Nom et Prénom : Ray O'Connor  Alias : Ray Âge : 31 Lieu de naissance & nationalité : Dublin Irlandais Métier : ancien tueur à gage, maintenant Barman Statut civil : Célibataire Orientation sexuelle : Hétérosexuel Particularités : Aucune Affiliation : Neutre

Avez-vous peur des Mutants ?  Pas trop c’est un peu de la science-fiction pour lui et il les prend pas trop au sérieux, il en a déjà tabassé dans ses bagarres de bar et jusqu’à maintenant, il s’en est toujours pas trop mal sorti. Il pense que c’est vraiment un truc pour se rendre intéressant et il aime pas trop ceux qui se prônent différent et spécial alors que deux bras et deux jambes c’est plutôt un facteur universel !
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Il en rêvait et se considérait comme tel, mais les évènements ont fait qu’il en est loin et il en a peur au final car il sait qu’il est quelque part sur la liste et qu’on viendra s’occuper de son cas un beau jour. Sans doute par paranoïa il le renie, les considère désormais comme des acteurs de cinéma prônant la belle Amérique un truc nationaliste pour que les gens se sentent bien dans ce pays d’arriérés…  
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Lawrence Fitzgerald qui le suit partout et avec qui ils ont une amitié indéfectible et Wade Wilson qui travaillait avec lui avant durant son métier de Tueur à gages.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Oui il vient d’être embauché dans un pub irlandais : le Woods Bar où le patron assez souple le laisse en électron libre derrière le comptoir comme barman.

« J’ai longtemps hésité à aller voir la mère et accepter le châtiment qu’elle me donnerait, me rendre, me tuer... Mais la vérité c’est qu’il y a un sapin de noël avec pleins de cadeaux que personne n’ouvrira jamais…  »

Ray, 31 ans,  d’éducation laborieuse. Ses parents n’ont jamais trop eu le contrôle sur ce tempérament têtu de sale gosse insolent. Les études ? Juste un prétexte pour se tirer de la maison et fuir le regard de déception de ses parents se demandant jour après jour si c’était pas là le mouvement perdant d’une partie d’échec, l’erreur d’une vie … Un parfait Irlandais d’autant dans les litres de bière ingérés que dans ceux de sang versé. Recruté comme Tueur à gage à l’âge de 23 ans par un chercheur de tête le voyant se débrouiller dans les bagarres de bar et pour payer ses notes, il nettoyait pour de l’argent les pourritures qui sillonnaient les villes.

Le 23 décembre 2015 dans l’église Saint-Patrick de Dublin où exerçait  le Prêtre Kellymoyers qui travaillait avec des narcotrafiquants :

« Comment ça s’est passé ? Putain fallait que tu en reparles … Je suis rentré dans le confessionnal pour approcher cet enculé. Mon père j’ai péché, je lui ai sorti, j’ai tué des hommes pour de l’argent mon père. Il m’a demandé des noms, le sien fut le dernier de ma liste. J’entends encore la balle siffler et se loger dans son abdomen, les deux suivantes par contre n’ont fait aucun bruit. Je suis sorti et il était là, allongé sur le sol inerte … Un enfant jeune, le teint blanc et le regard vide … Son regard … vide … Dans ses mains un papier, j’ai été mauvais en classe, je suis un triste enfant Seigneur punis-moi … »

Pourchassé par son employeur et ses hommes de main car le code d’honneur voudrait qu’on mette fin à ses jours pour une telle bavure, il est allé se réfugier aux États Unis malgré son dégoût pour la mentalité locale. De petit boulot en petit boulot, son tempérament violent et primaire n’a guère tenu la période d’essai. Rien ne peut le consoler, il vogue sans but, il court … Il court oui … Mais il ne va nulle part, il fuit seulement l’endroit d’où il vient.

« Au moins il a pas souffert ! Si tu crois que ça me console … A l’heure où il est une famille crie vengeance mais même mon suicide j’ai réussi à le rater … »

Durant des années son corps ivre parcourut les bars et les rues pavées. Un dialogue alcoolisé, nourri par le dégoût et le regret. Il avait tué deux personnes finalement ce jour-là.

« Si tu lis ça c’est que tu es encore plus barge que moi, comme si m’étaler comme une pleurnicheuse allait changer quelque chose ! Foutu connard j’aurais dû lui exploser son lait fraise sur son front ! Le problème tu veux savoir ce que c’est ?! Je ne me considérais pas comme un mauvais gars tu vois ? Un tueur de ripoux, comme un de ces supers héros dont on rêvait môme  tu vois le genre pas vrai ? Bah lui il verra jamais putain …Il verra plus jamais rien …
Incroyable que ce putain de cerveau soit capable de bloquer un corps tout entier, j’ai jamais été bon en science mais on devrait en parler tu vois. Après ça n’aurait rien changé, on t’apprend pas à être moins con, on freine juste l’inévitable. Putain c’est tellement profond ce que je raconte, je comprends pourquoi il voulait que j’écrive cet enculé. Parce que c’est pas un de facho d’Américain qui racontera un truc intéressant pas vrai ? Sûr que c’est eux qui ont buté John Lennon ces enculés ! Parce que putain tu vois le délire ou pas ? Les mecs baisent plus leur drapeau qu’autre chose, même l’Etat s’auto-suce mon gars ! Vos putain d’hamburger puent la masturbation les mecs, secouez-vous !  Plutôt arrêtez  en fin de compte ! Bref j’en étais où avec ces conneries là ? Non parce que tu vois ces petits fils  de soldats de mes deux me font gerber, comme les chinois, c’est des copies conformes les types, des robots qui tournent à l’huile de friteuse. Au final retiens juste que y’aura eu que des larmes et un cercueil trois fois trop petit … Ça aurait dû être moi, j’aurais manqué à personne moi tu vois … »

Finalement après de longues années à errer il sauva un enfant de 8 ans d’un accident de bus lors d’une collision frontale avec un automobiliste. Comme pardonné de ses fautes, racheté par l’action et non pas par des mots ou une simple bonne volonté de prêcher le bien. Il commença à aller mieux, il trouva un petit job dans un drugstore près de Park Avenue et commença une nouvelle vie peu à peu. Il rencontra Eva une serveuse d’un hôtel réputé et ce melting-pot de personnalité fut très bon pour lui. Il retrouvera pleinement le goût du lendemain et oublia vite la peur du vide et d’un futur de repentance. Il eut Mike et Silvia deux enfants dont la joie de vivre n’avait d’égale que leur chevelure blonde empruntées à leur mère. L’un deviendra restaurateur à son propre compte dans un restaurant de Brooklyn où le pavé de romsteak est  toujours à ce jour un des meilleurs de la ville et eut à son tour 2 enfants. Quant à Silvia, elle fit une carrière dans l’humanitaire avec une formation d’infirmière et voyagea à travers le monde sauvant des vies comme son père avait pu le faire autrefois pour cet enfant que le bus avait condamné. De la descente à l’ascension, le chemin peut être long et sinueux. De la guérison d’une âme fragilisée par le passé à une perspective d’avenir le gouffre s’agrandit. Il a fallu de la chance ou peut être simplement le destin de rencontrer les bonnes personnes au moment opportun, il n’a rien lâché ce bon vieux Ray et maintenant le sourire étincelant et son rire communicatif font résonner les murs. L’avenir l’avait oublié, il s’était perdu également. La chute fut longue, mais la remonté était possible. Voilà donc la fin. Du moins celle que je préfère vous raconter …

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