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STAN LEE
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MessageSujet: GROUPE #1 → this is war.   GROUPE #1 → this is war. Icon_minitimeSam 9 Jan - 17:50



groupe #1

Maxine, Clyde, Kayden, Kitty, Danny, Bobby,
Prudence, Roderick & Gwendolyne
contexte
Ils n’avaient pas le choix. Le fiasco du transfert de prisonniers mutants avait réveillé de vieilles rancœurs, mais ce n’était pas suffisant. Les choses n’avançaient pas, le gouvernement n’osait pas prendre des décisions radicales et Jeremiah n’était pas un homme patient. Ce plan prenait forme depuis un moment déjà, une idée soufflée par Stryker, une excellente idée. Bien évidemment, il n’avait rien dit à Lewis, Sarah ou même Aaron, il savait qu’ils désapprouveraient. Ils soutenaient la cause, mais ils étaient trop faibles pour faire ce qui était nécessaire. Ils ne comprenaient pas que pour faire avancer les choses, il fallait parfois faire de grands sacrifices.

Ils verraient qu’il avait raison, un jour.

Récupérer les mutants avait été une tâche compliquée. Pour cela, il avait prétexté avoir besoin d’eux pour tenter de trouver un remède. Après tout, pourquoi pas ? Lewis y avait cru, en tout cas. Il avait perdu quelques hommes dans l’opération, mais les sacrifices étaient nécessaires. Les puces de Stryker s’étaient avérées incroyablement efficaces, Jeremiah avait procédé à des tests pour s’assurer qu’elles feraient leur travail et il n’avait pas été déçu.

Choisir les cibles avait été la partie la plus facile. Le centre commercial, lieu de détente, de rassemblement entre amis, en famille. Un samedi après-midi, bien évidemment. L’hôpital, seuls des monstres pouvaient s’en prendre à des vieillards, des enfants, des personnes malades. Puis il y avait le poste de police, ce trou à rats du Bronx, pour saper l’autorité, les lois, défier le gouvernement. Une église, à des funérailles, alors que des gens tristes se rassemblaient pour dire adieu à un être aimé. Et pour finir, Hell’s Kitchen, ce quartier rempli de restaurants et de bars, gangréné par les pauvres et les voyous.

Il allait leur prouver que les mutants étaient des monstres qu’il fallait exterminer, même s’il devait pour cela sacrifier des humains. Qu’importe, sa cause était juste et un jour, ils comprendraient qu’il avait eu raison.

Quand il aura sauvé le monde des homos superiors

situation
Kitty slalome entre les rayons, attrape des vêtements et charge les bras de Danny qui se renfrogne pour la forme, parce qu’il s’amuse mais refuse de le montrer. Elle saisit une casquette à paillettes ridicule et la perche sur le crâne du jeune homme avant de rire en voyant la tête qu’il tire. Bobby les regarde d’un air amusé, il est content de voir Kitty aussi épanouie, de savoir qu’elle aide Danny dont les problèmes sont multiples. A côté d’elle, il y a Prudence et même elle est amusée par ce spectacle. C’est une bonne journée, les problèmes seront pour plus tard, aujourd’hui, ils s’amusent et plus rien n’importe.
Maxine a les bras chargés de sacs, elle a peut-être un peu abusé mais elle a reçu sa paye et a eu envie de se faire un peu plaisir. De faire plaisir à Zach, surtout. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres quand elle pense aux tee-shirts ridicules qu’elle a achetés à son frère et qu’il sera obligé de porter, parce qu’il sait qu’il n’a pas le choix. Elle est trop chargée, alors quand deux gamins passent à côté d’elle en courant, un de ses sacs tombe et le contenu se verse sur le sol. Clyde s’avance, c’est sa chance. Il se penche en même temps qu’elle, pour l’aider à ramasser ses emplettes.

Roderick est assis dans un café du centre commercial, il lit le journal sans vraiment prêter attention à ce qu’il y trouve. Se mêler à ces gens est un bon moyen de se souvenir qu’il est humain, lui aussi. Les observer est une activité amusante, distrayante. Le café n’est pas particulièrement bon, mais qu’importe.
Kayden et Gwendolyne ne se connaissent pas, mais ils sont côte à côte, observent les multitudes de téléphones devant eux. Ils doivent en acheter un. Lui a cassé le sien quelques jours plus tôt, elle s’est enfin décidée à changer celui qui ne marche pas, dans cette dimension. Elle n’a pas grand-monde à appeler – personne, même – mais ça sert toujours.

C’est un samedi après-midi, le centre commercial est bondé de monde. Des adolescents venus dépenser leur argent de poche entre amis, des étudiants venus faire du lèche-vitrine parce qu’ils ont déjà tout dépensé pour la fac, des adultes pressés, des adultes qui flânent, des enfants qui courent, crient, rient. Des enfants qui se tiennent sagement aux côtés de leurs parents.

Une multitude de gens, simples, normaux. Une après-midi agréable, légèrement ensoleillée malgré le froid de février.

Puis des cris résonnent dans le grand hall. Les curieux se massent au bord des balcons, regardent en bas, se figent, ils arrêtent tout. Là, en bas, se tient un homme. Non, pas un homme. Un mutant. C’est de l’électricité, qui parcourt son corps, s’en échappe ? Pas le temps de comprendre, de penser à l’arrêter, le choc électrique est dévastateur.

Il y a ceux qui sont tués sur le coup, carbonisés. Puis il y a l’explosion, la première. Mais pas la seule.

C’était un samedi après-midi comme les autres mais maintenant, c’est l’enfer.

Le souffle balaye tout le monde, la chaleur ronge la peau, les colonnes craquent, les murs porteurs faiblissent, le centre commercial s’effondre.

Tout devient noir, les secondes défilent, les cris meurent et il n’y a bientôt plus de bruit. Jusqu’à ce qu’une première personne ouvre les yeux sur les ténèbres, la bouche et la gorge pleines de poussière. La douleur est bien vite là, puis de nouveau, les cris.

Les cris étouffés par les décombres qui ont enterré vivants familles, amis et étrangers. Danny a la jambe coincée sous une poutre en métal qui a par chance traversé Kitty. Non loin d’eux, Prudence peut remercier sa nouvelle mutation pour être toujours en vie, mais quand elle reprend forme humaine, elle entend Bobby gémir de douleur. Il n’a pas eu le temps d’utiliser son don, la barre de métal qui traverse son abdomen n’a pas pu être arrêtée par la glace. L’obscurité est totale, ils ne voient rien.
Roderick est blessé, sonné, mais il ira bien vite mieux, s’il arrive à sortir, à s’extirper hors de là. Mais il ne voit rien, il entend seulement les halètements rauques de Gwen. Elle ne parvient pas à bouger, parce que sa cuisse est transpercée par un bout de métal et parce que Kayden est tombé sur elle et il semble encore inconscient.
Clyde s’est jeté sur Maxine pour la protéger du gros de l’explosion, il ne sait pas pourquoi il a fait ça. Mais son dos lui fait mal, terriblement mal. Il est brulé, gravement. Il a chaud, mais il a froid aussi et il ne parvient pas à bouger, même s’il écrase Maxine en-dessous de lui, Maxine dont la tempe saigne abondamment, parce que ça fait juste si mal.

C’est un cauchemar.

explications
Et voilààààà, c'est l'intrigue #2 ! Vous l'aurez compris, on est des enfoirés. GROUPE #1 → this is war. 2258591103 Quelques petites règles pour que tout se déroule parfaitement :

Tout d’abord, nous n’imposons aucun ordre, vous postez quand vous voulez, quand vous pouvez, si vous avez une idée, n’hésitez surtout pas !
Pour éviter que plusieurs personnes écrivent en même temps et qu’un des deux se retrouve avec un RP à éditer ou modifier intégralement, nous vous proposons un petit système très simple. Dès que vous avez l’intention de répondre à l’intrigue (dans l’heure ou les deux heures qui suivent, pas plus), venez prévenir les autres ici.

Ensuite, comme nous voulons que ça aille vite, que ça s’enchaîne bien, nous vous conseillons d’écrire des RPs comportant entre 300 et 1000 mots. Si vous voulez faire plus, allez-y, personne ne vous en empêche, mais sachez que vous avez le droit de faire plus court que d’habitude ici.

