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 Work hard and progress | Phillip

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    Oui, le combat devenait vraiment physique et ça commençait à se voir sur lui. Seulement, il n’arrêterait pas, parce que Sharon semblait vraiment vouloir le faire sortir de sa zone de confort pour qu’il se donne à fond. Donc, il fit de son mieux en parant ses coups et en envoyant à son tour. Ca n’était pas une mince affaire, parce qu’elle était très douée, mais il faisait de son mieux. Mais Phil était du genre à parler, on lui avait souvent dit qu’il devait apprendre à être plus direct. Il l’était parfois, mais pas ici. Non, là il parlait, sans doute pour distraire Carter, mais aussi parce qu’il voulait savoir contre qui elle s’entraînait en temps normal. Apparemment, il y avait Steve, mais personne d’autres chez les Avengers. Elle nomma les plus difficiles à atteindre, mais lui parla des autres. Après tout Natasha et Clint étaient des agents du S.H.I.E.L.D. avant tout, donc ils avaient le même entraînement que la jeune femme. A des niveaux différents au vu des passés de chacun, mais ils pouvaient être de très bons professeurs malgré tout. Il parla même de Stark, malgré que ce dernier allait devoir apprendre à se défendre sans ses armures si jamais il devait faire face à un adversaire aussi dur que ceux qu’ils avaient pu avoir par le passé. A la réponse de la jeune femme, il esquissa un sourire. Elle avait raison, chacun ayant sa propre vie.

    Ils peuvent être réquisitionnés.

    Etant le directeur adjoint, il pouvait en effet faire en sorte qu’ils viennent donner des entraînements. Il savait que ça pouvait amuser Clint, étant le premier à s’amuser de la sorte, mais pour Natasha, il était moins sûr qu’elle ait la patience pour ça. Quoi que face à une adversaire comme Sharon, elle risquait de dire oui. Seulement, à la remarque que la jeune femme ajouta, il ne le prit pas mal, au contraire, il savait pourquoi elle disait cela et il décida de s’en amuser. Lui demandant donc si c’était elle qui était affaiblie et qu’il devait faire attention, il fut content de la voir sourire. De son côté, il avait besoin d’être entraîné à nouveau, mais ça ne voulait pas dire qu’il n’était pas en forme. Après tout, il faisait du sport tous les jours, même si ça n’était qu’un quart d’heure. Il savait qu’il devait malgré tout se maintenir en forme et il faisait en sorte de trouver un moment pour courir ou se muscler. Après qu’elle lui ait demandé s’il ne s’ennuyait pas dans son bureau, il décida de dire la vérité. De toute façon, ça ne servait à rien de mentir. Parlant donc de la perte de sa main, celle-ci remplacée par différentes prothèses, il avait en effet trouvé un certain réconfort derrière un bureau. Au moins il n’avait pas à se battre et à la perte de sa main. Mais avec le temps, ça lui manquait de ne plus pouvoir aller sur le terrain, mais il n’en disait rien. C’était sans doute ça que Maria avait du sentir quand elle lui avait demandé d’aller aider les convois de mutants. Hill le connaissait suffisamment pour pouvoir lire entre les lignes, mais il avait pourtant dit qu’il n’était pas prêt et qu’il n’irait pas. Malheureusement il ne n’avait pas eu le dernier mot et il y avait été. Malgré l’échec que cela avait été, il avait apprécié la mission et d’être là-bas, hors de son bureau, dans le feu de l’action.

    Enchaînant avec le fait qu’il avait perdu son équipe et qu’il avait désormais un nouveau rôle au S.H.I.E.L.D., beaucoup de choses lui manquaient. Voir Simmons et Fitz se chamailler pour trouver un nom à une nouvelle arme, Skye et ses blagues, Melinda et le sourire qu’il voyait revenir sur son visage au fil des jours … Oui, tout cela lui manquait, mais il savait aussi que chacun avait sa vie désormais et qu’ils semblaient tous aimés leurs nouveaux postes. Penser à tout cela le fait attaquer la jeune femme et il ne laisse pas une seconde à Sharon pour pouvoir s’arrêter ou reculer. Elle arrive à arrêter ses coups et ils continuent, mais il se mit alors à penser à elle. En effet, elle est aussi derrière un bureau et il vint donc lui demander si le terrain ne lui manquerait pas et écoutant sa réponse, fit en sorte d’attaquer et reculer au besoin face à ses attaques. Hochant la tête à ses paroles, il connaissait cela en effet. Un manque qui grandissait en lui, mais qu’il tentait de mettre de côté jour après jour. Voyant sa jambe arriver, il arrêta le coup et recula le visage pour ne pas se prendre son poing en plein visage. Elle tente à nouveau d’avoir le dessus et il se mit à rire légèrement à ses paroles.

