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Prisoners + trapped & forgotten
Wanda Maximoff
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L'après-midi touche à sa fin, et j'arrive enfin au bout de cette rédaction de droit pénal. J'ai passé mon après-midi dessus, plus ou moins concentrée, à enchaîner les tasses de thé. J'ai l'impression que je ne vois plus très clair, après avoir regardé cette feuille pendant des heures. J'avais oublié à quel point il était dur d'organiser des plans, des dissertations. Revenir à la fac est une décision que je ne regrette pas, mais je me serais bien passée des trucs comme ça. Heureusement que Vision est là, la plupart du temps, pour m'aider à trouver les bonnes définitions, pour trouver les articles qui relatent les différents points de vue et anciens cas. Avoir une intelligence artificielle à domicile, c'est le genre de truc que je ne regrette pas non plus. J'ai toujours vécu seule avec Pietro, alors au début, même si c'est moi qui ai proposé l'idée, je n'étais pas sûre qu'on s'en sorte parfaitement avec cette colocation. Mais finalement, mon instinct a été plutôt bon. Vision est un colocataire génial, un ami. Et il s'entend bien avec Pietro, qui lui apprend toutes sortes de choses, plus ou moins intéressantes. Je suis contente de voir que ces deux-là se supportent. Il m'arrive souvent de les observer jouer à la console, quand ils sont tous les deux sur le canapé, et de sourire devant leur complicité évidente. Pietro est toujours un peu sceptique, je suppose mais… Il a l'air de s'y faire, et tant mieux. Je me suis beaucoup attachée à Vision, et le fait qu'il soit loin de l'influence de Stark, ça me rassure.

J'entends la clé qui tourne dans la porte au moment où je mets mon point final. Bien sûr, je ne peux m'empêcher de sourire. On dit que les jumeaux ont des connexions étranges, parfois inexpliquées, je pense qu'on en est la preuve vivante. Pietro trouve toujours le moyen d'arriver aux moments opportuns, et je le dis sans ironie. Je balance mes crayons dans ma trousse et range ma dissertation quand il arrive dans la cuisine et pose ses clés sur la table. Il a fini ses livraisons pour la journée, et je sais que Vision n'arrivera pas avant deux ou trois heures, étant donné qu'il va dîner chez Stark. Je vais pouvoir passer ma soirée avec mon frère, comme au bon vieux temps. Enfin je l'espère. Il est fuyant, ces derniers temps. Il faudrait vraiment que je sois idiote pour ne pas voir que quelque chose cloche. J'espère qu'il ne va pas se défiler, et qu'il va enfin me parler de ce qui le tracasse et qui, donc, me tracasse aussi. Je déteste ne pas savoir. D'habitude mon frère est plutôt ouvert avec moi, nous avons toujours été très francs l'un envers l'autre, nous avons peu de sujets tabous, lui et moi. Le fait qu'il ne m'ait pas parlé de ce qui ne va pas m'inquiète un peu. Quand il agit comme ça, c'est que quelque chose de grave se trame. Alors forcément, il faut que je sache.

« Juste quand je finis ma dissertation et que je m'apprête à commander à manger. » Je fais en souriant pendant qu'il enlève sa veste. « On mange mexicain ce soir ? » Je rassemble mes affaires de cours pour les déplacer dans ma chambre. « à moins que… bien sûr… » Je scrute son visage à la rechercher d'une quelconque expression qui me permettrait d'ouvrir une faille. « Tu aies déjà des plans… » Je lui souris doucement, tendrement. Ce n'est pas de la curiosité mal placée, pas un reproche. Juste un moyen de lui faire comprendre que je sais que quelque chose se trame. Et qu'il peut m'en parler, quoi que ce soit.
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La journée avait été longue pour Pietro, ce qui s'avérait plutôt rare. Habituellement, il aimait bien travailler, en particulier parce qu'il passait moins de temps à délivrer les colis qu'on lui remettait, qu'à traîner dans la ville, dans les salles d'arcade et les terrasses de café. Sa super-vitesse rendait son job de coursier tellement simple, que parfois il avait l'impression de vivre un rêve. Wanda et lui vivaient dans un bel appartement dans le Queens – payé par Stark, ce qui n'était pas pour leur plaire, mais on ne pouvait décemment pas discuter avec le multimilliardaire – elle suivait des études qui lui plaisaient, il avait un emploi qui ne lui demandait aucun effort … tout se passait plutôt bien. Bien entendu, la ville de New-York, et le monde en général, subissait une crise sociale d'ampleur majeure. La découverte des aliens, l'arrivée des super-héros et la multiplication des mutants avaient créé une atmosphère tendue, un climat d'insécurité renforcé par les différents groupes terroristes anti-mutants ou anti-humains. Il semblait qu'on était à un cheveu de basculer vers la troisième guerre mondiale.

Comme à son habitude, Pietro préférait voir les choses avec détachement. Si le conflit dégénérait, il pourrait toujours courir loin d'ici. Il était convaincu qu'il ne le ferait pas, probablement parce que Wanda voudrait rester pour protéger les innocents, et qu'il ne l'abandonnerait jamais. Aussi parce qu'il y avait maintenant Amadeus à prendre en compte. Enfin, il était sans aucun doute moins lâche, et bien plus impliqué qu'il ne le pensait. Déserter une zone de combat, ça n'était simplement pas lui. Ce qui le ramena à cette pensée : la journée avait été longue. Il n'avait pas arrêté de tergiverser, et toutes ces questions qui lui trottaient dans la tête l'avaient empêché de vraiment profiter des jeux vidéos, des jolies filles et des cafés. Il poussa la porte du hall de l'immeuble, toujours plongé dans ses pensées. Il n'aimait pas ce qu'il était en train de devenir : un mec qui réfléchit à tout. Il voulait son insouciance à nouveau, il voulait pouvoir courir, la tête libérée des interrogations qui le taraudaient. Pour ça, il n'y avait qu'une solution : il fallait discuter de ce qui le tracassait avec quelqu'un. Pas pressé pour un sou, il gravit marche après marche l'escalier le séparant de son appartement. Il n'y avait qu'une personne à qui il pouvait parler d'Amadeus. Wanda. Ils s'étaient toujours tout raconté. C'était probablement ça, de graviter autour de la même personne toute sa vie. Ils étaient jumeaux, il avait ce lien inexplicable renforcé par des années à s'occuper l'un de l'autre, sans personne pour s'inquiéter de leur bien-être, de leur avenir. Ils étaient fusionnels, bêtement et simplement.

