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 I'm just a landmine ready to explode [PV Robert L. Drake]

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i'm just a landmine ready to explode

Dorian se moque. Il rit. Bobby ne s’y attend pas. Il a cru lui arracher un rire moqueur en lui annonçant son métier. Pas en souhaitant l’aider. Il lui jette un regard. A la recherche d’une signification. A la recherche d’une explication. Ce n’est pas commun d’être moqué. A moins de ne pas y croire. A moins de trouver une once d’ironie. Est-ce que Dorian trouverait cela ironique ? Non, il est plutôt… amusé. Heureusement, il en faut plus à Bobby pour se vexer. Il en faut beaucoup plus pour le fâcher. Il a depuis longtemps appris à ne pas juger avant d’entendre les explications. Dorian semble réaliser de l'ambiguïté de sa réaction. Il se reprend pour lui adresser quelques paroles. “Pardon, je ne me moque pas, loin de là. Enfin c’est simplement que…Vous m’avez déjà aidé, je peux vous l’assurer. Alors ne vous inquiétez pas, je sais que vous pourrez m’aider. Peut-être pas de la manière la plus évidente qui soit, mais vous le pouvez, je n’en doute pas.” Bobby lui répond par un sourire. Il est content. Il est content de pouvoir aider. Il est content d’être utile. Il est content d’être une personne de confiance. Il est content d’être un soutien, sans même s’en rendre compte. Parfois, quelques gestes suffisent. Parfois, quelques paroles sont des motivantes. Dorian n’est pas un mutant. Il a dépassé la trentaine. Il a un travail. Il a un appartement. Il est déjà inséré dans la vie active. Il est loin des jeunes mutants qui débarquent de la X-Mansion. L’aider est donc différent. L’aider est tout aussi important. L’aide est même plus important. Dorian est un adulte en contact avec des humains au quotidien. Des humains qui ne survivront pas à ses crises. Il est tout le temps à proximité d’eux. Il est isolé de toute aide. L’aider est donc primordial. Même si ce ne sont que quelques mots. Même si c’est ponctuel. Le peu semble lui suffire. Le peu semble lui donner confiance. “Ce n’est pas exactement ça. Les crises…je ne sais pas ce qu’elles veulent dire en fait, mais je sais que je n’ai pas besoin d’une crise pour utiliser mon pouvoir. Je le sens en permanence prêt, j’ai comme…des picotements dans les bras en quasi-permanence et sans pouvoir expliquer pourquoi, je sais que c’est ça. Seulement je ne peux pas vraiment me permettre de l’utiliser chez moi ou dans le centre commercial. Lors des crises, c’est comme si je gelais de l’intérieur sans rien pouvoir y faire. Alors oui, je les sens arriver, et heureusement, je ne préfère pas imaginer ce que ça serait si elles arrivaient totalement à l’improviste…” Ce que Dorian lui révèle est encore plus intéressant. S’il le voulait, il pourrait utiliser son pouvoir n’importe où et n’importe quand. Il n’est pas que l’esclave de son don. Il n’est pas seulement sujet aux crises. Il a donc une certaine maîtrise. Il a donc un certain niveau. Il ne s’en rend probablement pas compte. Utiliser son pouvoir comme on le souhaite n’est pas donné à tout le monde. Malicia, par exemple. Elle est dangereuse, tout le temps. Sa mutation ne lui laisse pas un moment de répit.

