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 Boxing as a champion | Warren W.

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Rachel Kasprzak
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BOKING AS A CHAMPION

Rachel & Warren

Le ronronnement de la Yamaha R1 de 2009 faisait vibrer les tympans de sa propriétaire. A un feu rouge, elle attendait patiemment, un pied à terre. La salle de boxe était dans la rue suivante et d'ici, elle pouvait voir Dan qui l'attendait à l'entrée. Faisant vrombir le moteur de son engin, elle lui signalait son arrivée imminente, observant le sourire sur le visage de son ami. Faire du sport, c'était nécessaire à sa survie, réellement, d'autant plus depuis que Jacek avait été kidnappé. Elle y pensait tous les jours. Elle se réveillait avec ça, s'endormait avec ça et si habituellement le sport l'aidait à canaliser toute la colère qu'elle pouvait ressentir, ça ne suffisait plus. Elle avait besoin de plus. Elle ignorait si le besoin se trouvait en termes de quantité ou ailleurs mais elle ne pouvait pas rester sans rien faire, elle se devait de s'occuper l'esprit. Elle s'était donc inscrite dans une salle de boxe avec Dan. Donner des coups, en recevoir, ça forge le caractère et ça fait du bien au moral.

Garant sa femme mécanique comme elle l'appelait, elle retirait son casque avant de faire une accolade à Dan. « Bah alors, qu'est-ce que tu faisais? » « Je suis désolée, j'ai été retenue. » Un membre de la confrérie avait besoin de points de suture et aller le justifier dans un hôpital classique aurait été impossible. Elle avait donc pris de son temps pour s'en occuper. Retirant sa combinaison de moto, elle ouvrait le siège de sa moto pour y récupérer un sac et y placer sa combinaison en échange. Déjà habillée pour l'entraînement, elle avait simplement prévu ses fringues de rechange une fois qu'elle aurait pris sa douche. Armée de son sac et de son casque, elle entrait avec Dan, présentant leur carte d'abonnement et laissant leurs affaires dans des vestiaires. « J'espère que tu es prête, ça va chauffer aujourd'hui. » « J'attend que ça. » Un sourire aux lèvres, elle ne mentait pas. Se défouler, décharger sa colère mais dans un premier temps, un petit entraînement pour éviter les blessures était obligatoire et ça passait par un bon quart d'heure de corde à sauter. Autant avouer qu'elle en ressortait déjà transpirante mais visiblement apaisée.

Suite à quoi, ils pouvaient enfin commencer. « Je vais mettre les protections et toi tu vas frapper à l'endroit que je te dirais. » « Ça marche. » C'était un exercice simple qu'ils avaient déjà fait. Équipée de ses gants et Dan de ses protections, elle enchaînait les coups sans trop de problème. Droite, gauche, se baisser, crochet du gauche, droite, crochet du droit, se baisser. L'enchaînement n'était pas spécialement compliqué mais les minutes passant, Rachel semblait partir dans ses rêveries, assez pour qu'un coup parte alors qu'elle était censé se baisser. Evidemment, Dan n'avait pas pu le parer et se retrouvait le nez en sang, ce qui ramenait Rachel à la réalité rapidement. « Oh mon dieu Dan, je suis désolée, je suis terriblement désolée. » Visiblement habitué à s'en prendre quelques uns, Dan ne bronchait pas. « Laisse-moi regarder. » Faisant asseoir Dan au bord du ring, elle jetait un coup d’œil et ce n'était pas beau à voir. « Je crois qu'il est cassé, je vais t'emmener à l'hôpital. » Un rire passait les lèvres de Dan. « Ne sois pas stupide. Je suis pas encore au bord de l'agonie. L'hôpital est à deux pas et en plus tu es venue en moto. Je vais demander à Jeff, tu peux rester là et finir l'entraînement. Je veux un crocher du droit parfait quand je reviens. »

Jeff, un ami de Dan qui s'entraînait aussi, s'approchait alors et accompagnait l'homme, laissant Rachel derrière eux. Dan était ainsi, sans aucune rancune et il connaissait assez Rachel pour savoir qu'elle avait assez de problème comme ça pour ne pas avoir à lui rajouter de culpabilité. Rachel allait donc s'entraîner seule et faire honneur à son ami. Le problème était que pour s'entraîner du fameux crochet du droit, il lui fallait un partenaire pour ça, ce qu'elle n'avait plus évidemment. Elle se retrouvait bien embêtée mais elle ne serait pas une Kasprzak si elle se laissait démonter.

Elle s'approchait alors d'un jeune homme visiblement déterminé à faire d'un sac de sable son ennemi numéro un. « Ça serait pas plus attrayant de faire ça contre quelqu'un? » Une approche somme toute originale mais à vrai dire, elle avait sorti le premier truc qui lui était passé par la tête et ce n'était pas forcément la meilleure des idées. Le type en question était bien plus grande qu'elle et bien plus musclé - heureusement pour lui d'ailleurs. S'entraîner avec lui, si c'était elle qui recevait les coups à la place de ce sac de sable, c'était pas sûr qu'elle reste debout très longtemps. « Mon frère dit que je fais un très bon punching-ball. » Même si c'était douloureux d'en parler, un sourire se dessinait sur ses lippes parce que cela la renvoyait à de joyeux souvenirs d'enfance. « Pour être honnête, j'ai besoin de quelqu'un pour m'entraîner du crochet du droit... si vous ne tenez pas particulièrement à votre nez. » Au moins, il ne pouvait pas dire qu'elle ne l'avait pas prévenu.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.


Dernière édition par Rachel Kasprzak le Sam 9 Juil - 4:41, édité 1 fois
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Mes journées sont rythmées de petites pauses, de petits moments qui m'appartiennent et dont je profite à fond. Aujourd'hui, je n'ai pas cours et j'ai décidé de passer la journée à l'extérieur. Cet après-midi, je dois voir ma mère. Elle m'a proposé une séance manucure... Alors autant je veux bien que je suis un peu fashion victime, mais je ne peux quand même pas être la fille qu'elle n'a jamais eue... J'ai dû décliner cette proposition, vraiment à contre-cœur, et nous avons plutôt opté pour nous retrouver au restaurant après qu'elle, elle ait retrouvé ses mains d'adolescente... On pourra faire un petit tour tous les deux un peu avant. J'aime bien quand elle fait mine de choisir deux heures si elle prendra un apéritif, alors qu'elle prend toujours le même cocktail sans alcool, dans le même restaurant, en demandant s'il y aura la petite brochette de bonbons au-dessus. Et elle me les laissera...

En attendant, l'un de ces moments sera à Brooklyn. Avant d'y aller, je fais un crochet par le siège de l'entreprise familiale pour y récupérer quelques documents. J'ai bien vu des documents passer à propos de l'Eraser il y a quelques semaines mais n'ai pas pu en apprendre davantage. Maintenant, je me doute bien que tout ce mystère n'était qu'une façon d'empêcher toute obstruction éventuelle... « Monsieur Worthington est en réunion » me dit-on. Allons bon... Je les adorais ces bureaux avant, ils représentaient un terrain de jeu gigantesque. Je demande au secrétaire de dire à mon père que je suis passé puis me rends enfin à la salle. Ce que je préfère là-bas, ce sont les douches. Enfin surtout la douche handicapée parce que je peux déplier un peu plus mes ailes. C'est que ça prend la poussière ces trucs-là, et je parle même pas des moustiques qui s'écrasent dessus lors des longs vols. Heureusement que je ne compte pas les mouches et autres bestioles que j'ai déjà avalées...

J'arrive, me mets en tenue de combat... comprendre un short et un t-shirt trop grand, duquel dépassent forcément les ailes. La salle est grande, je salue les personnes que je croise et directement, mon coupain de boxe se rue vers moi en me chuchotant « Elle est en forme l'Amazone. » L'amazone... c'est la petite brune qui tape du punshing ball depuis quelques... semaines... Ou on ne croisait pas avant, du moins. Moi je ne lui ai pas donné de surnom, je trouve que la façon dont il dit ça, c'est un peu déplacé. Je jette un œil dans sa direction. Pauvre Dan, des fois il prend cher quand même. J'esquisse un sourire puis on discute un peu. J'aime bien discuter, et Dimitri pas trop, du coup on est complémentaire, pendant deux heures. Il tient le sac et je parle un peu de tout et de rien, j'en viens à discuter de mes crêpes quand il m'interrompt en s'exclamant : « Oh la vache, elle lui a défoncé la tronche ? » Je m'arrête. Dimitri s'est déjà éloigné du sac qui manque de me revenir dessus. Je fais un pas en arrière puis observe Dimitri se précipiter au cœur de l'action, riant à gorge déployée. Il insiste d'ailleurs pour accompagner Dan et Jeff, avec son téléphone déjà en mode photo.

Bon j'avoue... c'est drôle quand même en fait... Je ne viens pas me coller sur eux. Je pense que la vessie de Dimitri est au bord de l'explosion, il se tient le ventre et exige d'aller aux toilettes avant de les accompagner à l'hôpital. Note à moi-même : ne jamais me prendre un mauvais coup quand il est là, jamais. Je repars vers mon sac, seul, et m'entraîne donc seul. Je commence à taper dedans et ne remarque pas la fameuse Amazone qui se rapproche dangereusement de ma position. Je suis surpris quand je la vois soudain là, à côté de moi. J'arrête le sac et me redresse. Ça fait bizarre de la voir de près, et de face, maintenant. Je lui souris et lui réponds que j'ai été abandonné par mon ami qui était trop occupé à se moquer de Dan...