Et enfin, dernière chose, participer à l’intrigue et y répondre rapidement vous rapporte des points !  N’oubliez surtout pas d’aller les réclamer ici. Sinon, le plus important, voici le nombre de points que vous pouvez remporter :

Répondre à l’intrigue en moins de 12 heures ›› 75 points
Répondre  à l’intrigue en moins de 24 heures ›› 50 points
Répondre à l’intrigue en moins d'une semaine ›› 25 points

Petit rappel : par « en moins de 12 heures », nous sous-entendons bien évidemment depuis le dernier RP posté, pas uniquement par rapport au post du PNJ ! ;)

Voilà c’est tout. Surtout, n’oubliez pas de vous éclater !
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Kayden T. Jefferson
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This is war.
Feat. Maxine Gordon, Clyde Flanagan, Kitty Pryde, Danny Cavanagh, Robert L. Drake, Prudence Rosebury, Roderick Kingsley & Gwendolyne M. Stacy


Y'a souvent une chose qui arrive lorsque vous êtes en danger, ou du moins lorsque vous êtes dans une situation à risque. Techniquement j'étais pas en dangers à ce moment-là, j'avais juste mon job à faire, c'est mon job qui était à risque mais là n'est pas la question. Bref, une transaction, dans mon domaine, c'est douteux déjà, les gens aussi, et les gens douteux le sont pour une bonne raison. Cette même raison qui fait que je n'avais pas eu une seule égratignure mais que mon téléphone avait explosé. Oui, concrètement exploser c'est le bon mot.

Enfin bref tout ça pour dire que j'avais eu besoin d'en acheter un nouveau et je m'étais rendu au centre commercial pour ça. Pourquoi cet endroit? Oui, j'aurais probablement pu aller ailleurs, une boutique isolée voire même commander sur internet. Internet aurait prit trop de temps entre la commande puis l'expédition, pour peu que le service de gestion des colis suivent le sens du vent pour GPS, et aller dans une boutique isolée avait ce point de détail qui péchait: pas de Starbucks. Du coup la galerie marchande avait été mon choix, mauvais choix puisque mes oreilles bourdonnaient encore de la déflagration énergétique lorsque l'explosion dévasta les lieux. J'avais volé, pas trop loin mais assez fort pour que ma tête tape quelque chose avant que je ne perde connaissance.

J'avais pas eu le temps de voir ce qui s'était passé dans le hall. J'avais entendu les cris seulement mais le temps de me rapprocher de l'un des balcons tout était parti en cacahuète pour rester correct. L'odeur de fumée titillant mes narines me sortie de mes doux rêves assortis de lumière qui vacillaient et de macarons. Lorsque j'avais entrouvert les yeux j'avais compris que les lumières vacillantes n'étaient pas uniquement dans mes songes et je sentais sous moi une matière chaude qui avait amortie ma chute. Ça m'avais pris quelques secondes pour remonter le long du corps et poser mon regard sur la chevelure blonde. J'étais encore désorienté lorsque je m'étais retiré pour la laisser respirer et c'est seulement-là que j'avais pris conscience du fait que son immobilité n'était pas dû uniquement à mon poids mais au bout de métal fiché dans sa cuisse. Je revenais vers elle, pas que je me sois vraiment éloigné. - Est-ce que vous m'entendez! - Peut être était-elle en état de choc mais je devais au moins m'assurer qu'elle était consciente avant quoi que ce soit. Moi j'avais juste un impact rouge sur le côté du crâne, rien de bien grave. Enfin s'il y avait vraiment quelque chose je n'en avais pas conscience.


Dernière édition par Kayden T. Jefferson le Ven 12 Fév - 21:44, édité 23 fois
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Chaos
in the park
Ma foi, c'était une agréable journée. Assez chaude pour un jour de Février (un bon effet du réchauffement climatique, on pouvait pas le dénier), avec un peu de soleil. Ce genre de jour lui donnait l'envie de.. hé bien, l'envie d'aller ruiner cette journée aux autres en allant bombarder les rues avec ses bombes citrouilles mais là n'était pas la question.

Roderick s'était décidé a sortir de ses bureaux pour aller dans le centre commercial le plus proche, histoire d'étudier les autres. Il aimait bien faire ça, de temps à autres. Voir comment ses employés faisaient leur travail, les petites manies, les regards lancés à d'autres employés... et ils viraient ceux qui étaient trop distraits. Avec tout ces crises financières, les gens se jetteraient sur n'importe quel job de toute façon, il avait toujours des places remplies.

Roderick était donc dans le centre, lisant tranquillement un journal insipide, et buvant un café du même grade. Il pourrait bien ruiner la vie du patron mais il ne se sentait pas d'attaque à ça pour le moment. Il était dans son monde, sans Hobgoblin, araignées ennuyantes ou autres pâles ersatz de son identité costumée, lui et le reste de la foule. Le journal, et le café d'ailleurs, n'étaient qu'un moyen de passer le temps, ou de prétendre qu'il était occupé.

Il remarqua d'ailleurs que la foule se déplaçait. Sortant un peu de son monde, Roderick ne se leva pas pour aller vérifier. Après tout, les cris indiquaient qu'il s'agissait probablement de quelque chose d'étrange et jamais-vu, ce qui était un synonyme pour "très dangereux" dans la plupart des cas. Le bouffon se leva, prêt à quitter le centre qui allait sans doute devenir malsain, mais fut simplement coupé court.

Un flash et un bruit des plus forts assaillirent ses sens. Les cris des imbéciles de la foule ne l'aidèrent pas et il entreprit de faire une fuite ratée vers la sortie la plus proche, ratée, parce qu'il fallut qu'une seule seconde pour qu'un éclair ne le propulse : un super-vilain électrique, c'était Dillon ?!

La douleur, le bruit, le flash et tant d'autres choses gênaient ses sens, l'empêchant de se relever, de contre-attaquer, de faire autre chose que se cambrer un peu (l'électricité gênait) pour encaisser. Il n'aimait absolument pas ça et lâcha quelques jurons bien peu dignes de son statut social alors qu'il se laissait emporter dans le torrent de souffrance.

Puis, du noir. Il crut un instant qu'il était mort mais une douleur vive le ramena à la raison. Une lumière vacillante le gênait de temps en temps mais il accueillit finalement cette source de clarté, qui lui permit de constater qu'il était coincé, qu'il y'avait des corps morts et carbonisés près de lui et que sa belle veste d'affaire était déchirée.

Merde.

Roderick entendit un soufflement rauque et tourna la tête : un grand type, souffrant lui aussi, hurlait à une blonde avec une barre de fer à travers la jambe. L'homme d'affaire cligna des yeux et entreprit de s'extraire des décombres, l'autre semblait l'ignorer, permettant a Roderick d'utiliser une partie de sa force surhumaine pour soulever (un peu, attention, mieux vaut pas trop attirer l'attention) du matériel au dessus de lui, lui permettant de s'extraire avec difficulté : être si sonné n'aidait pas.

Libéré, délivré, il ne mentira plus jamais. notre homme se releva, il était sonné et blessé mais il n'eut besoin que d'un regard vers la paume de sa main, où une coupure se refermait à une vitesse bien supérieure a la moyenne, pour savoir que ces blessures ne seront plus un problème. Il tituba près des deux : facteur guérisseur ou pas, il restait blessé et sonné.

Seigneur !

Roderick se mit à genoux près de Gwen, observant la barre : les lumières vacillantes, les corps aux alentours et la situation actuelle donnait une ambiance film d'horreur, tiens.

Je vais essayer de retirer la barre.

Roderick, sans toutefois vraiment prévenir, mit la main sur la barre, simula un certain effort et réussit à extraire l'objet. C'était probablement pas comme ça qu'il fallait faire mais le balourd ne le voyait que comme un homme d'affaire perdu.

Qu-que se passe t-il ? N-nous devons trouver des survivants et sortir, cette abomination doit être dans les parages !




Dernière édition par Roderick Kingsley le Sam 9 Jan - 21:13, édité 2 fois
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« The true soldier fights not because he hates what is in front of him, but because he loves what is behind him. » - G.K. Chesterton.
U
ne bonne journée. Pour une fois, Prudence était heureuse. Le centre commercial lui avait permis de s’aérer, de tester sa consistance. Habillée d’un long manteau fermé par une ceinture, dissimulant la combinaison blanche qu’elle avait pris la précaution d’enfiler avant de partir, elle observait le spectacle joyeux. Kitty était enjouée, Danny était égal à lui-même et tout allait bien. Tout était absolument parfait. La culpabilité commençait à s’envoler, comme éloignée par la nouvelle dynamique de cette vie plus positive qu’elle cherchait à construire. Catalyseur d’assurance et de bonté, Bobby avait su la rendre meilleure, peut-être malgré lui. Trouver du temps pour eux, quitte à le partager dans des activités qu’elle n’aimait pas, n’était en fin de compte pas si complexe. Elle évitait juste de s’éloigner, dans le cas où le froid devienne nécessaire ; mot d’ordre : ne pas affoler les foules.

