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 ALOLESKA - Revenge is so sweet

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Purifiers + set them on fire
Aloysius O'Sullivan
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Aloysius marchait dans la rue au rythme de la musique qui se déversait du casque posé sur ses oreilles. S’il avait pu il aurait aussi bougé inconsciemment les bras en rythme, mais ceux-ci étaient chargés d’un bouquet de fleurs et d’une dizaine de ballons sur lesquels étaient inscrits des messages de rétablissement. Car, après tout, c’est bien ce qu’on amène à une personne malade à l’hôpital. Ils avaient hésité à amener une boite de chocolats mais c’était ravisé en pensant que le message serait peut-être un peu trop ambigu.

Ainsi il avançait d’un pas guilleret – bien qu’entaché d’un fort boitement causé par l’impact du bouclier de Captain America à l’arrière de son genou – vers l’hôpital où se trouvait sa prochaine mission. Mission en rapport avec le chef d’œuvre qu’ils, à savoir les Watchers, avaient réussi à créer deux jours auparavant à travers tout New-York. Et comme prévu le public, ainsi que les autorités avaient agi tels les moutons qu’ils étaient et avaient mis ça sur le dos des mutants. « Une belle bande de crétins… » murmura-t-il pour lui-même avec un petit reniflement méprisant.

Il avait fallu deux jours pour lancer cette nouvelle opération. Il était immédiatement rentré au QG après avoir raccroché avec Jeremiah, et avait fait son rapport complet sur la mission. Puis il avait fallu attendre qu’il récupère de ses blessures, qui, bien que superficielles, pourraient s’avérer handicapante pour le bon déroulement de la mission. Et il fallait aussi récupérer les informations sur l’emplacement de la cible. Qui sait dans quel hôpital ils avaient bien pu l’emmener, avec tous ceux que comptait la ville de New-York et surtout étant donné le nombre de blessés qu’avaient provoqué leurs attaques coordonnées. Au final c’est un sous-fifre qui avait réussi à le repérer dans un petit hôpital de Brooklin.

Il arriva enfin devant l’entrée de l’hôpital et s’arrêta quelques instants songeant à la mission qu’il devait remplir. Un frisson de plaisir le parcourut à cette pensée et un immense sourire se dessina sur son visage avant qu’il ne se remette à avancer. Il atteignit le bureau d’accueil ou une vieille infirmière ne daigna même pas relever la tête à son approche. Il sa racla donc la gorge pour attirer son attention, ce qui ne sembla pas vraiment marcher puisqu’elle continua à remplir les papiers qu’elle était en train de remplir à son arrivée. Il se racla donc à nouveau la gorge, mais plus fort. La vieille infirmière releva la tête cette fois le dardant d’un regard énervé allant de pair avec le ton sur lequel elle lui adressa la parole. « Je vous avais entendu la première fois ! » Elle roula des yeux avant d’ajouter « Ces jeunes, plus aucune patience… » dans un murmure parfaitement audible pour Aloysius dont le sourire se crispa. Il ferma les yeux et tenta de se calmer un peu. Il serait malvenu d’encastrer la tête de cette vieille peau dans son bureau. Il se fichait totalement du mal qu’il pourrait lui faire, au contraire, cela lui permettrait de se calmer un peu et lui ferait le plus grand bien. Mais cela mettrait en péril la mission. « J’aurais juste besoin d’un renseignement. J’ai appris qu’un de mes amis s’est retrouvé blessé lors d’un des horribles attentats d’il y a deux jours et qu’on l’avait transféré dans cet hôpital. Et je suis là pour lui rendre visite, donc j’aimerais savoir dans quelle chambre il se trouve, s’il vous plait. » Le visage de la vieille femme s’adoucit en entendant ça. « Oh mon dieu ! Bien sûr ! On a accueilli plusieurs dizaines de blessés des attentats. Comment s’appelle votre ami ? » Le sourire d’Aloysius s’agrandit. « Adamska Fawkes ! » L’infirmière tapota quelques instants sur le clavier de l’ordinateur devant elle et au bout de quelques secondes lui indiqua le numéro de la chambre. « Merci beaucoup, madame ! » « Je suis sûr que votre ami sera ravir de vous voir » lui répondit-elle avec un petit sourire. « J’en suis certain moi aussi. Je suis sûr que ça lui ira droit au cœur » dit-il avant de se retourner un sourire malsain sur le visage.

Il ne lui fallut que quelques minutes pour atteindre la porte de la chambre d’Adamska. Prenant les ballons dans sa main droite il passa sa gauche, maintenant libre, dans ses cheveux, dans une tentative de se recoiffer puis toqua à la porte. Il entendit un faible « Entrez » et il passa la tête par la porte qu’il avait entrouverte. « Here’s Johnny !! » Il entra ensuite dans la chambre et vit Adamska allongé sur son lit, la tête bandé. Il avait l’air un peu dans les vapes, sûrement à cause des médicaments qu’on lui avait donné. « Oh Adi, Adi, Adi ! Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? » Il se précipita au chevet du malade avec un air concerné, posa le bouquet sur la table de chevet et y attacha les ballons. Il posa la main sur la joue d’Adamska, qui se débattit tant bien que mal dans son état semi-comateux. « Shh ! Shh ! Du calme ! Regarde je t’ai apporté des cadeaux ! » Son visage se fit alors plus triste. « Malheureusement j’ai bien peur que tu ne puisses pas en profiter très longtemps… » Il s’éloigna pour prendre la chaise dans le coin de la pièce et s’installa à côté du lui. « Tu vois, tu as tellement déçu Jérémiah… Et moi par la même occasion. Tu as brisé mon pauvre petit cœur quand j’ai découvert que tu étais comme ces animaux ! » Ce dernier mot fut prononcé avec rage, la mâchoire serrée. « C’est pourquoi, Jérémiah m’a chargé aujourd’hui d’en finir avec toi. Mais ne t’inquiètes pas, j’ai prévu de faire ça en douceur. Je ne suis pas un monstre ! » finit-il en souriant. Il sortit son lecteu mp3 et son casque et placa ce dernier sur la tête d’Adamska qui se débattit encore un peu. Aloysius déclencha la lecture et la musique commença. « Le Requiem de Mozart, quel meilleur choix comme musique pour... » Il posa son regard sur Adamska. « Oh pardon tu ne dois pas m’entendre avec le casque sur les oreilles ! » Il dégagea le casque d’une des oreilles d’Adamska. « Je disais donc, quel meilleur choix de musique que le Requiem de Mozart pour le moment de sa mort. Tu n’es pas d’accord ? »
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Revenge is so sweet
Aloysius, Lewis & Adamska



Adamska attrapa la bassine qui traînait à côté de son lit et y rendit le contenu de son estomac. Il reposa la bassine et se rallongea sur son lit en gémissant de douleur, une main plaquée contre sa tempe pour essayer de contenir la douleur qui lui vrillait le crane.
Ça devenait insupportable.
Il actionna sa pompe à morphine et poussa un soupir de satisfaction en sentant la douleur s'estomper petit à petit.

