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 St John Family | Hush Hush, little baby

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Evelyn S. St John
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Hush hush, little baby
La nuit était tombée depuis déjà un petit moment sur la ville de New York et, à plus forte raison sur la maison de la famille St. John. Pourtant, dans cette rue calme et plongée dans le noir, alors que seul le passage régulier d'une voiture de police venait troubler le calme, la maison offrait encore une faible lumière à travers les volets. A l'intérieur, Evelyn se trouvait dans le salon, assisse sur le fauteuil et le regard penchée vers la table basse ou se trouvait un journal. Entouré en rouge, on pouvait y lire le titre d'un article parlant encore de l'attaque de cette bestiole immense. Il s'agissait d'un combat en pleine journée, une rue complétement détruite par… on ne savait pas trop quoi, les témoignages étant tous plus fous les uns que les autres. On y parlait de gobelins, de chevaux géants, de robots tueurs, de petits hommes gris dansant la macarena avec un tutu rose en guise de chapeau. Mais à bien y lire entre les lignes, c'était lui, le monstre d'Edimbourg qu'elle avait rencontré et qui lui avait permis un tel succès littéraire un peu plus tard. Pour le moment, à part l'agent du Shield Coulson, personne n'avait encore fait le rapprochement ou du moins personne n'était venu lui demander des comptes. Elle se frottait la tête à la recherche d'un indice qui la mettrait sur la voie pour croiser cette créature et pouvoir lui faire la peau, afin qu'il n'y ait plus d'autres victimes. Elle avait surtout peur que sa fille soit l'une de ses prochaines victimes, elle ne supporterait pas de la perdre comme elle avait déjà perdu.

Enfin, l'avait-elle perdu réellement ? Elle se redressa et alla à la fenêtre avec sa tasse de thé pour voir les phares de la patrouille repasser une nouvelle fois. Elle avait retrouvé cet homme qu'elle avait aimé vingt ans auparavant. Le choc de le retrouver, par deux fois, ne lui était pas encore passé. Et malgré les explications qu'il avait pu lui donner, elle avait encore du mal à avaler son absence. Il était mort il y a 16 ans et depuis toutes ces années, il n'avait pas donné signe de vie, il n'avait pas été là pour voir sa fille grandir. Elle ne savait pas s'il elle pouvait le pardonner un jour et pourtant, elle ne voulait pas le perdre une nouvelle fois. Elle but une gorgée de son thé encore tiède en se demandant si sa vie pouvait être encore plus bordélique que ça. Et pourquoi pas sa fille qui se réveillerait un beau matin avec des pouvoirs. Sa mère ne la chasserait pas de la maison pour autant, elle n'était pas de ces gens qui étaient contre une réforme tant qu'ils n'étaient pas concernés. Elle défendait la cause mutante et encore plus si sa fille en était une. Mais ça risquait d'être encore de nouveau problème à gérer. L'anglaise entendu un bruit, un craquement de parquet en haut qui la sortit de ses pensées.
"Betty ?" Il n'y eu pas de réponses. Elle reprit sa route vers le centre du salon pour y poser sa tasse puis approcha doucement du couloir où les bruits devenaient plus insistants dans l'escalier. Elle marchait à pas de loup, pour surprendre un éventuel voleur qui sentait ici une belle opportunité d'arrondir sa fin de mois. Elle pencha la tête pour voir la brune (de tête) de sa fille. "Oh c'est toi." Enchaîna-t-elle avec un soulagement. Mais toujours aucune réponse de sa fille qui continua sa route. Evelyn fit demi-tour pour voir la cuisine et ainsi suivre les mouvements de Betty, avec toute la perplexité que son regard pouvait avoir.
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Depuis l'attaque du kamikaze et sa découverte de son pouvoir qui datait de quelques jours, Elizabeth avait bien du mal à s'en remettre et à s'endormir sans trop de problème. Sa mère faisait comme elle le pouvait pour la rassurer et pour la faire parler et si la jeune fille semblait discuter du kamikaze sans problème, elle n'avait pas trouvé le courage pour dire à sa mère qu'un don étrange s'était réveillé chez elle. Evelyn n'était pourtant pas un tyran, elle était même plutôt compréhensive et à l'écoute comme mère mais la jeune fille avait peur. Peur d'être rejetée pour ce qu'elle était devenue - pensant être une mutante. Elle s'entraînait donc régulièrement toute seule, ou en tout cas, elle essayait, quand sa mère n'était pas là. Elle ignorait comment ça fonctionnait mais elle avait compris qu'elle pouvait interagir avec les reflets, n'importe quel reflet, et pas seulement ceux des miroirs. En revanche, elle avait peur, terriblement peur, au point qu'elle avait enfermé son grand miroir dans sa penderie, donnant comme excuse à sa mère que ça prenait ainsi moins de place dans la chambre en journée et donnait ainsi la sensation d'avoir une chambre plus grande, plus épurée. En réalité, elle avait juste peur de se retrouver enfermée dedans comme ça avait pu arriver il y a deux jours. Elle avait voulu s'entraîner et elle s'était retrouvée incapable de sortir du miroir, coincée. Probablement que la panique avait désactivé son pouvoir, comme un espèce d'instinct de survie comme elle avait eu au café le jour de l'attentat de l'homme ceinturé. Quoi qu'il en soit, désormais, elle évitait de l'utiliser mais le savoir là, dans ses veines, endormi au creux de ses reins, ça perturbait son sommeil.

