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L’endroit paraissait vide, sans Eli et Kate. Ne pas les entendre se chamailler pour un rien touchait bien plus Billy qu’il ne voulait bien le montrer. Il avait pourtant tenté de sortir le jeune homme de son coma. Il avait attendu que Kate et David soient occupés ailleurs pour se faufiler dans la chambre d’hôpital. En voyant Eli allongé sur ce lit blanc, branché à tous ces appareils qui mesuraient les battements de son cœur et son activité cérébrale, Billy avait senti son cœur se serrer. Il n’avait vu Patriot dans un tel état qu’une seule fois, dans son monde, lorsqu’il avait abusé de sa fichue drogue. Alors il s’était penché au-dessus de lui et avait tenté de le réveiller, sans succès. Il avait tout tenté. Il avait souhaité très fort qu’Eli aille mieux, puis il avait tenté tout un tas de sortilèges, mais rien ne s’était produit. Il ne comprenait pas ce qui empêchait son ami de se réveiller et Billy se sentait coupable de ne rien pouvoir faire. Il aurait tant voulu qu’Eli se réveille, que Kate rentre à la maison et que tout revienne à la normale. Mais de toute évidence, il n’était même pas fichu de réussir à faire ça.
Alors Billy broyait du noir dans le salon du QG, affalé sur un des canapés devant la télévision. Il regardait l’épisode d’une série qui n’existait pas dans son monde, d’un air un peu absent. Une histoire d’adolescents envoyés sur Terre après un holocauste nucléaire, pour voir si l’endroit était de nouveau habitable. Ce genre d’histoire était plutôt populaire, dans cet univers. Les gens ici semblaient avoir une fascination étrange pour les récits de fin du monde, une chose que Billy ne comprenait pas vraiment. Enfin, d’après ses recherches, cet univers n’avait frôlé l’extinction qu’une fois, lorsque les Chitauri avaient envahi New-York deux ans plus tôt. Ca changeait du nombre incroyable de catastrophes que les Superhéros de son monde avaient empêché. Et celle qu’ils avaient été incapables d’éviter.

Billy s’empara de la télécommande et éteignit la télévision. Il avait probablement mieux à faire que de se morfondre ici. Le QG était vide, David était parti rendre visite à Eli, il ne savait pas où étaient Noh-Varr ni America et Teddy était parti voir sa mère. Wiccan était heureux de savoir qu’elle était toujours vivante, dans ce monde. Qu’Hulkling ne l’avait pas perdue comme ça avait été le cas chez lui, alors qu’il n’était encore qu’un adolescent. Le jeune homme se leva et décida de se rendre dans sa chambre pour continuer de chercher une solution pour tirer Eli de son coma. Il sortit du salon et manqua de percuter America qu’il n’avait absolument pas entendu rentrer. Billy s’arrêta net tandis qu’elle le saluait d’un signe de tête avant de se diriger vers la cuisine.
Le jeune homme fronça les sourcils. Ils devaient avoir une sérieuse discussion, tous les deux. Ce qu’elle avait révélé lorsqu’ils étaient allés trouver Tommy lui trottait dans la tête depuis plusieurs jours et il n’avait pas eu l’occasion de se retrouver seul avec la jeune femme pour lui poser des questions. Elle avait dit être capable de renvoyer son frère dans sa dimension, s’il ne souhaitait vraiment pas rester ici et c’était un aspect de ses pouvoirs qu’elle avait omis de leur révéler, jusqu’à présent.

De plus, America était étrange. Tout d’abord, il ne l’avait jamais rencontrée dans son monde et il n’avait jamais entendu parler d’une America Chavez, ni d’une Miss America. Ensuite, elle parlait très peu d’elle, voire-même pas du tout et il ne pouvait pas la blâmer puisqu’il avait longtemps fait de même, mais il savait ce que ça voulait dire. America avait un secret. Ou plusieurs. Pour finir, elle était toujours là, somehow et elle n’avait pas semblé surprise d’apprendre la vérité sur Billy. Comme si elle savait déjà qui il était réellement. Il ne pourrait pas lui faire pleinement confiance tant qu’il ne connaîtrait pas toute l’histoire et il était hors de question que les Young Avengers souffrent encore à cause d’un tas de secrets.