Cependant, Pietro ne lui avait pas encore dit. Depuis qu'ils s'étaient installés à New-York, ils avaient évolué. Ils étaient entourés de gens qui les appréciaient – et le jeune Maximoff pensa à Clint. Ils se construisaient une vie, chacun de leur côté ; de ce fait, ils avaient moins tendance à parler de ce qui les minait, intérieurement. Non pas qu'ils ne le voulaient pas, ils ne prenaient juste pas le temps. Ce soir, Pietro allait devoir prendre le temps. Toute cette histoire avec Amadeus prenait bien trop le pas sur le reste de sa vie. Il fallait expier les doutes, les craintes, et il n'y avait personne de mieux indiqué que Wanda pour ça. Le coursier glissa la clé dans la serrure, prit une grande inspiration et poussa le battant. Il aperçoit Wanda dans la cuisine, rangeant ses affaires de cours. Est-ce qu'elle savait qu'il allait rentrer pile à ce moment-là ? Ce ne serait pas la première fois que leur étrange connexion jumelle se manifeste. « Juste quand je finis ma dissertation et que je m'apprête à commander à manger. » dit-elle en souriant. Il esquisse un petit sourire narquois, convaincu qu'il y a plus qu'une coïncidence derrière ça. Pietro tire les manches de sa veste, la pose avec nonchalence sur le dossier du canapé. Il lève les bras, étire ses muscles endoloris, tandis que Wanda tapote le menu d'un restaurant de take-out, qu'elle a sorti de leur petit carnet de bouffe à emporter. « On mange mexicain, ce soir ? » Il fait mine de réfléchir. Elle sait que la nourriture mexicaine est l'une des choses qu'il aime le plus sur cette Terre. Juste après Wanda et Amadeus, il y a les tacos et les burritos. Sa sœur est debout, ses cahiers en main, et se dirige vers sa chambre pour y poser tout ça quand elle s'arrête soudain, et le fixe avec une étrange lueur dans le regard. « A moins que... bien sûr... tu aies déjà des plans... » Elle sait déjà que quelque chose cloche, qu'il y a un truc dans sa vie dont il ne lui a pas parlé. Pietro ignore si Wanda manque de subtilité, ou si c'est juste qu'il la connaît tellement bien, qu'il peut interpréter toute la palette de sentiments qui se peignent sur son visage. Il se gratte l'arrière de la tête. Ce serait le bon moment pour en parler, non ?

En une seconde, à peine, il a été au réfrigérateur, a sorti une bière, l'a décapsulé et est retourné s'avachir sur l'un des fauteuils, dans le salon. Il y a un courant d'air frais qui accompagne sa super-vitesse. Il suppose que Wanda est habituée. Il boit une gorgée, s'éclaircit un peu la gorge. « Même si je devais sauver le monde, je choisirais de rester à l'appart pour un bon burrito ! » Sa propre remarque le fit rire sous cape. « Victor n'est pas là ? » Il sonde les eaux, il espère bien que leur colocataire est absent pour toute la soirée. Non pas qu'il ait un quelconque problème avec Victor, il a appris à l'apprécier, lui et ses étranges manières d'intelligence artificielle. Mais il veut discuter avec Wanda – et il préfère le faire sans la présence de l'ordinateur sur pattes. « Parce qu'il y a quelque chose dont j'aimerais te parler. » Et Pietro baisse les yeux sur sa bière, en boit une autre gorgée pour garder une certaine contenance. Déjà, son cœur bat plus vite et il y a des images d'Amadeus juste derrière les paupières, il voit le jeune flic et son sourire à tomber, il voit ses grands yeux ouverts sur le monde. Oui, il est grand temps de causer de ça avec sa jumelle.

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Pietro passe sa main dans ses cheveux, un éclair de réflexion – ou peut-être d'hésitation dans les yeux. Je n'ai pas besoin de ça pour me prouver que j'avais raison, mais au moins, ça a le mérite de me confirmer que quelque chose cloche bien, et qu'il hésite à m'en parler. Ce n'est pas dans ses habitudes, de se demander s'il peut me parler de quelque chose ou non. Cette chose qu'il garde pour lui doit être très spéciale, très importante pour lui. J'ai compris depuis quelques jours déjà qu'il s'agit de quelque chose qui le concerne lui, quelque chose de plutôt intime. Je sais qu'il aurait agi différemment s'il s'était agit de quelque chose qui nous concerne tous les deux, ou quelqu'un d'autre. Il laisse un silence s'étirer, puis va se chercher une bière dans le réfrigérateur. Je pince les lèvres et dépose finalement mes affaires dans ma chambre tandis qu'il la décapsule. J'espère que son silence est uniquement du au fait qu'il cherche la bonne manière de dire les choses. Et pas qu'il ne veut pas en parler. Je pense que j'aurais du mal à continuer à vivre comme si de rien n'était, s'il décidait de ne pas me parler. C'est peut-être égoïste, possessif, et même un peu envahissant mais… J'ai besoin de savoir ce qui tracasse mon frère pour aller bien. Je ne souhaite pas m'introduire dans sa vie privée, son jardin secret (nous en avons tous les deux un, c'est évident et inévitable), mais j'ai besoin de savoir, quand bien même ça peut paraître insupportable. Quand je reviens dans le salon, il est affalé dans un des fauteuils, sa bière à la main. Je retourne dans la cuisine ouverte, et me sers un verre de soda, le calme incarné. Je n'aime pas lui communiquer mes inquiétudes. C'est lui qui est né le premier, mais j'ai toujours l'impression qu'il est ma responsabilité, que je dois le protéger. Que je dois prendre soin de lui comme le ferait une grande sœur. Il s'éclaircit la gorge quand je finis de remplir le verre, et que la mousse commence à disparaître de la surface. « Même si je devais sauver le monde, je choisirais de rester à l'appart pour un bon burrito ! » annonce-t-il amusé. Je lève les yeux au ciel en embarquant mon verre, le carnet des plats à emporter et mon téléphone portable. J'ai bataillé pour garder mon ancien téléphone, une antiquité, mais Stark ne m'a pas vraiment laissé le choix. Il a enrôlé Vision qui a remplacé pour lui dans mon sommeil mon ancien téléphone pour ce petit bijou de technologie dont je ne comprends pas la moitié des capacités. Je pose le tout sur la table du salon, et prends dans le canapé face à mon frère. « Victor n'est pas là ? » demande finalement Pietro, et je sens immédiatement que cette question n'est pas seulement posée par politesse. Je me retiens de froncer les sourcils. « Parce qu'il y a quelque chose dont j'aimerais te parler. » lâche-t-il enfin, déclenchant une vague de soulagement en moi. Il va me parler. Un sourire léger étire mes lèvres. Je m'assois en tailleur et prend mon verre dans mes mains, prête.

