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 Il faut savoir se mettre à nu ... littéralement. | Sharon.

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    Se regardant dans le miroir, Thor ne savait pas trop quoi penser de ce qu’il voyait. Habitué à ses vêtements d’Asgard, il avait encore du mal avec ceux des misgardiens. Il se retrouvait avec un jean noir, une chemise blanche et une veste noire. Il avait ramassé ses cheveux dans une queue de cheval, ce qu’il n’avait pas non plus l’habitude de faire. Après avoir mit ses chaussures un peu trop serré à son goût, il soupira et attendit patiemment sa cavalière. En effet quelques semaines plus tôt, on lui avait demandé d’aider lors d’une mission. Il devrait se faire passer pour un homme qui aurait besoin d’un certain genre d’armes que HYDRA venait d’acheter un mois avant. Une mission sous couverture et il avait dit oui, même s’il trouvait étrange de devoir se faire passer pour quelqu’un d’autre. Pourquoi ne pas y aller tout simplement et retrouver les armes cachées ? Selon le SHIELD, il fallait rester discret, donc il se retrouvé habillé de la sorte, avant de voir la jeune femme qui se ferait passer pour sa petite amie. C’était là qu’on lui avait explique qu’une touche féminine serait la bienvenue, car le vendeur des armes était un vrai Don Juan. Une référence que le Dieu ne comprenait pas, mais visiblement c’était important d’être aux bras d’une belle femme et il ne savait pas avec qui il allait faire équipe. On lui avait simplement dit qu’il s’agissait d’une agent très entraînée et qu’elle avait déjà eu des contacts avec d’autres Avengers, mais en particulier Steve. Il aurait pu se renseigner auprès de ce dernier, mais il n’en avait rien fait. Si le SHIELD avait confiance en elle, il se disait qu’elle était à la hauteur, cependant, il fut subjugué par la beauté de l’agent. Elle venait d’arriver dans la salle de briefing et il esquissa un sourire, se souvenant alors de son nom. Rogers avait déjà parlé d’elle et il savait donc qu’elle était digne de confiance. Voyant trois agents entrer dans la pièce, il savait qu’il allait devoir revoir une dernière fois leur plan avec eux, mais il se tourna alors vers la jeune femme, pour lui faire un baise main.

    Lady Carter.

    Ecoutant avec attention les agents, il donna son texte par cœur, avant de se rendre sur les lieux avec la jeune femme. Il y avait du monde, car oui il s’agissait d’une vente aux enchères pour voir qui mettrait le prix pour ces armes. Donnant son bras à la jeune femme, il sourit avant d’avancer avec elle, présentant leurs papiers, qui selon le SHIELD seraient bons. Ce fut le cas et ils arrivèrent dans la salle commune. Acceptant volontiers un verre, il en offrit un à Sharon, avant que les enchères ne commencent. Quand les armes qu’ils voulaient arrivèrent devant tout le monde, il fit en sorte de lever la main pour donner toujours plus, mais un autre homme semblait aussi intéresser qu’eux. Finissant par gagner, il se leva de sa chaise, toujours aux côtés de Carter, avant de se retrouver seuls avec le vendeur qui voulait être certains de savoir qui ils étaient et que la vente leur rapporte le montant qu’ils avaient acceptés de payer. Tout se déroulait normalement, jusqu’à ce qu’une personne ne le reconnaisse. Apparemment, sa photo était connue depuis la bataille de New-York et ils étaient donc repérés. Allant se mettre à l’abri, il du laisser la jeune femme gérer la chose, car il n’avait aucun arme. Il n’avait même pas pu amener Mjöllnir avec lui. Finissant par s’approcher de certains hommes armés, il pu en frapper quelques uns, les mettant à terre rapidement, avant de sentir une douleur à son bras, mais il n’y fit pas attention, comme d’habitude. En entendant d’autres hommes arriver dans le couloir, il prit la mallette contenant les armes et il suivit Sharon, qui connaissait mieux que lui le plan d’extraction. Malheureusement, la voiture qu’ils avaient empruntée pour venir était entourée d’hommes armés. Ils durent filer à pieds et ils se retrouvèrent à Central Park. C’est alors que la douleur à son bras revint et il baissa les yeux pour voir qu’il saignait.

    Nous devons faire une halte.

    Levant la tête vers l’agent, il lui montra son bras. Il savait qu’il allait guérir vite, mais apparemment la blessure semblait profonde. Quelque chose clochait et il ne savait pas quoi.
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Tout commence par la préparation physique. Un peu de rouge sur les lèvres. Un peu de mascara sur les cils. Un peu de rose sur les joues. Un chignon pour cacher les mèches blondes. Une perruque brune pour remplacer la blondeur. Une robe droite pour faire oublier les vêtements d’agent. Une paire d’escarpins pour s’agrandir. Aucune arme à feu ou blanche. Elles ne seraient pas acceptées à l’entrée. C’est le lot des infiltrations. Dans le vestiaire, on vient me chercher. Le briefing ne va pas tarder. Lorsque je rejoins la salle, mon compagnon du jour est déjà là. Un Thor tout américanisé. Queue de cheval. Costume. Je constate avec joie que je ne suis pas la seule à me conformer à la tenue. Avoir Thor dans une mission d’infiltration, même sans son marteau, est un avantage. Un gage de revenir plus ou moins en vie. Il doit avoir assez de force pour assommer un ou deux personnes d’un coup. Je rejoins donc mon petit ami du jour. Celui-ci attrape ma main et se penche dessus. Je reste interdite par son geste. Un baisemain ? Vraiment ? Je ne peux pas m’empêcher de hausser les sourcils. J’ai presque l’impression d’avoir un deuxième Steve devant moi. Sauf que Thor semble plus en retard sur les coutumes du vingt-et-unième siècle. “Lady Carter.” “Monsieur Odinson.” L’échange est surréaliste. Je commence à m’y habituer, avec tous les spécimens dont est composée l’équipe des Avengers. Ceci dit, je rencontre Thor pour la première fois. Je dois avouer que les rumeurs de vestiaire n’ont pas menti. Il est impressionnant. Autant par sa carrure que par son charisme. J’en connais qui vont être jaloux. J’ai de la chance de travailler avec lui. Qui n’a jamais rêvé de passer une journée à enchérir sur des armes, en sirotant un verre, accompagné d’un dieu ? C’est ce qu’il va se passer pour nous, aujourd’hui. Avec les autres agents, nous récapitulons le plan. Entrer dans la salle de vente aux enchères. Se fondre dans la foule des futurs acquéreurs. Enchérir sur le lot contenant les armes. Tout cela dans le but de repérer le vendeur et les enchérisseurs et de récupérer les armes. Une infiltration relativement simple. Pour les besoins de la mission, le S.H.I.E.L.D. a mis à notre disposition une voiture. Il faut jouer le jeu au maximum. Après avoir jeté un coup d’oeil à Thor, je prends le volant du véhicule. Je ne tiens pas à mourir sur la route.

La salle est déjà bondée lorsque nous y entrons. L’entrée s’est faite sans encombres. Ils ont à peine tiqué sur les documents fournis. Maintenant, le plus difficile est de se comporter normalement. Thor me tend un verre que j’accepte bien volontiers. Je le remercie avec un sourire. Je bois une gorgée, profitant de cacher mon visage pour détailler les lieux. Plusieurs sorties. Des hommes armés. Je ne vois pas encore le vendeur. Au bout de quelques minutes, la vente aux enchères commence. Je crois mourir d’ennui durant les premières ventes. J’en profite pour laisser mes yeux survoler la pièce. Enfin, le lot qui nous intéresse est annoncé. Je donne un coup de coude à Thor. “A vous de jouer.” Je me redresse légèrement sur ma chaise, afin de mieux voir la scène. A mes côtés, le dieu se prend au jeu. A chaque nouvelle enchère, il surenchérit. La partie est rude, mais finalement, le lot lui est vendu. Une bonne chose de faite. Deux personnes viennent nous chercher et nous font signe de les suivre. Je jette un coup d’oeil à Thor. Je regrette de ne pas avoir d’arme sur moi. J’aurais été un peu plus rassurée. Au lieu de cela, je vais devoir me contenter du corps à corps, si on doit en venir à cette étape. Ils nous emmènent dans une salle à part. Le vendeur se présente, je lui fais mon plus beau sourire. Je laisse les hommes discuter de leurs armes, mimant l’ennui le plus total. Je déambule dans la pièce. Je passe devant chaque homme. Je laisse mon regard glisser le long de leur veste et de leur ceinture, à la recherche d’armes. Et je ne suis pas déçue : chacun porte au moins une arme à la ceinture. Un nouvel homme débarque dans la pièce. Il marque un temps d’arrêt lorsqu’il pose son regard sur Thor. Il cille. Je le sens mal. Je me redresse sur mes talons. “Hey mais… ça s’rait pas Thor ?” La réaction des gardes ne se fait pas attendre. Ils dégainent tous leurs armes. J’assène un coup de coude dans le bras du gars le plus près. Son pistolet tombe tout droit dans ma main. Je le cueille au vol et tire sur son propriétaire. Je pivote sur place. Un homme tente de me maîtriser en passant son avant-bras sur ma gorge. Je lui écrase le pied de mon escarpin. Je profite de sa surprise (ou de sa douleur ?), pour lui tordre le bras et me débarrasser de lui. Pendant quelques secondes, je ne vois plus Thor. Bordel. Où est-ce qu’il est parti ? Mais mon attention est attirée par une nouvelle personne qui me vise. Nos tirs se croisent. Le mien va directement dans l’épaule. Le sien me frôle et arrache un morceau de peau. Simple égratignure. Je me retourne pour passer au suivant. Avec soulagement, je vois le dieu réapparaître. Il prend les choses en main de son côté. Je me débarrasse d’un autre avec un coup de pied bien placé et un coude asséné dans l’estomac. Un coup d'oeil aux alentours m'informe qu'il n’y a plus personne sur qui taper. Ils sont tous à terre. D’autres ne vont pas tarder à débarquer. J’arrache la perruque et l’abandonne sur place. “Il faut bouger.” Je m’approche d’une fenêtre que j’ouvre. L’escalier de secours est pile en dessous. Merveilleux. Je l’enjambe, non sans avoir remonté la robe. Je fais signe à Thor de me suivre. Une fois au sol, nous prenons la direction de notre voiture. Mauvaise nouvelle. Elle est encerclée. Bon sang. Une mission de routine, hein ? Nous faisons demi tour pour rejoindre la rue. Se joindre à la foule et rejoindre Central Park. Là-bas, nous pourrons nous cacher des hommes du trafiquant. Sur le chemin, je jette furtivement des regards par-dessus mon épaule. Il semblerait que nous ne soyons pas suivi. Du moins, pas pour l’instant. Nous entrons enfin dans le parc. La pression ne redescend pas pour autant. Nous devons à tout prix avancer. “Nous devons faire une halte.” Thor aurait-il une envie pressante ? Nous ne pouvons pas nous permettre de nous arrêter. Pas maintenant. Les gars du trafiquant pourraient être à nos trousses. Je me retourne, agacée. Merde, c’est bien pire que ça.