    Pauvres collègues.

    Il imaginait très bien certains ne pas avoir de chance et finir en tapis rapidement. Elle avait du blesser plus d’un égo, mais ça n’était pas plus mal. Certains et certaines méritaient d’être remis en place de cette façon. Seulement à la question de la jeune femme, il fronça les sourcils et ne vit pas son coup arriver. Se retrouvant propulsé en arrière, il tomba sur le dos, mais roula sur le côté et se releva pour ne pas qu’elle ait l’avantage. Oui, cette question-là l’avait déstabilisée.

    Apparemment je ne le supporte pas très bien.

    Faisant référence à la façon dont il venait de tomber, il reprit sa position de combat et la regarda.

    Disons que j’aide différemment. Je recrute les futurs agents, je vérifie qu’ils soient bien formés, je donne les missions aux différentes équipes, je me renseigne sur les différentes groupes qui peuvent nous infiltrer et nous attaquer, comme nos alliés. J’ai beaucoup de travail et ça m’aide à ne pas trop penser au terrain.

    Mais une fois seul, c’était la première chose qui lui arrivait en tête et ça ne l’aidait pas à pouvoir se concentrer sur autre chose.

    Je fais en sorte que ceux qui sont aujourd’hui là où j’étais avant aient les mêmes avantages que j’avais et qu’ils ne regrettent pas d’y être. Qu’ils puissent être dehors avec le plus de possibilités pour revenir en vie et aider les autres, comme je l’ai fait avant eux.

    Se rapprochant d’elle, il envoya sa prothèse vers son visage avant de se baisser pour envoyer l’autre vers son ventre. Il était à nouveau dans le combat. Parler de ce qu’il ne pouvait plus faire n’était pas quelque chose qui l’aidait à être bien. Il avait du mal à ne pas penser à toutes ses missions auxquelles il ne participait pas et ça venait en général lui prendre la tête et lui faisait perdre patience.
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Il y a deux types de combats. Ceux qui ont lieu dans un cadre sportif, dans une salle d’entraînement ou à l’extérieur. L’objectif est simplement de se dégourdir. L’objectif est aussi de s’améliorer. Et il y a les combats. Les vrais. Ceux durant lesquels on se bat pour survivre. Ceux durant lesquels on n’a pas le droit à l’erreur. Face à Coulson, le combat entre dans la première catégorie. Elle n’a rien contre lui. Absolument rien. Au contraire, elle l’admire et elle apprécie sa droiture. Une droiture et une loyauté qui ont fait défaut à nombreux de leurs collègues ces derniers temps. Certains ont préféré basculer du côté de l’HYDRA. Certains ont abandonné le navire pour passer à l’ennemi. Mais quoiqu’il arrive, il semble que Coulson soit toujours là. Toujours présent pour croire en l’organisation. Toujours présent pour la soutenir et la refonder, si besoin. Toujours présent pour la défendre. Il est bon d’avoir des membres pareils. Des personnes prêtes à tout. Des personnes passionnées. Non, clairement, ils ne sont pas dans un combat à mort. Ils ne sont que dans un entraînement. Dans une évaluation des capacités de l’autre. Elle ne lui donnerait jamais le coup fatal, à moins d’y être contrainte et forcée. A moins qu’il perde la tête. A moins qu’il mette tout le S.H.I.E.L.D. en danger. Autrement, il peut bénéficier de son soutien. Ce duel de coups n’est qu’un moyen de se confronter. De découvrir. D’apprendre. Ce corps-à-corps est de loin le plus intéressant depuis longtemps. Elle se sent vivante. Elle se sent réveillée. Elle se sent concentrée. Il n’y a pas de moments où elle se sent plus éveillée. Il n’y a pas de moments où elle est aussi détendue et à la fois, sérieuse et tenace. Durant un face-à-face, tout peut arriver. Tout peut se passer. Elle pourrait mourir. Elle pourrait être blessée. Elle pourrait être écrasée. Elle pourrait être laissée pour morte. L’adrénaline aide. Elle permet de lui donner de l’énergie. De lui apporter un coup de fouet. “Ils peuvent être réquisitionnés.” Elle grimace. Même si l’idée de convoquer deux Avengers est plutôt amusante, elle la trouve rabaissante. Et il ne faut pas être un génie pour se douter qu’ils n’apprécieront pas. Barton et Romanoff font beaucoup pour l’organisation. Pour la société. Pour tout le monde. Ils risquent leur vie à des échelles bien plus importantes que n’importe quel agent du S.H.I.E.L.D. Il est certain que se battre contre eux serait une bonne manière de progresser. Une manière brutale et violente. Mais une manière comme une autre. En attendant que l’opportunité se présente, Sharon a toujours quelques collègues avec qui combattre. Certains sont particulièrement résistants et doués. Certains sont des adversaires de valeur.

