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| Jackariah ♦ Who the hell are you ?! | |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Zachariah avait passé une soirée tranquille. Enfin, tranquille… Disons plutôt qu’il avait passé une soirée normale avec Harriett et Lewis dans le bar de ce dernier. Au début, ils avaient été plutôt soft : discutant autour d’une bière des missions d’Harry et Zach et du bar du barbu. L’agent s’étonnait toujours du fait que son ami ne s’ennuyait pas. Lui aurait tellement de mal à se passer, de l’action, du terrain… Mais… Le Gordon n’était pas autant malgré que lui par les affres de la guerre. Finalement, il avait discuté des bons souvenirs du temps où ils étaient dans la même unité et des filles qu’ils avaient eues à cause de leurs paris stupides – qu’ils continuaient à faire d’ailleurs. Et puis, au fur et à mesure que la soirée avançait, que les clients partaient, le bar avait fermé, ne restant plus que Zach et Lewis, Harriett étant partie depuis longtemps avec un homme de passage. Le whisky avait remplacé la bière depuis longtemps ingurgitée. C’était une bouteille qu’ils avaient achetée ensemble, lors de leur première paye. Il ne la sortait que quand ils se retrouvaient seuls, à partager des histoires qu’ils avaient vécu, ensemble ou séparément. Finalement, après avoir passé plusieurs heures avec son ami, un Zachariah bien éméché avait décidé de rentrer chez lui. Enfin, quand il voulait dire chez lui, il parlait en fait de l’appartement d’Ava qui avait fini par lui confier les clés un jour où elle était parti en mission solo. Elle avait demandé au jeune homme de s’occuper de sa plante verte : un cactus qu’elle espérait – pour une fois – garder en vie. Malheureusement, son ami avait autant la main verte qu’elle et la pauvre plante avait fini par mourir de soif alors qu’il profitait du canapé, de la télé et des bières de la jeune femme durant son absence. On pouvait toujours compter sur Zach : tant qu’on ne lui demandait pas de s’occuper de choses comme ça. Après avoir passé presque une demi-heure à rechercher la rue où l’appartement d’Ava se situait, il avait fini par le trouver grâce à une bonne âme qui avait eu pitié de lui en le voyant tourner en rond autour d’une voiture qui n’avait rien demandée à personne. Arrivé devant la porte, le jeune homme chercha frénétiquement dans ses poches, sortant tout ce qu’il y avait : billets, carte d’identité, permis et même le couteau papillon qu’il gardait toujours sur lui en cas de pépins. « Bordel de merde… On a pas idée de créer des poches aussi grandes. » La bouche un peu pâteuse, il avait du mal à parler. Il ne savait même pas si les autres comprenaient son charabia. Les clés finirent enfin par tomber par terre. Prenant appui sur le mur, il tenta de se pencher pour attraper ses clés avant de s’écrouler par terre. « Putain ! » Il sentit sa tête tourner deux secondes et resta assis par terre. Il prit toutes ses affaires et les rangea avant de plisser des yeux afin de repérer la bonne clé. Le sésame enfin en main il se releva s’aidant du mur. Après avoir rayé plusieurs fois la serrure, il réussit à ouvrir la porte dans un grognement soulagé : on avait pas idée de faire des serrures aussi basses… Il referma la porte d’un coup de pieds avant de jeter un coup d’œil à la cuisine : the fucking last beer or not fucking last beer ? Vacillant un peu, il se dit que rajouter de l’alcool à son taux déjà fortement élevé n’était sûrement pas une bonne idée. Il se dirigea d’un pas lent et peu assuré jusqu’à la chambre d’Ava. Quand il était bourré, il avait pris l’habitude de dormir avec la jeune femme sans aucune ambigüité. Devant la porte, il la défonça plus qu’’il ne l’ouvrit. Il se dirigea à l’aveugle vers le lit avant de s’écrouler dessus tel le gracieux cachalot. Il rampa jusqu’à avoir sa tête au niveau de celle de la jeune femme. Il s’approcha doucement avant de se mettre derrière elle et de passer son bras autour de sa taille. Il plongea sa tête dans ses cheveux, les yeux fermés. . « Hey, Ava… J’ai utilisé les clés que tu m’as passé… J’avais la flemme de rentrer chez moi… », fit-il d’une voix fatiguée. Il se colla à elle, s’installant plus confortablement. . « De toute façon, j’étais trop bourré pour rentrer. » Un petit rire passa la barrière de ses lèvres. . « Désolé pour ton cactus, promis je t’en rachèterais un mais me reprends pas les clés de ton appart’… Comment je ferais pour rentrer chez moi du bar de Lewis après ? » Il caressa la hanche d’Ava avant de lui attraper la main, la serrant. |
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it's a revolution, i suppose Prisoners + trapped & forgotten | | | Who the Hell Are You ?Zachariah & JamesLa télé s'éteignit sans un bruit et James laissa tomber la télécommande sur le canapé en poussant un bref grognement puis se passa une main sur le visage. Il se releva péniblement et se traîna jusqu'à la chambre d'Ava, ne pouvant retenir un bâillement. Il avait passé pratiquement toute sa journée devant la télé, zappant d'une chaine à l'autre pour ne s'arrêter que sur les émissions qui lui parlaient. Il se laissa tomber sur le lit, poussant un nouveau grognement et retira rapidement ses vêtements pour se retrouver en caleçon avant de s'emmitoufler dans la couverture, enfonçant son visage dans l'oreiller. James ouvrit les yeux en entendant le bruit des clés dans la serrure mais les referma rapidement, poussant un grognement tout en s'emmitouflant un peu plus dans la couverture. Il avait le sommeil léger depuis ses expérimentations par