Nom et Prénom : La princesse oubliée, amnistiée, transformée. Romanova, patronyme que plus personne n'utilisait si ce n'était des supérieurs dont l'idiotie était joint au savoir. Et sur son passage l'on murmurait Natalia, Natacha, craintivement, la peur glacée de se tromper sur les syllabes condamnées. La connotation russe ainsi balayée, la belle revêtait l'américanisation qui ne savait trouver grâce à ses yeux. Natasha Romanoff. Alias : Redoutable arachnide au poison fatal, le pseudonyme ne lui correspondait que trop bien. Black Widow, la réputation entachée, le lourd passé.  Âge : Soixante-dix-sept ans, un long parcours qui pesait sur son échine courbée, des décennies  par lesquelles elle n'était pas marquée puisqu'elle semblait n'avoir qu'une trentaine d'années. Lieu de naissance & nationalité : Советский Союз, autrement dit l'URSS, la froideur et la dureté de Stalingrad l’accueillant et faisant d'elle une russe pur-sang. Néanmoins, elle n'était que ce que les papiers désignaient, ses origines changeant sur chaque passeport tendu pour ne retenir que la nationalité américaine finalement obtenue. Métier : Trop nombreux, ils s'étaient succédés. Ancienne élève de la Chambre Rouge, ancienne espionne du KGB, ancienne espionne du SHIELD. Désormais, elle n'était ni plus ni moins qu'une Avenger.  Statut civil : Volage dans l'âme, elle ne répondait qu'aux pulsions du corps sans céder au fade sentiment appelé amour. Célibataire éternelle, préférant jouer plutôt que de s'accrocher, elle aurait aimé que cela reste ainsi jusqu'à ce qu'elle ne tombe dans le cliché du "c'est compliqué". Orientation sexuelle : Les étiquettes ne l'attiraient pas, passant entre les corps sans se soucier à quel sexe ils appartenaient, elle se prétendait pansexuelle lorsqu'il fallait poser un mot sur ce qu'elle appréciait. Particularités : Initialement humaine, toutes les capacités dont elle était dotée n'avaient été le fruit que de longues années d'exercice. Ce fut donc dans la sueur, la grâce et la fermeté que les bases du combat lui avaient été inculquées, elle qui tournait comme une ballerine tandis que ses mouvements étaient tous plus mortels les uns que les autres. Diverses techniques y étaient passées et c'était avec facilité qu'elle avait appris à maîtriser les arts-martiaux. L'entraînement intensif qu'elle avait subi avait fait d'elle une redoutable assassin, c'est ainsi qu'elle devint une combattante formée et habituée au maniement des armes à feu et aux armes blanches. Et bien que parfaitement à l'aise lors des combats au corps-à-corps que son niveau olympique lui permettait d'assurer, elle avait une nette préférence pour les pistolets. Vint s'ajouter à tout cela son impeccable formation en tant qu'espionne lui apportant des compétences dans des domaines divers tel que le pilotage, l'infiltration, le renseignement et le piratage informatique. Il était aussi à noter que dans ses veines coulait une version bâtarde du sérum donnée aux supers-soldats, lui permettant ainsi de vieillir plus lentement que la population lambda, de cicatriser plus rapidement et d'être résistante à la plupart des maladies pouvant toucher le commun des mortels. Affiliation : Avengers.

