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| I'm one of those regular weird people || Abe | |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | | ABRAHAM MC CULLOHWHISPERERS Nom et Prénom : Abraham Mc Culloh. Si le nom de famille sonne irlandais c'est parce que ses parents sont irlandais, CQFD. Il est rare qu'on l'appelle par son prénom, en général, on use du surnom "Abe" et ça lui convient très bien. Alias : Bulbizarre. Un délire de gosse qui est finalement resté. Il aimait jouer à Pokemon, il a développé un pouvoir en rapport avec la nature, alors voilà, Bulbizarre. Âge : 30 ans et il le vit bien merci. Lieu de naissance & nationalité : Il est né à Killarney, en Irlande. Il est donc irlandais (sans déconner?). Métier : Il est cultivateur et vendeur de légumes à son compte et s'il ne roule pas sur l'or, il gagne assez pour vivre. De toute façon il a un mode de vie très spartiate alors... Statut civil : Aux dernières nouvelles il était célibataire. A moins qu'il se soit mis en couple après avoir trop bu et qu'il ne s'en souvienne pas, c'est possible. Orientation sexuelle : Bisexuel. Il ne s'est jamais posé de questions à ce sujet, il a toujours été attiré et par les hommes et par les femmes. Particularités : Il a des oreilles très imposantes. Il a subi beaucoup de brimades à l'école à ce sujet. Il est par ailleurs très grand : 1m90, donc il ne passe pas vraiment inaperçu en général, d'autant plus qu'il ne manque pas de muscle, le type c'est pas un coton-tige quoi. Il a un immense tatouage dans le dos : un arbre de vie, là aussi CQFD. Abe est quelqu'un de plutôt calme, plutôt cool, mais il est des choses qui le mettent hors de lui, par exemple ceux qui ne respectent pas la végétation... Il est d'ailleurs davantage attaché à la végétation qu'il l'est aux êtres humains ou même aux mutants. C'est inné, c'est comme ça. S'il déteste la cigarette il est par contre un grand adepte de l'alcool, une substance qu'il supporte très bien et dont il abuse parfois à outrance, jusqu'à ne plus supporter d'ailleurs. Affiliation : Aucune, pour le moment en tout cas. Et comme il n'aime pas qu'on lui force la main, mieux vaut le laisser dans son coin jusqu'à ce qu'il se décide. | Contrôle de la végétation / Communication avec la végétation | Classe 4 La "communication" avec la végétation. Les plantes, les légumes, les fruits et les arbres ne possèdent pas une réelle forme de pensée et pourtant, Abe est bien lié à eux, lié à leurs "émotions". Ce lien est possible grâce aux phéromones que dégagent les végétaux et, inversement, grâce aux phéromones qu'Abe dégage également. Parlons peu mais parlons bien de ces phéromones. Il s'agit de substances chimiques que l'on peut comparer aux hormones chez les êtres humains. Très actives, les phéromones peuvent être transportées et détectées sur des kilomètres. Ordinairement très faibles chez les êtres humains, la mutation d'Abe a permis à son corps d'y être autant sensible que les végétaux tout comme cela lui a permis d'en émettre lui-même. En quoi consiste donc son lien avec la nature exactement ? Eh bien cela permet à Abe de ressentir ce que peuvent "ressentir" les végétaux. Cela peut s'apparenter à de l'empathie mais non pas à l'égard des êtres humains mais bien de la nature. La végétation ressent et Abraham aussi par la même occasion. Lorsqu'au début il a commencé à percevoir des émotions qui n'étaient pas les siennes, il n'a pas bien compris puis, il a fini par réaliser qu'il s'agissait de toute la verdure autour de lui qui lui transmettait ce qu'elle ressentait. Au départ, c'était incontrôlable. Bien entendu, c'était moins difficile à supporter que quelqu'un doté d'empathie et qui peut ressentir toutes les émotions des gens autour de lui lorsqu'il ne contrôle pas son pouvoir mais ce n'était malgré tout pas très facile. Il ressentait la nature, surtout ses douleurs en fait malheureusement. C'est le temps et uniquement le temps qui a fini par atténuer ce qu'il ressentait et à force, il a