« Mon frère dit que je fais un très bon punching-ball. » Je lui souris puis réponds spontanément :  « Je suis sûr que si j'avais eu un frère, il aurait dit la même chose. » Mais jsuis con ? Pourquoi je dis ça ? Il faudrait que j'envisage d'arrêter de raconter ma vie à tout le monde en fait. Je tire sur le velcro du premier gant que je veux retirer et le coince sous mon bras puis retire le second. Pas besoin des dents cette fois. Je les pose sur le côté puis fais mine de me protéger de mes avant-bras, comme si j'allais encaisser déjà le premier coup : « Mon corps est prêt ! » Je me redresse avec un grand sourire... en veillant qu'elle ne donne quand même pas le premier coup ! Je lui dis que je vais chercher des pattes d'ours et m'exécute. Je me retourne et me penche pour en ramasser une paire. Je me redresse et lui fais fasse. « Au fait, je m'appelle Warren. »
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Elle se sentait bête et confuse. Enfin surtout bête en fait. Elle avait tellement pris l'habitude de se battre pour sa survie - la dernière grosse bataille restant tout de même l'enlèvement de son frère qui a bien failli lui coûter la vie - que dès lors qu'elle partait dans ses pensées, elle avait cette tendance à faire ressortir des techniques de combat clairement pas admises à la boxe, empruntée à divers arts martiaux. Si ce n'était pas le cas ici, elle ne doutait pas que ce coup non désiré aurait été le premier de sa dérive. Pauvre Dan, c'est dingue tout ce qu'il pouvait se prendre sans jamais rien dire. A croire qu'il aimait ça. Ses pensées s'évanouissaient vite quand elle remarquait un homme pour le moins imposant par son caractère et son rire qui suivait Dan et Jeff. Mais c'était qui ce type? Peu importe. Elle se retrouvait seule assez vite, cherchant une solution pour contrer cette solitude - ou plutôt pour trouver quelqu'un qui n'avait pas peur de se manger des coups. Ses iris se posaient alors sur l'ailé. A vrai dire, elle ne s'intéressait pas spécialement à lui pour ça - bien que c'était fort visible, personne ne l'avait loupé dans la salle - mais plus pour sa solitude et sa carrure relativement impressionnante, surtout par rapport à la sienne, petite et menue. Il était largement capable de supporter ses poings ce gars, c'était obligé et au moins elle n'aurait pas peur d'y mettre de la force, il resterait sur ses deux pieds quoi qu'il arrive. Elle s'était alors approchée, se présentant à lui d'une façon pour le moins originale. Elle comprenait vite que l'homme qui avait suivi Jeff et Dan était son ami, ce qui expliquait sa solitude. Si elle ne relevait pas, elle ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il fallait sûrement un sacré caractère pour supporter ce type.

Un sourire aux lèvres, en revanche, elle ne pouvait s'empêcher de rajouter quelques mots à sa réflexion. « Je dois en conclure qu'à défaut de servir de punching-ball vous avez une sœur qui tient ce rôle? » Bah quoi? Quitte à partir là-dessus, autant y aller à fond et savoir. Le pointant gentiment du doigt - ou plutôt du gant qu'elle avait toujours à ses mains - avant qu'il ne réponde, elle le menaçait gentiment. « Attention, si c'est le cas, pour connaître cette place moi-même, je la vengerais indirectement aujourd'hui. » Bien sûr, elle plaisantait et son sourire parlait pour elle. En silence, elle concluait qu'il acceptait de l'aider à s'entraîner en l'observant retirer ses gants. Si elle ne sourcillait pas et qu'aucune émotion particulière ne traversait son visage, elle restait humaine et avait observé la scène d'un œil féminin aiguisé... il fallait avouer qu'il était plutôt bel homme et elle ignorait s'il le faisait exprès ou non mais il avait clairement des mimiques et des manières qu'on pourrait aisément qualifier de craquantes. « C'est dangereux de jouer à un tel jeu avec quelqu'un qui vient de casser le nez d'un ami. » lançait-elle peu de temps après qu'il ait affirmé être prêt. Rapidement il se retournait et ramassait des pattes d'ours. « Rachel. » Elle lui épargnait son nom que personne d'autre hormis les polonais n'arrivaient à prononcer et puis, était-ce vraiment intéressant de le savoir? Clairement, non.

Patientant un instant qu'il enfile les protections, elle attrapait ses mains entre ses gants pour les orienter comme elle le voulait pour s'entraîner sur son crochet. « Je suis censée avoir un crochet du droit parfait... je compte sur toi pour rectifier le tir quand ça va pas du coup. » Naturellement, trop peut-être, elle s'était mise à le tutoyer tandis qu'elle percutait une patte d'ours une première fois, dès qu'elle le sentait prêt à la recevoir, puis une seconde avant d'enchaîner les coups, se souciant tout de même de faire les choses bien et de ne pas blesser son nouveau partenaire. Bien que sa concentration gestuelle se portait sur ses poings, elle détestait s'entraîner en silence, elle trouvait ça vite gênant, d'autant plus avec quelqu'un qu'on ne connait pas. C'était donc tout naturellement qu'elle engageait la conversation. « Ça fait longtemps que tu fréquentes cette salle et que tu fais de la boxe? » C'est vrai que c'était une chose à laquelle elle n'avait pas pensé mais si ça se trouve elle demandait de l'aide à un type qui avait à peine plus d'expérience qu'elle, qu'en savait-elle. Dès l'instant où elle sentait que son poing droit partait un peu trop à gauche, quittant presque la patte d'ours, elle s'arrêtait, secouant un peu ses bras pour les détendre en sautillant à la manière des professionnels de la boxe. « C'est plus compliqué que je le pensais. » Si pendant des bagarres, l'adrénaline faisant, elle ne ressentait pas la douleur, pour le coup, à cet instant, c'était autre chose. Elle sentait clairement ses muscles chauffer et peiner au fil des secondes. « Je devrais peut-être faire de la musculation pour mes bras de moustique avant d'envisager la boxe finalement. » disait-elle avec ironie et auto-dérision.
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Je me demande bien comment aurait été ma vie avec des frères et sœurs, j'imagine que ça aurait pu être assez sympa. Dans ma famille, un grand frère mutant, ça aurait été comme s'il avait été gay dans d'autres. C'est toujours plus dur pour faire avaler la pilule pour le premier et c'est tranquilou pour ceux qui suivent. Ça aurait été bien plus facile, mais j'aurais forcément été jaloux d'un frère ou d'une sœur plus jeune, parce que je n'aurais pas eu toute l'attention que j'ai toujours eu, du moins jusqu'à la préadolescence, puis maintenant. Je n'ai pas envie de partager mes parents, et surtout ma mère. Je veux être le seul à lui avoir offert ces superbes colliers de pâtes qu'on fait tous et qu'on emballe comme si c'était la plus belle création du monde.

Du coup, je ne sais pas trop qui aurait pu être mon pinchingball. Je n'ai jamais été bien bagarreur avant... Et même maintenant, je ne suis pas le premier à foncer tête baissée dans les bagarres, cherchant plutôt à y mettre fin. Il faut dire que ça arrive régulièrement à l'école. J'y ai déjà laissé des plumes, et pas qu'une fois. Heureusement qu'elles sont souvent camouflées sous les vêtements parce que c'est fragile ces choses-là. Le pire restant quand un petit jeune y a foutu le feu pendant une bagarre justement. Ça m'aurait fait rire si j'avais pas eu peur de prendre complètement feu, et mes vols avaient été un peu compliquées les jours suivants à cause des plumes manquantes... J'imagine même pas les combats aériens si j'avais eu une sœur avec le même don que moi. Ça aurait été génial ! Je croise les bras sur mon torse et réponds donc : « Si j'avais eu une petite sœur, je suis sûr que c'est elle qui m'en aurait fait voir ! Croyez-moi, j'ai cottoyé des petites filles quand j'étais aussi enfant, et elles étaient absolument diaboliques. » Je ricane en y repensant. Fille de Tobias, je pense à toi !

Je ne vais peut-être pas citer « la fille de notre chauffeur », ça fait tellement péteux. Et parler de Tobias, qu'elle ne connaît pas, ça ne rimerait à rien. Je baisse les yeux sur elle quand elle parle de jeu dangereux. Elle a quand même plus de chance de me taper dans le menton que dans le nez, mais elle semble frapper fort quand même. Dan serait d'accord... Je me place en face d'elle, écartant les jambes pour éviter d'être déséquilibré si elle prend mes mains pour le nez de Dan et y met la même... énergie. Et je remarque alors qu'elle a commencé à me tutoyer. En soit ça ne me dérange pas, et je m'y fais très rapidement. Par contre ça implique un risque majeur pour elle : celui d'être affublée d'un surnom avant d'avoir le temps de dire « etpasdesurnomsurtout ». Dédé peut en témoigner. Je vais lui éviter l'Amazone, quand même...

Elle commence à frapper, me lançant des œillades entre ses coups, comme pour vérifier que mon visage n'est pas dans sa trajectoire. Et pour une fois, je ne suis pas le premier à faire la causette, ça me change ! J'esquisse un sourire puis le réponds que ça fait quelques mois que je viens, surtout parce que j'aime découvrir de nouvelles activités et rencontrer de nouvelles personnes. « Même les plus redoutables... » lui glisse-je en croisant ses jolis yeux verts. Elle continue de frapper, puis s'arrête avant de balancer ses bras dans le vide. Quand elle parle de ses bras de moustique, je ne peux pas retenir un éclat de rire puis je regarde ses bras. Je me dis que ça lui ferait peut-être du bien, forcément. Je fais un pas vers elle en tendant la patte d'ours dans sa direction. Je lui lance : « Ne pense pas aux courbatures. Ça se voit qu'il y a quelqu'un que t'as envie de frapper, alors frappe-le. »

J'avance plus vite ma main gauche d'elle pour qu'elle la frappe, puis fais de même avec la droite, et la gauche, et j'avance sur elle pour voir si elle va reculer ou rester bloquée sur ses appuis. Finalement, elle reste bien campée sur sa position et donne des coups plus rapides. Au bout d'un moment, j'attrape l'un de ses gants entre mes pattes et je la tiens ainsi. Je fronce les sourcils puis hésite avant de lui dire : « Rachel... ôte-moi d'un doute... est-ce que ça ? »
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Un sourire ne pouvait que s'afficher sur les lippes de Rachel. Si elle ne relevait pas spécialement, c'est parce qu'elle n'avait pas envie de lui donner totalement raison, ne serait-ce que par fierté et puis ça serait trop facile. Elle se souvenait de sa jeunesse avec Jacek, sa tendre jeunesse, quand sa mère était encore en vie, quand son père n'avait pas encore la folie furieuse d'éliminer les assassins de Jane. Evidemment, elle ne s'en souvenait pas parfaitement, elle était trop jeune pour cela mais elle avait des bribes de souvenir plutôt précis avec son aîné qui étaient loin, très loin, de donner tort à Warren. Si son frère avait toujours eu le dessus en termes de physique, il était clair que la petite brune cachait plus d'un tour dans son sac et que bien souvent, elle réussissait à s'en sortir à coup de menace. Un vrai petit diable quand elle le voulait vraiment. Exactement comme la fois où elle avait fait accuser son frère d'avoir cassé un verre rempli de limonade alors. Son jeu d'actrice pleurant à chaudes larmes lui avait valu un nouveau verre de limonade et une punition pour Jacek, accusé d'avoir violemment poussé sa sœur, alors qu'il ne l'avait que frôlée et qu'elle était tout simplement maladroite. Pauvre petit bonhomme. Rachel n'était clairement pas un cadeau par moment. Enfin cela, c'était avant qu'elle n'ait huit ans et que le rouge du sang de sa mère ne coule.

