Haha, comme prévu, la réaction de la blondinette fut un refus pur et net, suivi d'un "Musclor". "Musclor", sérieusement ? Il avait jamais eu autant envie de bondir, de jeter quelqu'un a terre et de le rouer de coups de pieds. Il y'avait quelque chose chez cette jeune femme qu'il n'aimait pas. C'était un sentiment... hum, qu'on ne peut pas vraiment décrire, elle lui rappelait un peu ce justicier de pacotille, vous voyez ? Il mit bien vite ces pensées hors de son esprit, elle, Spider-Man ? Et pourquoi pas Daniel qui se déguise volontairement en Hobgoblin ?
Il se demanda, un moment, s'il devait se rendre sur les balcons, rentrer dans un bunker et observer la fin des évènements avec une bouteille de vin de 1850 à ses côtés. Tentant, mais il ne voulait pas tomber sur l'anguille seul, mieux valait être en groupe. Les boucliers humains, ça aide. Et pis, il pouvait se passer des choses dehors.
Roderick suivit les deux. Dayle et Gwen. Gwen. Le nom lui revint un moment, ayant étudié les batailles du Green Goblin contre Spider-Man, mais il n'y prêta pas attention, finalement. C'était New-York, il pouvait bien y'avoir plusieurs Gwen avec lui, et, il devait l'avouer, sa mémoire était un peu en pagaille pour le moment.
J-je suis Roderick Kingsley, le patron de, heu, "Kingsley's choice", vous connaissez ? Savoir faire des vêtements, ça aide pas trop dans ce genre de cas, non ? Hahaha.
Il n'était pas vraiment connu, plus parce qu'il faisait profil bas et évitait de se faire remarquer comme un débile. Il voulait le SHIELD hors de ses affaires et il n'allait pas le faire en allant faire sa pub idiote. Il était regrettable que ces deux-là ne le connaissent pas en revanche, c'était sans doute des paysans, ou des hipsters, a voir.
Halalala, j'espère que Spider-Man va venir pour nous sauver, j'ai confiance en l-SEIGNEUR !
Là, ça le surprit, et il faillit retenir un juron quand un potentiel bouclier faillit mourir dans l'éboulement. Il espérait bien que des accident plus majeurs de ce genre ne se produiraient pas mais il savait que la structure était sans doute instable. Il allait y'avoir des éboulements, encore fallait t-il espérer que le clown électrique se prenne un de ces rochers dans la face.
Il retint un bon rire quand Dayle faillit mourir, ce qu'il cacha habilement en faisant un "hhooooooooooo" quand il prit une position et leur ordonna de déblayer. Il aurait était ailleurs, il aurait infligé une bonne baffe à Dayle, avant de lui geuler que personne ne donne d'ordres à l'Hobgoblin, mais, hélas, il allait devoir garder sa façade de milliardaire gentil mais idiot.
Oui !
Y'allant plus rapidement que Gwen, sans doute pour essayer de lui ôter une partie du travail, il entreprit de dégager le passage, ses mouvements étaient lents mais il tâchait de faire de bons trous, s'arrêtant un moment pour voir si ça n'allait pas faire un truc encore plus catastrophique puis continuant.
Imaginez si cette créature électrique arrive derrière nous alors qu'on est coincés ? Ce serait... oui, je vais me taire.
Roderick continua de creuser, conscient que l'anguille pourrait bien se ramener rapidement. Les groupes proches de l'éboulement pourraient l'entendre mais ils ont sans doute plus gros à régler.
« The true soldier fights not because he hates what is in front of him, but because he loves what is behind him. » - G.K. Chesterton.
T
ic tac, tic tac. Les minutes paraissent interminables. Il absorbe cette neige, trop lentement et Snow tremble à l’idée que ça ne fonctionne pas. Le corps de glace fait pourtant son effet et reconstitue un Iceman presque en forme. Presque. Assez pour rassurer la jeune femme qui s’autorise enfin à respirer. Il est vivant. Il est vivant. C’est tout ce qui traverse son esprit, là, tout de suite, il a survécu, Dieu merci, ou le Diable, ou n’importe quoi en fait. « Plus jamais… plus jamais on achète de chemises. » De l’humour, pour dédramatiser sûrement, mais agenouillée, les mains couvertes de son sang, avec pour seule lumière ce téléphone faiblard, elle n’a pas envie de rire. Elle veut sortir de là, elle veut sortir les blessés de cet enfer et rentrer à la X-Mansion. « Bon, c’était pas si douloureux que ça. » Il n’a pas besoin de faire bonne figure, de jouer l’homme fort, elle s’en fiche, elle prend le contre-coup de sa peur de plein fouet et clignote, créature tantôt liquide, tantôt humaine, dont l’instabilité suit les battement terribles de son coeur. Bordel calme-toi, il est vivant. Ca ne dure pas longtemps, assez pour être inquiétant, pas trop pour ne pas alerter par le reflet de l’eau une quelconque présence. Elle se relève, reprend le dessus, comme elle peut. Le froid, elle l’a laissé sur Bobby, sa température trop haute la rend plus encline à la liquidité, et c’est dangereux, tout ici pourrait faire des étincelles, provoquer des retours électriques, et les semelles des chaussures ne valent quelque chose que si elle ne les rend pas aquatiques à leur tour. « Faut chercher les autres et aider les blesser. »
Elle a terminé entre ses bras. Elle l’a serré contre elle, fort, de toute la force qu’elle possédait. « J’ai cru que t’allais mourir ! » Elle a cru le perdre et même dans le noir, il doit pouvoir se rendre compte de ses sentiments, de l’explosion émotionnelle qu’elle s’est prise en pleine poire, suffisamment pour qu’elle réalise qu’elle avait laissé son coeur entre les mains d’un homme qui ne pourrait pas en prendre soin toute sa vie. Malicia. Où est Malicia ? Et Kitty ? Elle a cru entendre du bruit, de l’autre côté. « J’ai besoin de refroidir.. tu peux m’aider, pendant qu’on essaye de trouver des survivants ? » La main dans la main, les gants et le manteau abandonnés, ils entreprennent de bouger, de traverser les décombres, à la seule lumière de l’écran. « J’ai entendu Danny, il avait l’air blessé mais.. on ne va jamais pouvoir traverser tout ça.. il va nous falloir des heures. » A moins qu’ils ne se servent de leurs facultés. Une marche glacée, puis deux, et trois, pour passer au dessus d’un amas métallique affaissé, détruit et instable. Une vérification vague vers le sol et elle se laisse tomber, se rattrapant au sol, accroupie. « Aïe. » Une entaille. La structure a laissé derrière elle toutes sortes d’objets pointus et potentiellement dangereux. « Fais gaffe, je crois qu’y a du verre par là. »
Il faudrait une vision thermique, ou du moins qu’ils puissent percevoir une variation, pour les guider, sans crier. Ce qui a provoqué cette catastrophe avait forcément une conscience meurtrière, une intelligence destructrice et rien ne leur prouvait que la créature ne leur tomberait pas sur le coin du nez sous peu. « Tu les sens ? » Un bruit. Quelque chose est tombé, ils ne sont pas loin, elle en est sûre. Derrière les obstacles devant eux, qu’elle ne voit que par de vagues ombres, il y a des survivants. Kitty a dû aider Danny, elle le répète en boucle, mentalement, pour se rassurer. Finis les enfantillages, finie la peur d’échouer. Ils étaient des X-Men, après tout, et même dans sa combinaison blanche, même dans la tenue civile de Bobby, ils devaient reprendre du service.