Elle esquive. Elle pare. Elle contre-attaque. Elle ne baisse pas sa garde, même si elle sent ses muscles endoloris. Même si elle sent ses muscles s’alourdir. Elle a le sentiment que sa cadence ralentie. Ou alors, est-ce seulement le fait de sa propre imagination. Elle prend une inspiration. Elle ferme les poings avec davantage de conviction. Elle ne va pas laisser gagner un vieux croûton. Hors de question. Ses coups frappent justes. Elle parvient à projeter Coulson au tapis, dans une belle chute. Elle fait déjà un pas dans sa direction afin de profiter de sa position, mais déjà il se relève. “Apparemment je ne le supporte pas très bien.” Elle esquisse un sourire en coin. Effectivement. En intégrant le S.H.I.E.L.D., beaucoup d’agents ont souhaité protéger leurs proches. Beaucoup ont nourri des désirs de faire le bien, autrement que par le FBI et la CIA. Beaucoup ont souhaité profiter des technologies pointues de l’organisation. Mais l’idée générale est d’aider son prochain. Dans de grands moments de découragement, Sharon oublie en quoi son travail peut aider. En quoi elle peut changer le monde. Après tout, elle fait en sorte que les super-héros ne s’entre-tuent pas et ne détruisent pas l’univers. Mais on ne peut pas dire qu’elle ait la sensation d’être utile. Le terrain a cet avantage. Il permet d’être confronté aux dangers directs. Il permet de voir contre qui le S.H.I.E.L.D. se bat. Mais ses doutes sont probablement motivés par les derniers évènements. L’évasion des mutants. Les changements chez Riley. La haine de la population. Elle doute. Beaucoup. Elle ne le montre pas. Elle n’en parle pas. Mais elle doute. Une perpétuelle remise en question pour atteindre la perfection. “Disons que j’aide différemment. Je recrute les futurs agents, je vérifie qu’ils soient bien formés, je donne les missions aux différentes équipes, je me renseigne sur les différentes groupes qui peuvent nous infiltrer et nous attaquer, comme nos alliés. J’ai beaucoup de travail et ça m’aide à ne pas trop penser au terrain.” La clé est donc de s’adapter. De trouver des points positifs dans son métier. De voir l’impact sur le long terme. Elle acquiesce. Finalement, Coulson est toujours aussi utile. Il parvient toujours à aider. Derrière son bureau ou sur le terrain. Il n’existe pas une seule technique pour sauver l’humanité. Il y en a plusieurs. Il n’existe pas de sous-métiers. Tous sont importants.