Les coups s'enchaînaient les uns après les autres, ses gants noirs frappaient avec force les pattes d'ours que portait Warren. Elle ne se souciait plus de rien - ou presque - hormis la technique, toujours la technique. Elle était concentrée, croisant parfois le regard saphir du jeune homme mais ne se laissait pas déstabiliser. Il en fallait bien plus que ça pour qu'une Kasprzak ne flanche bien qu'elle lui décrochait un sourire quand il admettait qu'elle pouvait être redoutable, même avec ironie. En revanche, pour que les bras d'une Kasprzak flanchent, pour eux, il en fallait peu. Lancer le bras dans la direction de la patte d'ours, amortir le coup, ça fatiguait plutôt vite les muscles pour Rachel qui s'octroyait une petite pause vite coupée par son partenaire. Au moins, il avait le don de la motiver. Ne pas penser aux douleurs, penser seulement que cette protection jaune qu'il avait mise un peu plus en avant était son pire ennemi. Il voulait clairement la mettre sous pression, la mettre dans les conditions d'une bataille où si elle ne frappait pas, c'est elle qui serait frappée. L'adrénaline, celle qui vous pousse et vous fait oublier vos douleurs, c'était probablement dans cet état qu'il voulait la voir. Les coups reprenaient, ses pensés s'orientant toutes vers son frère ou ses ravisseurs plutôt. Elle avait vu chacun de leur visage, elle ignorait pourtant leurs noms, mais ils étaient là, gravés dans sa mémoire et elle voulait clairement en découdre avec eux. Plus elle mettait des coups, plus il s'approchait mais elle ne s'en rendait pas forcément compte, bien trop prise par son imagination, par ses désirs de vengeance qui débordaient de son esprit bien que son visage restait neutre. Il lui arrivait de pleurer, bien entendu, mais rarement devant des inconnus.

Les minutes passaient, les coups aussi et c'est essoufflée par l'effort, son regard émeraude un instant perdu qu'elle reprenait conscience avec la réalité. Ses gants n'étaient pas ses poings - pas nus en tout cas - les pattes d'ours n'étaient pas des connards de première classe. Ce n'était qu'un entraînement de boxe où une question redoutable sifflait dans l'air. Il n'imaginait pas à quel point elle avait envie de frapper des gens en particulier, il n'imaginait pas à quel point la rage qu'elle contenait à l'intérieur d'elle - grâce aux sports divers qu'elle pratiquait d'ailleurs - était brûlante, bouffante. « Cites-moi une seule personne qui n'a pas envie de frapper quelqu'un. » Parce que le monde qui les entourait n'était pas rose, ils avaient forcément eu, même jeune, une envie de vengeance qui se concluait par un coup, qu'il soit violent ou non, quel qu'il soit. Reprenant de la constance et un nouveau sourire malicieux débarquant sur son visage, elle profitait qu'il tienne fermement son gant pour en retirer sa main, tapotant son bras et optant pour un peu d'humour en ne lâchant pas son regard, histoire de détendre un peu l'atmosphère. « Je te rassure, c'est pas encore toi que j'ai envie de réellement frapper. » Non, pas encore, mais ça pourrait venir on sait jamais. Récupérant son gant après avoir retiré l'autre, elle tendait les mains vers lui. « Donnes-moi ces pattes d'ours, je veux savoir ce dont tu es capable aussi. » ... « Et interdiction d'y aller doucement sous prétexte que je suis une fille. » petite et menue qui plus est mais elle était solide. De toute façon, elle ne lui donnait pas le choix tandis qu'elle enfilait les pattes à son tour, se mettant en position pour recevoir.

Les coups commençaient alors à pleuvoir les uns après les autres. Si Rachel était forcément moins résistante que Warren, qu'elle avait plus de mal à garder ses appuis stables, elle ne sourcillait pas et encaissait chacun d'eux. Il était rapide, puissant. Un moment qu'elle trouvait opportun pour l'observer de plus près. Sa trogne lui disait quelque chose mais elle était bien incapable de mettre le doigt dessus. Elle abandonnait l'idée de trouver. A vrai dire son regard porté un bref instant sur les ailes qui dépassaient de ses vêtements accaparaient toutes ses pensées. Elles étaient foutrement blanches mais surtout immenses. Elle savait que la plupart des mutants voyaient leur pouvoir se réveiller pendant la pré-adolescence ou un peu après. Des dizaines de questions lui venaient en tête. Combien de temps ça avait mis à pousser? Est-ce que c'était venu comme ça du jour au lendemain? Ça repoussait? Ça faisait combien de mètre une fois déployées? Des questions, tant de questions qu'elle en baissait un peu sa garde, pourtant vigilante jusque-là. Punaise, à croire qu'aujourd'hui était pas son jour. Si Rachel avait quelque peu baissé sa garde, Warren ne lui avait pas mis de coup pour autant... et pourtant... Par simple réflexe, elle s'était protégée avec ce qu'elle avait de mieux: son don. Sans que cela ne soit vraiment de son plein gré, elle avait pris le contrôle des ailes de Warren, les déployant à peine, assez pour que ça le maintienne en arrière, comme si elles étaient prêtes à donner un coup d'aile justement pour le faire reculer. Une action qu'elle arrêtait immédiatement, avant même que le t-shirt rouge ne se déchire entièrement. « Je suis désolée, tellement désolée... j'ai cru que...  et puis... » S'approchant de lui, elle posait maladroitement ses mains sur ses bras, s'assurant qu'elle n'avait pas causé de dégâts physiques. « Je t'ai pas fait mal j'espère, ça va? »  Allez expliquer maintenant qu'elle l'avait forcé sans vraiment le vouloir... « Je te dois un t-shirt. » oups!
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« Cite-moi une seule personne qui n'a pas envie de frapper quelqu'un. » Je suis chiant des fois, je le sais bien. Tout le monde n'en veut pas au monde entier. Une fois, j'ai demandé à mon père pourquoi il en voulait tant aux mutants, il a mis du temps avant de répondre. En soi, c'était déjà une réponse. Les silences sont des réponses, c'est facile à deviner. Mais ce sont des réponses desquelles je ne peux jamais me satisfaire. C'est pourquoi j'avais insisté, insisté, il avait opté pour l'approche que j'appelle « diplomatique » à savoir qu'il ne les déteste pas, non au contraire, il veut les soigner, les guérir de leur condition, les sauver de ces horribles malformations qui leur rendent la vie infernale... Il avait levé les yeux sur moi. Le pire, pire que ses propos, ce sont ses regards. Il a les mêmes yeux que moi mais quand ils se couvrent du voile de la peur, je ne m'y reconnais plus. Quand je le vois de profil, un stylo de argent dans la main droite, le téléphone dans la gauche, je voudrais pouvoir m'approcher de lui... Je voudrais pouvoir le prendre dans mes bras, sans qu'il ne me donne de « réponses diplomatiques ». Je voudrais qu'un jour, il me dise que je suis juste parfait tel que je suis. Je suis entier, et mes ailes, oui, je les aime.

« Cite-moi une seule personne qui n'a pas envie de frapper quelqu'un. » Est-ce que je peux lui en vouloir ? Forcément, ça me fait mal au cœur, quand je le vois embourbé dans ses préjugés qui ne font avancer personne. Ma mère a la naïveté de croire que tout va s'arranger, parfois, je pense la même chose. Mais rien ne va s'arranger. Un jour, à gratter des allumettes au-dessus d'un désert de poudre... ça ne s'arrangera plus. Je ne pourrais jamais le frapper, il est un innocent. Comme ma mère, ou même Rachel. Pour ça, je suis assez proche des valeurs des X-Men qui gardent en tête que la vie est précieuse... Sauf Wolverine peut-être. On peut pas pas éduquer les gens en leur vidant les boyaux dans la neige... Et frapper... frapper... à quoi bon ? Une bonne raclée n'a jamais mis du plomb dans la tête de qui que ce soit à mon sens...

« Cite-moi une seule personne qui n'a pas envie de frapper quelqu'un. »  Je hausse des épaules... Est-ce que j'ai vraiment envie de frapper quelqu'un ? À cet instant, non... Jusqu'à maintenant, disons que la personne que j'ai le plus charcutée, c'est moi-même. Alors ça va, je suis en paix avec mes victimes. Et j'imagine qu'on a pas tous le même genre de haine en nous... il y a des tas d'événements qui peuvent changer quelqu'un... Tout nous change mais jusqu'à quel point ? Quand la douleur devient trop forte, est-il forcément plus facile de tomber dans la colère, la rage que de la refuser ? N'est-ce pas aussi faire preuve d'une certaine force de vouloir s'élever contre l'injustice ? Mais jamais la loi du Talion...

Je pose les yeux sur elle quand elle tapote mon bras et me rassure, ce n'est pas « encore » moi qu'elle veut frapper. Ah euh merci... Je lui offre un sourire en coin et rétorque « Je suis sûr que Dan aussi a été mis en confiance comme ça, il a baissé sa garde et on sait tous les deux ce qui s'est produit... » Je lui offre un clin d'oeil pour lui montrer que je plaisante. Quand elle me connaîtra mieux, elle saura que sur tout ce que je dis, environ 5% de mes propos sont très sérieux, 10% le sont partiellement, et 85% sont des conneries. Elle me réclame alors les pattes d'ours, voulant voir de quoi je suis capable. Ah oui ? J'allais justement lui dire que j'allais la ménager quand elle pose tout de suite la condition contraire. Alors... à nous. Je plie assez les genoux pour être un peu plus à sa hauteur, puis commence à frapper. Doucement au début, juste pour vérifier qu'elle maintienne bien les pattes ; puis un peu plus vite, un peu plus fort. Même si je crois voir ses pieds légèrement bouger de temps en temps, elle reste à sa place et bien fixée sur ses appuis.