Il avait vraiment hâte de pouvoir quitter cet hôpital. De pouvoir rentrer chez lui et dormir dans un vrai lit mais il était coincé ici, avec un trou dans la tête et des nausées dès qu'il faisait le moindre mouvement.

Des coups contre la porte le tirèrent de ses pensées et il lança un faible « Entrez. » Tout en tournant la tête vers l'entrée, attendant de voir de qui il s'agissait. Qui est ce que ça allait être cette fois ? La poignée tourna lentement et le journaliste ferma un instant les yeux, priant pour qu'il ne s'agisse pas encore d'une infirmière. Il en avait assez qu'elle viennent toutes les heurs pour s'assurer qu'il n'avait besoin de rien ou tout simplement pour vérifier qu'il était toujours en vie. Si seulement ça pouvait être Lewis. Son ami lui avait dit qu'il passerait le voir dans la journée et il avait hâte de le revoir. Ça lui permettrait de se changer un peu les idées et de discuter de la marche à suivre concernant les Watchers.

« Here’s Johnny !! » Cette voix... Adamska rouvrit les yeux et il sentit distinctement son cœur manquer un battement en voyant la tête d'Aloysius apparaître dans l'embrasure de la porte.
Ça l'étonnait aussi qu'aucun membre des Watchers ne soit encore venu pour lui faire la peau. Il s'était fait à l'idée qu'ils finiraient par le retrouver mais il ne s'était vraiment pas attendu à ce qu'ils débarquent aussi vite. Et surtout pas sous la forme d'Aloysius.

Le Watcher entra dans la chambre alors que le journaliste restait allongé, trop shooté par la morphine pour faire quoi que ce soit, les yeux écarquillés, le cœur battant à tout rompre. « Oh Adi, Adi, Adi ! Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? » Al' se précipita aux côtés du reporter, l'air presque inquiet, déposant le bouquet de fleurs qu'il avait dans les mains sur la table de chevet et y attachant les ballons. Il posa sa main sur la joue d’Adamska qui tenta de se dégager sans grande conviction, le corps encore trop affecté par les médicaments. « Shh ! Shh ! Du calme ! Regarde je t’ai apporté des cadeaux ! » Adam ne répondit pas, se contentant de braquer son regard dans celui du taré. « Malheureusement j’ai bien peur que tu ne puisses pas en profiter très longtemps… » Le Watcher ramena une chaise pour s'asseoir à ses côtés alors que le mutant murmurait un faible « Al... » Mais sans continuer. Qu'est ce qu'il était supposé faire là ? Il connaissait assez Aloysius pour savoir que discuter avec lui ne servirait à rien et il était très loin d'être en état de se défendre.

Il allait crever ici...

« Tu vois, tu as tellement déçu Jeremiah… Et moi par la même occasion. Tu as brisé mon pauvre petit cœur quand j’ai découvert que tu étais comme ces animaux ! » Adamska sentit un frisson lui parcourir l'échine en entendant le ton qu'avait employé le fanatique. Il allait le buter. Ce taré allait le buter ici et maintenant, dans un putain de lit d’hôpital parce qu'il avait été trop con pour ne pas laisser Aloysius brûler vif. « C’est pourquoi, Jeremiah m’a chargé aujourd’hui d’en finir avec toi. Mais ne t’inquiètes pas, j’ai prévu de faire ça en douceur. Je ne suis pas un monstre ! » Il lui offrit un sourire, accentuant un peu plus le malaise du blessé. Ce type était vraiment malade. Adamska s'en était bien rendu compte lorsqu'il l'avait rencontré lors des réunions des Watchers mais il le considérait plus comme un gentil malade, un type un peu allumé et sûrement pas comme un psychopathe capable de faire péter des hôpitaux pour des conneries de suprématie raciale !  

Aloysius sortit un lecteur mp3 ainsi qu'un casque et plaça ce dernier sur la tête du reporter qui tenta de se débattre mais sans résultat. La musique démarra, faisant sursauter Adamska qui fronça les sourcils, le regard toujours braqué sur le Watcher qui essayait de lui parler sans qu'il ne puisse l'entendre.
Qu'est ce que c'était que cette musique ? Pourquoi est ce qu'il lui faisait écouter ça comme ça ? Adam n'était pas mélomane, loin de là. C'était de la musique classique, ça c'était plutôt évident mais de qui et quel morceau... Il n'en avait aucune idée.

Il dégagea le casque d’une des oreilles d’Adamska avant de reprendre. « Je disais donc, quel meilleur choix de musique que le Requiem de Mozart pour le moment de sa mort. Tu n’es pas d’accord ? » Malgré l'engourdissement, le journaliste parvint à retirer le casque de sa tête, le faisant tomber au sol et fusilla Aloysius du regard avant de prendre enfin la parole d'une voix la plus agressive possible. « J'ai jamais été un grand fan de musique classique. » Il ferma un instant les yeux tout en secouant légèrement sa tête qui commençait à tourner. « J'aurais du te buter quand j'en avais l'occasion Al. » Un nouveau vertige le saisit mais il parvint à se concentrer assez pour ne rien laisser transparaître. « Tu veux que je te dise ? Va te faire foutre. » Il ponctua sa phrase par un faible rire, nerveux. « Si tu veux me buter fais le mais épargne moi le côté grand connaisseur de musique. »
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Lewis Reagan
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Revenge is so sweet
Aloysius, Lewis & Adamska