Je fais en sorte que ceux qui sont aujourd’hui là où j’étais avant aient les mêmes avantages que j’avais et qu’ils ne regrettent pas d’y être. Qu’ils puissent être dehors avec le plus de possibilités pour revenir en vie et aider les autres, comme je l’ai fait avant eux.” Elle évite le premier coup. Le second s’enfonce dans son estomac. Le souffle court. Les étoiles devant les yeux. La douleur virulente. Elle se redresse, prête à en découdre. Plutôt que de l’affaiblir, les coups la rendent plus fortes. Décuplent sa motivation. Multiplient sa détermination. Elle aurait pu se rouler en boule par terre et gémir de douleur. Elle aurait pu s'appesantir sur ce poing enfoncé durement dans son estomac. Elle ne le fait pas. Elle a appris depuis longtemps qu’en regardant en arrière et en regrettant, on n’avance pas. Elle a traversé ses années de lycée sans se soucier des moqueries et des plaisanteries des autres. Elle s’en est alimentée pour développer un sang-froid en béton. Une ténacité à toute épreuve. Elle ne se laisse plus atteindre. “Bien joué.” Elle conçoit qu’il a bien réagi. Elle conçoit qu’il a pris le dessus. Pour ce coup, en tout cas. Elle ne lui laissera pas l’opportunité de recommencer. Elle ne lui laissera pas de seconde chance. Elle prend une inspiration. Le mouvement est difficile, mais il lâche une décharge dans son corps. Rendre coup pour coup. C’est ce qu’ils apprennent à l’Académie. Elle compte bien mettre en application cet enseignement. Elle reprend position. Bras devant pour protéger son visage et son buste. Les jambes souples pour se mouvoir rapidement. “Taper sur quelqu’un est un bon défouloir, n’est-ce pas ?” Après ce qu’il vient de faire, il ne peut pas dire le contraire. Sharon plisse les yeux. Elle cherche la concentration. Celle-ci n’est jamais bien loin. Toujours enclenchée automatiquement. Toujours proche instinctivement. Toute promenade peut se transformer en course-poursuite. Toute journée de travail peut se transformer en invasion de l’HYDRA. L’expérience lui a appris à être toujours focalisée. Toujours mobilisée. Encore plus lorsque le co-directeur est face à elle. Ce combat est peut-être un entraînement, mais il montre aussi leur valeur. Leur force. Leur compétence. “Vous devriez vous entraîner plus souvent, les autres seraient fiers de vous affronter.” Elle attaque. Elle balance ses bras précisément. Durement. Elle envoie ses poings frapper, parfois la tranche de ses mains. Elle se sert également de ses jambes, parfois pour assurer son équilibre, parfois pour frapper. Son énergie est renouvelée. Ses muscles ne sont plus endoloris. Le coup au ventre l’a réveillée.



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    Prêt à tout pour l’agence ? Il ne savait pas s’il l’était encore. Oui, il avait pris la place de Fury quand ce dernier le lui avait demandé. Malgré le projet T.A.H.I.T.I. et les mensonges, il avait compris que beaucoup leur avait tourné le dos et qu’il fallait remettre le S.H.I.E.L.D. sur pied. Après la perte de sa main, il n’était plus sûr de rien. Il avait donné sa vie, ses souvenirs, sa mémoire, sa main et beaucoup plus à l’agence. Malheureusement cette dernière ne donnait rien en retour et c’était ce qui le travaillait depuis un moment. Oui, il était quelqu’un de loyal, mais recevoir autant de gifles en peu de temps fait mal et non, il n’était pas du genre à tendre l’autre joue pour une fois. Il ne comptait pas se faire marcher dessus. C’était en partie pour cela qu’il avait apprécié l’aide de Maria et qu’il avait accepté d’être directeur adjoint. Mais ça ne voulait pas dire pour autant qu’il ne doutait pas. Seulement, même s’il avait des doutes, il n’irait jamais du côté de HYDRA. Ne jamais dire jamais, mais s’il devait partir, ça serait pour une vie civile, loin de tout ça. Mais Phil savait aussi qu’il ne pourrait jamais vivre une vie comme tout le monde. L’agence était devenue son quotidien et il ne pouvait pas vivre sans. Ca serait trop dur, ça serait trop compliquée, ça ne serait pas une vrai vie. Il devrait survivre plutôt que vivre vraiment. Cependant, il y a des personnes qui lui manqueraient et même s’il ne connaissait pas aussi bien que ça Sharon, elle en ferait partie. Sa ténacité, sa façon de voir les choses et le façon qu’elle avait de le voir comme un homme et non son supérieur n’était clairement pas désagréable.

    Parlant entrainement, il vint donc révéler qu’il l’avait fait avec Steve et apparemment c’était aussi le cas de la jeune femme. Chacun ayant des bleus pour le prouver et il lui demanda si elle avait eu d’autres moments de ce genre avec les autres Avengers, mais ça n’était pas le cas. Proposant de réquisitionner Natasha et Clint, il savait qu’il devrait passer par quelqu’un d’autre pour le faire. Ca faisait trois ans qu’il n’avait pas eu de nouvelles des deux agents. Pas depuis qu’il était mort de la main de Loki. Les deux agents n’avaient pas voulu le voir quand il avait dit qu’il était toujours en vie. Il savait qu’il aurait du en parler avec eux, mais il ne l’avait pas fait. Peut-être que ça viendrait un jour, mais ça n’était pas pour tout de suite. Cependant, il finit par être surprit par les paroles de l’agent. Comment fait-il pour supporter de ne plus être utile ? Il est tellement surprit par la question qu’il finit au sol. Répondant de façon amusé, il se remit debout et en position. Venant expliquer comment il fait désormais, il sait que ça ressemble à un prix de consolation, mais quelque part, il se sent utile. C’est différent, mais ça n’était pas pour rien qu’à l’académie il était le meilleur quand il fallait parler aux populations locales ou aux autorités. L’art des mots était important et c’était un point important de sa personnalité également. Bon, certains diraient qu’il parle trop, mais dans son métier, c’était important. Parler était une chose, mais il continua le combat malgré tout. Il toucha la jeune femme au ventre, mais elle reprit contenance pour continuer à son tour. Hochant la tête quand elle le félicite, il n’ajoute rien sur le sujet. Ca n’a rien de personnel et il n’est pas là pour lui faire mal. Mais, c’est un entraînement et il doit redoubler d’efforts pour avoir une chance de prendre le dessus.