Que pensez-vous de la situation actuelle* et des dernières décisions du gouvernement ? Elle approuvait autant qu'elle désapprouvait, voyait les bons et les mauvais côtés. Les teintes ne se résumaient pas qu'au blanc et au noir, telle une palette, les décisions étaient un éventail de nuances que chacun ne pouvait ou ne voulait saisir. Elle reconnaissait les fautes, se braquait contre des actions, ne pensait pas que le monde avait besoin d'une nouvelle houle d'animosité ni d'une médiatisation discriminant autant ceux que l'on jugeait. Elle en faisait partie, en connaissait, en avait aidé. Natasha ne pouvait pas avoir un avis tranché sur la question, englobant un tout plutôt que de pointer du doigt les imperfections d'un seul parti. Des contrôles avaient peut-être besoin d'être mis en place pour réparer quelques erreurs commises, contenir les éventuels désastres que le futur recelait sans pour autant mettre de côté que, la population lambda s'avérait tout aussi dangereuse que les surhumains. La faille d'un système.
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime ? Le fait d'avoir été le crime. La main gantée qui enserrait les gorges jusqu'à ce que le dernier souffle soit expiré, le monstre qui dans le noir, agissait. Les tueries, les machineries, le chaotique passé dont elle préférait taire l'existence sans pour autant l'oublier. Parce que se rappeler, c'était tenir à de nouveaux idéaux. Meilleurs, malgré la fine limite entre le bon et mal. Celle, presque infime, que l'on tentait de percer dans la noirceur des plus terribles instants. Presque trop invisible pour savoir si le camp choisi était ce qu'il y avait de mieux. Elle s'en persuadait, aimait se rattacher à des principes qui bafouaient sans pour autant renier ceux qu'on lui avait inculqué. Garder une partie d'humanité, un certain bon-sens. Se battre pour la cause qu'elle croyait plus juste que celle que ceux d'en face défendaient.
Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? La douleur. Les yeux humides, l'estomac noué, la douleur cinglante qui l'avait, pendant longtemps, lancée. Pour être le produit parfait, des injections afin de finaliser ce que l'on pourrait appeler le pion parfait. La clôture de la banalité, un trait d'enfance qu'on lui avait retiré sans pour autant le lui demander alors qu'on lui soutirait un lointain, non, l'esquisse d'un consentement. Comme on ne le lui avait pas réellement demandé si elle souhaitait recevoir ce sérum. Sauf qu'elle l'acceptait, comme toujours, le regard résolu et la position déterminée.
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Les identités se façonnaient. D'un mensonge, d'un sourire, de simples lignes rédigées. Elle avait le talent de prétendre être n'importe qui. Par simplicité, par refus de coopérer. Par envie de se conserver. Sauf qu'il était ardu de toujours se terrer et la plupart de son entourage la connaissaient, étaient au courant de ce qu'elle faisait, principalement parce que c'était la branche du métier qui l'exigeait. Jusqu'à ce que le SHIELD ne tombe et que les dossiers soient éparpillées, révélant ainsi des bribes qu'elle aurait aimé conserver.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Enfant, elle aurait aimé être ballerine. C'était beau, d'être ballerine. De grands desseins, la vie paisible, la renommée. C'était un ballet différent de celui qui consistait à danser entre les corps tombés, macabre quotidien auquel elle s'était habituée et qu'elle ne souhaiterait pas changer. Il y avait mieux, il y avait pire et malgré les plusieurs fois où une porte de sortie s'était dessinée, elle était restée fidèle à son poste. Une façon de vivre, un métier pour lequel elle avait été formée, dans lequel elle avait été élevée. Ces conditions rendaient la démission compliquée, si seulement elle y songeait. De plus, être une part des Avengers lui plaisait plus qu'elle ne l'aurait cru et pour le moment, il était hors de question de remettre en cause sa loyauté envers ce groupe.

My past is my own.
Les flammes dansaient devant ses yeux, contrastant avec les flocons fraîchement tombés dans une URSS plus froide qu'elle ne l'avait jamais été. Les conflits existaient, ce n'était pas nouveau, ça n'allait certainement jamais cesser, mais la guerre faisait rage et le nouveau-né que Natalia était n'avait eu le temps de passer que trois années avec ses parents avant qu'ils ne lui soient arrachés. Brûlés, dans cet immeuble où ils avaient été piégés. Trop jeune pour se rendre compte de la situation, trop innocente pour savoir que cette attaque sur Stalingrad venait de lui retirer tout foyer. Elle aurait dû y perdre la vie aussi, vie à peine entamée qui débutait sur une mêlée de corps ensanglantés. Néanmoins Ivan Petrovitch Bezukhov, de son très long nom, la sauva et à deux, ils délaissèrent les cendres ainsi que les événements amers. Il devint alors une figure paternelle, seul visage qui lui était donné de voir étant donné la disparition tragique des membres de sa famille. Véritable famille. Pas celle qu'Ivan et elle fondèrent, encore moins celle qui lui fut imposée une fois qu'elle mit les pieds à la Chambre Rouge. Vingt-sept jeunes filles, c'était un nombre important pour une sororie.