Alors, si Dorian peut tirer lorsqu’il le souhaite, les entraînement seront plus faciles. L’évolution sera plus rapide. “Mais je peux déjà essayer de voir si je peux influer sur leur puissance, effectivement. Ou voir la distance maximale d’effet s’il n’y a aucun obstacle.” Bobby perçoit un changement dans sa voix. Plus d’enthousiasme. Plus de curiosité. Plus d’engouement. Ce changement fait du bien à entendre. Ce n’est plus l’homme inquiet qui lui parle. C’est un homme curieux d’apprendre. Chaque personne avec un pouvoir a ce moment dans la vie. Ce moment où ils découvrent ce dont ils sont capables. Ce moment où ils apprennent qu’ils peuvent maîtriser leur don. Ce moment où ils n’ont plus peur. Bobby l’a eu, en arrivant à l’Institut. Il a vu Ororo déclencher une tempête à la force de sa pensée. Il a vu ce dont elle était capable. Il a alors fait le rapprochement avec sa propre mutation. Si Ororo a su créer une tornade, lui pourrait créer une armée de glace. Mais apprivoiser son don n’est pas un travail de tout repos. L’apprivoiser ne se fait pas en quelques minutes. L’apprivoiser peut être fatiguant. L’apprivoiser peur être douloureux et dangereux. Bobby préfère le mettre en garde. Il préfère que les choses soient claires dès le départ. Dorian pourrait voir ses illusions s’évanouir. Il pourrait baisser les bras face aux difficultés. Il pourrait abandonner au bout de trois semaines. “Je ne suis pas devenu Ranger grâce à mes beaux yeux.” Bobby laisse éclater son rire. Quoique, Dorian a dû faire craquer quelques jeunes femmes avec sa carrure et sa mâchoire carrée. Il doit avoir quelques admiratrices parmi les clientes du centre commercial. Ou peut-être a-t-il déjà une petite-amie. Donc, l’idée qu’il ait réussi grâce à son physique n’est pas idiot. Et puis, l’armée a besoin de militaires en bonne condition physique. “Ca ira. Mais il faudra du temps. Et possiblement trouver un endroit plus discret pour m’entrainer. Parce que je vais finir par attirer l’attention si Staten Island ressemble en permanence aux steppes de Sibérie…” Effectivement. Atteindre des températures aussi basses sur le continent américain est assez hors du commun. Jusqu’à maintenant, personne ne s’en est aperçu grâce à la température environnante qui est parvenue à tempérer le zéro absolu. Bobby pourrait bien lui proposer un terrain aux alentours de l’Institut. Il doit d’abord en parler avec le Professeur. Il doit d’abord peser le pour et le contre. Les mutants ne font pas toujours attention quand ils se promènent. Ils pourraient facilement entrer dans le champ de tir de Dorian.

Peut-être un terrain en bordure de ville ? Ou alors, il faudra penser à déménager en plein désert.” Les terrains vides ne manquent pas. Le tout est de trouver celui qui a la bonne taille. Le tout est de trouver le plus isolé. Le tout est d’être certain de ne pas blesser quelqu’un. Le tout est de pouvoir s’y déplacer. Ce n’est pas évident. S’il a assez d’argent, il pourrait s’acheter son propre terrain. Mais en étant agent de sécurité, ce serait étonnant qu’il puisse s’acheter plus qu’une maison. Alors, il n’y a pas mieux que les étendues infinies du désert. Il ignore encore si Dorian souffre de la chaleur. Si l’été est une période atroce pour lui. Mais le désert pourrait être une bonne idée. Il ne serait dérangé par personne. Il pourrait s’entraîner. La chaleur aride compenserait le zéro absolu. “En tout cas, vous ne devez pas avoir peur de ce que vous êtes. Vous n’êtes pas le seul à avoir des pouvoirs et vous êtes loin d’avoir le plus meurtrier.” Tout à l’heure, il a cru déceler de la crainte. Il a cru percevoir de l’inquiétude. Entre les critiques négatives sur les super-héros et la chasse aux mutants des Watchers, il est normal qu’il se voit comme un monstre. Ces remarques sont blessantes et peuvent facilement s’assimiler à chaque être humain puissant. Sauf qu’il est impossible de les résumer à leur don. La mutation, la modification ou peu importe de quoi il s’agit fait partie d’eux. Ils doivent l’accepter et l’assumer. Ils ne doivent pas la craindre. “Vous savez le contrôler. Vous savez anticiper les crises. Vous avez fait le plus gros travail !” Maintenant, Dorian doit apprendre les subtilités de sa capacité. Il doit maîtriser la puissance. Il doit contrôler la direction. Il doit chercher les potentielles évolutions. Bobby sait se transformer en bloc de glace. Pourquoi Dorian ne pourrait pas en faire autant ? Ou se transformer en une bombe zéro absolu ? Ou viser avec son corps entier ? “Au fait, je crois que l’on peut passer au tutoiement, maintenant.” Il esquisse un sourire. Il a le sentiment qu’ils ne seront plus simplement un client et un employé. Il a le sentiment qu’ils se verront plus souvent qu’à l’accoutumée. Il est donc temps de passer un cap dans leur relation.