fini par parvenir à choisir les moments où il pouvait percevoir les émotions de la végétation et, inversement, les moments où il pouvait lui même transmettre ses émotions aux plantes. Au jour d'aujourd'hui, cette "communication" avec la végétation, il la contrôle presque parfaitement, sauf quand la nature autour de lui est soudain agressée trop gravement. Un exemple tout bête : s'il passe à côté d'un parc où on en est en train de tronçonner des arbres, là, les émotions des arbres vont l'accabler sans qu'il ne puisse le contrôler, tout simplement parce qu'elles seront trop violentes. Il est possible qu'à terme cette "communication" prenne davantage d'ampleur et lui permette d'appréhender des informations basiques que lui transmettrait la nature en plus des émotions. Maintenant, une précision essentielle quant au pouvoir d'Abe : il est lié au champ bio-végétal de la planète (que l'on nommera tout simplement le Champ) qui est une sorte de conscience collective formée par les longueurs d’onde bioélectriques combinées de la vie végétale de la Terre : en étant en parfaite harmonie avec ce champ, Abe est conscient de l’ensemble de la vie végétale de la planète, d'où son lien puissant avec cette dernière. Si la végétation va mal il la console, s'il va mal c'est la végétation qui le console. Venons-en maintenant à l'autre pouvoir. Le contrôle de la végétation. Grâce aux phéromones dont il est habité ainsi qu'à son lien avec le Champ et aux spores qu'il contrôle, Abe est capable d'animer et manipuler les plantes, les fleurs, les mousses et spores végétales les plus microscopiques jusqu’aux arbres les plus grands ou d’immenses étendues de végétaux. Il peut provoquer la croissance rapide des plantes, même au-delà de leurs tailles habituelles et il peut inversement, provoquer leur décroissance et leur pourriture jusqu'à leur disparition. Il est donc capable de faire apparaître des fleurs venant d'assez loin. Il peut ainsi, faire apparaître par exemple une fleur exotique en plein milieu de Central Park. Il en est de même avec la perception qu'il a des arbres et racines qui ne se trouvent pas forcément à proximité de lui : s'il peut sentir leur présence et contrôler leur croissance et déplacement, c'est grâce à son lien avec le Champ. Parlons maintenant des effets secondaires de son pouvoir. Avec l'âge, il a appris le contrôle mais cela ne l'empêche pas de s'affaiblir lorsqu'il use trop de son pouvoir. Mentalement, cela le fatigue beaucoup mais ce n'est pas là le plus gros des soucis qu'il peut rencontrer s'il use trop de son pouvoir. C'est tout à fait par hasard qu'il a découvert qu'en usant trop longtemps et avec trop de puissance de son pouvoir que sa peau se transforme en écorce d'arbre. L'effet est fort heureusement temporaire mais la durée de l'effet secondaire est tout à fait aléatoire, quelques minutes, quelques heures, quelques jours... N'importe quelle partie de son corps peut se transformer en écorce s'il vient à utiliser à outrance de son pouvoir et cela peut être dangereux car figurez-vous que lorsque sa peau est transformée, il ne peut plus bouger la partie transformée sans prendre le risque d'endommager ses os. Une paralysie même partielle peut s'avérer mortelle en cas de combat. Enfin, émotionnellement parlant, s'il finit par être trop accablé par les émotions de la nature, il ne fait aucune doute qu'il en paiera le prix et que sa santé mentale pourrait en prendre un sacré coup. INTERVIEWQUE PENSEZ-VOUS DE LA SITUATION ACTUELLE ET DES DERNIÈRES DÉCISIONS DU GOUVERNEMENT ? Abe n'est pas du genre à aller chercher les ennuis alors il accepte. Il a tout de suite signé le R.A, tout de suite, il a accepté d'être fiché, surveillé, d'avoir une carte sur lui au quotidien prouvant qu'il est un mutant de Classe 4. Il a accepté parce qu'il voulait vivre le plus tranquillement possible. C'est vrai que ça n'a pas toujours été simple mais ça s'est plutôt bien passé. Il vivait sa vie sans faire de vagues, il ne demandait rien à personne