Lewis acheva de fourrer des affaires dans un sac avec un grognement et une grimace. Il avait encore mal partout et c’était vraiment pénible pour se déplacer. M’enfin, il était toujours dans un meilleur état qu’Adamska. Le pauvre vieux était cloué dans un lit d’hôpital à vomir ses tripes en attendant que ça arrête de jouer la samba dans sa tête. Il lui avait laissé un message en le prévenant qu’il comptait lui rendre visite cet après-midi. D’abord parce qu’il savait ce que c’était que de se retrouver tout seul à l’hôpital à ne pas savoir quoi faire et à prier pour vite en sortir. Ensuite, parce qu’il n’avait pas encore eu de nouvelles de Jeremiah et étrangement, ça sentait mauvais. Il était certain que cette fouine d’Aloysius était allée tout lui raconter et son jumeau voudrait la peau d’Adamska. Avec un peu de chance, ils ne découvriraient pas dans quel hôpital il se trouvait avant que le journaliste soit de nouveau sur pied, mais Lewis n’était pas du genre à compter sur la chance. Il fallait que le mutant disparaisse, et vite. D’un regard sombre, il observa l’appartement d’Adamska.  Il lui avait donné sa clé quand le Reagan lui avait demandé, pour aller lui chercher quelques affaires et de quoi s’occuper, mais il n’en avait même pas eu besoin pour entrer. A son arrivée, la serrure était cassée et l’intérieur, complètement saccagé. Il s’arrêta sur un des murs autrefois immaculé de l’appartement du journaliste. Désormais, des lettres tracées à la peinture rouge faisaient passer un message très clair. You’re dead, monster. Ouais, il fallait vraiment qu’il se magne. Et surtout, qu’Adamska disparaisse très vite.  
Lewis soupira et jeta le sac d’affaires sur son épaule avant de sortir de l’appartement. Il retourna auprès de sa moto qu’il enfourcha avant de parcourir un peu trop rapidement le chemin qui le séparait de l’hôpital où se trouvait Adamska. Le parking était bondé, ce qui n’était pas vraiment étonnant. Avec la destruction du Queens Hospital, les autres accueillaient tous ses anciens patients, ainsi que les blessés des attentats. Il se félicita d’avoir choisi d’y aller en moto, même si c’était clairement moins confortable, endoloris comme il était. Il pénétra dans le bâtiment et passa l’accueil rapidement, après tout, il savait déjà où se trouvait le journaliste, mais une voix l’arrêta. « Ah, M. Reagan ! » Il se retourna, pour faire face à l’infirmière de l’accueil. « M. Fawkes a déjà de la visite, veillez à ne pas être trop longs, il a besoin de repos, d’accord ? » Lewis se figea et son cœur se mit à battre un peu plus vite.

Déjà de la visite ? Il ne voulait pas passer pour un salopard, mais il ne voyait vraiment pas qui ça pouvait être. Adamska n’avait plus de famille et l’on ne pouvait pas vraiment dire qu’il avait beaucoup d’amis. L’angoisse serra sa gorge. « Qui ça ? » fit-il d’un ton plus sec qu’il ne l’aurait souhaité. L’infirmière fronça les sourcils. « Un grand machin à lunettes. Pas très amical. Un ami à vous ? Pardon, » fit-elle d’un air à peine embarrassé. Lewis pâlit brusquement et ne prit même pas la peine de lui répondre. Ignorant les douleurs qu’il éprouvait encore, il traversa le hall d’entrée et s’engouffra dans le premier ascenseur, bousculant un peu ceux qui en sortaient au passage et maltraita le bouton qui le mènerait au bon étage.
L’ascension lui parut interminable. Incapable de rester en place, Lewis tourna en rond dans le minuscule espace, comme un lion en cage. Enfin, l’ascenseur s’immobilisa et sonna. Les portes commencèrent à s’ouvrir et il les força à le faire plus vite encore d’un coup d’épaule avant de traverser le couloir en courant presque.