“Hey !” Il a tout juste le temps d’ouvrir les bras. Il a tout juste le temps de l’accueillir qu’elle le percute. Il l’enlace. Il lui rend son étreinte. Okay, elle a eu peur qu’il ne meurt. Mais il est là. Debout. Tout va bien. Il la serre plus fort contre lui. Pour rendre ce contact réel. Pour s’imprégner en elle. Pour calmer sa peur. “J’ai cru que t’allais mourir !” Il passe une main à l’arrière de sa tête. Il la berce légèrement. Calmer ses craintes. Effacer l’image de lui s’évanouissant. Il aurait préféré qu’elle ne le voit pas dans cet état. Il aurait préféré qu’elle ne soit pas obligée de le sauver. Il aurait préféré qu’elle n’assiste pas à cette scène. Mais trop tard. Elle a retiré la barre de son ventre. Elle l’a vu sombrer dans l’inconscience. Elle l’a vu reprendre des forces. Et maintenant, il est debout. Comme si rien ne s’était passé. “J’ai besoin de refroidir.. tu peux m’aider, pendant qu’on essaye de trouver des survivants ?” Aussitôt demandé, aussitôt fait. La température de son corps baisse jusqu’à atteindre une certaine fraîcheur. Jusqu’à rafraîchir l’air au contact de sa peau. Il réalise enfin ce qu’il s’est passé. Ou du moins, que ce qu’il s’est passé n’a rien de normal. Un évènement criminel. Les clients qui étaient avec eux dans le magasin ont disparu. Perdus sous des décombres. Perdus dans un tas de cendres. Rares sont ceux qui ont eu la chance de survivre. L’explosion a tout soufflé sur son passage. Le centre commercial s’est transformé en terrain de guerre. Un terrain dangereux. Un terrain peu sûr. La cadence de son coeur s’accélère. Il jette un regard en arrière. Par acquis de conscience. Pour s’assurer qu’ils ne sont pas suivis par la cause de cet attentat. Ils doivent trouver les survivants et les évacuer. Ils doivent assurer leur sécurité. La main de Snow dans la sienne est rassurante. Une présence oscillant entre l’aqueux et la chair. Une présence réconfortante. “J’ai entendu Danny, il avait l’air blessé mais.. on ne va jamais pouvoir traverser tout ça.. il va nous falloir des heures.” Danny. Kitty ne doit pas être loin de lui. Ils étaient ensemble lorsqu’il les a vus pour la dernière fois. Un espoir. Un souhait. Kitty doit être en forme. Et si Danny a réussi à crier, c’est qu’il va bien. Deux mutants qui pourront rentrer sains et saufs à la X-Mansion. Il la regarde créer ses escaliers. Alors qu’ils pourraient se déplacer deux fois plus vite avec un surf de glace. Toutefois, il la suit sur ses marches glissantes. Ils passent par-dessus un premiers tas d’objets métalliques en tout genre. Autant éviter qu’une nouvelle barre se plante en eux. Ça chatouille trop. Ils sautent à terre, au milieu des gravas. La progression va être laborieuse, ainsi.
“Aïe.” Il pivote vers Snow. Elle est blessée. Bon sang. Il faudra voir plus tard pour la soigner. Il faudra attendre d’avoir quitté cet enfer. Il faudra attendre d’avoir trouvé le responsable. “Fais gaffe, je crois qu’y a du verre par là.” Il note l’information. Du verre par terre. Bien. Et s’ils arrêtaient tout bonnement de marcher sur ce sol jonché de débris et de métal ? Il n’est plus à un bout de verre près, cela dit. Il vient de vivre pire. Il vient de vivre plus douloureux. Il se redresse. Par où continuer ? Kitty et Danny pourraient être n’importe où. Ils ont pu être propulsés à plusieurs mètres par l’explosion. Ils ont pu être ensevelis sous des décombres. Un sentiment d’impuissance l’envahit. Ils ne peuvent rien faire. “Tu les sens ? ” Quelques secondes pour sentir les vibrations de l’air. En principe, il ressent les sources de froid, comme il sent Snow. Mais l’air est chargée en électricité. L’air est chargée en fumée. L'air est chargée en chair brulée. Et de toute manière, les deux jeunes mutants ne sont pas froids. Il secoue la tête. Il ne perçoit rien. Absolument rien. Il attrape de nouveau la main de Snow, bien décidé à ne pas la quitter. A ne pas la laisser se blesser davantage. Un bruit. Un effondrement. Il tourne vivement la tête dans cette direction. Est-ce qu’il s’agit de Kitty ou du terroriste ? Il ne peut pas prendre le risque de crier à tue-tête. “Je crois qu’ils étaient par-là... Viens.” Paume vers le sol, le souffle glacé s’échappe. Ils se soulèvent doucement du sol, sous l’impulsion de la glace qui se forme. Un surf d’un nouveau genre. Pas besoin de vague. Pas besoin d’équilibre. Seulement de la glace. Seulement d'une main pour la diriger. La progression est plus simple, légèrement plus rapide. Il ne souhaite pas provoquer d’effondrement. Il ne souhaite pas avoir un accident. Il ne souhaite pas perdre Snow. Il la tient fermement pour ne pas qu’elle chute. Une chute douloureuse. Et au détour d’un virage, deux silhouettes au loin. Deux personnes. Un homme. Une femme. Danny et Kitty. C’est forcément eux. “Kitty ? KITTY ! DANNY !” La retenue de tout à l’heure a disparu. Peu importe qui les entend. Peu importe qui débarque. Peu importe s’ils ne sont pas les deux mutants. Il y a de la peur dans sa voix. La peur de découvrir dans quel état ils sont. Dans quel état est son Passe-Muraille sur pattes. Mais il y aussi une pointe d’espoir dans son ton. De l’espoir que ce soit bien eux et qu’ils aillent bien. La toboggan s’efface doucement, leur permettant de toucher terre. Ils n’ont plus que quelques décombres à traverser. Ils n'ont plus que quelques mètres à parcourir et ils seront vers eux. Ils seront réunis.
Elle est fière de ses achats. Totalement fière d’avoir trouvé de quoi habiller Zach pendant des semaines sans qu’il ait besoin de faire une machine (ou d’encombrer celle de la maison). Elle sait pertinemment que les motifs qu’elle a choisis sont totalement ridicules et que son frère a plus de chance de l’engueuler que de les porter, mais elle s’en moque. Maxine est fière de sa connerie et elle a hâte qu’il les essaie malgré tout. Parce qu’il le fera. C’est Zach. Même si le dialogue semble rompu entre les deux, elle sait très bien qu’il ne pourra pas lui refuser un essayage complet. Dans le fond, même s’ils ne sont pas d’accord au sujet des superzéros, au moins ils s’aiment. Des gamins la bousculent et font tomber ses sacs. « Bande de petits cons. » Elle jure en les fusillant du regard pendant qu’ils s’en vont en riant comme des demeurés. Elle se penche pour les ramasser et elle entend qu’on la salue. Elle redresse la tête pour croiser le regard de Clyde. Clyde. Il a disparu de sa vie en même temps que celle de Kate et voilà qu’elle le recroise ici. Ce n’est pas la première fois et ça la surprend. Clyde Flanagan, deux fois en quelques semaines, c’est amusant. Maxine ouvre la bouche pour lui répondre lorsque des cris s’élèvent. Pas des cris de joie ou des cris de surprise, non. Des cris de peur. Une foule qui se déplace en masse paniquée et la chaleur insoutenable. Maxine ne réalise pas, n’a pas le temps d’attraper Clyde qu’elle se retrouve projetée au sol sa tête cognant lourdement sur le sol.