et on ne lui demandait rien. Puis on l'a forcé à aller vivre au District X. C'est une décision qu'il n'a pas accueillie avec plaisir car il aimait son appartement, il aimait l'endroit où il vivait mais il n'a pas eu le choix. S'il s'est plié aux ordres du gouvernement c'est encore une fois pour être tranquille. Alors il a pris ses quartiers dans un petit studio mais il a conservé son appartement et le toit sur lequel il faisait pousser ses légumes et ses fleurs. Il continue d'avoir une activité professionnelle tout en respectant les règles instaurées au sein du District X. Ceci dit, doucement mais sûrement, ça commence à lui peser, d'être forcé de vivre quelque part... Il a déjà accepté beaucoup de choses parce qu'il était différent. C'est probablement la goutte d'eau qui risque, avec du temps, de faire déborder le vase. QUELLES SONT VOS MOTIVATIONS ? Si Abe a d'abord choisi la Confrérie, c'est parce qu'il pensait y être à sa place. Puis, il a pris la décision de partir parce que les idéaux et façons d'agir ne lui correspondaient en réalité pas tant que ça. Abe, tout ce qu'il voulait, c'était vivre tranquille, sans encombres, sans violence et c'est pour ça qu'il a choisi de ne se mêler de rien : il ne veut pas utiliser son pouvoir pour fair du mal, même si c'est en se défendant, il ne veut pas ou, plus exactement, il ne veut plus. Alors il est la Suisse. Voilà. En tout cas pour le moment car rien n'est figé dans l'espace et dans le temps, les choses peuvent toujours changer et ce n'est pas impossible que cela se produise. Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? Comment avez-vous réagi ? Quand Abe a découvert qu'il ressentait les émotions de la nature et qu'il entendait les « pensées » des plantes, il a été très perturbé. Il a craint d'être devenu fou et il a gardé ce secret un moment avant d'oser en parler avec sa mère qui lui a alors expliqué ce qu'était réellement ce don qu'il possédait. Finalement, Abe a appréhendé son don avec une certaine sérénité et ce grâce à sa mère. Et lui qui était fou de la nature ne pouvait que l'être davantage. Il n'y a pas eu de manifestation violente tout de suite de sa seconde capacité. C'est arrivé tout aussi progressivement qu'est arrivée sa première capacité et il a doucement mais sûrement appris à l'utiliser. Il y a cependant eu, à un moment donné, une perte de contrôle qui a été très difficile à vivre pour Abe. Avoir du sang sur les mains a été compliqué à gérer mais il y est parvenu avec l'aide de sa mère. C'est parce qu'il a toujours, malgré les années passées, cet épisode en tête qu'il est contre la violence.
IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; B./vieille/f. Fréquence de connexion ; Aussi souvent que possible. Que pensez-vous du forum? ; . Comment l'avez-vous découvert ? C'est une vieille histoire d'amour. J'suis passée par là à plusieurs reprises et puis les choses étant ce qu'elles sont parfois, j'ai préféré partir mais voilà, quand on aime un endroit, on a envie d'y revenir. J'ai continué à observer, j'ai hésité, mais j'aimais trop être ici et j'avais envie de revenir auprès d'un endroit que j'aimais et de gens que j'aimais Après ce moment émotion bah... J'dis rien, z'aurez qu'à deviner crotte alors (j'donnerai peut-être des indices ) Célébrité choisie ; ADAM F*UCKING DRIVER BABY. Credits (avatar, icon etc.) ; l'avatar c'est moua, les gifs c'est eternal roleplay et la signature c'est Alas.