« Il ne rentrera pas avant un bon petit moment. Il dînait avec Stark ce soir. » Une petite grimace tord mon visage. Je n'aime pas trop que Vision passe du temps avec lui, c'est bien connu. J'ai toujours peur que leurs dîners se transforment en études scientifiques, en expériences en tous genres pour le bon plaisir de Stark. Je sais que Vision est une bonne âme, et qu'il ne refusera jamais qu'Iron Man l'étudie si c'est ce qu'il désire. Je n'aime pas beaucoup ça. Je lève des yeux affectueux sur mon jumeau qui a baissé les siens sur sa bière, comme légèrement gêné par la perspective de me parler. Je penche la tête légèrement sur le côté, attendrie. Il ressemble à un petit garçon, avec son visage où se peint l'appréhension. J'ai envie de m'approcher pour poser une main sur la sienne, mais je décide de lui laisser de l'espace. « Je savais bien que quelque chose te tracassait. » J'admets avec un léger sourire. « Je me demandais quand tu allais m'en parler. Ou même si tu allais m'en parler tout court. » Je dis, sans aucune forme de reproche. Je hausse les épaules. Je laisse quelques secondes de silence avant d'ajouter : « Je n'ai pas l'habitude de te voir comme ça. Tu es toujours celui qui prend les choses à la légère, qui me rassure en me disant que tout ira bien, et qu'on arrivera bien à faire en sorte que les choses fonctionnent. » Nouveau sourire. « Quelque chose me dit que ce qui se passe en ce moment, ça te bouleverse un peu. » Mon ton reste calme, rassurant. « Quoi que ce soit... » Du bout des doigts, j'envoie une onde pour le forcer à relever la tête. Je fixe mes prunelles dans les siennes, avec un regard souriant. « Je ferai de mon mieux pour t'aider. Tu n'es pas obligé de traverser ça tout seul, tu le sais. » Il sait à quel point je l'aime et à quel point je serais prête à tout pour lui. Encore plus depuis que j'ai failli le perdre il y a quelques mois.
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« Il ne rentrera pas avant un bon petit moment. Il dînait avec Stark ce soir. » Tant mieux. Enfin, pas vraiment, parce que Pietro sait que Wanda déteste la relation que ces deux-là entretiennent. Qu'elle a peur pour Victor. Il faut avouer que Pietro n'est jamais très rassuré quand il s'agit de Stark non plus. Les Maximoff savent de quel bois le milliardaire est fait. C'est un bois pourri et rongé par les termites, le genre noir et plein d'échardes. Cependant, le jeune coursier est content de se retrouver seul avec Wanda. Depuis qu'ils ont un nouveau colocataire, ils partagent moins. S'ils se font parfois des soirées films, des petites sorties, ils sont toujours accompagnés de Victor. Et Pietro a appris à apprécier le bonhomme... Seulement, parfois, il voudrait juste pouvoir avoir sa sœur rien qu'à lui. Ce soir, c'est le cas, et c'est donc la parfaite occasion pour lui parler de ce qui le travaille. Maintenant, il faut trouver comment aborder le sujet. Pietro boit encore une gorgée, se triturant les méninges pour choisir la bonne formulation. Il devrait savoir que sa sœur vient toujours à sa rescousse quand elle le sent complètement démuni. « Je savais bien que quelque chose te tracassait. » dit-elle, un rire dissimulé dans la gorge. « Je me demandais quand tu allais m'en parler. Ou même si tu allais m'en parler tout court. » Il fait soudain de grandes enjambées pour rejoindre le salon – et sa jumelle – avant de s'installer bien confortablement dans le fauteuil qui fait face au canapé, où Wanda est assise. « Évidemment que j'allais t'en parler ! On se dit tout, c'est comme ça qu'on fonctionne. » il réplique avec intensité. Maintenant qu'il est lancé dans cette conversation, il s'implique à fond. Pas question de se défiler, pas avec Wanda.