(Le noir)
Lorsqu’elle revient à elle, elle a du mal à respirer, elle sent un poids sur sa poitrine. Elle gémit de douleur, une douleur lancinante lui vrille la tête. Elle ouvre les yeux lentement pour apercevoir Clyde au-dessus d’elle grimaçant de douleur. Elle tente de bouger ses bras et bouge la tête. Ça fait mal. Qu’est-ce qu’il s’était encore passé ? « Clyde ? » Son visage est déformé par la douleur. Il tente de se redresser sans grand succès. Maxine sent un liquide chaud couler le long de sa joue, elle porte une main à cet endroit pour constater qu’elle est devenue rouge. Du sang. A priori, le sien. Elle fronce les sourcils et prend appui sur ses coudes pour se redresser. « Clyde ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Elle se décale comme elle peut pour voir la chair brûlée dans le dos de l’homme. Elle grimace et elle remarque enfin le carnage dans le centre commercial. Des vitrines éventrées. Des murs explosés. Des gens blessés. Maxine a l’impression de replonger des semaines en arrière. On attaquait encore New-York. Ils ne doivent pas être les seuls encore vivants. « Y a quelqu’un ? » Qu’elle hurle. « Aidez-nous ! Y a quelqu’un de blessé avec moi ! » Elle reporte son attention sur Clyde. Elle l’aide comme elle peut sans pouvoir le soulager, elle n’a pas ce qu’il faut pour ça. « Clyde, respire. Je sais que ça doit faire un mal de chien, mais respire. Quelqu’un viendra nous aider… » Elle guette les environs sans trop s’attarder sur les cadavres. L’odeur du sang lui rappelle déjà que la mort règne encore en maître aujourd’hui.
Feat. Maxine Gordon, Clyde Flanagan, Kitty Pryde, Danny Cavanagh, Robert L. Drake, Prudence Rosebury, Roderick Kingsley & Gwendolyne M. Stacy
Je me concentrais sur les pierres, sur le béton, sur ces blocs qui finalement flottaient dans les airs, sans pesanteur ni force. Roderick aurait été rachitique qu'il aurait pu bouger le plus gros des blocs d'une simple poussée de l'index. Ils en voyaient presque le bout et déjà de là où je me trouvais je pouvais voir derrière. Le chemin semblait dégagé vers les voix qu'on avait entendu plus tôt, vers la dénommée Kitty. Mes compagnons d'infortune déblayaient les derniers obstacles quand une nouvelle voix nous parvint. - « Aidez-nous ! Y a quelqu’un de blessé avec moi ! » - Je tournais vivement la tête, ne perdant pas mon effet sur les décombres, situant l'origine de la voix, enfin à peu prêt. Je revenais aux miens et croisait le regard de Gwen. Le trou qu'ils avaient dégagé était presque praticable. Les derniers blocs gênants pouvaient aisément être déplacé avec un minimum d'effort alors je relâchais mon emprise. Entre lui qui ne semblait pas très enclin à sauver autre chose que lui même, et elle qui malgré sa bonne volonté évidente ne pouvait pas vraiment se déplacer aussi aisément qu'elle le voudrait je pense... - Avancez, je vais aller voir.
Je me retournais, visualisant le trajet puis rebroussait chemin. Je marchais dans nos pas sur une dizaine de mètres avant de voir sur ma gauche un interstice lumineux. Enfin lumineux... Il faisait extrêmement sombre alors la moindre lueur des verrières se voyait. Si seulement ce foutu plafond c'était réellement effondré j'aurais pu sauter par dessus mais là je n'avais pas plus d'options qu'avec l'obstacle que nous avions rencontré avec Gwen et Roderick alors j'annulais la pesanteur là aussi. La simple flottaison des éléments suffit à débloquer les blocs coincés et lorsque je rendis à chaque blocs sa masse, progressivement, le passage s'ouvrit devant moi. Je traversais la distance, suivant les voix, mon instinct si tant est que j'en ai un et finalement je déboulais dans le magasin de vêtements. - Y'a quelqu'un? - Criais-je. Je venais d'arriver par l'un des flancs de la boutique, éventrée par l'écroulement d'un pilier. Quelle merde. Je faisais quelques pas en avant, balayant du regard tout ce que je pouvais voir entre la poussière, la fumée et le manque de lumière. - Eho?
« The true soldier fights not because he hates what is in front of him, but because he loves what is behind him. » - G.K. Chesterton.
«
Je crois qu’ils étaient par-là... Viens. » Le surf. La marque de fabrique de Bobby, un outil de glace qui l’avait toujours un peu effrayée. Elle était certes fascinée par sa façon de glisser, comme ça, avec une aisance incroyable.. de là à partager le délire ? Elle en tremblait d’avance. Snow s’est laissée faire, cependant, et s’est accrochée au psychologue, fermement, glissant ses bras autour de lui, comme s’il était capable de la protéger du monde, de tous les dangers. Puis elle a compris. Elle a intégré pourquoi il aimait ça. La drôle de sensation un peu grisante de voler, en quelque sorte. Si tout ne risquait pas de s’écrouler, elle aurait essayé d’apprécier l’instant à sa juste valeur. « Kitty ? KITTY ! DANNY ! » Il a peur. L’angoisse dans sa voix est palpable. Les deux silhouettes prouvent qu’il y a des survivants mais rien n’assure que ce soit eux. Ils se rapprochent. Par chance, rien ne leur est encore tombé dessus. En posant les pieds sur le sol, elle a senti la légèreté. Elle a senti son corps changer de forme, se faire fibres aqueuses, silhouette de dame du lac. L’impression de ne plus rien peser, de n’être qu’une âme flottante dont les problèmes s’évanouissent. « Bobby.. ça n’est pas eux. » Elle attrape la main d’Iceman, se nourrissant presque du froid qu’il dégage pour retrouver son aspect humain. Elle commençait à s’habituer à cette douleur désagréable, à la brûlure qui la traversait quand elle redevenait elle-même. Au contraire du corps de glace que son ami ne trouvait pas naturel, Snow découvrait que sa forme d’eau lui était plus agréable, que sa peau se faisait finalement prison, le reste du temps. « Clyde, respire. Je sais que ça doit faire un mal de chien, mais respire. Quelqu’un viendra nous aider… »
« Calmez-vous, tout va bien. On va vous aider. » Elle s’agenouille, sans lâcher Bobby qu’elle entraine avec elle. L’homme dont elle ignore l’identité a le dos brûlé. Il a visiblement protégé la jeune femme d’un sort douloureux, en se sacrifiant au passage, risquant d’y laisser sa peau. « Je ne peux pas vous soigner mais je peux apaiser un peu la douleur. » La main libre de la blonde dégage de doux flocons de neige, ils se génèrent d’abord spontanément dans sa paume puis viennent se déposer sur les plaies, sans brutalité pour que le changement de température ne le torture pas. « Je vais essayer de faire mieux mais ça pourrait attirer l’attention, soyez attentifs aux bruits. » Elle ferme les yeux. Cette fois, elle n’utilise plus ses mains, elle se concentre pour faire tomber la neige autour d’eux. Sacrifier son énergie et sa stabilité pour aider les autres, c’était tout ce qu’elle avait à faire. Ils étaient plusieurs, s’il y avait un risque, les autres le percevraient avant elle ; et lentement, le long du dos de Clyde, se forme un pansement neigeux qui ne tiendra pas, qui finira par fondre mais qui lui évitera peut-être la sensation cuisante de la blessure.