Dernière édition par Abraham Mc Culloh le Lun 20 Mar - 19:47, édité 9 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | BIOGRAPHIE "I'M NOT WEIRD : I'M LIMITED EDITION.""DOESN'T "LOL" LOOK LIKE A DROWNING GUY ? I BET HE'S NOT LAUGHING OUT LOUD."Le gosse se tord les doigts, assis sur une chaise quelque peu bancale. Son nez ne saigne plus mais il a encore mal. Il a encore mal à la joue aussi, sur laquelle s’étale déjà un hématome. C’est fou comme les petits poings des gosses ça peut faire des dégâts même quand ils ne sont pas très grands. Abe il a à peine onze ans et il est là, à l’intérieur de l’infirmerie, il attend que son père vienne le chercher. Il préférerait que ce soit sa mère mais elle est institutrice et elle est encore à l’école. Son père, lui, est garagiste et il a pu fermer son garage plus tôt pour venir chercher son garçon. Pas la première fois. Sans aucun doute pas la dernière non plus. Abe, c’est le petit garçon maigre, aux oreilles trop protubérantes, qui reste tout le temps dans son coin, qui est d’une timidité maladive, qui a du mal à se mélanger aux autres enfants et c’est le cas depuis tout petit déjà. Abe, c’est celui dont on se moque, celui qu’on bouscule un peu trop souvent, un peu trop tout court en fait. Parfois, ça dégénère, faut dire que les enfants peuvent être vraiment pourris entre eux et Abe en fait les frais. Encore aujourd’hui, il en a fait les frais. Trois petits cons l’ont coincé dans les toilettes et lui ont cogné dessus jusqu’à ce qu’un plus grand rentre et les surprenne : ça a eu le mérite de les faire s’arrêter. Les sales gosses sont dans le bureau de la directrice et Abe est donc sur sa chaise, attendant avec appréhension l’arrivée de son père. Sa main écorchée serre une sucette que l’infirmière lui a donnée mais il ne le mange pas, pas pour le moment. Les larmes coulent silencieusement sur les joues du petit bonhomme aux cheveux noirs et, quand son père apparaît dans l’encadrement de la porte, il baisse le visage, honteux. Il sait que son père va lui dire, pour la énième fois, qu’il doit davantage se défendre, davantage agir comme un homme bien qu’il ne soit jamais qu’un petit garçon. Qu’est-ce qu’il y peut lui si les autres ne l’aiment pas ? Qu’est-ce qu’il y peut s’il n’aime pas jouer aux mêmes jeux que les autres ? Qu’est-ce qu’il y peut s’il préfère rester assis dans l’herbe à observer la nature ou encore les nuages ? Qu’est-ce qu’il y peut s’il aime rester sous la pluie quand tout le monde cherche à se cacher parce que lui, le bruit de la pluie, il adore ça ? Qu’est-ce qu’il y peut s’il est différent ? Il va avoir droit au discours interminable et cassant de son père mais fort heureusement, quand sa mère va rentrer, il aura droit à un câlin, à des bisous, à du réconfort. Il aura droit aux mots dont il a besoin et seulement là, il la mangera sa sucette. ≡ ≡ ≡ Il a peur d’être fou. Vraiment peur. Ce sont les fous qui ressentent des émotions qui ne leur appartiennent pas, pas vrai ? Même s’il sait d’où viennent ces émotions, ça ne veut pas dire qu’il n’est pas moins fou, pas vrai ? Au départ, il a cru que c’était dans sa tête, il a cru que c’était son imagination. Après tout, son père trouve bien qu’il en a beaucoup trop… Et puis, il a compris d’où venait les émotions ou, plus exactement, à qui elles appartenaient : aux plantes, aux fleurs, aux arbres, à la nature. C’est fou mais c’est vrai. Enfin, pas forcément, pas si c’est dans sa tête. Peut-être qu’à force de trop aimer la nature, peut-être qu’à force de rester trop éloigné des êtres humains, il a fini par perdre la tête. Il a peur. Personne ne sait à quel point il a peur. Pas même sa mère et pourtant, cela fait des jours et des jours qu’il crève d’envie de lui parler de tout ça mais si elle le croit fou, hein ? Si elle décide de le faire enfermer ? Pas de risques que ce soit son père qui le fasse puisque voilà près d’un an qu’il est parti. Il a rencontré une autre femme, il refait sa vie. Abe le voit de moins en moins. Il paraît que sa nouvelle femme est enceinte : il va avoir une nouvelle famille, peut-être même un autre fils qui lui conviendra mieux. Abe, c’est ce qu’il pense : que son père n’était satisfait ni de sa vie de couple, ni de sa vie de père. Il n’a que 13 ans, mais ça ne l’empêche pas de voir, de comprendre. C’est donc lui et sa mère. Ils sont plus proches que jamais mais il n’empêche… Il n'est pas normal… Elle est penchée sur des copies, lui se tient près de l’entrée du salon, il n’ose pas entrer. Il serre nerveusement les poings, il essaye de trouver en