave. Et quand j'en suis sortie, ma mère m'a emmené dans le QG d'HYDRA où j'avais plein de test à faire. Des électrodes sur la tête et reliée par des fils. Je ne me souvenais plus de ce qu'il s'était passé. J'ai vécu quelques années à HYDRA en suivant une sorte d'entraînement. Puis j'ai découvert qu'ils ne se servaient de moi que pour avoir une arme de destruction massive. J'ai fais fondre les murs et depuis je suis dehors.
Plus le temps de me retourner et regarder en arrière. Le destin me défie peut être en me lançant un coup de pouce, alors c'est à moi de l'affronter, de front et jusqu'au bout. Je ne sais pas ce qui m'attend, peut être cet éternel recommencement. Et si peut être autre chose, quelque chose de tellement positif que mon esprit est incapable, ne serait-ce que d'esquisser cela. C'est ça, cet espoir vain qui me fait tenir et qui me maintient encore quelques temps. Mais jusqu'à quand ? Ces mots ne sont plus curatifs. Ils me permettent juste de réaliser un peu plus ce que je vais affronter. J'ai si peur ... Je ne sais pas y faire face et pourtant ... Demain, le début du reste de ma vie commence et je ne peux rien faire d'autre que l'affronter, l'accepter et surtout l'assumer. Elle m'expliquait ce qu'elle savait faire, c'était grand et ressemblant à ce que je pouvais également faire. Je relève ma main qui s'enflamme sans me faire mal. Les flammes sont rouges et dansent entre mes doigts avant que je ferme le poing pour les étouffer.
— Tous ce que j'arrive à contrôler, c'est le feu et créer de la fumée ou du brouillard. Et quand j'ai peur... C'est la Terre et le magma qui réagit... J'en ai marre de devoir me cacher tous les jours...
Si jeune et déjà souillée par le meurtre. L'homme qui profitait de son pouvoir, Avery voulait le tuer et pourquoi s'amuser. Des mutants quel monstre. Cette jeune enfant avait besoin d'aide et de protection. Avery aurait put finir comme Phénix si les X men ne l'avaient pas trouvée dans les rues de New York. Jean Grey et Cyclope qui étaient mort depuis, l'avaient bien aidée. La X-mansion était devenue sa maison, elle aurait put être heureuse si elle n'était pas pleine de vengeance. Avery voulait protéger Phénix et même plus la faire venir dans son camp juste l'aider. Tu pourras venir chez moi et tu n'auras plus à tuer personne je t'en fais la promesse. Qui est cet homme qui a osé se servir de toi ? Il pourra tâter de mon pouvoir. Son merci par apport à son prénom me fait sourire. Sa candeur et sa douceur face aux atrocités qu'on lui a fais faire. Jamais plus, elle ne tuera sauf en cas de légitime défense. Avery devait tout lui apprendre. Hydra aussi allait payer cette pauvre enfant qui était devenue un cobaye aux mains de cette organisation. Comment pouvait on faire cela à une enfant sans avoir un remord. Jeune fille perdue qui avait besoin d'aide. N'y pense plus, je suis là maintenant et si quelqu'un essai de te reprendre à moi, il goutera de mes pouvoirs. Je te protégerais Phénix, n'aie plus peur. Plus personne ne se servira de toi. Avery le pensait vraiment si la confrérie allait contre sa volonté, elle pourra la quitter. Sa vie n'était pas finie. Cette jeune fille devait être sauvée avant d’être perdue à jamais. Phénix contrôlait tout de même quelque chose, elle contrôlait un pouvoir comme Pyro bien sur la peur l’empêchait de contrôler pleinement son pouvoir. Cette jeune fille deviendrait sa protégée et une sorte d’élève. Avery voulait l'aider et la protéger contre tout le monde. C'est déjà très bien, ce que tu peux faire. Je t'aiderais à mieux contrôler tes pouvoirs. Phénix tu n'auras plus à te cacher. Viens je connais un lieu ou je pourrais t'entrainer. Avery prit la main de Phénix pour l’emmener à un endroit assez loin ou tout était abandonné. Le Bronx était un lieu assez hétéroclite et beaucoup d'espace était désert. Ce bâtiment, elle l'avait trouvée au hasard. Avery aimait tester ses pouvoirs ici. Phénix pourrait ici se contrôler et apprendre. Avery entra alors dans le sous-sol de ce bâtiment. Il y avait deux ou trois piques ainsi qu'une petite faille. Je te présente ma salle d'entrainement. Ici, je vais t'apprendre à contrôler tes pouvoirs. Tu contrôle la première partie de ton pouvoir, on va essayer de continuer à bien contrôler cette partie là de ton pouvoir puis après tes pouvoirs liés au magma. Avery se tenait au centre de la pièce et attendait que Phénix brule le tapis de mousse juste avec les flammes. Tu vois ce tapis de mousse, je voudrais que tu le brule mais seulement avec les flammes. Concentre toi sur les flammes et la cible.
Avez vous déjà essayé de prendre une photo de quelque chose qui est vraiment loin ? Vous regardez à travers l'objectif et la scène est floue ? Vous bricolez la mise au point, vous zoomez et dé-zoomez. Et puis l'appareil photo tourbillonne et quelques secondes plus tard, boom. Tout devient clair. Tout s'enclenche. L'image est aussi limpide que du cristal. C'est ce qui se passe pour moi, à cet instant précis, lorsque je regarde Avery que je commence à comprendre que la vie que j'ai eu jusqu'ici semblait affreuse. "Tu pourras venir chez moi et tu n'auras plus à tuer personne je t'en fais la promesse. Qui est cet homme qui a osé se servir de toi ? Il pourra tâter de mon pouvoir."
— Mais je n'ai pas de quoi te payer un loyer... L'homme est anonyme, je ne connais pas son nom.
Il nous arrive, plus ou moins fréquemment, selon notre humeur, d'avoir un comportement étrange. Disons un comportement assez peu logique et dont nous connaissons peu le sens. Ainsi, il nous arrive parfois de passer une après midi entière, des heures et des heures, à regarder des photos, à s'obstiner à chercher ce qu'est devenue telle ou telle personne. Elle n'était pas forcément notre amie, ni même notre ennemie, mais elle reste un visage qu'on a connu, une personne qu'on a pu côtoyer de près ou de loin. Elle nous ramène à un passé plus ou moins lointain, dans lequel elle a peut être eu un grand rôle, ou bien était une simple figurante. On cherche à savoir ce qu'elle est devenue, sans trop savoir pourquoi, elle qui n'a rien changé à notre existence et dont nous connaissons à peine le nom. Ce nom, Avery, je ne l'oublierais jamais. Je l'écoutais me rassurer. Je ne pensais pas qu'un jour cela arriverait. "C'est déjà très bien, ce que tu peux faire. Je t'aiderais à mieux contrôler tes pouvoirs. Phénix tu n'auras plus à te cacher. Viens je connais un lieu ou je pourrais t'entrainer." Elle prend ma main puis nous commençons à marcher vers un bâtiment abandonné. Puis je la suis en descendant les marches du sous sol. Dans la salle, il y a plusieurs pics et une craquelure au sol. C'était donc ici sa base d'entraînement ? Je la regarde alors puis elle me demande de brûler le tapis. je pouvais le faire de plusieurs manières. En lançant une boule de feu ou en y pensant simplement. Pour commettre les incendies, j'avais l'habitude. J'observe le tapis qui s'enflamme d'un coup. Calme et rassurée, c'était bien plus simple d'user de ses pouvoirs. Le tapis brule un instant jusqu'à se recroqueviller sur lui même puis je finis par l'éteindre par la pensée.