Et ce soir, rebelote. Elle s'était endormie avec difficulté malgré la fatigue accumulée des nuits précédentes. Le sommeil particulièrement léger et perturbé, elle s'était assise dans son lit, restant ainsi quelques minutes. Elle ne bougeait pas d'un pouce et pour cause, elle dormait encore. Qui aurait cru que cela la perturberait tellement qu'elle en deviendrait somnambule? Certainement pas elle. Après quelques minutes à ne pas vraiment bouger, elle se levait de son lit et tirait les draps comme pour le faire. Suite à quoi, elle sortait de la chambre, descendant les escaliers avant de traverser le salon et la cuisine. Autant dire qu'elle n'avait même pas capté la présence de sa mère et encore moins ses paroles. Sa respiration lente et profonde laissait comprendre qu'elle était en train de dormir mais encore fallait-il s'en rendre compte, ses yeux étant bien ouverts bien qu'inexpressifs. Se stoppant face à la porte du frigo, elle l'ouvrait avec lenteur avant de scotcher littéralement devant. Inconsciente de ses gestes, elle le laissait ouvert de longues secondes comme si elle cherchait quelque chose à manger alors que littéralement, ses yeux fixaient un point dans le vide - ou peut-être bien un yaourt, allez savoir. « Oui. » La réponse à la question de sa mère arrivait bien après l'interrogation. Attrapant le pot de cornichon qui trônait dans la porte du frigo, elle le laissait ainsi ouvert et allait jusqu'au salon, posant ses fesses sur la table basse et le pot à ses pieds et de nouveau, elle attendait.
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Evelyn suivait le manège de sa fille, sans réellement comprendre ce qui se passait ni même pourquoi elle ne lui répondait pas. Ce n'était pas réellement dans les habitudes de sa fille de manquer ainsi de politesse envers sa génitrice. Bon, il ne fallait pas se leurrer que parfois, il y avait des mots plus haut que d'autres lorsqu'elles n'étaient pas d'accord, ainsi que des portes qui se claquaient, c'était le risque avec deux forts caractères sous le même toit. Mais en dehors de ça, l'ignorance n'était pas réellement dans les habitudes de la maison. Elisabeth ouvrit alors le frigo, fixant le fond de ce dernier sans réellement regarder quelques choses en particulier. Qu'est-ce qui lui arrivait. Est-ce que, malgré ses mises en garde sur le sujet, sa fille était tombée dans la drogue et en plein bad trip ? C'était fortement improbable, du moins, si c'était le cas, la punition allait être sévère. Finalement, elle obtint enfin une réponse, après plusieurs minutes de latence, un simple oui comme si tout était parfaitement normale. Evelyn ne sut quoi répondre tant cette réaction la surprit. Sa fille empoigna alors quelque chose dans le frigo, le bocal de cornichon qui se trouvait dans la porte et reparti en direction du salon, laissant la cuisine dans cet état et marchant presque sur les pieds de sa mère. "Tu pourrais refermer la porte du frigo quand même ?" Encore une fois, aucune réaction face à sa question, Betty se contentait de marcher dans le salon et de se poser sur la table basse.

Evelyn, toujours aussi perplexe mais commençant également à s'inquiéter, rentra dans la partie cuisine de la pièce et referma le frigo. Sa fille restait immobile, le bocal à ses pieds, même quand sa mère passait devant elle. Elle avait les yeux grands ouverts, fixant toujours un point dans le vide. Evie passa sa main devant ses yeux, comme pour la faire sortir d'une rêverie possible mais ça ne semblait pas marcher.
"Betty ?" une nouvelle sommation, ce coup-ci bien plus inquiète. "Ca va ?" Elle se baissa alors pour ramasser le pot de cornichon avant qu'un malheur n'arrive à cause d'un mouvement mal placé. Il ne manquerait plus que devoir passer le torchon à cette heure de la nuit. Elle le posa à côté de sa tasse, à l'opposé de la table basse. Il ne faisait pratiquement plus aucun doute, sa fille devait avoir une crise de somnambulisme, une nouveauté, ou alors elle ne s'en était jamais rendue compte. La croyance populaire disait qu'il ne fallait pas réveiller un somnambule, la seule chose que l'on risquait en vrai, c'était de lui faire prendre peur de se réveiller en dehors de son lit – ce qui explique la mise en sécurité du bocal de cornichon et de la tasse assez loin. Evelyn posa alors la main sur l'épaule de sa fille, doucement et commença à la secouer, très légèrement. "Betty… Réveille-toi !" En temps normal, les seuls moments où elle réveillait sa fille, c'est quand la panne d'oreiller l'empêchait de se lever pour aller à l'école – bizarrement, la panne arrivait plus souvent pour aller en cours que pour passer la journée avec les copains – et, la réveiller ainsi en pleine nuit ne l'enchantait guère mais c'était pour son bien.