lui le courage dont il a besoin pour tout avouer à sa mère. Non. Il n’y arrive pas. Il ne peut pas. Il esquisse un geste pour faire demi-tour. « Qu’est-ce qu’il y a Abe ? » Elle l’a vu. Il se fige. Il tourne son regard vers elle. Elle qui le regarde avec une réelle inquiétude. Les larmes montent aux yeux du jeune adolescent, il se mord la lèvre inférieure. Aussitôt elle se redresse et s’approche de lui. Plus besoin de se mettre à genou pour être à la hauteur de son garçon bien plus grand que tous les autres garçons de son âge : il ne tardera pas à la dépasser. « Dis-moi ce qu’il se passe. Quelqu’un t’a fait du mal au collège ? » Abe secoue la tête de droite à gauche. Pas que ce soit simple au collège mais là ça va, personne ne lui a fait le moindre mal. Ce n’est pas ça le problème. Le problème, c’est lui… « Parle-moi. » Lui parler. Lui avouer. C'est sa mère, elle l'aime quoi qu'il arrive... C'est ce qu'il répète intérieurement, c'est la seule manière qu'il trouve afin de rassembler le courage nécessaire pour tout lui dire et il termine par le faire. A mi-voix, mais il le fait. Sa mère l'écoute attentivement, elle ne l'interrompt pas et, lorsque son récit abracadabrant est terminé, elle vient poser une tendre main sur sa joue en lui adressant un doux sourire. Elle lui sourit. Elle l'aime toujours même s'il est fou. « Tu n'es pas fou. » elle lui dit avec assurance. « Tu es juste différent et ce n'est pas mal d'être différent. Tu es même unique. » elle ajoute. Les confidences viennent ensuite, des confidence qui surprennent Abe avant de lui apporter un immense soulagement : sa mère possède aussi un don et c'est sans aucun doute pour cela qu'il en possède un lui-même. Il n'est pas fou et parce qu'il n'est pas fou, parce qu'il ne s'agit finalement que de génétique qui a fait de lui un être différent, il s'effondre en larmes dans les bras de sa mère : ce sont des larmes de soulagement et de bonheur. Tout ira bien maintenant. ≡ ≡ ≡ Il a mal. Il a terriblement mal. Il doit avoir des côtes cassées, ça ne fait aucun doute. Sa joue est ouverte et pisse le sang. Il en est de même pour sa lèvre supérieure. Les coups, ils en a reçu beaucoup pour finir dans cet état-là et d'ailleurs, les coups continuent de pleuvoir. Il est recroquevillé au sol, en boule, il protège sa tête maintenant et ce sont ses avant-bras et le reste de son corps qui encaissent les coups de pieds donnés par deux adolescents. Autour de lui, les arbres ont mal pour lui, on peur pour lui, sont en colère contre ceux qui font du mal à Abe qui lui aussi a peur : il a peur de faire du mal. Il sait que son pouvoir ne s'arrête pas qu'à "communiquer" avec la nature, il l'a compris et il apprend doucement à utiliser ce don qu'il ne contrôle pas pour le moment. Puis, vient ce coup ultime, ce coup de trop qui le fait hurler de douleur quand une chose lourde s'abat sur sa cheville qu'il sent se briser sous le choc. Alors, à ce moment-là, il retire ses bras de son visage qu'il relève vers ses deux attaquants. Le cri continue de s'échapper de ses lèvres et pendant un instant, les deux autres adolescents le regardent. Pendant juste un instant. « Il est tard Abe, où étais... » La mère d'Abe s'arrête dans le couloir en voyant l'état de son fils. Il est couvert de sang. Elle lâche le saladier qui vient se briser au sol et se précipite vers son fils. « Qu'est-ce qui s'est passé ?! » Elle touche le visage de son fils, touche ses vêtements ensanglantés. « C'est pas que mon sang... » il souffle tout bas. Il baisse le visage, observer ses mains, se met à trembler. A pleurer aussi. « Ils sont morts maman... » Elle prend son fils dans ses bras, le serre contre elle et ce n'est que quelques minutes plus tard, tandis qu'elle use de son propre don pour soigner toutes les blessures de son fils qu'Abe trouve le courage de lui expliquer ce qu'il s'est passé. Le guet-apens, les coups, la perte de contrôle de son pouvoir, les racines qui ont soudain jailli du sol pour transpercer les corps des deux