Une fois devant la porte de la chambre d’Adamska, il l’ouvrit brusquement, manquant de la déloger de ses gonds et la referma tout aussi vivement derrière lui avant de faire face à Adamska. Et Aloysius. Un grondement sourd échappa à Lewis qui ne put s’empêcher de montrer les dents en voyant que le Watcher avait l’air en pleine forme. « Tu t’écartes tout de suite, ou je t’éclate la tête, » grogna-t-il d’un ton glacial, autoritaire. Il laissa tomber le sac sur le sol et lança un regard au journaliste. Il était pâle et il avait l’air à deux doigts de faire dans son froc, mais il semblait bien vivant. D’un autre regard, il nota le casque par terre, qui laissait échapper de la musique, ainsi que les fleurs et les ballons. Putain de malade. Lewis tenta de vérifier si Aloysius était armé ou non, ça ne semblait pas être le cas, mais il n’était pas assez stupide pour se baser sur cette simple supposition. Appeler une infirmière était hors de question. Le Watcher leur avait prouvé qu’il se fichait pas mal de tuer des innocents et il n’avait aucune intention d’impliquer qui que ce soit dans cette histoire. Alors il plongea son regard dans celui d’Aloysius et s’avança d’un pas, clairement menaçant. « J’ai déjà l’intention de te faire la peau, Aloysius. Ne me donne pas une raison de faire ça d’une manière qui te déplaira, » cracha-t-il amèrement.
Adamska lui avait sauvé la vie à plusieurs reprises déjà. Ce n’était pas une question de tenir des comptes, il lui avait tout simplement prouvé qu’il n’était pas le genre de mutants à faire du mal à des innocents. Et Jeremiah l’avait oublié, mais ils ne touchaient pas à ceux qui ne représentaient pas une menace pour les humains. Merde, Adamska était un de ses plus proches amis, si Aloysius lui faisait quoi que ce soit, il l’étriperait. Trop de gens étaient morts dans ces attentats et Lewis avait envie de gerber rien que d’y penser. Parce qu’il n’avait pas vu ça venir, parce qu’il n’avait pas su l’empêcher. Il n’ajouterait pas Adamska à la liste des victimes de la folie de son frère.
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Aloysius fit la moue en voyant Adamska maladroitement dégager le casque de sur sa tête, et le jeter par terre. « C’est pas très gentil de jeter mon matériel par terre tu sais ? » Il releva la tête vers Adamska qui lui lançait un regard de tueur. « Oouuuh… » dit-il faisant semblant de frissonner. « J'ai jamais été un grand fan de musique classique. » Aloysius prit une inspiration choquée et porta sa main à son cœur. « Encore une fois tu oses briser mon pauvre petit cœur fragile ! » Il se rassit théâtralement dans son fauteuil et porta sa main à son front en fermant les yeux. Il rouvrit légèrement un œil au bout de quelques secondes alors qu’Adamska avait cessé de parler. Sa tête semblait le lancer. Sûrement dû au coup qu’il lui avait porté il y a deux jours. Il se releva et tendit la main avant de se stopper quand Adamska reprit. « J'aurais du te buter quand j'en avais l'occasion Al. » Aloysius lui sourit doucement. « Et pourtant tu ne l’as pas fait ! Ton grand cœur te perdra un jour. » Il prit un air surpris et continua. « Oh mais attends ! Je crois bien que ce jour est arrivé ! » Les vertiges semblaient vraiment le gêner, mais il jouait au fort. « Tu veux que je te dise ? Va te faire foutre. » dit-il avant de rire nerveusement. « Si tu veux me buter fais le mais épargne moi le côté grand connaisseur de musique. » Aloysius sourit encore plus fort. « Grrr ! Le chaton sort ses griffes ! J’aime ça » dit-il en se penchant vers Adamska, mimant des griffes avec ses mains. Il se releva et mima cette fois un boxeur. « Vas-y champion, tu peux y arriver ! »Il boxa l’air deux ou trois fois avant de se calmer. Il donna un léger coup de poing d’encouragement sur le menton du malade et reprit son sérieux. Mais avant de pouvoir ajouter quoi que ce soit le bruit de la porte qui s’ouvrit brutalement attira son attention et il vit Lewis entrer dans la pièce et refermer la porte en vitesse. Un grognement monta dans la gorge de Lewis alors qu’il montrait les dents. « Tu t’écartes tout de suite, ou je t’éclate la tête, » Aloysius rit un peu. « On dirait bien que ta maman vient d’arriver, petit chaton ! » Il vit le sac que tenait Lewis tomber par terre et ce dernier évaluer la situation du regard. D’abord Adamska, et il vit le soulagement dans les yeux de Lewis et le sourire d’Aloysius s’agrandit en pensant à ce qui était prévu pour la suite. Ensuite le casque à terre qui continuait de déverser la musique qu’il prit le temps de savourer. Puis il jeta un œil aux ballons et au bouquet sur la table de chevet et enfin sur lui. « C’est toujours un plaisir de te voir Lewis ! Très belle entrée en scène ! ». Lewis fit un pas dans sa direction et il leva les mains devant lui dans un geste universel de paix. « J’ai déjà l’intention de te faire la peau, Aloysius. Ne me donne pas une raison de faire ça d’une manière qui te déplaira, » « Ha ha ha ! Et qui te dit que ça me déplaira ! » dit-il en faisant un énorme clin d’œil en se tournant vers Adamska. Lewis réduisit la distance entre eux à la vitesse de l’éclair et l’attrapa par le col avant de le projeter contre le mur et lui grogner dessus, sa lèvre supérieure se relevant, révélant ses dents blanches. Aloysius cligna des yeux après le choc. « Ouch ! Ha ! Hé hé ! Fais attention Lewis chéri, ça commence à devenir une habitude ! Je vais finir par croire que mon charme a fini par faire fondre ton bon gros cœur de pierre. » Lewis le ramena vers lui avant de le projeter à nouveau contre le mur, déclenchant un nouveau fou rire chez Aloysius qui tourna le regard vers Adamska. « Détourne les yeux, petit Adi, ça commence à devenir chaud. On ne voudrait pas te choquer. Hein ? Hein Lewis ? Ha ha ha !!
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Revenge is so sweet
Aloysius, Lewis & Adamska



Ce mec était taré. Il était complètement taré et il allait le tuer ici et maintenant, dans une putain de chambre d'hôpital alors qu'il était alité et incapable de bouger.
Non, même dans ses pires délires il n'aurait jamais imaginé crever comme ça.
Le journaliste voulu bouger mais il poussa un gémissement faible en sentant ses bras incapables de soutenir son corps.
Putain de merde... Il allait crever sans même avoir la dignité de pouvoir se tenir assis. C'était pitoyable.

Le sourire d'Aloysius s'étira un peu plus, accentuant le stress du reporter. Putain de taré... « Grrr ! Le chaton sort ses griffes ! J’aime ça » Il mima des griffes avec ses mains avant de se relever pour mimer un boxer. « Vas-y champion, tu peux y arriver ! » Il donna deux coups dans le vent et donna un coup d'encouragement sur le menton d'Adamska qui poussa un grognement tout en essayant de le repousser d'un vague geste de la main. Il fallait qu'il joue avec lui en plus... Il ne pouvait pas simplement le tuer ?
Non, c'était Aloysius. Ce malade allait jouer avec lui et n'en finirait que lorsqu'il aurait terminé de délirer.

La porte s'ouvrit violemment, cognant contre le mur et faisant sursauter Adam qui ne put se retenir de pousser un soupir de soulagement. Alors les miracles existaient. Dieu merci.
Il voulait se lever, prendre Lewis dans ses bras pour le remercier d'avoir débarqué mais se contenta de lancer un regard mauvais à Aloysius alors que le Reagan prenait la parole après avoir poussé un grognement presque animal. « Tu t’écartes tout de suite, ou je t’éclate la tête, » Le Watcher lâcha un petit rire qui provoqua un haussement de sourcil chez le journaliste. Alors même face à Lewis il continuait de faire le malin ? Alors Aloysius n'était pas seulement taré, il avait également des tendances suicidaires ? Ce n'était vraiment pas étonnant qu'il soit aussi proche de Jeremiah. Ils étaient vraiment fait pour s'entendre.
« On dirait bien que ta maman vient d’arriver, petit chaton ! » Adamska leva les yeux au ciel, sans prendre la peine de répondre. Et il continuait en plus...

« C’est toujours un plaisir de te voir Lewis ! Très belle entrée en scène ! ». Lewis fit un pas dans la direction d'Aloysius, l'air toujours aussi menaçant alors que le Watcher levait ses mains devant lui sous le regard d'Adamska qui gardait le silence, se concentrant pour essayer de calmer ses nausées. « J’ai déjà l’intention de te faire la peau, Aloysius. Ne me donne pas une raison de faire ça d’une manière qui te déplaira, » « Ha ha ha ! Et qui te dit que ça me déplaira ! » Lewis se jeta sur Al, le saisissant par le col avant de le plaquer violemment contre le mur, arrachant un ersatz de sourire au journaliste. « Ouch ! Ha ! Hé hé ! Fais attention Lewis chéri, ça commence à devenir une habitude ! Je vais finir par croire que mon charme a fini par faire fondre ton bon gros cœur de pierre. » Le Reagan frappa une nouvelle fois la tête du Watcher contre le mur avant que ce dernier n'éclate de rire tout en tournant son regard vers Adamska. « Détourne les yeux, petit Adi, ça commence à devenir chaud. On ne voudrait pas te choquer. Hein ? Hein Lewis ? Ha ha ha !! » Pourquoi est ce qu'il ne la fermait pas ? Pourquoi est ce qu'il continuait de rire alors qu'il était entre les mains de Lewis qui était à deux doigts de le tuer ?