Elle hausse les épaules. « Je n'ai pas l'habitude de te voir comme ça. Tu es toujours celui qui prend les choses à la légère, qui me rassure en me disant que tout ira bien, et qu'on arrivera bien à faire en sorte que les choses fonctionnent. Quelque chose me dit que ce qui se passe en ce moment, ça te bouleverse un peu. » Elle lit en lui avec une telle facilité, qu'il en serait aisément désarçonné s'il n'y était pas habitué. Il prend encore une goulée de bière, et fixe à nouveau ses chaussures. Il faut qu'il trouve les mots. « Quoique ce soit... » commence-t-elle, usant de son don pour relever la tête pendante de Pietro et accrocher son regard. « Je ferai de mon mieux pour t'aider. Tu n'es pas obligé de traverser ça tout seul, tu le sais. » Il hoche lentement la tête, esquisse un sourire. « Tu me connais, je suis un loup solitaire ! » il fait avec humour. Ses mains, machinalement, se tordent, ses doigts s'enlacent et se délaissent tandis que son cœur prend un rythme plus soutenu. Il va parler de son secret. Pas qu'il soit honteux, pas qu'il soit mortifiant. C'est juste... Quelque chose auquel il ne s'attendait pas. Qui ne lui ressemble pas ; et il ne craint pas que Wanda le rejette pour ça. Il ne veut pas qu'elle le rassure sur sa sexualité – bon dieu non, qu'elle ne fasse pas ça. Une discussion sur le sexe avec sa jumelle, ce serait vraiment inconfortable. Ce qu'il aimerait, c'est simplement lui dire. La tenir au courant, finalement. Avoir sa bénédiction, peut-être même qu'elle demande à voir une photo d'Amadeus. Qu'elle soit un peu jalouse, parce que son inspecteur est magnifique, parce qu'il a le cœur en feu quand il parle de lui. Ses pensées le fatiguent et Pietro secoue la tête. « Bon, je vais juste le dire, parce que ça me prend grave le chou d'y réfléchir autant. » Il prend sa respiration, et continue de regarder Wanda. Il veut voir sa réaction, voir son sourire – il sait qu'elle va sourire. « Il y a un mec dans ma vie. » Ses mains devaient trembler de stress, à super-vitesse, parce que sa bière mousse soudain et il lâche une pluie de jurons en se relevant brusquement. En un clignement d'yeux, il a nettoyé la tâche, changé de tee-shirt et est de retour sur le fauteuil, avec la même bouteille remplie de mousse. Il lui faut deux secondes pour se rappeler de quoi ils parlaient. Ah, oui. « Pas comme tu penses, hein ! Enfin si, probablement comme tu penses... Je suis pas pédé, je suis pas anti-pédé, je suis juste... Je sais pas ! Tu me connais, je jurais que par les femmes, sans attache, sans implication. Une routine plutôt saine, en somme ! » Il ne la regarde pas, mais elle doit lever les yeux au ciel. C'est sa jumelle, Pietro la connaît plutôt bien, quoiqu'on en dise. « Et là ce mec... Ce flic est venu foutre le bordel dans mon petit quotidien bien rôdé. Putain, Wanda, il est tellement... Je sais pas, il me fascine. Je comprends pas, j'ai jamais rien ressenti pour aucun gars. Hell, j'ai jamais rien ressenti pour personne. » Il s'avachit un peu plus dans le fauteuil, et finit sa bière. « Jusqu'à Amadeus. » Il sourit niaisement en prononçant son nom, s'en rend compte et retrouve un visage neutre. Il n'est pas subtil, mais au diable la décence. Au diable le pragmatisme. Il vient de l'avouer à Wanda, ce qui rend ses sentiments réels. Ce qui rend sa relation avec Jaëger moins clandestine. Pas de retour en arrière, maintenant.

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« Tu me connais, je suis un loup solitaire ! » Toujours de l'humour. Je lève légèrement les yeux au ciel. Essaierait-il de gagner du temps ? Je ne sais pas trop. J'espère qu'il ne lit pas à quel point le suspense est insoutenable sur mon visage. Je sens qu'il y a une certaine appréhension dans ses gestes, dans la façon dont ses doigts se tordent. Peut-être qu'il essaie de démêler ses pensées, trouver le meilleur moyen de formuler les choses. J'ai presque envie, encore une fois, de rompre la distance qui nous sépare pour m'asseoir à genoux devant lui et le forcer à arrêter ses jeux de mains, qui trahissent un petit stress qui ne lui ressemble pas beaucoup. « Bon, je vais juste le dire, parce que ça me prend grave le chou d'y réfléchir autant. » Je hausse les sourcils et lâche un petit soupir amusé. Pietro, réfléchir trop à une situation, c'est vraiment inhabituel. J'ai l'impression qu'il a envie de lâcher la bombe pour se calmer lui aussi, retrouver une part de détente, arrêter de retourner les choses mille et une fois dans sa tête. Je sais que quand je lui parle de quelque chose qui me tracasse, je me sens mieux ensuite. Comme si partager un fardeau avec lui rendait ce fardeau futile et presque inexistant. Je veux qu'il ressente ça, aussi. « Il y a un mec dans ma vie. » Mes yeux s'écarquillent et je sens une excitation monter dans ma gorge. Je dois faire preuve d'une grande force pour ne pas laisser un gémissement d'hystérique passer mes lèvres. Haaa. Haaaaaa. Haaaaaa. HAAAAAAAAAAAAA. Ce que je ne peux pas retenir, par contre, c'est un sourire. Pas un petit sourire gentil, seulement avec les lèvres hein. Non, un énorme sourire, qui découvre mes dents et creuse mes fossettes. Le genre que je ne lâche qu'une fois de temps en temps. Je fais même pas exprès. Je savais que c'était quelque chose dans ce genre-là. Mais je suis encore plus hystérique maintenant qu'il l'a dit. IL A QUELQU'UN DANS SA VIE. AAAAAAH. En plus, c'est un mec. Je sais que ce n'est pas la raison pour laquelle il a gardé ça secret pendant un moment. Je pense qu'il ne m'en a pas parlé tout de suite parce que pour une fois, ce n'est pas juste quelqu'un de passage, mais bel et bien quelqu'un à qui il tient. J'en suis encore plus sûre maintenant qu'il m'a dit ça, aussi formellement, alors que nous sommes tous les deux dans le salon, comme à une réunion de famille. Il tient vraiment à cette personne. Il tient vraiment à cette personne. Oh bordel je suis tellement heureuse. Mes mains se joignent devant ma poitrine, comme pour contenir l'excitation qui est en train d'exploser en moi. Pietro file comme une flèche dans la cuisine, après que sa bière ait trop moussé. Il doit vraiment tenir à cette personne, ça doit être vraiment important pour lui, s'il ne contrôle plus vraiment ses gestes. Je suis une vraie hystérique. Difficile de garder un masque de personne normale.