Alors il suivit la brune jusqu’à la cuisine, pour la trouver en train de se préparer un énorme sandwich à l’aide de tout un tas d’ingrédients qui n’étaient vraiment pas censés aller ensemble, mais cela ne le surprenait pas vraiment avec America. Billy se percha sur une des chaises hautes, en face du comptoir où elle s’affairait presque religieusement et l’observa sans rien dire. Chavez n’était pas du genre à aimer qu’on la questionne, elle l’avait très bien fait comprendre en arrivant ici et elle n’hésitait pas à remballer les autres mais étrangement, elle semblait presque plus douce avec lui qu’avec les autres. Il ne savait pas d’où venait ce favoritisme, mais il espérait qu’il lui permettrait d’obtenir des réponses à ses questions.

« J’crois qu’il faut qu’on cause, » lâcha-t-il d’un air faussement détaché. « Pour en avoir moi aussi, je sais reconnaître les gens qui ont un secret. » Autant y aller franchement, non ? America ne pourrait pas le blâmer pour ça, après tout, elle adorait la franchise. « J’pense pas être le seul à venir d’une autre dimension, hein ? » Il esquissa un mince sourire, puis fronça les sourcils. « Mais tu ne viens pas de la mienne. » Il était sûr de cela. Il aurait forcément entendu parler de quelqu’un comme America, elle ne passait définitivement pas inaperçu. Et il était également persuadé que personne n’avait survécu, à part Noh-Varr et lui. « Et Tommy n’avait pas l’air de te connaître non plus. Alors… tu viens d’où ? » demanda-t-il, plongeant son regard dans celui de la jeune femme.
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Quand America a vu que Billy s'étalait comme un demeuré sur son canapé, elle s'est dit que c'était le moment de prendre une pause. Depuis qu'elle est arrivée sur cette terre, elle n'a pas trop eu l'occasion de prendre des moments à elle, puisqu'elle est toujours collée aux basques (plus ou moins discrètement) de Kaplan. Elle s'est faufilée à l'extérieur, prétextant qu'elle devait prendre un café avec quelqu'un, et elle a changé de dimension aussi facilement qu'on dit bonjour. Ça lui a fait du bien, d'échapper à la grisaille de cette terre, à l'atmosphère tendue qui traîne dans le quartier général des young avengers depuis que tout le monde s'est disputé, quand ils ont essayé d'aller chercher boucles d'or. Vraiment, elle préfère cette dimension-là, où il fait toujours beau, et où il y a beaucoup plus de femmes que d'hommes. Même après toutes ces années, elle est fascinée par le nombre d'univers alternatifs qui existent dans cet univers. Et il y a peu de choses qui fascinent America Chavez. Elle a bu un café en terrasse sur les côtes du Portugal, comme ça, tranquillement. Elle a observé les filles qui sont passées devant elle, leurs jupes flottant sur leurs jambes nues. Elle a écouté les discussions des autres clients. Elle a même souri quand la serveuse, engoncée dans un chemisier beaucoup trop petit pour son décolleté, lui a offert un verre, cadeau de la maison. Elle serait bien restée dans cette dimension-là, franchement. Oh ouais, qu'elle aurait aimé suivre cette sublime créature dans les recoins du café. Mais bon, la vie n'est pas tendre, et America a du, pour l'énième fois depuis que Billy Kaplan a décidé de faire le con pour sauver un autre monde que le sien, renoncer à la douceur de ce moment. Elle a bien hâte qu'ils en finissent avec toutes ces conneries pour revenir apprécier la vie dans ces coins de l'univers.