l'HYDRA, il se réveillait systématiquement au moindre bruit, prêt à agir. Mais vu le bruit qu'il avait entendu, il ne pouvait s'agir que d'Ava. Elle ne devait rentrer que le lendemain mais peut être qu'elle avait pu finir sa mission plus tôt ? La porte de la chambre s'ouvrit violemment et le brun grogna un « Tu pourrais faire moins de bruit quand même. » D'une voix endormie. Il sourit légèrement en sentant le matelas s'enfoncer à côté de lui et poussa un soupir satisfait en sentant un bras entourer sa taille. « Hey, Ava… J’ai utilisé les clés que tu m’as passé… J’avais la flemme de rentrer chez moi… » James ouvrit instantanément les yeux en entendant cette voix qui n'était pas celle d'Ava et il s'immobilisa. Qu'est ce qu'il était en train de se passer ? C'était qui ce mec ? « De toute façon, j’étais trop bourré pour rentrer. » Un petit rire franchit la barrière des lèvres de l'inconnu alors que James continuait de réfléchir à ce qu'il devait faire. Il était en train de délirer ? Est ce que c'était encore un de ses cauchemars ? « Désolé pour ton cactus, promis je t’en rachèterais un mais me reprends pas les clés de ton appart’… Comment je ferais pour rentrer chez moi du bar de Lewis après ? » Ok... Visiblement il connaissait Ava, où du moins assez pour avoir les clés de son appartement. Mais elle lui avait pourtant dit qu'il pouvait rester chez elle sans risque alors pourquoi est ce qu'il se retrouvait avec ce type dans son lit ? L'inconnu vint lui serrer la main et ce fut la réaction de trop pour James qui frappa l'inconnu à la tempe d'un coup de coude avant d'attraper l'arme de poing posée sur la table de chevet et de faire une clé de bras au squatteur de sa main libre, le lui bloquant dans le dos, lui plaquant ensuite le canon de l'arme sur la tempe. « Mais t'es qui toi ?! Qu'est ce que tu fous là ?! » Il laissa passer quelques secondes puis appuya un peu plus le canon contre la tête du type, reprenant d'une voix plus forte. « Réponds ! »
Dernière édition par James Barnes le Jeu 23 Juin - 14:59, édité 1 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | D’un coup, Zachariah se retrouve la tête dans l’oreiller, contraint par une clé de bras alors qu’il sent sa tête tourner suite au coup de coude contre sa tempe. Okay, il avoue, il a abusé sur la bouteille mais, merde, c’est pas la première fois ! Depuis quand Ava réagit de cette manière quand il rentre chez elle, bourré ? Bon, il avait peut-être exagéré en la prenant dans ses bras et en lui attrapant la main. Mais… L’agent avait toujours été comme ça. Il buvait un peu trop et il devenait un vrai nounours en manque de câlins. La jeune femme ne lui avait jamais reproché. Bien au contraire, elle s’en amusait et se moquait allègrement de lui et de ce côté de sa personnalité – enfin, plutôt de son dark side, comme Zach aimait l’appeler : il n’avait jamais vraiment assumé ce côté de sa personnalité et en était même gêné quand on lui en parlait ou qu’on lui rappelait ses exploits. Il pouvait même parfois être lourd avec cette demande d’affection. Mais, habituellement, elle se pliait, bon gré mal gré, à ses lubies étranges de mec alcoolisé. Mais, pas cette fois. Le coussin étouffe le grognement du jeune homme. Bordel de merde, qu’est-ce qui lui prenait ? Et puis, bam. Flingue sur la tempe. Okay, ça, c’était pas normal. Même quand il la réveillait en sursaut, la jeune femme n’avait jamais eu ce genre de réflexe. Le contact froid de l’arme sur sa tempe le dégrise instantanément. Ses yeux s’écarquillent sous le choc. Il peut sentir l’adrénaline circuler dans ses veines tandis que ses réflexes de militaire se réveillent. Sa main libre se porte automatiquement à sa poche de pantalon. Bien. Par un coup du destin ou de la chance, peu importe, sa main libre se trouve au niveau de son couteau papillon qu’il avait rangé tout à l’heure en ramassant ses affaires. Il fait des gestes lents, discrets, essayant d’atteindre l’entrée de sa poche. En vain. Pour l’instant. Il se tortille doucement, calmement, essayant de libérer l’espace nécessaire pour accéder à son couteau. Il jette un regard en coin vers son vis-à-vis mais ne voit rien. Il fait trop sombre, sa tête est trop enfoncée dans le coussin pour qu’il puisse y voir quoique ce soit. Mais ce n’est définitivement pas Ava qui le maintien ainsi. Le poids sur son dos est trop lourd, la prise trop brusque. Rien du comportement de son opposant ne ressemble à la jeune femme. Il la connait assez maintenant pour la reconnaître. En tout cas, dans son état normal. Bordel, il était bourré à ce point pour ne pas se rendre compte que la personne qu’il serrait dans ses bras n’était pas sa partenaire ? Peut-être. Sûrement. Il ne s’était même pas rendu compte que c’était un homme. Okay, Ava n’avait jamais eu la poitrine la plus opulente du monde mais, merde ! De là à la confondre avec un mec… Il avait déjà eu un homme dans son lit. Braiden. Zach serre les dents et le chasse de ses pensées. Il n’est pas temps de se plonger dans le passé, loin de là. La voix grave de l’homme se fait entendre, forte, puissante. L’agent sent qu’il est prêt à tout : même à le butter d’un coup, sans le moindre remord. « Mais t'es qui toi ?! Qu'est ce que tu fous là ?! » Il ne pose pas vraiment de question. Il exige. Il ordonne. Le canon de l’arme s’appuie un peu plus contre la tête de Zach qui serre les dents. Le message est clair : Parle, maintenant, ou tu crèves, connard . Bon… ça lui apprendra à se murger la gueule avec Lewis. La prochaine fois, il ne sera pas pingre et se paiera le taxi. Il risquait déjà