it's a revolution, i suppose Invité | | | Valentin Robert KentWhen the sky turns grey, and everything is screaming IdentitéNom et Prénom : Valentin Kent. Alias : Être moi-même me suffit assez. Âge : 45 ans. Lieu de naissance & nationalité : Je suis né dans le Maine, dans une petite ville perdue, je suis donc Américain. Métier : Agent mobile du SHIELD. Statut civil : Célibataire. Orientation sexuelle : Bisexuel. Particularités : J'ai des sens plus développés que la moyenne, ça compte ? Affiliation : Je ne suis pas vraiment au clair avec moi-même, mais, de toute évidence, je me bas pour quelque chose qui me semble juste, du moins je l'espère. Interview Avez-vous peur des Mutants ? Les mutants ? Non, pas vraiment. Pas du tout même. Etant un agent du SHIELD, j'ai souvent eu affaire à certains d'entre eux. La plupart son perdus, désorientés. J'aurais pu finir ainsi, moi aussi, si on ne m'avait pas expliqué ce que j'étais devenu, c'est ce que je garde à l'esprit. Quoiqu'il en soit,les évolutions génétiques font parties de notre monde, même si la plupart des gens ne le savent pas (et c'est mieux ainsi). Il est bon toutefois d'en remettre certains à leur place quand il le faut. Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Pas vraiment, non. Des mascottes, des symboles, voilà ce qu'ils sont. Très bien, ils sauvent le monde en apparaissant sur les grands écrans, pendant ce temps, les autres bossent dans l'ombre. Ne pensez pas que je les envie, ce n'est pas du tout le cas, au contraire, je suis heureux de ne pas faire la Une des magazines. Mais cela peut monter à la tête. Un super-héros, très bien, mais des super-héros, il en existe de toute sorte, et pas seulement ceux que l'on connaît. Je ne les apprécie guère, à vrai dire. Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? Je n'ai pas vraiment eu le choix, à la base, j'aurais pu mal tourner. Comme beaucoup d'autres, d'ailleurs, face à l'incompréhension et l'injustice. J'ai eu de la chance, je me vois mal aller en travers de mes principes, désormais. Malgré ma grande gueule, je suis assez idéaliste. Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Je ne suis pas un mutant, la question est réglée. Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? Mes pouvoirs, je les ai obtenu d'une façon assez abjecte, lors d'un séjour à l'hôpital psychiatrique, comme ils appellent ces endroits. Je ne pense pas avoir réellement été dans un hôpital, étant donné qu'on s'est permis de tester divers produits sur ma personne, décuplant ainsi mon ouïe, ma vitesse, et ma force. Je ne suis pas un surhomme, je ne cours pas plus vite que la lumière, loin s'en faut. J'ai juste des capacités plus développées qu'un humain basique. Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? J'aimerai bien avoir une identité secrète, parfois mais ce n'est pas le cas ! Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Je le suis. Vraiment. Je n'ai rien d'autres à déclarer sur le sujet. Elle me convient, j'en ai besoin, et puis, je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre maintenant, je ne peux pas revenir en arrière, et, de toute façon, le SHIELD est ma seconde chance dans la vie.
BiographieWhen the day has come but I've lost my way aroundL'agent Valentin Robert Kent, c'est moi. Des prénoms français, ma mère a toujours été très touché par cette culture. Aujourd'hui, elle vit dans un hôpital, pour cause de troubles mentaux. Pas étonnant ! Je ne vais pas la voir, c'est inutile. J'ai essayé, pourtant. Ce n'est pas par ingratitude, j'aime ma mère, vraiment. Seulement, elle ne veut plus me voir. Après tout, j'ai fracassé le crâne de mon père, son mari, à l'aide d'une batte de base-ball sous ses yeux... Ca laisse des traces, je présume. Lorsque j'ai essayé de lui rendre visite, elle a hurlé et on m'a fait sortir d'urgence avant de lui administrer un calmant. Depuis je lui envoie juste des fleurs, une fois par mois, avec un petit mot. Je suis aussi le gérant de son dossier médical, et des décisions qu'il faut prendre, parfois, mais je ne l'ai plus jamais revu en face, à quoi bon ? Le mieux, pour elle, serait une mort dans son sommeil, cela la libérerait de ses démons et des miens.
Que j'ai tué mon père vous choque ? Ne vous en faites pas, je ne suis pas un dangereux criminel en liberté ! J'ai déjà subi une peine bien suffisante pour avoir crever ce salaud... Lorsque j'étais petit, je ne comprenais pas tout, bien sûr, même si je voyais la violence dont il pouvait faire preuve, même si, parfois, j'en avais peur... Mais il était mon père. Pourtant, plus je grandissais, plus son image se ternissait... Plus je pouvais constater les sévices faites à ma mère. Elle souriait, cachait ses blessures comme un animal léchant ses plaies. Moi, il ne m'a jamais rien fait, mais plus je grandissais, plus je le haïssais. Je pense que beaucoup d'entre vous savent ce que c'est de grandir avec une haine féroce au fond de soi, et de ne pas pouvoir l'exprimer, sinon, nous ne serions pas là. Pas forcément, en tout cas.