Du sang sur sa belle veste noire. Je franchis les pas qui nous sépare. Je pose mes doigts sur les lèvres de la blessure. Elle n’est pas belle à voir. J'appuie doucement dessus. Je crois voir le projectile à l’intérieur. “Une balle. Il faut la retirer et s’assurer qu’elle ne porte pas de traceur GPS.” Je retire mes doigts. Le sang les macule, mais tant pis. Je lui prends le bras et le dirige vers un banc libre. C’est vraiment mon jour de chance. Je fais équipe avec un dieu et il se prend une balle dans le bras. On risque de m’en vouloir d’avoir abîmé Monsieur Foudre. En théorie, il doit pouvoir guérir assez rapidement. Plus vite qu’un être humain qui aura besoin de passer par les urgences d’un hôpital, en tout cas. Mais je ne peux pas prendre le risque qu’il porte un mouchard. On ne sait jamais avec ces trafiquants. Je le force à s’asseoir sur le banc. Il a de la chance que j’ai appris quelques rudiments en matière de soins. Des enseignements toujours utiles dans mon métier. “Il va falloir retirer votre chemise.” Je l’aide à enlever sa veste pour qu’il bouge le moins possible. La chemise blanche est maculée de sang. Sur sa blancheur, le rouge semble encore plus vif qu’à l’accoutumée. J’entreprends de déboutonner sa chemise, essayant de concilier rapidité et douceur. Il doit souffrir la martyr. J’en connais un rayon. La chemise tombe à son tour. En posant mes yeux sur le torse de Thor, je réalise que je n'ai pas vu d'hommes nus depuis... depuis combien de temps, déjà ? Je lève  la tête pour regarder uniquement les prunelles claires de Thor. Ce n'est pas le moment de se rincer l'oeil. Je dois être professionnelle et efficace. Et puis, la situation va rapidement devenir gênante, s’il reste torse nu toute la journée.  Je me retourne pour m’assurer que personne ne nous a encore repéré. Le champ est libre. Dieu ou pas, il ne va pas aimé ce que je m’apprête à faire. Peut-être que dans son royaume, on utilise des techniques plus élaborées. Pour le moment, il aura le droit à une technique rudimentaire, improvisée sur un banc à Central Park. Il gagne au change, non ? “Vous êtes douillet ?” Il faut que je m’en assure. Histoire d’anticiper ses cris de douleur et d’attirer la moitié de New-York autour de nous. Ce n’est pas le moment de faire dans l'exhibition. Si on m’avait dit que j’allais opérer un dieu, à moitié nu, en plein New-York, je ne l’aurais pas cru. Et pourtant !
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    Les coutumes de Midgard étaient encore un peu étranges aux yeux du Dieu. Chaque jour, il apprenait de nouvelles choses et heureusement que les Avengers l’aidaient de ce côté-là. Mais, il ne comptait pas pour autant en oublier ce qu’il avait apprit au fil des siècles. Sa mère avait fait en sorte qu’il soit quelqu’un de bien élevé et il le resterait. Ce fut donc pour cela qu’il fit un baisemain à Sharon quand elle arriva. Ecoutant ensuite les autres agents qui voulaient faire un récapitulatif, Thor fut très attentif. Il savait que le S.H.I.E.L.D. avait de bons plans, mais sur ce coup là, ils seraient à deux pour que tout soit en place. Il savait qu’ils devraient être persuasifs, mais avec ce qu’il savait de sa partenaire, ils pouvaient s’en sortir. Cependant, quand ils arrivèrent devant le véhicule qu’on leur prêtait, il devait avouer que la jeune femme faisait bien de prendre le volant. Le Dieu n’avait jamais conduit et il devait avouer qu’il préférait largement voler, donc il laissa l’agent les amener à l’endroit de la vente. Là-bas, un grand nombre de personnes sont déjà présentes. Buvant un peu, il donna également un verre à la jeune femme, avant de finalement se retrouver dans la salle commune avec les autres. Il fut attendre longtemps avant d’avoir enfin la possibilité de voir les armes qu’ils venaient acheter. Hochant la tête aux paroles de l’agent, il fit en sorte de remporter le lot. Ce ne fut pas une partie de plaisir, mais il parvint à l’emporter. Heureusement pour lui, le S.H.I.E.L.D. n’aurait pas à payer une telle somme, parce qu’il se doutait que sinon il devrait aller faire face à Maria et même s’il l’appréciait beaucoup, il savait aussi de quoi elle était capable d’un simple regard.

    Allant vers les deux personnes qui étaient là pour recevoir l’argent en échange des armes, Thor suivit le mouvement. Parlant des armes et de l’échange avec les hommes présents, le Dieu se concentre uniquement là-dessus et c’est quand il entend son nom qu’il tourna la tête. Erreur de débutant et il n’eut pas d’autre choix que de se défendre. Cependant, il se mit d’abord à l’abri pour laisser Sharon faire son travail et analyser la situation de son côté. Ce fut à ce moment là qu’il pu intervenir et aider de son mieux. Frappant quelques hommes au passage, il parvint à récupérer la mallette avec les armes. Heureusement que Maria avait prévenu que l’argent serait à virer sur un compte et non à avoir avec eux, sinon la mallette serait resté là-bas et il pouvait déjà imaginer les nombreuses façons qu’elle aurait de lui faire regretter un tel geste. Suivant Sharon, il se mit à courir, filant dans les rues, avant de se retrouver à Central Park, seulement, il sentait que quelque chose n’allait pas. Il saignait, chose étrange. Il avait déjà saigné évidemment et de nombreuses fois, mais ça n’était pas comme les autres fois. Demandant une halte, il resta là où il venait de s’arrêter, avant de voir la jeune femme le rejoindre. Quand elle appuya sur la blessure, Thor serra les dents. A ses paroles, il n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu’elle l’amenait vers un banc. N’ayant pas le choix, il s’assit dessus et il haussa les sourcils à ce qu’elle venait de dire. D’accord, alors il apprécia quand l’aida, finissant par enlever sa veste, puis sa chemise. Baissant les yeux vers la jeune femme, il sourit en coin.

    La vue est plaisante ?

    Ca n’était clairement pas le moment de s’amuser de la sorte, mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Il reprit son sérieux face à la question de l’agent.

    Je suis Thor, fils d’Odin, rien ne peux me faire mal ou souffrir.

    Seulement, il n’avait jamais fait face à ce qu’il s’apprêtait à vivre et il du serrer les dents quand elle commença à chercher la balle dans la blessure. Il sentit même de la sueur descendre de son front, mais quand elle y alla plus profondément, il ne pu s’empêcher de crier. D’accord, ça faisait mal et il posa alors sa main libre contre le banc pour avoir quelque chose à serrer et faire en sorte de détourner la douleur.

    Continuez.

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Travailler pour le S.H.I.E.L.D. et plus particulièrement dans l’équipe Alpha me met parfois dans des situations grotesques, dangereuses ou totalement incongrue. Cette mission en fait partie. Je ne pensais pas voir un Avenger torse nu, un jour. Il a fallu que cela soit Thor, l’un des mieux bâtis. J’imagine déjà certains agents baver devant un corps pareil. L’instant n’étant pas à la contemplation, j’essaye de faire mon possible pour être professionnelle. Mais Thor remarque mon regard. Un sourire vient étendre ses lèvres. Il se moque de moi, le dieu de pacotille ! “La vue est plaisante ?” Est-ce que frapper un dieu est considéré comme une faute professionnelle ? A cet instant, l’envie est très présente. Elle me démange le bout des doigts. Elle parcoure même mon bras. Elle stimule mon imagination. Une belle claque dans son joli visage. Il aurait le droit à une marque rouge sur sa joue. Lui qui est censé être un prince ne peut pas s’empêcher de fanfaronner. Un vrai gamin ! A croire qu’il aime sentir le regard des femmes sur lui. Un dieu immature, irresponsable et prétentieux, voilà ce qu’il est. Je refoule mon envie de le frapper. Au lieu de cela, mon regard se fait plus dur. Plus assassin. “Ça vous tuerait d’être un minimum professionnel ?” Oh non, bien sûr que non, il n’en mourrait pas. C’est un dieu. Il en faut beaucoup plus. Mais visiblement, c’est déjà trop en demander pour lui. Notre couple a seulement quelques heures et nous nous disputons déjà. Nous ne sommes pas prêts d’avoir des enfants ! Heureusement, je vais obtenir ma vengeance d’ici quelques minutes. Pour la forme, je lui demande s’il est douillet. Sensible ou pas, nous avons guère le temps. Je ne peux pas me permettre de le préserver, en allant chercher cette balle. De toute manière, en ai-je vraiment envie ? La réponse est non. Mais, je demande quand même. Je lui laisse une chance d’échapper à l’humiliation. “Je suis Thor, fils d’Odin, rien ne peux me faire mal ou souffrir.” Intérieurement, je ricane. Il va amèrement regretter de ne pas avoir répondu oui. J’éprouve presque un plaisir sadique à enfoncer deux doigts dans sa plaie. Les premiers millimètres sont étranges. J’ai le sentiment de planter mes doigts dans une texture gluante. Je poursuis. Je laisse de côté mon dégoût. Je fais mon possible pour ne pas agrandir la blessure. Je sens quand même la peau se déchirer. J’ai conscience des dégâts internes occasionnés. Avec un être humain lambda, je ne l’aurais pas fait. Pas dans ces conditions. Pas avec mes doigts. Avec un dieu, je suis moins pointilleuse. Il l’a dit lui-même : il est Thor, fils d’Odin, rien ne peut lui faire mal ou le faire souffrir. Du bout des doigts, je sens la balle. Il faut que j’aille davantage à l’intérieur pour la récupérer. Je fronde ces sourcils, concentrée. Mon regard est perdu dans les arbres, pendant que mes doigts sont eux, perdus dans un bras. Thor pousse un hurlement digne d’une bête. Je m’arrête un instant. S’il espérait conserver son image de beau dieu sûr de lui devant moi, c’est raté ! La sueur perle sur son front. Il n’est pas bien. Pas bien du tout. Mon coeur balance entre l’inquiétude et le plaisir de le voir souffrir. Si je tue un Avenger et un dieu, qui plus est, je risque d’avoir des problèmes. Toute la Terre risque d’avoir des problèmes. Je vais éviter. “Continuez.” Il serre les dents. Il tient le coup. Je peux au moins lui reconnaître son endurance à la douleur. Il est prétentieux, mais il ne s’est pas encore évanoui. Pour ça, je ne peux que le remercier et le féliciter. Qu’aurais-je fait d’un dieu pesant trois fois mon poids ? Sur son ordre, je poursuis ma quête de la balle perdue.

Finalement, je l’attrape. A la manière d’un chirurgien, je la retire doucement. Entre mon index et mon majeur se trouve une balle de onze millimètres. Une munition tout ce qu’il y a de plus classique. Pas de présence de balise GPS. On a perdu du temps pour rien. “Une balle classique de onze millimètres, probablement un Colt 45.” Je la glisse dans la veste de Thor. Il faudra la donner au scientifique pour analyse. On en saura peut-être plus sur les tireurs ou sur la provenance de leurs armes. Je tends la chemise et la veste à mon patient du jour. Avec un sourire, je lui donne une tape sur l’épaule. Oups, maladroite que je suis ! J’ai touché l’épaule du bras blessé… “Ca va aller, vous vous en remettrez.” J’essuie négligemment mes doigts sur la robe. Cette anecdote fera sourire mes petits-enfants quand je la leur raconterai. J’ai quand même du sang de dieu sur moi, ce n’est pas rien ! Je jette un coup d’oeil aux alentours. La situation autour de nous est plutôt calme. Le cri de Thor n’a pas attiré les curieux. Il a même fait fuir les écureuils. Les quelques passants nous jettent un regard intrigué, mais sans aller plus loin. Personne n’a encore reconnu le dieu. Malgré cela, je préfère que l’on parte rapidement. Nous sommes suivis : rester immobile à un même endroit peut être risqué. Je repose mon regard sur Thor. S’il pouvait se mouvoir plus rapidement… Et dire que j’étais plutôt enthousiaste à l’idée de le rencontrer. Après en avoir entendu parler par des collègues et par les médias, je m’étais faite une idée de lui. Une idée plus héroïque et fantastique. Moins prétentieuse et égocentrique. Il va falloir que je revois mon avis sur lui. Je demanderai son avis à Steve. Ils travaillent ensemble. Ils combattent ensemble. Ils vivent ensemble. C’est limite s’ils ne vont pas au toilette ensemble. Steve pourra peut-être m’éclairer sur la personnalité de Thor. Peut-être n’est-il pas ainsi tout le temps. Mais maintenant qu’il m’a traitée comme une fangirl adepte des corps musclés, je ne vais pas lui laisser une seconde tranquille. Il a réveillé le dragon. Et il va s’en mordre les doigts. “Vous me pardonnerez, je ne vais pas vous faire de bisou magique. Mais promis, à notre retour au S.H.I.E.L.D., je vous mets un pansement super-héros.” J’ignore s’il sait seulement ce qu’est un bisou magique. Je lui expliquerai plus tard. Je jette un nouveau coup d’oeil vers l’entrée du parc. Si mon estimation est juste, nous sommes arrêtés depuis presque dix minutes. Trop long. Trop dangereux. Je m’attends à voir débarquer nos chers amis d’un moment à l’autre. Je récupère l’arme volée à un des tireurs, posée sur le banc. Je vérifie le nombre de munitions. Trois. Je ne vais pas aller loin. Étriquée dans ma robe, je ne vais pas réussir à me battre au corps à corps facilement. Et avec un Thor abîmé, sans son marteau, l’affaire s’annonce compliquée. Mieux vaut reprendre la fuite. “Est-ce que Thor, fils d’Odin, est prêt ?” Je lui lance un regard moqueur. Si pour moi, cette mission est l’occasion de remettre en question mon image de lui, elle est aussi un moyen pour Thor de me connaître. Je ne suis pas convaincue que ce qu’il découvre lui plaise beaucoup. Peu importe. Je ne cherche pas à devenir sa meilleure amie. Je cherche simplement à réussir cette mission. Mais j’imagine déjà ses plaintes !
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    Je ne peux pas mourir.