assez sa vie en mission sans la risquer, en plus, en allant chez Ava. La voix de l’étranger se fait plus forte, exigeante. « Réponds ! » Zachariah arrive à atteindre sa poche, il y glisse quelque doigts mais l’ouverture n’est pas encore assez grande pour atteindre le couteau papillon. Alors, même s’il sait que son interlocuteur ne va rien entendre de sa réponse – ou peut-être un ou deux mots et encore – car il a la tête plongée dans l’oreiller, il parle. Tout pour qu’il ne remarque pas sa main libre se rapprochant de son arme. « Ecoute, mon pote, je sais pas qui tu es et ce que tu fous chez Ava mais, tu vas me lâcher avant que je te botte le cul. » Zach rigole intérieurement – sûrement les restes de l’alcool dans le sang – l’inconnu doit à peine entendre ce qu’il dit. Ça doit se résumer à ça : « Grumbl… Mon pote… Grumbl… Ava… Grumbl… Cul… ». Il ne sait pas pourquoi mais Zach sent que ça ne va pas l’aider dans sa situation. Alors, se concentrant sur sa tâche, il finit par atteindre son couteau – celui de son grand-père. Il lui avait donné lors de son seizième anniversaire. Le dernier cadeau qu’il avait reçu de lui… Avant sa mort. Il ne s’en séparait jamais. Heureusement pour lui. Il le manipule, discrètement avant d’entailler la cuisse de son assaillant d'un geste vif qui, sous le coup de la surprise, relâche sa prise. Il en profite pour entailler le bras de l'homme. « Bordel, c’est plutôt moi qui devrait demander qui tu es et qu’est-ce que tu fous-là ! », crie-t-il alors qu’il en profite pour se faufiler sous lui avant d’atteindre le mur et de s’y appuyer. Okay, être bourré + adrénaline + se relever trop vite = la tête qui tourne et la nausée. Il apporte sa main libre à sa bouche. Non… Non, il ne va pas gerber sur ce mec ? Bordel, la situation ne pouvait pas être pire. Il jette un regard paniqué à son vis-à-vis et s’aide du mur afin d’atteindre la salle de bain. Sans succès. Il s’appuie des deux mains sur ses genoux et se penche, son couteau toujours fermement ancré dans sa main. Il vomit au pied du lit. Okay, si ce mec ne le tue pas, Ava va définitivement finir le travail… |
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it's a revolution, i suppose Prisoners + trapped & forgotten | | | Who the Hell Are You ?Zachariah & JamesJames se tenait toujours au dessus de l'inconnu, son poignet dans sa main métallique et le canon de son arme sur sa tempe. Il resserra un peu plus sa prise, attendant qu'il s'explique. Il devait connaître Ava, vu ce qu'il avait dit et fait juste avant mais il voulait en avoir le cœur net. Au moindre doute, il n'hésiterait pas à lui exploser le crâne sur cet oreiller. L'inconnu prit enfin la parole, la tête enfoncée dans l'oreiller, ce qui provoqua un froncement de sourcils chez James. « Grumbl… Mon pote… Grumbl… Ava… Grumbl… Cul… » Le Winter Soldier écarquilla les yeux face à sa réplique. Qu'est ce qu'il venait de dire ? Il secoua la tête, se remettant les idées en place mais n'eut pas le temps de répéter sa question, le squatteur lui entaillant la cuisse d'un mouvement vif. Bucky poussa un grognement de douleur et desserra légèrement sa prise, l'inconnu en profitant pour lui entailler ensuite son bras, provoquant un nouveau grognement chez le brun. Tout en se libérant de sa prise, l'inconnu lâcha un « Bordel, c’est plutôt moi qui devrait demander qui tu es et qu’est-ce que tu fous-là ! » Tout en se relevant pour se retrouvé appuyé contre le mur. James lui repointa immédiatement son arme sur le visage, prêt à l'abattre. Bon, au moins cette réplique confirmait ce qu'il s'était dit juste avant. Ce type connaissait bel et bien Ava. Mais ça n'expliquait toujours pas ce qu'il foutait là. Sans lui laisser le temps de réagir, le brun se pencha en avant, les mains sur les genoux et rendit le contenu de son estomac sur le sol, provoquant une grimace de dégoût chez James. Bordel mais c'était qui ce type ? James resta un moment immobile, fixant l'inconnu, son arme toujours braquée sur sa tête. Il allait avoir du mal à expliquer ça à Ava, c'était certain. Si elle lui laissait le temps de le faire avant de le tuer... Poussant un soupir, il réenclencha la sécurité de son arme avant de la poser sur la table de chevet puis ramassa son jean et son t-shirt, au sol à côté du lit. Visiblement, ce type ne représentait aucun danger. Il était bien trop bourré pour ça. Et si jamais il tentait de faire quoi que ce soit, James serait capable de le maîtriser sans trop de mal. Il secoua la tête, grommelant un « Ava va me tuer... » Il enjamba ensuite la flaque de vomis, passant à côté de l'inconnu toujours penché en avant. « Démerdes toi, moi il me faut un truc à boire. »Le brun sortit de la chambre et s'appuya le dos contre le mur du couloir pour se rhabiller, poussant un nouveau grognement au moment où le tissu passa sur ses plaies. Il les examina rapidement et soupira en réalisant qu'elles n'étaient pas trop graves. Traînant des pieds jusqu'à la cuisine, il sortit une bière du frigo et retourna jusqu'au canapé pour s'y affaler, poussant un profond soupir tout en se massant les paupières. Il avait encore du mal à réaliser ce qu'il venait de se passer. Ça n'avait aucun sens... Qui était ce type ? Qu'est ce qu'il faisait là ? Et pourquoi est ce qu'Ava ne l'avait pas mis au courant qu'il pourrait débarquer chez elle ? S'il avait les clés de chez elle elle devait bien être au courant qu'il pouvait venir non ? Un soupir plaintif lui échappa et il but une gorgée de sa bière avant de se retourner vers le couloir, attendant de voir si le type allait en sortir.