Je ne remarque pas tout de suite qu'elle a la tête en l'air et stoppe un coup avant de l'atteindre. Soudain, je sens mes ailes chercher à se déployer dans mon dos, accompagnant cette soudaine prise de contrôle du caractéristique « crac » qui accompagne la lente agonie d'un t-shirt. Surpris par ce qui vient de se passer, je me dépêche de retirer les gants dans les secondes qui suivent et me penche pour jeter un œil sur le bout de mes ailes que j'aperçois. Je lance une oeillade vide de compréhension vers Rachel, puis à nouveau vers mes ailes quand elle s'excuse soudain. « Je suis désolée, tellement désolée... j'ai cru que...  et puis... » Mes ailes sont comme un bras, une jambe, n'importe quel membre de mon corps et je dois avouer que c'est plutôt troublant d'en avoir perdu le contrôle, ne serait-ce que quelques instants. Je n'ai pas mal, elles sont assez fortes pour ne pas se tordre sous le tissu, mais j'ai besoin de vérifier que c'est terminé. Quel que soit ce qui vient d'arriver... Elle vient poser ses mains contre moi, je la regarde silencieusement en fronçant les sourcils. Est-ce qu'elle a fait ça, est-ce qu'elle peut les contrôler ? « Je te dois un t-shirt. » Ah bah apparemment. Finalement, je chasse l'inquiétude qui marquait mon visage et fais un pas en arrière, juste pour pouvoir retirer ce qu'il reste de mon t-shirt. Je lui dis finalement, posant à mon tour la main contre elle, sur son flanc en fait : « Ah non, rassure-toi, je n'ai pas eu mal. C'est juste que c'est... troublant comme expérience. »

Je laisse passer quelques secondes puis lu lance sur le ton de la plaisanterie : « D'habitude elles n'obéissent qu'à moi mais une sourire, une menace de nez cassé et elles me trahissent déjà... » Je lance une œillade plus loin dans la salle, je ne vais pas les déplier ici. Je le sentirais si j'étais blessé, et là, je suis juste... troublé... Je regarde Rachel et ajoute : « Avoue, c'est juste que tu n'en pouvais plus ? »
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Ce haussement d'épaule, ce silence. Ça aurait pu être gênant mais ça ne l'était pas. Rachel affichait même un sourire de circonstance. Il fallait avouer que ça faisait une conclusion assez comique: l'ailé ne voulait frapper personne. Une véritable réincarnation d'un ange il fallait croire. L'image lui allait plutôt bien jusque là, il fallait l'avouer. Son sourire s'agrandissait, laissant un rire court se glisser dans la conversation. Elle avait bien compris l'ironie dans son affirmation et il était clair que pour le coup, même si le coup n'avait pas été prémédité par la jeune femme, on pourrait presque y croire. La faute a pas de chance ou la faute à la vie, trop compliquée, trop remplie, celle qui vous prend la tête au point d'oublier l'essentiel, comme ne pas frapper sans raison un ami au point de lui péter le nez. Finalement, la conversation sur sa maladresse et ses motivation de taper du poing contre un sac ou un adversaire ne s'éternisait pas. Si elle était ici pour s’entraîner et qu'il lui avait gentiment accordé son aide, il n'en restait pas moins un membre du club avec le droit de s'entraîner tout autant qu'elle. Elle avait donc proposé qu'ils échangent les rôles, ce que Warren acceptait sans aucune résistance alors que la brune posait sa condition simple et claire. Ca aurait du suffire pour que tout se passe bien, ça aurait du ne pas tourner de cette façon et il avait fallu que ses sombres pensées la rattrapent, il avait fallu qu'elle se croit sur le point de prendre un coup pour que par réflexe, son don lui vienne en aide, forcément presque les ailes de Warren à se déployer pour le retenir en arrière par leur propre force.

A vrai dire ça l'avait surprise elle-même, réalisant heureusement vite qu'elle était dans l'erreur et que c'était bien la patte d'ours qui était visée. Elle réalisait, oui, mais un peu tard, se confondant immédiatement en excuses et s'assurant qu'elle n'avait pas manipulé ses ailes de manière trop brutale, ce qui pourrait clairement lui causer du tort. Heureusement, le seul mort n'était rien d'autre que son t-shirt qui trouvait dans le sol sa dernière place. Perdre le contrôle de ses ailes l'avait troublé. De son côté, c'était autre chose qui la troublait. Cachées jusque-là sous le t-shirt, ses plumes ne trouvaient pas la place nécessaire pour réellement s'épanouir mais maintenant qu'il l'avait retiré, elle avait l'impression qu'elles s'épanouissaient davantage. Exactement comme des humains qui, tout serrés dans le métro, se permettaient de moins se recroqueviller sur eux-mêmes dès lors qu'ils avaient plus de place. Autant dire que ça rendait ses ailes d'autant plus imposantes et majestueuses en même temps. « C'est impressionnant... » Ca lui coupait le sifflet, littéralement, quelques instants.

Profitant de leur rapprochement physique - et surtout du soulagement de n'avoir rien causé de malheureux - elle ne pouvait s'empêcher de lui répondre au tac au tac que ce n'était pas vraiment étonnant que ses ailes ne lui obéissaient plus... « Je suis irrésistible. » disait-elle en lui craquant un sourire débordant de malice avec une pointe de charme, c'est vrai. Si elle n'était pas la première à se donner l'objectif de mettre dans son lit tel ou tel homme pendant les soirées, elle n'en restait pas moins humaine, une femme bien consciente de ses charmes et notamment d'un regard clair très expressif et d'un sourire pour le moins révélateur. Le fait de refuser de coucher avec le premier venu n'interdisait pas la séduction après tout. Penchant légèrement la tête, elle faisait mine de réfléchir à une question pourtant simple. « Ça dépend sur quel plan tu te places. » Captant son regard, son sourire qui retenait clairement un rire étirait ses joues rougies par l'entraînement alors qu'elle posait une main délicate sur son torse. « La réponse n'est pas tout à fait la même si tu te bases sur le plan de te voir encore habillé ou sur le plan de ne plus supporter les coups. » Ainsi, de réponse, elle n'en donnait pas vraiment, jouant seulement des mots et cherchant probablement à le perturber un peu, pour le seul plaisir de le faire, c'est vrai. Tapotant son torse, elle soupirait de façon théâtrale et avait cette expression presque désolée sur le visage. « J'ai le regret de t'annoncer que tu vas devoir me supporter sur un autre plan encore. Celui du shopping. » Levant les mains innocemment, elle ne lui laissait pas le temps de réagir qu'elle rajoutait quelques mots. « Loin de moi l'idée de vouloir t'accaparer mais comme je l'ai dit, je te dois un t-shirt et j'ai pas le compas dans l’œil pour savoir ce qui pourrait t'aller. » Compte tenu de ses ailes, bien entendu. Alors forcément, elle avait conscience de ne pas pouvoir lui ramener n'importe quoi et pour être sûre de ne pas se planter, il était bien obligé de l'accompagner.
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Je suis encore en train de vérifier que j'ai tout contrôle de mon corps quand elle laisse échapper un « C'est impressionnant... » Je tourne le regard vers elle avant de suivre le sien jusqu'à mon dos. Il faut dire que ce qui s'apparente à un compliment a toujours le mérite de compenser les regards horrifiés que j'ai déjà eu l'occasion de croiser. Souvent, il a été bien plus facile de les cacher et je ne savais pas trop quoi répondre quand on me donnait le numéro de grands chirurgiens qui pourraient « m'aider »... C'est étonnant cette facilité qu'ont les gens pour à la fois vous insulter et essayer de vous « aider » d'un secours dont vous n'avez absolument pas besoin.

Je sens le rouge me monter aux joues et détourne la tête en me raclant la gorge, laissant échapper un « Merci... » un peu gêné. Puis je change de sujet, faisant une petite pointe d'humour. Je la fixe un instant quand elle dit qu'elle est irresistible, je me penche contre elle, laissant mon visage à quelques centimètres du sien. Je lui chuchote simplement : « Tiens donc... » Puis je poursuis un peu le jeu que je trouve amusant même si j'imagine bien qu'on va pas se jeter l'un sur l'autre dans les douches comme des bêtes dans vingt secondes... Sa main vient se caler contre moi... « La réponse n'est pas tout à fait la même si tu te bases sur le plan de te voir encore habillé ou sur le plan de ne plus supporter les coups. » Je pose ma main tout contre la sienne puis laisse mes doigts redescendre tout contre son poignet et une partie de son avant-bras. « Dis-moi ? ... » lui dis-je dans un murmure...

Puis elle parle de shopping. Madame ignore quelque chose à mon sujet – bon en même temps on se connaît vraiment que depuis aujourd'hui – mais je suis un fan du shopping et pas uniquement par nécessité. Déjà enfant, j'adorais quand ma mère m'emmener chercher de nouveaux costumes. J'avais l'impression de devenir un homme du monde, alors que je n'étais qu'un gosse. Même si on dit que l'habit ne fait pas le moine, j'estime que les premières impressions sont primordiales. Forcément, après la pousse des ailes, c'était un véritable combat au début. Et pour camoufler, c'était des vêtements qui les écrasaient dans mon dos, je ne peux plus supporter de les sentir comme ça, même si forcément je ne me promène pas à moitié nu en permanence... « Loin de moi l'idée de vouloir t'accaparer mais comme je l'ai dit, je te dois un t-shirt et j'ai pas le compas dans l’œil pour savoir ce qui pourrait t'aller. » Je croise les bras sur mon torse et lui dis que tout me va avec un sourire en coin. Vantard ? Oui un peu...

Je la contourne et me mets sur son côté, lui lançant une oeillade appuyée. Finalement, je lui demande : « Mais dis-moi... quel est ton don ? Pas le contrôle des plumes quand même ? » Ce serait amusant comme pouvoir, ou qu'elle puisse contrôler les oiseaux. Quoique... j'aurais l'impression de parler à Blanche-Neige... Je suis assez curieux concernant les mutations des autres. J'ouvre la bouche pour poser une seconde question quand on m'interpelle : « Hé Warren ! Il y a le Warren Senior qui veut te parler ! » Je fronce les sourcils puis m'excuse auprès de Rachel. Je prends l'appel, à peine quelques instants. Juste assez pour que mon père me demande à ce que nous dinions ensemble. Je vois déjà le repas gênant arriver à grands pas, je sors donc mon Joker Maman ! Bim, dans ta face. Nous convenons d'un rendez-vous sur la fin de semaine. J'aimerais bien qu'il me parle de l'évolution de son serum, et j'imagine qu'il garde le précieux espoir que je lui tende mon bras. J'y irai en volant et je frapperai à sa fenêtre tiens. Ça lui fera les pieds. Nous échangeons les politesses de vigueur. Puis je me décide par un « à bientôt... papa. » Ce à quoi il me répond d'embrasser fort Kathryn. Puis il laisse échapper « Au revoir... Warren » avant de raccrocher à la hâte. On est stupides, tous les deux. Surtout quand on en vient à se parler tous les deux... Alors que je m'éloigne du gars qui gère les inscriptions, les entrées, le matériel... enfin tout, il me lance en criant presque : « Pas commode le vieux Worthington, pas vrai ? »

Je me retourne vers lui, m'appuie sur son bureau. D'ici, je doute que Rachel puisse m'entendre, à moins de s'approcher, mais je ne m'en préoccupe pas. Je me contente de poser les mains à plat de part et d'autre du bureau et plonge mes yeux dans les siens. Si mon père m'a appris quelque chose d'utile, c'est de toujours regarder chaque personne dans les yeux. Ça retire une partie du masque que chacun porte. Je fronce les sourcils, plus gêné, agacé, que véritablement en colère. Finalement, avec une voix que je ne veux pas sèche mais plutôt stricte, comme si je réprimandais un élève de la X-Mansion, je demande à ce gentil jeune homme : « Pourrais-tu montrer un peu de respect envers mon père quand je suis dans la même pièce, s'il te plaît ? Je te remercie. » Je me redresse puis me retourne vers Rachel.