Ca cesse. Plus de flocons, juste le silence. Elle rouvre ses yeux trop bleus pour observer les deux survivants. « Est-ce que l’un de vous deux a encore mal quelque part ? » Dans le noir, à la seule lumière du téléphone qu’elle a rendu à Bobby, elle n’avait pas de réel moyen de constater leur état. « Y'a quelqu’un? » Au moins, tout le monde n’était pas mort. Ami ou ennemi, alors ?
Danny attrape la main de Kitty et la jeune fille se concentre. Bien vite, le garçon se sent étrange et la poutre qui le coince le traverse et s’écrase au sol dans un bruit sourd. Il s’empresse de s’écarter mais la douleur dans sa jambe le rappelle bien vite à l’ordre. Il fait trop sombre, il n’a aucune idée de l’état dans lequel elle se trouve et n’ose pas toucher. Alors ils entendent d’autres voix, de l’autre côté. Kitty l’aide à se mettre debout et passe le bras de Danny autour de ses épaules pour le soutenir. Ils doivent traverser, retrouver les autres. Elle se concentre à nouveau, pour ne pas risquer de les coincer dans les décombres et ils traversent ensemble, clopin-clopant. De l’autre côté, ils retrouvent Bobby et Prudence, ainsi que d’autres personnes qu’ils ne connaissent pas. Ils sont tant à être blessés et ils ne savent pas comment ils vont sortir de là. Faire traverser des gens n’est pas une tâche aisée pour Kitty, surtout qu’elle n’a aucune idée du nombre d’obstacles qui les attendent. Elle ne peut pas prendre le risque de rester bloquée, encore moins avec quelqu’un d’autre.
Un bruit sourd résonne et ils se figent tous, le cœur battant, les sens en alerte. Un grincement métallique se fait entendre et Bobby lève son téléphone pour éclairer au-dessus de leur tête. Ça grince encore. Il y a une structure métallique au-dessus d’eux, qui supporte à peine des restes du plafond. Une fine poussière tombe sur eux, les faisant tousser, crachoter. Le métal se met carrément à couiner et un premier bloc de béton s’effondre, non loin d’eux.
Alors ils comprennent. Ils comprennent que tout va leur tomber dessus, les écraser, les enterrer vivants. Ils comprennent que le centre commercial va s’effondrer sur eux et les tuer, s’ils n’agissent pas rapidement.
explications
Et c'est le deuxième tour ! Vous l'aurez compris, si vous ne vous entraidez pas, vous risquez très probablement de tous mourir dans d'atroces souffrances alors... c'est l'heure d'être tous amis ! Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :
Tout d’abord, nous n’imposons aucun ordre, vous postez quand vous voulez, quand vous pouvez, si vous avez une idée, n’hésitez surtout pas ! Pour éviter que plusieurs personnes écrivent en même temps et qu’un des deux se retrouve avec un RP à éditer ou modifier intégralement, nous vous proposons un petit système très simple. Dès que vous avez l’intention de répondre à l’intrigue (dans l’heure ou les deux heures qui suivent, pas plus), venez prévenir les autres ici.
Ensuite, comme nous voulons que ça aille vite, que ça s’enchaîne bien, nous vous conseillons d’écrire des RPs comportant entre 300 et 1000 mots. Si vous voulez faire plus, allez-y, personne ne vous en empêche, mais sachez que vous avez le droit de faire plus court que d’habitude ici.
Et enfin, dernière chose, participer à l’intrigue et y répondre rapidement vous rapporte des points ! N’oubliez surtout pas d’aller les réclamer ici. Sinon, le plus important, voici le nombre de points que vous pouvez remporter :
◙ Répondre à l’intrigue en moins de 12 heures ›› 75 points ◙ Répondre à l’intrigue en moins de 24 heures ›› 50 points ◙ Répondre à l’intrigue en moins d'une semaine ›› 25 points
Petit rappel : par « en moins de 12 heures », nous sous-entendons bien évidemment depuis le dernier RP posté, pas uniquement par rapport au post du PNJ ! ;)
Voilà c’est tout. Surtout, n’oubliez pas de vous éclater !
« The true soldier fights not because he hates what is in front of him, but because he loves what is behind him. » - G.K. Chesterton.
L
a lumière du téléphone dévoile l’état catastrophique de la structure au-dessus d’eux. Le bruit sourd n’est autre que la menace d’être ensevelis sous des kilos de pierres, de verre et de métaux. Perspective réjouissante. La poussière leur tombe dessus, pique les yeux, irrite les poumons. Tout va s’effondrer, c’est inévitable, et le nombre de blessés laisse déjà supposer des morts lentes et douloureuses. Un bloc de béton s’écrase lourdement sur le sol couvert de débris, à proximité. Suffisamment proche pour provoquer une fluctuation sur le corps de Snow qui passe momentanément à l’état aqueux. Une alerte de plus. Elle réagit au danger imminent et ce de façon incontrôlable. Stabilisée sous son apparence classique, elle prend une décision. Pas le temps de négocier, de consulter le groupe de rescapés. Pas le temps de savoir qui peut faire quoi. La main droite bouge, forge un premier pilier, la gauche faisant de même de l’autre côté. Solidifier la structure est sa priorité, pour permettre une fuite moins dangereuse, pour gagner ne serait-ce que quelques précieuses minutes. Les colonnes glacées atteignent presque le béton abîmé lorsqu’elle les stoppe, construisant un plafond translucide épousant l’original. Le tout est consolidé avec délicatesse. Elle est obligée d’y aller comme si elle marchait sur des oeufs parce qu’elle sait que le moindre faux mouvement pourrait créer un brutal effet domino et les enterrer. Elle ne veut pas être responsable de cela.
« Iceberg.. tu peux transporter combien de personne avec ton surf ? » Une couche supplémentaire pour épaissir chaque construction. L’air se refroidit. La température commence à baisser, un effet secondaire d’une utilisation brusque et intensive de la cryokinésie. Snow n’est même pas certaine de pouvoir devenir liquide si cela devenait nécessaire, en maintenant l’équilibre précaire du bâtiment. « Et qui peut encore courir ? » Le savoir pouvait servir. Après tout, ceux qui peuvent encore se mouvoir sans douleur pouvaient venir en aide à ceux qui ne le pouvaient pas. S’il y avait des Watchers dans le lot, tant pis. S’ils étaient fichés après cet évènement, ils se débrouilleraient. Cacher leur potentiel complet dans de telles circonstance serait suicidaire. Quant à l’utilisation de l’Alias ? Elle n’était juste pas totalement folle. Le nombre de personnes conscientes avait augmenté, leur groupe était constitués de tout un tas d’inconnus. C’était une mission imprévue, tout simplement.
« Et si quelqu’un possédait par hasard une faculté utile.. je suis certaine qu’on serait tous ravis d’en profiter dans la tolérance la plus absolue. » Le climat actuel de la société faisait des mutants les responsables d’office, faisait courir la peur de la différence, poussait à la paranoïa et au racisme généralisé. L’explosion du centre commercial laissait déjà un arrière-goût sanglant à l’avenir.. s’ils parvenaient à sortir vivants de cette tombe improvisée.