Et tout est devenu noir. Quelque chose est arrivé. Quelque chose de grave. Elle n’a pas compris quoi, parce que son corps a réagi avant elle, parce qu’elle s’est liquéfiée par réflexe défensif, le manteau s’affaissant sous l’absence de silhouette. Une silhouette qui se rematérialise difficilement, reprend forme humaine dans un clignotement instable, tenue et gants blancs pour la protéger, pour lui éviter de finir nue, surtout. Le chaos. Comme lors de l’évasion. Comme la dernière fois. Tétanisée, elle reste debout, les bras ballants, complètement sonnée d’avoir survécu quand les cris résonnent, quand la douleur semble se faire maîtresse de toutes les enveloppes charnelles projetées, à terre. Un gémissement l’arrache à sa tétanie. Bobby. La peur. Une peur terrible l’envahit. « Bobby ! » La terreur la fait trembler, cristallise la poussière en flocons frais autour d’elle, de légers flocons qui, malgré elle, soufflent un peu l’atmosphère irrespirable. Le noir. Elle repère le psychologue seulement parce que ses sens perçoivent la température différente qui se dégage de lui. « Non, non, non ! » Se calmer, ne pas paniquer. Elle tombe à genoux près de lui, et ses doigts rencontrent le liquide dont elle sait déjà qu’il ne s’agit pas d’eau. Elle ne peut pas le perdre. Elle refuse de le perdre. Il ne voulait pas qu’elle aille en mission parce qu’elle était instable, parce qu’elle était toujours dangereuse pour elle-même et là.. ça ne pouvait pas être vrai, c’était un cauchemar, un de ceux qui la hantent souvent. Bobby était la glace, il ne pouvait pas tomber au combat, il ne pouvait pas mourir.

« Ca va aller.. on va.. on.. » Impuissante. La paume s’est placée près de la blessure, offrant une très fine couche de givre, espérant calmer la douleur, au moins ça, même si elle n’y voit rien, même si elle ne peut pas l’aider. « Kitty ! Kitty tu es là ? Bobby.. Il faut l’aider. » Pas de rancoeurs, de jalousie, elle a gardé ses distances avec la jeune femme mais la situation exigeait une coopération au-delà de leurs différents, au-delà des remords, des oppositions. Kitty était intangible, réellement, et elle pouvait partager sa faculté. Snow ignore l’étendue de ce qui cloue l’homme au sol mais elle a touché la solidité de l’objet, elle sait qu’il faut faire vite ou il pourrait y passer. Elle ne lui a pas assez dit qu’elle l’aimait, elle ne lui a pas assez montré. La vie est trop courte, elle aurait dû .. s’engager, mieux. Elle aurait dû .. et la panique alentours. D’autres ont besoin d’assistance aussi, d’autres méritent des secours mais elle refuse de le laisser, de s’éloigner.  
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Clyde ne la suivait pas, non. Il était venu au centre commercial par hasard, il devait se racheter une veste, il devait pouvoir paraître présentable à nouveau. Des fois que la situation l'exige, que les dîners mondains ne reviennent dans sa vie. S'il réussissait son article – et il était convaincu d'y arriver – il retrouverait son statut, sa réputation. Il serait de nouveau considéré comme un grand reporter, peut-être même gagnerait-il un prix. Alors il avait fait un effort, était sorti de chez lui et laissé la bouteille sur la table. Bien entendu, sa flasque le suivait dans sa poche, mais il ne la sortirait pas ; pas avant d'avoir acheté sa veste. C'était une petite promesse qu'il s'était fait. Seulement, il a aperçu Maxine dans le hall du centre, et il n'a pas pu s'empêcher de prendre le même chemin qu'elle. Suivre ses allers et venues dans les magasins, d'un regard lointain. Peut-être allait-elle rencontrer son frère, à un moment de la journée. Peut-être allait-il pouvoir glaner quelques informations. Mais elle ne croisa personne, sinon la route de deux gamins, alors qu'elle avait les bras chargés de fringues. Il se précipita pour l'aider lorsque tout vacilla sur le sol, ramassant ses emplettes avec elle. « Salut ! » dit-il un peu bêtement. Elle le regarde, curieuse, étonnée aussi, mais elle n'a le temps de rien répliquer.

Il y a des cris qui résonnent.

Ils font échos sur les murs et Clyde remarque les premiers mouvements de panique vers les portes. Il lève la tête, cherche à voir d'où vient ce vacarme. Ce qui le provoque. Puis la chaleur les enveloppe tous, une chaleur intense et sale qui hérisse ses poils et lui fait tendre les muscles. Le noir. Les craquements des murs. Il n'a même pas réfléchi, et il s'est jeté sur Maxine, il a son corps un peu frêle sous lui et sa respiration est saccadée. Bon sang. Son dos est glacial. Puis brûlant, la seconde suivante. Tout est toujours noir mais il grogne, il hurle, elle est juste sous lui, elle a du sang qui coule de son crâne. « MAXINE ! » Pourquoi sa voix est-elle si aiguë, si inquiète ? Il s'est mis en danger pour elle, mais il n'est pas un héros, Clyde. Il voulait protéger son investissement. C'est exactement ça, il protégeait son investissement. Elle respire. Il sent sa poitrine se soulever, se coller à son torse. Dans d'autres circonstances, il aurait probablement été gêné. Seulement, son dos est brûlé, il sent la moindre particule d'air se poser sur sa peau et il a l'impression d'avoir été écorché vif. « Je... ARGH ! Putain ça fait un mal de chien ! » Il cherche à se lever, mais il a du mal. Beaucoup de mal. Comble de malheur, il ne sent plus sa flasque dans sa poche.


electric bird.
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D’abord, ce n’est qu’un pincement. Une sensation de brûlure. Une impression de gêne. D’abord, ce n’est qu’infime. Et puis, au fur et à mesure qu’il se rattache à la réalité, cela devient plus virulent. Plus violent. Plus douloureux. Quelque chose ne va pas. Il le sent. Il le ressent. Il a mal. Pas de ces douleurs que l’on a après une simulation. Pas de ces douleurs que l’on a quand on se coupe. Une douleur plus importante. Une douleur plus intense. Elle irradie dans son ventre. Elle irradie dans tout son corps. Une douleur qui l’englobe de ses tentacules cruelles. Une douleur qui le rend tremblant. Une douleur qui sème des étoiles devant ses yeux. Une douleur atroce. Il inspire, avant d’abandonner. Respirer signifie trop de souffrance. Il va retenir sa respiration. Il va s’empêcher de s’oxygéner. Le temps qu’il puisse réaliser ce qu’il se passe. Le temps qu’il se mette sur pieds. Il tente. Il se retrouve allongé, alors il se lève. Il essaye de se mettre sur ses deux jambes. Il commence par relever le buste, mais il s’arrête. Le gémissement lui échappe. Le gémissement franchit ses lèvres. Finalement, il va peut-être rester allongé. Ses doigts rencontrent une barre. Une barre qu’il suit jusqu’à son abdomen. Jusqu’à lui. Une barre fichée dans le ventre. Son coeur manque un battement. Il a les doigts couverts d’un liquide poisseux. Il a les doigts couverts de sang. Il se laisse tomber. Il ferme les yeux. Il tente de taire le vertige qui le guette. Ne pas s’évanouir. Ne pas flancher. Une petite inspiration. Juste une petite. Bordel que ça fait mal. “Bobby !” La voix lui semble lointaine. Elle bourdonne dans ses oreilles. Elle ressemble à celle de Snow. Il pourrait presque croire que c’est elle. Il se rappelle. Le centre commercial. La sortie des mutants. Malicia, Logan, Kitty, Snow, les pensionnaires… Ils sont tous là. Snow. Kitty. Il tente un nouveau mouvement. Il doit les trouver. Il doit s’assurer qu’elles vont bien. Il doit veiller sur elles. Mais la barre est un obstacle. La douleur se fait plus violente. Un choc électrique dans son abdomen. Il retombe par terre. De toute manière, il n’est pas parvenu à se soulever de sol. Il n’arrive pas à les appeler. Une épaisse poussière dans la bouche. Elle l’étouffe. Il toussote. Il crache quelque chose. Du sang. De la poussière. De la salive. Il va plutôt attendre ici, sagement. Il va plutôt fermer les paupières et attendre de voir si elles vont bien. Il va reprendre un peu de force. Il va… “Non, non, non ! ” La panique. La peur. L’intonation l’arrache à ses envies de repos. Ce ne peut pas être si grave. Il a juste un truc dans le corps. Un truc susceptible de ressortir de l’autre côté. Il a seulement terriblement mal. Il a seulement le tournis. Il a seulement un peu de sang. Il va bien, sinon. Il va très bien. Il la sent juste à côté de lui. Il veut tourner la tête, mais il a la nuque raide. Elle craque lorsqu’il pivote la tête dans sa direction. Il sent ses doigts sur lui. Il cherche ses mains. Il cherche son contact. Il doit la rassurer. Ce n’est rien. Juste un accident. Elle ne doit pas paniquer. Il va rattraper les dégâts. Il va se régénérer comme il sait si bien le faire.