L'après-midi est déjà bien avancée quand elle réapparaît dans sa chambre avec le naturel le plus déconcertant. Ses yeux reprennent une couleur normale, et les paumes de ses mains reprennent leur apparence originelle au bout de quelques secondes. Elle sort immédiatement de sa chambre et dévale les escaliers. C'est dans le couloir qu'elle croise Billy, qu'elle salue d'un signe de tête cordial. Il est mignon, hein, mais elle préférerait être avec la naïade portugaise qu'avec lui, franchement. Elle baille légèrement en entrant dans la cuisine, et se met en quête d'ingrédients pour se faire un sandwich digne de ce nom. Elle a bien mérité ça. Elle fait mine de ne pas remarquer l'arrivée de Wiccan dans la cuisine, puisqu'elle sent à mille kilomètres à la ronde qu'il a envie de parler. Elle ne sait pas vraiment de quoi, mais soit il veut parler d'elle, soit il veut parler de ses problèmes, et dans les deux cas, ça la fait chier. Il est assis là, en face d'elle, sur l'une des chaises hautes du comptoir, tandis qu'elle ajoute des tranches de blanc de poulet et presse presque toute la bouteille de ketchup entre les deux tranches de pain de mie. Ça commence à la saouler, qu'il l'observe comme ça. Elle préférerait encore qu'il parle. Bordel, elle vient vraiment de penser ça? Les temps sont durs, ça se sent. « J’crois qu’il faut qu’on cause, » lance-t-il alors qu'elle met une touche final à son sandwich. Si Billy lui coupe l'appétit, elle le balance de l'autre côté de la pièce sans ménagement. Sérieux. « Pour en avoir moi aussi, je sais reconnaître les gens qui ont un secret. » Oh wow, t'es un petit perspicace toi, j'suis fière, gamin. Finalement, t'es peut-être sur la bonne voie. « J’pense pas être le seul à venir d’une autre dimension, hein ? » Bon, ça, elle pensait que c'était déjà quelque chose clair, depuis l'autre fois. Alors bon, qu'il le suppose ou non, ça ne lui change pas grand-chose. « Mais tu ne viens pas de la mienne. » Elle hausse les sourcils, amusée. « Et Tommy n’avait pas l’air de te connaître non plus. Alors… tu viens d’où ? » Il demande, finalement. Elle baille et croque dans son sandwich, adossée contre le plan de travail. « T'es bien curieux, Wiccan. » s'amuse-t-elle, les sourcils toujours légèrement haussés. « On t'a jamais appris qu'il fallait pas se mettre entre une femme et son sandwich? » Elle penche la tête sur le côté. « Encore plus quand la femme en question est quasi-invincible? » Elle choppe un morceau de salade qui pend de son snack et le fourre dans sa bouche. Elle aimerait bien que quelqu'un se ramène là, tout de suite, pour couper court à la discussion. Mais aucun des boulets n'est décidé à venir à sa rescousse. Elle est obligée de faire face à Kaplan. Tant pis. Il finira bien par la lâcher au bout d'un moment. « Tout ce que t'as besoin de savoir, c'est que de là d'où je viens, y'a pas de Billy Kaplan pour me faire chier avec ses questions. Ni de mecs à moitié cafard. » Elle le regarde, pas inquiétée pour un sou par la curiosité du sorcier. « Et crois moi, je m'en porte très, mais alors très bien. » Elle croque de nouveau dans son sandwich.
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Billy n’avait pas peur d’America. Elle était simplement très impressionnante. Après tout, il l’avait déjà vue à l’œuvre et il savait qu’elle était particulièrement forte. Mais ce qui l’inquiétait le plus, c’était ce qu’il ne savait pas. Elle avait prouvé quelques jours plus tôt que ses pouvoirs étaient plus étendus qu’elle n’avait bien voulu leur montrer. Alors il n’avait peut-être pas peur d’elle, mais ça ne l’empêchait pas de se méfier terriblement. Et puis, il pouvait comprendre qu’elle possède quelques secrets, qu’elle ne veuille pas partager certaines choses avec eux, après tout, il avait agi ainsi pendant des mois. Mais à présent, il était bien placé pour savoir que les secrets pouvaient parfois plus mettre en péril ses amis que la vérité. Il n’était pas là pour faire une leçon de morale à America – Odin l’en préserve – mais pour découvrir si elle était vraiment de leur côté. Certes, elle leur avait sauvé les miches plus d’une fois, ce qui pouvait être une preuve suffisante, mais Billy ne pouvait pas s’empêcher de se montrer méfiant.
L’époque où il faisait aveuglément confiance à tous ceux qui enfilaient un costume et déclaraient vouloir sauver le monde était révolue. « T'es bien curieux, Wiccan. » lâcha-t-elle d’un air amusé. Le brun ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Il ne s’était pas attendu à ce que ce soit facile, mais ce n’était pas tellement la peine de le traiter comme un gamin non plus. « On t'a jamais appris qu'il fallait pas se mettre entre une femme et son sandwich? » Oh si, Kate lui avait appris cela à la dure. Mais il se fichait pas mal de son petit encas, là tout de suite. Il voulait des réponses à ses questions. « Encore plus quand la femme en question est quasi-invincible? » D’accord, elle marquait un point. Mais c’était le quasi qui importait, non ? Et puis, elle semblait s’acharner à protéger ses arrières depuis qu’elle était arrivée alors il doutait sincèrement qu’elle s’en prenne à lui, juste parce qu’il posait trop de questions à son goût.