Je ne suis pas un justicier de la réputation familiale. Je sais très bien que les Worthington ont mauvaise réputation, notamment à cause de leur comportement ces dernières années et encore maintenant... Mon père est un homme d'affaires qui se fout de faire couler une petite entreprise s'il peut la racheter une bouchée de pain et l'intégrer plus tard à son empire pharmaceutique, il fait des contrats avec qui paie sans se soucier des implications à venir, il méprise les mutants ouvertement et a même donné une interview il y a peu pour dire qu'il voudrait mener des études expérimentales autorisées sur les volontaires... Quant à ma mère, beaucoup la prennent pour une arriviste sans cœur qui dirige des associations racistes et arriérées. Alors qu'elle fait tellement plus. Quant à moi ? Fils de connards, en somme un connard, avec un égo surdimmentionné, un mépris évident pour les autres, et touché par le favoritisme, n'ayant pas subi le traitement de mon géniteur. Bref, qu'ils disent ce qu'ils veulent. Tout à chacun, nous avons notre caractère et forcément, une réputation, aussi petite soit-elle. En soi, je l'accepte mais qu'on n'insulte pas ma famille devant moi. Je n'irai pas jusqu'à me battre pour mon père mais quand même... un peu de tenue n'a jamais tué personne. Je souris à Rachel et hausse des épaules : « Excuse-moi... ne jamais donner le numéro de téléphone de cette salle, jamais... Sinon tu es appelé n'importe quand ! »
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Ce contact éphémère lui arrachait des frissons qui parcouraient son échine, du bas de son dos jusque dans son cou, malgré elle. Pourtant, elle ne lâchait pas son regard, se contentant de sentir ses doigts caresser sa peau avec une malice qui, il fallait l'avouer, lui allait à ravir. Ce type avait une tête de malin! Empruntant le même ton que le sien - celui du murmure - elle craquait un sourire en coin qui sentait la bêtise à trois kilomètres. « Je voudrais pas te gêner une nouvelle fois. » Ses mots laissaient entendre qu'elle avait bien remarqué ses joues rougies à son compliment sur ses ailes et le remerciement gêné qu'il n'avait visiblement pas l'habitude d'émettre. Au regard de la jeune femme, c'était bien dommage d'ailleurs mais c'était une autre paire de manches. Elle préférait le laisser sur ça, sur des mots scrupuleusement choisis pour laisser une réponse claire sans être réellement dite - bien qu'elle avait un peu menti pour le plaisir de la réponse parce qu'elle se fichait bien qu'il le garde ou non ce t-shirt. - Un haut qui était d'ailleurs bon à changer et pour ça, elle était bien obligée d'admettre qu'elle allait avoir besoin de lui pour choisir ce qui lui correspondrait le mieux. Suite à quoi Warren ne se gênait absolument pas pour se vanter un peu. Elle se contentait alors d'un sourire, la conversation vite évincée par une question tout de même plus intéressante tandis qu'elle le suivait du regard. Un léger rire passait le seuil de ses lèvres. Il avait l'attitude d'une personne qui examinait un objet sous toutes les coutures pour satisfaire une curiosité certaine. « Pour le moment, hormis les tiennes, je ne contrôle aucune autre plume. » avait-elle le temps de répondre avant qu'ils ne soient interrompus dans leur conversation. Un appel à prendre... hochant seulement la tête à ses excuses, elle profitait de son absence pour aller à son sac et boire un peu d'eau, tout en l'observant de loin, c'est vrai.

Si elle n'avait rien entendu de la conversation, en revanche, elle avait bien compris ce que le gérant de la salle venait de dire - limite crier donc - et quel nom il avait prononcé. Le vieux Worthington... un nom qui lui faisait froncer les sourcils et qui lui percutait l'esprit. C'était donc de là qu'elle connaissait la tête de malin de l'ange. Elle l'avait sûrement aperçu dans un magazine comme étant le fils qui a refusé l'antidote de son père. Rachel le voyait plutôt comme le mutant qui assume d'en être un. Si la famille Kasprzak avait cette tendance dans leurs veines à voir d'abord le mauvais chez les gens - comme l'envie d'éteindre les mutations de la part de Worthington Senior - Rachel avait ce petit côté optimiste qui sauvait la mise. Warren n'y était pour rien si son père était trop étroit d'esprit pour comprendre qu'ils sont une version améliorée des humains lambdas, si on pouvait les appeler ainsi et si distinction il devait vraiment y avoir. Forcément, cette révélation soudaine soulevait pas mal de questions dans son esprit notamment sur la relation qu'il pouvait entretenir avec ce père mais était-elle à la bonne place pour lui demander ce genre de choses? Certainement pas. Ils se connaissaient à peine, pour ne pas dire pas du tout et s'il a bien une chose à retenir de l'éducation que ses parents lui ont inculqué à elle et Jacek, c'était bien de rester à sa place et de ne pas dépasser les limites que cette place leur accordait, notamment en termes de curiosité qui pouvait vite rendre la conversation gênante. Elle gardait donc ses questions pour plus tard, se contentant de quelques mots alors qu'elle reposait sa bouteille dans son sac. « Je note ton conseil, Worthington Junior. » Le sourire qu'elle arborait et le petit clin d’œil qu'elle lui accordait n'étaient là que pour lui notifier qu'elle avait compris et noté qui il était. « Il fallait le dire plus tôt que tu étais celui qu'aucun journaliste n'a été capable de prendre en photo en plein vol tellement t'as l'air adepte de la vitesse. » Une façon de lui faire comprendre qu'elle se focalisait davantage sur qui il était plutôt que d'apprendre à le connaître par le biais de son nom, de son héritage paternel - ce qui serait certainement un point de vue bien faussé.

Cherchant un peu dans son sac, poussant une ou deux fringues, elle attrapait une bouteille d'eau neuve qu'elle lui lançait - en espérant qu'il ait de bons réflexes - en s'approchant de lui pour se stationner à ses côtés. Balayant du regard la salle, elle s'arrêtait sur un jeune homme qui soulevait des poids, visiblement pour se muscler un peu. « Tu vois le blond là-bas avec un haut bleu et un short noir qui soulève des poids? » Lui laissant seulement le temps de suivre son regard, elle répondait à sa question précédent l'appel par une démonstration. « Et bien là je peux te dire qu'il triche, probablement pour se la péter un peu. C'est un télékinésiste de classe 3. » Sur ses mots, elle prenait le contrôle de son pouvoir et forçait ainsi le poids qu'il tenait dans sa main à rester suspendu dans les airs, le blond se retrouvant incapable de l'amener vers lui ou de le redescendre vers le sol - et donc, se retrouvant bien bête à ne pas comprendre ce qui se passait. Elle le laissait tout de même reprendre le contrôle de ses capacités alors qu'elle se tournait un peu vers Warren. « Je peux connaître les dons et les niveaux de chacun mais surtout je les augmente et en prend le contrôle à ma guise. Autant je peux me focaliser sur une seule personne, autant je peux augmenter les dons de chacun sur une distance assez conséquente. » Haussant un peu les épaules, elle énonçait finalement ce qui était logique. « D'où l'accident avec tes ailes et d'où la nécessité de savoir si tout allait bien. » Parce que clairement, elle aurait pu lui tordre dans un sens inapproprié si elle l'avait voulu, elle aurait pu le faire décoller sans aucune difficulté. Si elle ne mettait pas spécialement le doigt sur le côté dangereux que cela pouvait provoquer, elle ne pouvait pas nier qu'elle plaignait intérieurement tous les pouvoirs mentaux à son contact, comme celui d'Isaak dont la tête avait bien failli exploser par sa faute. « Je crois que tu sais tout de moi désormais. » disait-elle avec plaisanterie. Tout ou presque... à vrai dire, elle n'avait pas spécialement une vie intéressante pour le reste du monde, son don restant probablement le plus impressionnant pour autrui... et accessoirement le plus flippant quand on creusait un peu toutes les conséquences qu'il pouvait avoir sur les différents types de pouvoir.
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« Je voudrais pas te gêner une nouvelle fois. » C'est comme si les émotions s'imprimaient sur mon visage. En plus d'être un menteur plutôt mauvais en général, j'ai beaucoup de difficultés à camoufler mes émotions. Autant, je sais passer outre ce que je ressens quand c'est nécessaire mais je préfère le dire en général. Malheureusement, cela m'a déjà porté préjudice mais ce n'est pas grave. Accepter quelqu'un, n'est-ce pas accepter son opinion ? Et tenir à quelqu'un, c'est un gros sac de compromis.

Finalement, je ne réponds que par un simple sourire qu'elle ne peut pas rater, même si je baisse sensiblement la tête... parce que oui forcément, même si je baisse le visage, elle le voit. Je m'intéresse ensuite à son pouvoir qui, bien évidemment, m'intrigue. Parfois, ce n'est pas évident pour certains d'en parler, ou même de mettre des mots sur ce qu'ils vivent. Au début, elle reste énigmatique en disant qu'elle ne contrôle que mes plumes à moi... et je m'absente un moment. À mon retour, j'esquisse un sourire quand j'entends comme elle m'appelle. S'il avait s'agit de Kay, j'aurais repris en précisant que c'est mon père Junior, mais pour les inconnus, ça fait tellement prétentieux de dire ça. Du coup je me contente d'un petit mouvement de la main en lançant : « Oh non s'il te plaît, Warren... ou Angel même, si tu préfères. » J'avoue que j'aime aussi qu'on m'appelle Angel, comme si les deux représentaient bien ce que je suis, à l'identique. Je me rapproche d'elle puis lève les yeux au ciel une seconde, le temps de réfléchir : « Je ne suis pas très photogénique, en plus. »

J'attrape la bouteille qu'elle me lance, la remercie avant de boire une gorgée. Quand elle me désigne un autre visiteur de la salle de sport, je me mets à son niveau juste à côté d'elle pour approcher ma ligne de mire de la sienne. J'acquiesce d'un hochement de la tête une fois que j'ai repéré l'homme en question... J'observe la démonstration de son pouvoir, manquant de me précipiter vers lui quand je le sens en difficulté avec son poids, et de peur qu'il ne lui retombe soudain dessus... Mais il reprend le contrôle doucement, alors que la jolie Rachel se tourne vers moi. Ah c'est intéressant et assez inattendu. Ah beaucoup – et pas des plus sympathiques – apprécieraient j'imagine d'exploiter le pouvoir de la jeune femme pour repérer et neutraliser les mutants j'imagine. Sur la fin de ses propos, je secoue le dos en faisant mine de vérifier la mécanique à nouveau. Bon, maintenant que je suis torse nu, ça fait peut-être un peu ridicule.