autres adolescents. Après cet incident, Abe a peur de retourner au collège mais sa mère lui explique qu'il doit y aller, qu'il doit affronter la situation non seulement pour lui éviter d'être hanté par ce qu'il s'est passé mais aussi pour éviter qu'on fasse peser le moindre soupçon sur lui. Il va tenir quelques mois puis finalement, ils déménageront. Il faut changer d'endroit pour pouvoir essayer de balayer les mauvais souvenirs. C'est encore possible quand on a 14 ans non ? ≡ ≡ ≡ « Abraham ? » La voix du professeur de biologie sort Abe de sa concentration alors qu'il a le nez plongé dans sa copie. Il relève son visage et en voyant l'air grave du professeur fronce les sourcils. Quand on lui fait signe de venir tout en récupérant ses affaires, son estomac se noue : quelque chose cloche. Il range ses affaires, s'approche du professeur pour rendre une copie qui du coup n'est qu'à moitié remplie et bientôt, il se retrouve dans le bureau du principal. Il n'a pourtant rien fait et il n'a pas été pris dans aucune bagarre, rien. Ici, on le laisse tranquille. Il faut dire qu'il a pris à la fois en taille et en largeur. Il est imposant bien malgré lui mais ce n'est pas plus mal car au moins, personne n'ose s'en prendre à lui bien qu'il soit encore et toujours à l'écart des autres. On lui propose de s'installer sur une chaise, ce qu'il fait, et les mines qu'ils affichent tous ne font qu'amplifier son malaise. Il y a le principal, ce qui est, s'il ne se trompe pas, une conseillère d'éducation, et la troisième personne, une femme, il ne l'a jamais vue, il ne la connaît pas. « Abraham, ta mère a eu un accident. - Un accident. » Il répète. Il a besoin de répéter. « Un accident de voiture. » le principal ajoute. Abraham le regarde un instant, fronce les sourcils tout en se crispant. « Mais elle va bien ? » Silence de plomb dans la pièce. « Non Abraham. » le principal finit par répondre. « Elle n'a pas survécu. Je suis désolé. » Les mots le frappent de plein fouet, le clouent sur son siège. Les larmes lui montent aux yeux et il baisse le visage, muet. Ses mains serrent son pantalon. Il entend qu'on lui parle, qu'on lui pose des questions sur qui on peut appeler mais il n'y a personne à appeler : son père est avec sa nouvelle famille et il n'a même pas ses coordonnées. Quand bien même il les aurait l'appeler ne servirait à rien. Pas de grands-parents, pas d'oncles, pas de tantes, rien. « C'était juste ma mère et moi. » l'adolescent âgé de 16 ans souffle tout bas la voix tremblante. « Rien que nous deux. » Après ça, il entend la femme qu'il ne connaît pas se présenter comme étant une assistante sociale. On lui parle de là où il va aller puisqu'il ne peut pas se prendre en charge tout seul. Tout seul. ≡ ≡ ≡ A genoux devant la tombe de sa mère, Abe observe la pierre tombale. Il est calme. Il pleure mais il est calme. Voilà plusieurs semaines qu'il est dans une famille d'accueil et aujourd'hui, il a enfin pu prendre la fuite, pas que les gens soient monstrueux avec lui mais ils ne sont pas sa famille. Il ne veut pas d'eux. Il ne veut de personne. Il a touché le peu d'argent que sa mère avait de côté pour lui au cas où il lui arriverait quelque chose et c'est pourquoi il peut partir maintenant sans regarder derrière lui. Il pose ses mains sur le sol, glisse ses doigts dans l'herbe puis ferme les yeux et se concentre. Il se lie au Champ, il perçoit les racines, il perçoit les arbres, il perçoit les rosiers aussi et il puise en lui la force nécessaire pour les faire pousser encore, et encore, mais pas que des rosiers. D'autres fleurs viennent faire leur apparition et quand il rouvre les yeux, la tombe de sa mère est fleurie comme nulle autre tombe ne l'est. Il glisse avec amour sa main sur la pierre tombale, redessinant avec ses doigts les lettres du nom de sa mère qui dès aujourd'hui va devenir le sien : changer de nom pour adopter celui de sa mère est le meilleur moyen et de lui rendre hommage, et de disparaître. Il faut qu'il disparaisse.