« Pas comme tu penses, hein ! Enfin si, probablement comme tu penses... Je suis pas pédé, je suis pas anti-pédé, je suis juste... Je sais pas ! Tu me connais, je jurais que par les femmes, sans attache, sans implication. Une routine plutôt saine, en somme ! » Je lâche un petit rire, légèrement transformé par un gloussement hystérique. Je lève les yeux au ciel. Mon frère, toujours obligé d'ajouter un petit ton humoristique, même dans les discussions les plus sérieuses. Au moins, il y a des choses qui ne changent pas dans ce monde, c'est presque rassurant. « Et là ce mec... Ce flic est venu foutre le bordel dans mon petit quotidien bien rôdé. Putain, Wanda, il est tellement... Je sais pas, il me fascine. Je comprends pas, j'ai jamais rien ressenti pour aucun gars. Hell, j'ai jamais rien ressenti pour personne. » Je suis pas vraiment une romantique. Enfin, j'aime la romance, comme beaucoup de gens, bien sûr, mais parfois, les histoires d'amour et les couples m'énervent. Je ne suis pas du genre à pleurer devant un film d'amour. Mais là…. Là c'est différent. Je ressemble à une gamine de quinze ans devant un film à l'eau de rose. Mes yeux pétillent et j'ai presque envie de prendre mon frère dans mes bras et danser dans tout le salon. On dirait presque que ce qui lui arrive à lui m'arrive aussi à moi. C'est aussi ça, être jumeaux, je suppose. « Jusqu'à Amadeus. » Je commence à applaudir comme une fangirl. J'en reviens pas, est-ce que c'était vraiment… un ton niais ? Avec la voix de Pietro ? « Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu. » Je me lève du canapé, incapable de rester en place. « Je vais essayer d'être le moins hystérique possible, hein, mais je te garantis rien. » Je lâche avant tout, parce qu'il faut qu'il soit préparé. Amadeus. Amadeus. C'est un joli prénom. J'aime. Pietro et Amadeus. Amadeus et Pietro. AAAAAAH. Je viens m'asseoir sur la table du salon, à un mètre de lui.   « Je... » Je mets mes mains sur mes joues. « Je suis tellement contente. Bon dieu j'ai bien cru que ça n'arriverait jamais. » Je ris légèrement. « Je veux tout savoir. Enfin, presque tout. » Je me tape le front de la main. Mes yeux sont tout brillants, trahissant ma joie et mon émotion de voir enfin Pietro avoir quelqu'un dans sa vie. « Vous vous êtes rencontrés comment ? Il a quel âge ? Il est flic… Il doit être pas mal. Les flics sont canons, en général. Tu as une photo ? » Il va me prendre pour une folle. Mais tant pis, je suis obligée de l'assaillir de questions. « Et quand tu dis qu'il est dans ta vie… ça veut dire que c'est ton copain ou alors pour l'instant vous n'en êtes pas encore à ce stade là ? » Bien sûr, tout ça mène à la dernière question, que je ne pose pas encore, mais qui frôle mes lèvres. Quand est-ce que je le rencontre ?
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Il s'était attendu à ce que Wanda prenne bien la nouvelle. Il la connaissait assez, pour savoir qu'elle ne s'offusquerait pas de ses sentiments, et qu'au contraire, elle le soutiendrait en toute bienveillance. Ceci étant dit, Pietro restait surpris de l'état d'excitation de sa sœur. Et il ne manqua pas de le montrer, bouche entrouverte et yeux grands ouverts. Elle a d'abord ri, entre joie et hystérie, avant de finalement se lever du canapé pour applaudir en silence tandis qu'il donnait le prénom de son inspecteur. Face à ce spectacle, le jeune coursier ne put s'empêcher de sourire – Wanda était vraiment spéciale. « Oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu. » Elle avait les yeux qui pétillaient, c'était presque inquiétant. Cependant, Pietro savait bien qu'elle n'espérait pas le voir se caser un jour, encore moins admettre qu'il avait des sentiments pour quelqu'un – surtout pas un autre homme. Alors cet état, dans lequel elle se trouvait, était tout compte fait plutôt normal. « Je vais essayer d'être le moins hystérique possible hein, mais je te garantis rien. » Il fait un petit mouvement de la main, du genre give it all, come on et elle trépigne à nouveau, vient s'asseoir juste à côté de lui, sur la petite table d'appoint du salon. Ses mains se posent sur ses joues, elle regarde son jumeau avec tout le bonheur du monde dans les yeux. « Je... Je suis tellement contente. Bon dieu, j'ai bien cru que ça n'arriverait jamais. » Leurs rires se mêlent – Pietro non plus n'y croyait pas. Mais ce n'était pas une déclaration d'amour, oh non. C'était une déclaration de doutes, d'inquiétudes, parce que ce qu'il ressentait pour Amadeus le terrifiait grandement.

« Je veux tout savoir. Enfin, presque tout. » Il boit encore un peu à sa bière, essaie de structurer ses idées. Il veut expliquer la situation clairement à sa sœur. Ne pas se perdre dans les détails – pas encore – et lui faire comprendre combien il est démuni face à son inspecteur. « Vous vous êtes rencontrés comment ? Il a quel âge ? Il est flic... Il doit être pas mal. Les flics sont canons, en général. Tu as une photo ? » Elle ne respire même pas entre ses questions. Pietro pose une main sur le genou de sa sœur, lui mime une respiration lente et exagérée. Qu'elle n'oublie pas de reprendre son souffle ; si elle meurt d'hystérie, il aura l'air bien con. « Et quand tu dis qu'il est dans ta vie... ça veut dire que c'est ton copain ou alors pour l'instant vous n'en êtes pas encore à ce stade là ? » Pietro se lève brusquement, levant les deux mains à hauteur de ses épaules. « Oh, oh ! N'allons pas si vite en besogne, tu veux ? » Il va poser le cadavre de sa bouteille dans la cuisine, et en sort une nouvelle – il en profite pour grignoter un peu de pain. « Je suis pas le genre de mec qui s'implique dans une relation sérieuse avec les filles que je rencontre. Alors avec un mec... » Il passe sa main dans ses cheveux, continue de déambuler sans grand but dans leur salon, tout en buvant gorgée sur gorgée pour trouver ses mots. Finalement, il s'arrête, et regarde sa jumelle, perdu comme un gamin. « Je sais pas quoi faire, Wanda. C'est pas seulement qu'Amadeus soit un mec, c'est surtout que ce truc, de se mettre en couple, je sais pas vraiment comment ça marche. » Il revient s'asseoir, sans la quitter des yeux. « Je tiens trop à ma liberté pour ça. » Puis il baisse la tête un moment ; un léger sourire passe furtivement sur son visage. « Mais oui, il est pas mal. » Il attrape son téléphone, fierté dans la voix et dans les gestes. En quelques secondes, il a trouvé la photo qu'il cherche. « Je l'ai prise la dernière fois qu'il a essayé de m'arrêter. Le pauvre détective ne savait vraiment pas à qui il avait affaire. » Cette touche d'orgueil caractérise bien Pietro. Il montre Amadeus à Wanda, comme on exhibe un trophée, avec la suffisance de celui qui dit regarde comme il est beau ; et il est à moi.