    C’est bien plus agréable quand il s’agit d’un ennemi.

    La personne qui lui venait en tête était Ward. Oui, ça serait un bon défouloir que de lui coller une raclée. Il savait qu’il avait peu de chances contre lui, mais il ne se laisserait pas faire pour autant. Daisy avec ses pouvoirs serait d’une grande aide, mais sans pouvoirs, ça serait sans aucun doute May qui parviendrait à le maîtriser. Elle y était déjà parvenue et il savait que ça pourrait se faire à nouveau. Sortant de ses pensées, il fut surprit par ce que la blonde lui disait.

    Fier de m’affronter ? Et pourquoi cela ?

    Parant les coups, il fit en sorte de l’arrêter. Il en prit quelques-uns malgré tout, mais c’était aussi ça de voir ce qu’on ne faisait pas bien et ce qui pouvait être évité à nouveau.
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C’est bien plus agréable quand il s’agit d’un ennemi.” Elle ne peut qu’approuver. S’entraîner face à des collègues n’est pas similaire à une vraie situation de combat. On a toujours tendance à maîtriser la force, à vouloir ménager l’autre. Alors que ce n’est pas le cas en conditions réelles. Surtout, il y a la volonté d’arrêter une personne. De la mettre K.O.. De protéger. Ce sont des motivations qu’ils n’ont pas dans une salle d’entraînements. Face à un adversaire, ils savent pourquoi ils se battent. Ils savent pourquoi ils se mettent en danger. Ils ont plus de hargne et de détermination. Mais pouvoir affronter son supérieur est tout aussi motivant. La possibilité de le faire est rare. A moins de se pointer dans son bureau et de le menacer d’une arme. Et encore. Il y a des chances pour que la secrétaire intervienne illico. Coulson a toujours été cette personne légendaire qui sait être proche, tout en étant assez distant. Il sait jouer sur les deux points pour trouver l’équilibre parfait. Il joue la proximité avec ses équipes et les personnes auxquelles il tient. Mais il sait être distant lorsqu’il s’agit de sports et de secrets. Une dualité qui le rend d’autant plus fascinant. Un vrai modèle. “Fier de m’affronter ? Et pourquoi cela ?” Elle baisse sa garde, le dévisageant. Coulson a toujours été modeste, tout le monde le sait. Il est un gamin devant les super-héros et ses petits jouets, mais il est redoutable lorsqu’il revêt le masque d’agent. Il a subi des trahisons, des défaites, des pertes, mais il a toujours su fédérer son équipe. Avant même d’avoir des agents sous son autorité, il a accompli des missions incroyables. Il est devenu une légende, de la même manière que Melinda May, Peggy Carter ou Natasha Romanoff. Il est le seul à ne pas s’en apercevoir. Coulson profite de sa déconcentration pour la frapper. Elle finit à terre, sans avoir pu réagir. Elle a bien tenté de l’emporter avec lui, mais ce fut un échec. Elle ramène son corps en position assise, le temps de respirer. Elle pose son regard noisette sur son supérieur. Un regard incrédule et surpris. “Vous êtes sérieux, Coulson ?” Mais il semble ignorer l’aura de popularité dont il bénéficie. Il est l’un des agents les plus loyaux du S.H.I.E.L.D. Celui qui, malgré la mort, les blessures, est resté. Il a juré sa fidélité et année après année, il a gravi les échelons. Il a tellement cru en l’organisation qu’il en a créé une de son côté jusqu’à rejoindre le vrai S.H.I.E.L.D. Il est l’exemple même de la loyauté. L’agent modèle. L’agent parfait. Si l’organisation comptait davantage de personnes comme Coulson, ils n’auraient jamais été renversés par l’HYDRA. Jamais. Sans compter son talent pour charmer toutes les espionnes et toutes les agentes qu’il croisait en mission. S’il croit que ces faits sont passés sous silence, il se trompe.