Billy la regarda attraper le morceau de salade qui pendait dangereusement de son sandwich pour le fourrer dans sa bouche. « Tout ce que t'as besoin de savoir, c'est que de là d'où je viens, y'a pas de Billy Kaplan pour me faire chier avec ses questions. Ni de mecs à moitié cafard. » Wiccan plissa les yeux à son commentaire désagréable. Il n’existait pas dans son monde et Noh-Varr non plus, d’accord. Mais qu’en était-il des autres ? « Et crois-moi, je m'en porte très, mais alors très bien. » Au moins, elle était franche. Il ne s’était pas attendu à ce qu’elle l’accueille avec le sourire, mais il n’avait pas non plus pensé qu’elle serait aussi antipathique. Billy lâcha un soupir las et se leva pour se diriger vers la cafetière, silencieux.
Il passa sa main sur le récipient, s’assurant que le liquide était encore chaud avant de l’attraper. Il sortit une tasse d’un placard et la remplit à ras-bord. D’un autre placard, il attrapa deux cubes de sucre, puis une cuillère. Finalement, il retourna s’asseoir au comptoir et reporta son attention sur America, tout en remuant son café. « T’es super badass et t’aimes pas qu’on t’emmerde, on a tous compris je crois, » dit-il d’un air détaché, comme si tout ceci le gonflait tout autant que la jeune femme. « Cut the crap, Chavez. Je pourrais te forcer à tout me dire, » fit-il en prenant un air songeur. « Il suffirait que je le souhaite, et tu me dirais toute la vérité. » Billy s’interrompit pour boire une gorgée de son café.

« Mais si quelqu’un peut comprendre qu’on veuille garder ses secrets… c’est moi. » Il esquissa un mince sourire et plongea son regard dans celui de la jeune femme. « Écoute, tout ce que je veux savoir-- et je sais que tu combats à nos côtés depuis trois mois et que tu nous as sauvé les miches un nombre incalculable de fois, mais tu sais aussi que les actions ne suffisent pas toujours. Tout ce que je veux savoir, c’est si on peut vraiment te faire confiance. Tu savais que je ne venais pas de ce monde, tu n’as rien dit pourtant et je t’en suis reconnaissant. Je ne te demande pas de me dire comment tu savais, je peux te croire sans tout savoir, mais—tu dois comprendre que je ne peux pas te faire confiance juste parce que t’es cool et balèze. » Il resserra sa prise sur sa tasse, un peu trop fort, peut-être. « Tout ça, c’est—c’est trop important. Plus important que moi, que toi. » Il détourna le regard, baissa les yeux sur le liquide noir dans sa tasse. « C’est à peine si je me fais confiance pour ne pas tout faire foirer alors je—je ne peux pas m’inquiéter de ce que tu fais vraiment ici, en plus, » avoua-t-il d’une voix un peu rauque. Il ne pouvait pas s’assurer que sa mère ne perdrait jamais la raison, qu’il ne causerait jamais la mort de qui que ce soit, s’il devait en plus s’inquiéter des véritables intentions d’America. Il ne pouvait pas gérer tout ça, il n’en était pas capable. « J’suis pas là pour te faire chier. Juste pour être certain qu’on est bien sur la même longueur d’onde, » conclut-il avant de desserrer sa prise sur sa tasse et de boire une gorgée de café.
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Il va bien finir par lâcher l'affaire. Tout ce qu'elle a à faire, c'est l'emmener là où elle veut qu'il aille, pour éviter de parler de ce dont elle ne veut pas parler. Ce n'est pas compliqué. Surtout quand on s'appelle America Chavez. Elle continue à enfourner son sandwich pendant que Billy soupire et se sert un café. Elle en vient presque à croire qu'il va abandonner aussi facilement, mais ses espoirs sont vite brisés. « T’es super badass et t’aimes pas qu’on t’emmerde, on a tous compris je crois, » Elle hausse les sourcils, laissant retomber légèrement la main qui tient son sandwich entamé. Il veut la jouer comme ça? Très bien, elle est prête. Elle gagne toujours à ce petit jeu-là. « Cut the crap, Chavez. Je pourrais te forcer à tout me dire, il suffirait que je le souhaite, et tu me dirais toute la vérité. » Elle a presque envie de rire, et esquisse un geste en avant, prête à provoquer le sorcier. Vas-y, fais toi plaisir petit, essaie un peu de me défier, i can't wait. Elle a fait face à de nombreuses