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La différence entre le chemin aller et le chemin retour était flagrante : sans même parler du fait que le conducteur a changé, l’ambiance est bien plus détendue, quand bien même le sujet soit toujours aussi sérieux. Mais je ne le prenais pas de la même façon à présent. J’étais plus calme, plus serein, bien qu’un peu fatigué d’avoir utilisé mon pouvoir, et j’arrivais beaucoup mieux à plaisanter et à garder mon calme maintenant que le stress d’être une bombe à retardement ne pesait plus sur mes épaules. Pour tout dire, j’en devenais même curieux, de cette capacité, à mesure que j’en discutais avec Bobby. Je ne m’attendais pas à ce qu’il ait des réponses, honnêtement, chaque cas est différent, mais au moins, il a le point de vue de quelqu’un qui voit de jeunes mutants évoluer dans la maitrise de leur mutation et…C’est différent de ce que je pourrais me poser comme question.

Enfin, pour le moment, c’est le problème de trouver un lieu d’entrainement qui accapare la conversation et pour cause. Si pour le moment je n’ai pas été officiellement repéré en allant à Staten Island, c’est bien parce que je n’y vais que lors de mes crises. Pour le moment, je ne m’entrainai pas ; mais vu que je compte essayer de maitriser un peu plus ce que je sais faire, il faudrait mieux que je puisse le faire sans risquer de trop attirer l’attention. Et ce qu’il propose n’est pas idiot, mais loin d’être satisfaisant.

"Ce sont des options, mais un terrain vide en bordure de la ville est beaucoup trop exposé, quiconque passerait par-là pourrait me voir et ce n’est pas le but, pareil pour le désert, sans compter que le désert n’a jamais été une de mes destinations favorites…La clé ici est la discrétion." Ce n’est déjà pas facile vu le bruit que font mes décharges, mais alors si en plus je suis visible, bonjour la discrétion…"Peut-être que si je cherche un hangar qui sert normalement à la réfrigération d’aliment…C’est assez grand, en général à l’extérieur des villes et le fait qu’il y fasse froid ne surprendra personne. Sauf s’ils remarquent qu’il n’y a pas de courant…" finis-je avec un petit sourire amusé.

Mais la discussion revient vite sur le fait que je ne dois pas avoir peur de ce que je suis. Honnêtement, j’apprécie beaucoup Bobby, mais malgré tout, j’ai du mal à ne pas avoir peur de ce que je sais faire. Je l’accepte, parce que ce n’est pas comme si je pouvais y faire quelque chose, mais ça ne veut pas dire que la peur va subitement disparaître. Peut-être quand je serais sûr que je ne risque plus de crise, ou que je pourrais influer suffisamment sur les décharges pour les rendre moins destructrices, là j’aurais moins peur, mais elle sera toujours là, cette peur viscérale de blesser quelqu’un à cause de ce pouvoir qu’on ne maitrise pas toujours.

"Ce n’est pas parce qu’on est plusieurs que ça nous rend moins dangereux ; il y a toujours pire, comme il y a toujours mieux. "


Mais il a toujours le mot rassurant et c’est ce qui est important chez Bobby : il a compris que convaincre les gens de quelque chose n’est pas la meilleure solution, en revanche, les rassurer sur les acquis qu’ils ont déjà, c’est une grande avancée. Je le sais, mais il n’empêche que ce que me dis Bobby est encourageant et ça a l’effet désiré ; j’ai confiance en moi pour maitriser ce don. Je sens que je peux y faire quelque chose et ça me rassure. Ca n’efface pas la peur, mais l’éloigne, ce qui est déjà beaucoup.

"Merci. Et je pense que vo-tu as raison."

Par force de l’habitude, j’allais user du vous, mais je me suis repris à la dernière seconde. On est presque arrivé au centre commercial et il est donc bientôt temps de se séparer, moi pour reprendre mon travail d’agent de sécurité, et lui pour retourner s’occuper de ses élèves. J’aurais préféré avoir plus de temps.