Elle secoue la tête. Qu’il soit modeste est une chose, mais qu’il ne s’aperçoit même pas qu’il est une légende en est une autre. “On raconte vos exploits à toutes les nouvelles recrues de l’Académie. Vous êtes une légende vivante.” Elle se remet sur pieds. Ses os craquent. Ses muscles sont légèrement endormis. Ils n’ont pas besoin d’aller plus loin. Ils se sont entraînés suffisamment aujourd’hui. Il l’a vaincue. Elle ne compte pas reprendre sa revanche. Les combats sont ainsi faits : des gens gagnent, des gens perdent. Elle ne peut pas sortir vainqueur à tous les coups, il faut savoir l’accepter. Elle finit par hausser les épaules. “Vous êtes un exemple pour la majorité d’entre nous.” Elle ignore comment il a fait pour ne jamais faillir, pour toujours croire en l’organisation, pour toujours être au top. C’est probablement pour cette raison que tout le monde l’apprécie et l’idolâtre. Et puis, il a survécu à un dieu. Il a vu la mort. Ce qui n’est quand même pas rien ! Coulson possède une image immortelle, parfaite. Peut-être que ces vérités ont de quoi gêner le co-directeur, mais il s’agit de la vérité. Vous pouvez interroger n’importe quelle recrue, elle vous dira que Coulson est un homme exemplaire et qu’elle aimerait atteindre son niveau. Au final, il a tout pour lui. En partant de de ce principe, il est normal que les gens l’envient et souhaitent lui ressembler. Mais si il a su atteindre ce niveau de popularité, c’est avant tout en restant lui-même. Intègre. La première chose que devraient savoir et comprendre les nouveaux. “Okay, je crois qu’on s’est assez entraînés pour aujourd’hui.” Elle retire ses gants. Ils sont déposés sur le banc pour mieux lui laisser prendre la bouteille d’eau et la serviette. Le souffle est revenu. Cette séance aura été enrichissante. Même si elle s’est soldée par une défaite, Sharon est satisfaite. Elle a sorti Coulson de son quotidien bureaucratique, ils ont discuté et ils ont bien travaillé. Que demander de plus ? Après une gorgée, elle reprend la parole : “Je doute que vous vouliez entendre dire que vous êtes une légende, et cetera, mais c’est pourtant la vérité. Vous inspirez les prochaines générations d’agents.” Si il est aussi modeste, elle n’imagine sans mal la gêne qu’il doit ressentir. Néanmoins, entendre des compliments est parfois nécessaire pour prendre confiance en soi et pour être félicité de son comportement. Oui, Coulson a de quoi être fier. Il a parcouru un chemin incroyable depuis qu’il est entré au S.H.I.E.L.D. Il a fait ses preuves. Bien plus que la plupart. Il a prouvé et défendu sa loyauté. Il a mené des missions avec brio. L’agent parfait, en somme.

Sharon, comme les autres élèves, a grandi avec ces récits. Après les histoires de sa grande-tante, elle a découvert celles de Coulson. Ce merveilleux agent pour qui tout allait bien, tout réussissait. Il y a sept ans, il n’était pas au même point, mais déjà, les gens l’appréciaient. Les instructeurs le prenaient en exemple. Ils leur racontaient comment, avec intelligence, Coulson et son équipe étaient parvenus à s’échapper d’une situation périlleuse. Les étudiants de leur âge avaient leurs célébrités fétiches. Eux, ils avaient Coulson et tous les autres.




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    Evidemment qu’il est sérieux. Mais au lieu de répondre à la question, il fronça les sourcils. Là, il était perdu. Il ne voyait pas en quoi certains étaient fier de pouvoir l’affronter. Sharon en semblait surprise. Lui encore plus, parce qu’il ne voyait pas en quoi cela était un exploit ou une chance. Contre Melinda May, Steve Rogers ou Natasha Romanoff d’accord. Mais lui n’avait rien d’exceptionnelle. Au contraire, c’était un simple agent, rien de spécial chez lui. En l’écoutant reprendre la parole, il secoua la tête.

    Je ne suis pas une légende, je suis l’ancien partenaire de l’agent May qui est une légende. Tout ce que l’on retient de moi est que j’ai perdu la vie de la main d’un demi-dieu et qu’on m’a ramené à la vie en jouant avec mon cerveau.