« Je crois que tu sais tout de moi désormais. » Quoi ? Ah non, je ne peux pas m'arrêter en si bon chemin ! Je m'approche d'elle et lui réponds : « Oh, je ne sûr qu'on n'a même pas effleuré la surface de tous les secrets que tu peux cacher. Enfin, même de ce qui n'est pas secret d'ailleurs. Tu sais ce qu'on devrait faire ? On se douche, on s'habille et on... enfin quand je dis on se douche, chacun dans sa douche, en tout bien tout honneur... et on profite qu'il ne soit pas bien tard pour prendre un verre. J'aurais l'occasion d'en apprendre véritablement plus à ton sujet. Qu'en dis-tu ? »

Elle accepte. Oh oui ! Je range les affaires que j'ai sortis et mon lambeau de t-shirt aussi, au passage. Je profite de l'immense douche – handicapée oui oui oui – pour faire mes ailes dans leur intégralité puis entreprends de me sécher. Je repasse mon jean et un t-shirt propre, blanc. Autant restant simple. Quoique était-ce bien prudent de prendre un t-shirt, vraiment ? On verra ce que Rachel et le destin réservent à mon propre t-shirt. Je me prépare, passe la veste puis me rends sur le parking de la salle le temps de mettre mes affaires de sport dans mon coffre. Je rejoins ensuite la rue et cherche la jeune femme du regard. J'espère qu'elle n'a pas profité de cette absence pour s'enfuir, ou que je n'ai pas été trop long... Finalement, elle apparaît enfin à ma suite. Sans m'en rendre compte, je rabats ma cheveux dans je ne sais trop quel sens d'un mouvement de la main. C'est bête, je suis déjà sorti avec plusieurs filles, mais je me sens toujours un peu bête, et très gauche surtout. J'avance vers elle, lui offrant un franc sourire : « Il y a un petit bar assez sympa au bout de la rue. Et il faudra qu'on y retourne parce que le midi, ils font des omelettes à se rouler par terre. Dis-moi Rachel, je sais que tu es le punchingball de ton frère et que tu as une très bonne droite, mais que fais-tu dans la vie ? Et d'ailleurs, je suis grandement désavantagé, parce que je ne connais pas ton nom de famille alors que tu connais le mien ! Tu pourrais même chercher des dossiers sur facebook ou insta ! »

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Rachel Kasprzak
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Un sourire ne pouvait que venir se loger sur son visage quand Warren se secouait après une courte démonstration de ce qu'elle savait faire. Non seulement il avait une tête de malin mais il avait le comportement qui allait avec. Cet idiot la faisait rire. On aurait dit un pigeon sorti d'une flaque d'eau qui chassait les dernières gouttes d'eau dans ses plumes. A vrai dire, ils ne s'attardaient pas vraiment sur les capacités extraordinaires de l'un comme de l'autre. De toute façon, par les temps qui courent, peut-on vraiment encore qualifié ça d'extraordinaire? Certes, les mutants restaient en minorité mais dans leur quotidien, leur don faisait partie d'eux-mêmes, pas de quoi s'en extasier tous les jours. Finalement, elle concluait qu'il savait déjà tout. A vrai dire, elle n'avait pas tant de secret que cela contrairement à certaines de ses fréquentations, sa famille incluse. Qu'avait-elle réellement à cacher hormis le meurtre de son ex petit-ami et sa participation à la confrérie des mauvais mutants? Rien. Bien qu'elle ne criait pas tous les détails de sa vie sur tous les toits - parce qu'elle n'était pas spécialement pipelette sur elle, d'autant plus depuis l'enlèvement de son frère - elle n'en restait pas moins une jeune femme normale, avec une vie normale, sans crainte de la discussion sur quoi que ce soit. Certes, elle avait cette tendance à ne parler d'elle que lorsqu'on lui posait des questions mais elle n'était pas spécialement secrète. Visiblement Warren était bien décidé à lui en poser des questions, s'enfonçant un peu plus dans la maladresse en passant. Elle le laissait dire, elle le laissait se débrouiller dans la panade dans laquelle il se mettait tout seul, avant de simplement conclure dans un sourire qu'elle était d'accord. Sa gaucherie le rendait presque attendrissant dis donc.

La douche était finalement assez rapide. Pour être honnête, elle ne mettait jamais beaucoup de temps pour se doucher. La plupart du temps, elle se lavait et sortait immédiatement, n'ayant jamais trouvé qu'une douche puisse être vraiment salvatrice jusque-là. Elle se séchait rarement les cheveux, préférant les laisser à l'air libre, elle n'était pas une pro maquillage au point de ressembler à un camion volé, préférant opté pour quelque chose de simple. Finalement c'était le lavage de ses cheveux qui lui prenait le plus de temps en général. Ouais, la salle de bain n'était pas l'endroit où elle passait le plus de temps alors les douches d'une salle de sport encore moins. Finalement, elle enfilait un jean noir slim - l'idéal pour aller plus tard sous sa combinaison de moto - avec un haut blanc assez souple auquel elle rajoutait simplement un sautoir doré au bout duquel pendait un simple triangle. Là non plus, en termes de bijou, elle n'était pas la première. Finalement, elle enfilé ses converses blanches, attrapant son sac au passage avant de se rendre à l'entrée où elle récupérait son casque et un second sac spécialement conçu pour la moto. Après un court passage au parking pour mettre son sac de sport dans le coffre de son engin à deux roues - et pour envoyer un message à Dan pour le prévenir, elle gardait son sac de moto sur une épaule et son casque à la main avant de rejoindre Warren qui l'attendait déjà.

Sous l'impulsion de ses paroles, elle le suivait dans la rue en direction d'un bar qu'il semblait connaitre. « C'est une invitation? » demandait-elle au tac au tac suite à son aveu de vouloir revenir à ce bar pour ses omelettes, s'amusant clairement des sentiments faciles de Warren et de sa maladresse avec la gente féminine. Une question rhétorique finalement vite effacée quand l'ange se rendait compte qu'il lui manquait des informations essentielles concernant Rachel qu'il n'avait pas eu en échange des siennes. Lui sortant un regard pour le moins suspect - mais avec une petite moue sur les lèvres qui témoignait du peu de sérieux qu'elle avait - elle ajoutait quelques mots. « C'est juste parce que tu veux trouver des dossiers sur moi, avoue tout. » Après tout, il avait énoncé l'idée, c'est qu'il était capable de chercher. Finalement, elle lui lâchait ce qu'il voulait. « Kasprzak... mais je doute que tu saches l'écrire ou le dire correctement sans l'écorcher. De toute façon, tu risques de trouver beaucoup plus d'informations sur mon père que sur moi. » Officiellement membre du conseil de Xeres, papa Kasprzak apparaissait publiquement bien plus que ses enfants, l'accompagnant que de rares fois pour des événements. « Tu vas trouver ça totalement paradoxal par rapport à la boxe mais je suis neurochirurgienne. Le cerveau, les connexions nerveuses tout ça tout ça, c'est mon truc. » Un métier qui demandait autant de précision que de patience, pour sûr. « Et les tiennes de semaines sont remplies de quoi exactement? » Juste retour de question, non?

La rue n'étant pas spécialement grande, ils arrivaient rapidement au bar en question, suivant le plumé à une table en terrasse, profitant des quelques rayons de soleil matinaux. Elle posait son casque et son sac à ses pieds tandis qu'elle demandait un café au serveur qui venait rapidement vers eux. Elle laissait alors Warren choisir ce qu'il voulait. Remerciant le serveur d'un sourire, elle reportait rapidement son attention sur le boxeur. Si Warren voulait l'interroger, elle espérait qu'il ne comptait pas être le seul, elle comptait bien faire sa curieuse également. « Tu invites toutes les filles avec qui tu t'entraînes ici? » Parce que l'endroit était sympa en lui-même, l'emplacement assez idéal. Si le ton de sa question se voulait amusant bien plus qu'accusateur, elle ne pouvait pas nier que ça pourrait être un bel attraque-fille ce genre d'endroit. A vrai dire, il n'y avait pas que l'endroit qui devait être un attrape-filles... il suffisait de regarder avec un peu plus de détails le jeune homme qui se trouvait face à elle. Parfaitement bien dessiné, un regard captivant, même son oreille droite pincée et son nez légèrement bossé n'enlevait rien à son charme, au contraire. Il était parfait jusqu'au bout des cheveux... enfin presque. « Excuses-moi mais ça me perturbe trop. » Se redressant, elle se penchait au dessus de la table pour glisser quelques doigts dans ses cheveux afin de rabattre des mèches rebelles. Retrouvant sa place rapidement, elle posait son regard insistant sur lui, lâchant un « Parfait. » quasiment murmuré. Trop parfait peut-être même, il en devenait perturbant... un contact visuel heureusement coupé par l'arrivée de l'employé qui venait les servir. Sortant son portefeuille, elle glissait un billet dans les mains du serveur qui ferait office pour payer leurs boissons ainsi qu'un pourboire. Une fois partie, elle ne pouvait s'empêcher d'ironiser son paiement. « J'espère que tu m'en veux pas trop d'avoir cassé ton plan drague en payant. » C'est qu'elle prenait la confiance en plus!
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Est-ce que c'est une invitation ? Je hausse des épaules, l'air de dire « à toi de me dire », livrant un sourire en coin à l'attention de Rachel. Est-ce une invitation ? Ça pourrait mais comme à chaque fois que l'on rencontre quelqu'un, on ne connaît pas vraiment ses intentions, son passé, ses attentes, ses sentiments. Je ne sais pas, je suis peut-être cœur d’artichaut mais j'ai déjà eu la sensation de tomber amoureux plusieurs fois, véritablement. Mais finalement, c'est quoi tomber amoureux ?

Mais pourquoi je pense à ça moi ? Parce qu'elle me demande si je l'invite à boire un verre ? Ce n'est pas pour ça qu'on va sortir le riz quand même. Et puis, j'ai beaucoup d'amies filles sans que j'aie forcément envie qu'il se passe davantage qu'un verre, des soirées qui jonglent avec la bonne humeur, les sorties, les confidences, les bons moments... Je ne suis quand même pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge. Et puis, l'omelette n'est pas forcément une déclaration d'amour. Sauf celles qu'il font là-bas quand même... Finalement j'incline doucement la tête sur le côté puis me penche vers elle, lui susurrant presque : « C'est une invitation. » Oui, pourquoi tourner autour du pot, ça peut être une invitation, ça l'est. Pourquoi ça ne le serait pas ? Elle est sympathique, elle a de la répartie, elle a un sourire trop craquant, et une bonne droite. Autant dire qu'elle a du piquant et que j'ai envie d'en apprendre plus à son sujet. Alors oui, c'est une invitation, pourquoi ne pas l'assumer ? Hop, je me mets en mode courage !

En parlant d'un savoir plus... Caswhat ? J'arque un sourcil, finalement être « troisième du nom » c'est gentillet. Effectivement, je ne me risquerai pas à essayer de l'écrire ou de le répéter, et puis ça me donnera une bonne excuse pour ne l'appeler que par son prénom en plus... Je l'écoute me parler un peu de son père – j'espère qu'elle n'ira pas plus loin sur les recherches du mien, ce n'est pas que je n'assume pas ce qu'il fait, mais... si, j'assume pas – mais je serai bien curieux de savoir qui est M. Kasprzak, quoique ce nom ne m'est pas inconnu. Quand elle me parle de son métier, je suis effectivement surpris. Mais c'est impressionnant. Je ne pense pas que j'aurais été capable, elle a toutes les qualités. Où est le piège ? Hormis son côté un peu... abrupte.