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J'espère qu'il n'est pas en train de se dire que je suis complètement dingue. Franchement, il aurait le droit, vu l'air complètement idiot qui s'est peint sur mon visage. Les grandes démonstrations de sentiments et d'émotions, ce n'est pas ma spécialité, en général. La seule personne pour qui je les réserve est justement mon frère, mais même lui ne m'a sûrement pas vu beaucoup dans un état tel que celui-ci. Jusqu'à il y a quelques mois, l'émotion qui dominait mon esprit était la colère. Elle ne laissait pas beaucoup de place pour le reste, pour la joie. Notre vie a changé, et peut-être que j'ai changé avec elle, et en bien je l'espère. J'ai laissé derrière moi tous nos mauvais souvenirs, et ai essayé de construire une nouvelle vie pour moi, bien sûr, mais surtout pour Pietro. Depuis toujours, il m'est fidèle, me suit parfois même quand il sait que j'ai tort. Peut-être qu'au fond, je portais une sorte de culpabilité, dont je me sens maintenant légèrement libérée. L'idée qu'il soit enfin en train de construire sa vie, pour de bon, dans un monde ou nous avons choisi de ne pas être des héros ou de mettre nos dons au service de qui que ce soit... Je peux dire que ça me rend heureuse, et tant pis si cette réaction lui fait peur ou le surprend. J'ai enfin l'impression, avec ce pas qu'il franchit, que nous pouvons enfin vivre, pour de vrai, pour de bon. C'est le plus beau cadeau qu'il pouvait me faire. « Oh, oh ! N'allons pas si vite en besogne, tu veux ? » Je pince les lèvres, arborant une moue innocente. Difficile de ne pas vouloir tout, tout de suite. Il va se chercher une nouvelle bière dans la cuisine et s'explique : « Je suis pas le genre de mec qui s'implique dans une relation sérieuse avec les filles que je rencontre. Alors avec un mec... » Certes, c'est vrai, il n'a jamais été du genre à aimer les relations sérieuses. Et pourtant, il est là, devant moi, à me parler de quelqu'un. Chose qu'il n'a jamais faite avant. Je pense qu'il essaie de prendre du recul pour ne pas tout précipiter. Que l'idée qu'il puisse vivre de sérieux l'effraie, et c'est bien normal. Mais moi, je le sais, je le sens... C'est plus qu'une petite relation. « Je sais pas quoi faire, Wanda. C'est pas seulement qu'Amadeus soit un mec, c'est surtout que ce truc, de se mettre en couple, je sais pas vraiment comment ça marche. » Je ne peux m'empêcher de rire légèrement à cette déclaration des plus sincères. « Je tiens trop à ma liberté pour ça. » J'acquiesce, l'air de dire je m'en doute bien, je te connais. Je m'apprête à répondre à tout ça quand il plonge sa main dans sa poche pour sortir son téléphone. « Mais oui, il est pas mal. » Il me tend le portable et je découvre enfin le visage du fameux Amadeus. « Je l'ai prise la dernière fois qu'il a essayé de m'arrêter. Le pauvre détective ne savait vraiment pas à qui il avait affaire. » Pour une fois, je laisse de côté le fait qu'il ait été arrêté (mais je n'oublie pas, attention, Wanda Maximoff n'oublie jamais rien), et j'observe la photo avec un sourire aux lèvres. Il faut avouer qu'en effet, il est loin d'être désagréable à regarder. En même temps, ça ne me surprend pas de mon frère, il a toujours eu bon goût, déjà quand il s'agissait des filles, alors je ne pouvais en attendre moins du côté des hommes. « Alors là... Tu as ma bénédiction. Je valide, mais alors complètement. Complètement. »