Ca va aller.. on va.. on..” Il déteste la savoir dans cet état. Il déteste la savoir paniquée. Il déteste qu’elle s’inquiète pour lui. Il est grand. Il peut se débrouiller tout seul. Sa main tremblante trouve enfin celles de Snow. Près de sa blessure, occupées à déposer un film de givre sur sa blessure. Le geste est gentil. Le geste est attentionné. Mais la douleur est toujours aussi vive. La douleur est toujours aussi paralysante. La douleur s’épanouit dans son corps. Elle vrille dans son dos, dans son torse, dans ses jambes. Elle s'intensifie à chaque respiration. Elle s’approprie chaque parcelle de son corps. Les muscles. Les os. Tout appartient à la douleur. Tout n'est que souffrance. Tout est sous son contrôle. “Je… je vais bien.” Il presse sa main. Oui, il va bien. S’il fait abstraction de la souffrance. Il ferme les paupières. Il se concentre. La mutation refuse tout contrôle. La mutation lui échappe. La mutation ne répond pas. Il ne parvient pas à revêtir sa forme glacée. Il ne parvient pas à se ré-approprier cette enveloppe froide qu’il n’apprécie pas. Il n’arrive pas à se régénérer. Il n’arrive à rien. Ce n’est pas grave. Ça viendra. Après. Quand il aura repris ses esprits. Quand il aura cessé d’avoir mal. Quand il aura calmé la peur de Snow. “Kitty ! Kitty tu es là ? Bobby.. Il faut l’aider.” KItty… Où est-elle ? Il ne la voit pas. Elle était là pourtant. Il s’en souvient. Il l’a vue. Elle était avec Danny. Elle n’est pas blessée, au moins ? Elle n’est pas inconsciente ? Il la cherche du regard, se soulevant légèrement. Pas Kitty. Pas elle. Elle ne peut pas être blessée. “Kitty… tu sais où elle est ? Est-ce qu’elle va bien ? Il faut s’assurer qu’elle va bien.” Il sent la panique le gagner tout doucement. Il prend conscience que la situation n’est pas normale. Il prend conscience que tout est surréaliste. Il prend conscience que ce n’est pas une simulation dans la Salle des Dangers. Il prend conscience que la situation est plus grave qu’une petite blessure. Sa main se déplace. Sa main quitte celle de Snow pour trouver son visage. “Et toi, tu vas bien ? Snow, tu es blessée ?” Il la connaît. Elle serait capable d’oublier ses propres douleurs pour lui. Elle serait capable de soulever des montagnes pour l’aider. Alors qu’il n’en a pas besoin. Alors qu’il n’est pas en si mauvais état. Il est juste assommé. Il est juste paralysé par la douleur. Une situation temporaire. Il en est convaincu. Enfin, pas tout à fait. Mais elle ne doit pas s’inquiéter. Elle ne doit pas pleurer. Elle ne doit pas paniquer. Everything will be alright.

© GASMASK
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Event - This is war

Les oreilles sifflantes, la respiration saccadée, Gwen se mordait la lèvre jusqu'au sang pour ne pas se mettre à hurler à cause de la douleur atroce qui lui déchirait la jambe. Dire que cette journée avait plutôt bien débuté. Elle était venue au centre commercial, à la recherche d'un nouveau téléphone. Le sien avait rendu l'âme après qu'elle ait été expédiée dans cette dimension, et depuis lors, la jeune femme n'avait pas jugé utile d'en changer. Après tout, elle n'avait quasiment personne à appeler. Les opérateurs téléphoniques n'avaient pas de forfaits interdimensionnels. Le vieux téléphone fixe qu'elle avait à son studio et l'ordinateur portable qu'elle avait à son studio lui suffisaient largement. Et puis, il fallait avouer que ça la changeait de son quotidien. C'était son premier vrai moment de détente depuis... bien trop longtemps. Même dans son monde d'origine, elle passait ses journées à étudier ou à répéter pour son groupe, quand elle n'était pas trop occupée à jouer les justicières. Ici, c'était à peu près pareil, mais sans personne pour essayer de la sortir de sa morne habitude. Et tout avait basculé dans le chaos. Alors qu'elle regardait les téléphones avec l'intention d'en trouver un à la fois pratique et abordable, son Spider-Sense était venu lui siffler aux oreilles. Mais avant qu'elle n'ait le temps voir d'où venait la menace, un choc électrique d'une puissance phénoménale dévasta le centre commercial. C'est la douleur qui lui fit perdre connaissance, et c'est cette même douleur qui lui vrillait la jambe qui la fit revenir à elle. Au bout de combien de temps, elle n'en savait rien.
Ce qu'elle savait, c'était qu'il y avait eut des explosions. Au moins deux, mais il y en avait eu sûrement plus, vu l'état du bâtiment. Qu'elle avait une foutue barre en métal plantée dans la cuisse et qu'un homme était à moitié étendu sur elle, visiblement inconscient. Pas si inconscient que ça finalement, vu qu'il commença à s'agiter. Il se releva, mais revint bien vite vers elle quand il constata que Gwen était dans un état plutôt... préoccupant « C'est bon, je suis réveillée. » Se forçant à rester lucide, elle retira sa ceinture, avant d'improviser un garrot avec. Mieux valait éviter qu'elle se vide complètement de son sang, même si d'après ce qu'elle pouvait voir, aucune artère n'avait été touchée. Un autre homme s'approcha d'eux, et il eut l'idée aussi brillante que stupide de retirer le bout de métal qu'elle avait dans la jambe « Atten... » La fin de sa phrase se perdit dans le cri de douleur qu'elle poussa alors qu'il retirait sans le moindre ménagement la barre. Déchirant un pan de sa chemise, qui était déjà bonne à jeter, Gwen se fabriqua un pansement de fortune, avant d'essayer tant bien que mal de se relever. Sa jambe arrivait à la porter, mais mieux valait qu'elle ne tente pas de faire des acrobaties dignes de Spider-Woman. S'asseyant sur des décombres pour ménager sa jambe, elle regarda autour d'elle, tout en déserrant sa ceinture, qu'elle repassa autour de sa taille « Ce qui est sûr, c'est qu'on peut pas rester là. On peut toujours essayer de fouiller les environs, mais l'un de vous va devoir m'aider à marcher. » Ca l'enrageait d'être aussi... faible et inutile. C'était elle l'héroïne, jouer la demoiselle en détresse, ça n'était vraiment pas son truc. Mais elle ne pouvait pas faire autrement, sachant qu'elle était venue sans costume ni équipement.