    Cela était dit d’une façon directe, mais presque naïve de sa part. Oui, il n’avait pas comprit que c’était une façon de parler de la part de la jeune femme. Seulement, il s’était amusé sur ce coup là et finalement il le regretta. Lui qui était fier d’être un Dieu qui ne pouvait avoir mal, il devait avouer qu’il ne s’était pas attendu à ressentir autant de douleur. Lui qui disait qu’il n’aurait pas mal se trompait donc et pas qu’un peu. Serrant les dents et essayant de ne pas se focaliser uniquement sur la douleur, Thor ne pu retenir un cri. La douleur était trop grande et il avait eu besoin d’évacuer le tout en criant. Seulement, il demanda à la jeune femme de continuer. Vu où était déjà ses doigts, autant qu’elle continue, parce qu’il n’apprécierait pas de devoir s’arrêter au milieu ou de devoir reprendre depuis le début. Quand elle le fit sans poser de questions, il posa sa main sur le banc, pour avoir quelque chose sous la main à serrer et surtout, pour faire en sorte de penser à autre chose que la douleur qu’il ressentait. Pour la prochaine mission, il ferait en sorte de porter une de ses vestes que les autres agents semblent porter parfois et qui, selon eux, serait capable d’arrêter les balles. Quoi que là, ça concernait son bras, donc ça ne l’aurait pas plus aidé au final. Sharon finit par attraper la balle et il en fut bien content. Soupirant, il baissa la tête, essayant de calmer les battements de son cœur. Reprenant doucement une respiration plus régulière, il écouta la jeune femme parler.

    Apparemment, il n’y avait rien de spécial avec la balle et il la regarda lui rendre ses affaires, après y avoir glissé la balle. Seulement, quand elle lui donna une tape dans l’épaule, il grogna. Ca avait été plus fort que lui, il n’avait pas pu s’en empêcher et il récupéra ses affaires. La laissant regarder les alentours, il remit doucement sa chemise et sa veste. Il ne boutonna que trois boutons de sa chemise, ça couvrirait assez de sa personne. En entendant alors les paroles de la jeune femme, il haussa les sourcils. Un bisou magique ? Non, il ne savait pas ce que c’était et il devait avouer que ça l’intriguait, mais il n’eut pas le temps de demander la signification de tout cela, car il leva les yeux au ciel quand elle parla du pansement. Il en avait déjà vu chez Tony, ce dernier trouvait ça amusant d’en avoir en stock apparemment, ou était-ce Pepper qui lui en avait acheté pour se moquer de lui ? Il n’en était plus sûr, alors à la place, il se concentra sur la situation et il fronça les sourcils à la question de l’agent.

    Seriez-vous en train de vous moquer de moi ?


    Entre Stark, Wilson, Hill et Darcy, il avait l’habitude d’entendre des choses prononcées sur le même ton, mais il n’était pas certain que ça soit cela. Il allait devoir demander à Clint si c’était le cas dès qu’il le verrait. Heureusement que ce dernier avait accepté de l’aider, mais il faisait la même chose avec Steve, donc ça allait, le Dieu se sentait moins seul. Se remettant à marcher, il vint passer son bras autour des hanches de la jeune femme, pour qu’ils aillent plus vite.

    Où devons-nous aller ?

    Après tout, c’était elle qui devait connaître les endroits où le S.H.I.E.L.D. pourrait les récupérer ou s’il y avait une planque quelque part, le temps qu’ils puissent demander des renforts.

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Il n’y a pas pire coéquipier qu’une personne imbue d’elle-même. Mettre sa vie entre ses mains est un grand désarroi. Mais parfois, on a guère le choix. Il faut savoir faire confiance en des personnes que l’on déteste. Des personnes que l’on méprise. Je ne peux pas encore mettre Thor dans une catégorie. Nous avons fait notre rencontre il y a seulement quelques heures. Son baisemain était plutôt attendrissant. La suite s’était plutôt bien passée. Jusqu’au moment où il a décidé de se prendre une balle dans le bras. Il est encore trop tôt pour que je le juge. Une chose est sûre : je ne vais pas l’épargner. Je vais pas faire attention à mes gestes sous prétexte qu’il est un dieu. Je ne vais pas me censurer parce qu’il pourrait me donner un coup de marteau. Je ne suis pas du genre à m’écraser. Dieu ou pas. Dans un milieu comme celui du S.H.I.E.L.D., il faut savoir s’imposer. Il faut savoir hausser le ton. Il faut avoir du caractère. Tout cela pour ne pas se faire marcher sur les pieds. Encore plus lorsqu’on est une femme. Encore aujourd’hui, les abrutis sont nombreux à penser que le sexe faible est destiné à l’entretien des maisons et à l’éducation des enfants. Au vingt-et-unième siècle, les mentalités ont du mal à évoluer. Alors, il ne faut pas mâcher ses mots. Craindre d’ébranler, de blesser, de vexer, un homme irrespectueux ne doit même pas traverser notre esprit. Dans ces moments-là, mieux vaut penser à soi, plutôt qu’à l’autre. Avec Thor, je ne sais pas s’il y a du machisme caché derrière sa prétention. Cela m’étonnerait. Jane Foster est une femme intelligente. Elle n’aurait pas succombé à son charme, dans le cas contraire. J’ai l’espoir que je ne me trompe pas. Sinon, je me ferais un plaisir de lui envoyer encore plus de piques. Au-delà de mes aspirations féministes, je commence à m’inquiéter de la situation. Mon instinct me dit de bouger. Et vite. Il ne faudrait pas que Thor se prenne une deuxième balle. Il ne faudrait pas que la mallette tombe entre les mains de nos poursuiveurs. La mission serait alors un échec total. “Seriez-vous en train de vous moquer de moi ?” Est-ce vraiment nécessaire de lui répondre ? Croit-il vraiment qu’il aura le droit à un pansement super-héros ? Tant de naïveté le rend presque adorable. Presque. Je suis plutôt rancunière. Je ne me laisse pas aveugler aussi facilement par l’attendrissement. Je croise les bras sur ma poitrine. Au lieu de répondre, je préfère lui mettre la pression. Bouger devient primordial. S’il pouvait se rhabiller, ce serait déjà pas mal. Et bon sang, je commence à avoir mal dans ces escarpins ! Comment font ces femmes qui partent travailler, juchées sur dix centimètres ? Elles ont toute mon admiration. Je les retire en quelques secondes, les gardant à la main. Un talon pareil peut se révéler être une bonne arme. Je perds huit centimètres de hauteur. Thor est vraiment très grand. Un géant de foudre.

Il se relève du banc. On va enfin pouvoir bouger ! Nous nous remettons à marcher, mais bientôt le bras de Thor passe dans mon dos et m’encadre. Maintenant, il me pousse plus que je ne marche. On ne fait pas mieux comme personnes normales se promenant dans un parc. J’allonge les pas, histoire de suivre son rythme et ne pas finir broyée sous son bras. “Où devons-nous aller ?” Je jette un coup d’oeil à Thor. On ne part pas en mission à l’aveugle. Les membres de mon équipe sont au courant de ce qu’il s’est passé. Ils attendent déjà notre signal et nos coordonnées. Ils enverront ensuite une voiture pour nous récupérer. Il faut juste prendre le téléphone prépayé caché près du parc. Le dieu ne connaît pas cette partie du plan. Il a seulement été briefé sur celle qui devait bien se passer. “A l’une des sorties Ouest nous attend quelques armes et un téléphone prépayé. On contacte l’Alpha et ils viennent nous récupérer à la planque.” Le plan B est aussi simple que l’infiltration. Espérons qu’il ne foire pas non plus. Central Park est grand. Très grand. Mais grâce au rythme imposé par Thor, nous finissons par y arriver. Le Musée d’Histoire Naturelle se dresse devant nous. Entre lui et nous, une foule de touristes se presse. Je me détache de mon pseudo petit-ami. “Il vaut mieux que vous restiez ici. On risque de vous reconnaître.” Il a fait foirer la première partie de la mission. Hors de question que son visage nous fasse rater la deuxième partie. C’est l’inconvénient de travailler avec des super-héros médiatisés. Ils sont reconnus dans la rue. Avec autorité, je lui mets mes escarpins entre les mains. Autant qu’il se rende un peu utile. “Et essayez de vous faire discret !” Je le quitte pour m’avancer le long du trottoir. Je cherche une voiture stationnée. Une voiture particulière. Une voiture salvatrice. Je détaille chaque plaque d’immatriculation. Je laisse mes doigts glisser sur la carrosserie de la bonne. Une oeillade à droite, puis à gauche. Je me glisse entre deux véhicules stationner. Je m’agenouille à même le sol. On parlera de la douleur plus tard, ce n’est pas le plus important. La douleur d’une balle est autrement plus importante. C'est ce que je risque de sentir si je ne me dépêche pas. Sous la voiture du S.H.I.E.L.D., je récupère un sac plastique scotché. Je l’arrache et en détaille le contenu. Une clé de voiture. J’active l’ouverture et fouille à l’intérieur du coffre. A l’intérieur, un nouveau sac m’attend. Quelques vêtements, un téléphone qui a l’air d’avoir vingt ans, une série de chiffres correspondant aux coordonnées géographiques de la planque, deux armes chargées. Je referme le sac de sport, je claque le coffre et je verrouille la voiture. Je retourne à l’entrée du parc. Je trouve Thor dans un coin plus ou moins à l’abri des regards. Il a l’air tellement pataud avec des chaussures de femme entre les mains. “Si ça ne vous dérange pas, je vais reprendre ceci.” Je récupère mes escarpins, non sans amusement. Je me chausse de nouveau. Mes plantes de pied ont trop souffert à marcher dans le parc et sur le trottoir. Si je demande gentiment à Thor, peut-être qu’il me fera un massage. Lui qui aime tant les compliments, je devrais pouvoir l’acheter avec quelques flatteries. “On va se trouver un endroit tranquille pour nous changer.” J’extirpe une casquette du sac et la lui tends. On passera pour le style vestimentaire. Mais au moins, son visage sera caché.