Voilà que Kayden se barre, ha, le salopiot. Ça vante les mérites d'aller aider les autres et ça plante un vieil homme et une jeune femme blessée. Il n'allait pas se plaindre remarque, même si c'était probablement lui qui allait devoir s'occuper de Gwen pour le moment. il n'aimait pas aller babysitter de jeunes adultes quand même, surtout que Gwen avait du culot de l'appeler Musclor, tiens. Hé, Barbie, ça te gêne pas si je te brise l'autre jambe ?! Peuf.
Roderick ouvrit donc un passage, vérifia si jamais il n'y avait rien d'autre et entreprit de sortir un paquet de cigarettes, ça risquait pas d'être dangereux et il en avait pas besoin. S'emparant de son briquet, le millionaire grogna quand il s'aperçut que presque toutes les cigarettes étaient écrasées, seulement trois ayant été sauvées par miracle. Prenant le paquet brisé, il saisit les trois cigarettes, en mit deux dans une poche et jeta le paquet plus loin avant de s'en allumer une. Il aurait pris un cigare cubain mais bon.
T'en veux une ?
Il observa Gwen un moment puis tourna la tête alors que Kayden revint avec... ho là là, un mec de glace parmi eux. Des mutants ou des métahumains ? C'était pareil, remarque. Comme tout les vieux riches du coin, il n'aimait pas les mutants mais il entreprit de faire son sourire habituel et, ne désirant pas se faire geler, fit un mouvement de la tête.
Content de vous revoir, monsieur Kayden, et salutation, jeunes gens.
La damoiselle se saisit d'un téléphone et illumina le plafond : tout allait s'écrouler sur eux, bordel. Il resta un moment là, figé, puis une autre mutante entreprit d'utiliser ses pouvoirs, formant des piliers de glace pour retenir le plafond. Roderick observa, essayant de prendre un air flippé, sans toutefois écraser la cigarette, hein.
Elle entreprit de demander qui peut encore courir, Roderick, tel un garçon dans une école, sortit sa cigarette pour pouffer dans une autre direction et leva la main.
Je suis encore très mobile en dépit de mon âge, pas de problèmes. Je ne vais pas me taper un sprint... pardon, je ne vais pas courir en dehors de ces ruines mais je pense que je suis apte à courir.
Puis, une autre question : une faculté utile. Il pouvait bien aller soulever quelques ruines mais il n'aimait pas montrer ces facultés devant des inconnus, c'était comme ça. Roderick le mutant, ça lui donnerait une mauvaise réputation.
Malheureusement, je ne suis qu'un pauvre businessman ! fit-il, adoptant une mine insatisfaite, Mais je ferais de mon mieux pour aider...
Feat. Maxine Gordon, Clyde Flanagan, Kitty Pryde, Danny Cavanagh, Robert L. Drake, Prudence Rosebury, Roderick Kingsley & Gwendolyne M. Stacy
Un heureux ou malheureux hasard avait fait qu'ils se retrouvaient désormais tous ensemble au même endroit. Après avoir aidé Clyde, Prudence et Bobby ainsi que Kitty et moi-même avions fait demi-tour pour rejoindre Roderick et Gwen. Nous nous retrouvions dans un espace relativement dégagé mais le plafond... Le plafond était menaçant. Un bloc de béton tombait non loin et je retenais ma respiration. Si on restait là on allait se retrouver broyer par les débris et les poutres en métal, fin peu glorieuse en soit. De la glace se forma alors. Je tournais mon regard et c'est la jeune blonde qui semblait agir. La glace forma des piliers puis une voûte jusqu'au plafond, en épousant la forme pour retenir son effondrement. J'avoue, je restais bouche bée un instant devant cette magnifique construction mais ce n'était qu'une solution temporaire. Le bloc tombé d'en haut avait causé un déséquilibre dans la répartition de la force entre les débris et la chute ne saurait tardé aussi je rebondissais sur l'appel aux capacités utiles de la mutante des glaces.
Je m'occupe des blessés. - Sur ces mots je déployais mon pouvoir et supprimait la pesanteur de Gwen, Clyde et Danny. Plus besoin de marcher, ils flottaient déjà au dessus du sol. Demander leur avis? On en avait pas vraiment le temps. - Je peux pas déplacer tout le monde comme ça, désolé. - Ni moi, ni d'autres en réalité. Je restais les pieds sur terre pour concentrer mes capacités sur les blessés. Je pouvais probablement agir sur une autre personne mais qui choisir? Autant ne pas choisir, tout serait plus simple. J'aurais pu soulevé tout le monde aussi mais ce faisant j'aurais aussi agit sur chaque objet alentour et aurait probablement fragilisé la structure et c'était déjà trop bancal. - Faut qu'on bouge. - Avait-je ajouté, perspicace. Je commençais déjà à avancer, dirigeant les trois blessés dans la même direction que moi.
Spoiler:
Gwen, Clyde, Danny vous êtes en état d'apesanteur, comme dans l'espace quoi. C'est juste le temps de nous sortir de là après je vous repose ^^" Là c'est moi qui vous dirige mais en vous agrippant à des trucs vous pouvez accélérer votre avancée ou modifier votre trajectoire, j'ai juste donné une direction au mouvement en fait. D'ailleurs faites gaffes à rien percuter, ça pourrait vous faire dériver 0_0 *donne des idées à la con*
Dernière édition par Kayden T. Jefferson le Lun 18 Jan - 23:40, édité 1 fois
Déblayer les décombres? Check. Trouver des survivants? Check. Se sortir de ce foutoir indescriptible en un seul morceau? C'était totalement raté. Mais au moins, ils étaient plus nombreux. Et visiblement, les choses allaient de Charybde en Scylla. Ils étaient passé d'un fou furieux qui avait l'air d'avoir une passion morbide pour le meurtre par électrocution à un centre commercial entier qui risquait de leur tomber sur le crâne. Mais dans le genre situations qui allaient de mal en pis, elle avait connu pire. Enfin, selon elle en tout cas... Son esprit tournait à toute vitesse, envisageant possibilité après possibilité, pour essayer de sortir tout le monde en un seul morceau. Perdue dans ses pensées, elle sentit son Spider-Sense la titiller une fois de plus, alors qu'un bout du plafond se détachait, et tombait dangereusement près d'elle. Poussant sur sa jambe blessée, elle bondit à bonne distance, tout en retenant un gémissement de douleur. Si ça continuaient, ils n'allaient pas tarder à finir sous plusieurs tonnes de béton et de métal. Et Gwen n'avait pas la moindre envie de mourir sans se battre. L'une des rescapées se mit à utiliser ses pouvoirs pour essayer de consolider l'endroit ou ils se trouvaient, créant pour cela toute une structure de glace. Et lorsqu'elle prononça le nom d'Iceberg, la blonde releva la tête, avant de lancer « Iceberg? Le X-Men? Attention, on est en présence d'une star! Je vous aurais bien demandé un autographe, mais je crois que j'ai égaré mon stylo. » Une tentative d'humour plutôt vaseuse, mais d'après ce qu'elle en savait, l'humour vaseux avait l'air d'être un trait qu'elle partageait avec Spider-Man. Alors que l'air se refroidissait de plus en plus, Gwen essayait de trouver un plan de survie avec les nouvelles informations qu'elle avait à disposition. Ils étaient deux à pouvoir manipuler la glace, ça pouvait toujours être utile. Il y avait toujours cette fille qui avait l'air de pouvoir passer à travers les murs, mais lui demander de tous les sortir de là était trop risqué. Il y avait trop d'inconnues au tableau. Nom d'un chien, ses lanceurs de toiles lui manquaient vraiment « Courir? Si un de vous a une grosse boite d'antidouleurs, je vous explose le record d'Usain Bolt au cent mètres. Et pour ce qui est d'avoir des pouvoirs utiles... Désolée mais c'est non pour moi. » Elle avait des pouvoirs, mais pour le moment, ils ne servaient à rien. Et puis, elle ne voulait les utiliser qu'en dernier recours. Déjà qu'elle était bien trop agile et balèze pour une jeune femme avec un trou dans la jambe, inutile de leur donner trop d'indices sur le fait qu'elle était en réalité Spider-Woman. Soudain, elle se retrouva dans ce qui ressemblait très fortement à l'état d'apesanteur, et Dayle s'excusa de les avoir soulevés du sol, elle et les deux autres blessés, sans avoir demandé leur avis « T'inquiète Luke Skywalker, j'ai toujours voulu aller dans l'espace. » Alors qu'elle commençait à avancer, elle se servit de sa capacité naturelle à s'accrocher à n'importe quelle surface pour se déplacer plus facilement, plutôt que de dériver misérablement dans un environnement privé de gravité. Et comme à son habitude, son Spider-Sense se mit en mode alarme au moment ou un bout du plafond, de la taille de sa tête tombait en direction d'un des deux autres blessés. Réagissant au quart de tour, elle se servit du mur comme point d'appui, et profita de l'apesanteur pour se propulser en avant, poing en avant. Elle frappa avec une telle force que le morceau de béton explosa en morceau, et saisit de justesse ce qui avait été une poutrelle du toit avant de se planter dans le sol, afin d'éviter que son élan ne la fasse dériver trop loin « Bon j'avoue, j'ai peut-être un chouilla menti à propos de mon absence de pouvoirs. » Pour la discrétion, on pouvait repasser. Mais c'était dévoiler une partie de ses pouvoirs ou avoir un mort sur la conscience à cause de son inaction. Or, l'heure n'était plus trop à la retenue.