Dernière édition par James Barnes le Jeu 23 Juin - 15:00, édité 1 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Définitivement, un combat après une soirée plus qu'arrosée avec Lewis était une mauvaise idée - une très mauvaise idée. En même temps, ça ne faisait pas partie de ses plans de rencontrer un inconnu dans le lit d'Ava. Quand il était bourré il avait l'habitude de la rejoindre et si elle partait, elle le prévenait habituellement. Pas cette fois, apparemment. Il cracha sur le sol - de toute façon, le sol était fichu alors un peu de plus ou un peu de moins - avant de tourner son regard vers l'homme qui restait interdit, immobile et qui le fixait son arme toujours braquée sur sa tête. « Franchement, si tu me tues, ça fera pas vraiment glorieux sur ton cv... » Il retint difficilement un rire dû à l'euphorie de l'alcool, ou du moins l'espérait-il et que ce n'était pas son esprit qui partait en latte. Mais son vis-à-vis finit par soupirer avant de réenclencher la sécurité de son arme. Le cliquetis familier rassura Zachariah. Bon ok, la mort ne serait pas encore pour aujourd'hui. Merci l'ange qui veillait sur lui. Y'a pas à dire, ça devait être un champion à force vu le nombre d'emmerdes dans lesquelles il se fourrait. L'agent le vit reposer son arme sur la table de chevet et ramassa son jean et son t-shirt. Toujours une main posé sur le mur, Zach l'observa secouer la tête et grommeler quelques mots tout bas qu'il n'entendit pas. Il enjamba la flaque de vomis, frôlant l'agent au passage qui continua à le suivre des yeux. « Démerdes toi, moi il me faut un truc à boire. » Il parut choqué et voulut prendre la parole mais sa bouche pâteuse l'en empêcha. Il se releva et, grâce au mur, arriva à la salle de bain attenante. Il en profita pour se passer de l'eau sur le visage et se rincer la bouche. Le contact frais lui permit de reprendre peu à peu ses esprits. Il s'appuya sur le lavabo et prit quelques secondes afin de se ressaisir. Okay, il y avait un mec inconnu dans l'appartement d'Ava et il ne savait pas où elle était. Marchant un peu mieux, il se dirigea vers la chambre, jeta une serviette sur le vomis et jeta un coup d’œil sur l'arme, toujours posée sur la table de chevet. Il hésita un instant et finit par l'attraper afin de la cacher dans le holster situé au niveau de sa cheville - beaucoup plus simple de l'atteindre assis. Il savait que l'homme l'avait épargné tout à l'heure, ce qui voulait dire que ce n'était pas un mauvais gars au fond, mais il préférait être prudent - agent du SHIELD, un jour, agent du SHIELD, toujours. Il observa son t-shirt qui ne sentait pas la rose avant de l'enlever et de le jeter au sol. Il se rapprocha de l'armoire de la pièce et se dirigea automatiquement vers le tiroir qu'Ava l'avait autorisé à prendre pour mettre quelques affaires, en cas de soirée arrosée comme celle-ci. Il attrapa un t-shirt et l'enfila rapidement avant de rejoindre l'homme dans le salon qui était assis tranquillement sur le canapé, une bière à la main. Un soupir plaintif échappa à l'homme qui but une gorgée de sa bière. Le brun tourna son regard vers lui et Zachariah lui fit un signe de la main, restant malgré tout sur ses gardes. « Ça te dérange si je fais comme chez moi ? Après tout, c'est un peu ma deuxième maison ici. » Il pouvait sentir son regard le suivre tandis qu'il se dirige vers la cafetière. Il était encore un peu chancelant mais ça allait beaucoup mieux que tout à l'heure. Il pourrait plus facilement se défendre face à cet étranger. Il sortit tout ce qu'il fallait et se fit couler une cafetière : il lui faudrait au moins tout ça pour reprendre ses esprits complètement. Une fois un café noir en main, il se dirigea vers le fauteuil à côté du canapé et observa la rediffusion du match qui passait la télévision. Il se souvenait de ce match. Enfin, il n'y avait pas assisté, cela datait de bien avant sa naissance mais c'était une partie de baseball célèbre. « Bon, on fait semblant que tout va bien ou tu vas me dire ce que tu fous dans l'appartement d'Ava et où elle est putain ? » Il ne le regarda pas, buvant une gorgée de son café mais tous ses sens étaient en alerte et il le surveillait du coin de l’œil. Il avait pris une pause décontracté, les avant-bras posé sur ses genoux, se rapprochant de l'arme à sa cheville. « Je te le dis tout de suite, pas comme une menace mais comme une vérité, si tu lui as fait du mal, tu ne sortiras pas vivant de cette pièce. » Il plongea son regard dans celui de son vis-à-vis, le visage dur. Reprenant un visage neutre, il but à nouveau une grande gorgée de café et il remercia le ciel pour la caféine qu'il sentit se diffuser dans ses veines. Il huma l'arôme avant de finir sa tasse d'un coup. Il retourna dans la cuisine et décida de ramener la cafetière sur la table. Il utilisa un torchon afin de faire dessous de plat et se resservir. Puis, d'un coup, quelque chose le frappa. « Ah, au fait, si tu crois que je vais me taper le nettoyage de la flaque de vomis tout seul tu te fous le doigt dans l'oeil jusqu'au coude, mon pote ! » Il avala une gorgée avant de désigner le couloir vers la chambre. « On est responsable tous les deux de ce qui vient de se passer dans cette chambre, alors on nettoie tous les deux ! » Il jeta un regard sérieux avant de hausser les sourcils. « Après, si Ava m'avait prévenu qu'elle aurait un invité, j'aurais dormi dans la chambre d'ami... », fit-il en réfléchissant les yeux levés au plafond avant de reprendre la parole, « Tu crois que si je lui dis de nettoyer car c'est sa faute elle le fera ? » Okay, il devait encore être bourré pour poser ce genre de question. Il ne laissa pas le temps à l'homme de répondre et reprit. « Ouais, nan, t'as raison... Mauvaise idée... » Il eut un frisson en pensant au retour d'Ava et quand elle découvrira le bordel qu'ils ont foutu dans son appartement. Il ne préféra pas se concentrer là-dessus et retourna à nouveau son attention sur le match. « Tu sais... J'aurais tout donné pour voir ce match et être dans les tribunes... Mon grand-père m'en parlait souvent : le match du siècle selon lui. » Un sourire tendre lui vint aux lèvres en repensant à son grand-père avant de fixer à nouveau son regard sur l'homme. La question était clair dans son regard : Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? |