Adamska parvint à se redresser péniblement, grognant à cause de la douleur dans son crâne qui augmenta instantanément d'un cran et parvint à s'asseoir sur le lit, le dos appuyé contre le mur, gardant son regard braqué sur les deux hommes. « Lewis... Ne l'... » Il s'interrompit, poussant un gémissement en retenant un haut le cœur à cause de la douleur et porta une main à son crâne pour l'appuyer contre sa tempe. « Le laisse pas parler Lewis. Bute le c'est tout. » Il posa son regard sur Aloysius qui continuait de sourire. « Fais lui la peau et tire toi. Je me démerderai de mon côté. » Lexis en avait déjà tant fait pour lui, il fallait qu'il pense à lui avant tout. Tout ce qu'Adamska voulait c'était qu'il lui fasse la peau et qu'il se tire. Le journaliste trouverait bien un moyen de s'en sortir.
Il ferma les yeux pendant un instant, se concentrant sur la douleur dans son crâne et releva les yeux vers Aloysius. « Tu vas crever Al. J'te l'avais bien dit que t'allais crever. »

Il fallait que Lewis le fasse. Sans hésiter. Ce type était malade, complètement taré et le laisser en vie aussi longtemps ne pouvait qu'être dangereux. Il fallait qu'il en finisse immédiatement.
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Lewis Reagan
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Aloysius, Lewis & Adamska



Ce type le rend complètement dingue. Le simple fait de voir sa sale gueule donne envie à Lewis de le cogner jusqu’à ce qu’il soit méconnaissable. Le son de sa voix lui colle la chair de poule et fait bouillir son sang dans ses veines. Aloysius est un malade et le monde se porterait beaucoup mieux sans sa présence. Alors c’est plus fort que lui, Lewis franchit la distance qui les sépare, attrape le type par le col et le plaque sans ménagement contre le mur le plus proche avec un grognement sourd. Jeremiah a beau partager les mêmes idées qu’O’Sullivan, il ne comprend pas comment il fait pour le supporter. C’est même pire que ça, son jumeau a l’air d’apprécier Aloysius. Ça aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, franchement.  « Ouch ! Ha ! Hé hé ! Fais attention Lewis chéri, ça commence à devenir une habitude ! Je vais finir par croire que mon charme a fini par faire fondre ton bon gros cœur de pierre. » Lewis plisse les yeux et ne peut s’empêcher de le décoller un peu du mur avant de l’y plaquer à nouveau, sans aucune douceur, pour bien lui faire comprendre qu’il va finir par l’étriper, s’il ne ferme pas sa gueule. Mais Aloysius ne comprend pas ça, ou tout du moins, ça l’amuse fortement. « Détourne les yeux, petit Adi, ça commence à devenir chaud. On ne voudrait pas te choquer. Hein ? Hein Lewis ? Ha ha ha !! » Il serre les dents à s’en faire mal et s’apprête à lui mettre son poing en plein visage en espérant que ça le fasse taire, quand il perçoit la voix rauque d’Adamska. « Lewis... Ne l'... » Il se tourne vers lui sans lâcher l’autre taré, pour le voir assis, le dos contre le mur, beaucoup trop pâle et l’air à deux doigts de gerber. « Le laisse pas parler Lewis. Bute le c'est tout. » Wow. Quoi ? Une chose est sûre, il ne s’attendait pas à entendre Fawkes dire un truc pareil un jour. Il n’a jamais pu associer Adamska et le meurtre, parce que ce n’est vraiment pas quelque chose que son ami cautionne et là, il lui dit ça avec tellement de… facilité.
Il a pris un coup trop violent sur le crâne, ou il ne supporte vraiment plus Aloysius ?  « Fais lui la peau et tire toi. Je me démerderai de mon côté. » Lewis ouvre des yeux ronds. Il est sérieux, là ? Il est plus amoché que ce qu’il pensait. Il lâche le col de l’autre taré, mais plaque son avant-bras contre sa gorge pour s’assurer qu’il ne bouge pas et ne fasse pas trop de conneries, avant de se tourner un peu plus vers Adamska qui n’a vraiment pas l’air en état. « La secrétaire de l'accueil nous a vus et t’es cloué au lit, ils mettront pas longtemps à comprendre qui l’a buté, » réplique-t-il d’un ton sec. Bon, il ne peut pas tellement lui en vouloir, le pauvre n’est pas vraiment en état de réfléchir bien longtemps.

« Et puis, te démerder ? » qu’il lâche avec une grimace. « T’es con ou quoi ? Jeremiah a déjà la haine contre toi, s’il pense que t’as tué son jouet préféré, tu tiendras pas trois jours, » fait-il les dents serrées. Il a terminé de sous-estimer son jumeau. C’était avant les attentats, maintenant, il sait ce dont Jer est capable et il est hors de question qu’il laisse Adamska se démerder. Le journaliste n’est clairement pas en état de quitter l’hôpital et Lewis avait seulement l’intention de lui apporter quelques affaires, mais ça, c’était avant de découvrir qu’Aloysius sait déjà où il se trouve. Et si ce taré sait dans quel hôpital est Adamska, alors d’autres Watchers aussi, probablement.

Il ne peut pas rester ici.