Je reste bloquée devant la photo pendant quelques secondes puis lui donne son téléphone. Je relève les yeux vers lui et repense à ce qu'il m'a dit juste avant d'afficher son crush comme un trophée. « Écoute... On ne peut pas dire que je suis une spécialiste dans ce domaine mais... » Je ne peux pas dire que j'ai de quoi donner des leçons quand il s'agit de relations sérieuses. Il m'est arrivé d'avoir des petits amis mais jamais rien de sérieux. Au fond, je ne suis pas mieux que mon frère parfois, même si mes amants et amantes se comptent sur les doigts de mes deux mains. « J'aurais tendance à te dire que si c'est vraiment fait pour marcher, vous deux... Tu n'auras pas à abandonner ta liberté. C'est pas ça, être avec quelqu'un. Quand on est obligé de renoncer aux choses qui nous caractérisent pour être avec quelqu'un, c'est que ce n'est pas le bonne personne. Enfin c'est mon avis. » J'ai toujours été moi aussi très indépendante, surtout en amour. « Personne te demande de mettre des étiquettes tout de suite » Je fais une moue légèrement coupable, reconnaissant mon impatience. « Il te plaît, tu lui plais... J'ai envie de dire que c'est déjà pas mal. Maintenant... J'ai tendance à penser que si ça n'avait pas été un minimum sérieux, tu ne m'en aurais pas parlé comme ça. J'ai bien l'impression que tu l'as dans la peau, ce mec. » Cette expression est un vrai cliché, mais je pense qu'elle est la plus à même d'illustrer ce que je lis dans les yeux de mon jumeau. Je prends ses poignets dans mes mains et le fixe, pour lui faire comprendre que ce que je lui dis a vraiment du sens pour moi. « Tout ce que je veux, c'est que tu ne prennes pas peur. Il ne faut pas que ça t'effraie si les choses évoluent plus sérieusement, et que tu as vraiment des sentiments pour ce mec, d'accord ? Ce serait une erreur. On a enfin l'occasion de construire des choses et... Même si c'est effrayant parfois, je sais que c'est l'une des meilleures choses qui nous soient arrivées. Je pense que... On ne devrait pas passer à côté de tout ça. »
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« Alors là... Tu as ma bénédiction. Je valide, mais alors complètement. Complètement. » Elle regarde la photo et une bouffée de fierté envahit Pietro. Elle le trouve beau – et c'est le sien. Ce sentiment, un peu trop envahissant, reflue pourtant vite. Il se mord la lèvre, incertain. Il vient d'officialiser son désir pour un autre homme à sa sœur. Wanda lui rend son téléphone, le regarde et il sent ses yeux, perçants, mais il regarde ailleurs, il contemple sa deuxième boire, en boit une nouvelle gorgée. « Écoute..., elle commence comme si elle savait combien les choses lui étaient difficiles, on ne peut pas dire que je suis une spécialiste dans ce domaine mais... » Un petit silence, le temps qu'elle trouve ses mots. L'occasion pour Pietro de boire encore, de tapoter ses doigts à la super-vitesse sur sa cuisse. « J'aurai tendance à te dire que si c'est vraiment fait pour marcher, vous deux... Tu n'auras pas à abandonner ta liberté. C'est pas ça, être avec quelqu'un. Quand on est obligé de renoncer aux choses qui nous caractérisent pour être avec quelqu'un, c'est que ce n'est pas la bonne personne. Enfin, c'est mon avis. » Il la regarde finalement, plein d'espoir. Elle approuve, elle le rassure... A-t-on déjà faire sœur plus parfaite ? Il ne lui dira pas qu'il l'aime, parce que c'est sous-entendu, parce qu'elle le sait déjà, mais bon sang ce qu'il l'aime. « Personne te demande de mettre des étiquettes tout de suite. Il te plaît, tu lui plais... J'ai envie de dire que c'est déjà pas mal. Maintenant... J'ai tendance à penser que si ça n'avait pas été un minimum sérieux, tu ne m'en aurais pas parlé comme ça. J'ai bien l'impression que tu l'as dans la peau, ce mec. » Pietro ricane bêtement. C'est la bonne expression, ouais. Il y pense trop souvent pour son bien, il a vu le monde et sa peine et sa joie dans les iris de son inspecteur. Il ne voit pas comment il pourrait passer outre. « Tout ce que je veux, c'est que tu prennes pas peur. Il ne faut pas que ça t'effraie si les choses évoluent plus sérieusement, et que tu as vraiment des sentiments pour ce mec, d'accord ? Ce serait une erreur. On a enfin l'occasion de construire des choses et... Même si c'est effrayant, parfois, je sais que c'est l'une des meilleures choses qui nous soient arrivées. Je pense que... On ne devrait pas passer à côté de tout ça. » Elle a raison. Évidemment, elle a toujours raison. Il penche la tête en arrière, laisse la bière lui couler au fond du gosier. Ils ont tout plaqué, changé leur vie du tout au tout. Ils sont venus aux États-Unis, non pas pour être des héros, mais pour un nouveau départ. Ils y avaient le droit, après tout. En Sokovie, être homosexuel aurait été dangereux. Ici, c'était autorisé. Possible. Accepté. Et qui était-il, finalement, pour labelliser ce qu'il ressentait ? Bien sûr, il avait le droit de douter. Le droit d'être perturbé par ce qu'il apprenait de lui, par les sentiments qui le rongeaient mais... S'empêcher de vivre à cause de ces derniers ? Hors de question.

Un petit sourire glissa sur ses lèvres. « Merci, Wanda. New-York t'a rendue sage, dis moi ! » Il rit doucement. « Je vais aller chez lui. Il faut que je le vois, il faut que je lui dise que j'ai pas peur. Que j'ai plus peur. » A nouveau, il lance un sourire à sa sœur. C'est grâce à elle, et elle le sait. Elle le sait forcément. « Mais avant, dis-moi... Toi, tu vas bien ? Je sais que les cours se passent bien, je sais que ta vie d'étudiante te convient. Mais ne plus jouer les justiciers, ça te manque pas ? » Puis il pose la question qu'il n'ose jamais poser, le sujet dont il essaie toujours de se distancer. Parce que parler sentiments, c'est pas son fort. Mais elle l'a écouté, elle l'a conseillé, et il peut peut-être faire pareil. N'est-ce pas ainsi que les choses fonctionnent, entre jumeaux ? « Moi ça me manque, parfois. Ça manque à Victor ? Toi et lui, vous parlez souvent ? Je sais que je l'embête beaucoup, que je déconne avec lui, mais j'ai toujours pensé que toi et lui vous aviez un lien un peu plus... spécial ? » Il se triture les doigts, inconfortable. « Enfin, c'est un androïde et tu es mutante mais... Ce serait assez hypocrite de ma part de juger votre couple. » Il est narquois. Il finit sa bière. Il va aller chez Amadeus, il va lui voler les lèvres et lui filer son cœur. Mais il ne partira pas tant que Wanda ne se sera pas un peu ouverte à son tour. Qu'elle lui confie ce qu'ils n'ont pas pu se confier ces derniers mois. Ses doutes, ses craintes, ses désirs. Il est temps qu'ils retrouvent leur relation d'avant, les Maximoffs.

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On ne devrait pas passé à côté de tout ça, lui comme moi. Pour moi, cette nouvelle vie a vraiment commencé quand j'ai décidé de m'inscrire à la fac, pour étudier le droit et la politique. C'était ma manière de saisir ma chance, de me jeter enfin corps et âme dans une vie que je souhaitais depuis bien longtemps. Dans une vie normale. Peut-être que pour Pietro, c'est Amadeus, le point de départ de cette nouvelle vie. J'ai envie d'y croire, en tous cas. « Merci, Wanda. New-York t'a rendue sage, dis moi ! » Je lève les yeux au ciel. Je ne me sens pas particulièrement plus sage. Juste plus responsable. J'ai l'impression qu'un voile a été levé, entre moi et le monde, depuis que nous avons combattu aux côtés des Avengers et choisi de ne plus être les armes de l'hydra. J'ai beaucoup réfléchi, depuis que nous nous sommes installés dans le Queens. Sur moi, sur nous, sur la vie, le reste du monde. « Je vais aller chez lui. Il faut que je le vois, il faut que je lui dise que j'ai pas peur. Que j'ai plus peur. » Je lui souris, presque émue. Mes yeux sont légèrement brillants. Je serre un peu plus son poignet avant de retirer ma main. J'ai toujours aidé mon frère à prendre des décisions, et il m'a toujours aidée aussi. Savoir que j'ai pu avoir un poids dans cette décision-là, ça n'a rien de comparable avec le reste. Parce que cette fois, on parle de son bonheur. De quelque chose de vraiment différent.