Fiche bye Ethna
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Danny Cavanagh
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groupe #1

Maxine, Clyde, Kayden, Kitty, Danny, Bobby,
Prudence, Roderick & Gwendolyne
Danny soupira. Franchement, s'il avait accepté de venir à cette stupide sortie c'était uniquement pour faire plaisir à Kitty et aussi pour en profiter un peu pour voir Malicia. Depuis le retour de Logan, il n'avait plus trop eu l'occasion de parler avec elle et leurs conversations lui manquaient. C'était l'une des rares personnes avec Kitty qu'il appréciait réellement. Pas besoin de faire semblant avec les jeunes femmes, elles l'acceptaient tel qu'il était, avec son caractère renfrogné et parfois asocial. Mais il n'avait pas eu le temps de parler avec Anna Marie que l'autre jeune femme l'avait emporté avec elle, Bobby et Prudence, avec une seule idée en tête : refaire sa garde-robe. Bordel, ce qu'il pouvait détester le shopping, pas qu'il soit un habitué de la chose mais il savait déjà qu'il n'aimait pas ça. Si ce n'était pas pour la jeune femme, il aurait tout envoyé balader afin de rendre visite à ses amis de la rue, mais elle lui avait jeté le regard. Ce putain de regard qui faisait qu'il était faible face à elle. Alors, il avait levé les yeux aux ciels et l'avait suivi à travers les magasins, provoquant un couinement de joie chez elle.

Il l'avait senti. Tout ça était une putain d'idée de merde. La preuve : l'une des dernières fois où ils étaient sorties, ils s'étaient retrouvé en pleine guerre civile entre des mutants et le SHIELD. C'était décidé : il ne sortirait plus jamais de ce putain de manoir. Les cris ravis des enfants et les discussions posées des parents avaient très vite été remplacés par des cris et des pleures insupportables. Danny avait entendu les premiers cris et avait fini par tourner son attention vers le milieu du centre commercial où un homme se trouvait. Pas un simple homme, un mutant. L'électricité parcourait son corps et il l'utilisa pour provoquer un choc électrique qui est dévastateur. Les gens aux alentours sont carbonisés. Danny a la stupide pensée d'être heureux de ne pas être trop proche pour ne pas sentir l'odeur de chaire brûlée. Mais il n'a pas le temps de réagir qu'une explosion arrive. Puis, elle est suivie par une autre, et une autre, et une autre. L'édifice n'attendit pas longtemps avant de commencer à s'écrouler.

Danny se jeta sur Kitty, essayant de la protéger du souffle de l'explosion, des flammes qui les entouraient. Il se redressa, attrapant la main de la jeune femme afin de se diriger vers une sortir avant que tout ne s'écroule mais en vain. Une poutre s'effondra. Sur lui. Il la vit comme au ralenti et voulut utiliser son pouvoir afin d'échapper à tout ça mais il n'est pas assez concentré. Il n'eut pas assez de force. Il put juste l'utiliser le temps de se décaler, l'empêchant de mourir écraser comme un vulgaire insecte. Mais ses jambes n'ont pas eu cette chance. Il se retrouva bloqué. Sous le choque, il perdit connaissance.

Quelques instants plus tard, sûrement à peine quelques secondes, il ouvrit les yeux et prit une grande inspiration, la poussière prenant place dans ses poumons. Une quinte de toux le prit. Il pouvait entendre les cris et les pleurs des autres personnes autour de lui. Mais il n'entendait pas Kitty. Il ne la voyait pas. Les battements de son cœur s’accélérèrent devant cette constatation. Il commença à hurler son nom dans l'espoir qu'elle lui répondrait. « Kitty ! KITTY ! » Seuls les pleures et les cris lui répondirent. Il essaya vainement de ramper en dessous de la colonne, essaya de la pousser de ses maigres forces, toujours en vain. Il regrettaient tellement de ne pas avoir le pouvoir de la jeune femme et de s'extirper de sous cette foutue colonne. Son pouvoir était si inutile dans ce genre de situation... Il regarda les alentours, espérant apercevoir la silhouette de la jeune femme. Il cru la reconnaître à travers la poussière, mais il ne savait plus s'il délirait ou non. Alors il hurla à nouveau son nom. « Kitty ! Je suis là ! Je suis bloqué ! » Il espérait que ce soit elle ou quelqu'un ayant les capacités pour l'aider à s'en sortir... Mais il ne se faisait pas de grand espoir : il n'avait jamais été très chanceux dans la vie...


THE NEW AGE
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Kayden T. Jefferson
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This is war.
Feat. Maxine Gordon, Clyde Flanagan, Kitty Pryde, Danny Cavanagh, Robert L. Drake, Prudence Rosebury, Roderick Kingsley & Gwendolyne M. Stacy


Au moins elle m'avait entendu. Elle était même consciente, très consciente, et lorsque cette brute en costume lui avait arraché la barre de la cuisse elle avait même crié de douleur. Je n'avais pas osé y toucher de peur d'aggraver l’hémorragie mais ce type là n'avait pas pris de pincettes et la jeune femme enserrait déjà sa cuisse dans un bout de chemise. Je me redressais, enfin tant bien que mal. D'abord je me mettais sur les genoux, attendant que le tournis me passe, et puis finalement je me mettais sur mes pieds pour me lever entièrement, m'appuyant de la main sur un bout de béton pour ne pas retomber. J'avais pris un sacré coup faut dire mais être debout me remettait le cerveau dans le bon sens et le tournis se dissipait rapidement, le temps que la blonde se mette debout en fait. J’acquiesçais d'un grognement lorsqu'elle suggéra qu'on dégage de là. L'endroit n'était pas sûr, très loin de là en fait et je me demandais même comment tout ça tenait encore debout après les explosions qui venaient de se produire. Je me demandais d'ailleurs comment je pouvais encore être apte à réfléchir alors que je devrais plutôt être en état de choc. Avais-je dépassé ce stade? Étais-je désormais capable de garder mes esprits en situation de crise? Je suppose qu'avec la vie que j'avais eu jusque là, c'était logique... Mais justement cette vie là peut être que je m'en serais passé.

Elle pouvait tenir sur sa jambe mais marcher allait être compliqué aussi je me proposais. - Je vais vous aider. - Avais-je dis en approchant. J'aurais pu alléger son poids pour qu'elle n'ait pas à forcer sur sa jambe pour marcher mais deux choses: je ne voulais pas déjà révéler mes pouvoirs et surtout je n'étais pas sûr d'en être capable. Pas avec le coup que j'avais reçu. Peut être avais-je tort mais déjà réfléchir me tapait sur les tempes alors utiliser mes pouvoirs... Ça attendrait quelques minutes. - Par où va-t-on? - Disais-je en avisant les quelques options qui s'offraient à nous entre dangereux, très dangereux et suicide hypothétique. Le centre commercial était un champ de ruines instable. - On devrait peut être aller jusqu'aux balcons. On pourra surement voir une issue de là-haut... Enfin si y'a encore des balcons... - Après tout avec la puissance des explosions, c'était une question à se poser. Si je soutenais la blonde dans sa marche alors ce serait au gars en costume d'ouvrir la marche.

Spoiler:
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Chaos
in the park

Il observa alors que la blonde s’occupait de sa propre blessure. Sa méthode était brutale mais il voulait essayer d’avoir une image d’imbécile riche, incapable de s’occuper d’un problème sans avoir une armée de servants pour l’aider, lui hurlant « bon boulot, sir ! » alors qu’ils nettoyaient un pot de plante d’une façon intense. Il aimait bien voir les autres travailler pour lui, et imposer cette image d’idiot allait l’aider : personne ne le laissera faire un truc manuel, et ils pourront pas l’abandonner.

Aussi, il aimait bien faire souffrir les gens, le cri de douleur de la jeune femme était de la musique à ses oreilles.

Le bellâtre et la femme se mirent à se faire une stratégie, Roderick, de son côté, se contenta d’aller vérifier son téléphone : ruiné. Son beau téléphone avec sa marque dessus avait été ruiné par l’électricité et les chocs qui s’étaient passés. Il ne pouvait pas blâmer les constructeurs du téléphone, sachant que « attaque de mutant » n’était pas inclus dans la liste de menaces potentiels au mobile… mais il allait le faire quand même. Ce soir, certains idiots vont perdre du salaire.

"Mon téléphone est ruiné." fit t-il aux autres, avec un ton entre la chouine et le désespoir. Il vérifia un peu sa montre, une fois ses yeux habitués au noir, et remarqua que pas beaucoup de temps s’était passé, en fait, quasiment pas… enfin, il savait pas si sa montre était aussi en marche.

Quoi qu’il en soit, la destruction du mobile le gênait. Il ne pouvait pas appeler Goodwill, un de ses scientifiques, pour lui envoyer ne serait-ce qu’un double qui irait le déblayer, et l’Hobgoblin qui aide quelqu’un serait suspicieux… pas de bombes citrouilles et de planeur pour lui donc. C’était lui, ses poings et des pigeons dans un centre commercial ruiné. Il grimaça et remit sa veste en état.