Je lui fais signe de me suivre dans la rue. Nous remontons la rue, à la recherche de cet endroit tranquille. N’importe où, temps qu’il ne faut pas que Thor se déshabille de nouveau devant moi. Je ne survivrai pas à une deuxième remarque de sa part. A un croisement, j’aperçois des toilettes publiques. Pile ce qu’il nous faut. Quand il repartira à Asgard, Thor pourra dire qu’il a découvert une des plus grandes attractions new-yorkaises : les toilettes sales et puants. Je suis certaine qu’il n’a pas encore vécu cette expérience. “Ici, ça sera parfait.” Pendant que nous attendons notre tour, je me remets à chercher dans le sac de sport. J’en sors quelques vêtements que je donne à Thor. Un sweat. Un pantalon. De quoi changer complètement d’apparence vestimentaire. Nous serons moins facilement repérés. A l’intérieur de la cabine, on tire la chasse. La porte s’ouvre. Je fais un signe au dieu. “Je vous en prie, allez-y le premier. Vous allez adorer.” Je n’imagine même pas comment il va faire avec sa carrure. Mais tant pis ! Chacun son problème. Le faire redescendre sur Terre, au milieu du commun des mortels ne peut pas lui faire de mal !
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    Il avait été éduqué par une femme forte, mais cette dernière avait du lui faire comprendre certaines choses. Même si elle ne l’approuvait pas, les femmes restaient à la maison et s’occupaient des enfants. Les hommes eux allaient au combat, c’était ce que Asgard montrait tous les jours aux futures générations. Mais les gens comme Sif, prouvait que ça n’était pas vrai. Les femmes aussi pouvaient se battre et être aussi douées que les hommes. Sur Midgard, même s’il ne connaissait pas encore toutes les coutumes, il avait en effet vu la même chose, mais traité de façon différente. Les hommes n’étaient pas aussi respectueux du travail de leurs épouses et il trouvait cela bien dommage. Mais, il n’était pas là pour écrire des lois ou s’immiscer dans la vie des autres. Il était là pour aider et c’était ce qui se passait en cet instant. Enfin, il avait fait en sorte d’aider, mais il s’était retrouvé avec une balle dans le bras et Sharon avait décidé de le lui enlever au plus vite. Cependant, quand elle parla de pansement super héros, il du demander si elle se moquait de lui. Oui, il avait encore beaucoup à apprendre le pauvre. Ils doivent alors reprendre leur chemin, mais Thor ne savait pas comment ils vont s’y prendre, car ils ont du laisser leur véhicule au lieu de l’échange. Voyant l’agent enlever ses chaussures, il fronça les sourcils. Les femmes et leurs chaussures à talons ! Malgré tout, il n’en dit rien, gardant plutôt la jeune femme près de lui, avant de se mettre à marcher. Demandant donc la suite de leurs aventures, il écouta ce que Sharon lui disait, avant de hocher la tête. Armes et téléphones, ça semble correct. Malheureusement, il n’y connait pas grand-chose aux deux. Il aurait aimé pouvoir juste avoir son marteau avec lui, ça aurait été bien plus simple. Evidemment que Maria lui avait dit de passer au stand de tir, mais il n’était clairement pas prêt à utiliser une arme à feu. Des couteaux à la limite seraient plus simples pour lui. Revenant à la réalité, il continua d’avancer, avant d’arriver au bon endroit. Aux paroles de l’agent, il hocha simplement la tête, avant qu’elle ne lui mette de force ses talons dans les mains. A ses propos, il releva la tête, la regardant partir.

    Un homme avec des talons hauts dans ses mains, ça semble peu discret.

    Il avait susurré ses mots, mais il savait qu’elle pouvait l’entendre. Cependant, il décida d’aller s’asseoir sur un banc un peu plus loin. Mettant les chaussures derrière son dos, il faisait en sorte de ne pas trop lever la tête pour ne pas attirer l’attention. Seulement, plusieurs personnes le regardent, alors il reprend les chaussures et part vers un coin un peu plus isolé. Il espérait désormais que Carter soit rapide et revienne, parce que si ça n’était pas le cas, il ferait en sorte de retourner au QG où la Tour Stark par ses propres moyens. Quand, elle revint, lui tendit ses chaussures, avant de l’écouter et de regarder la casquette qu’elle lui tendait. Ca ferait l’affaire. La mettant sur sa tête, il fit en sorte de baisser la visière, gardant la tête basse et d’avancer simplement, sans rien dire. Finalement, elle trouva le bon endroit et il regarda de quoi il s’agissait. Fronçant les sourcils, il ne savait pas à quoi s’attendre. Il avait pensé que ça serait au moins dans un véhicule. Quoi qu’il risquait d’être grand, pour pouvoir se changer dans une voiture. Prenant les affaires qu’elle lui donnait, il finit par voir une personne sortir de l’endroit où Carter lui disait d’entrer. A ses paroles, il fronça les sourcils à nouveau, ne sachant pas quoi répondre à ça. Entrant dans l’emplacement, il ferma la porte et se retrouva plutôt coincé. Soupirant, il enleva sa casquette, puis sa chemise, avant de passer le sweat. Parfait, il aurait une capuche avec en plus, ce qui ne ferait pas de mal. Enfilant le nouveau pantalon, il se retrouva près, mais non sans grogner et lâchant quelques injures au passage, avant de sortir et de fixer la jeune femme.

    La prochaine fois trouvez un endroit à ma taille.

    Prenant le sac des mains de la jeune femme, il la laissa se changer. Mettant ses affaires dans le sac, il garda sa casquette, avant de mettre la capuche par-dessus et d’attendre que la jeune femme ait terminé. Regardant autour d’eux au cas ou, il vit finalement une jeune femme arriver.

    C’est occupé. Ma petite amie a quelques problèmes … je crois que l’on appelle ça des problèmes digestifs.

    Voyant la femme grimacer avant de partir, il avait dit cela assez fort pour Sharon entende et il sourit fièrement, sachant qu’elle devait déjà le maudire pour ça, mais il reprit son sérieux en entendant la porte s’ouvrir.

    Maintenant que fait-on ?
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L’apparence extérieure de la cabine n’est pas des plus engageantes. Ce doit être encore pire dedans. J’imagine la tête de Thor lorsqu’il découvre l’intérieur. Je lui ai vendu du rêve. Il découvre un cauchemar. J’ai peut-être été trop élogieuse. Je tourne le dos à la cabine de toilette. Le sac à la main. Les yeux vrillés sur les passants. J’espère qu’il ne mettra pas trois ans à se changer. Ou qu’il restera coincé. Il va falloir que je prenne quelques photos pour Harriett. Elle trouvera cela très drôle. Elle pourra même les mettre en ligne, par erreur. Quel dommage ! Pendant que je peaufine mes plans machiavéliques contre le dieu, il doit être en train de se battre avec ses grands bras et ses grandes jambes. Je l’entends jurer et grogner à travers les parois. A croire que son affaire est… compliquée. J’esquisse des sourires aux personnes qui se tournent vers nous. Tout va bien. Il s’agit juste d’un géant dans une petite boîte. Finalement, il s’extirpe du toilette. Je pivote sur mes talons. Je découvre le résultat de la transformation. Je suis satisfaite de voir qu’il a réussi à se changer entièrement. Le costume a laissé place à un sweat. La pantalon habillé cède la place à un pantalon presque trop court pour la carrure du dieu. “La prochaine fois trouvez un endroit à ma taille.” J’incline la tête sur le côté. Il boude. Il est râleur. Un vrai gamin ! Je comprends mieux pourquoi il est revenu parmi nous. Ils ne le supportaient plus à Asgard. Trop de manières de petit prince. Trop de prétention. Trop de caprices. Ils l’ont supporté pendant des années. Maintenant, ils nous l’envoient. Il pourrait presque être attendrissant. Son air renfrogné est presque craquant. Presque. S il n’était pas aussi imbu de lui-même, il le serait. Pour l’instant, je ne vois qu’un gamin pourri gâté qui n’arrive pas à abaisser sa condition. Et c’est la fille de bonne famille qui le dit. J’ai été élevée par des parents nouvellement riches. Ils nous ont habitué à la belle vie. Pourtant, me voilà à me salir les mains, à tenir une arme et à baby-sitter un dieu de pacotille. On peut dire que je suis loin de l’environnement de mon enfance. Je récupère les vêtements dont j’ai besoin pour mon changement. Thor m’arrache ensuite le sac des mains. Oh, il est vraiment vexé ! Je ne m’attriste pas de son comportement. Il est grand, il ne boudera pas des années pour ces toilettes. De toute manière, on n’a pas le temps. Il digérera plus tard.

Je m’enferme dans la cabine de toilette. Ça pue. C’est étroit. Mon nez se fronce. Je referme la lunette du toilette pour y déposer mes affaires. Je suis déjà à deux doigts de faire une crise de claustrophobie. Je comprends mieux Thor. Pour l’heure, je n’ai pas vraiment le temps de dénigrer ces toilettes. Je retire mes vêtements. Je fais abstraction du froid du mois de janvier. Malgré la structure de la cabine, le froid passe. Traverse. Refroidit. Je me cogne dans les cloisons, en essayant d’enfiler le pantalon. Je grimace. “C’est occupé. Ma petite amie a quelques problèmes … je crois que l’on appelle ça des problèmes digestifs.” QUOI ? Je suspends mon geste. La jambe stoppée en l’air, juste avant d’entrer dans le pantalon. Des problèmes digestifs. Il ne pouvait pas trouver mieux ? Je ferme les paupières. Le vide. Je dois faire le vide. Ne pas m’énerver. Mais, je n’entends que ma colère qui gronde. Je vais lui faire payer. Des problèmes digestifs. Je passe ma jambe, avec énervement. Qu’est-ce qu’il dirait si je criais haut et fort qu’il a des problèmes d’érection, hein ? Il ferait moins le fier. Et je suis sûre qu’il a fait exprès de le dire assez fort pour que je l’entende, mais aussi les trente personnes qui passent à côté. Je rassemble ma robe en une boule, je récupère mes escarpins troqués contre une paire de baskets. Je déverrouille la porte et sors de la cabine. Je l’ignore complètement. Surtout que je vois son sourire fier sur son visage. Une envie de meurtre commence à vibrer en moi. Je crois que je serais capable de le tuer d’un seul regard. Il ne le verrait pas arriver, le petit dieu avec son sourire idiot. Mais, je ne vais pas lui donner raison. “Maintenant que fait-on ?” Je plaque mes affaires contre le torse de Thor, d’une main. Tiens, qu’il se démerde avec ça. Ce serait déjà un bon début. Ensuite, je prends quelques secondes. J'étudie les alentours. Les passants. Les voitures. Je crois reconnaître un des visages, au loin. Nous devons bouger. Je rouvre le sac pour récupérer discrètement une arme. Je place le holster à la ceinture de mon pantalon. Je le recouvre mon sweat. Invisible à l’oeil nu. Je prends également le papier avec les coordonnées géographiques. Je le plie et le range dans une poche. Je saisis le téléphone. Je referme le sac et le laisse à Thor. Je me charge de la mallette avec les armes. La faire entrer dans le sac en toile va être compliqué. On va devoir la promener à la main. Je n’ai pas confiance en Monsieur pour s’en occuper. En plus, si il m’embête de trop, un coup de mallette dans le visage pourrait le calmer. “Là-bas, à l’angle de la rue, il y a un des individus qui était avec la cible. Les autres ne doivent pas être loin.” Je sais qu’il a apprécié l’expérience des toilettes publiques, mais nous ne pouvons pas rester ici. Pour Noël, je verrai avec Stark si ce n’est pas possible de lui en installer dans sa chambre. Il sera heureux, le petit dieu ! Je lui trouverai le modèle le plus étroit qui existe. Cependant, il y a un temps pour l’amusement et un temps pour le sérieux. Pour l’instant, le plan. Nous devons le suivre. “On va à la planque, avant qu’ils ne nous trouvent.” Je lui fais signe de se mettre en route. Marcher tranquillement. Ne pas avoir l’air de fuir. C’est souvent le plus dur pour des novices. Le plus dur quand on est poursuivi. Je prends mon temps. Je calque mon rythme sur les passants autour de nous. Être en mouvement me permet de mieux réfléchir. D’anticiper. De planifier. Nous avons les coordonnées géographiques. Nous devons encore les déchiffrer pour trouver la rue. Le téléphone devrait nous aider pour ça. Alors oui, il a l’air de dater du siècle dernier, mais il est l’un des derniers jouets du S.H.I.E.L.D. Je retire le papier de ma poche. Je commence à reporter les coordonnées géographiques dans le système GPS du téléphone. Il passe à la localisation.