"BURRITOS ARE JUST TACOS THAT ARE SHY."Vivre dans la rue, ça n'a rien de cool. Si il y en a qui pensent que c'est génial parce que c'est synonyme de liberté et tout le toutim, Abe sera le premier à les contredire. D'accord il fait ce qu'il veut, d'accord il ne doit rien à personne mais vivre dans la rue c'est difficile, très difficile. Son pouvoir, bien qu'il ne le maîtrise pas, il s'en sert comme il peut pour manger parfois. Les économies de sa mère ? Il les a finalement utilisées pour se faire faire des faux-papiers plus vrais que nature à Londres, un visa lui aussi plus vrai que nature avant de payer un type pour pouvoir embarquer sur un cargo qui l'a mené jusqu'à New-York. Voilà plusieurs semaines qu'il traîne dans les rues de New-York. Il passe pas mal de temps au cœur de Central Park parce que c'est là qu'il se sent le mieux. On ne va pas se mentir : il n'est pas venu jusqu'ici par hasard. A force de poser des questions aux bonnes personnes, il a jeté son dévolu sur ce pays et sur cette ville pour pouvoir aller à la rencontre de ceux qui vivent dans ce fameux Institut. Ils sont tous comme lui là-bas alors ce sera forcément bien. Il y croît. Finalement, le destin va se charger de changer la donne puisqu'il va tomber par hasard sur quelqu'un qui, comme lui possède un don mais qui ne vit pas du tout à l'Institut. Cette personne vit ailleurs et quand elle voit le jeune Abe user de ses pouvoirs pour se défendre dans une ruelle sombre, voilà qu'elle lui propose de rejoindre le groupe dont elle fait partie. Ce n'est pas l'Institut, c'est autre chose et c'est finalement un endroit qui est tout trouvé pour Abe car c'est là qu'il se sentira le mieux, lui qui a toujours souffert du regard et des actes des autres, des actes des humains qui le trouvaient trop différent pour être bien et pour être apprécié. Il paraît qu'à l'Institut ils font des efforts pour pouvoir mieux s'intégrer aux humains, pour pouvoir vivre en paix mais il n'y a pas de paix possible quand les autres ont trop peur de la différence, pas vrai ? Non, pas de paix possible. ≡ ≡ ≡ « Tu vas me manquer. » je lui dis tout bas. Je la toise du haut de mon 1m90, nos regards sont encrés l'un dans l'autre et je ne peux pas faire comme si ça ne me touchait pas de m'en aller, je ne peux pas prétendre m'en foutre, c'est impossible. Parce que c'est elle. Parce qu'au fil des années, elle est devenue comme une sœur. Voilà près de cinq ans que je suis à la Confrérie. Cinq ans que je n'ai plus remis les pieds en Écosse : je n'y retournerai probablement jamais. Et elle, je me suis rapproché, ça a été plus fort que moi, instinctif. On aurait pu se rapprocher d'une toute autre manière mais c'est un lien fraternel qui a fini de nous unir et voilà que je m'en vais. Elle comprend ma décision, mes raisons, mais ça ne fait pas moins mal. J'ai essayé de trouver ma place et j'y suis en partie parvenu mais j'ai toujours été différent, même vis à vis de mes frères mutants et je suis arrivé à un stade où je préfère m'en aller et faire ma vie de mon côté. Trop de violence peut-être alors que moi, tout ce que je veux, c'est vivre le plus tranquillement possible. J'ai eu assez de violence dans ma vie. Alors j'ai pris la décision de partir et si je suis soulagé de savoir que je vais pouvoir mener ma propre existence ailleurs qu'ici, j'ai mal de la quitter. Je ne dis pas que sans elle je ne vais pas pouvoir m'en sortir parce que je suis parfaitement capable de me débrouiller seul mais partir et m'éloigner d'elle, c'est comme m'enlever un morceau de moi et c'est tout sauf agréable. Je finis par la prendre dans mes bras, par la serrer fort, par lui murmurer qu'elle a intérêt à faire attention à elle et qu'elle a intérêt à me répondre quand je l'appellerai. Je replace tendrement une mèche de cheveux derrière son oreille et soupire. Je sais qu'elle voudrait que je change d'avis mais ma décision est prise. Nous nous fixons en silence un moment puis elle termine par se reculer et par s'éloigner jusqu'à disparaître complètement de mon champ de vision et moi de récupérer mes deux sacs avant de tourner les talons pour quitter définitivement la Confrérie. Ce soir-là, au cœur de Central Park, les plantes me consoleront comme elles savent si bien le faire et heureusement. ≡ ≡ ≡ « Votre saleté de chat a failli bouffer mon rat ! » La nana me toise de haut en bas et me claque la porte au nez. « Qu... HEY ! » Mais pas de réponse. Pourtant je ne suis pas du genre à perdre mon calme mais là, son chat a failli bouffer mon rat. Certes, c'est un comportement normal pour un chat mais mon rat, lui, était tranquillement dans mon appartement. Pourquoi ce greffier est-il entré hein ? Qu'il reste chez lui et tout ira très bien. Je soupire, m'en retourne jusqu'à mon appartement où mon rat pétrifié a pris un coup de vieux de plus avec cette attaque. Je le papouille un peu