Lewis lance un regard en coin à Aloysius et avec un sourire malsain, lui assène un coup de pied dans le genou qui, il le sait, a été touché par le bouclier du Captain quelques jours plus tôt. S’il en croit la force du superhéros, cet endroit doit encore être bien douloureux et s’il se trompe, un coup à cet endroit fait toujours très mal. Il n’attend pas avant de lui asséner un violent coup de poing sur la tempe qui devrait le mettre hors-jeu un petit moment, avant de se diriger vers le coin de la pièce où se trouve un fauteuil roulant. Il l’approche le plus possible du lit d’Adamska puis lui retire la perfusion plantée dans son bras en ignorant son grognement de douleur. « On se tire d’ici, » annonce-t-il et il n’écoute pas non plus les faibles protestations du journaliste. Une fois la perfusion retirée, il passe le bras d’Adamska autour de ses épaules et l’attire jusqu’au fauteuil roulant. Pendant un instant, le journaliste devient un peu vert et Lewis s’attend à ce qu’il lui vomisse dessus, mais le haut-le-cœur semble passer et il parvient à lui adresser un sourire reconnaissant. Alors il se retourne vers Aloysius qui semble revenir à lui s’il en croit le gémissement qu’il pousse et saisit le sac d’affaires qu’il jette sur son épaule avant de s’avancer vers lui avant de l’attraper par la nuque pour le mettre debout. « De retour parmi nous, princesse ? » qu’il fait d’un air mauvais. Il le presse sans ménagement vers le fauteuil sur lequel Adamska se trouve, un peu affalé. « Toi, tu pousses, et si t’ouvres ta gueule, » il marque une pause, tire l’arme qui se trouve à l’intérieur de sa veste, dans le holster qu’il a enfilé avant de partir et la glisse sous celle d’Aloysius pour plaquer le canon contre le creux de ses reins. « Non, c’est pas ma lampe de poche, » précise-t-il d’une voix grave, contre son oreille.
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Aloysius, Lewis & Adamska



Lewis écarquilla les yeux, ne semblant pas croire à ce qu’il venait d’entendre. Et pourtant Adamska était le plus sérieux du monde. C’était probablement dû à son état physique et mental ainsi qu’à la haine qu’il éprouvait pour Aloysius mais il était tout ce qu’il y avait de plus sérieux. Lewis en avait déjà tellement fait pour lui qu’il réussirait bien à se démerder tout seul.

Lewis lâcha Al mais plaqua son bras contre sa gorge pour le maintenir contre le mur avant de se tourner un peu plus vers le journaliste. « La secrétaire de l'accueil nous a vus et t’es cloué au lit, ils mettront pas longtemps à comprendre qui l’a buté, » Adamska pousse un grognement de désapprobation. Il était au courant de ça, malgré son état. De toute façon il n’était qu’un mort en sursis alors qu’il se fasse tuer dans la foulée par vengeance de la part de Jeremiah ou dans quelques jours, ça ne changeait pas grand-chose.
« Et puis, te démerder ? » Le journaliste fronça les sourcils mais garda le silence. « T’es con ou quoi ? Jeremiah a déjà la haine contre toi, s’il pense que t’as tué son jouet préféré, tu tiendras pas trois jours, » Non, il n’était pas con, juste lucide. Quitte à se faire buter par Jeremiah, autant que Lewis ne soit pas impliqué dans cette histoire. Et ils ne pouvaient pas laisser Aloysius en vie.
Qu’est ce qu’il avait comme autre solution ? S’enfuir ? Il avait beau se considérer comme un lâche, il ne voyait pas en quoi s’enfuir et se cacher changerait grand-chose. Il ne doutait pas que Jeremiah le retrouverait au bout d’un moment.


Lewis frappa le Watcher au genou, arrachant une grimace de douleur à Adamska avant de le frapper à la tempe, le faisant tomber au sol, visiblement assommé. Putain mais à quoi est ce qu’il jouait ? Qu’est ce qu’il n’avait pas compris quand il lui avait dit de le buter ?
Il le regarda ramener le fauteuil roulant qui traînait dans un coin de la chambre et le ramener près du lit. Alors il comptait l’aider à s’enfuir hein ? C’était du suicide...

Le Reagan lui retira la perfusion plantée dans son bras, lui tirant un grognement. « On se tire d’ici, » Le journaliste secoua la tête, montrant sa désapprobation et grognant un faible « Tu comprends pas... » Mais Lewis l’ignora et lui passa un bras autour des épaules pour l’aider à se lever du lit et s’asseoir dans le fauteuil.
Ce n’était pas la peine de discuter avec Lewis. Il avait décidé de le sortir de cet hôpital et peut importe ce qu’il dirait, il ne parviendrait pas à le faire changer d’avis. Mais où est ce qu’il comptait l’emmener ? Il se doutait bien qu’il ne pouvait pas rentrer chez lui, les Watchers devaient déjà y être passés et se planquer chez Lewis était exclu aussi. C’était me frère de Jeremiah après tout.
Il ne savait pas ce qu’il pouvait faire mais Lewis devait avoir une idée.

Adamska lui fit un bref sourire à son ami pour le remercier et s’enfonça dans le fauteuil en gémissant, la douleur dans son crâne se réveillant lentement à mesure que les secondes passaient.

Le reporter observa Lewis relever Aloysius et écarquilla les yeux en le voyant le pousser vers le fauteuil. Non mais à quoi est ce qu’il jouait ? Il comptait l’emmener avec eux ? C’était une très mauvaise idée. Il pensait vraiment que le Watcher se laisserait faire sans réagir ? Il allait tenter quelque chose, c’était évident.

« Toi, tu pousses, et si t’ouvres ta gueule, » Adamska fronça les sourcils et essaya de se retourner pour voir ce que Lewis faisait mais ne parvint pas à voir et préféra se renfoncer dans le fauteuil, essayant de contenir ses nausées qui recommençaient à se faire plus fortes.
C’était une très mauvaise idée. Qu’est ce qui leur garantissait qu’Aloysius était venu seul et qu’il n’avait pas d’autres Watchers avec lui qui l’attendaient dehors ?

Il laissa passer quelques secondes, le temps de se sentir mieux, avant de reprendre la parole d’une voix éraillée. « A quoi est ce que tu penses Lewis... » Il s’interrompit et ferma un bref instant les yeux, grommelant à cause d’un nouveau pique de douleur dans son crâne mais parvint à reprendre assez rapidement. « Tu devrais me laisser là. Je t’ai dit que je me démerderais et t’en as déjà bien assez fait pour moi. » Il tourna sa tête vers Aloysius qui poussait le fauteuil, l’observant pendant un moment et reporta son attention sur Lewis. « Qu’est ce que tu comptes faire de lui ? On peut pas le laisser en vie et tu le sais. » La meilleure des solutions était encore qu’ils tuent Al tout de suite et s’enfuient dans la foulée avant que le personnel de l’hôpital ne s’en rende compte.