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it's a revolution, i suppose Prisoners + trapped & forgotten | | | Who the Hell Are You ?Zachariah & JamesC'était... Absurde ? Ouais c'était le mot. Absurde, illogique, sans aucun sens. Cette soirée était complètement absurde. Comment est ce qu'il s'était retrouvé affalé sur le canapé d'Ava, une bière à la main après qu'un type ait débarqué et gerbé dans la chambre ? James poussa un gémissement plaintif et ouvrit rapidement sa bière, en buvant une gorgée tout en allumant la télé. Il zappa pendant quelques secondes avant de finalement s'arrêter sur la rediffusion d'un vieux match de baseball et s'enfonça un peu plus dans le canapé. « Ça te dérange si je fais comme chez moi ? Après tout, c'est un peu ma deuxième maison ici. » James le suivit du regard après avoir brièvement hoché la tête et reporta son attention sur l'écran en voyant que l'inconnu se faisait couler un café. Il pouvait bien faire comme chez lui, s'il était là ce soir c'était bien parce qu'Ava le lui avait autorisé non ? L'inconnu s'installa à côté de lui, une tasse de café à la main et observa un moment l'écran avant de reprendre. « Bon, on fait semblant que tout va bien ou tu vas me dire ce que tu fous dans l'appartement d'Ava et où elle est putain ? » James tourna un regard intrigué vers le type mais garda le silence. « Je te le dis tout de suite, pas comme une menace mais comme une vérité, si tu lui as fait du mal, tu ne sortiras pas vivant de cette pièce. » Son regard se fit plus dur alors qu'il le plongeait dans celui de Bucky, le faisant froncer les sourcils. Parce qu'il pensait vraiment qu'il s'en était pris à Ava ? Est ce qu'il se rendait compte à quel point ses accusations étaient ridicules ? Quel genre de type aurait débarqué ici pour faire la peau à la jeune femme pour dormir dans son lit ensuite ? Non, il devait encore être sous les effets de l'alcool, ça ne pouvait être que ça. L'inconnu se releva rapidement et fit l'aller retour jusqu'à la cuisine, ramenant la cafetière avant de la poser sur la table basse. « Ah, au fait, si tu crois que je vais me taper le nettoyage de la flaque de vomis tout seul tu te fous le doigt dans l’œil jusqu'au coude, mon pote ! » James arqua un sourcil, lui lançant un regard amusé. « On est responsable tous les deux de ce qui vient de se passer dans cette chambre, alors on nettoie tous les deux ! » Il était sérieux là ? C'était lui qui avait rendu le contenu de son estomac dans la chambre alors il n'y avait aucune raison que James lui donne un coup de main. « Après, si Ava m'avait prévenu qu'elle aurait un invité, j'aurais dormi dans la chambre d'ami... » James but une gorgée de sa bière, l'air songeur avant de grommeler un « Ç’aurait été plus simple ouais. »« Tu crois que si je lui dis de nettoyer car c'est sa faute elle le fera ? » Le sourire de James s'élargit un peu plus. « Ouais, nan, t'as raison... Mauvaise idée... » Il sentit un frisson lui parcourir l'échine et grimaça légèrement. « Très mauvaise idée. »« Tu sais... J'aurais tout donné pour voir ce match et être dans les tribunes... Mon grand-père m'en parlait souvent : le match du siècle selon lui. » Il nota le sourire tendre qui se dessina sur les lèvres de l'inconnu et hocha faiblement la tête tout en reportant son attention sur l'écran. Lui aussi se souvenait de ce match. Il avait eu énormément de mal à avoir des places et avait dû travailler trois fois plus pour pouvoir les payer mais ça en avait valu la peine. « 2 juillet 1936, second tour des playoffs entre les Tigers et les Yankees. » Il ponctua sa phrase par une nouvelle gorgée. « Le match du siècle ouais. DiMaggio leur avait tout fait ce jour là. J'entends encore le bruit de sa batte quand il a frappé ce c... » Il s'interrompit soudainement, les sourcils froncés et poussa un bref soupir tout en baissant la tête. Il avait l'impression que ça venait d'une autre vie. Comme s'il n'avait fait que rêver de ce match. Pourtant il y était, il s'en souvenait parfaitement. La chaleur qui les faisait suffoquer, sa conquête accrochée à son bras qui avait poussé un soupir déçu quand il avait failli attraper une balle après un home run, de Steve qui les avait suivi en traînant des pieds avant de se laisser complètement captiver par le match... Il se souvenait de tout. Il s'ébroua légèrement, but une autre gorgée et maugréa un « Le match du siècle ouais. » D'une petite voix. Il reporta finalement son attention sur l'étranger, l'observant longuement, avec plus d'attention. Sérieusement, c'était qui ce type ? Ce devait être un collègue d'Ava à voir comment il parlait d'elle mais comment est ce qu'il faisait pour ne pas le reconnaître ? Son visage devait être connu de tous les agents du SHIELD et il ne portait qu'un t-shirt, ce qui faisait que son bras gauche était parfaitement visible. Il devait être bien alcoolisé pour n'avoir encore rien remarqué. « Je te rassure tout de suite, Ava n'a rien. Si je suis là c'est parce que je n'avais nul part où aller et elle m'a proposé de m'héberger le temps... Le temps que ma situation se calme un peu. » Est ce qu'il pouvait lui raconter les vraies raisons de sa présence ici ? C'était un ami d'Ava, oui, mais il restait un agent du SHIELD et James ne savait pas comment il réagirait. Il préférait attendre que la jeune femme rentre pour tout expliquer. Ce serait sans doute plus simple à avaler pour l'inconnu. James poussa finalement un soupir mi-amusé mi-dépité et tendit sa main droite vers l'inconnu, lâchant un « James Barnes. » D'une voix amusée. Si avec ça il ne le reconnaissait pas...