Le cerveau, les connexions nerveuses... Cette fille, elle répare les gens quelque part. Je lui souris, songeur. À la fois emballé et rassuré par cette image qui lui convient bien au final. Même s'il est vrai que c'est assez contradictoire avec la boxe mais pourquoi pas. Pourquoi pas ? J'avance avec Rachel à côté de moi, je mets les mains dans mon dos, derrière mes ailes. « J'ai suivi des études en biologie mais je les ai interrompues après six ans pour me consacrer à l'enseignement avec des étudiants, des collègues et des amis formidables qui m'ont beaucoup aidé quand j'en avais besoin. Tu me demandais si j'ai des frères et sœurs, ça va te paraître niais mais en fait, si, disons que j'en ai pas mal plutôt. » Je lui souris et l'invite à me précéder d'un geste du bras. Nous prenons place, j'écarte doucement les ailes pour qu'elles glissent de part et d'autre du dos de la chaise. Je prends un café aussi. Je pose les mains sur la table et ne peux retenir un petit rire à sa question. Je mets la main devant ma bouche grande ouverte comme si elle avait percé mon terrible secret ! Puis finalement, je me penche vers elle puis lui chuchote que l'omelette c'est mon arme fatale en fait, le truc ultime pour draguer toutes les filles.

« Excuses-moi mais ça me perturbe trop. » J'écarquille les yeux et elle tend la main dans ma direction. Elle vient passer la main dans mes cheveux. Et pourtant je ne suis pas venu en volant. C'est à croire que mes cheveux font vraiment leur vie de leur côté. Hey les mecs, une fille ! Venez, on fait la danse de la joie ! Danse de la joie ! Et on lève les braaaaas ! Ce doit être ça. J'ai un sourire en coin alors qu'elle reprend sa position initiale. Ah oui, c'est surprenant, on ne me touche pas les cheveux au premier rendez-vous en général. « Parfait » … ah oui ? Le serveur arrive, je fais pour attraper de l'argent quand Rachel me devance et règle nos consommations auprès du serveur qui la remercie.

Sa remarque fait demeurer l'expression joyeuse sur mon visage. Je ne suis pas macho pour deux sous donc qu'elle paie ne me dérange pas. Je le lui dis d'ailleurs, que je ne suis pas ce genre de garçons-là. J'ai encore d'autres questions à lui poser mais finalement, je décide d'être à égalité avec elle. Je baisse les yeux une seconde, puis lui chuchote que ça me perturbe trop. J'approche ma main de son visage, hésite une seconde puis fais mine de rabattre une mèche au-dessus de son oreille dans un geste lent, très lent. Mon regard sonde le sien, un sourire amusé par la situation pendu sur le visage. Je fais mine de froncer les sourcils puis réitère le geste, me rapprochant d'elle doucement. « Parfaite. » Je ne laisse pas le silence s'installer et demande : « J'espère que je ne casserai tes tentatives de séduction sur ma petite personne si je paie la prochaine fois ? » J'hésite une seconde, et comme sur un air de défi, je passe la main dans mes cheveux. Reprenez votre liberté les enfants ! Et je pose les coudes sur la table, sans renverser mon café, plantant mes yeux clairs dans ceux de Rachel.
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Sa réaction la faisait sourire. Elle avait l'habitude de ces haussements de sourcil quand elle prononçait son nom pour la première fois. Elle ne comptait plus le nombre de fois où on lui avait demandé de l'épeler au téléphone pour des papiers administratifs ou même bien plus jeune quand les professeurs étaient nombreux à s'excuser d'avance s'ils écorchaient son nom pendant l'appel - ce qu'ils faisaient toujours d'ailleurs et rares étaient ceux qui en fin d'année arrivait à le dire correctement sans avoir la langue qui fourche. Secouant un peu la tête, elle faisait un geste de la main qui illustrait ses propos. « Laisse tomber, c'est Polonais, la plupart des gens n'arrivent pas à le prononcer et ce n'est pas le plus important, je crois. » Non pas qu'elle reniait sa famille et tout l'historique qui allait avec mais aux dernières nouvelles, Warren s'intéressait à qui elle était et la réciproque était vraie. Qu'elle s'appelle Kasprzak ou Jefferson, ça n'avait pas spécialement d'importance - bien que ça avait de l'influence sur qui elle était. Ils oubliaient vite les formalités de patronyme pour entrer plus dans les détails. Warren devait s'attendre à ce qu'elle lui retourne la question qu'il venait de lui poser. Un nouvel étirement de ses lèvres se formait sur son visage. « Et professeur de quoi exactement? Plus matheux ou littéraire? » Ouais, c'est vrai, c'était niais mais plutôt plaisant qu'ils aient la même vision des choses. La brune était la première à proclamer que la famille ne s'arrête pas au sang, la preuve était formelle avec Magneto et Isaak alors comment pouvait-elle ne pas comprendre?

Finalement vite installés à une table, les cheveux de Warren remis en place et leurs boissons servies, Rachel glissait ses mains autour de sa tasse après avoir payé, aussi amusée que Warren par sa propre remarque. En revanche, ce qu'elle n'attendait pas, c'est qu'il se venge. Alors elle qui se sentait déjà petite en termes général - peut-être parce qu'elle l'était réellement d'ailleurs - dès lors que Warren se penchait au dessus de la table, elle se sentait minuscule. Minuscule et affreusement faible face à ses gestes aussi lents que séduisants. Elle avait beau soutenir son regard - parce qu'elle était une Kasprzak et qu'ils avaient une fierté plus grosse que l'appart luxueux de papa - elle n'était pas spécialement à l'aise qu'il soit si près, même un court instant. Cela suffisait amplement pour qu'une couleur légèrement rosée lui monte aux joues tandis qu'elle pinçait un peu ses lèvres, gênée mais tout aussi flattée. Finalement, quand il reprenait sa place et qu'au contraire de Warren, elle s'appuyait contre le dossier de sa chaise, sa tasse dans les mains et une jambe pliée sur l'autre, elle secouait doucement la tête, un sourire aux lèvres. « T'as bien dit que l'omelette c'était ton arme fatale non? Ça serait quand même ironique que ce soit moi qui paye ce qui va te permettre de me séduire. » Ses mots laissaient entendre qu'elle acceptait ce qu'il avait qualifié d'invitation un peu plus tôt.

Pendant quelques secondes, elle se faisait silencieuse, son regard rivé sur le t-shirt blanc de Warren, au bord du rire. « Enfin à condition que tu te tâches pas à coup de café, c'est pas terrible pour séduire tu sais. » Si Warren avait fait attention à ne pas renverser son café en se penchant, il n'avait pas forcément pensé que son t-shirt allait tremper un peu dedans, buvant une partie du breuvage. Quant au fait que ça la séduirait pas, c'était pas tout à fait vrai. Si elle ignorait à quel point il pouvait être gauche, elle y trouvait tout de même une certaine mignonnerie, surtout pour un grand gaillard comme lui. D'autant plus que dans le genre, elle n'était clairement pas mieux et il avait eu le droit à la démonstration un peu plus tôt. Finalement, c'est elle qui lâchait ses iris, portant son attention sur son breuvage dans lequel elle glissait les lèvres pour quelques gorgées. Un instant que Dimitri, l'ami de Warren, trouvait opportun pour arriver dans le dos de ce dernier, glissant sa main sur son épaule. « Dis donc, heureusement que j'ai demandé à monsieur-nez-cassé pour savoir où tu étais, espèce de lâcheur. Ça va que tu m'abandonnes pour une charmante compagnie, t'es tout pardonné... presque. » Le franc-parlé et le regard de Dimitri ne mentaient jamais, ça avait au moins le don de faire rire Rachel qui n'avait qu'une impatience: qu'il parle encore plus pour observer les réactions d'Angel. Quant à Dan, selon les dires du jeune homme, il était rentré chez lui. La jeune femme trouverait de quoi se faire pardonner, pour sûr. « Tu veux peut-être quelque chose à boire et te joindre à nous. » demandait-elle avec un regard malicieux qu'elle lançait à Warren, clairement pas innocente. Oh que oui, elle profiterait de Dimitri pour en savoir un peu plus sur lui. Pour sûr qu'il allait pas se gêner pour balancer du dossier au besoin.
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Ah plus matheux ou littéraire ? Sa question m'arrache un ricanement gentil puis je lève les avant-bras – game over – en pinçant les lèvres, juste pour lui signifier que ce n'est aucun des deux : « Ah non, ni l'un ni l'autre. Professeur de sports en fait ! » Et nounou, et homme de ménage, oreille qui traîne souvent aussi... mais ça, je ne suis pas sûr que ce soit une activité qu'on puisse répertorier... C'est vrai que c'est – prof de sports – assez en contradiction avec mes études mais j'ai eu envie de rompre avec ce chemin qui se traçait devant moi. J'ai trouvé tout cela bien intéressant mais j'ai choisi de donner mon temps à la X-Mansion plutôt que de marcher dans les pas d'un homme que je respecte mais que je n'admire pas.

Nous échangeons à la terrasse du café et je dois bien avouer que nous sommes bien ici. Bon, est-ce que maman va m'en vouloir si je l'abandonne lâchement pour prolonger la pause café avec une parfaite inconnue au nom imprononçable et qui casse des nez ? Elle dirait sans doute que je peux, à condition qu'elle soit grand-mère avant d'être trop vieille pour gâter ses petits-enfants. Heureusement, mon père ne me met pas cette pression. Il doit avoir trop peur que la femme de ma vie ne ponde un œuf et qu'on fasse des poussins, au lieu d'avoir de vrais enfants bien humains. Quoique ce serait sans doute marrant de lui ramener un œuf d'autruche un jour et de lui dire que c'est ce que l'amour de ma vie a pondu. Genre avec un petit bonnet, et lui annoncer les yeux qui brillent « tu vas être papy... on va l'appeler Saturnin ! »

Je ne sais pas si la blague ferait rire le père ou la mère de Rachel... On verra bien, peut-être, un jour. J'aime bien ce rapport qui s'installe entre nous et à la question qu'elle me pose, je comprends qu'elle accepte donc notre prochain rendez-vous spécial omelette et même la possibilité de se laisser séduire... Je lui souris et m'apprête à répondre quand elle laisse s'échapper un presque rire en baissant les yeux sur mon t-shirt. Je fais de même et constate que... que je suis un boulet, tout simplement. D'ailleurs le dépit se lit sur mon visage !

Je prends un air faussement navré et révèle à Rachel la terrible vérité, ma malédiction : « Ah ça... il faut que tu saches que je suis un peu gauche, comprendre complètement maladroit. Mais que ça ne t'inquiète pas, je suis le seul à en pâtir. » Je lui dis ça en souriant, songeant que l'ami de Rachel n'a pas eu cette même chance malheureusement pour lui... Mais je ne lui dis pas maintenant. Mais on sait tous que c'est un dossier que je ressortirai dès que j'en aurai l'occasion si on est amenés à se revoir elle et moi...