“Bobby.. ça n’est pas eux.” Non, ce n’est pas possible. Ce sont forcément Kitty et Danny. Ce sont forcément eux. Sinon, où sont-ils ? Une vague d’affolement le parcourt. Une vague qui l’envahit de la tête aux pieds. Une vague qu’il repousse. Il ne doit pas s’inquiéter. Kitty est une X-Woman sur-entraînée. Elle va s’en sortir. Elle doit être en train d’aider des victimes dans un coin. Elle doit être en train de traverser des tas de ferrailles avec facilité. Quant à Danny… Peut-être que Danny a pu profiter des pouvoirs de la jeune femme. Peut-être qu’il va bien. Bobby prend une profonde inspiration. Grave erreur. L’odeur de chair brûlée lui arrache une grimace. “Clyde, respire. Je sais que ça doit faire un mal de chien, mais respire. Quelqu’un viendra nous aider…” Il a le téléphone dans sa main. Une légère source de lumière qui leur permet de voir l’étendue des dégâts. Une peau abîmée, rongée, brûlée. Une peau à vif. Il a toujours trouvé que la mutation de Snow a quelque chose de beau, de poétique, de magnifique, contrairement à la sienne. Une mutation capable de créer des flocons de neige qui fondent et apaisent une brûlure. La glace est inutile dans ces cas-là. Bien trop froide pour le corps humain, elle pourrait avoir l’effet inverse. Elle pourrait brûler davantage. Alors, Bobby observe. Il jette parfois des regards aux alentours pour s’assurer qu’ils sont seuls. Qu’aucun danger n’arrive. Que la personne responsable ne s’apprête pas à les griller sur place. Mais rien. Si ce n’est quelques bruits. Des grincements qu’il met sur le compte de la structure abîmée et fragilisée. Snow en a terminé avec ses miracles. Elle en a terminé avec ses pouvoirs. A peine a-t-elle fini que Kitty apparaît. Danny est à ses côtés, mal en point, mais il est là. Ils sont tous les deux là. Un poids s’envole, libérant son coeur, libérant son estomac. Au moins deux mutants qui vont bien. Il rejoint Kitty pour l’aider à soutenir Danny. Le malheureux semble blessé à la jambe. Bientôt, d’autres les rejoignent. Bon sang. Ils sont autant. Autant, mais si peu. Beaucoup sont blessés. Beaucoup sont incapables de se déplacer seuls. Ils ne vont jamais parvenir à sortir du centre commercial avant d’être retrouvés par le terroriste. Il faut tenter. Il faut croiser les doigts. Il ne faut pas désespérer.
Et puis, il y a ce grincement. Un grincement terrible. Un grincement horrible. Il dirige la lumière du téléphone vers le plafond. Il n’aurait pas dû. Il n’aurait pas voulu voir cela. Le plafond - ou du moins, ce qu’il en reste - est prêt à s’effondrer. Il est retenu par on ne sait quel miracle. La structure grince. Grince. Grince. Encore et encore. Elle ne s’arrête plus. Comme autant d’avertissements. Le temps est compté. Ils ne pourront même pas vérifier s’il y a des victimes ensevelies. S’il y a des personnes à sauver. Impensable. Inconcevable. Déjà, Snow est à l’oeuvre. Elle solidifie le plafond à l’aide de piliers et de poutres. Un nouveau plafond, plus impressionnant, remplace celui défiguré par l’attaque. Ils sont à l’abri. Pour un instant. Juste assez pour trouver une solution de fuite. “Iceberg.. tu peux transporter combien de personne avec ton surf ?” En théorie, il peut transporter autant de personnes que possible. C’est la magie de la glace. Il peut la sculpter selon ses désirs. Il peut la modeler selon les besoins. “Les blessés devraient passer, faut voir pour les autres.” Il préfère rester prudent. Il préfère ne pas promettre des miracles. Il vient de déjouer une blessure profonde. Il n’est pas certain de pouvoir enchaîner sur une construction aussi importante. Une construction qu’il devra déplacer. Non, il vaut mieux favoriser les blessés. “Iceberg? Le X-Men? Attention, on est en présence d'une star! Je vous aurais bien demandé un autographe, mais je crois que j'ai égaré mon stylo.” Malgré la situation, un sourire gêné effleure ses lèvres. L’appellation de star et l’enthousiasme de l’inconnue détonnent avec la situation. Ils auraient pu mourir et elle s’extasie devant une “star”. La célébrité, ce n’est pas lui et ce ne le sera jamais. “Si tu veux bien, on s’en occupera quand on sera sorti de là.” Le tutoiement. Parce que dans une situation pareille, on ne s’encombre pas avec le vouvoiement. Parce que dnas une situation pareille, frôler la mort rapproche, crée des liens. Pour le moment, il faut se concentrer sur la situation. Il mêle sa glace à celle de Snow. Il ajoute de la solidité à sa construction. Une double couche pour assurer la tenue. Pour assurer un minimum de sécurité. “Et qui peut encore courir ?” Il jette un coup d’oeil à leur équipe de vainqueurs. Courir ne semble pas possible pour la plupart. Il en dénombre au moins trois blessés. Mais ça pourrait le faire. Au moins, certains pourront s’en sortir. Ca se tente. “Je suis encore très mobile en dépit de mon âge, pas de problèmes. Je ne vais pas me taper un sprint... pardon, je ne vais pas courir en dehors de ces ruines mais je pense que je suis apte à courir.” “Courir? Si un de vous a une grosse boite d'antidouleurs, je vous explose le record d'Usain Bolt au cent mètres. Et pour ce qui est d'avoir des pouvoirs utiles... Désolée mais c'est non pour moi.” Il commence à apprécier cette femme. Elle lui fait penser à Kitty. Quoiqu’elles sont bien différentes. Après un rapide recensement, il apparaît que la majorité des rescapés peuvent courir. Il y a seulement trois d’entre eux qui ne sont pas en état.