sortes de magie pendant son adolescence entre les dimensions, et ce n'est certainement pas Wiccan qui lui fait peur, bien qu'elle sache à quel point son pouvoir est grand. Au fond, elle sait qu'il n'osera jamais la soumettre à ses pouvoirs, il est encore trop innocent pour ça. Il ne manque pas de lui prouver, deux secondes plus tard. « Mais si quelqu’un peut comprendre qu’on veuille garder ses secrets… c’est moi. » Elle pose son sandwich sur le comptoir et s'adosse de nouveau au plan de travail. « Écoute, tout ce que je veux savoir-- et je sais que tu combats à nos côtés depuis trois mois et que tu nous as sauvé les miches un nombre incalculable de fois, mais tu sais aussi que les actions ne suffisent pas toujours. Tout ce que je veux savoir, c’est si on peut vraiment te faire confiance. Tu savais que je ne venais pas de ce monde, tu n’as rien dit pourtant et je t’en suis reconnaissant. Je ne te demande pas de me dire comment tu savais, je peux te croire sans tout savoir, mais—tu dois comprendre que je ne peux pas te faire confiance juste parce que t’es cool et balèze. » Elle a immédiatement un petit sourire sur les lèvres. Enfin quelqu'un qui l'apprécie à sa juste valeur. Mais elle n'a pas pour autant oublié le reste du petit discours du jeune homme. Finalement, elle comprend son point de vue. C'est juste qu'accéder à sa demande est un peu plus compliqué que ça. « Tout ça, c’est—c’est trop important. Plus important que moi, que toi. » Elle hausse les sourcils. Il ne sait pas à quel point il a raison. Tout ça, c'est bien plus important qu'eux, et il n'a même pas idée de ce qui se trame réellement. Il n'a eu accès qu'à quelques dimensions, il ne se rend même pas compte de tout ce qui est en jeu. C'est pour ça qu'elle est là. Pour réparer les conneries qu'il fera, ou prévenir celles qu'il serait capable de faire.  « C’est à peine si je me fais confiance pour ne pas tout faire foirer alors je—je ne peux pas m’inquiéter de ce que tu fais vraiment ici, en plus, » Elle ne dit rien, se contente de l'observer pendant qu'il a les yeux baissés sur son café. « J’suis pas là pour te faire chier. Juste pour être certain qu’on est bien sur la même longueur d’onde, »

Elle lève les deux mains devant sa poitrine, en signe de capitulation. « Très bien, Wiccan. Je suppose que d'une certaine manière, tes inquiétudes sont compréhensibles. » America hausse les épaules et va à son tour se servir un café, même si cette boisson n'a rien à voir avec ce qu'elle a pu goûter ailleurs. Elle ne fera aucun commentaire sur le fait qu'elle a des secrets, qu'il sait qu'il y a des choses qu'elle ne veut pas dire. Elle ne le remerciera même pas de lui avoir concédé le droit de ne pas dire. De toute façon elle n'attendait aucune bénédiction de sa part. « J'ai des raisons d'être ici, et elles dépassent largement les tiennes si tu veux mon avis. Ta quête, c'est de la merde à côté de la mienne. » dit-elle d'un ton presque moqueur. « Le truc, c'est que nos missions se recoupent. Et que tes ennemis sont mes ennemis. » Elle jette un coup d'oeil à la fenêtre. « Je me passerais bien de tes potes, qui sont clairement des boulets, mais bon, comme ils semblent pouvoir m'aider – dans une mesure certaine, faut pas déconner non plus – on va dire qu'on est clairement sur la même longueur d'ondes. » Puis elle pointe un doigt vers lui. « Bien que je ne cautionne clairement pas le fait que toi et le cafard vous ayez choppé le doppelgänger de ton frangin dans une autre dimension. C'était vraiment pathétique, ça. » Mais bon, ça Billy le sait déjà, qu'il est pathétique. Ça se lit sur lui, qu'il est pathétique. Bref, fin de la parenthèse. « En gros, tu peux dormir tranquille, je vais pas faire de mal à tes potes, je vais continuer à vous sauver les miches, et je t'aiderai dans ta mission. T'es content j'espère? Nan parce que je pourrais clairement être ailleurs, mais je vous honore de ma présence, alors fais pas trop le difficile. »