"Il faudrait que l’on puisse rester en contact. Dis-moi ce que tu préfères, téléphone ou mail ?" il est impensable pour moi de ne pas pouvoir le contacter après ce qu’il s’est passé. "Il y a une question qui me taraude…Vous avez déjà rencontré des gens comme moi ? Qui ne sont pas nés avec leurs pouvoirs je veux dire."

Je sais que je ne suis pas le seul, mais je me demandais si Bobby, lui, en avait rencontrés d’autres.
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Bobby avait déjà conscience de la chance qu’il a d’être à l’Institut, mais il s’en rend compte davantage maintenant. Depuis son adolescence, il a été entouré par d’autres mutants. Il a été pris en main. On lui a enseigné le self-control. On lui a montré comment utiliser son don. On lui a donné une légitimité. On lui a permis de se mettre au service d’une belle cause. Il a pu s’entraîner. Il a pu grandir. Sans avoir peur d’être rejeté. Sans avoir peur d’être découvert. Sans avoir peur d’être arrêté. Alors oui, la vie n’a pas été toute rose. Il a bien vu que certains décriaient les mutants. Il a bien senti la menace qui planait au-dessus de l’Institut à plusieurs reprises. Néanmoins, il a pu grandir aussi normalement que possible. Il est devenu un adulte équilibré et heureux. En discutant avec Dorian, il réalise l’ampleur de sa chance. Lui a un endroit où s’entraîner. Dorian doit composer avec des pouvoirs apparus tardivement. Il doit s’exercer discrètement. Il doit être incognito. Il ne bénéficie pas de la même protection que Bobby. Rien que cela est différent. La protection. A la X-Mansion, Xavier veille sur eux. Les jeunes sont impossibles à atteindre, là-bas. Tandis que Dorian pourrait être repéré et utilisé à des fins scientifiques ou militaires. Il comprend son besoin d’être discret. Il comprend la nécessité de ne pas être remarqué. C’est son indépendance qui est en jeu. C’est sa liberté qui peut être compromise. Le choix du terrain d’entraînement est donc laborieux. Il doit se faire avec minutie et rigueur. Ce que Dorian semble avoir. Il a le cerveau entraîné à élaborer des stratégies, à anticiper tous les risques, à contrer tous les problèmes. Il n’a pas perdu ses réflexes de militaire. “Ce sont des options, mais un terrain vide en bordure de la ville est beaucoup trop exposé, quiconque passerait par-là pourrait me voir et ce n’est pas le but, pareil pour le désert, sans compter que le désert n’a jamais été une de mes destinations favorites…La clé ici est la discrétion.” Mais comment être discret lorsque l’on peut projeter des jets de froid intense. Tout est le problème. A moins de s’exiler dans l’hémisphère nord ou sud. A moins de rejoindre les pingouins et les ours polaires. Dorian est peut-être la solution au réchauffement climatique. Il pallierait à la fonte des glaces. Tiens, ce n’est pas si mal ! Il serait Super-Froid et assurerait un bon environnement pour tous ces animaux en péril. “Peut-être que si je cherche un hangar qui sert normalement à la réfrigération d’aliment…C’est assez grand, en général à l’extérieur des villes et le fait qu’il y fasse froid ne surprendra personne. Sauf s’ils remarquent qu’il n’y a pas de courant…” Un hangar réfrigéré a l’avantage d’être déjà froid. Cela ne sera donc pas étonnant de ressentir de basses températures dans ce coin. Par contre, il faut espérer trouver un local assez grand. “[color:fca9=A9E2F3]Çà me semble être une bonne alternative. On ne viendra pas t'y embêter.”