"Je vais mener la marche, désolé pour mon acte, mademoiselle."

Il se retourna et entreprit de marcher, lentement. Il ne voulait pas tomber sur cette atrocité électrique maintenant et les deux étaient également assez lents. Il jeta plusieurs coups d’yeux ici et là,  poussait des petits cris quand il marchait sur des cadavres carbonisés (fallait bien pousser le rôle) et essayait de se repérer via des ruines. Ils étaient… hum, dans l’étage, on dirait. Il ne le savait pas trop, en fait, mais il estimait. Vu la geule de l’endroit, il ne pouvait faire que ça.

Il entendit alors des cris de « Kitty ! », de la part de survivants, grâce à ses super sens. Roderick grimaça encore. Ces idiots trop sensibles allaient s’attirer l’anguille avec tout le bruit qu’ils faisaient. Il observa un peu les alentours.

« Hum… on dirait qu’il y’a d’autres blessés. Certains sont sur le chemin, vous voulez qu’on les… ignorent, et qu’on continue vers les balcons ou on va les aider ? »

Il préférerait se barrer, et l’aurait fait depuis longtemps, mais rester si froid aux cris d’horreurs paraîtrait bizarre.


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This is War.

« The true soldier fights not because he hates what is in front of him, but because he loves what is behind him. » - G.K. Chesterton.
I
l ne va pas bien. Il essaye de la rassurer mais il ne va pas bien. Il a quelque chose de métallique dans le corps et saigne abondamment. Le contact ne change rien, elle a peur de le perdre, une peur terrible de le voir mourir, là, dans cet accident stupide. « Kitty… tu sais où elle est ? Est-ce qu’elle va bien ? Il faut s’assurer qu’elle va bien. » Egal à lui-même, il pense aux autres, même dans cet état critique. « Je l’ignore. » Intérieurement, elle est effondrée mais elle se force à reprendre le dessus. Ca n’est pas le moment d’être faible, ça n’est pas le moment d’être une vulgaire demoiselle en détresse. La main qu’il pose sur sa joue la décide : elle refuse de vivre sans lui, d’attendre qu’un miracle se produise dans l’obscurité de ce fichu centre commercial. « Et toi, tu vas bien ? Snow, tu es blessée ? » Elle est entière. C’est bien la première fois qu’elle remercie le ciel d’avoir muté, ou tout potentiel dieu cosmique, n’en déplaise à sa défunte mère. A tâtons, elle récupère son manteau, coincé sous quelque chose de tellement lourd que ça en déchire la manche. Tant pis, elle n’avait pas besoin de plus. « Je me suis liquéfiée, ça va. » Ne rien y voir n’aide pas. Prudemment, elle cherche dans la poche de Bobby, dont elle sort le téléphone afin de faire un minimum de lumière. Il est dans un état critique. « Pendant les prochaines minutes, tu m’écoutes et tu ne protestes pas. Tu vas mordre dans le tissu, fort. Je vais retirer ce qui est fiché dans ton abdomen, ça va faire horriblement mal. » Autant être honnête. L’expérience de la voiture lui faisait dire que ça, c’était certainement bien pire. « Il faut impérativement que tu trouves la force de changer de forme Bobby ou ça te tuera. Après je te promets qu’on ira aider les autres. »

Elle retire les gants qui couvraient encore ses mains pour ne pas perdre de temps plus tard. Elle savait qu’elle aurait besoin de toute la glace possible, le tissu la réchaufferait trop vite ou la bloquerait. Aucun risque ne devait être pris à la légère. Snow se penche, dépose un baiser sur ses lèvres, retenant toute l’angoisse qui la rongeait. Elle n’avait plus le droit de stresser. Plus pour les prochaines secondes. Des gestes précis disait Mystique, quand l’urgence était là. Une inspiration profonde plus tard, elle plaçait les doigts autour de l’objet encombrant pour l’envelopper dans la glace. « Je suis désolée.. » La barre est retirée, vivement, par l’impulsion de la cryokinésie, elle n’aurait pas eu la force physique d’agir mais son esprit savait bouger des surfaces assez larges de son élément. Son esprit était ce qui compensait son corps de crevette. « Je vais t’aider.. ça va aller. » Elle n’en était absolument pas certaine mais rassurer n’était pas son point fort, dans une telle situation. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était le refroidir. Les doigts se nouent aux siens, d’un côté puis sa seconde main vient rejoindre la blessure pour offrir deux points froids, dont le plus proche de la plaie s’appliquait à offrir une couche neigeuse. Des liquides froids, lui avait-il dit une fois. La dose est importante, peut-être qu’elle abuse et elle s’en fiche, rien ne compte plus que lui laisser toutes les chances de s’en sortir. La chaleur qu’il dégage ferait de ce tas neigeux un liquide, assez vite pour lui permettre de se reconstituer. C’était bien ce que Bobby faisait, non ? « S’il te plaît.. tu as promis.. » Promis de ne pas l’abandonner, de ne pas la quitter. Elle voulait bien prendre sur elle mais plus il tardait à parvenir au résultat, plus son rythme cardiaque s’affolait. Quelques degrés en moins. C’est lentement tout le corps du psychologue qu’elle couvre d’une fine couche de givre, espérant atteindre le point idéal pour lui. Si elle ne pouvait pas sauver l’homme qu’elle aimait, elle ne sauverait plus personne. Jamais plus.

Plus loin, c’est la voix de Danny qu’elle entend résonner, qu’elle entend appeler à l’aide. Kitty doit être près de lui, voilà pourquoi elle a tardé, elle est forcément auprès du garçon. Il le faut. Elle ne peut pas avoir été blessée, elle est intangible. Bobby ne s’en remettrait pas s’ils perdaient l’un d’eux. « Respire Bobby.. s’il te plaît.. »  
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Kitty Pryde
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Je sais que c'est bien le dernier endroit où il avait envie d'aller. Mais bon, parfois, il faut bousculer un peu les gens, et tout le monde sait que je suis une professionnelle du genre. Depuis qu'il est arrivé à l'institut, Danny se promène toujours avec les mêmes fringues, et quand j'ai ouvert son armoire (derrière son dos bien entendu), j'ai pu constater que son dressing ne se composait pas de grand-chose. Alors il n'a pas eu le choix. J'ai tanné tout le monde à l'institut pour qu'on organise une sortie dans le centre de New-York, ait réussi à convaincre Malicia et Logan de nous chaperonner, et j'ai embarqué ce très cher Danny, sans la moindre négociation. Finalement, ce n'est pas si terrible. Il affiche une mine plutôt agacée, mais il se laisse faire, attrape les vêtements que je lui tends, me suit dans le rayon sans trop broncher. Je suis sûre qu'au fond, il apprécie ça plus que ce qu'il voudrait bien l'admettre. Et puis de toute manière, ça ne peut pas lui faire de mal de passer une journée dehors, ailleurs qu'à l'institut. Peut-être aurait-il préféré la compagnie de quelqu'un d'autre.. Personnellement, je suis plutôt contente qu'il soit là. Être avec Danny, ça me change les idées. Ça me permet d'oublier les regards que Prudence et Bobby se lancent. De ne pas me retourner frénétiquement vers eux pour les surveiller. Je suis concentrée sur ma tâche. Je veux absolument qu'à la fin de la journée, le jeune homme soit satisfait, et contemple ses nouvelles acquisitions en se disant que finalement, ce n'était pas une si mauvaise idée. J'esquisse un sourire amusé, presque affectueux devant son air renfrogné, en déposant un sweat à capuche vert sur son épaule gauche. Il a toujours la casquette pailletée que je lui ai déposé sur la tête quelques secondes plus tôt. Il me fait rire.