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America en savait bien plus qu’elle ne voulait le montrer, alors elle comprenait forcément ce que Billy voulait dire. Pourquoi il s’inquiétait à ce point. Pendant un instant, il se demanda si elle n’allait tout simplement pas l’envoyer balader proprement, pour lui avoir parlé comme il l’avait fait. Elle en serait bien capable, après tout. Il n’avait peut-être pas peur d’America, mais elle l’impressionnait suffisamment pour qu’il se méfie d’elle et de sa colère. Au début, il avait pensé qu’elle était toujours énervée, qu’une rage encore plus grande que la sienne l’animait. Mais il avait fini par comprendre que c’était tout simplement son caractère, sa manière de parler et d’agir. Elle était brut de décoffrage. Mais alors, ça ressemblait à quoi, quand America se mettait vraiment en colère ? Un frisson parcourut l’échine de Billy. Il était sûr d’une chose : il ne voulait pas être celui contre qui cette colère était dirigée. Alors quand il releva les yeux vers elle, ce fut presque timidement, mais il la vit lever les mains devant elle, en signe de reddition. « Très bien, Wiccan. Je suppose que d'une certaine manière, tes inquiétudes sont compréhensibles. » Le jeune homme relâcha un souffle rauque qu’il n’était pas conscient de retenir. Il la regarda hausser les épaules, puis se lever pour aller se chercher un café et se retint difficilement de faire danser ses doigts autour de sa propre tasse, dans un geste impatient qu’elle poursuive. « J'ai des raisons d'être ici, et elles dépassent largement les tiennes si tu veux mon avis. Ta quête, c'est de la merde à côté de la mienne. » fit-elle d’un air presque moqueur et Wiccan ouvrit la bouche, les sourcils froncés. Empêcher sa mère de détruire le monde, c’était de la merde ? Elle était là pour empêcher plus gros que ça ? Quoi, la destruction de l’univers ? Un nouveau frisson le secoua à cette pensée.
Il savait que c’était possible. Que des êtres étaient en mesure d’accomplir de telles choses, alors il ne pouvait même pas se moquer d’elle, ni même répliquer que c’était impossible. Alors il referma la bouche, la gorge nouée. « Le truc, c'est que nos missions se recoupent. Et que tes ennemis sont mes ennemis. » Il pinça les lèvres. Quels ennemis ? Celui qui avait tué son père et Tommy ? Ou l’être qu’était devenue sa mère, après les avoir perdus ? Si c’était d’elle qu’America parlait, Billy n’était pas certain de vouloir de son aide. De ses méthodes. « Je me passerais bien de tes potes, qui sont clairement des boulets, mais bon, comme ils semblent pouvoir m'aider – dans une mesure certaine, faut pas déconner non plus – on va dire qu'on est clairement sur la même longueur d'ondes. » Il serra les dents, à cela. Elle n’avait pas le droit de les traiter ainsi, comme des gêneurs. Ils étaient tout ce qui importait, la seule chose qui comptait vraiment. Mais elle ne semblait pas être en mesure de comprendre cela.

Avait-elle déjà tout perdu, ou n’avait-elle jamais rien possédé ? Billy n’arrivait pas à définir ce qui avait fait d’America la personne qu’elle était à présent. C’était frustrant. « Bien que je ne cautionne clairement pas le fait que toi et le cafard— » « L’appelle pas comme ça, » siffla-t-il entre ses dents, du tac-au-tac. Elle n’avait pas le droit. Pas elle. « --vous ayez choppé le doppelgänger de ton frangin dans une autre dimension. C'était vraiment pathétique, ça. » Il lui lança un regard noir et ses doigts se resserrèrent autour de sa tasse. Oui, c’était pathétique. Mais il avait perdu son frère, il l’avait vu mourir sous ses yeux, incapable d’empêcher quoi que ce soit. Alors quand il l’avait revu, dans cette autre dimension aux accents d’apocalypse, maigre, épuisé et triste, il n’avait pas pu s’empêcher de vouloir le sauver, comme il n’avait pas su le faire dans son monde. Elle le blâmait pour ça ? Il s’en fichait royalement, il n’avait aucun compte à lui rendre. « En gros, tu peux dormir tranquille, je vais pas faire de mal à tes potes, je vais continuer à vous sauver les miches, et je t'aiderai dans ta mission. T'es content j'espère? Nan parce que je pourrais clairement être ailleurs, mais je vous honore de ma présence, alors fais pas trop le difficile. » Wiccan plissa les yeux et des étincelles bleues dansèrent au bout de ses doigts sans même qu’il ne s’en rende compte.