avant de monter sur le toit : mon toit. Je paye pour louer ce terrain en plus et je paye de façon honnête. Terminé les vols et depuis un moment maintenant. A peu près un mois après avoir quitté la Confrérie, j'ai réussi à me dégoter un boulot d'apprenti chez un fleuriste et j'ai rapidement évolué même si c'était difficile de travailler avec des fleurs coupées. Finalement, il m'a fallu plusieurs mois pour avoir assez d'argent pour penser à monter ma propre affaire. Je me suis donc pris un appartement en le choisissant avec soin puisque je voulais louer le toit afin de pouvoir y faire pousser des plantes, des légumes et des fruits et les vendre ensuite. Finalement, ça marche plutôt bien. Je ne roule pas sur l'or mais je fais mon bonhomme de chemin, dans mon coin, comme je l'ai toujours fait. Je fais profil bas, je cache mon pouvoir. Leur R.A ? J'ai signé, je me suis déclaré. Pas envie d'être dans l'illégalité, pas envie de devoir me cacher. Alors j'ai signé, j'ai récupéré ma carte et ce n'est pas si terrible au final. Je sais qu'on me surveille à cause de la classe de mon pouvoir, je sais que j'ai intérêt à faire gaffe à mes miches mais je ne suis pas du genre à me retrouver dans les ennuis alors il n'y a pas de raison pour que ça se passe mal. Pas de raison... Si ce n'est que quand elle l'a su elle a vu rouge et que depuis, elle refuse de m'adresser la parole. Je ne pensais pas qu'une simple différence d'opinion pourrait nous éloigner de cette façon. ≡ ≡ ≡ Le soir, quand je suis sur le toit de ce vieil immeuble du District X, cet endroit qui est devenu ma maison par la force des choses depuis le mois de janvier, je regarde le ciel et pense à ma mère. Je regarde le ciel et j'espère qu'elle est fière de moi, peu importe là où elle est. J'espère qu'elle est fière de mes choix. J'espère qu'elle est fière de voir son fils rester neutre quoi qu'il advienne. J'espère qu'elle est fière de ne pas me voir utiliser mon pouvoir pour faire usage de la violence. Moi, j'en suis fier. Fier d'être unique, comme maman me le disait si souvent.
Dernière édition par Abraham Mc Culloh le Lun 20 Mar - 19:42, édité 4 fois |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | Mais il a l'air trop fun ce perso T'étais qui ? |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts • fry those bitches | | | J'adore Sous un autre perso t'étais pas blonde ? Non c'pas une vanne… j'me rappelle de quelqu'un avec qui j'avais un lien avec Gabriel… j'sais pas, j'ai un pressentiment, va savoir Re-bienvenue JOHANNA C'EST TOI?
Dernière édition par Alistair Blackwood le Sam 18 Mar - 23:31, édité 1 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Ma bouche est scellée. Mais comment y'en a qui me connaissent si bien que j'suis grillée direct - Indices parce que c'est vilain de rien dire:
Un aveugle avocat, un alcoolo télépathe, une blondasse qui traînait avec HYDRA, un mec qui avait plus rien à perdre et qui tuait à outrance...
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it's a revolution, i suppose thunderbolts • fry those bitches | | | |
it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | Trop fort Ali Welcome baaaaaaaack *bisoutebisoute* |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts • fry those bitches | | | Faut pas me la faire à moi, c'est le crush de Gabriel… l'autre Gabriel j'veux dire Allez dépêche de finir ta fiche Bulbi ! |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Merci. J'vous aime putain OUAIS JE ME MAGNE ROH L'histoire est faite, faut que je relise c'tout. Et me reste le questionnaire. Donc ce sera bouclé demain Z'échapperez pas à des liens #sorrynotsorry |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts • fry those bitches | | | De toute façon les liens c'était obligatoire *lui donne un coup de cul* |
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it's a revolution, i suppose Purifiers • set them on fire | | | |
it's a revolution, i suppose Prisoners • trapped & forgotten | | | Rebienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue. |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | REBIENVENUE PARMI NOUUUUUS Et omg ce choix d'avatar Bon tu connais la maison donc je m'en fais pas trop pour toi ! Et bonne chance pour ta fiche |
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it's a revolution, i suppose HYDRA • cut off one head... | | | Rebienvenue sur le forum Abe je vois que je suis pas la seule à revenir, on y est trop attaché à ce fow |
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it's a revolution, i suppose Prisoners • trapped & forgotten | | | rebienvenue sur le forum bon courage pour ta fiche, éclate-toi avec bulbizarre |
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it's a revolution, i suppose | | | | | I'm one of those regular weird people || Abe | |
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