Après quelques secondes à marcher, les yeux rivés sur l’écran du téléphone, je relève la tête vers Thor. Sa taille va nous faire repérer à dix kilomètres à la ronde. Sa tête dépasse de la foule. Il ne peut pas faire un effort ? Se couper un pied, histoire de perdre trois centimètres ? Sur l’écran, un point lumineux apparaît. Bronx. Troisième Avenue. L’immersion continue. Après les toilettes publiques, le quartier le plus dangereux de New-York. “Vous connaissez le Bronx ?” Encore une expérience qu’il va apprécier. Lui qui voulait un endroit plus grand. Plus vaste. Il va être servi. Nous sommes encore loin du palais dans lequel il a dû grandir à Asgard. Mais, c’est mieux que rien, non ? “C’est un quartier à votre taille. Vous allez aimer, cette fois.” Pour le coup, je suis heureuse que nous n’ayons plus nos tenues habillées. Nous ne nous serions pas fondus dans le décor. Déjà que la mallette risque d’attirer l’attention. Nous continuons de marcher. Central Park est sur notre droite. A gauche, le décor architectural new-yorkais défile. Je résiste à l’envie de regarder par-dessus mon épaule. Ce n’est pas un comportement naturel, au milieu des passants. Les gens qui nous suivent doivent être un minimum intelligent. Ils doivent surveiller tous les signes flagrants de deux personnes en fuite. Regarder en arrière en est un. Ici, tout le monde a le regard baissé sur le téléphone ou fixé sur l’horizon. “C’est drôle, je vous imaginais plus modeste et sérieux.” Je ne suis pas connue pour garder mes opinions secrètes. Et là, je n’ai même pas envie de faire d’efforts. Il ne le mérite pas. Il ne me donne pas non plus de motivation pour en faire. Et puis, je suis certaine qu’il a des choses à répondre. “Et plus grand.” C’est totalement faux. Mais, il n’est pas obligé de le savoir. Ce genre de personnes doit forcément s’émouvoir d’une telle attaque sur sa personnalité et sur son physique. Je le trouve déjà grand. Trop grand. En fait, je le voyais plus petit. Je le voyais avec une taille plus normale. Et moins de muscles, aussi. Avec un physique pareil, on ne peut pas déplaire. Il doit avoir l’habitude d’attirer l’attention des femmes. Alors, l’idée de pouvoir le vexer en critiquant son allure est plaisante. Je commence y prendre goût, d’ailleurs. Il va apprendre à ses dépens que toutes les femmes ne sont pas aussi sensibles à son charme. Que l’Agent 13 n’est pas intimidée.  
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    Compliqué ? Oui ça l’était. Dans un endroit aussi petit pour lui c’était complexe de parvenir à se changer sans se faire mal ou devoir se plier en deux pour y parvenir. A ce moment-là, les grands espaces d’Asgard lui manquaient, ou même juste la chambre qu’il avait à la Tour Stark. Faisant en sorte d’être rapide malgré tout, il parvint finalement à enfiler les vêtements que la jeune femme lui avait donnés, avant de sortir de là. Faisant une réflexion à la jeune femme sur l’endroit dans lequel il avait du passer plusieurs minutes, il remarqua bien la tête qu’elle faisait, mais il n’en dit rien. Ca n’était pas le moment de dire quelque chose qui ferait qu’elle se moquerait de lui. A la place, il prit le sac qu’elle avait en main et il la laissa se changer à son tour. Gardant un œil sur les alentours, il finit par voir une femme qui aimerait utiliser les toilettes, mais Thor préféra la prévenir. Enfin, il fit plutôt une réflexion sur la personne qui se trouvait déjà à l’intérieur. Fier de lui, il souriait encore plus en voyant l’air horrifié de la femme devant lui, avant qu’elle ne parte. Il savait parfaitement que Sharon l’avait entendu et qu’elle devait fulminer, mais il s’en fichait bien.

    Il finit par l’entendre rassembler ses affaires et ouvrir la porte et il se tourna vers elle. L’agent décida de ne pas lui parler et il en fut encore plus fier, cependant, il fallait bouger et il demanda ce qu’ils devraient faire désormais. Recevant le sac contre le torse, il agrippa ce dernier et il se mit à sourire intérieurement. Apparemment, elle avait son commentaire en travers de la gorge, mais il resta la fixer. Elle semblait chercher une solution et il resta silencieux jusqu’à ce qu’elle se décide à ouvrir le sac pour récupérer une arme. La laissant s’occuper de ça et des papiers qu’elle a en main, le Dieu ne fait que regarder, ne sachant pas ce qu’elle compte faire avec tout ça. Elle semblait savoir quoi faire, alors il resta à nouveau silencieux, jusqu’à ce qu’elle lui laisse le sac et qu’elle prenne la parole. Tournant la tête pour regarder vers les hommes, il soupira. Il fallait en effet se mettre en marche et il suivit simplement le mouvement qu’elle imposait. Vissant un peu mieux sa casquette sur son crâne, il enfila également la capuche de sweat par-dessus et resta aux côtés de la jeune femme.

    Restant toujours silencieux, il fronça les sourcils à la question de l’agent. Secouant la tête négativement, il ne connaissait pas ce lieu. Il en avait entendu parler, mais il n’y avait jamais mis les pieds. Seulement, à la remarque de la jeune femme, il sentit une pique, mais il n’ajouta rien. Il sentait le piège arriver, mais il n’en dit rien. Il verrait bien une fois sur place. Il n’aimait pas du tout être inutile de la sorte. S’il avait eu son marteau, il lui aurait fallu donner quelques coups et ils auraient été tranquilles, avec les hommes sonnés à terre. Mais, il savait aussi que ça les feraient réparer, donc il suivait les indications de Sharon avant que cette dernière ne lui fasse une remarque qui le blessa.

    Pardon ?

    Il devait avouer qu’il ne savait pas d’où venait un tel commentaire. D’accord, il s’était amusé quand elle s’était retrouvée devant son torse nu et qu’il avait fait une remarque désagréable à son sujet, mais il ne s’était pas imaginé que c’était de cette façon qu’elle le percevait.

    Ca n’est pas la taille qui compte. Enfin, c’est ce que Stark m’a dit.

    Fronçant les sourcils, il devait avouer qu’il n’avait jamais compris pourquoi tous les autres s’étaient mis à rire à ce commentaire. Il ne voyait pas en quoi une remarque sur la taille pouvait avoir d’amusant.

    Mais je ne comprend pas pourquoi vous me dites tout cela ? Je sais que mon commentaire à cette pauvre femme était déplacé, mais vous l’aviez cherché.

    Un peu gamin sur les bords ? Totalement. Soupirant, il regarda finalement l’agent.

    Vous préférez que je change de trottoir et qu’ils me suivent moi ?

    Oui, c’était sa façon de proposer de se retrouver à un endroit où ils pourraient piéger les hommes qui les suivaient. Il ne savait pas si ça pourrait aider, mais c’était une idée.
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Je deviens mauvaise. Je deviens méchante. Je me laisse un peu trop porter par la fureur. Je dois l’avouer. J’ai un léger regret. Une légère pointe de culpabilité. Une once de remord. Je m’en veux un tout petit peu d’avoir critiqué son physique. Ce n’est pas quelque chose que l’on maîtrise, contrairement à son caractère ou à ses compétences. Même si, de ce que j’ai vu, Thor contrôle parfaitement son corps. Il en a un fait une armure de muscles. A croire que manier un marteau est sportif. Un marteau ! Tout le monde peut planter un clou. L’avantage avec Thor, c’est qu’il doit pouvoir enfoncer le clou en un seul coup. A-t-il seulement besoin d’être aussi baraqué pour balancer son marteau ? Non, bien sûr que non. Il se muscle seulement pour les beaux yeux de ces dames et pour sentir les regards sur lui. C’est tout. On parie ? Je disais donc qu’en temps normal, je suis plus gentille. Plus angélique. Je ne me lance pas sur le sujet du physique. Le sujet est sensible. Le sujet est impossible à maîtriser. On ne peut pas connaître le passif des gens. Peut-être que Thor a été un petit garçon en sur-poids et qu’il a compensé ce complexe en se musclant. Qui sait ? En principe, je me contente de rétorquer, d’envoyer balader. Pas avec Thor. Il m’oblige à agir ainsi. Je ne peux pas m’empêcher de le provoquer, de me venger. Je ne peux pas m’empêcher d’être méchante, de me moquer. C’est un réflexe. En quelques heures, il a réussi à me marquer. Pas dans le bon sens du terme, toutefois. En quelques heures, il a réussi à m’agacer. En quelques heures, il a réussi à me transformer en une harpie haineuse. Incroyable. “Pardon ?” Son expression me fait de la peine. Son étonnement est touchant. Je n’en montre rien. La première leçon que j’ai apprise dans ce milieu d’hommes est ne jamais s’excuser. Toujours assumer. Ne pas s’écraser. Toujours garder la tête haute. Sinon, on n’avance pas. Eux ne se gênent pas pour assumer et ne jamais s’excuser. J’en fais de même. Je préfère éloigner mes yeux de son expression de chien battu. Je ne dois pas oublier qu’il a joué avec mes nerfs en soulignant que je le détaillais et en annonçant à qui veut l’entendre que j’ai des problèmes intestinaux. Il s’est bien amusé, lui aussi. “Ca n’est pas la taille qui compte. Enfin, c’est ce que Stark m’a dit.
” Trop. C’est trop. Je retiens un rire. Je ne parviens pas à empêcher le sourire amusé de naître. Ce n’est pas la taille qui compte, hein ? Le pauvre Thor a encore des choses à apprendre. Comme le sens de cette phrase. Sa naïveté est touchante. J’envie Stark de pouvoir jouer avec. Il doit bien s’amuser. Le génie a beau être agaçant et égoïste certaines fois, il a aussi un sens de l’humour inégalable. Les rares qualités arrivent à compenser sa tonne de défauts.

Je fais signe à Thor de tourner. La conversation est légère, mais nous ne sommes pas moins en mission. Je garde un oeil sur nos arrières. Tourner le dos au danger est atroce. On ne peut pas savoir quand il frappera. Quand il attaquera. Quand il s’approchera. Je déteste. Nous n’avons pas le choix. “Mais je ne comprend pas pourquoi vous me dites tout cela ? Je sais que mon commentaire à cette pauvre femme était déplacé, mais vous l’aviez cherché.” Je le dévisage. Il n’est pas sérieux. Il ne peut pas l’être. Je sens de nouveau les remarques acerbes arriver. Je le méritais ? Vraiment ? Il ne manque pas de culot, le dieu. Ce n’est pas moi qui ai commencé, d’abord. Il s’est amusé de moi. Je n’ai fait que répondre. Je ne réalise pas ce que je viens d’entendre. “Vous préférez que je change de trottoir et qu’ils me suivent moi ?” Bien sûr, qu’il aille se faire tuer par ces gars. Qu’il aille se faire transpercer d’une vingtaine de balles. Qu’il aille se faire enlever. Je serais tranquille, ainsi. Il faudrait que je rende des comptes au S.H.I.E.L.D., mais après tout, ce n’est pas totalement ma faute si un dieu a un égo tellement grand qu’il ne passe pas sur un trottoir. D’un point plus professionnel sa proposition n’est pas dépourvue de sens. Nous pourrions nous débarrasser des hommes et arriver à la planque en toute discrétion. Nous ne pouvons pas faire ça en pleine rue, avec des passants et des voitures. Ces innocents pourraient être impliqués malgré eux. Il nous faut un endroit moins peuplé. Les Avengers ont la réputation de ne pas se soucier des conséquences. Ils agissent. Le rôle de la Team Alpha est de limiter les dégâts. Même en mission d’infiltration. “Si on pouvait trouver une ruelle, ce serait bien.” Les ruelles ne manquent pas, à New-York. Mais nous devons trouver la bonne. Celle qui laisse assez de place à Thor pour bouger, tout en n’étant pas trop large pour que les adversaires arrivent les uns après les autres. Je dois aussi pouvoir me cacher. Une benne. Des palettes. Des escaliers de secours. Peu importe. Je m’adapterai. Nous continuons de nous approcher de la planque. A chaque croisement, à chaque espace entre deux immeubles, j’analyse rapidement. Trop étroit. Trop visible. Pas assez de cachettes. Trop grand. Pas assez de discrétion. “Au fait, je n’ai rien mérité du tout. C’est vous qui avez commencé dans le parc avec votre remarque déplacée.” Je ne suis pas une Carter pour rien. Obstinée est mon deuxième prénom. Je vais obtenir gain de cause. Quitte à remuer le couteau dans la plaie.