Elle baisse le regard sur sa tasse dans laquelle elle boit une gorgée de café. J'aime la façon dont elle saisit délicatement la anse de sa tasse en prenant bien garde de ne pas laisser échapper une goutte de café le long de cette petite tasse. Quand ses yeux se baissent sur le liquide noir avant qu'elle ne les relève vers moi. Je quitte ce moment serein pour constater les dégâts sur mes vêtements. Je devrai me changer, je ne peux pas aller manger comme ça quand même. Alors que j'ai la tête baissée, je sens soudain une main sur mon épaule et un veau s'affaler dans mon dos, écrasant mes ailes au passage. Après s'être accroché à moi comme une moule à son rocher, il affiche un immense sourire qui contraste avec ma mine blasée.

Finalement, je suis résigné et l'accueille d'un fin sourire sur mes lèvres. Oh my god. Mais en fait, je suis comme Dimitri, je m'incruste souvent dans les discussions des autres... So welcome ! Je hausse des épaules puis réponds à mon ami : « Hé oui, il faut te montrer un peu plus combatif pour rester la femme de ma vie, parce que je suis d'avis que tu as été bien rapide pour aller à l'hôpital avec Dan, en te foutant bien de sa poire au passage. » Il avoue, comme pris sur le fait et nous échangeons un regard amusé.

« Tu veux peut-être quelque chose à boire et te joindre à nous. » Il regarde à nouveau dans ma direction puis je lui lance le regard du « tu n'oseras pas faire ça... » puis me tourne vers Rachel et affiche un large sourire à Dimitri, forcé exprès : « Mais ouiii, tu as peut-être envie de boire quelque chose ? » Il s'exclame que justement, il meuuurt de soif. Ben voyons ! Je tends le bras pour lui approcher une chaise et il s'y laisse tomber, attaquant directement en demandant à Rachel : « Il t'a dit qu'on t'appelle l'Amazone ? »



Je veux mourir ! Je secoue la tête en levant l'index, en guise de vive protestation : « Non non non, alors je tiens à préciser qu'ON ne t'appelle pas comme ça, c'est lui. Il aime donner des surnoms aux gens dont il ne connaît pas le nom. » Sur cette bonne parole, il se met à rire de bon cœur et... il va pas oser ? « Warren, je l'appelais Orville, comme le gros albatros de Bernard et Bianca. Quoi ? Mais c'est quoi cette tête de poisson mort ? T'as pas vu ce dessin animé ? Wiwi, faut qu'on se fasse un visionnage de Bernard et Bianca ! » … Pourquoi tu ne m'aimes pas, Dieu ? Je pose mon coude sur la table et cale mon menton dans ma main en regardant Dimitri parler. Il commence à lister les noms des gens qui fréquentent la salle. Je lance une oeillade à Rachel. Help ! Puis je pose ma main sur l'épaule de Dimitri en espérant toucher le bouton stop et reprends au-dessus de lui : « Et quel est ton plat préféré ? »
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Un sourire lui était arraché. Ce n'était pas le premier et au fond d'elle, elle savait que ça ne serait pas le dernier non plus. Elle ne saurait dire ce que le destin leur réservait, ce que l'avenir allait dessiner mais elle était persuadée qu'il était un petit clown, peut-être un peu malgré lui d'ailleurs quand il avouait être gauche et qu'avec lui, elle ne pourrait que sourire, elle ne pourrait que sentir la légèreté de la vie quand la sienne était parfois trop lourde. Quand il prenait un peu de temps pour constater les dégâts sur son t-shirt, juste quelques secondes, Rachel s'octroyait une petite rétrospective du peu de temps qu'ils avaient passé ensemble et déjà elle en tirait des conclusions qui lui plaisaient - bien qu'hâtives, certes. Il était avenant. Autant pour l'avoir aidé à s'entraîner que de l'avoir rassuré quant au fait qu'elle n'avait pas abîmé ses plumes ou encore quand il avait eu ce mouvement vers l'avant pour aider l'homme sur qui Rachel avait fait une démonstration de ses pouvoirs. Il était drôle, parsemant souvent ses phrases de blagues et de gestuelles amusantes. Il était gauche, certes, mais ça le rendait d'autant plus craquant pour un grand gaillard comme lui. Sans compter qu'il ne se prenait clairement pas la tête. Il prenait les choses comme elle venait et y voyait simplement des occasions pour faire des rencontres, passer un bon moment. Elle n'avait pas l'impression que c'était un homme à voir du mauvais partout, bien au contraire. Pour le moment, et même si elle ne le connaissait que trop peu, elle le voyait dans le positif, dans le bon côté des choses. Il était foncièrement bon et ce n'était pas pour lui déplaire, très clairement.

Un cours moment d'observation vite interrompu par la venue de Dimitri, l'ami de Warren qui l'avait abandonné pour accompagner - se moquer - de Dan, rendant soudainement Rachel bien silencieuse. Elle n'était pas gênée par sa venue, bien que direct il semblait être un tout aussi gentil garçon qu'Angel, mais quand deux amis se retrouvent, quelles que soient les circonstances, quand la complicité vient se mêler à une conversation, n'est-il pas normal de se sentir peu à l'aise, comme la cinquième roue du carrosse? Elle était légitimement silencieuse, écoutant les deux hommes dans un sourire amusé. A vrai dire, la venue de Dimitri n'était peut-être pas plus mal, cela éviterait les possibles blancs dans la conversation - bien qu'elle doutait que Warren la pipelette puisse laisser un blanc gênant s'installer, n'est-ce pas? - et le jeune homme se voulait même révélateur sur des petits secrets. L'Amazone hein... intéressant. Lançant un regard amusé à Warren qui commençait même à être plus gênée qu'elle, elle ne pouvait s'empêcher de poser la question. « Et je peux savoir pourquoi l'Amazone exactement? » Après tout, la justification n'était-elle pas le plus intéressant à connaître? Pour sûr que si. Une question vite suivie d'une révélation qui ne pouvait que faire rire la brune... sérieusement, Orville? Ils pensaient bien au même personnage? Au moins ça avait le mérite d'avoir un rapport direct avec Warren et d'être drôle. « Et il y a moyen d'avoir le droit à un vol comme Bernard et Bianca? Excepté la boite de conserve, je sais bien que je suis petite mais je pense pas rentrer dedans quand même. » Bien qu'elle plaisantait, l'idée de voler restait tentante. Tous les jours, Warren réalisait le plus grand rêve de tous les Hommes depuis la nuit des temps.

L'espace d'un instant, la conversation était monopolisée par Dimitri citant certains surnoms qu'il donnait à des membres de la salle. Étrangement, boule de billard pour le coach chauve et Hulk pour le plus balaise de la salle ne l'étonnait pas. Ni même Barbie pour la blonde qui prenait plus de temps à faire des selfies qu'à s'entraîner. Croisant un instant le regard de Warren, Rachel lui accordait un sourire doux qui semblait à lui seul vouloir rassuré l'ailé. Que Dimitri prenne beaucoup de place dans la conversation et qu'il se mette entre eux ne la gênait pas. Elle ne voulait pas qu'Angel se sente gêné qu'elle ne puisse pas en placer une ou que leur prise de connaissances de l'un et de l'autre soit parasité par la personnalité extravertie de Dimitri. Pourtant, Worthington le coupait dans son élan, s'intéressant de nouveau à la jeune femme. Il avait pas plus simple comme question par contre? Papa Kasprzak - ainsi que maman de son vivant - avait toujours eu à cœur que leurs enfants s'ouvrent sur bien des cultures et ça passait par la cuisine également. Ne choisir qu'un seul plat était relativement difficile pour Rachel mais les souvenirs de son enfance et sa dent sucrée parlaient pour elle. « J'adore les naleśniki. C'est des crêpes souvent servies avec du fromage blanc sucré et revenues à la poêle. » Ça lui rappelait beaucoup de moments passés avec sa mère notamment. Comme la fois où elle tentait de faire sauter les crêpes dans la poêle sans les faire tomber au sol ou encore quand pour la première fois, elle avait fait les naleśniki seule et qu'elle guettait une réaction sur le visage de sa maman. Ça aurait pu avoir la pire des saveurs qu'elle aurait souri. Jane était toujours bienveillante avec ses enfants même quand la petite fille que Rachel était se brûlait avec la poêle que sa mère lui avait interdit de toucher à cette époque. Rachel se souvenait d'elle comme d'une femme à la main de fer dans un gant de velours, autoritaire mais toujours dans la douceur. Des souvenirs qui s'évanouissaient vite dans son esprit. La brune se refusait d'y penser parce qu'elle savait où ça la mènerait et qu'elle s'y refusait. Pas maintenant. Plus jamais. Si seulement.

Reprenant un peu de constance en finissant son café, l'ébène souriait de nouveau. « En échange de ton omelette, je t'en ferais si ça te tente. » demandait-elle, peu consciente encore que Warren était un estomac sur pattes. Glissant finalement son regard vers Dimitri, elle ajoutait quelques mots. « Je t'en ramènerais à la salle, t'en fais pas. » Un clin d’œil plus tard, elle glissait de la monnaie dans la main du serveur qui ramenait la commande du jeune homme tandis que Rachel poussait un peu sa tasse pour avoir la place de poser ses avant-bras sur la table. « Et le tien alors Warren? Me dis pas que ton plat préféré est le poisson par contre, je serais obligée de donner raison à Dimitri sinon. » Un Dimitri qui ne se gênait pas pour se moquer de nouveau de son ami. « Hein, Orville... » Évitant un coup d'aile d'Angel, Dimitri se mettait sur ses deux jambes, son verre dans une main, levant l'autre innocemment. « Oh, oh, doucement l'albatros. J'ai compris, je vais voir ailleurs si j'y suis. Je reviens. » Posant son verre, il disparaissait dans le café, probablement en direction des toilettes. Un instant de calme dont Rachel profitait pour reposer son regard sur Warren. « D'accord, je l'admet. Je te dois des excuses pour l'avoir invité à la table et permis d'en révéler un peu plus sur toi. » Pour ne pas dire qu'elle avait laissé la possibilité à Dimitri de foutre carrément la honte à Warren. Le sourire amusé de Rachel témoignait tout de même qu'elle passait un bon moment. « Pour me faire pardonner, je te propose qu'on se fasse un café basket. » Café basket... le concept était simple. Courir pour ne pas payer bien que là, en l'occurrence, elle avait déjà payé mais courir pour échapper à Dimitri, c'était tout aussi possible. Un peu méchant pour le jeune homme certes mais l'idée résonnait de façon amusante dans l'esprit de Rachel et puis rien empêcherait Warren d'envoyer un message à son ami plus tard.
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