« Personne ne te retient, Miss America, » fit-il d’un ton mordant. Quoi ? Elle s’était montrée utile et leur avait sauvé la mise plus d’une fois, mais ils s’étaient débrouillés sans elle dans son monde et ils pourraient le refaire ici. A quoi pourrait bien leur servir sa force incroyable et sa grande gueule, contre Hyperion et sa mère ? « Je sais pas si tu as oublié ce que ça fait d’aimer tellement quelqu’un que tu ferais tout pour le sauver ou si t’as jamais su, » poursuivit-il en relâchant sa tasse pour éviter de l’éclater. « Mais je t’interdis de me juger – ou de juger Noh – pour ça. » Il se redressa, incapable de rester assis alors que tout son corps semblait vibrer d’une colère qu’il contenait à peine. « Tu sais quoi ? Je me fiche pas mal de savoir ce que tu fiches ici. T’as un caractère de merde, mais tant que tu tiens ta parole, ça me va, » fait-il en plongeant son regard dans le sien. « Tu ne me prendras probablement pas au sérieux, mais ce n’est pas plus mal. Retiens juste ça, Chavez : s’il leur arrive le moindre mal par ta faute, je te ferai disparaître, » affirma-t-il sans la moindre trace d’hésitation ni d’inquiétude. Elle était peut-être balèze, mais si elle les mettait en danger, il le ferait.
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America est un peu fière d'elle, il faut le dire. En même temps, énerver les gens, c'est un peu son activité préférée. Et encore, elle trouve qu'elle a été relativement gentille avec Wiccan. « Personne ne te retient, Miss America, » lance Kaplan, un peu amer. La jeune femme voit du coin de l’œil les petites étincelles bleues qui dansent autour de ses doigts. Elle ne s'en formalise pas trop. Elle sait très bien qu'il ne les utilisera pas contre elle. Il n'osera pas. Elle n'a rien fait qui justifie qu'il le fasse à part être extrêmement énervante. « Je sais pas si tu as oublié ce que ça fait d’aimer tellement quelqu’un que tu ferais tout pour le sauver ou si t’as jamais su, » Elle ne réagit pas. Très franchement, elle n'a elle-même pas de réponse à ça, sa vie n'a été que combats et errance depuis qu'elle a quitté Utopie, après le sacrifice de ses mères. Mais elle sait une chose : la personne que Billy pense avoir ramenée n'est pas son frère jumeau. C'est une autre personne, qui a vu d'autres choses, vécu d'autres choses. Il aura beau le vouloir de toutes ses forces, Kaplan ne retrouvera jamais le frère qu'il a perdu. Elle sait, elle. Elle sait à quel point les choses peuvent être différentes d'une dimension à l'autre. Elle est allée dans la dimension du Tommy qu'ils ont ramené, plus d'une fois, et Billy ne s'imagine même pas à quel point le blond n'a pas du tout la même vision du monde que lui. Le truc, c'est qu'elle n'est pas là pour faire une leçon sur les réalités alternatives ou la l'immensité de l'univers. America s'est jurée qu'ils ne découvriraient pas toute cette facette d'elle, qu'elle ne révélerait jamais son pouvoir si particulier. Alors elle se tait, ne réplique pas. Ça vaut mieux comme ça, elle connaît ses limites. « Mais je t’interdis de me juger – ou de juger Noh – pour ça. »

Elle hausse les épaules tandis qu'il se relève. « Tu sais quoi ? Je me fiche pas mal de savoir ce que tu fiches ici. T’as un caractère de merde, mais tant que tu tiens ta parole, ça me va, » Elle sourit légèrement. Légèrement. Bon, au moins ils sont sur la même longueur d'ondes là-dessus. Et elle tiendra sa parole, de toute façon. Enfin tant que les autres ne commenceront pas à mettre la vie de Kaplan en danger… « Tu ne me prendras probablement pas au sérieux, mais ce n’est pas plus mal. Retiens juste ça, Chavez : s’il leur arrive le moindre mal par ta faute, je te ferai disparaître, » Elle lève les yeux vers lui, et son regard se fait un peu noir, habité de toutes les choses qu'elle a pu voir au cours de ses voyages trans-dimensionnels. Billy qui sauve des dimensions, mais surtout qui en détruit, quand ce n'est pas l’œuvre de sa mère. Oh, elle l'a vu à l’œuvre plus d'une fois. Elle sait qu'il en est capable. Elle a terriblement envie de lui balancer quelque chose du genre Ouais, parce que tu sais faire ça si bien, Wiccan. mais malgré toute son envie de le casser, elle sait qu'elle ne peut pas lancer des choses comme ça. Ça soulèverait trop de questions, trop de problèmes, et pourrait être le point de départ d'une catastrophe. Cette dimension était beaucoup trop prédisposée aux