    Il y avait une certaine colère et une certaine amertume dans sa voix. Avoir perdu la vie à cause de Loki était quelque chose avec laquelle il avait fait la paix. En croisant le Dieu, il pouvait très clairement s’en prendre à lui, mais le fait que le S.H.I.E.L.D. l’avait ramené à la vie était en quelque sorte une chance. Au départ, il avait vu ça comme une trahison, mais aujourd’hui, il acceptait de pouvoir faire mieux. Concernant May, il savait que c’était elle la légende. C’était elle qui avait sauvé leurs collègues à Barhain. C’était elle la légende, pas lui. Mais quand elle parla d’exemple, il ne pu s’empêcher de lâcher un léger rire.

    Alors il faudrait que j’aille parler à tout le monde pour leur dire la vérité. Je ne suis pas un exemple, loin de là. Steve est un exemple à suivre, pas moi.

    Il se souvenait des fois à May lui avait dit qu’il ressemblait plus à son héros d’enfance qu’il ne le pensait. Toutes ses fois où il avait été là pour ses coéquipiers, son sens aigue de la justice, son savoir-faire avec les autres … Mais Phillip ne voyait pas les similitudes. Peut-être parce qu’il se voyait uniquement comme un humain comme les autres. En entendant Sharon dire qu’ils s’étaient assez entraînés, il soupira doucement, car il sentit son corps se reposer et chaque muscle lui rappeler que d’ici quelques heures et surtout le lendemain, il allait avoir mal. Alors, il commença à s’étirer doucement, voulant faire en sorte de ne pas être trop courbaturé par la suite. Tout en le faisant, il regarda l’autre agent.

    C’est gentil de dire ça.

    Non, il ne voyait vraiment pas en quoi il était un exemple. Mais, il ne voulait pas en parler, parce qu’il sentait qu’il serait encore mal à l’aise. A la place, il continua de s’étirer, avant d’enlever ses propres gants et d’aller boire un peu d’eau.

    Vous devez partir tout de suite ?

    Rangeant les affaires qu’il avait pris, il se retourna vers elle.

    Que diriez-vous d’aller boire un café ? Comme ça vous serez sûr que je ne retourne pas tout de suite dans mon bureau, pour m’enterre sous la paperasse.

    Esquissant un sourire, il savait qu’elle pouvait lui faire une remarque, mais il s’en fichait bien. Il avait vraiment apprécié la séance et il resta la regarder.

    Merci. Ca m’a fait du bien de sortir de mon bureau.

    Tendant la main vers elle, il attendait qu’elle la lui serre. Oui, il avait apprécié son attention et il espérait pouvoir continuer à discuter avec elle encore un peu.
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Did my time, took my chances, You must fight just to keep them alive, It's the eye of the tiger, It's the thrill of the fight, Rising up to the challenge of our rival, And the last known survivor, Stalks his prey in the night, And he's watching us all, With the eye of the tiger (The Eye Of The Tiger)

Le règlement veut que l’on respecte ses supérieurs. Que l’on donne du “Directrice”, du “Sous-directeur” a tout va. Mais avec Coulson, elle n’y parvient pas. Elle a une certaine sympathie envers lui. Elle a une certaine affection. Elle sait qu’elle peut se montrer familière avec lui. Elle ignore pourquoi. Elle n’est pourtant pas une de ses préférés. Elle n’est pas non plus l’agente qu’il croise le plus. Et pourtant, elle lui sert du “Coulson’, sans aucune gêne, sans aucun remord. Elle y va franchement. Il faut dire qu’elle l’a connu bien avant qu’il ne devienne le second du S.H.I.E.L.D. Elle l’a connu quand il n’était encore qu’un simple agent dont la passion principale était Captain America. Ils sont comme deux sortes d’amis. Des connaissances qui ont l’habitude de se croiser et de discuter ensemble. Avoir recours aux appellations officielles seraient trop pompeux et déplacés entre eux. Alors, elle laisse de côté le respect du protocole pour la proximité. Encore plus quand il s’agit de le faire bouger de sa chaise de bureau. Encore plus quand il s’agit de lui dire clairement ce qu’elle pense. Avec Coulson, on peut être sincère. On peut parler librement sans avoir peur qu’il ne le répète ou qu’il s’en serve contre vous. Même s’il y a des caméras. Même s’il y a des agents à quelques mètres. Cette discussion va rester entre eux. “Je ne suis pas une légende, je suis l’ancien partenaire de l’agent May qui est une légende. Tout ce que l’on retient de moi est que j’ai perdu la vie de la main d’un demi-dieu et qu’on m’a ramené à la vie en jouant avec mon cerveau.” Elle lève les yeux au ciel. C’est résumé sa vie à quelques faits marquants, mais pas exhaustifs. Il est dur envers lui-même. Gentil envers les autres. Quand on le voit, on constate certes qu’il a perdu sa main, mais on voit un homme qui a réussi à grimper dans la hiérarchie. Il a fait sa place. Il a eu le courage de donner une seconde vie au S.H.I.E.L.D. qu’il appréciait tant. Un homme loyal et fidèle. Ils ne voient pas juste l’homme à la main coupée et au cerveau dérangé. Ils voient au-delà. En tout cas, c’est ainsi que Sharon le voit. Mais elle le connaît. Il est têtu et trop modeste pour s’en rendre compte. Il restera convaincu à vie qu’il n’est rien d’autre qu’un agent parmi d’autre qui a malheureusement eu un destin tragique. “Alors il faudrait que j’aille parler à tout le monde pour leur dire la vérité. Je ne suis pas un exemple, loin de là. Steve est un exemple à suivre, pas moi.” Et il continue. Encore et encore. Inlassablement. Elle devrait lui mettre un coup de poing dans l’estomac. Il comprendrait peut-être. Il manque cruellement de reconnaissance pour toujours penser qu’il n’est pas le meilleur. Il fait toujours passer le collectif avant l’individualisme, même dans les situations où la réussite lui revient. Elle ira discuter avec Daisy. La jeune femme doit forcément avoir assez d’influence sur lui pour lui ouvrir les yeux. Sharon, elle, abandonne.