Nous passons devant une ruelle. Après un coup d’oeil rapide, je conclus que c’est la meilleure solution que nous ayons. Elle est assez large. Entre trois et quatre mètres de largeur. Un escalier de secours. Une benne. Il n’y a personne. J’attrape le bras de Thor - je n’arrive même pas à faire le tour de son avant-bras avec ma main - et je le tire dans la ruelle. Enfin, j’essaye. Je crois que j’y arrive, même. Toujours est-il qu’il m’a suivie. “Le plan est simple. Vous attendez que nos gars arrivent. Ils seront là dans quatre minutes. Vous les attirez jusqu’au fond de la ruelle. Je serai planquée juste là.” Je montre la benne du doigt. Même sans marteau, Thor devrait pouvoir attirer l’attention de nos bonshommes. De toute manière, ils n’auront qu’à le reconnaître pour débarquer sans réfléchir. Avec sa carrure et son visage reconnaissable, ils vont courir dans sa direction. “Ensuite, je m’occupe du reste. Il ne faudrait pas vous froisser un muscle.” Je me retiens de lui donner une claque amicale. J’aurais trois doigts fracturés. Je jette un dernier coup d’oeil à la rue passante. Ils ne sont pas encore là. Je prends le temps de prendre la deuxième arme dans le sac. Je vérifie qu’elle est bien chargée. Je la tends à Thor. “Vous saurez l’utiliser ?” Lancer un marteau n’est pas comme tirer avec une arme. Il faut viser. Il faut accuser le recul. Utiliser un revolver ne s’apprend pas sur le tas. Au moins, s’il ne sait pas viser, il pourra s’en servir pour dissuader, au cas où je serais occupée. Je sors mon arme à feux du holster. Je lui fais subir le même traitement. Je fais sauter le cran de sûreté. C’est parti.
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    Ne sachant pas pourquoi la jeune femme lui parlait de la sorte, il était alors sincèrement surprit. Cependant, il décida de lui prouver que la taille n’avait rien avoir. Malheureusement, il récita une phrase apprise par Stark, mais qui ne convenait pas du tout à la situation. Mais comment aurait-il pu le savoir ? Tony était du genre à aimer l’ennuyer en lui disant ce genre de choses et Thor tombait dans le panneau. Malgré tout, il voulait comprendre pourquoi elle agissait de la sorte avec lui. Après tout, c’était elle qui avait commencé en l’amenant dans des toilettes publiques plus que petites. Mais, ça n’était pas le moment d’y songer. Proposant alors de se séparer, il pouvait faire en sorte de se faire repérer en allant de l’autre côté de la rue et Sharon pourrait ainsi s’en sortir sans problème. En écoutant la réponse de la jeune femme, il hocha la tête, cherchant alors une ruelle où ils pourraient être tranquilles. Il ne savait pas vraiment ce qu’il devait trouver comme ruelles, vu le nombre qu’ils croisaient depuis quelques minutes, mais au commentaire de la jeune femme, il fronça les sourcils.

    Déplacée ? C’était de l’humour, rien de méchant. Steve m’a déjà expliqué que vous n’êtes pas du genre à tomber pour le premier type venu, donc ça m’a amusé de dire une telle chose, parce que je savais que vous n’étiez pas comme les autres … prête à tout.

    Fronçant les sourcils, il savait qu’il avait toujours eu des femmes prêtes à se jeter sur lui. Par le passé, il n’aurait pas dit non, mais il avait connu Jane et il avait alors compris que parfois, il fallait savoir faire des choix. Mais, embêter Sharon, juste en faisant une remarque de la sorte, n’était pas une mauvaise. Enfin, c’était ce qu’il avait pensé et apparemment, il s’était trompé de façon royale. Secouant la tête pour passer à autre chose, il l’écouta alors parler. Elle avait trouvé un endroit approprié et il se retrouva tiré par le bras. La suivant donc contre son gré, il fut attentif à ses paroles, avant de hocher la tête. Il fut surprit qu’elle sache en combien de temps les hommes arriveraient, mais il devait avouer qu’il était aussi impressionné. Notant donc où elle se trouverait, il comprenait le plan. Il avait bien compris l’ironie de sa phrase suivante, mais il décida de ne rien dire pour une fois. A la place, il la regarda sortir une arme du sac avant de la lui donner.

    Romanoff m’a montré comment faire.

    Oui, ça avait été un cours particulier compliqué … enfin pour Natasha. Thor se sentait très bien avec son marteau, mais le S.H.I.E.L.D. voulait qu’il sache utiliser les armes des humains, donc il s’était plié à leur volonté. Elle lui avait donné des cours et il savait s’en servir. Enfin, à peu près, il était encore loin de viser vraiment juste. Plutôt du genre à exploser un genou, ce qui pouvait être une bonne chose au besoin. Mettant l’arme derrière son dos, il la fit passer entre son corps et l’élastique du pantalon avant d’enlever sa capuche. Si les hommes devaient le reconnaître, autant qu’il dégage son visage. Avançant vers l’avant de la ruelle, il entendit les bruits de pas de l’agent qui allait se mettre derrière la benne et il attendit. Voyant deux ombres sur le trottoir, il esquissa un sourire avant de voir deux hommes arriver et le repérer. D’autres hommes semblaient arriver au vu du nombre de pas approchant. Sourire en coin, il le fit signe d’avancer. Ils sortirent une arme, mais de son côté, il laissa la sienne à sa place.

    Vous croyez que ça va me faire quelque chose ?

    En pleine tête oui, mais autrement, il n’avait rien à craindre. Ca risquait de le blesser et le faire saigner, mais il guérissait vite. Reculant doucement, il continuait de sourire. Il savait que c’était le genre d’exprimer qui leur ferait penser qu’il était pris au piège et qu’il tentait de prendre le contrôle de la situation par n’importe quel moyen en jouant au plus malin.

    Qu’est-ce que vous attendez ?

    Souriant de plus belle, il fut attaqué par les deux premiers et il parvint à les maîtriser, avant de devoir reculer à nouveau. Il savait qu’il n’était plus très loin de la benne, mais il fit encore quelques pas en arrière avant que Sharon ne puisse avoir le champ libre et intervenir à son tour.
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Avoir une conversation normale avec Thor semble impossible. Les ironies lui échappent. Les plaisanteries sonnent comme des vérités pour lui. J’ignore comment font les Avengers pour conserver leur sérieux. Ils n’y parviennent peut-être pas. Ils abandonnent peut-être. Ils baissent peut-être les bras. Très clairement, je ne vais pas chercher à l’amadouer. Je ne vais pas chercher à le ménager. Ce n’est pas dans mes intérêts d’être la meilleure amie de Thor. Au mieux, nous devons bien nous entendre. Au pire, nous devons nous supporter. Nous sommes amenés à travailler ensemble directement ou indirectement. Si la plupart du temps, je passe par Steve, on a la preuve aujourd’hui que des missions en duo sont possibles. Alors, certes, il faut conserver de bonnes relations avec les super-héros car, de cela dépendra l’efficacité de mon travail, mais je ne me vois pas aller boire des coups avec monsieur le dieu-trop-sûr-de-lui. En quelques heures, il a réussi à m’agacer. En quelques heures, j’ai réussi à le cataloguer. En quelques heures, mon opinion à son sujet a changé. Franchement, j’ignore comment ses collègues font. S’ils fuient. S’ils rigolent. S’ils s’amusent. S’ils tentent de lui expliquer. Mais à l’entendre faire référence à Stark, je me doute que la solution choisie par tous est la moquerie. Le jour où Thor va le découvrir, la foudre va tomber. “Déplacée ? C’était de l’humour, rien de méchant. Steve m’a déjà expliqué que vous n’êtes pas du genre à tomber pour le premier type venu, donc ça m’a amusé de dire une telle chose, parce que je savais que vous n’étiez pas comme les autres … prête à tout.” Ah oui ? Steve et Thor parlent de moi dans mon dos. Comme c’est intéressant. Je me demande ce qu’ils peuvent bien se raconter à mon propos. En tout cas, mes relations amoureuses semblent être au coeur des conversations. Merveilleux. Il faudra que je discute un instant avec Steve pour lui expliquer que cela ne se fait pas. Pour autant, je ne montre pas une once de flatterie. Je ne montre pas une lueur de pudeur. Il peut bien penser ce qu’il souhaite sur moi, je ne vais pas m’en émouvoir. Son avis sur ma personne est le cadet de mes soucis. Pour l’instant, ce qui m’intéresse, c’est de nous débarrasser des sbires de notre cible. J’explique mon plan en quelques mots. Pas le temps de demander des renforts. Pas le temps d’élaborer un plan précis. Pas le temps de penser aux solutions de replis. L’improvisation et la rapidité sont les clés. Et j’espère bien prendre par surprise nos poursuivants. Mais pour cela, il faut que Thor soit convaincant.

Romanoff m’a montré comment faire.” Thor avec une arme entre les mains. Un spectacle que je n’imaginais pas voir un instant. Il a presque l’air touchant avec cette arme à feux plutôt que son marteau. Il doit se sentir démuni sans son éternel compagnon. Mais le revolver est mieux que rien. Et si en plus, Romanoff s’est chargée de son apprentissage, Thor doit être un bon tireur. Je n’irais pas jusqu’à m’avancer en disant qu’il doit être excellent. Il ne faut pas trop placer d’espoir. Je pourrais avoir de mauvaises surprises. Je vérifie ma propre arme. Je la garde à la main. Je m’agenouille derrière la benne, prenant garde à ne pas dépasser. L’effet de surprise est primordial. L’effett de surprise est important. Sans lui, le plan peut foirer. Je resserre mes doigts autour de la crosse. J’attends. Le pire est de ne pas voir ce qu’il se passe. Le pire est de ne pas savoir où sont les individus. Le pire est de ne pas savoir quand le combat va commencer. Sans la vue pour me guider, je dois compenser avec mes autres sens. L’ouïe est idéale. Mon regard se fait flou tandis que je cherche à entendre ce qu’il se passe dans la rue. Des voitures. Des conversations. Des pas. “Vous croyez que ça va me faire quelque chose ?” Thor a de la compagnie. Le piège se resserre. Je me tiens prête à sortir de ma cachette. Il faut juste attendre le bon moment. Il faut juste attendre le signal. Un mot. Un mouvement. Peu importe. Je saurais quand intervenir. Je saurais quand bondir. Je saurais quand viser. C’est un instinct que l’on développe à l’Académie. C’est un instinct que l’on met à l’épreuve à chaque mission. Je patiente. J’écoute Thor fanfaronner. J’écoute Thor provoquer nos assaillants. J’écoute Thor faire le malin. Je ne peux pas me retenir de lever les yeux au ciel. Il ne peut pas s’en empêcher. Il ne peut pas s’empêcher de faire le gamin. “Qu’est-ce que vous attendez ?” Des ombres sont projetées au sol. Il y en a une grande. Celle de Thor probablement. Elle est accompagnée par d’autres. En les fixant, je devine le combat qui se joue. Je devine les attaques menées contre le dieu. Je devine les ripostes de l’appât. Je range mon arme à ma ceinture. Tirer des balles dans une ruelle n’est pas une bonne idée. On attirerait l’attention. On se ferait remarquer. Je ne la sortirais qu’en dernier recours. L’ombre de Thor se rapproche. Les coups sont plus proches. Les coups sont plus forts. Je le vois dépasser ma cachette. J’attends. Encore un peu. Juste assez pour que les sbires passent à côté de moi sans m’apercevoir. Seulement à ce moment là, j’envoie ma jambe faucher celle du gars le plus proche. Il s’effondre, mais tente de se relever aussitôt. Je suis sur lui avant qu’il n’ait eu le temps de se mettre sur pieds. Je lui assène un coup dans l’estomac. Il est K.O. pour l’instant. J’ai quelques secondes pour m’occuper du suivant.