Il était un tout, un rien. Une ombre aperçue au fin fond du couloir, un fantôme sur les lèvres. La Chambre Rouge formait des monstres, c'était un fait tristement mais pourtant bien connu. Une élite, de véritables petites armes humaines lorsque l'industrialisation matérialiste ne suffisait plus. On se passait bien de le leur communiquer, comme toutes les informations vitales à leur cellule.. projet. Des petites filles n'étaient pas disposées à obtenir des informations classées confidentielles, ainsi Natalia n'avait jamais su, ni compris, comment un homme de sa stature avait été habilité à les côtoyer. Il était pourtant là, sans nom, identité arrachée et volatilisée que l'on couvrait d'un simple pseudonyme. Winter Soldier. Un autre mythe, comme l'était la Veuve Noire bien qu'aucune des candidates n'avaient été encore choisie pour porter avec gratitude et beauté ce titre qu'elles se disputaient. Elle n'en avait cure, son attention pleinement dirigée vers ce nouvel instructeur duquel elle s'était rapprochée. C'était interdit. Ça la faisait vibrer. Repousser les limites pour y imprégner son nom. Elle l'avait nommé Yasha, à défaut de connaître les quelques syllabes qu'elle aurait souhaité murmurer sur ses lèvres rosées. L'illusion dura un temps, elle se sentait comprise, acceptée, lui qui la traitait avec plus d'humanité que ce qu'on ne lui avait jamais donné. La chute n'en fut que plus brutale après que leurs supérieurs les eurent aperçus, Romanova étant à eux tandis que le Soldat n'était qu'un jouet. Pendant de longues minutes, elle l'entendit hurler, sous ses yeux horrifiés, la gorge serrée tandis que ses yeux retenaient l'humidité qui menaçait de couler. La torture était une sanction dont ils avaient tous les deux fait les frais, ils l'avaient usé devant elle avant qu'elle ne rejoigne le néant complet. Sous ordre, c'était sa mémoire à elle qui avait été lavée.

Les dettes n'étaient pas chose facile. Redevance qui pouvait être plus chère qu'elle ne le devait, peu de personnes en étaient friandes. Néanmoins, c'était arrivé sans qu'elle ne puisse rien y faire. Elle avait été graciée, terme risible puisqu'elle n'avait jamais demandé à ce que la vie lui soit épargnée. Elle aurait dû lui faire comprendre que les répercussions d'un tel acte n'étaient pas à prendre à la légère, qu'elle était le poison de son existence et qu'à tout instant, elle pourrait se révéler être la main qui enserrerait sa gorge dans l'intention de lui faire expirer son dernier souffle. Mais Clinton n'était pas sa Némésis. Il n'était pas son sauveur, au même titre qu'il n'était pas son amant, ni son ami. Il était juste idiot. Un idiot à qui elle devait plus qu'elle ne l'aurait voulu, à cause d'une mission qui avait mal tourné. Finalement, elle intégra entièrement les rangs du SHIELD après avoir coupé tout lien avec l'URSS. Après tout, Alexei était mort, leur mascarade de mariage tombait à l'eau bien qu'elle n'avait pas idée que durant des décennies, on ne lui avait que menti.