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Elle déambulait sans se rendre compte de rien. Elle ne calculait même pas sa mère, elle répondait à peine à ses questions. A vrai dire, elle en posait tellement qu'Elizabeth semblait même irritée par tant d'interrogations, ses sourcils légèrement froncés en étaient les meilleurs témoins. La connexion entre ce qu'elle voyait - puisqu'elle avait les yeux ouverts - et la réalité ne se faisait pas. Elle était en plein rêve, répondant à des actions qui ne correspondaient pas à grand chose du point d'Evelyn, d'autant plus qu'Elizabeth avait attrapé le pot de cornichons, un des rares condiments qu'elle n'aimait pas, autant dire que c'était étonnant. Cela dit, il pouvait y avoir une raison, tout était encore possible mais le comportement de la jeune fille était aux antipodes de la façon dont elle agissait habituellement. Premièrement, elle ne se levait jamais la nuit une fois qu'elle était endormie - même pas pour un petit réveil pipi - Deuxièmement, elle était toujours discrète. Troisièmement, elle répondait toujours à sa mère. Enfin, quatrièmement, elle avait cette habitude de ranger tout ce qu'elle dérangeait - ou presque, c'était une ado après tout. - Alors autant dire que de se lever la nuit, en faisant du bruit, en répondant à peine à sa mère et surtout en laissant la porte du frigo ouverte comme si elle avait rien à faire, c'était plus que suspect et alors que Betty prenait place sur la table basse - ça aussi ce n'était pas normal de poser ses fesses ici, ce n'était pas comme si le salon était dépourvu de canapé - sa mère se rendait bien compte du problème.

Ne répondant toujours pas à ses questions, Elizabeth regardait dans le vide, commençant doucement à se balancer d'avant en arrière, comme si elle s'auto-berçait, comme si elle tentait de se rassurer toute seule, comme si elle calmait une crise de nerfs en approche. Un moment qu'Evie trouvait opportun pour réveiller sa fille. Si pendant deux-trois secondes, la jeune fille n'eut pas vraiment de réaction, lorsqu'elle sortait enfin de son sommeil, elle se mit à hurler, donnant même un coup à sa mère dans la panique tandis qu'elle tombait de la table basse dans un mouvement de fuite, semblant vouloir s'éloigner à tout prix. Il avait suffit de quelques secondes seulement pour qu'elle se calme, pour que son regard se pose un peu partout dans une expression d'incompréhension. « Maman? » La respiration saccadée, elle semblait troublée mais le calme revenait doucement mais sûrement. « Qu'est-ce que je fais dans le salon? » Son esprit recadrait les choses, l'endroit où elle était, l'heure qu'il était, la personne avec qui elle était. Le kamikaze était loin, l'explosion était loin. Elle se demandait en revanche si elle était arrivée ici à cause de ses pouvoirs, ce qui était tout à fait possible, et pour le coup, bien qu'elle ne disait rien, elle craignait la réaction de sa mère si c'était le cas. Et si elle avait assisté à ça? Et si sa mère, maintenant que sa propre fille était atteinte par la mutation, changeait d'avis sur le statut des mutants? Et si elle la chassait? Tant de question et pourtant, une seule fini par être prononcé. « Tu manges des cornichons en pleine nuit? »
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Evelyn secouait sa fille, doucement, pour ne pas la brusquer. Certes la réveiller n'était pas dangereux mais il n'était pas nécessaire de la transformer en sac à patates dans le processus. Ainsi, la seule chose qu'elle risquait, selon elle, était d'avoir une réponse simple comme un encore 5 minutes, comme certains jours d'école où elle risquait une panne d'oreiller. Et le résultat fut tout autre alors qu'elle ramassa un revers de la main sur sa joue. En temps normal, un coup de la sorte aurait pu être facilement contré par la personne qui s'était spécialisée dans le Krav Maga, surtout que sa progéniture n'avait pas spécialement la carrure des hommes auxquels elle bottait les fesses lors de ses entraînements. Mais ne s'attendant pas à une attaque de la chair de sa chair, elle se le prit en pleine face, heureusement qu'il n'était pas porté fort, sans quoi elle aurait pu s'inscrire chez les mères battues par leurs propres enfants, si tant est qu'une organisation du genre existe. Betty, elle, chuta bas de la table, un peu paniquée d'où elle se trouvait et essayant visiblement de remettre en place les pièces du puzzle que devait être sa mémoire, un peu comme le lendemain d'une bonne cuite. Alors qu'elle se frottait la joue malgré tout, Evie eu enfin les premières questions de la part de sa fille, notamment ce qu'elle faisait là. C'était donc le moment pour la super maman – parce que oui, même si sa fille ne s'en rend pas toujours compte, c'est une super maman – de faire ce qu'elle savait faire de mieux, rassurer sa fille.

"Je crains que tu aies eu une crise de somnambulisme, ma chérie." Elle accompagna ses paroles d'un sourire et, par la suite, se baissa pour aider sa fille à se relever, la conduisant sur l'un des canapés pour l'y asseoir. Elle passa une main dans les cheveux de cette dernière, en bataille par cette première partie de la nuit avant de lui déposer un baiser sur le front ainsi dégagé. Elle jeta un œil rapide au bocal de cornichons restés sur la table et n'ayant, miraculeusement, pas été entraîné dans la chute de sa fille. "C'est toi qui l'a sorti… donc je présume que tu avais envie d'en manger un." Elle plaisantait évidement, puisqu'elle savait son dégout pour le condiment. En d'autre circonstance, elle aurait peut-être même été plus loin en lui disant qu'elle en avait mangé un durant son sommeil, mais elle craignait un peu sa réaction. Elle prit place à côté d'elle et posa sa main sur celle de Betty pour la serrer légèrement. "Qu'est-ce qui te tracasse ? C'est cette histoire avec le terroriste ?" Elle ne se risquait pas trop en avançant cette hypothèse, elle avait elle-même été dans une situation similaire lors de la manifestation qui s'était terminé en règlement de compte, mais elle avait déjà affronté un loup géant. Elle ne pouvait alors que supposer ce que ça aurait pu avoir comme effet sur sa fille, qui ne tenait visiblement pas d'elle pour ce caractère fort, pas de son père non plus d'ailleurs. Evelyn avait été prise d'une certaine panique lorsqu'elle avait appris que sa fille se trouvait sur les lieux mais elle était contente de la voir saine et sauve, du moins physiquement. "Tu veux qu'on en parle ?" Il était tard, c'est vrai, mais les problèmes n'attendent pas.
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Une quoi? Une crise de somnambulisme? Elizabeth peinait à y croire. Ce n'était pas qu'elle n'avait pas confiance en sa mère mais être réveillée ainsi, se trouver hors de son lit, forcément de nombreuses questions se bousculaient dans sa tête et elle avait bien du mal à remettre ses idées en place, comprenant à peine la plus simple des réflexions. Elle était perdue, tout ce qu'elle constatait c'est que sa mère se frottait légèrement la joue, visiblement atteinte par un coup et il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'il venait de sa propre fille. Une situation qui la gênait et la rendait d'autant plus ridicule. Ce n'était pas parce qu'elle était souvent en guerre ouverte avec sa mère, verbalement parlant, qu'elle était en droit de lever la main sur elle. Evelyn ne l'avait pas élevée comme ça et même dans l'hypothèse d'une absence d'éducation, elle qui était malmenée à l'arrêt de bus, elle ne ferait pas cela. Ne dit-on pas: ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse? « Je suis désolée. » Elle ne savait pas trop si elle devait l'être ou non puisque ce geste avait été indépendant de sa volonté mais il valait mieux l'être dans ce genre de situation. Elle avait du prendre sa mère pour le terroriste probablement. Attrapée par sa maman, elle se redressait sur ses deux jambes, encore un peu perdue alors que sa génitrice lui disait qu'elle avait sorti elle-même le fameux pot de cornichons. Elle ne s'en souvenait pas, elle ne se souvenait de rien après s'être endormie dans son lit de toute façon. Les caresses dans ses cheveux et cette main qui serrait la sienne avaient le don de la calmer et de lui remettre gentiment les idées en place. Ça ne servait à rien de se prendre la tête. Elle avait rêvé, fait une crise de somnambulisme, elle s'était retrouvée dans le salon avec sa mère, un point c'est tout. Il ne fallait pas chercher plus loin, il ne fallait pas tenter de comprendre, ça ne servait à rien. Ça arrivait, ça allait bien finir par repartir, c'est ce qu'Elizabeth se disait même si elle souhaitait que si elle en faisait d'autres elle ne fasse pas de bêtise. M'enfin, il parait que les somnambules n'agissent jamais contre eux-mêmes et se protègent inconsciemment, elle ne craignait pas grand chose.

Haussant les épaules, la jeune fille n'avait jamais été très causante et si elle avait déjà été obligée de parler concernant l'attaque du terroriste, il n'en restait pas moins des traces et des souvenirs de peur. Qu'avait-elle d'autre à ajouter de ce qu'elle avait raconté? Son petit tour dans le miroir du bar? Non, hors de question. Elle avait déjà bien du mal à l'accepter, c'était pas pour le crier à tout le monde et encore moins à sa mère. C'était facile de dire qu'on est pro-mutants ou, en tout cas, qu'ils nous gênent pas, quand on est pas directement concerné mais quand il s'agit de sa propre fille, sa mère l'accepterait-elle aussi facilement? N'allait-elle pas craindre qu'elle soit d'autant plus percutée, elle qui ignorait déjà ses soucis. « J'ai rien d'autre à dire de plus que ce que tu sais déjà. » Elle mentait et pour le coup, elle qui était une mauvaise menteuse, jouait bien la comédie pour une fois. Comme quoi, la peur peut parfois être positive - si on considérait un tant soit peu que cacher ses pouvoirs à sa mère soit positif. Elle lui aurait bien demandé de dormir avec elle, et ce malgré ses seize ans. Non pas parce qu'elle avait peur de ses cauchemars mais pour la surveiller. Le souci étant que dormir avec elle était aussi un risque que son pouvoir fasse des siennes pendant son sommeil, notamment avec le grand miroir sur l'armoire de sa mère, et ça, c'était hors de question. « Je peux rester un peu ici? » Et rester éveillée. Elle voulait se vider l'esprit, arrêter d'y penser et elle savait que passer du temps avec sa maman et/ou devant la télévision, suffirait pour ça. « J'ai plus vraiment envie de dormir de toute façon. » C'était le problème d'avoir déjà quelques heures de sommeil dans les pattes. Une fois bien réveillée, la jeune fille avait du mal à s'endormir et tomberait sûrement de sommeil pour cause d'épuisement.
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"Bien sûr que tu peux rester ici." Sa mère n'allait pas lui interdire de rester dans le salon, surtout après un épisode pareil. Et puis, ce n'était pas comme si elle avait l'habitude de squatter la télé du salon jusqu'aux petites heures du matin. Evie lui sourit, en passant sa main sur la joue de sa fille pour la rassurer. C'était visiblement tout ce qu'elle pouvait faire, puisqu'elle n'avait aucun problème, du moins, c'est ce que Betty lui disait. Après plus de 15 ans dans le rôle de mère, on commence à lire entre les lignes et lorsqu'un enfant vous dit que tout va bien, c'est rarement le cas. Mais Evelyn savait se montrer patiente et sa fille savait fort bien qu'en cas de besoin, elle pourrait toujours s'adresser à sa mère. Elle lui laisserait donc le temps qu'il lui faudrait pour venir lui parler de ce qui la préoccupait, espérant juste qu'elle le fasse assez vite. Sa main continua sa course pour venir prendre celle de Betty puis suivit de la seconde pour former un écrin autour d'elle. "Ne t'en fait pas, tout va bien aller, tout fini toujours par bien aller." Elle se voulait d'un ton rassurant malgré tout, penchant un peu la tête pour voir la réaction de sa fille et pouvoir dès lors cerner un peu plus le problème, si ce n'était son fond, au moins sa gravité. Elle libéra sa fille pour se relever du fauteuil où elle avait pris place. "Je reviens." Elle déposa un baiser sur le front de sa fille avant de prendre le bocal à cornichons qui trainait toujours sur la table.

Prenant la direction de la cuisine, elle remit à sa place les condiments sortit par mégarde par sa fille. Du coin de l'œil, elle l'observait dans le salon. Elle se sentait impuissante de voir ainsi sa progéniture et restait devant le frigo qu'elle venait de refermer, la main toujours sur la poignée. Dans sa tête, toutes les questions possibles se bousculaient, tous les scénarii de ce qui pouvaient bien lui arriver, du plus insolite au plus impensable. Elle alla chercher dans l'un des placards un verre dans cet état pensif et, n'étant plus réellement maître de ses mouvements, le récipient glissa de sa main et chuta contre le plan de travail pour terminer sa course sur le sol, se brisant en plusieurs morceaux.
"Merde." Lança-t-elle en voyant le résultat qui le faisait revenir à la réalité. "Ce n'est rien, j'ai juste fait tomber quelque chose." Elle rassura sa fille et l'empêcha par la même occasion de venir la rejoindre dans la cuisine. Elle passa sa main sur son front pour reprendre ses esprits et combattre la fatigue qui s'accumulait après cette journée de travail et la nuit déjà bien avancée. Un second verre pris, elle le rempli d'eau avec beaucoup plus d'attention que le précédent. Au moins, il était tombé avant qu'il ne soit plein, ce qui limitait les dégâts. Elle passa à côté des débris, préférant les ramasser plus tard, sa fille étant bien plus urgente.

Evelyn revint dans le salon et tendit le verre à Betty, après une telle expérience, elle avait peut-être soif et de toute façon, boire de l'eau ne pouvait pas vraiment lui faire de mal. Elle reprit sa place qu'elle avait quittée et continua de sonder l'adolescente. Elle prit une profonde et lente inspiration avant de reprendre la parole.
"Tu sais, j'ai eu peur, ce jour-là." Elle faisait référence à l'attaque dont Elizabeth avait été victime, resserrant son poing contre le tissu de son pantalon. "J'ai eu peur de te perdre. Tu es la chose la plus importante à mes yeux et je ne pourrais pas supporter de te voir disparaître." Elle voulut continuer pas un comme ton père, mais à présent, elle n'en était plus réellement sûre, l'homme de sa vie étant réapparu après avoir été enterré seize ans plus tôt. Son sang s'était arrêté de couler quand elle avait appris que sa fille était présente sur les lieux et qu'il lui était peut-être arrivé quelque chose. "Tu ne peux pas t'imaginer le bonheur que ça a été de te savoir saine et sauve… Et je veux que tu saches que, quoi qu'il puisse t'arriver, tu seras toujours ma fille, et je t'aimerais toujours autant." Evelyn avait réalisé qu'elle ne disait pas assez souvent à sa fille ces mots simples. Parfois, il y avait des disputes entre elles, comme chaque parent face à un adolescent, mais entre toutes les fois où les portes avaient claqué, il n'y avait eu trop peu de moment pour exprimer son importance à ses yeux.
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Son regard s'était automatiquement abaissé sur les mains de sa mère capturant la sienne. Elizabeth se faisait silencieuse mais ce n'était pas un mauvais silence. Bien entendu, elle n'était pas décidée à dire à sa mère qu'elle avait des capacités extraordinaires mais elle était surtout silencieuse parce qu'après un tel cauchemar, ça faisait du bien. Evidemment, parler des traumatismes était nécessaire pour les évacuer et éviter ce genre de cauchemar mais concernant le terroriste, elle n'avait rien d'autre à dire. Alors elle se taisait, profitait de ce silence qui lui faisait grandement du bien. Elle se souvenait encore de ce jour-là où les cris du kamikaze avait pris les oreilles de tout le monde, où le brouhaha de la ville était revenu à leurs tympans quand ils avaient pu sortir du café et surtout ce bruit étrange de ce trou noir qui était venu avaler le dangereux bonhomme. Elle se souvenait aussi des sirènes de police, celles des ambulances et des pompiers sans oublier les voix nombreuses, autant des enquêteurs que des journalistes à la recherche de réponse. Des réponses qu'ils n'avaient pas eu parce que personne ne savait vraiment ce qui s'était passé et la plupart des personnes - dont Elizabeth - s'était réfugié dans le silence face à tout cela. Autant dire qu'à présent, dès lors qu'on évoquait cette période, elle se confortait dans le silence qui lui faisait du bien. Elle laissait alors sa mère s'en aller vers la cuisine profitant de cet instant pour soupirer lourdement et faire redescendre la pression. Elle se détendait doucement mais sûrement, bien que le verre rencontrant le sol l'avait naturellement faite sursauter. « Juste fait tomber quelque chose et dit un gros mot, n'est-ce pas, maman? » disait-elle avec ironie, ne souhaitant pas spécialement s'enfoncer dans la morose de la situation. Et puis franchement, pour une fois que c'était elle qui pouvait reprendre sa mère et non l'inverse. Elle savait qu'Evelyn ne supportait pas quand elle parlait de cette façon alors forcément, la jeune fille profitait de la surprise de sa mère pour se moquer gentiment.

Tournant le regard vers elle quand elle revenait dans le salon, Eli la remerciait d'un sourire en prenant le verre qu'elle lui tendait, le portant immédiatement à ses lèvres pour y boire deux petites gorgées. Si elle pouvait sentir sa mère la regarder plus intensément que d'habitude, l'observer avec plus d'attention qu'à l'accoutumée, l'adolescente en faisait de même dès lors que sa mère reprenait la parole. Un sourire rassurant sur les lèvres, elle saisissait la main de sa génitrice, celle qui froissait avec stress le tissu de son pantalon qui n'avait rien demandé. « Mais je vais bien alors arrête de t'inquiéter, d'accord? » Bien, dans la mesure du possible évidemment. Bien si on retirait son somnambulisme, ses cauchemars et ses anciens camarades qui continuaient à lui faire la misère à l'arrêt de bus. Finalement des maux d'ado qui finiraient sûrement par s'arrêter d'eux-mêmes ou avec l'aide d'un adulte si Elizabeth se décidait à parler. Posant son verre sur la table basse, elle se rapprochait de sa mère, la serrant naturellement dans ses bras, cachant son visage dans son cou. « Je t'aime aussi, même si je ne le dit pas souvent. » Parce qu'elle était elle-même relativement pudique dans l'expression de ses sentiments et puis elle était en pleine adolescence surtout. Dire je t'aime à sa mère n'était naturellement pas sa priorité première. Souhaitant oublier toute cette histoire, au moins le temps de cette nuit, elle reportait son attention sur sa mère. Si la jeune fille était debout à cette heure, la raison était donnée mais sa mère, elle, n'avait pas de raison d'être encore debout, n'est-ce pas? Naturellement, quand elle se détachait d'Evelyn, Elizabeth posait ses yeux sur le journal à côté de son verre. Attrapant le document entouré de rouge, elle regardait sa mère avec curiosité. « Pourquoi est-ce que ça t'intéresses ce genre d'article? Tu vas t'en inspirer pour un bouquin? » Elizabeth, comme tout New York, ignorait que cet article traitait de la bête qui avait permis le succès de sa mère, ignorant jusqu'à même que cette bête avait été rencontrée par sa génitrice et non pas seulement imaginée.
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Malgré tout ce qu'elle pouvait dire, Elizabeth ne réussirait à calmer les inquiétudes de sa mère. Mais il y avait de forte chance pour que, dans le cas contraire, la jeune fille s'inquiète tout autant pour sa mère qu'elle-même en ce moment, sachant pertinemment que les "ça va" ne sont là que pour rassurer rapidement la personne. Evelyn s'arracha quand même un sourire envers sa fille tout en relâchant son pantalon, sans pour autant rompre le contact avec la main de sa fille. De son autre main libre, elle lui caressa doucement la joue. "Tu comprendras un jour qu'il y a des inquiétudes que l'on ne peut s'empêcher d'avoir." Et la peur de la perte d'un membre de sa famille en faisait partie, elle était même en tête de liste pour l'anglaise. Elle espérait que Betty n'avait pas à l'expérimenter de sitôt, de quelques manières que ce soit, chose ironique au vu des dangers qui se trouvaient à chaque coin de rue, ici ou même dans leur Angleterre natale, ou encore dans les situations dangereuses auquel Evelyn voulait faire face. Sa fille lui fit un câlin, prononçant elle aussi les mots magiques si peu souvent utiliser, avant de reporter son attention vers les journaux que sa mère étudiait. Elle lui posa alors la question fatidique de savoir ce qu'elle comptait en faire.

Dans cette histoire, Evelyn avait complétement oublié de cacher les documents sur lesquels elle travaillait. Personne n'était au courant de son enquête, même l'organisation secrète spécialisée dans ce genre de domaine. Et bien entendu, elle avait tout fait jusqu'à cette nuit pour le cacher à sa fille. Le krav maga, une façon de se défendre dans les rues malfamées de la grande pomme, Apprendre à utiliser une arme à feu, même raison officielle. L'officieuse était cette créature. Se penchant sur la table, elle s'efforça de faire un tas, en refermant rapidement les journaux – afin que Betty ne puisse pas en apprendre d'avantage – pour le mettre sur un coin de la table.
"Heu… oui… en quelques sortes." Piégée, voilà que la mère se retrouvait dans la même position que sa fille, devoir mentir pour se protéger, ou pour la protéger. Si Betty savait que sa mère avait l'intention de s'en prendre à cette créature toute seule, c'est elle-même qui la consignerait dans sa chambre avec interdiction d'en sortir. "Il y a eu pas mal de chose qui se sont passé ces dernières semaines." L'écrivain essaya tant bien que mal de noyer le poisson. "La manifestation qui a mal tourné, l'attaque du métro, cette… Je ne sais quoi qui réduit une rue à néant. Drôle de monde." Elle occulta volontairement le passage du terroriste auquel avait fait fasse sa fille mais elle n'en pensait pas moins. "Peut-être que j'y trouverais de quoi écrire, je ne sais pas encore à vrai dire." Pour une personne qui connaissait bien Evie, le ton de sa voix pouvait facilement la trahir et manque de chance pour elle, elle parlait justement à l'une d'entre elle. Reprenant la tasse qu'elle avait laissé sur le coin de la table, elle en bu une gorgée en évitant le regard de sa fille. Le thé était à présent froid et du coup beaucoup moins bon qu'avant. "A-t-on avis, qu'est-ce qu'il serait le mieux pour un livre ?" finit-elle par poser à sa fille en essayant de prendre une voix un peu plus naturelle, cherchant toujours à mettre Betty sur une autre piste. La dernière chose qu'elle voulait, c'est que Betty découvre que Ghost Claw existait au-delà du livre.
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La curiosité d'Elizabeth mettait sa mère mal à l'aise. Elle le savait, elle le sentait, elle le voyait surtout et l'entendait. La façon dont sa mère avait de ranger en vitesse les documents quitte à les abîmer un peu, ce n'était pas son genre. Elle savait sa mère ordonnée, soigneuse de ses affaires, même d'une simple feuille. Ses dossiers étaient toujours très bien rangés, exactement de la même manière qu'un avocat où aucune feuille ne dépassait, où tout était étiqueté, nommé, voir même classé par couleur ou par importance. D'ailleurs la jeune fille n'osait jamais toucher à rien. Elle savait que sa mère le verrait immédiatement et qu'elle se ferait rouspéter pour avoir fouillé dans des affaires qui ne la concernait pas - de toute façon, les factures, les devis ou ce genre de connerie, à son âge, ça ne l'intéressait pas, elle n'avait donc aucun intérêt à y mettre son nez. Quoi qu'il en soit, Elizabeth connaissait sa mère sur le bout des doigts et ça ne lui ressemblait vraiment pas de se comporter de la sorte. Observatrice de son comportement et attentive à ses mots, la jeune fille laissait lire dans un froncement de sourcils qu'elle n'était pas convaincue par les propos de sa génitrice.

Elle semblait toujours la prendre pour la petite fille qu'elle était il y a plusieurs années en arrière, comme si ses seize ans n'avaient pas percuté l'esprit de sa mère. Elle n'était plus une gamine, elle pouvait comprendre les choses et si ces journaux témoignaient d'événements étranges, Elizabeth était bien consciente que c'était la réalité qui les entourait et non pas une fiction, non pas des faits divers tout ce qu'il y avait de plus commun dans lequel on pouvait piocher pour faire un film ou un livre. Ces événements n'avaient rien de commun et c'était avec un sérieux sans pareil qu'Elizabeth répondait le plus sincèrement du monde à sa mère. « Un livre sincère, qui traite de la vérité, qui énonce ton point de vue sur ce monde dans lequel on vit justement. » Penchant légèrement la tête, elle cherchait à desceller le vrai du faux dans les yeux d'Evelyn. Elle n'était pas bonne pour mentir, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. « C'est bien ce que tu as fais pour Ghost Claw, non? » Elle ne savait pas si elle allait lui dire la vérité ou s'enfoncer dans ce qui semblait être un mensonge aux yeux de la jeune fille. Chercher dans les journaux des événements pour s'inspirer un bouquin... forcément l'esprit de l'adolescente faisait le lien avec le premier livre. Bien entendu, elle ne savait pas que les journaux de l'époque avaient pu traiter d'une bête, elle était trop jeune pour ça à ce moment-là mais la méthode de piocher dans les informations réelles, elle la voyait là, sous ses yeux, alors forcément, elle se demandait si sa mère avait fait pareil pour son premier livre. Après tout, elle-même l'avait dit, quel drôle de monde dans lequel on vit. Tout était alors possible. « Je suis plus un bébé ou une gamine maman, tu peux me le dire. » précisait-elle, désireuse de connaître la vérité si jamais ses suppositions s'avéraient fondées. Elle pouvait comprendre que sa mère lui avait menti quand elle était jeune pour ne pas l'effrayer mais après tous les événements en ville et son âge, elle pouvait apprendre l'existence d'une bête sans en être terrorisée dorénavant.
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Sa fille n'était pas la moitié d'une idiote, elle ne devait pas tenir ça de son père. Plus la discussion avançait – et on en était qu'au début – plus Evelyn se retrouvait prise au piège des questions de sa fille. C'était de sa faute, elle avait été négligente à laisser traîner les journaux à gauche à droite avec sa fille à la maison, dont l'âge était plus à la curiosité qu'autre chose. Il était tellement plus simple le temps où elle n'était qu'une gamine qui ne s'occupait que de ses poupées et des jouets qu'allait lui apporter le père noël. Evelyn baissa la tête, se demandant si elle devait lui avouer ou au contraire s'enfoncer dans la négation qu'elle entretenait avec elle depuis tant d'années. Ses mains se serrèrent pour devenir des poings et elle regarda vers la fenêtre, sa vue vers l'extérieur étant obstruée par des volets. Ce n'était pas important, ce qu'elle voulait surtout, c'était fixer un simple point pour réfléchir. "Je présume que tu as raison, tu n'es plus la petite fille que je berçais avant d'aller dormir." Dit-elle lascivement avec un sourire timide. Bien que dans la situation actuelle, il ne serait que moyennent étonnant qu'elle ne réclame pas que sa mère l'accompagne quand il sera de nouveau temps d'aller se coucher. Evelyn se leva et ramassa la tasse machinalement sans savoir réellement quoi en faire. Elle regarda le fond pour voir les restes du thé qu'elle s'était préparé et qui, à présent, n'avait plus de saveur, avec une petite moue.

"Oui." Elle répondait brièvement à la question que sa fille lui avait posée dans un premier temps, oui, c'était ce qu'elle avait fait pour Ghost Claw, voilà ce qu'il fallait y comprendre. "Tout ce que l'on peut lire dans ce livre est vrai, ou presque." Elle n'allait pas non plus tout lui avouer de but en blanc, il fallait qu'elle la protège avant tout, c'était sa mission. Betty avait compris comme une grande que l'animal du livre de sa mère existait réellement et que donc, les morts fictifs qu'elle évoquait était bel et bien réel. Mais rien ne l'obligeait à lui dire qu'elle l'avait rencontré, qu'elle était la seule survivante connue à ce jour de la créature, ce qui avait permis de garder le secret aussi longtemps et que son but à présent était de la retrouver pour l'empêcher de nuire. Et si un jour, c'était Betty qui se retrouvait devant ses crocs ? Elle ne pourrait pas se le pardonner. Elle se déplaça rapidement une nouvelle fois vers la cuisine pour y déposer sa tasse dans l'évier et revenir prendre place à côté de sa fille. "Bien entendu, c'était avant toutes ces histoires." Son regard pointait les journaux qui parlaient de toutes ces attaques, provoquées par ou contre les mutants et autres méta-humains. "A l'époque, les jeunes qui pouvaient traverser les murs n'était que des rumeurs par-ci par-là, j'aurais pu dire que tout était vrai, mais personne ne m'aurait cru de toute façon." Et personne ne la croyait encore, à l'exception du SHIELD qui enquêtait aussi sur cette bête. Jusqu'à présent, elle était toujours restée discrète, tuant à l'abri des regards comme un véritable prédateur… alors que faisait-elle en plein jour dans les rues de New York ? "Mais ne t'inquiète pas, c'était il y a longtemps… et c'était sur un autre continent. On en a plus entendu parler depuis des années maintenant, elle a probablement disparue." Avouer un mensonge pour mieux replonger dans un nouveau, c'était toute l'ironie de la situation.
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