Dernière édition par James Barnes le Jeu 23 Juin - 15:01, édité 1 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | L'homme acquiesça avant reporter son regard sur l'écran. Zach n'était pas sûr de ce qu'il allait se passer par la suite. Ils s'étaient câliné sur le lit – sans le vouloir –, s'étaient ensuite battus avant que Zach ne vomisse ses tripes sur le plancher et pour finir, ils étaient là, à discuter tranquillement autour d'une bière et d'une tasse de café alors que la télévision diffusait un vieux match qui lui amenait des souvenirs qui le rendait nostalgique et le faisait souffrir en même temps. « 2 juillet 1936, second tour des playoffs entre les Tigers et les Yankees. » Zach sortit de ses pensées, tournant son visage vers le brun, l'écoutant religieusement raconter les événements qui s'étaient passés durant ce match. L'inconnu but une nouvelle gorgée avant de reprendre la parole. « Le match du siècle ouais. DiMaggio leur avait tout fait ce jour là. J'entends encore le bruit de sa batte quand il a frappé ce c... » Il s'interrompit et fronça les sourcils suivi de Zachariah. Il entendait encore le bruit de sa batte ? Il avait dû voir cette rediffusion des millions de fois pour avoir ce souvenir ancré en lui. Le brun s'ébroua légèrement avant de boire une autre gorgée et de maugréer d'une petite voix quelque chose que l'agent ne comprit pas. Quand l'homme fixa son attention sur lui, l'observant longuement, le Gordon se sentit mal à l'aise. Qu'est-ce qu'il lui voulait ce con à le fixe comme ça ? Il n'avait pas l'habitude qu'on le fixe comme ça ou alors, quand c'était le cas, c'était une fille qui essayait d'attirer son attention pour le ramener dans son lit mais, bizarrement, il avait du mal à imaginer l'homme avoir cette envie. L'agent préféra détourner les yeux afin de se concentrer sur la télévision. Il n'aimait définitivement pas quand on l'observait comme ça, avec insistance. « Je te rassure tout de suite, Ava n'a rien. Si je suis là c'est parce que je n'avais nul part où aller et elle m'a proposé de m'héberger le temps... Le temps que ma situation se calme un peu. » Zachariah soupira. Bon au moins, il n'aura pas à tuer l'homme en face de lui. De un, il n'en avait aucune envie : ce mec avait l'air d'avoir une sacrée connaissance sportive et, franchement, si c'était un ami d'Ava, ça serait sympa pour l'agent de connaître quelqu'un avec qui parler. De deux, il n'était carrément pas en état. Il faudrait qu'il fasse une petite sieste avant de pouvoir se comparer aux muscles de l'étranger. Merde, ce mec pourrait faire péter son t-shirt rien qu'en bombant son torse. Se rendant compte qu'il fixait avec un peu trop d'insistance la poitrine de son vis-à-vis, il détourna les yeux. Crétin... s'insulta-t-il intérieurement. Il fallait vraiment qu'il arrête de boire autant – ou vérifier qu'Ava était vraiment prête à l'héberger quand il le faisait. Son vis-à-vis poussa finalement un soupir mi-amusé mi-dépité et tendit ensuite sa main droite vers l'agent du SHIELD avant de lâcher d'une voix amusée. « James Barnes. » Zach la serra avec automatisme avant que son cerveau n'ait un bug mental. Il ouvrit la bouche et observa enfin l'homme. Il vit le bras de métal, son visage de tous les agents du SHIELD, sauf lui quand il était bourré apparemment. Il garda la main de Bucky un peu trop longtemps dans la sienne avant de s'en rendre compte et se releva d'un coup. « Oh putain de bordel de merde... J'suis encore plus bourré que je le pensais... » Il commença à faire les cents pas devant la télévision avant de tourner son regard vers James, l'observant avec des yeux hallucinés avant de reprendre son manège. « Okay, okay, okay... On se calme Zach ! Reprends tes esprits ! Tout ça n'est qu'un rêve. » Il passa ses mains dans ses cheveux dans un geste nerveux, continuant de faire des allers-retours. « Bien sûr, tu as dû t'écrouler sur le lit d'Ava et maintenant tu es en plein trip à cause de l'alcool. C'est pas possible autrement. Le Winter Soldier, » il jeta un regard paniqué au bras de l'homme, « ne peut pas se trouver dans le salon d'Ava. C'est pas possible autrement ! » Il s'arrêta d'un coup avant de se pincer le bras, fort. Voyant que ça ne changeait pas la situation, il se frappa violemment au visage. Il finit par tourner son visage vers Bucky qui n'avait pas bougé de sa place. « Putain. De. Bordel. De. Merde. » Il s'appuya contre le mur derrière lui et observa l'homme avant de s'adresser à ce dernier. « Okay, donc tu es James Buchanan Barnes aka le Winter Soldier, meilleur ami de Steve Rogers aka Captain America et tu te trouves dans le salon d'Ava, une agent du SHIELD » Un petit rire hystérique le prit avant qu'il ne passe à nouveau sa main dans ses cheveux. « J'suis en enfer ? Ou c'est une hallucination ? » Il essayait de se rassurer, en vain bien sûr. Poussant un soupir, il secoua doucement la tête avant que son regard ne se fasse sérieux. D'un geste rapide dont il ne se pensait pas capable vu son état, il attrapa l'arme qu'il avait cacher dans sa chaussure et la pointa sur Bucky. « Okay, on arrête les conneries