La neige tombait, événement presque amusant considérant le froid polaire d'où elle venait. Un rappel à ses douces origines enterrées, lointain souvenir d'un triste passé. Odessa n'était pas une ville si lointaine de la Russie, quelques kilomètres tout en plus comblaient la séparation qu'elle en avait eue, il y avait des années de cela. Mais elle n'y songeait pas, du moins, elle était occupée à plus important pour se laisser distraire par le pays dans lequel elle s'enfonçait. Sa mission ne devait pas être un échec, la Veuve n'avait pas pour habitude de perdre face à l'adversaire et pourtant.. Les frissons qui lui remontaient le long de l'échine n'était pas l’abrupte cause de la froideur environnante. Ce n'était en aucun cas la peur qui prenait le dessus, amère morsure considérant qu'elle était l'arachnide mortel, mais bel et bien les palpitations brusques de l'adrénaline coulant en ses veines enflammées. Le sang battait à ses tempes malgré le masque indéchiffrable pouvant se lire sur ses traits, neutralité qui, elle espérait, calmerait l'ingénieur qu'elle transportait. Malheureusement, les pneus éclatèrent et d'un juron craché entre ses dents serrées, Natalia appuya sur le frein sauf qu'il était trop tard. Le véhicule glissa de sa trajectoire initiale et bientôt, le pare-choc rencontra le fond d'un fossé. Elle n'avait aucune idée de la personne qui les avait pris pour cibles, néanmoins, elle connaissait exactement les ordres qui lui avaient été donnés et ne savait que trop bien que la personne qu'elle protégeait avait tout intérêt à revenir en vie. Elle s'était alors hissée hors de la voiture, ignorant déjà le sang entachant les quelques mèches qui s'envolaient et dansaient au rythme du vent pour se diriger vers son passager qu'elle évacua dans l'espoir de continuer leur route. Ce n'était pas la panique qui l'affublait à cet instant cependant, tout allait trop vite. Trop mal. Et lorsqu'elle leva les yeux en direction de leur précédente place, l'agent n'eut pas le droit de penser. De se poser de question. Son corps s'interposa entre la silhouette indistincte et l'ingénieur sans que ce n'eut de quelconque impact. La douleur la déchira, vive peine qui lui donna l'impression d'être ouverte à vif, souffrance qui tordit ses traits et qui pourtant, n'était rien comparé à l'acidité de cet insuccès. Que dire. Ce ne fut rien lorsque l'émeraude son regard tomba sur celui qu'on appelait le Winter Soldier, ravivant le brasier de ses jeunes années à la Chambre Rouge. Ses pires cauchemars. Qu'était-il advenu du James qu'elle avait cru connaître ?

Des cendres, à nouveau. Ce n'était pas la première fois que son visage s'en retrouvait maculé, ses cheveux collant son front suite aux fines perles de sueur qui y avaient coulé. Elle était exténuée, à croire que c'était l'effet «combat au sein des Avengers» qui vidait ses forces plus que de nature. Ils n'étaient qu'une bombe à retardement, un patchwork d'individus aux pièces désassemblées. Un naufrage qui tentait de ne pas se laisser ensevelir par l'eau dans laquelle il coulait tout en sauvant les plus démunis. Elle n'avait pas été entraînée pour ça, d'ailleurs, si on lui avait dit il y avait de cela une cinquante d'années qu'elle vivrait tout ça, elle aurait rit. Elle s'en amusait de temps en temps, le fantôme d'un sourire à la commissure de ses lèvres. Dès le début ça avait semblé être une mauvaise idée et lorsqu'ils battaient tous de l'aile, ça relevait du cauchemar. Une catastrophe. C'était ce qu'ils étaient.  

Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Ubiytsa/dix-huit ans/f. Fréquence de connexion ; Quatre jours sur sept. Que pensez-vous du forum? ; C'est beau, ça donne envie, c'est bien rempli. Comment l'avez-vous découvert ? J'y étais précédemment et.. .   Célébrité choisie ; Scarlett Johansson. Credits (avatar, icon etc.) ; tumblr.

Bienvenue chez les DEUS EX MACHINA.

gnnnnnh Nat.
ta fiche est impeccable, j'ai hâte qu'on se fasse des RPs ensemble, amuse-toi bien parmi nouuuuuuuuus.

time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est un mutant qui a accepté de se recenser, pense à passer par ici. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère.
Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Et si t'en es pas à ton premier compte, pense à passer par ici Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA !

ENJOY !