Un coup de genou dans l’estomac. Un coude dans le visage. Un coup de pied pour l’envoyer contre le mur. Sa tête vient frapper la brique. Il va se réveiller avec un affreux mal de tête. S’il se réveille. Malheureusement, je ne prends pas le temps de vérifier s’il a besoin de soins. Déjà, on s'en prend à moi. Je me sens tirée en arrière. Une douleur fulgurante irradie de la racine de mes cheveux à l’ensemble de ma tête. On me tire par les cheveux. Quel connard. Je donne un coup dans le bras qui me retient. Il lâche prise aussitôt. Je fais volte-face pour affronter l’homme. Il m’assène un poing que je n’ai pas le temps de voir. La douleur vrille dans ma pommette. J’attrape son bras avant qu’il n’ait le temps de le rétracter. Je le tord en me tournant pour mieux le faire passer par-dessus mon épaule. Un gars sort de la ruelle en courant. J’ai un mauvais pressentiment. Je le sens mal. Mon regard se pose derrière la benne. Il devrait y avoir la mallette. Il n’y a rien. Juste le vide. Et merde. “Ils ont la mallette !” Je jette un oeil à Thor. Il s’en sort mieux que moi, avec sa force divine. Je m’apprête à pourchasser le voleur, mais on me retient. Une nouvelle frappe me touche dans le dos. Je tombe à genoux par terre. Le souffle coupé. Des étoiles devant les yeux. Je serre les dents. Ça fait mal. Atrocement mal. J’ai cru entendre un craquement. J’espère que ce n’est que mon imagination. Je n’ai pas le temps de me relever que mon attaquant est déjà sur moi. Je fais une roulade arrière pour retrouver mes appuis. Je me redresse. Je me détache des élancements qui me traversent. Se concentrer. Ne pas s’apitoyer. Se battre. Les neutraliser. Récupérer la mallette. Et vite. “Je me charge d’eux.” Je manque encore de souffle. Piquer un sprint pour retrouver le porteur de la mallette n’est pas dans mes cordes pour le moment. Autant confier la mission à Thor. Je lui fais assez confiance pour l’envoyer la récupérer. Et de toute manière, j’ai des comptes à régler avec ces messieurs. Ils n’ont jamais appris que frapper une femme n’est pas poli ? Ils n’ont jamais appris que l’on ne tirait pas les cheveux ? Je vais leur donner une leçon de bonnes manières qu’ils n’oublieront pas de sitôt. Et si la situation ne s’arrange pas, j’ai toujours mon amie à ma ceinture. Je sens son contact froid contre ma hanche. Fidèle au poste. La peur n’a pas lieu d’être. La peur n’a pas sa place. La peur est chassée depuis longtemps. Les entraînements sont faits pour nous sortir de situation pareille. J’ai été entraînée. J’ai été mise à l’épreuve. Je sais que ce sera dur, mais pas impossible. Je sais que ce sera douloureux, mais pas insurmontable. Il suffit d’être assez rapide, de résister à la douleur et d’enchaîner les bonnes parades et les bonnes attaques.

Le sang perle à mon arcade sourcilière. Il m’aveugle. Je passe une main pour dégager la vue. Cette mission n’aura pas été de tout repos. Elle n’est pas terminée. Je ramène mes mains au niveau de mon visage. Se protéger. Être prête à parer n’importe quel coup. Ils sont cinq. Je suis seule. Thor est parti attraper la mallette. Si j’écoutais mon corps, je rentrerais chez moi pour me glisser dans une bain chaud. Si j’écoutais mon corps, je me plierais de douleurs et j’attendrais que l’on apporte une civière. Sauf que je n’ai pas le temps pour cela. Le temps viendra plus tard. Pour l’heure, j’essuie les attaques de mes adversaires. Je défends. J’attaque. J’assomme. Je repousse. Ils se sentent en supériorité. Ils sont des hommes. Ils sont plus nombreux. C’est là qu’ils ont tort. Heureux de leur force, ils baissent leur garde. Ils font moins attention à leurs faiblesses. Nombreux, ils sont les plus vulnérables. Je m’en sers pour prendre le dessus. Pour envoyer valdinguer chacun d’eux. Finalement, ils sont tous à terre, plus ou moins sonnés, plus ou moins blessés. Je repousse mes cheveux qui se sont échappés de la coiffure. Ils tombent en cascade de boucles sur mes épaules. Je n’y prête pas attention. Trop occupée à reprendre mon souffle. Trop occupée à redresser mon dos. Trop occupée à m’assurer que je suis tranquille. Je chasse une traînée de sang sur ma tempe. Je fais le tour de mes assaillants pour vérifier qu’ils n’ont pas d’armes à proximité de leurs mains. Je m’approche de l’entrée de la ruelle, le calibre à la main. La rue est silencieuse, si ce n’est des pas précipités qui se rapprochent. Ce pourrait être n’importe qui. Ce pourrait être n’importe quel New-Yorkais en retard. Mais j’ai les sens en ébullition. Je sous encore tendue par les combats. J’attends. Je guette. Prête à tirer sur la première personne qui entrera dans la ruelle. Je ne pense plus à Thor. Je pense uniquement aux attaquants.
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    Beaucoup de choses lui échappaient. Il ne connaissait pas encore toutes les coutumes de Midgard et il devait s’y faire. Forcément beaucoup en profitaient, mais surtout Stark, qui semblait parfois s’amuser un peu trop à le faire. Mais le demi-dieu ne le comprenait pas toujours, donc il se retrouvait piégé. En cet instant, il ne voyait pas où était le mal dans ce que Tony lui avait dit. Mais, il fut surprit par les paroles de Sharon qui trouvait que ce qu’il avait dit dans le parc était déplacées. Pour lui ça ne l’était pas. Puis, Steve avait déjà expliqué comment il avait rencontré l’agent. Elle s’était fait passer pour sa voisine quelques années auparavant, avant de venir l’aider dans son appartement. Bref, elle avait menti pour le protéger et depuis ce jour, il y avait une certaine confiance en eux. Mais Thor avait aussi appris que l’autre soldat avait connu la tente de Sharon et qu’il avait été amoureux de Peggy. Cette dernière avait été la première femme qu’il avait aimée et il lui avait parlé du fait qu’il lui avait proposé une danse, mais qu’il n’avait jamais pu y aller avec elle, car il avait été porté disparu dans l’océan. Ca n’était pas le moment d’y songer, car il fallait qu’il se concentre sur le moment présent et sur le fait qu’ils allaient être attaqués dans quelques minutes par des personnes qui ne les laisseraient pas partir de là vivants. Quand elle lui donna une arme à feu, il indiqua qu’il savait s’en servir, parce que Natasha lui avait appris comment faire.

    Il n’était pas le meilleur tireur, mais il s’en sortait à peu près. Carter alla alors se placer derrière la benne et Thor attendit les ennemis qui finalement arrivèrent devant lui. S’amusant en les voyant sortir leurs armes, il s’amusa en expliquant que ça ne servait à rien, parce que ça ne lui ferait rien, ou presque. Attaquant et se défendant, il recula petit à petit jusqu’à arriver à la benne. C’est à ce moment-là que Carter pu les attaquer. A deux, cela fut plus facile et il devait avouer que la jeune femme était douée. Seulement entre la regardant et se battant, il ne fit pas attention à la mallette qui disparue. Aux paroles de l’agent, le blond tourne la tête pour voir un homme partir en courant. Prêt à demander comment faire, il vit Sharon se faire attaquer. En la voyant ainsi, il frappe un assaillant au visage et l’autre en plein ventre. Les deux sont au sol et il était prêt à aller vers elle avant qu’elle ne lui dise qu’elle se chargerait des hommes qui étaient dans la ruelle. Hésitant, il grogna avant de sortir de la ruelle. Regardant à gauche, puis à droite, il remarqua un homme courir et il fonça derrière lui. Avoir son marteau aurait été bien plus facile pour aller vite. Se concentrant sur sa cible, il augmenta sa vitesse de course pour se rapprocher de celui qui retenait la mallette.

    Droite, gauche, droite, gauche … Se concentrant sur sa respiration et la distance à parcourir pour rattraper l’ennemi, Thor sortit son arme de son dos pour tirer une balle en l’air. L’homme se stop et se retourne arme à la main. Esquivant une balle, Thor se jette contre le mur de l’immeuble le plus proche. Enervé d’être visé de la sorte, il regarda rapidement dans la rue et vit l’homme se mettre dans une ruelle. Avançant rapidement, il se met à couvert en voyant l’ombre se pencher vers la rue. Décidant de fixer l’ombre au sol, il attendit de le voir se pencher et à ce moment-là, il se fit voir et lui tira dessus. L’ayant dans l’épaule, il vit la mallette tomber au sol et l’homme essayer de lui tirer dessus à nouveau. A la place, il tira dans sa jambe et l’ennemi tomba au sol. Allant à son niveau, il lui prit son arme des mains et l’installa sagement sur sa hanche. Frappant l’homme au visage pour l’assommer, Thor prit la mallette et repartit vers Sharon. Il espérait qu’elle soit encore en vie et surtout qu’elle ne soit pas prise comme cible contre la mallette. Courant en sens inverse, le dieu du tonnerre se rapprocha de la ruelle et attendit quelques secondes, reprenant sa respiration avant de prendre la parole.

    Carter ?

    Il préférait savoir dans quel état elle était. Seulement, il serra la mallette dans ses bras et pencha doucement la tête pour voir ce qui se passait dans la ruelle. Voyant du monde au sol, il repéra finalement l’agent, arme à la main. Avançant vers elle, il fronça les sourcils.

    Il faut partir. Vous devez être soignée.

    Fixant les coupures qu’elle avait au visage et le sang qui coulait sur elle, il devait avouer qu’il n’aimait pas ça. Elle s’était bien battue, mais ça ne voulait pas dire qu’il voulait la voir ainsi. Espérant qu’elle ne le prendrait pas mal, il se rapprocha encore d’elle pour poser sa main sur sa joue. Passant son pouce sur sa tempe, il essuya un peu du sang qui coulait avant de regarder la fixer dans les yeux.