Ce n’est pas parce qu’on est plusieurs que ça nous rend moins dangereux ; il y a toujours pire, comme il y a toujours mieux.” Mais se savoir dans la même situation que d’autres est rassurant. On se sent moins seul. On se sent moins abandonné. Alors oui, il y en a toujours qui feront pire. Il y en a toujours qui feront mieux. Chacun utilise ses pouvoirs de manière différente. Chacun fait ce qu’il souhaite. Chacun est libre d’user de ses capacités selon son bon vouloir. L’idée de ne pas être unique permet de ne pas perdre pied. “Merci. Et je pense que vo-tu as raison.” Le tutoiement est un passage difficile à négocier. Ils ont pris l’habitude de se vouvoyer. Confidences oblige, ils peuvent se permettre une relation moins formelle. Ils n’en sont plus aux formules de politesse d’usage. Ils ont dépassé ce stade. Ils ont chacun vu une partie des pouvoirs de l’autre. “Il faudrait que l’on puisse rester en contact. Dis-moi ce que tu préfères, téléphone ou mail ?” Échanger ses coordonnées, un réflexe qu’il n’a pas. Il l’a perdu à l’adolescence, au moment de rentrer à l’Institut. Là-bas, tout le monde vit sous le même toit. Si on veut parler à quelqu’un, on se déplace. La proximité est telle que l’on en oublie le téléphone ou les mails. “[color:fca9=A9E2F3]Je préfère par téléphone. Je répondrai plus rapidement.” Il consulte rarement sa boîte mail. A moins qu’il n'attende des nouvelles particulières. Il n’est pas souvent derrière un ordinateur. Son truc à lui, ce sont les carnets de notes et les stylos. Il travaille derrière une feuille. Il griffonne avec un stylo. Il prend très peu le temps d’aller sur son ordinateur. Et quand il se pose derrière un écran, c’est pour le travail. Par contre, son téléphone est toujours proche de lui. Il ne s’en sépare pas. Si Dorian veut rapidement entré en contact avec lui, il n’y a pas de meilleur moyen. “Il y a une question qui me taraude…Vous avez déjà rencontré des gens comme moi ? Qui ne sont pas nés avec leurs pouvoirs je veux dire.” La question est légitime. Elle est logique. Bobby se propose de l’aider. Il se propose de l’accompagner. Il se propose de le soutenir. Mais s’il n’a pas d’expérience, il ne sera pas d’une grande utilité. En fait, Dorian est le premier avec qui il prend vraiment le temps de discuter. Il est le premier avec qui il échange et qu’il voit régulièrement. Il en a déjà croisés quelques uns au cours de ses missions. Il s’agit surtout de coïncidence ou de collaboration. Autant dire qu’ils n’ont pas pris un instant pour discuter du fonctionnement du pouvoir de l’autre. “J’en ai rencontré quelques uns, oui. Des super-héros ou des anonymes. Mais en principe, on ne prend pas le temps de discuter. Les anonymes ont peur pour leur sécurité, donc ils fuient. Les super-héros sont parfois une aide dans nos missions et dans ce cas, on discute davantage travail que pouvoir.

L’un des derniers exemples en date est l’évasion de plusieurs membres de la Confrérie. Tous les X-Men n’étaient pas en place. Tous les X-Men n’étaient pas là. Mais ils ont reçu l’aide des Avengers qui étaient aussi appelés sur place. Ils n’ont pas mis les combats en pause afin de blablater. Ils ont combattu côte à côte. Ils ont subi des pertes. Ils ont coordonné leurs efforts. A la fin, ils ont échangé quelques mots. Ils se sont quittés sur une entente cordiale. Sur une pointe de déception, aussi, au vu de la défaite. L’heure n’était pas à une rencontre autour d’un café. L’heure n’était pas à la comparaison des expériences. C’est parfois dommage. Ils auraient beaucoup à apprendre les uns des autres. Ils auraient beaucoup à découvrir des méthodes de chacun. Ils ont bien le S.H.I.E.L.D. qui fait l’intermédiaire entre les super-héros et les X-Men. Ils ont bien cette relation indirecte. Cependant, ce n’est pas suffisant pour découvrir et pour évoluer. “Tu es le premier avec qui je prends le temps de discuter.” Peut-être n’est-ce pas ce que Dorian souhaite entendre. Peut-être que Dorian est déçu. Pourtant, c’est la vérité. Mieux vaut être sincère que de commencer à lui mentir. Dorian semble être un homme droit. Il mérite la vérité. Et de toute manière, Bobby n’est pas de ceux qui mentent pour un oui ou pour un non. Dire la vérité est toujours la meilleure chose à faire.

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