maintenant. Où. Est. Ava ? » Son doigt était sur la gâchette, prêt à appuyer à n'importe quel geste de l'homme en face de lui. « Pourquoi tu es dans son appart ? Ava m'en aurait parlé, au moins ! J'aurais pu l'aider, merde ! » Zachariah fronça les sourcils. Il avait l'impression d'avoir été trahi par la jeune femme. Ils se pensaient plus proches que ça. Ils étaient sensés se soutenir, se sortir de la merde mutuellement et couvrir les arrières de l'autre. Mais là, il se retrouvait face au Winter Soldier dans le salon de sa meilleure amie – de sa sœur de cœur – sans savoir ce qui s'était passé. Il connaissait la jeune femme : elle n'aurait pas fait ça sans une bonne raison. C'était quelqu'un fidèle au SHIELD et si le Winter Soldier – en vie – se trouvait dans son salon c'est qu'il devait y avoir une bonne raison. « Qui es-tu pour Ava ? Elle ne t'aurait pas laissé en vie sans une bonne raison. » Son regard se fit un peu plus dur. Il n'avait pas l'intention de tirer, pas avant qu'Ava revienne et ne lui explique tout. Ce mec avait l'air sympa et surtout avait l'air de se maîtriser. Il ne correspondait pas du tout au tueur sanguinaire qu'on lui avait décrit quand on lui parlait de l'assassin mondialement connu. Il y avait intérêt à avoir une très bonne explication à tout ça. |
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it's a revolution, i suppose Prisoners + trapped & forgotten | | | Who the Hell Are You ?Zachariah & JamesLe brun lui serra la main plus par automatisme qu'autre chose ce qui provoqua un froncement de sourcil chez James. Il n'avait pas tilté ? Comment est ce qu'il faisait pour ne pas le reconnaître ? D'accord, il devait encore être bien alcoolisé mais tout de même... Zachariah sembla finalement réaliser qui il était et se releva d'un bond sous le regard amusé de James. Enfin ? Il était encore bien alcoolisé ouais. « Oh putain de bordel de merde... J'suis encore plus bourré que je le pensais... » James le regarda silencieusement faire les cents pas dans le salon, s'arrêter un instant pour le détailler avant de reprendre. « Okay, okay, okay... On se calme Zach ! Reprends tes esprits ! Tout ça n'est qu'un rêve. » Il pouvait comprendre sa réaction. « Bien sûr, tu as dû t'écrouler sur le lit d'Ava et maintenant tu es en plein trip à cause de l'alcool. C'est pas possible autrement. Le Winter Soldier, » James nota son regard braqué sur sa prothèse et grimaça faiblement tout en ramenant sa main droite sur son épaule gauche pour la serrer machinalement. « ne peut pas se trouver dans le salon d'Ava. C'est pas possible autrement ! » Il aurait peut être dû réfléchir un peu plus avant de se présenter de la sorte. Mais il était parti du principe que ce type l'avait reconnu mais avait préféré de pas réagir. « Putain. De. Bordel. De. Merde. » James reporta son attention sur l'inconnu, le détaillant silencieusement, restant tout de même sur la défensive. Il semblait perdu et il préférait se tenir prêt à agir au cas où il tenterait quelque chose. « Okay, donc tu es James Buchanan Barnes aka le Winter Soldier, meilleur ami de Steve Rogers aka Captain America et tu te trouves dans le salon d'Ava, une agent du SHIELD » Bucky lui lança un sourire gêné. On pouvait difficilement faire plus concis. « J'suis en enfer ? Ou c'est une hallucination ? » Non, il ne pouvait vraiment pas lui en vouloir de se sentir aussi perdu. Il serait probablement dans le même état à sa place. Zachariah dégaina subitement l'arme qu'il gardait dans sa chaussure, faisant se raidir James, les sens en alerte. « Okay, on arrête les conneries maintenant. Où. Est. Ava ? » Et merde... C'était ce qu'il craignait. « Pourquoi tu es dans son appart ? Ava m'en aurait parlé, au moins ! J'aurais pu l'aider, merde ! » Et elle aurait pu le prévenir qu'un de ses collègues risquait de se pointer à l'improviste. « Qui es-tu pour Ava ? Elle ne t'aurait pas laissé en vie sans une bonne raison. » La mâchoire de James se serra face à cette question et il garda le silence quelques secondes, le regard braqué sur le canon de l'arme. Il leva lentement ses mains, montrant bien à l'inconnu qu'il n'allait rien tenter contre lui mais resta assit sur le canapé. « C'est compliqué. Et je te rassure, je ne suis pas une hallucination et tu n'es pas non plus en enfer. » Il restait en alerte, prêt à se jeter sur ce type au moindre geste brusque de sa part et reprit d'une voix calme. « Je peux tout t'expliquer mais je vais avoir du mal si tu gardes ton arme braquée sur moi. Je comprends ta réaction, vraiment. Mais je ne te veux aucun mal ok ? Si c'était le cas je t'aurais achevé quand je t'avais en joue dans la chambre. » Il fallait vraiment qu'il fasse attention à ce qu'il disait. Non seulement ce type semblait perdu mais avec en plus l'alcool qu'il avait encore dans le sang il était capable de tout. James inspira profondément, essayant de réfléchir à la meilleure chose à dire pour ne pas risquer de faire craquer son vis à vis. « Ava est en mission. Elle va bien, je ne lui ai rien fait tu peux me croire. » Il n'avait absolument aucun moyen de convaincre ce type que ce qu'il disait était vrai. Il allait devoir espérer qu'il croit en sa bonne foi. « Et si je suis ici c'est q... » Il s'interrompit en entendant le cliquetis de la serrure de la porte d'entrée et se prépara à bondir sur le type. Il allait forcément réagir à ce bruit. Il fallait juste qu'il soit assez rapide pour le désarmer avant qu'il ne reporte son attention sur lui. Ça allait être serré. |