problèmes. Entre Billy qui pouvait perdre les pédales ou être blessé, sa mère qui était encore jeune et incapable de comprendre la puissance et la dangerosité de ses pouvoirs… America avait beaucoup de boulot pour que les choses ne tournent pas mal. Elle n'allait pas elle-même saboter sa mission. C'est avec une assurance feinte qu'elle répond, avec un sourire de défi sur les lèvres : « J'aimerais bien voir ça. » Mais elle s'empresse d'ajouter, afin que Kaplan ne commence pas à prendre de mauvaises décisions : « Très bien, Wiccan. » Elle soupire et lève les yeux au ciel. « Mais je peux pas te garantir que j'éclaterai pas la tête du caf- de Noh-Varr s'il continue avec sa musique de merde à travers l'appartement. » Elle plisse les yeux, et ajoute : « Et si Kate et Teddy continuent de se rouler des pelles devant nous, je vais avoir envie de leur arracher les yeux. Ça, vraiment, ça me dégoûte. » ça lui ressemble pas beaucoup, à America, de calmer le jeu comme ça en détournant le sujet vers quelque chose de plus… léger. Mais elle a pas vraiment le choix, très franchement. C'est mieux comme ça. « Finalement, Kaplan, t'es peut-être le moins énervant du groupe, quand on y pense. Quoique... » Elle boit une gorgée de café, laisse sa phrase en suspend. « Si je peux te donner un conseil, arrête de mater le cul de Hulkling. Ça va finir mal ces conneries. »
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« J'aimerais bien voir ça, » lâche-t-elle avec un sourire plein de défi auquel Billy répond. Ils savent tous deux que c’est du bluff bien sûr, car s’il en est parfaitement capable en ce qui concerne ses pouvoirs, ils savent que jamais il ne ferait une chose pareille. Ce n’est pas une question de cran, simplement de notion de bien et de mal. Une notion à laquelle Wiccan se raccroche désespérément, pour ne jamais franchir la limite. « Très bien, Wiccan, Mais je peux pas te garantir que j'éclaterai pas la tête du caf- de Noh-Varr s'il continue avec sa musique de merde à travers l'appartement. » Billy pince les lèvres. Il n’aime vraiment pas quand America ouvre sa trop grande bouche au sujet de Noh. Elle ne le connaît pas, elle ne sait rien de lui et elle prend beaucoup trop de libertés. « Si l’ambiance musicale te dérange, personne t’empêche de te trouver ton propre appart, » réplique-t-il instantanément. C’est plus fort que lui, même si elle joue probablement avec lui et ses réactions trop vives et peu mesurées, il ne peut pas la laisser parler en mal de Noh-Varr. Elle ne sait pas ce qu’il a traversé, elle ne sait pas que la musique est la seule chose qu’il a trouvée pour ne pas devenir complètement dingue.
« Et si Kate et Teddy continuent de se rouler des pelles devant nous, je vais avoir envie de leur arracher les yeux. Ça, vraiment, ça me dégoûte. » Là par contre, il fait de son mieux pour ne rien montrer, parce qu’il est entièrement d’accord avec elle et il n’a pas tellement envie qu’elle le sache. Alors il a un air un peu constipé, parce qu’il ne sait pas vraiment quelle tête faire pour ne pas lui avouer que lui aussi il a envie de gerber à chaque fois que Teddy et Kate s’embrassent. « Finalement, Kaplan, t'es peut-être le moins énervant du groupe, quand on y pense. Quoique... » Il allait presque sourire, mais forcément, elle a un truc à rajouter, pas vrai ? Les sourcils de Billy se froncent et il fait un peu la moue.

« Si je peux te donner un conseil, arrête de mater le cul de Hulkling. Ça va finir mal ces conneries. » C’est plus fort que lui, ses joues s’empourprent comme quand il avait quatorze ans et que Kate lui collait de grands coups de coude dans les côtes en lui demandant si ça avait enfin avancé avec Teddy. Wiccan détourne le regard, s’étouffe à moitié avec sa propre salive et ne sait pas quoi répondre. Nier ? C’est trop tard pour ça, il vient de se griller en réagissant comme il vient de le faire. Mais il ne veut toujours pas donner raison à America.
Alors c’est pathétique, vraiment, mais Billy vide sa tasse et se lève d’un bond. « Occupe-toi de tes affaires, Chavez, » grince-t-il entre ses dents. Il se dirige vers l’évier, lui tourne le dos et nettoie rapidement sa tasse avant de la déposer sur le bord. « Ravi qu’on se soit mis d’accord. Passe une bonne fin de journée, » déclare-t-il froidement avant de quitter la cuisine d’un pas raide.

Putain de lâche.  
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