“Je m'occupe des blessés.” Et d’un coup, trois d’entre eux se mettent à voler. Littéralement. Ils flottent au milieu des débris. Le spectacle est impressionnant. Il pourrait presque rivaliser avec la glace de Snow. Bon, les blessés, c’est fait. Maintenant, il faut sortir. Et vite. Il dépasse le gars qui maîtrise la pesanteur pour lui préparer le terrain. Il avance assez pour avoir le temps de glacer les débris susceptibles de gêner l’avancée. Une poussée vers l’extérieur et le débris débarrasse le plancher. Il crée un couloir au milieu des décombres. Un espace où passer sans encombres. Ils arrivent vers ce qui fut l’extérieur du magasin, à une époque. Une époque pas si lointaine. Bobby risque un coup d’oeil par-dessus la balustrade. Personne pour les attaquer. Personne pour balancer des décharges électriques. C’est l’occasion rêvée. “Il n’y a personne en vue. On devrait en profiter.” Il se déplace vers un endroit où la balustrade a cédé. Un vide qui permettrait de sauter. Sauf que ce n’est pas concevable. Il s’agenouille pour y laisser une trace glacée. Une trace qui se répand et qui dessine des marches dans le vide. Un escalier glacé pour atteindre le rez-de-chaussée. Un escalier de glace pour s’enfuir. Une rambarde prend également forme. Pour les plus maladroits. Pour les moins habitués à la glace. Une maladresse et c’est le cou qui peut se rompre. Une maladresse et c’est une descente violente qui les attend. Mieux vaut être prudent. Il pose le pied le premier sur l’escalier. Pour s’assurer de sa solidité. Pour s’assurer que personne de dangereux ne les attend en-bas. Pour réceptionner les victimes d’une glissade. Il se retourne, une mise en garde au bord des lèvres. “Allez-y doucement. Une fois en-bas, on se met tous à couvert.” Doucement pour ne pas mourir. Doucement pour ne pas tomber. Doucement pour ne pas glisser. Mais pas trop doucement. La structure métallique est là pour le leur rappeler. Un énième grincement. Une énième incitation à quitter les lieux. Maintenant, le danger peut provenir d'en-haut et d'en-bas.
Feat. Maxine Gordon, Clyde Flanagan, Kitty Pryde, Danny Cavanagh, Robert L. Drake, Prudence Rosebury, Roderick Kingsley & Gwendolyne M. Stacy
La glace reflétait la faible lumière et la lueur des téléphones ce qui donnait un léger aperçu de ce qui nous entourait. J'avoue que je n'avais pas fais le lien avec Iceberg mais il faut dire que ce n'était pas le genre de chose que je savais vraiment. Ou peut être que si? C'était pas le moment d'y penser, toujours est-il que je prenais le chemin qu'il m'ouvrait. - Joli. - Commentais-je dans un sourire en le voyant glacer tout ces obstacles pour les sortir de la route. Je faisais passer les blessés en premier pour les garder en vu mais même si j'avais vu cet énième bloc de béton tomber j'aurais été incapable de le bloquer aussi l'intervention de Gwen fut autant une surprise qu'une aubaine. Sa révélation tout autant. - Oh la vilaine - Ajoutais-je là aussi dans un sourire.
Nous avancions sur le chemin ouvert par Bobby et je tentais autant que possible de maintenir chacun de mes passagers dans la bonne trajectoire pour ne pas les perdre. Tant qu'ils étaient dans mon champ de vision tout irait bien et nous arrivions à une corniche, un trou, un vide. La balustrade avait cédée par endroit et c'est vers là que nous nous dirigions. Moi seul j'aurais pu sauter. En réalité moi seul j'aurais déjà volé loin d'ici mais je ne pouvais pas les laisser ici, pas comme ça. J'approchais de la corniche pendant que Bobby faisait son office et observais l'escalier apparaître, marche après marche, un escalier de glace aussi magnifique qu'effrayant. Pas aussi beau que les piliers de la blonde mais j'étais toujours impressionné par ce genre de démonstration, d'ailleurs mon sourire le prouvait. - « Allez-y doucement. Une fois en-bas, on se met tous à couvert. » - Je déglutissais mais savais que je devais paraître infaillible pour ce qui allait suivre alors j'inspirais, gonflant un peu la poitrine, pas trop. Je posais un pied sur la glace. Marcher à plat, sans se hâter, un pas après l'autre pour ne pas glisser. Je levais la tête vers mes trois passagers. - Ne vous inquiétez pas, je vous tiens.
Et il valait mieux. Pour ne pas encombrer mon champ de vision je les positionnais tous les trois autour de l'escaliers, côté extérieur. C'était égoïste mais j'avais besoin de voir où je mettais les pieds et eux... Et bien non. Ça avait été l'escaliers le plus de ma vie. Le plafond était toujours fragile et le sol n'était pas encore assez proche. Je faisais un pas après l'autre, une marche après l'autre, restant droit pour répartir mon propre poids sans pouvoir m'alléger moi-même, j'avançais prudemment et... Glissais. - Oh! - Sous forme de réflexe mon pouvoir se détournait sur moi et me permettait de reprendre pied avant que je ne le renvois sur les trois blessés. Ça n'avait prit qu'une demi-seconde, une petite demi-seconde durant laquelle ils avaient retrouvé leur pesanteur, une demi-seconde durant laquelle ils avaient entamé une chute aussi courte qu'éprouvante mais j'avais pu les rattraper. Ils n'étaient descendu que de deux mètres et je m’essoufflais en reprenant ma descente. - Désolé! - Quel con. Cette chute ne les aurait pas tué, enfin peut être pas, mais elle aurait fait pas mal de dégâts. - On est bientôt arrivé. - Commentais-je en regardant en bas. Le sol n'était plus très loin maintenant et aussitôt en bas je leur rendrais leur pesanteur pour qu'ils puissent à nouveau se déplacer par eux-mêmes, enfin s'ils le souhaitaient. L'escalier le plus long de ma vie, sans déconner.
C'est la voix de Maxine. Il le sait parce qu'il l'a entendue quelques jours plus tôt, durant leur rendez-vous. Il cligne deux fois des yeux, hagard. « Clyde ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Elle a la tête qui saigne, c'est une belle couleur. Elle s'est redressée sur ses coudes, il sent son petit corps de femme plus proche et il a probablement dû se faire mal à la tête, aussi. Ou bien c'est la brûlure de son dos, parce qu'il arrive à être heureux de cette situation. Après tout, il cherchait à se rapprocher d'elle – pas aussi physiquement que ça, mais tout pour son article, tout pour son reportage. Maxine se décale, elle jette un œil au dos du journaliste, et la grimace qui tord ses lèvres n'augure rien de bon. « Y a quelqu'un ? Aidez-nous ! Y a quelqu'un de blessé avec moi ! » hurle-t-elle. Il voudrait se boucher les oreilles, seulement il ne peut pas bouger d'un pouce. Il a bien trop mal. Où est cette putain de flasque ? « Clyde, respire. Je sais que ça doit faire un mal de chien, mais respire. Quelqu'un viendra nous aider... » Il lève les yeux au ciel. « Mais non, gamine, personne va venir ! Les bombes explosent, les gens meurent, ça arrive partout. » fait-il en serrant les dents, pour mieux contenir ce cri qui lui gratte la gorge. Il a l'impression d'être de retour sur les champs de bataille. Il est pas reporter, aujourd'hui, mais victime. Ce qui serait acceptable s'il avait une goutte d'alcool dans le sang.