J'étais en échec scolaire, je traînais dans les rues avec des cons, je rentrais tard à la maison. Mais je culpabilisais de la laisser seule. Je parle de ma mère, bien sûr. Seule avec ce type. Je lui en voulais de ne pas vouloir le quitter, mais elle me disait que nous en avions besoin. Je n'ai jamais compris. J'étais fils unique, ouais, heureusement, imaginez d'autres gamins dans mon genre ? Ha. Ha. Quelle horreur ! Fin' bref. J'avais environs dix-sept ans lorsque je suis rentré un jour chez moi, et que je l'ai vu en train de tabasser ma mère dans le salon, pour une connerie, comme d'habitude. Elle hurlait si fort que je me demandais pourquoi les voisins ne l'avaient pas entendu – ou n'avaient rien fait, s'ils l'avaient entendu. Mon sang n'a fait qu'un tour, j'ai tenté de le raisonner en criant plus fort, et puis j'ai saisi le premier truc qui me tombait sous la main : une batte de base-ball (mon père était fan de ce sport, quelle ironie, hein ?), puis je l'ai frappé à la tête. Encore, encore, et encore. Je n'arrivais plus à m'arrêter. C'est le hurlement de terreur de ma mère qui m'a ramené à la réalité, en fait...
Après... Eh bien après j'ai été amené. Vous savez ? Les menottes, et tout ça. On m'a jugé, et ma mère a témoigné contre moi. J'étais trop choqué pour comprendre, et maintenant je m'en fous... On ne m'a pas envoyé en prison. En fait, mon avocat – un type véreux, je n'avais pas les moyens de me payer un avocat, après tout ! –, a plaidé la démence quand il a vu qu'il n'y avait pas d'autres options. Il paraît qu'être à l'hôpital, c'est mieux que la prison, on mange bien, on est soigné, et les autres ne tentent pas de vous violer dans les douches. Mais écoutez bien ce que je vais vous dire : ce sont des conneries et des préjugés. L'hôpital, ça craint. On est regardé de travers, avec hypocrisie, surtout. On nous parle comme à des attardés. J'ai été pendant quelques temps à l'hôpital, le vrai, je veux dire. On me donnait un traitement à la con, je pense surtout que c'étaient uniquement des médicaments pour calmer les nerfs. En tout cas, je voyais un psychologue deux fois par semaines, mais je ne savais pas quoi lui dire, ça n'a jamais vraiment marché. Je me tenais à l'écart de tous les autres patients, et n'essayais pas d'avoir des relations, ou de me mêler aux activités de groupes. J'étais censé rester ici deux ans, tout au plus.
Jusqu'à ce qu'on décide de m’amener je ne sais où...
Ca ressemblait à l'hôpital, peut-être en était-ce même une partie. Nous étions quelques uns, et je voyais toujours mon psychologue, sauf qu'entre chaque séance, ils se sont mis à tester différentes choses sur moi. Ca a commencé par de simples gélules au goût infect. Pour ma « thérapie ». Mouais. Je suis sceptique, aujourd'hui, mais je n'avais pas vraiment le choix. Lorsqu'ils ont commencé à me faire ingurgiter de fortes doses d'un sirop qui me plongeait dans un état quasi léthargique, je me suis rebellé. Un peu trop brusquement, je pense. J'ai fracassé une vitre avec l'une des chaise installée pour la thérapie de groupe. Ca a blessé une infirmière à la tête, alors on m'a mis dans une cellule d'isolement.
J'ai réellement commencé à péter les plombs à partir de cet instant là. C'est assez désagréable de m'en souvenir, je préfère éviter... La cellule capitonnée dans laquelle on m'a enfermé était vraiment petite, très peu lumineuse. Je me souviens vaguement m'être jeté contre la porte, d'avoir frappé contre le plomb jusqu'à ce que mes mains saignent. Je me suis arraché les ongles en tentant de griffer les murs pour trouver une sortie. Finalement je me suis laissé dépérir plusieurs jours dans un coin, jusqu'à ce qu'on vienne me sortir de là, que l'on m'attache sur une table, et que les tests deviennent plus concrets. Des piqûres, des injections, des prélèvements. Enfin tout le blabla habituel, quoi. Je n'ai jamais eu mal, ils n'étaient pas barbars au point de faire leurs trucs sans anesthésie. Quelques produits me brûlaient parfois, et j'ai eu des migraines, mais ça s'arrêtait là. Je n'ai pas découvert tout de suite que mes sens s'étaient développés au fur et à mesure. Mes réflexes étaient pourtant plus rapides, des tests sensori moteurs l'ont démontré. Je réagissais plus vite, je pouvais me déplacer plus vite également, avec une concentration fixe sur un objectif, et mes bras maigrelets, à l'époque, pouvaient supporter un poids plus conséquent qu'ils n'auraient du pouvoir soulever sans que cela ne me coûte un effort trop développé.