Je m'apprête à me lever pour lui ramener sa veste, et le pousser à filer immédiatement, mais il me coupe dans mon élan.  « Mais avant, dis-moi... Toi, tu vas bien ? Je sais que les cours se passent bien, je sais que ta vie d'étudiante te convient. Mais ne plus jouer les justiciers, ça te manque pas ? » Je pince les lèvres. À vrai dire, je ne saurais pas vraiment quoi répondre à ça. Bien sûr que si, parfois, j'ai envie de m'impliquer, bien sûr. Mais sacrifier tout ce qu'on est en train de construire, je crois que ce serait encore plus difficile. Parfois, je fais de petites choses, que personne ne remarque. Des petites choses qui rétablissent le bien, dans les couloirs de la fac, dans la rue, dans un café. Je m'amuse à punir légèrement les incivilités. Mais jamais rien de grandiose. Et bien sûr, je n'en parle à personne. C'est mieux comme ça. « Moi ça me manque, parfois. Ça manque à Victor ? Toi et lui, vous parlez souvent ? Je sais que je l'embête beaucoup, que je déconne avec lui, mais j'ai toujours pensé que toi et lui vous aviez un lien un peu plus... spécial ? » Je hausse légèrement les sourcils, un peu décontenancée. « Enfin, c'est un androïde et tu es mutante mais... Ce serait assez hypocrite de ma part de juger votre couple. » Mes yeux s'entrouvrent un peu plus, tant la surprise est grande quand il balance ça sans hésitation, sans détour. J'ai un petit rire nerveux, mais reste incapable de dire s'il est dû à de l'amusement ou de la gène. « … notre… couple? » Je me lève, et commence à partir vers la cuisine, tournant le dos à mon frère. « Ne dis pas de bêtises. » Je dis d'un ton amusé, avant de commencer à ranger dans les placards la vaisselle propre que j'avais mise sur la table de la cuisine. « Vision est mon ami, tout comme il est le tien. Notre lien est spécial, peut-être, mais c'est parce que je sais qu'il n'est pas juste un androïde, que je ne le traite pas comme une machine. Et n'oublie pas que sans lui, je ne serais jamais sortie de la Sokovie. Je lui dois beaucoup. » Je relève brièvement les yeux vers mon frère avant de les détourner immédiatement. Les images de mon entrevue avec Vision, quelques jours auparavant, dans la salle de bain, me reviennent en tête. Je revois les émotions passer dans ses yeux. Son insécurité, notre proximité. Je n'ai pas envie de penser à tout ça. « Et si, je pense que ne plus être un justicier lui manque. » Je range le dernier verre et pose mes mains sur mes hanches. « Qu'est-ce que tu fais encore là? Tu devrais déjà être devant Amadeus et lui proposer de venir dîner à la maison! »
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Pietro était toujours assis quand Wanda se leva brusquement. « … notre... couple ? » Il entend la gêne dans sa voix. Elle n'aime pas le terme – peut-être parce qu'elle est dans son propre déni ? Un déni que son frère comprend bien. Il a un regard extérieur quant à la relation entre elle et Victor. Il voit bien les regards, il voit bien la tendresse. Il doute de mal interpréter les sentiments confus qui les lient tous les deux, mais peut-être que sa sœur n'est pas prête à accepter tout ça. Elle a besoin de temps pour accepter ce qu'elle ressent, sans doute. « Ne dis pas de bêtises. » Elle lui a tourné le dos, tout droit vers la cuisine. Il entend le bruit de la vaisselle qu'on déplace, qu'on range. Il sourit. C'est une manie qu'elle a de s'occuper les mains, s'occuper l'esprit lorsqu'elle ne veut pas penser à quelque chose qui la travaille. « Vision est mon ami, tout comme il est le tien. Notre lien est spécial, peut-être, mais c'est parce que je sais qu'il n'est pas juste un androïde, que je ne le traite pas comme une machine. Et n'oublie pas que sans lui, je ne serais jamais sortie de la Sokovie. Je lui dois beaucoup. » Pietro n'a pas oublié. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles il a accepté cette histoire de colocation. Victor leur a été d'une grande aide. Il a pris soin de Wanda, et il continue de prendre soin d'elle. Son frère la regarde. Elle lève brièvement les yeux vers lui, avant de rapidement regarder ailleurs. Elle ne sait pas quoi penser. « Et si, je pense que ne plus être un justicier lui manque. » Elle détourne le sujet, mais il ne la blâme pas. Il sait que chaque chose arrive en son temps, lorsqu'on se sent prêt à les vivre. C'est ce qui lui est arrivé, ce qui lui arrive avec Amadeus. Il soutiendra sa sœur quoiqu'il arrive. Ça a toujours été le cas, ça le sera pour le reste de leur vie.

Pietro se lève, s'étire un peu. « On devrait fonder une team, lui et moi. Wanda's kin ou un truc comme ça. » il sort. Combattre le crime lui manque. Se sentir utile lui manque. Il faudra qu'il en parle à Victor, quand le temps sera venu. En attendant il la regarde, elle a les mains posés sur les hanches, les sourcils un peu froncés. « Qu'est-ce que tu fais encore là ? Tu devrais déjà être devant Amadeus et lui proposer de venir dîner à la maison ! » Il sourit, et en un battement de cils, se trouve à côté de sa jumelle. « Merci, Wanda. T'es la meilleure. » Il pose un rapide baiser sur sa joue. Leur complicité n'a jamais été à prouver. Ils sont fusionnels, ils s'aiment, et c'est la seule chose sur laquelle Pietro peut réellement compter. Sa sœur. « Ne m'attends pas pour dîner, finalement. Je risque de rentrer tard ! » Une seconde plus tard, il se trouve devant la porte, veste enfilée et prêt à partir. Il s'arrête pour lui jeter un dernier regard. « Ou très tôt, demain matin. » fait-il dans un sourire. Puis un grand courant d'air dans l'appartement alors qu'il court jusqu'à l'appartement de son futur amant.

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