Rien de tout ceci ne serait arrivé s’il n’avait pas dévoilé sa mutation lors des attentats. Il avait voulu jouer aux héros et maintenant il se retrouvait avec l’ensemble des Watchers sur le dos, prêt à le tuer parce qu’il les avait trahis. Il aurait mieux fait de rester lâche comme à son habitude...
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Lewis ne semblait pas vouloir le lâcher. Son regard furieux non plus ne le lâchait pas. Son sourire ne fit que grandir alors qu’il soutenait son regard. Il ne le dévia que quand Adamska reprit la parole. « Lewis… Ne l’… » …Pour ne rien dire.  Aloysius prit tout de même grand plaisir à écouter le gémissement de douleur que poussa Adamska après avoir tenté de se relever sur son lit. « Le laisse pas parler Lewis. Bute-le c’est tout. » Il enleva la main qu’il avait contre sa tempe et jeta un regard à Aloysius qui continua de sourire. « Fais-lui la peau et tire-toi. Je me démerderai de mon côté. » Aloysius gloussa en entendant ça. « Trop mignon Adi ! Qu’est-ce que tu crois ?! Juste toi et un cadavre dans une chambre ! Que vont en penser les flics ?! » Il gloussa à nouveau mais fut rudement interrompu par Lewis qui lâcha son col avant de plaquer brutalement son avant-bras contre sa gorge lui bloquant légèrement la respiration. « La secrétaire de l’accueil nous a vus et t’es cloué au lit, ils mettront pas longtemps à comprendre qui l’a buté. » « Tu vois ! Il y a ça aussi ! » réplique-t-il avec difficulté. Lewis appuya un coup sec son bras contre son cou sans même lui jeter un regard. « Et puis, te démerder ? T’es con ou quoi ? Jeremiah a déjà la haine contre toi, s’il pense que t’as tué son jouet préféré, tu tiendras pas trois jours. » « HA ! Trois jours ! Il sera mort dans la journée tu veux dire ! » Il voit Lewis lui jeter un regard en coin un grand sourire au lèvres qui fait diminuer le sien quelque peu. Qu’est-ce qu’il avait en tête celui-là. Il ne tarde pas à le savoir quand le pied de Lewis rencontre violemment son genou blessé par le bouclier de Captain America et le fait mettre à genoux. Quel petit vicieux ! Il lève l’index et va se mettre à parler mais le Reagan ne lui en laisse pas le temps et lui assène un coup de poing sur la tempe qui le met à terre complètement sonné.

Putain d’enfoiré de merde ! Ça allait se payer ça ! Il serra la mâchoire et laissa échapper un sifflement entre ses dents à cause de la douleur. Il se remit à genoux, se tenant la tête entre les mains, espérant réduire la douleur qui pulsait dans sa tête. Il poussa un faible gémissement de douleur. « De retour parmi nous, princesse ? » Il ouvrit les yeux, qu’il ne se rappelait pas avoir fermés, et aperçut une paire de pied face à lui. Il releva la tête et vit Lewis, un sourire mauvais aux lèvres, qui le surplombait. Il l’attrapa violemment par le bras et le plaça derrière un fauteuil roulant dans lequel se trouvait Adamska. « Toi, tu pousses, et si t’ouvres ta gueule. » Aloysius rit faiblement. Si Lewis croyait que ses menaces lui faisaient peur, il se trompait lourdement. Un instant après, il sent ce qui semble être le canon d’une arme être pressé contre son dos. Il sent alors le souffle de Lewis qui s’est rapproché de lui et qui lui murmure alors d’une voix grave à l’oreille. « Non, c’est pas ma lampe de poche. » Un frisson le parcourt et il éclate d’un rire plus France et fort que le précédent. « On dirait que tu me sors le grand jeu, là ! » Lewis pressa le canon de son arme plus fort dans son dos. Il se tourna légèrement vers lui un grand sourire aux lèvres puis commença à avancer en poussant le fauteuil.

Adamska reprit la parole alors qu’ils traversaient les couloirs de l’hôpital. « À quoi est-ce que tu penses, Lewis… » Aloysius continua de poussa mais tourna la tête vers Lewis avec un sourire moqueur. « Oui, Lewis ! À quoi est-ce que tu penses ? » « Tu devrais me laisser là. Je t’ai dit que je me démerderais et t’en as déjà bien assez fait pour moi. » Aloysius roula des yeux. « Tant de drame, Adi ! Tu devrais faire du théâtre, tu ferais un malheur ! » Il lui fit un petit clin d’œil quand il se retourna vers lui et l’observa en silence. Il reprit, continuant à s’adresser à Lewis. « Qu’est-ce que tu comptes faire de lui ? On peut pas le laisser en vie et tu le sais. » Ils passèrent enfin les portes automatiques de l’hôpital.

Aloysius fit une pause dans sa marche, prit une grande inspiration et se remit en route après que Lewis l’ait légèrement poussé. « Vous sentez cet air frais ? On devrait vraiment en profiter, surtout vous… Parce que je pense que d’ici ce soir l’un de nous ne pourra plus vraiment…! » Il explosa de rire, vite coupé par un coup de crosse du pistolet de Lewis à l’arrière du crâne. Il se frotta la tête, tout en continuant de rire. « Attention, mon cher Lewis… On ne voudrait pas que tu te fasses prendre avec une arme à la main, n’est-ce pas ? » Lewis lui jeta un regard furieux. Il leva la main pour appeler un taxi, qui ne tarda pas à s’arrêter devant eux. Aloysius, sous la menace de l’arme de Lewis, aida Adamska à s’installer dans le taxi, monta à sa suite, suivi de Lewis. Une fois installés, le chauffeur se tourna vers eux. « Alors messieurs ! Où est-ce que je vous conduis ? » Lewis allait répondre, mais Aloysius fut plus rapide. « Eh bien… Mon cher beau-frère vient de sortir de l’hôpital, comme vous avez pu le remarquer, donc je pense qu’on va rentrer à la maison. » Il se pencha en avant et murmura. « Je sais, je sais… Ils ne se ressemblent pas du tout. Mais ils sont bien frères. Tout est dans la barbe ! À ce moment-là il se sentit tiré en arrière par le col. « Ça suffit, Aloysius ! siffla-t-il entre ses dents. « Oh ! Voyons, Lewis ! Ne sois pas embarrassé devant monsieur ! » Il se pencha vers Lewis. Son visage presque collé au sien, il lui murmura à l’oreille. « Alors, Lewis ! À quoi est-ce que tu penses, là ? » dit-il reprenant les paroles d’Adamska. « Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant avec ton joli pistolet ? Hm ? Comment tu comptes t’en servir contre moi, maintenant alors qu’il y a un témoin à même pas un mètre de nous ? » Il passa son bras autour des épaules de Lewis et se retourna vers le chauffeur. « Je sais ! On va aller rendre visite à ce cher Jeremiah ! Il sera plus que ravi de voir qu’Adi va bien ! Au Woods Bar, à Brooklyn, s’il vous plait, chauffeur ! »
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Aloysius, Lewis & Adamska