Vous devez partir tout de suite ?” Elle dresse un sourcil interrogateur. Il ne veut quand même pas un deuxième round, le retraité. Il oserait prendre le risque d’être jeté au tapis ? Pour un retour dans la salle d’entraînements, il y est déjà allé assez fort. Même s’il arrive que Steve lui prête mains fortes, Coulson ne doit pas trop forcer. Il doit se remettre doucement dans le bain. “Que diriez-vous d’aller boire un café ? Comme ça vous serez sûr que je ne retourne pas tout de suite dans mon bureau, pour m’enterre sous la paperasse.” Elle esquisse un sourire. Un café payé par le second du S.H.I.E.L.D., c’est toujours sympa. Malheureusement, elle a du travail qui l’attend. Elle doit encore traiter plusieurs dossiers, faire un point avec les Avengers et essayer de contacter les Quatre Fantastiques. Il y a aussi un nouveau super-héros qui a fait son apparition. Mais elle applaudit l’enthousiasme et la bonne volonté de Coulson. Le gars a enfin compris la leçon. “Ce serait avec plaisir, mais j’ai du travail qui m’attend. Sinon, un certain sous-directeur Coulson va me disputer.” Elle récupère l’ensemble de ses affaires. Cette séance aura au moins eu le mérite de la défouler et de leur permettre de discuter. Ils n’avaient pas pris le temps de le faire depuis longtemps. Tous les deux bien trop occupés par leurs obligations. Elle aurait aimé boire ce café avec Phillip pour discuter tranquillement et posément. Mais ce n’est pas le bon moment. Elle a encore une longue journée qui l’attend. “Par contre, ce n’est que partie remise. Dès que vous avez besoin de souffler, faites-moi signe. On essayera de boire ce café.” Elle va faire en sorte que cela arrive bientôt. Elle a réussi à le faire quitter son bureau une fois. Elle doit surfer sur ce miracle pour y arriver une deuxième fois. Puis, une troisième. Puis, une quatrième. Il arrivera un moment où il passera plus de temps dans les couloirs et où il faudra le recadrer. Mais au moins, il arrêtera de se couper du monde extérieur et il se replongera dans la vie d’un agent lambda. “Merci. Ça m’a fait du bien de sortir de mon bureau.” Elle serre sa main avec un sourire. Elle est contente qu’il l’avoue clairement. Elle aurait pu se faire disputer, elle aurait pu être remise à sa place, elle aurait pu être blâmée. Elle y est allée au culot et avec toute l’insolence dont elle pouvait faire preuve. Il ne lui a rien reprochée. Au contraire. “C’était un plaisir.” Ils y ont trouvé leur compte, tous les deux. Elle a même pu constater que son adversaire est en bonne forme, qu’il est toujours aussi redoutable, qu’il est à la hauteur de sa réputation. “A la prochaine !” Elle quitte la salle avec la satisfaction au bord des lèvres. Avec la sensation de sortir d’une bonne séance de sport. Les membres engourdis. Les muscles enflammés. Elle recommencera. C’est certain.


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