    Vous pourrez marcher ?
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Aïe. Même l'air semble faire mal. Même une respiration ressemble à une torture. Je reste debout sur mes jambes, mais je ne rêve que d’être détachée de mon corps. J’y arrive, par la méditation et grâce aux entraînements. J’y arrive grâce à un mental d’acier. Des années plus tôt, j’aurais pu m’effondrer de douleurs. J’aurais pu abandonner face aux coups. J’aurais pu faire semblant de m’évanouir ou de mourir sous les attaques. Des années plus tôt, je n’étais qu’une lycéenne, nourrie aux histoires d’aventures de son aïeule. J’ai grandi. J’ai appris. J’ai évolué. Je ne suis plus du genre à faiblir devant les difficultés. Je ne suis plus du genre à m’effrayer devant une arme. Malgré la souffrance, je tiens bon. Malgré la souffrance, je suis prête à me battre. Encore. Et encore. Autant qu’il le faudra pour survivre et pour mener à bien la mission. La mallette nous a échappés. Un arrière-goût d’échec dans la bouche. Cette erreur est impardonnable. Cette faute est inexcusable. Le travail n’a pas été accompli correctement. Nous avons perdu de vue l’objectif principal de l’infiltration. Si ça se trouve, Thor serait incapable de remettre la main sur la mallette. Si ça se trouve, nous récupérerons la mauvaise. Si ça se trouve, des civils seront blessés dans les échanges. J’aurais dû la planquer dans la benne. J’aurais dû mieux la cacher. J’aurais dû insister pour que nous allions directement à la planque. L’idée de confier à Thor la tache de retrouver l’attaché-case est désagréable. J’aime avoir le contrôle. J’aime pouvoir compter sur des personnes en qui j’ai toute confiance. Je n’ai rien contre ce dieu de pacotille, il a l’air de prendre son travail au sérieux. Cependant, je croise les doigts pour ne pas qu’il tire en pleine rue, en prenant le risque de blesser les passants. Je me déplace jusqu’à l’entrée de la ruelle. Derrière moi, nos chers assaillants sont encore sonnés. Ils remuent légèrement. Ils grognent. Bien. Ils sont aussi cassés que moi, mais je suis debout. Arme à la main, j’attends. Ma poitrine se soulève rapidement. Mon pouls est rapide. L’effet de l’adrénaline et de l’effort. Mes mains restent stables. Pas de tremblements. Toujours avoir les mains sûres quand on touche une arme. Toujours. Sinon, un coup pourrait être tiré par mégarde. Une personne pourrait être blessée par maladresse. Autant éviter. Je garde le revolver dans ma main, le long de ma cuisse. Il s’agit de ne pas inquiéter les civils. Il ne manquerait plus que cela. Déjà que je me promène avec un Avengers, je ne veux pas qu’en plus, ils s’affolent à la vision d’une arme en pleine rue. Encore trop éprouvée par les récents combats, mon instinct est à fleur de peau. A peine vois-je une ombre se rapprocher que je ne retiens pas mon réflexe. Mon bras se dresse et pointe le calibre en direction du propriétaire de l’ombre.

Carter ?” Thor. Bon sang. Je range l’arme. Je réalise la tension qui tend mes muscles. Je réalise la tension qui vrille dans mes veines. Je suis tendue. Mais maintenant, je peux me détendre. J’ai un garde-du-corps de choix, si jamais un gars débarque dans l’idée de nous attaquer. Un garde-du-corps presque invincible. Dans ses bras, je découvre la mallette. Deuxième soulagement. Il l’a récupérée. Finalement, peut-être que je peux compter sur lui. Tout n’est pas perdu. La mission n’a pas totalement échoué. Il est temps de se remettre en route. Il est temps de rejoindre la planque et d’être exfiltrés. Il est temps de remettre cette serviette au S.H.I.E.L.D. et d’en terminer une bonne fois pour toute. Je jette un coup d’oeil par-dessus mon épaule, en direction de nos assaillants. Ils ne semblent toujours pas en état de nous arrêter. Bien. Très bien. Je ramène mon regard sur Thor. Ce mouvement m’arrache une grimace. Je parie pour une côte de cassée. Je serre les dents. “Il faut partir. Vous devez être soignée.” Merci Einstein. Quel sens de l’observation. Ce ne sont pas deux-trois égratignures et une côte cassée qui vont me forcer à rentrer rapidement au bercail. Le sang sera effacé après une douche. Les égratignures seront refermées par quelques points du suture. Tout simplement. Mes prunelles se font agacées. Il me prend pour qui ? Pour une frêle créature qui a besoin de soin pour reprendre des forces ? Pour une femme qui n’a pas l’habitude de se battre ? Pour un agent qui prend peu de coups ? Il sous-estime ma résistance. Il approche sa main de mon visage. Qu’est-ce qu’il… ? Il vient essuyer le sang sur ma peau, dans un geste attentionné. Je recule à ce contact. Je le fusille du regard. Son geste n’a pas de sens. Son geste est irréfléchi. On n’agit pas ainsi avec des inconnus, sur Terre. On n’agit pas ainsi avec une coéquipière. Il n’y a pas pire comme comportement. Je tire sur la manche de mon sweat pour retirer le sang. Pas de tentation, ainsi. Pas de risque qu’il recommence. “Vous pourrez marcher ?” Bien sûr que oui ! Il m’énerve. Il m’agace. Il m’insupporte. Je n’ai pas l’air si mal. Je tiens sur mes deux jambes, sans flancher. Je saigne un peu, certes. J’ai une douleur lancinante dans les côtes, okay. Mais je vais bien. J’ai connu pire. J’ai connu mieux. J’ai seulement hâte que la mission s’achève, dans les meilleures conditions. Dans mon métier, j’ai souvent eu l’habitude de tomber sur des hommes qui voient les femmes comme des êtres faibles à surprotéger. J’ai souvent été confrontée aux attentions exagérées d’équipiers qui craignaient trop pour ma survie. Mais les femmes ne sont pas plus faibles. Les femmes ne sont pas plus sensibles. Les femmes n’ont pas plus besoin de protection que les hommes. Le fait qu’il puisse le penser m’agace.

Bien sûr que je peux marcher. Je ne suis pas en porcelaine, au cas où vous n’auriez pas remarqué.” Je lui réponds sèchement. Sur un ton cassant. J’ai arrêté de prendre des pincettes avec lui. J’ai arrêté de faire attention à mes paroles. Il a mis fin à toute tentative de politesse à partir du moment où il a proposé que je le mate. Il a perdu toute crédibilité à partir du moment où il m’a provoquée. Je ne compte pas me fatiguer avec lui. Je ne compte pas être polie. Je ne compte pas le ménager. Parfois, avec les super-héros, mieux vaut durcir le ton plutôt que d’amadouer. La première méthode est plus efficace. “Et ne vous avisez plus de recommencer.” Les missions requièrent un minimum de professionnalisme. Professionnalisme dont il est incapable. Professionnalisme dont il ne connait pas la définition. Je suis encore révoltée par son geste. Incompréhensible. Nous nous connaîtrions depuis quelques semaines, peut-être. Mais pas là. Il s’est pris au jeu du couple. Il s’est pris au jeu du petit-ami attentionné. Il s’est trop pris au jeu, justement. Je le dépasse pour rejoindre l’angle que la ruelle forme avec la rue. La voie est libre. Il n’y a plus qu’à y aller. Il n’y a plus qu’à rejoindre le lieu d’exfltration. J’ai perdu le compte des minutes qui nous séparent avant la planque. Nous nous sommes détournés du trajet le plus court. Je sors le téléphone pour consulter le GPS. Le point lumineux clignote toujours. Nous avons trop peu avancé. Nous avons avancé trop lentement. Nous devons nous remettre en marche, avant que les équipes du S.H.I.E.L.D. s’inquiètent. Je vérifie de nouveau les environs. Toujours rien. Un dernier regard en arrière afin de m’assurer que les gars sont toujours sonnés. Nous pouvons y aller. Je retourne dans la rue. Je ne parviens pas à évacuer ma fureur contre Thor. Me faire une remarque sur son physique est une chose, me caresser le visage pour retirer le sang en est une autre. Je n’en reviens pas qu’il ait osé. Je n’en reviens pas qu’il se soit senti obligé. Je n’en reviens pas. Il a l’habitude d’avoir toutes les femmes à ses pieds. Il a l’habitude de papillonner des paupières et de faire tomber les admiratrices. Mais non, tout le monde n’est pas aussi désespéré que ces amoureuses du physique de Thor. “Je ne vous permets pas de me toucher de la sorte. Je n’ai pas besoin de vos bons soins et encore moins, que vous me traitiez comme une petite créature.” La cadence rapide que je nous impose transpire la colère. Je suis furieuse et je le lui fais comprendre. Si je ne crie pas, mon ton n’en est pas moins tranchant. Je refuse de lui pardonner. Je refuse de passer outre. Il est primordial d’instaurer des limites. Ça en est une. On ne touche pas son équipier, à moins qu’il y ait danger de mort. A moins qu’il faille comprimer la plaie. A moins qu’il la sauve d’un danger imminent. Seulement dans ces conditions, le toucher est possible. “Et remettez cette capuche !” Je lui adresse une énième oeillade sévère. Il fait vraiment tout de travers. Il a vraiment besoin d’un entraînement au S.H.I.E.L.D. Il n’est vraiment pas fait pour les infiltrations. L’idée que je puisse être trop dure avec lui ne m’effleure pas l’esprit. Après tout, il a voulu essuyer le sang de mon visage. Il a forcément tort du toute la ligne.
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    Les coups échangés avec leurs ennemis volent, mais Sharon lui donne l’ordre d’aller chercher la mallette. Il sait qu’il devrait rester l’aider, mais ce que contient la mallette est important aussi. C’était leur mission, récupérer ce qu’il y avait à l’intérieur. Fonçant donc récupérer cette dernière, il du se mettre à couvert pour ne pas être touché par une balle de l’arme de l’autre homme. Ca n’était pas ce qu’il préférait les armes à feu, mais il avait été entraîné pour s’en servir. Il aurait tout donné pour avoir son marteau avec lui, mais à la place, il devait se souvenir des conseils de Natasha. Cette dernière était douée en professeur et il n’avait donc pas de souci à se faire. Arrivant à prendre le dessus sur son asseyant, Thor parvint à reprendre la mallette pour revenir vers Sharon. Cependant, en entendant simplement le silence dans la ruelle, il savait que ça pouvait être un piège, alors il appela Carter, avant de se pencher pour voir si elle était là. C’était le cas et leurs ennemis étaient tous au sol. Parfait, ils allaient pouvoir être tranquille quelques secondes avant de reprendre leur chemin. Seulement, en voyant le visage de sa partenaire, il s’inquiéta pour elle.

    Il n’aimait pas voir les autres blessés. Lui pouvait recevoir tous les coups du monde, il s’en fichait, mais les autres n’avaient pas à être blessés de la sorte. Levant la main, il vint enlever le sang qui était sur le visage de Sharon, mais cette dernière recula et le fusilla du regard. Pourquoi un tel regard ? Fronçant les sourcils, il ne savait pas pourquoi elle agissait de la sorte, mais il la laissa faire, avant de demander si elle pourrait marcher. Haussant les sourcils à sa réponse et au ton employé, il ne préféra ne pas répondre. Il ne comprenait pas son comportement et il n’insista pas, la laissant aller au bout de la ruelle. Soupirant une fois seul, il secoua la tête, découragé par le comportement de la jeune femme. Puis, il se retourna et attendit de voir ce qu’elle comptait faire. Ne connaissant pas les systèmes du S.H.I.E.L.D. pour aider les agents sur le terrain, il resta donc silencieux, attendant ses ordres. Pensant qu’elle allait lui donner les prochaines indications, il écouta donc avec attention, mais elle revint sur son geste et il soupira à nouveau. A sa remarque sur sa capuche, il grogna, mais s’exécuta.

    Si vous ne pouvez pas voir que je voulais simplement vérifier que la blessure n’était pas profonde et que je me faisais simplement du souci pour votre santé, nous ne devrions plus faire équipe.

    C’était dur et sec, mais il avait appris avec les autres membres des Avengers et du S.H.I.E.L.D. à être aussi déterminé parfois. La fixant, il serra la main qui tenait la mallette autour de la poignée de cette dernière.

    Sommes-nous encore loin de la fin de tout cela ?

    Elle ne voulait pas qu’il parle de ce qui s’était passé, très bien. Autant rester professionnel et c’était ce qu’il ferait jusqu’à ce qu’ils rentrent sain et sauf. Allant vers la sortie de la ruelle, personne ne venait et il attendit simplement les instructions de l’agent, avant de se mettre en route à ses côtés, mais sans dire un seul mot. Pas besoin de parler si c’était ce qu’elle souhaitait et il ne fit que marcher, vérifiant qu’ils n’étaient pas suivi à nouveau et il devait avouer qu’il ne comprenait absolument pas le comportement de la jeune femme et il ne pu retenir sa prochaine question.

    Pourquoi vous braquez-vous de la sorte ? Je voulais juste vous aider comme vous l’avez fait avec moi au parc.
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