Au final, mon internement a duré sept ans. Deux ans de peine « normales » et cinq ans de tests divers pour arriver à ce que je suis. Je ne sais même pas si je suis « achevé », en fait. C'est un agent du SHIELD qui m'a sorti de là, sous des ordres précis, je suppose. La première visite que l'on m'a rendu de tout mon internement, et la dernière, pour le coup. Il s'est présenté à moi, m'a parlé de mes aptitudes, m'a dit qu'il serait plus intéressant que je sorte et que je fasse quelque chose de concret. Je n'ai pas du tout était convaincu. Pas du premier coup. Sortir, oui, je le souhaitais, mais d'un autre côté j'étais méfiant. Vraiment très méfiant. Il est revenu deux fois, avant que je ne cède. Je m'étais à nouveau retrouvé en isolement quelques jours plus tôt, et je n'aurais pas supporté y retourner encore une fois.
Je ne sais pas ce qui s'est joué, avec tout ça, mais on m'a fait sortir, je me suis retrouvé plus ou moins libre, avant d'être projeté dans cette organisation immensément grande. Je ne suis pas parano – enfin peut-être... – mais en tout cas, découvrir qu'une telle institution pouvait surveiller chaque fait et geste m'a, quelque part, tétanisé. Ça a quelque chose d'oppressant, de savoir qu'on est jamais totalement libre. M'enfin, j'avais l'habitude de ne plus l'être, depuis sept ans, ça ne changeait pas grand chose, mis à part que mes mouvements ne se réduisaient pas à des couloirs blancs et une cellule capitonnée. On m'appris énormément de choses. Me battre, canaliser ma force, rendre ma vitesse et mes réflexes utiles dans certaines situations données, tirer au pistolet. Sans me vanter, je suis particulièrement doué avec une arme ! J'adore me battre également. Comme je vous l'ai dit, je suis quelqu'un de naturellement hargneux. On m'appris aussi le fonctionnement du SHIELD. C'est vaste et complexe, au début, surtout quand on ne s'y attend pas. Mais avec le temps, on s'y fait.
Je faisais déjà parti de l'organisation, quand les menaces venues d'ailleurs ont commencé à se manifester, et que le projet Avengers a été mis sur pied. Je n'ai pas personnellement été plongé au cœur de l'action (c'est d'ailleurs bien dommage, si vous voulez mon avis !), mais j'étais présent sur l'héliporteur lorsqu'ils ont tous débarqués avec leurs airs importants. Je n'ai rien contre les « supers-héros », pas vraiment. J'estime juste que certains se la jouent un peu trop pendant que d'autres ramassent leur pagaille. Enfin... Je suppose que tout a ses bons et ses mauvais côtés, hein ? Il faut bien des mascottes pour rassurer les citoyens, comme je l'avais dit à un collègue en admiration, à l'époque. Je suis un peu aigri, mais je n'ai rien contre eux. Pas personnellement en tout cas : tout ça, c'est du business.
Quant aux mutants, nous essayons tant bien que mal de calmer le jeu. New York, et le monde même, a connu des heures sombres. J'ai même cru que nous allions tous couler, et sombrer au plus profond, mais je pense que nous sommes bien plus forts, bien au-dessus de tout ça. Malgré mon caractère acariâtre, j'ai une certain idéalisme, et malgré la violence dont je peux parfois – souvent – faire preuve, j'aspire à la paix. C'est niais, ouais, je sais bien. Très niais. Mais on m'a propulsé là-dedans. Alors autant y mettre une bonne volonté, non ? Même si c'est un monde de merde, j'estime qu'il mérite d'être sauvé, pour les belles choses qu'il peut parfois produire. IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Sly, 19 ans & je suis une fille héhé Fréquence de connexion ; Aussi souvent que faire ce peut ! Que pensez-vous du forum? ; J'aime beaucoup l'idée (puis un forum Marvel prometteur ;)). Comment l'avez-vous découvert ? Grâce à deux autres membres qui se reconnaîtront :huhu: Célébrité choisie ; Christian Bale. Credits (avatar, icon etc.) ; Swan.
Dernière édition par Valentin R. Kent le Mer 9 Déc - 1:20, édité 4 fois |
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