Il était médisant pourtant. Des gens sont venus. Une blonde bizarrement fringuée lui a fait un cataplasme à base de neige, qui était plutôt agréable et rafraîchissant. Il a pu se lever. Il a pu tâtonner pour chercher sa flasque, sans même prendre la peine d'aider Maxine à se relever à son tour. Seulement il faisait noir, il ne voyait rien. Déjà, le début de la journée avait été difficile, sans rien boire, et il avait eu quelques nausées, mais toute cette agitation l'avait vraiment rendu patraque. Il s'étonna quand il s'éleva dans les airs, s'offusqua aussi. « BORDEL ! REPOSE-MOI, GAMIN ! » Il n'avait pas encore retrouvé sa flasque. Le petit ne le reposa pas, et il se fit transporté ainsi sur plusieurs mètres. Sa nausée ne le quittait pas. Plusieurs fois, il se vit vomir ses tripes sur les gamins en-dessous de lui, sans jamais que ça sorte vraiment. Puis le responsable de son état lâcha son emprise sur lui quelques secondes, et la sensation de chute couplée au retour de l'apesanteur, eurent raison de ses dernières barrières. Il régurgita ses repas de la journée, et sûrement ceux d'hier. Sa dégueulade n'épargna personne.
Danny est prêt à crier à nouveau quand il sent des mains sur ses épaules puis son visage. Il sursaute avant de reconnaître Kitty et lui montre ses jambes. La jeune femme observe la poutre avant de prendre la parole d'une voix très faible. « Prends ma main. » D'un air incertain, il tend sa main qu'elle attrape. « Je vais te rendre intangible. On ne l'a jamais fait ensemble mais on n'a pas le choix. Ça va te faire une sensation très bizarre, mais malgré ça, il va falloir que tu m'aides. » Elle pose sa main sur la joue du jeune homme. « Dés que tu ne sens plus le poids de la poutre et que tu l'entends s'effondrer par terre, tu t'éloignes, je t'aide, d'accord ? Tu vas voir, c'est très simple. » Sa voix est rassurante mais il voit l'incertitude dans son regard et le jeune homme n'est pas vraiment sûr de vouloir faire ça. Le pouvoir de Kitty l'avait toujours fasciné mais aussi effrayé. Il s'est toujours demandé quelle sensation cela faisait de passer au travers des murs, des objets et des gens mais n'était pas vraiment pressé d'en faire l'expérience. Mais là, ils n'ont pas le choix. Et là, le pouvoir de la jeune femme se fait sentir comme une vague tout le long de son corps avant d'atteindre ses jambes et la poutre s'écroule par terre. La sensation de la poutre au travers de lui fait accélérer son corps et il a envie de hurler face tout cela. Mais se retient avant que la jeune femme ne l'aide à s'extirper. Il n'aime pas cela. Il n'aime pas cette sensation, ce pouvoir et remercie tous les Dieux de ne pas avoir à subir ce genre de sensation. Son pouvoir n'est pas si mal au final...
Aidée de Kitty, il se relève. L'une de ses jambes est bien amochée mais il peut encore marcher grâce au soutien de la jeune femme. Son bras autour d'elle, il tourne son visage vers le sien avant de plonger ses yeux dans les siens. Il se rend alors compte qu'ils sont proches, beaucoup trop proche par rapport à d'habitude mais il ne s'éloigne pas. De toute façon, même s'il le voulait, il ne le pourrait pas. Il détourne la tête et rougit un peu avant de la remercier doucement.
Ils n'ont pas le temps de marcher que des gens les rejoignent et commencent à parler d'un plan pour se sortir de là. Bobby et Prudence sont avec eux et Danny se sent un peu soulagé de voir des visages connus. Mais des gravats tombent du plafond et Danny ne doit sa survie qu'à Kitty qui utilise son pouvoir avant de s'éloigner rapidement des morceaux de bâtiment qui s'écroulent sur eux. Et puis, d'un coup, il se retrouve dans les airs avec un homme et une jeune femme, soulevés par une des personnes présentes. Bordel... Mais il n'a jamais voulu ça ! Il s'en sortait très bien avec l'aide de Kitty ! Il s'apprête à hurler, protester, mais il est devancé par l'homme. « BORDEL ! REPOSE-MOI, GAMIN ! » Danny acquiesce avant de prendre aussi la parole. « Ouais, j'suis d'accord avec le vieux ! Je m'en sortais très bien tout seul, merci bien, je suis pas éclopé ! » Il sait que ça doit sûrement partir d'une bonne intention mais putain, il n'est pas handicapé ! Il a à peine une écorchure sur la jambe gauche.
Et là... Là, c'est le drame. Il voit le visage de l'homme tourner au vert avant de vomir tout ce qu'il a dans l'estomac sur les personnes en dessous. Danny écarquille les yeux face au spectacle des personnes en dessous lui avant de ne pouvoir retenir le fou rire qui le prend. « Je... » Un nouveau rire le prend. « Je suis désolé ! Mais... Si vous voyez vos têtes ! » Ce n'est pas le moment pour avoir un fou rire mais il ne peut pas s'en empêcher : leurs regards choqués sont magiques ! Ce petit aparté aura au moins le mérite de l'avoir détendu. Quand il voit qu'ils sont enfin arrivés en bas de l'escalier, Danny reprend à nouveau la parole. « Bon, si tu pouvais nous poser par terre maintenant. Si possible, dans un endroit où il n'y a pas de vomi... » Il espère et prie secrètement que l'homme qui les tient en son pouvoir aura assez de maturité pour ne pas se venger. Après tout, il n'y était pour rien lui...
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Mar 12 Jan - 18:43
Elle est fière de ses achats. Totalement fière d’avoir trouvé de quoi habiller Zach pendant des semaines sans qu’il ait besoin de faire une machine (ou d’encombrer celle de la maison). Elle sait pertinemment que les motifs qu’elle a choisis sont totalement ridicules et que son frère a plus de chance de l’engueuler que de les porter, mais elle s’en moque. Maxine est fière de sa connerie et elle a hâte qu’il les essaie malgré tout. Parce qu’il le fera. C’est Zach. Même si le dialogue semble rompu entre les deux, elle sait très bien qu’il ne pourra pas lui refuser un essayage complet. Dans le fond, même s’ils ne sont pas d’accord au sujet des superzéros, au moins ils s’aiment. Des gamins la bousculent et font tomber ses sacs. « Bande de petits cons. » Elle jure en les fusillant du regard pendant qu’ils s’en vont en riant comme des demeurés. Elle se penche pour les ramasser et elle entend qu’on la salue. Elle redresse la tête pour croiser le regard de Clyde. Clyde. Il a disparu de sa vie en même temps que celle de Kate et voilà qu’elle le recroise ici. Ce n’est pas la première fois et ça la surprend. Clyde Flanagan, deux fois en quelques semaines, c’est amusant. Maxine ouvre la bouche pour lui répondre lorsque des cris s’élèvent. Pas des cris de joie ou des cris de surprise, non. Des cris de peur. Une foule qui se déplace en masse paniquée et la chaleur insoutenable. Maxine ne réalise pas, n’a pas le temps d’attraper Clyde qu’elle se retrouve projetée au sol sa tête cognant lourdement sur le sol.
This is war.
Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :