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 When Blue Light meets Red Light | Team Light

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the beginning of something big


Jour de repos. Jour de fête, les gars ! Faites péter le Champomyyyyy (ne jamais boire d'alcool quand on court à la vitesse de la lumière. Il l'a appris à ses dépens). Il peut enfin boire du café sans stresser qu’on le surprenne. Quand il travaille, il a toujours un collègue près à le dénoncer ou un patron capable de le suivre en catimini pour voir s’il fait bien son travail. Si, j’vous jure ! Une fois, il a surpris son chef en train de le suivre en taxi. Le truc le plus pourri du monde. Une voiture qui roule doucement, c’est toujours chelou. Surtout si elle ne dépasse pas le vélo et qu’elle provoque un embouteillage de plusieurs kilomètres à New-York. Et en plus, si le passager porte un drôle de bob sur la tête, la discrétion atteint les - 1000. Ce coup-ci, Jared profite. Pas besoin de jouer au ninja. Pas besoin de se cacher derrière le comptoir du café et de passer pour un fou. Pas besoin de boire son café, caché dans une ruelle ou dans les toilettes. Non ! Rien de tout ça ! Il peut agir tel une personne normale. Attendez, c’est quand même un luxe dans son cas ! Enfin, encore faut-il que cette foutue file d’attente avance. Il n’a pas bougé d’un millimètre depuis qu’il est arrivé, il y a… dix minutes. C’est possible qu’il y ait des embouteillages dans un café ? En même temps, à part renverser un café brûlant (il parle en connaissance de cause), il ne voit pas ce qui pourrait arriver d’autres. Oh si, attendez ! Une panne de café. Ils n’en ont plus ?! Ah non, ils ne peuvent pas lui faire ça le seul jour où il est libre. Non, non et non. Il refuse. Il proteste. Il ouvre l’application de Twitter sur son téléphone. “Vous pensez que @starbucks peut tomber en panne de café ? J’attends depuis 10 min. Toujours rien. SOS. J’ai besoin de ma dose !” Il esquisse un sourire. Amusé par sa propre blague. Ben quoi ? Il faut bien qu’il ait un public pour apprécier ses conneries. Et s’il est son premier fan, au moins, il ne peut pas s’auto-décevoir. Quoique… Des fois, après coup, il réalise qu’il a vraiment été con. Il fait glisser les tweets de son fil d’actualité. Tout le monde parle de la nouvelle coupe de Thor. Il paraît qu’il a fait un dégradé. 1/ Ce n’est pas possible. Thor aurait consulté Jared avant de faire quoi que ce soit avec ses cheveux 2/ Il a beau zoomer à fond sur la photo, il ne voit pas la différence 3/ Il n’est pas du tout de mauvaise foi. C’est faux ! Il est innocent, Votre Honneur ! “Oups, pardon !” Oh bordel, elle fait flipper, cette fille. Pourquoi elle le regarde comme ça, la blonde ? Okay, il vient de la bousculer et de la doubler, mais il n’a pas fait exprès. Il faisait son asocial, le nez plongé dans le téléphone. Ca ne lui arrive jamais, à elle ? Il est sûr que si. Il revient à sa place. Bien sagement. Il ne veut pas risquer de se faire tuer à coup de gobelet en carton ou de regard assassin. Il a déjà sa dose de risques, merci.

Son doigt s’immobilise sur l’écran. Un nouveau tweet vient d’apparaître. Avec un hashtag inquiétant. Il clique dessus et voit apparaître de nouveaux messages. Une explosion dans un appartement de Brooklyn. Les pompiers essaient de se frayer un chemin jusqu’à l’appartement. Une famille avec trois enfants y vivent. Y vivaient, plutôt. Sans compter les appartements autour qui ont été touchés. Ca, c’est une affaire pour Red Light. Il faut les sauver avant que tout ne s’écroule. Il remballe le téléphone. Il fait demi-tour, non sans donner un coup de coude à la blonde. C’était pas fait exprès, mais bien fait pour elle. Ça lui apprendra à le regarder comme ça ! Elle peut se rassurer, elle n’est pas la seule à recevoir un coup de coude (faut croire que la tabassage surprise de Judith a porté ses fruits) : il bouscule la moitié des clients qui patientent.

ϟ ϟ ϟ

Son costume. Où est son costume ? Bordel ! Les vêtements volent dans tous les sens. En cinq secondes, la chambre s’est transformée en un foutoir sans nom. Y en a partout. Sa mère en ferait une crise cardiaque. Lui-même sursautera en rentrant chez lui, certain qu’on l’aura cambriolé. D’un autre côté, qu’est-ce qu’un voleur pourrait trouver chez lui ? Pas grand-chose. Sauf si on trouve ses figurines collectors parfaitement cachées sous son lit. Il n’a pas le temps de le chercher, bon sang ! Des gens risquent de mourir. Des gens risquent de tomber et de finir en crêpe par terre. On voudrait bien éviter. Alors, petit costume, tu vas sortir de ton trou perdu et tu vas te glisser autour de Jared. ALLEZ ! TOUT DE SUITE ! Bizarrement, ça ne fonctionne pas. Peut-être avec un peu d’intimidation ? Il lavera le vêtement à 100°C pour être sûr qu’il rétrécisse bien et qu’il ne convienne qu’à un bébé de trois mois. Toujours pas ? Il était pourtant sûr de l’avoir mis ici. A moins que… LA LESSIVE ! Bien sûr ! Il a accroché du linge l’autre jour. Il doit bien être là-dedans… VIIIIITE. Ah non, c’est pas là. Oh, c’est bon, il sait ! Dans sa salle de bains. Evidemment. Le truc pend sur la tringle de la douche. Il l’attrape et l’enfile en deux secondes. Làààà, voilà. Il n’a pas fallu une minute pour qu’il retourne à son appartement, trouve son costume et l’enfile. L’avantage de la vitesse ! Il ne s’en remettra jamais, le pauvre petit. Il revient sur ses pas. Il repasse devant le café. Il en profite pour jeter un coup d’oeil dedans. Haha, la blonde y est toujours. Elle n’est pas prête de sortir de là. Comment il le sait ? Parce qu’il vient de piquer tous les gobelets et de les planquer dans la réserve. Ouais, il est comme ça. Il se venge un peu. Mais promis, dès qu’il en aura fini avec ces gens à sauver, il viendra préparer les cafés de toutes les personnes qui attendront. Promis ! Sauf le café de la blonde. Evidemment. Hé oh, il est rancunier, le gars. On ne le regarde pas avec ces yeux flippants ! Heureusement pour elle qu’il n’avait pas le temps, sinon il aurait lancé un concours de regard effrayant et il l’aurait battue ! NAH. Bon, il court jusqu’où, là ? Il a dépassé la rue où il devait tourner, ce crétin. Tant pis. Il fait un petit détour. Il prend la prochaine à droite… Attendez, c’est quoi le truc bleu, là ? Il ralentit sa course. Bon sang ! Il parie que c’est l’éclair bleu de l’accident. Le fameux éclair bleu qu’il a vu lors de l'accident. Un éclair qui le rattrape. Il doit flipper ou pas ? Noooon… Bon peut-être, un peu, si. Il pourrait s’agir d’un super-vilain qui veut le buter parce qu’il a un plus beau costume. Il pourrait s’agir d’un fétichiste des bottes qui voudraient les siennes. Il pourrait aussi s’agir d’une personne super sympathique. Qu’est-ce qu’il en sait ?

L’éclair bleu finit par se rapprocher. Et la silhouette qui se dessine ressemble à s’y méprendre à une femme. Une femme qu’il vient de rencontrer. Quand ils arrivent à la même hauteur, il l’observe pendant quelques secondes. Okay. Respire, Jared. Tout va bien. C’est juste une illusion. Elle t’a tellement marqué avec son comportement hostile que tu hallucines. C’est sûrement la faim ou un truc dans le genre. Pourtant, tu n’as pas faim… Bon, autre chose, alors. Peut-être pas. Elle est vraiment là. “AH NON ! Pas toi !” Tout le monde. N’importe qui. Mais pas elle, bon sang ! Elle est horriblement méchante. Il est sûr qu’elle ne rigole même pas devant les vidéos de chat ! Alors qu’elles sont quand même drôles et craquantes, avouez-le. Han ! C’est sûr qu’elle n’a même pas versé une larme pour la fin de Titanic. Cette femme est inhumaine. Et il faut que la lumière bleue soit elle ! Pourquoi, mon Dieu ? POURQUOI ? Tiens, faudra qu’il pose à la question à Jeremiah. Non, en fait. Il va se tenir loin de Jeremiah. Ce mec a un sérieux déséquilibre mental. Il vaut mieux ne pas le fréquenter, sinon on finit dans le même état et on dit les mêmes conneries. Quelle était la probabilité pour qu’elle soit cette femme, sérieux ? Nulle. Totalement nulle. Surtout avec son vieil accent. On aurait dit qu’elle venait d’un ranch du fin fond du Kansas, franchement. Pire qu’un humoriste qui parodierait des accents ! On ne lui a jamais dit que surjouer les accents cassait tout ? Non parce que c’est vraiment pas beau à entendre et ça en perd son charme, vous voyez ?

© GASMASK


Dernière édition par Jared M. Hemingway le Mar 23 Aoû - 14:22, édité 1 fois
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Vous savez ce qui est extrêmement rare? Qu'Emmy soit de mauvaise humeur. Vraiment, c'est quelque chose qui n'arrive ja-mais. Une fois tous les deux ans, tout au plus. Ce n'est pas pour rien qu'elle était si appréciée dans son petit village, au Texas, surtout par les petits vieux. Toujours le sourire aux lèvres, toujours le mot pour faire relativiser tout le monde, pour dédramatiser toutes les situations possibles ou imaginables... Emmy, c'est la fille qui, même en plein milieu de la merde la plus profonde du monde, peut vous donner l'impression qu'il est possible de s'en sortir. Mais voilà, aujourd'hui, Emmy est de très mauvaise humeur, comme ça n'est pas arrivé depuis des années. C'est une accumulation de petites choses. Lundi prochain, ce sera son premier jour à Stark Industries, et même si elle est vraiment très enthousiaste à l'idée de découvrir son nouveau travail, elle a peur de ne pas être à la hauteur. Elle n'a toujours pas réussi à trouver un appartement. Pour l'instant, elle est toujours dans cette chambre louée chez une petite vieille, qui parle toute seule avec son chien dont l'odeur est insoutenable, et qui fait du boucan dés six heures du matin. Depuis qu'elle est arrivée à New-York, il y a une semaine, la jeune femme a du cumuler seulement une douzaine d'heures de sommeil, et ça se voit sur son visage. Elle a l'impression que ses cernes descendent jusqu'au milieu de ses joues, et même si le soleil n'est pas au top de son rayonnement, elle se balade dans les rues de la grosse pomme avec d'énormes lunettes de soleil, comme une star qui essaie de passer inaperçue. Ce n'est pas vraiment comme ça qu'elle imaginait ses premiers jours dans l'une des plus grosses villes du monde. Mais bien sûr, ces deux éléments ne sont rien comparés au fait qu'elle se retrouve avec une super-vitesse qu'elle a encore du mal à contrôler. Elle a bien essayé de comprendre tout ça, dans un terrain vague appartenant à sa famille, à l'abri des regards, ou avec Isaac... Mais elle n'arrive pas à gérer. Elle a des bleus sur les bras et sur les jambes, et elle a observé avec un mélange de terreur et de fascination que sa cheville foulée s'est rétablie en vingt-quatre heures top chrono. Bon, et puis au-delà de la super-vitesse, il y a un dernier problème, de taille, qui l'use et la rend folle. Sa famille, ses proches, et son ex-fiancé qui la harcèlent de messages et de coups de téléphone, essayant de comprendre, de lui faire changer d'avis. Tout savent que quelque chose est arrivé, mais ils ne savent juste pas quoi, à part Isaac, qui a vu de quoi elle était capable, mais qui a été le pire soutien du monde. Il ne comprend toujours pas qu'elle soit partie, pense toujours que ce n'est qu'une phase, et qu'elle sera de retour au Texas en moins de temps qu'il faut pour le dire. Mais non. Ils ne comprennent pas. Personne ne comprend, et Emmy est seule, démunie. Ça commence à être lourd à porter, tout ça, très lourd sur ses épaules frêles et à fleur de peau.

Elle est sortie de chez elle tôt ce matin, ne supportant plus l'odeur du cabot de la femme qui l'héberge, et s'est mis doucement en route pour Brooklyn, comme un zombie. Marcher, prendre l'air, elle s'est dit que ça lui ferait le plus grand bien. Et puis elle est passé devant le Starbucks et s'est dit que le café était sûrement la réponse à tous ses problèmes... Jusqu'à ce qu'elle se retrouve à attendre trois heures dans la file. Ça l'a mise encore plus de mauvaise humeur. Elle a commencé à se dire que le destin était contre elle au moment même où elle s'est faite bousculer par un idiot, qu'elle a bien sûr regardé comme s'il venait de tuer toute sa famille et qu'elle avait envie de faire de même, un peu par réflexe. Emmy, elle qui pourtant fait toujours bonne impression. Est-ce New-York qui a une mauvaise influence sur elle, ou ce pouvoir de dingue qu'elle n'arrive pas à assumer et à comprendre ? Elle ne sait pas trop. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'après l'avoir bousculée une première fois, le gros nul la bouscule une deuxième fois, tout ça sans son café en plus, et elle se retourne, ses cheveux blonds claquant l'air comme dans un film dramatique. « SERIOUSLY? » lance-t-elle, excédée, quand le jeune homme passe la porte du café sans se retourner. Elle siffle entre ses dents et ignore les regards un peu surpris des gens autour d'elle. Clairement, elle vient de passer pour la grosse bitch de service. Mais visiblement le jeune homme au aussi énervé tous ceux qui sont derrière elle. Elle souffle un bon coup et se met à checker instagram, dans un dernier espoir de s'apaiser. Elle ne relève les yeux qu'une ou deux minutes plus tard, et la file n'a toujours pas avancé. C'est là que son cœur a un raté. L'éclair rouge. BORDEL, C'EST L'ÉCLAIR ROUGE. Elle a bien vu un éclair rouge passer devant elle. Soudain, il y a une énorme bouffée d'espoir qui l'envahit, et elle jette son téléphone dans sa poche, avant de se ruer à l'entrée du Starbucks, énervant deux fois plus les clients. Elle plisse les yeux. Il est parti par-là. Elle regarde à gauche, à droite. Il lui faut une ruelle où démarrer, pour qu'on ne la reconnaisse pas. Oui, là, à droite. Elle prend une bonne inspiration et se met à courir, courir, courir. Il ne faut que quelques secondes avant que derrière elle, la traînée bleue apparaisse. Elle flippe comme une dingue. Elle n'a pas osé utiliser sa super-vitesse à ce point depuis qu'elle est arrivée à New-York. Il y a tellement de monde ici, il lui faut toute la concentration du monde pour ne pas se prendre les passants. Et les murs. Surtout les murs. Les rues sont bien plus étroites ici qu'au Texas, nom de nom. Elle finit par apercevoir de nouveau la traînée rouge, et s'en rapproche, s'en rapproche. C'est grisant, comme sentiment, et elle a l'impression de se libérer d'un poids, en courant à cette vitesse, sans limites. Elle accélère un peu plus, alors qu'elle n'aurait jamais pensé que ce serait possible. La lumière rouge n'est plus qu'à quelques mètres. Elle reconnaît une silhouette masculine. C'est un mec. Bordel c'est un mec. C'est bien ce qui lui avait semblé la première fois. Plus que trois mètres. Deux. Et ils sont presque épaule contre épaule désormais. Les deux speedsters se toisent quelques secondes, et elle le reconnaît. C'EST LE GROS NUL QUI L'A BOUSCULÉE!!! Elle lui lance un regard presque offensé au moment même où il dit : « AH NON ! Pas toi ! » Étrangement, ça lui donne envie de rire, à Emmy. « C'est plutôt à moi de dire ça, c'est TOI qui m'a bousculée JE TE RAPPELLE! » Ils courent toujours côte à côte. Elle ne sait pas où il va, mais elle va le suivre, c'est décidé. « J'espère que tu fais plus attention quand tu cours que quand t'es dans la file de Starbucks sinon à ce rythme tu vas casser tout New-York! » se moque-t-elle légèrement. Alors que clairement, elle voit bien qu'il est plus en contrôle de son pouvoir qu'elle.

Ils arrivent sur les lieux d'un accident. Un immeuble en feu. Il y a des cris à l'intérieur, et les pompiers ne sont encore qu'à l'extérieur du bâtiment. Emmy observe. Il y a du monde coincé dans les appartements. Il faut les sauver. Mais il y a du feu! Il y a même beaucoup de feu et Emmy n'est pas immunisée contre le feu, du moins à sa connaissance. Par contre, le mec qui l'accompagne a un sacré costume – qu'elle se promet d'étudier. Parce que oui, il ne va pas se débarrasser d'elle comme ça. « Je vais supposer que ton costume arrête le feu. » dit-elle sans le regarder. « Je vais mettre des serviettes mouillées partout pour calmer la progression du feu et évacuer les appartements voisins, tu crois que tu peux aller dans l'appartement en feu? » L'adrénaline la consume. « ou alors tu veux que je vienne avec toi pour essayer de calmer les flammes là où tu passes? BORDEL JE SAIS MÊME PAS COMMENT ÇA MARCHE TOUT ÇA MOI. »
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Jared n’a pas de chance. C’est bien connu. Sinon, on ne pourrait pas expliquer les nombreuses fractures. Ni le fait que son pied soit toujours attiré par les trottoirs. D’ailleurs, parlons-en ! Pourquoi est-ce qu’il faut toujours qu’il y ait une marche, sur les trottoirs ? Je sais pas, moi, ils ne peuvent pas en faire des plats ? Ou alors, ne pas en faire du tout. Ouais, c’est vrai quoi ! Au moins, tout le monde se fera écrasé/tué/blessé. Il ne sera plus le seul. Il n’a pas de chance, c’est donc un fait avéré. Mais il ne pensait pas que sa malchance pouvait atteindre un niveau au-dessus. Il s’était fait tellement d’illusions sur cette traînée bleue. Il avait imaginé pendant trois secondes que c'était Vif d’Argent. Avant de réaliser que non. Et puis, il avait commencé à fantasmer sur un héros expérimenté qui le prendrait sous son aile. Il l’aurait emmené dans une grotte pour l’initier à la super-vitesse et lui inculquer l’endurance nécessaire à tout super-héros. Finalement, c’est une chieuse qui assassine les gens de son regard. Et dire qu’il a planqué tous les gobelets juste pour la punir. Il est bon pour faire demi-tour et retourner au café. Il va se faire haïr de tous les clients. Pour quelqu’un qui veut devenir un super-héros, il prend un mauvais départ. Ah oui, il a aussi pris un mauvais départ en sauvant Jeremiah. Ce serait bien que le troisième soit le bon, hein. Il ne va pas essayer d’être à la hauteur pendant des années. A un moment donné, faudra se faire une raison. Il se laisse… dix ans. Allez, c’est suffisant pour se faire une idée de son talent, n’est-ce pas ? “C'est plutôt à moi de dire ça, c'est TOI qui m'a bousculée JE TE RAPPELLE!” Han ! Mais elle a la rancune tenace, la blonde ! Elle a déjà oublié qu’il s’était excusé ou la vitesse lui a explosé les tympans ? Il lève les yeux au ciel. Ils ne se connaissent pas, mais il sait typiquement le genre de personne qu’elle est. Elle est de ceux qui pensent tout savoir, qui donnent des leçons et qui vous fusillent du regard dès que vous les contredisez. On ne peut pas discuter avec eux. Et faut que le machin bleu soit elle. Ouais, il va parler de machin, maintenant. Pas de traînée. Elle ne mérite pas d’être appelée traînée. Surtout qu’il y a une double connotation… Et qu’il est rancunier, lui aussi. “Je rêve ! Je me suis excusé, j’te rappelle. Et t’avais qu’à pas être là, aussi !” C’est vrai, quoi ! On rejette toujours la faute sur la personne qui a percuté. Mais la faute est partagée ! Fallait pas être sur son passage. Fallait l’éviter ! Bon, j’avoue, il se déplace bien plus rapidement qu’elle. Y a qu’à voir à quelle vitesse il court. Il est sûr qu’elle se force à tenir le rythme et qu’elle va bientôt le laisser tranquille ! Elle va s’effondrer dans la rue, à bout de souffle. Il lui laisse dix secondes. Une. Elle tient bien la route. Elle respire bien. Tiens, c’est bizarre, elle a l’air aussi agacée que lui. Au moins, ils sont d’accord sur ce coup : elle ne devrait pas être la traînée bleue. Le destin s’est fichu de leur gueule. Deux. “J'espère que tu fais plus attention quand tu cours que quand t'es dans la file de Starbucks sinon à ce rythme tu vas casser tout New-York!” Elle continue à parler en courant ! Wow, elle fait des folies. Sans compter qu’elle se moque. La garce !

Il se retient de lui donner un coup d’épaule pour l’envoyer dans le décor. Ce ne serait pas sympathique et avec sa chance, c’est lui qui tomberait et ferait un roulé-boulé. A leur vitesse, ça pourrait faire des dégâts. Trois. “Hein ? Qu’est-ce que tu dis ? Je te comprends pas ! J'entends rien ! Je dois courir trop vite...” Le rôle du gamin relou est celui qu’il préfère. Ca marche même avec son patron. Vous savez, ça donne encore plus envie à l’autre personne de vous étriper et de vous foutre une claque. Il aime bien créer ce genre de sentiment chez les gens. C’est… amusant. Il s’amusera moins quand il se prendra un coup de poing dans la gueule, cela dit. C'est parti, il allonge les foulées. Il essaye de la semer en accélérant. Il a le regard scotché devant lui (il sait que les dangers sont nombreux et qu’il risque de perdre trois dents en percutant le coffre d’un taxi (ils s’arrêtent vraiment n’importe où !)). Il jette un coup sur le côté. Bordel. Elle est encore là ! Elle est pire qu’un vieux chewing-gum collé à sa semelle. Elle est plus tenace que l’odeur de la crotte qui l’a fait glisser sur Judith, l’autre jour (d’ailleurs, il a hésité à offrir ses sneakers puantes à l’animatrice. En souvenir de leurs retrouvailles.). Quatre. Elle ne compte pas le laisser tranquille ? Peut-être que s’il change de direction au dernier moment, il peut espérer s’en débarrasser… Non, on oublie. Il ne maîtrise pas encore correctement sa vitesse pour espérer prendre le virage. Il se prendrait un angle de bâtiment dans la tronche. Je suis presque sûre que c’est plus douloureux que l’angle de sa table basse. Mince, ils sont déjà sur les lieux. Cinq. Il s’arrête. Il dérape sur le sol. Et elle n’est pas partie. Elle n’a pas abandonné. Elle est vraiment casse-pieds ! Elle ne peut pas pas laisser faire les professionnels ? Et toi, Jared, tu ne peux pas laisser faire les pros ? Il prend quelques secondes pour étudier la situation. Pendant une fraction de secondes, il se demande s’il ne devrait pas appeler Jazz. Elle jouera la voix de la raison. Elle lui dira qu’il ne doit pas y aller, qu’il n’est pas encore prêt, qu’il doit laisser faire les pompiers. Raison pour laquelle il ne l’appelle pas, finalement. Il ne peut pas fuir devant une situation périlleuse. Sinon, la blonde va trouver à redire. Elle va lui hurler qu’il est un lâche et qu’il est un gamin de se promener en costume. Dire qu’elle a le même pouvoir que lui ! Une jumelle de pouvoir chiante et démoniaque. Pourquoi ? POURQUOI ? “Je vais supposer que ton costume arrête le feu.” Son quoi ? Ah oui, son costume ! Hé bien, euh, comment dire ? Il n’est PAS SUICIDAIRE. Il ne fait pas mumuse avec un briquet tous les soirs pour tester ses vêtements ! Il a autre chose à faire. Peut-être qu’il est résistant au feu. Il ne sait plus exactement ce que lui a raconté Jazz. Ils ont été… divertis au moment de parler des caractéristiques de la tenue. Il penche la tête sur le côté et fait une moue. Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non. Il le saura en allant dedans. Si ça chauffe, il supposera qu’il vaut mieux qu’il se casse de là rapidement, sinon il se transformera en chipolata. “Bien sûr que oui ! Tu me prends pour qui ?” Jared et son orgueil. Ça le tuera un jour, vous savez ? On le défierait de sauter du haut d’une falaise qu'il le ferait sans réfléchir. Parce qu’il ne veut pas avoir l’air d’un con peureux. Il veut avoir l’air d’un con courageux. Ca change tout, oh !

Bon allez, réfléchis, Jared ! Faire face à un incendie, c’est différent que de causer avec Frankikie. C’est beaucoup plus flippant. Non attendez, le regard noir de Kikie est plus flippant que quelques petites flammes de rien du tout. Bworf, ça va juste chauffer un peu. Comme dans un sauna. Ouais voilà, un sauna géant et gratuit. Les gens sont quand même ingrats de se plaindre quand il y a un incendie ! What the fuck, quoi. “Je vais mettre des serviettes mouillées partout pour calmer la progression du feu et évacuer les appartements voisins, tu crois que tu peux aller dans l'appartement en feu?” Hé oh, elle prend des initiatives ! Elle est qui, d’abord ? C’est lui le super-héros, wesh ! Il doit donner les ordres. Il doit trouver un plan. Pas à elle ! Bon alors, pourquoi il ne se bouge pas, hein ? Ne me dites pas qu’il a le stress du super-héros ! Le stress de la première fois. Allez, puceau, fonce la tête baissée, tu verras que ça se passe bien. Il dévisage la blonde. Comment elle fait pour garder son calme ? On dirait qu’elle est tellement contente de foncer tout droit dans un brasier. YOUHOUUUUUU. On va crameeeeeeeer. Quel bonheur ! Okay, Jared a le même sentiment. Il a envie de soulever des trucs super lourds pour libérer des gens, il a envie de prendre des personnes dans ses bras et de les conduire dehors. Mais là tout de suite, ça le fait flipper. Pourquoi la seule fois où il ne devrait pas réfléchir, il réfléchit ? HEIN ? “ou alors tu veux que je vienne avec toi pour essayer de calmer les flammes là où tu passes? BORDEL JE SAIS MÊME PAS COMMENT ÇA MARCHE TOUT ÇA MOI.” On se calme, là. Il ne veut rien du tout ! Il en veut même pas aller dans cette fournaise, alors elle lui fiche la paix. En plus, elle pète un câble ! Heureusement que Red Light est là. Bien conscient des risques et complètement serein. Enfin, serein à moitié. Serein au quart. Bon, pas serein du tout. “HEEEEEY OOOOH ! TU BAISSES D’UN TON !” Enfin, là, c’est toi qui hurles, Jared. Oui, je sais, elle le fait paniquer à gueuler comme ça. Elle ne l’aide pas à garder la tête froide et à foncer tout droit dans l’incendie. Elle ne le rassure pas du tout, aussi. Mais ça y est, l’excitation le gagne. Il a envie de sauver des gens. Il a envie d’être utile. Il prend une inspiration. Il se tourne vers la blonde. Faut qu’il se débarrasse de ce foutu chewing-gum dont le goût a disparu. Une bonne fois pour toute. “T’as un costume ? Non. Alors laisse-moi travailler ! T’as qu’à attendre là-bas, près des pompiers.” Il se frotte les mains. Il gonfle ses joues avant de expirer tout l'air. Allez, c’est son moment à lui. Pas d’Avengers. Pas de 4 Fantastiques. Pas de héros du dimanche. Juste lui. Il peut le faire. Il s’apprête à courir vers le bâtiment quand une pensée lui vient. Il sait comment occuper la blonde. Une mission de la plus haute importance. Une mission qui lui tient très à coeur. “Ah oui ! Si tu pouvais me prendre en photo quand je sortirai des flammes ? J’en ai besoin… pour un truc.” Elle doit bien avoir un téléphone sur elle. Sinon, elle aurait vu qu’il était sur le point de la bousculer dans le café (toujours la mauvaise foi). Elle doit pouvoir le choper en train de sortir de là. Et il veut une belle photo où il sera au sommet de sa beauté et de son charisme, attention. Il va être exigeant ! Il en a besoin pour son blog. Il serait temps que The Mole parle de Red Light. Gare à la schizophrénie, Jared !

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« Hein ? Qu’est-ce que tu dis ? Je te comprends pas ! J'entends rien ! Je dois courir trop vite... » Alors comme ça, il ose? Il ose se payer sa tête alors qu'il l'a énervée et a été horrible un peu plus tôt, et qu'ils sont en route pour un accident? Il ose vraiment? Il commence à lui taper encore plus sur les nerfs, même si jusqu'à maintenant, elle ne pensait pas ça possible. Courir trop vite... Non mais pour qui il se prend? Il croit qu'il est meilleur qu'elle? Est-ce que c'est le genre de mec qui pense qu'il est au-dessus de tout et de tout le monde, qui pense que parce qu'il a des pouvoirs, il peut décrocher la lune? Si c'est le cas, elle va l'aider à descendre des quarante étages qu'il a construits là. Ou alors justement, c'est la dernière fois qu'ils se voient, parce que hors de question qu'elle lui reparle si c'est un égocentrique fini. Elle a envie de savoir ce qui est arrivé, elle a envie de savoir ce qu'il a fait depuis qu'il a eu sa vitesse, comment il en est arrivé là, mais hors de question qu'elle se retrouve avec un gros narcissique sur les épaules, non merci. Bon, elle se doute bien que c'est une blague, au fond, et qu'il a dit ça juste pour l'énerver, mais malheureusement, depuis qu'elle a sa super vitesse, Emmy réfléchit encore plus qu'avant, encore plus vite, aussi. Du coup, elle ne peut pas s'empêcher de penser à des milliers de scénarios et d'anticiper tout et n'importe quoi alors que toutes les variables ne sont pas clairement données. Ils arrivent devant l'accident, et, stoppée dans son flot de pensées et d'imagination, elle dit à l'éclair rouge qu'elle espère que son costume est résistant au feu. « Bien sûr que oui ! Tu me prends pour qui ? » Elle fronce les sourcils, avec une moue exaspérée. Bon, elle commence clairement à se dire qu'il a les chevilles de la taille de pastèques, celui-là. Ils ne vont vraiment pas s'entendre. Vraiment pas. En plus, c'est normal qu'elle pose la question! Elle est pas censée savoir d'où vient son costume et comment il l'a fait! Bon, elle a l’œil de l'ingénieur, et elle se doute qu'il ne vient pas de n'importe où, ce truc. Elle était quasi-sûre que son costume était conçu pour le feu avant même qu'il le lui confirme. Mais bon, elle n'a pas la science infuse, et elle le connaît pas, alors elle a bien le droit de poser des questions, non de non!

Elle propose des choses, parce que c'est la seule chose à faire. Ils ne vont quand même pas rester là les bras croisés! Elle ne se voit pas tourner le dos à cette scène, en ne sachant pas si tout le monde en est sorti sain et sauf. Et elle espère bien que, à défaut d'être modeste, le mec à côté d'elle est au moins un minimum concerné par la vie des gens. La jeune femme se doute que oui, quand même, sinon il ne serait pas en costume devant un incendie, mais quand même. Emmy ne sait pas trop par quoi commencer. Jusqu'à aujourd'hui, à part quand son pouvoir lui est tombé dessus, elle n'a utilisé sa vitesse que pour empêcher à des choses de tomber, ce genre de trucs. Elle prend encore les transports en commun alors que techniquement, elle pourrait aller en courant à son travail. Elle a encore du mal à tout assimiler, en fait, et tant qu'elle ne sera pas un peu aidée, elle aura du mal à se défaire de son ancienne vie, celle d'une fille normale du Texas qui prend le bus et le métro. Bref, ça la panique un peu tout ça, et ça s'entend plutôt clairement dans sa voix, et dans ce qu'elle dit. « HEEEEEY OOOOH ! TU BAISSES D’UN TON ! » Et voilà que son double rouge se met à lui donner des ordres maintenant, en parlant aussi fort qu'elle. Tu parles. Elle le voit prendre une inspiration, comme s'il avait besoin de se donner du courage, ou de remettre ses idées en place. C'est quasiment rien, mais ça a le mérite de rassurer un peu Emmy. Techniquement, ça devrait plus la faire flipper qu'autre chose, parce que si même lui qui semble faire ça depuis un petit moment a besoin de prendre du courage... Ils vont être une sacrée paire de loosers, là-haut. Mais le fait qu'elle ressente qu'il n'est pas si éloigné d'elle, ça lui fait quand même plaisir, à défaut de lui confirmer qu'ils vont s'en sortir sans perdre des cheveux ou quelques extrémités. « T’as un costume ? Non. Alors laisse-moi travailler ! T’as qu’à attendre là-bas, près des pompiers. » Le petit éclair de sympathie qu'elle a eu pour lui s'éteint d'un coup. Sérieusement? Elle fronce les sourcils, prend un air offensé. Il prend une grande inspiration et commence à se lancer, se retourne juste au dernier moment. « Ah oui ! Si tu pouvais me prendre en photo quand je sortirai des flammes ? J’en ai besoin… pour un truc. » Elle lui envoie un air encore plus offensé qu'avant. « NO. WAY. IN. HELL. » dit-elle en détachant bien chaque mot, comme s'ils avaient le temps. Au lieu de parlementer, elle s'élance en direction de l'immeuble, passant devant l'idiot de première, et commence à monter dans les étages. Très vite, la chaleur devient difficile à supporter. Elle se débarrasse de sa veste et la lance dans la cage d'escalier, met un linge autour de sa bouche pour filtrer un peu la fumée. Elle trouve une mère et son fils qui cherchent à attirer l'attention des pompiers en bas et, et avant même que ceux-ci aient eu le temps de monter une échelle, elle les a déposés au pied de l'immeuble, masquant son visage grâce à la vitesse. Elle repart immédiatement, une traînée bleu argenté derrière elle. Au moment où elle arrive dans un autre appartement, plus touché par l'incendie, elle commence à avoir du mal à voir. Mais elle doit tenir bon. Elle va dans plusieurs pièces, cherchant éventuellement des personnes qui seraient restées et seraient inconscientes ou en train de dormir. Visiblement, il n'y a personne. Des débris commencent à tomber autour d'elle, et elle se reçoit une décoration en train de disparaître en flamme sur le bras, ce qui lui arrache un gémissement de douleur. Elle repart immédiatement dans l'appartement d'à côté, et se prend de plein fouet quelque chose lancé à pleine vitesse, et le choc est si énorme qu'il en éteint les flammes autour d'eux et les envoie valser de chaque côté de l'appartement. « Mais c'est pas possible! »
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the beginning of something big


Il déteste cette femme. Elle est tout ce qu’il hait. Elle est blonde. Elle est belle. Elle est chiante. Elle est intelligente. Tout autant de raisons de ne pas l’apprécier. Ou pas. Mais là n'est pas la question. Il aurait préféré une gamine de cinq ans qu’il aurait facilement enfermé dans un placard, en l’attirant avec des sucettes et des peluches. Mais non. Elle est un peu trop vieille pour se laisser amadouer par des bonbons. Merde, quoi ! Il n’a pas de chance. Définitivement. Mais Jared est un gars tolérant et sympa. Il est prêt à lui pardonner son caractère insupportable si elle accepte de prendre des photos de lui. Y a rien de compliqué. Elle peut bien le faire, non ? Et puis, avant de se lancer dans l’aventure d’un super-héros, il faut regarder les autres faire. Il faut s’imprégner de l’élégance, de l’assurance, de la classe des plus grands. Alors, elle a qu’à rester dehors et l’observer. Non mais ! Elle croit quoi, elle ? Elle croit qu’elle peut débarquer de son Texas et l’agresser avec son accent ? Elle croit qu’elle peut prétendre être une héroïne juste parce qu’elle court légèrement plus vite que la moyenne ? La prétentiiiiion ! On ne naît pas super-héros, on le devient (sauf dans le cas de Jared, évidemment). Pour ça, elle doit se trouver une petite-amie rousse qui lui trouvera un costume et qui lui donnera les clés de la perfection. En attendant, la blonde doit rester à l’extérieur et laisser les professionnels faire leur travail. “NO. WAY. IN. HELL.” Pourquoi est-ce qu’elle se braque comme ça ? Ca suffit, à la fin ! Elle pourrait accepter qu’elle est nulle et qu’elle n’a pas les compétences. Tsssss ! Vraiment insupportable. Est-ce qu’il l’a déjà dit ? Ah oui, une centaine de fois déjà. Bon ben, vous l’aurez compris, il ne l’apprécie pas. Pas du tout. Vous avez vu comment elle est prétentieuse et hautaine ? Comment peut-on apprécier une femme pareille ? Elle finira vieille, avec ses quarante chats. Elle sera la voisine flippante que l’on voit comme une sorcière. Les gamins iront la voir pour Halloween, tiens. “Mais allleeeeeeeez !” La supplique du désespoir. Si vous fermez les yeux, vous pouvez même voir un gamin qui pleurniche et supplie ses parents de lui acheter un lapin pour animal de compagnie. Mais non. Le gamin n’aura rien, tout comme Jared. Parce que la jeune femme vient de passer à côté de lui en courant. La connasse. La traitresse. Il va lui arracher sa perruque et lui faire regretter sa désobéissance. Ouais, il peut être violent. C’est une vraie diva quand il le veut. Il lui emboîte le pas. Il est coupé dans son élan, à l’intérieur. La chaleur est étouffante. Ses poumons se remplissent déjà de fumée. C’est atroce. Une vraie fournaise. Maintenant, il comprend ce que vit un poulet rôti. Le pauvre petit. Promis, il n’en achètera plus. Ou alors, il fera griller sa viande à la poêle. Deux fois moins douloureux, non ? Attendez, faut qu’on essaye. Qui veut jouer l’escalope de poulet ? Personne ? Bande de lâches ! Son regard parcourt les lieux. Enfin, il n’y a pas grand-chose à voir. Il y a des flammes partout. Elles lèchent les murs. Elles détruisent les biens. Elles sont indomptables et intraitables. Comme la blonde, en fait. Le machin bleu a trouvé ses potes, merveilleux ! On peut la laisser ici, alors, non ? RHAN ! Vous n’êtes pas drôles.