Ce sont les cris, en dehors du magasin, qui m'arrachent à la contemplation de son visage résigné. Lui aussi se retourne, et nous nous dirigeons en direction des cris. Nous n'avons pas besoin d'aller bien loin pour comprendre ce qui se passe. De toute façon, nous n'avons même pas le temps. Au moment même où j'aperçois le mutant, le corps agité d'électricité, Danny me pousse pour nous protéger du souffle d'une première explosion. Je ne regarde pas en arrière, je sais ce qui vient de se passer, et je ne veux pas voir ça. J'ai du mal à réagir, mais heureusement, Danny le fait pour moi. Il prend ma main et entreprend de nous éloigner le plus possible, de trouver une sortie, et je le suis sans la moindre hésitation. Surtout en entendant le bruit assourdissant qui monte autour de nous. Je ne comprends que trop tard que le bâtiment est en train de s'effondrer, et en l'espace d'une seconde, je ne vois plus rien, et la main de Danny n'est plus dans la mienne. Par réflexe, je suis passée sous ma forme intangible, et les débris de l'effondrement n'ont fait que passer à travers moi. Je mets quelques secondes avant de réaliser ce qui vient de se passer. Je passe mes mains sur mon visage pour m'assurer que je suis bien vivante, puis la panique explose dans ma poitrine. Je n'entends rien autour de moi pendant quelques minutes, qui sont sûrement les pires de ma vie. Le temps d'un instant, j'ai l'impression qu'ils sont tous morts. J'ai l'impression que mon cœur explose tandis que je me tourne et me retourne dans l'espoir d'entendre quelque chose. Puis quelqu'un commence à tousser, et j'entends quelques voix qui viennent de loin. J'ai envie d'appeler, mais ma gorge est trop irritée par la fumée pour que je puisse produire le moindre son. Il m'est presque difficile de respirer. J'entends quelque chose, au loin, crois reconnaître la voix de Prudence, mais impossible de savoir de quelle direction ce son venait, ni ce qu'il signifiait. Je commence à chercher à tâtons autour de moi. Il n'y a qu'une seule chose à laquelle je pense. Danny. Il était à côté de moi, je ne l'entends plus. Je tousse, et cherche, lâchant un sanglot. On dit qu'on ne se rend pas compte quand quelque chose qui change notre vie est en train d'arriver. Mais je peux vous dire que je le sens. Je commence à paniquer pour de bon quand une grande inspiration se fait entendre près de moi. Il y a aussi des pleurs, des cris, qui commencent à émerger de l'obscurité. Puis il y a une voix. « Kitty ! KITTY ! » Mon cœur prend encore plus de vitesse. J'essaie de partir en direction du cri, incapable de répondre à cause de la fumée qui obstrue encore mes cordes vocales. Je tousse encore, cherchant à retrouver ma voix. « Kitty ! Je suis là ! Je suis bloqué ! » La voix me guide vers la bonne direction, et après quelques secondes, je retrouve Danny. Mes mains trouvent ses épaules, puis son visage, et je suis son bras qui montre ses jambes. Il est coincé sous une poutre. Merde. Je n'ai qu'une solution. D'une voix très faible, je lui dis : « Prends ma main. » Je me concentre. « Je vais te rendre intangible. On ne l'a jamais fait ensemble mais on n'a pas le choix. Ça va te faire une sensation très bizarre, mais malgré ça, il va falloir que tu m'aides. » Je pose une main sur sa joue. « Dés que tu ne sens plus le poids de la poutre et que tu l'entends s'effondrer par terre, tu t'éloignes, je t'aide, d'accord ? Tu vas voir, c'est très simple. »  Ma voix se veut rassurante mais je ne sais pas vraiment ce qui va se passer. La poutre est très lourde, alors même si on sort ses jambes, il se peut qu'elle ne lui soient d'aucune utilité par la suite. Je me concentre, essaie de dépasser la peur et l'émotion, et je sens mon pouvoir si s'étend. C'est le moment.
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La mort. On l’imagine douloureuse. On l’imagine paisible. On l’imagine rapide. A aucun moment, on imagine mourir avec une barre dans l’abdomen. La mort. Il est X-Men. Il en connaît les risques. Il sait qu’à chaque mission, il est susceptible de ne pas revenir. Il est susceptible de mourir. Il n’en a pas peur. Il vit avec. La mort est un vieux compagnon. La mort est une obligation. Mourir, ce n’est rien. C’est la douleur qui précède cet état qui est atroce. Inhumaine. Une douleur qui vous prend de l’abdomen et qui gangrène tout le corps. Ses tentacules s’accrochent, se nourrit, s’abreuve de ses cellules, de son sang, de ses muscles. Même ses os résonnent de la souffrance. Il n’a pas peur parce qu’il sait qu’il peut survivre. Il sait qu’il peut se rétablir. Il sait qu’il peut se reconstruire. La barre serait passée à travers sa tête, la question aurait toute autre. En fait, il n’y aurait pas eu de question. Il n’y aurait pas eu de douleur. Il n’y aurait eu que le silence. Le noir complet. Au lieu de cela, il a mal. Pas comme une écharde plantée dans le doigts. Pas comme une jambe cassée. Mais plutôt comme si une barre était fichée en lui. Une barre métallique qui n’a rien de naturel pour un corps. Une barre métallique qui a tout déchiré, tout broyé sur son passage. Il a mal. Une douleur qui empêche toute concentration. Une douleur qui bloque toute tentative. Une douleur qui le paralyse. Et il a froid. Un froid mortuaire. Un froid qui signifie que le sang s’échappe trop vite. Un froid qui signifie que la fin est proche. Les étoiles dansent devant ses yeux. Elles l’hypnotisent, en apparaissant ici ou là. En se déplaçant devant son regard. Sous ses doigts ensanglantés, il sent la peau douce de Snow. Cette peau qu’il a tant aimé parcourir. Cette peau qu’il a tant aimé embrasser. Et si c’est la dernière fois ? La dernière fois qu’il lui parle. La dernière fois qu’il la touche. La dernière fois qu’il la sent. La dernière fois de tout. Il ne veut pas y penser. Il repousse l’idée. Il ne mourra pas aujourd’hui. Pas à cause d’une barre dans le ventre, ce serait ridicule. Pas aujourd’hui alors qu’il n’a pas de nouvelles de Kitty. Pas aujourd’hui, alors qu’il ignore si Malicia va bien. Sa main retombe du visage de Snow. Plus la force. Plus le sang nécessaire. Sa respiration se fait haletante. Ses tremblements se font plus forts. Il aimerait se lever. Il aimerait comprendre ce qu’il s’est passé. Impossible avec une barre dans l’abdomen. Impossible avec le sang qu’il perd. Impossible avec le peu d’énergie qui lui reste. Il doit se changer. Il doit devenir la glace. “Je me suis liquéfiée, ça va.” Elle va bien. Snow va bien. Un poids retiré. Un soulagement.

Snow s’affaire à ses côtés. Il ne s’y intéresse pas. Trop déconnecté de la réalité. Trop occupé à compter les minutes avant le noir total. Il a frôlé la mort à plusieurs reprises. Dont une, à cause de Snow. Il sait ce que c’est. Il sait qu’il n’en sortira pas indemne. Il sait qu’il sera changé. A quel point ? “Pendant les prochaines minutes, tu m’écoutes et tu ne protestes pas. Tu vas mordre dans le tissu, fort. Je vais retirer ce qui est fiché dans ton abdomen, ça va faire horriblement mal.” Il tourne lentement la tête vers Snow. Elle a parlé. Sa voix lui est venue de loin. De très loin. Tel un doux bourdonnement. Une mélodie agréable. Il n’a pas tout compris. Il fronce. Ne pas râler. Mordre. Mal. Il ne saisit pas la teneur de sa phrase. Il ne saisit pas les conséquences de ses paroles. Il n’anticipe pas la douleur. Il a juste une question dans sa bouche pâteuse. Une phase qui traduit son incompréhension. “Qu’est-ce que.. Quoi ?” Il montre une piètre image de lui. S’il voulait faire sensation, ce n’est pas ainsi qu’il y arrivera. A moitié endormi, à moitié inconscient. A moitié baignant dans son sang. Il n’a pas la force de lutter contre elle. Il n’a pas le force de l’interroger davantage. Il se sent déjà partir. Il se sent déjà sombrer. Il va seulement fermer les paupières quelques instants. Seulement les clore pour rassembler son énergie. Rien de plus. “Il faut impérativement que tu trouves la force de changer de forme Bobby ou ça te tuera. Après je te promets qu’on ira aider les autres.” La suite se perd dans un mélange mi-comateux, mi-douloureux. La brûlure de la barre arrachée le réveille. Lui ouvre les yeux. Le fait sursauter. La brûlure lui arrache un cri étouffé par le tissu. La barre est hors de lui. Il devrait se sentir mieux. Il devrait se sentir en forme. Il devrait se déplacer facilement. Au lieu de cela, il sent qu’il perd pied. Qu’il se détache de la réalité. Qu’il s’effondre un peu plus. Le sang s’échappe, libéré. Le sang n’a pas de pitié. L’obscurité l’entoure. L’enveloppe de son manteau noir. L’attire plus bas. Il lutte. Il lutte encore. Il doit s’en sortir. Le froid le gagne au fur et à mesure que la glace prend possession de son corps. Elle remplace la chair. Elle est violente. Elle est irritante. Elle sème un feu cuisant sur son passage. Une douleur ressentie des années plus tôt, lorsqu’il se transformait pour les premières fois. La lumière du téléphone reflète contre sa surface translucide. Il fait sienne la neige fondue. Chaque gouttelette se transforme en un baume réparateur. Un baume qui vient soulager la douleur et résorber la plaie. Il laisse derrière lui une surface lisse et froide. Un iceberg réparé.