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it's a revolution, i suppose S.H.I.E.L.D. + hill's bitch | | | they're not stupid, they created stupidity zachariah, james & ava Ava déteste perdre son temps. Pourtant, c’est exactement ce qu’elle vient de faire. Phil l’a envoyée dans l’Iowa – l’ Iowa, urgh, même Birdbrain a eu le bon sens de se tirer de ce trou paumé – pour infiltrer un groupe d’anti-mutants. Sans son équipe parce qu’apparemment, il avait d’autres choses à leur confier. Très franchement, Ava le soupçonne d’avoir voulu la punir de ne pas tout de suite lui avoir dit pour James. Parce que cette histoire de groupe anti-mutants ? Rien de plus que des gamins attardés armés de bombes de peinture pour faire des graffitis et du fusil de papa acheté chez Walmart. Une grande incompétence de la part du shérif du coin, aussi. Mais bref, elle a clairement perdu son temps en faisant l’aller-retour jusqu’à là-bas et maintenant, elle a envie de verser du sel dans le café de Coulson. En plus de ça, le vol était long et chiant et elle veut vraiment, vraiment rentrer chez elle, s’effondrer sur le canapé et manger de la crème glacée en regardant un film bien nul. La jeune femme jette un coup d’œil à sa montre. Bon, James doit probablement dormir. Il lui en voudrait vraiment si elle le réveillait au beau milieu de la nuit pour manger de la crème glacée et râler après son boss ? Ouais, mauvaise idée. La blonde fait la moue alors que son taxi s’arrête dans la rue où elle habite. Elle règle le trajet au chauffeur qui la salue avec un large sourire pour le pourboire et sort de la voiture en jetant son sac par-dessus son épaule. Quand elle lève la tête, elle remarque que la lumière du salon est allumée. Ah, c’est peut-être pas complètement mort pour la crème glacée. Il est fort probable que James se soit tout simplement endormi devant la télévision, ça lui arrive assez souvent, surtout quand il se réveille au beau milieu de la nuit après un cauchemar, il préfère aller s’exiler dans le salon et se vider la tête devant des conneries. Elle peut comprendre. Elle pénètre dans l’immeuble, prend l’ascenseur et sort ses clés de sa poche, pour les glisser dans la serrure. Ava ouvre la porte, la referme et laisse tomber son sac par terre, dans un coin, elle s’en occupera plus tard. Quand elle relève la tête, c’est pour voir Zachariah, une arme pointée sur James qui a l’air à deux doigts de lui sauter dessus pour le désarmer. Ou lui briser la nuque. Non, le désarmer. « The fuck ? » fait-elle, les yeux écarquillés. Et merde, putain. Après Anya et Phil, voilà que lui aussi va savoir pour Barnes. Et qu’est-ce qu’il fout ici, d’abord ? Il sait très bien qu’elle était dans le trou du cul du monde. Les sourcils froncés, elle note la tenue de son coéquipier, ses yeux un peu trop brillants. Alors elle peut presque sentir l’odeur de bière et de cigarette qui doit imprégner ses fringues. Il était chez Lewis, super. Ce qui veut dire qu’il a décidé de crécher ici cette nuit pour ne pas avoir à rentrer chez lui. Certes, elle a accepté cet arrangement. Quand elle est à la maison ! Ava soupire et se pince l’arête du nez entre le pouce et l’index. Elle va avoir mal au crâne. « Zach, baisse ton arme ou j’te promets, je te la care dans le fondement, » fait-elle d’un ton agacé. D’accord, elle le comprend parfaitement. Si elle était venue chez lui, ne l’avait pas trouvé et y avait croisé le Winter Soldier, elle aurait même probablement déjà tiré. Elle nota l’entaille sur le bras de chair de James, la tache sur son pantalon, au niveau de sa cuisse et plissa les yeux. Zachariah commençait à avoir un bleu sur la tempe, aussi. Bon, de toute évidence, ils s’étaient déjà battus. Super. « J’étais dans l’Iowa, » lance-t-elle à l’attention de Zachariah en retirant sa veste, qu’elle dépose sur le dossier d’une chaise. Elle s’avance puis se plante devant eux, les mains sur les hanches. « Je te l’ai dit pourtant, Zach. A quel point t’es bourré ? » demande-t-elle en plissant le nez. Elle tend la main. « Donne-moi cette arme avant de blesser quelqu’un, » ordonne-t-elle d’un ton autoritaire, un peu comme on gronderait un gosse. Elle se tourne vers James et grimace un peu, avant d’articuler un Désolée silencieux. Puis elle reporte son attention vers Zachariah. « Je peux tout t’expliquer, c’est promis, mais avant, qu’est-ce que vous avez cassé ? Promis, je crierai pas. » Ouais, parce qu’elle est pas complètement folle. Ils se sont clairement battus et le salon a l’air en bon état, c’est louche. |
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it's a revolution, i suppose | | | | | Jackariah ♦ Who the hell are you ?! | |
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