Trêve de plaisanteries. Il faut bouger son popotin, sinon il va devenir aussi braisé que son poulet. Il fait le tour des appartements situés au rez-de-chaussée de l’immeuble. Bientôt, il entame l’exploration des étages supérieurs. Il évite de justesse un pan de plafond qui s’effondre. Il est sur le point de faire demi-tour quand il entend un appel à l’aide. Ou plutôt des pleurs. A moins que ça ne soit des miaulements. Impossible à dire dans cette fournaise. Les gens pourraient quand même être plus clairs dans leur appel à l’aide ! C’est pas si compliqué d’articuler, bon sang. Il observe les flammes qui barrent son passage. Comment faire ? Il n’a pas la tête d’un extincteur et de toute manière, il est hors de question qu’il se casse d’ici en laissant cette personne (ou ce chat) toute seule. OH ! Idée de génie à l’horizon. Il a vu ça dans un ses comics. On va prier pour que ça fonctionne. Il lève les deux bras devant lui et les agite rapidement. Si au départ, l’incendie est attisé par le vent, le souffle devient de plus en plus puissant. Jusqu’à créer un trou d’air. Le brasier baisse en intensité. La chaleur faiblit. Les flammes disparaissent. Et c’est gagnééééééééé ! TOPEZ-LA ! Ah non, y a personne. Solitude, quand tu nous tiens. Il fonce tout droit pour… découvrir une grand-mère. Sérieux ? Il ne pouvait pas tomber sur une victime plus sexy et sympa ? Ca n’arrive qu’à lui ! Il passe un bras sous ses genoux et un autre dans son dos. Il la soulève et la ramène en quelques secondes à l’extérieur. Les quelques pompiers à l’extérieur le dévisagent avec surprise. Hé ouais, les mecs. Red Light est dans la place. Et lui, il a un beau uniforme, pas comme vous avec vos trucs trop grands ! Bon. Ca, c’est fait. Retour dans l’immeuble. Il se prend les pieds dans les restes d’une bibliothèque. Le comble pour celui qui ne lit pas. Et je ne sais trop comment, le voilà qui déclenche une suite de catastrophes. Comprendre qu’il y a un mur sur le point de s’effondrer sur lui. Alors, forcément, il sauve sa peau. Il court. Vite. Loin. Et percute la blondasse. Putain ! Encore elle. Il pensait qu’elle était partie, bordel de crotte, ou qu'elle avait fini griller dans un coin. “Mais c'est pas possible!” Et elle a l’audace de râler ! Elle se prend pour qui ? Elle est la novice, dans l’histoire. Elle n’aurait pas dû être sur son passage, c’est tout. C’est de sa faute à elle ! En plus, il a mal à la tête maintenant, c’est malin. Et c’est pas vraiment le moment de prendre une dose de paracétamol. Il se redresse douloureusement pour mieux lui lancer un regard noir. “Mais c’est pas possible.” Il répète avec sa plus belle imitation d’accent. Hé ouais, il est aussi imitateur à ses heures perdues. Vous êtes jaloux de ses multiples talents ? Y a de quoi. C’est à lui de râler ! C’est lui le super-héros ! Et il était là le premier sur les lieux, d’abord. Elle avait qu’à se casser, si elle ne voulait pas qu’il lui tombe dessus. OH ! “Qu’est-ce que tu fous encore là ?!” A un moment donné, faut savoir hausser le ton et râler. Ouais. Parce que Jared a une autorité naturelle. Il sait se faire entendre. Il sait obtenir gain de cause. C’est bien connu. Bon okay, il aurait fait un piètre avocat ou professeur. Au choix. Il avance jusqu’au milieu de la pièce. Tous les super-héros ont leur super-méchants. Est-ce qu’elle est le sien ? Si c’est le cas, l’univers se fiche de sa gueule. Il n’a même pas eu le temps de vraiment profiter de ses pouvoirs et il doit déjà se battre contre quelqu’un ? Une fille insupportable, qui plus est ! Il va commencer à croire que le monde ne veut pas qu’il s’amuse. Heureusement qu’il a le blog, Jazz et ses potes pour ça. Sinon, il serait déprimé, le gars. Il croise les bras. Prêt à défier la jeune femme. Il va vous l’étriper, vous la scalper et vous la farcir avec des brocolis, je vous le dis ! Ah non, attendez, il n’est pas cinglé. Bon ben, il va juste râler. “Et t’es qui, d’abord ? T’étais déjà là le jour de l’accident, tu crois que je t’ai pas reconnue ?” Hé ouais, faut pas le prendre pour un con. Il sait qu’elle était là, quand il a découvert ses pouvoirs, au milieu de l’accident. Il l’a vue passer, avec ses éclairs bleus. Il ne lui avouera pas qu’il a essayé de la retrouver. Nooon, il a sa fierté. Vous croyez quoi ?

Il le savait. Il aurait dû demander des conseils à Punisher quand il l’a vu, l’autre fois. Il aurait au moins pu avoir les moyens de se débarrasser de la blonde. S’en débarrasser temporairement, hein. Il ne la tuerait pas. Trop salissant ! Et vous connaissez sa flemme du ménage ? Donc, non, pas la tuer. Plutôt la ligoter dans un coin, l’oublier pendant quelques jours et revenir pour la libérer. Un plan sympathique, non ? Allez, parce qu’il est gentil, il la laisserait sur une plage, ligotée à un cocotier. Voilà. Des vacances gratuites. De quoi assister à de beaux couchers de soleil. Rhalala, elle aurait vraiment de la chance. “Tu sais quoi ? J’m’en fous ! Je ne peux pas faire mon job si t’es dans mes pattes. Alors, tu ne veux pas juste retourner au café et reprendre ta vie normale ? S’il te plait.” Allez, meuf, sois un peu coopérative. Ca nous aiderait beaucoup. On éviterait une crise cardiaque de Jared. Ce qui n’est pas négligeable, hein. On ne veut pas que Jaja d’amour termine à la morgue. Cela dit, ça risque d’arriver. Ils sont quand même en train de discuter dans un immeuble en feu, je vous rappelle. Disons qu’il y a mieux comme endroit pour parler. D’ailleurs, il n’attend même pas la réponse de la jeune femme. Il repart directement à la recherche des prochains rescapés. Il ne faut pas perdre une seconde, sinon ils vont tous finir en chipolata humaine. Et quoi de mieux qu'une course entre speedsters, dans un incendie, hein ? On tient un concept, là !

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