Respire Bobby.. s’il te plaît..” Une prière qu’il entend. Une prière qui l’arrache à l’inconscience. La respiration est cuisante. La respiration est éprouvante. Mais il respire. La barre a laissé une gêne dans son abdomen. Une gêne supportable comparée à la torture de tout à l’heure. Instinctivement, sa main s’accroche à celle de Snow. Une ancre pour retourner dans la réalité. Une ancre à ne pas lâcher. Les paupières sont ouvertes. La forme glacée a disparu. Elle a fait son oeuvre. Elle a fait son miracle. Il se redresse. Cassé. Courbaturé. Il a besoin d’un instant. Il a besoin de se remettre de l’accident. Il a besoin de reprendre pied. Essoufflé par l’épreuve. Essoufflé par son état. “Plus jamais… plus jamais on achète de chemises.” Il ne remettra pas les pieds dans un magasin avant longtemps. Il ne se rachètera plus de chemises dans les boutiques avant des années. C’est fini. Le teint encore cireux. Les mains légèrement tremblantes. Il va mieux. Il est en forme. Il est prêt. Il prend appui par terre. Il doit se remettre debout. Il doit chercher les mutants qui les accompagnent. Il doit trouver Kitty, Danny, Malicia. Il doit comprendre ce qu’il s’est passé. Il est sur ses pieds, à chercher son équilibre. Il se tourne vers Snow, avec un sourire. “Bon, c’était pas si douloureux que ça.” Faire bonne figure. Lui montrer qu'il va mieux. Elle a dû avoir peur. Elle a dû craindre le pire, tout comme lui lorsqu’elle a été blessée lors de l’évasion de Magneto. Mais il va bien. Ils vont bien. Il fait même dans l’humour. Preuve qu’il est vivant. Preuve qu’il n’a plus mal. “Faut chercher les autres et aider les blesser.” L’instant d’avant, il se vidait de son sang. L’instant d’avant, il était au bord de l’évanouissement. L’instant d’avant, il souffrait le martyre. Le voilà de nouveau debout, prêt à aider qui en a besoin. Le voilà apte à reprendre du service.

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Garder la tête froide. Surtout, il fallait qu'elle garde la tête froide. Elle n'était pas du genre à céder à la panique, mais le fait d'être aussi... impuissante la mettait hors d'elle. Or, il fallait que Gwen reste maitresse de ses émotions pour pouvoir essayer de sortir le plus de gens possible de là. Pour l'heure, elle ne désirait rien de plus que son costume et son équipement. Sous son identité de Spider-Woman, aider les gens était beaucoup plus facile. Se retrouver de l'autre côté - du mauvais côté - de la situation, c'était nouveau pour elle. Il fallait qu'elle fasse attention à ce qu'elle faisait, à ce qu'elle disait. Hors de question qu'elle soulève des blocs de béton à bout de bras comme elle l'aurait fait en temps normal.
S'appuyant sur l'inconnu qui était étalé sur elle encore cinq minutes plus tôt, elle laissa Conan le Barbare ouvrir la marche, s'efforçant de solliciter le moins possible sa jambe blessée. Il fallait qu'elle trouve rapidement de quoi s'occuper de ça. Au moins pour désinfecter la plaie en urgence, afin qu'elle n'attrape pas une infection quelconque. Pour ce qui était de la recoudre... elle attendrait que quelqu'un de compétent s'en occupe. Le point de croix, ça n'était pas sa spécialité, alors suturer sa propre jambe, même pas en rêve. Leur maigre plan était à l'heure actuelle sa meilleure chance de ne garder qu'une vilaine cicatrice de cette désastreuse visite au centre commercial.
Alors qu'ils se dirigeaient vers les balcons, Gwen entendit des voix, assez proches, qui demandaient à l'aide. Visiblement, il y avait des gens qui étaient en aussi mauvais état qu'eux, et qui n'avaient pas autant de facilités à se sortir de leurs propres galères. Évidemment, son instinct d'héroïne se mit à lui hurler d'aller les aider. C'était plus fort qu'elle, il fallait au moins qu'elle aille voir si ils allaient bien. Alors que le vieil homme qui menait la marche se demandait quoi faire, Gwen leva les yeux au ciel, avant de lancer avec beaucoup moins de douceur qu'elle l'aurait voulu « Écoute Musclor, si t'as envie de jouer la poule mouillée, libre à toi. Mais je vais pas laisser des gens en pleine galère alors qu'ils sont peut-être dans un état pire que le nôtre. » C'était brutal, mais il l'avait été tout autant lorsqu'il lui avait arraché ce foutu bout de métal de la jambe. Indifférente à sa jambe blessée, elle claudique en direction des voix, avec une agilité bien trop grande pour quelqu'un dans son état. Mais elle s'en fout. La demoiselle en détresse est aux abonnés absents, remplacée par l'héroïne. Même si elle marche beaucoup moins vite que ce qu'elle voudrait, elle sait qu'elle se rapproche des blessés, elle l'entends tout autant qu'elle le sent « Au fait, je m'appelle Gwen. Ravie de vous connaître tous les deux. » Puisqu'ils étaient embarqués dans la même galère, autant qu'elle sache comment ses deux compagnons s’appelaient. Ça serait toujours mieux que Conan le Barbare et Musclor pour l'un et la Belle au Bois Dormant pour l'autre.



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Soutenant la blonde, nous avancions parmi les décombres et les corps inertes. Lorsque l'autre gars avait suggérer de passer notre chemin pour filer j'avais tiqué. Je dois bien avouer que la tournure de sa phrase m'avait surpris mais même si je voulais dégager de là je ne suis pas sûr que j'aurais dit ça comme ça. Enfin c'est la blonde qui s'occupa de lui répondre pendant que je l'aidais à passer une zone bancale. Plus on avançait et plus je me rendais compte que mon assistance était presque inutile et d'ailleurs elle me lâcha pour s'éloigner après sa tirade. - Hey... - Sur le coup j'avais pas compris mais apparament ce qu'avait dit l'autre lui avait donné un coup de jus et elle allait boiter dans l'autre sens, suivant les voix de blessés que je n'avais pas vraiment entendu moi-même. Gwen de son prénom, je répondais en lui passant devant. - Dayle.

Je commençais finalement à entendre ces voix qu'elle avait déjà perçue et me dirigeait vers elles. La progression était assez délicate entre les obstacles et les zones dangereuses et je m'attendais à tout moment à entendre le second étage nous tomber sur la tronche. Y avait-il un second étage? Ou alors c'était le toit? Ou alors des décombres du rez-de-chausser qui s'étaient retrouvés en haut avec la déflagration? Bref rien de bien rassurant. Et finalement mes peurs devinrent réalités. J'avais peut être voulu avancer trop vite? Toujours est-il que lors de l'un de mes pas, la vibration avait libéré des décombres déjà fragilisés qui s'effondrèrent juste devant moi et je bondissais en arrière, évitant le pire. Au moins en éclaireur j'aurais été la seule victime de notre petit convois. - Et merde! - Les mains et le coude rappés durant ma chute, je me relevais, entre agacé et apeuré. Qui s'amuserait d'une telle situation. - Bon, bougez pas. - J'étendais machinalement mes mains devant moi et visualisait le mur de béton, enfin le mur constitué de multitude de morceaux brisés, et j'en allégeais la masse, le rendant aussi léger que des coussins. Ça nous prendrait un peu de temps pour dégager le passage mais au moins on aurait pas d'efforts à fournir. - Allez-y, dégagez le passage. - Avais-je dit sans donner d'ordre. Après tout ce que je faisais ne se voyait pas, je balançais pas d'éclairs ni rien, alors autant joindre la parole à l'action.
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