« On dirait que tu me sors le grand jeu, là ! » Ouais, enfin il essaye, au moins. Très franchement, Lewis ne sait pas ce qu’il fait. Il veut juste sortir Adamska de là et il ne laissera pas Aloysius l’en empêcher. « À quoi est-ce que tu penses, Lewis… » commence le mutant alors que l’autre taré pousse son fauteuil et le Reagan serre les dents. « Oui, Lewis ! À quoi est-ce que tu penses ? » Oh bordel, jamais il la ferme celui-là ? « Tu devrais me laisser là. Je t’ai dit que je me démerderais et t’en as déjà bien assez fait pour moi. » Il est pas sérieux, là ? Et il s’imagine qu’il va faire quoi, tout seul dans sa piaule d’hôpital alors que ce taré d’O’Sullivan veut sa peau ? Mmh ? « Tant de drame, Adi ! Tu devrais faire du théâtre, tu ferais un malheur ! » Lewis presse un peu plus le canon de son arme contre le taré, avant de siffler un « Ferme ta gueule, » entre ses dents. « Qu’est-ce que tu comptes faire de lui ? On peut pas le laisser en vie et tu le sais. » Ils passent devant le poste de l’infirmière à l’accueil, et c’est pour ça qu’il ne se met pas à crier pour qu’ils se taisent tous les deux, mais grogne un « Bordel de merde Adamska, la ferme ! » plus énervé que prévu. Il n’en peut plus de les entendre tous les deux, il n’arrive même plus à réfléchir et déjà qu’il doit se taper la grande gueule incontrôlable d’Aloysius, si Adamska s’y met aussi, il va finir par les buter tous les deux.
« Vous sentez cet air frais ? On devrait vraiment en profiter, surtout vous… Parce que je pense que d’ici ce soir l’un de nous ne pourra plus vraiment…! » Il tente à nouveau de le faire taire, parce qu’ils n’ont clairement pas besoin que le rire hystérique d’Aloysius attire l’attention sur eux. « Attention, mon cher Lewis… On ne voudrait pas que tu te fasses prendre avec une arme à la main, n’est-ce pas ? » Un jour, il le tuera. Il ne sait pas encore quand, il ne sait pas comment, mais un jour, il lui collera une balle dans la tête. Probablement après lui avoir démonté sa sale gueule à coups de poing. Lewis s’en fait la promesse.

Le taxi appelé, ils montent dedans et Lewis prend garde à maintenir son arme cachée, mais toujours plaquée contre Aloysius, cette fois contre son flanc. « Alors messieurs ! Où est-ce que je vous conduis ? » Il ouvre la bouche pour répliquer, mais bien sûr -- « Eh bien… Mon cher beau-frère vient de sortir de l’hôpital, comme vous avez pu le remarquer, donc je pense qu’on va rentrer à la maison. » -- ce fils de pute le fait pour lui, en inventant une histoire à la con qui fait dangereusement danser les muscles de sa mâchoire. « Je sais, je sais… Ils ne se ressemblent pas du tout. Mais ils sont bien frères. Tout est dans la barbe ! » Ne tenant plus, Lewis l’attrape par le col pour le faire taire. « Ça suffit, Aloysius ! » siffle-t-il, furieux. « Oh ! Voyons, Lewis ! Ne sois pas embarrassé devant monsieur ! » Il n’est pas embarrassé non, il est vert de rage.
« Alors, Lewis ! À quoi est-ce que tu penses, là ? » susurre-t-il contre son oreille et un frisson de dégoût lui parcoure l’échine. Il pense qu’il va prendre son temps pour le tuer. « Qu’est-ce que tu comptes faire maintenant avec ton joli pistolet ? Hm ? Comment tu comptes t’en servir contre moi, maintenant alors qu’il y a un témoin à même pas un mètre de nous ? » Il doit faire un gros effort pour ne pas presser la détente, tout simplement, lorsque Aloysius passe un bras autour de ses épaules. « Je sais ! On va aller rendre visite à ce cher Jeremiah ! Il sera plus que ravi de voir qu’Adi va bien ! Au Woods Bar, à Brooklyn, s’il vous plait, chauffeur ! » Et évidemment, le type démarre.

Ok.
Inspire.
Expire.
Réfléchis.

Trouvé. Alors que le chauffeur s’arrête à proximité du bar, Lewis n’attend pas qu’il relève le nez pour regarder dans le rétroviseur et de sa main droite, lui attrape le crâne pour le frapper contre le volant. Suffisamment fort pour le mettre inconscient, pas assez pour réellement lui casser quelque chose. Le type s’effondre et aussitôt, c’est Aloysius qu’il frappe, d’un coup de crosse en pleine tempe. Alors qu’Adamska le regarde avec des yeux ronds, Lewis attrape le taré et le tire hors du taxi, le chargeant sur son épaule pour l’emmener à l’arrière du bar. C’est probablement très enfantin, mais c’est avec une grande satisfaction qu’il laisse tomber le type inconscient dans la benne à ordures derrière le bar. Une fois de retour au taxi, il fait passer le chauffeur à l’arrière et s’installe, avant de démarrer. Ses doigts pianotent nerveusement sur le volant tout du long et il finit par s’arrêter dans une ruelle à l’opposé complet de Brooklyn. Là, il fouille dans son portefeuille et en tire largement de quoi couvrir toute la course, ainsi que 100 dollars supplémentaires, en espérant que ça suffira à lui faire oublier son terrible mal de crâne.

Il sort du taxi, aide Adamska à faire de même et un bras passé autour de lui, s’autorise à laisser échapper un soupir tremblant. « Ok, maintenant, on te met en sécurité. Et si tu m’dis encore une fois que j’aurais dû t’laisser là-bas, j’te bute, » grogne-t-il avant de se mettre en marche.
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