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 The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya

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it's a revolution, i suppose
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The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya Empty

Natsya Odry Vassilieff
You have to trust your own madness.


Identité
Nom et Prénom : Elle est née Natsya Odry Josenitch. Nul, en dehors de certains membres de l'HYDRA, ne connaît cependant son véritable nom de famille. Voilà vingt ans maintenant qu'elle se fait appeler Vassilieff.  Alias : C'est sous le pseudonyme de Bloody Thorn qu'on la connaît de réputation. En général, l'évocation de cet alias a tendance à faire frissonner tant ce qui se cache derrière n'est guère rassurant. Blood pour le sang qu'elle contrôle, Thorn pour les épines qu'elle est. Âge : Elle est âgée de trente huit ans, et s'approcher de la quarantaine ne l'effraie absolument pas. Lieu de naissance & nationalité : C'est à Odessa, ville Ukrainienne que Natsya a vu le jour. Métier : Elle a été bien des choses et en sera sans doute encore beaucoup mais pour le moment, elle est infirmière de bloc opératoire à l'hôpital. Statut civil : S'engager ? Avec la vie qu'elle mène ? Avec ses convictions et sa mission ? Non. Quoiqu'elle a bien failli une fois, s'engager avec quelqu'un, mais failli seulement. Orientation sexuelle : Bien qu'elle sache apprécier la beauté des autres femmes, elle n'a jamais été attirée que par les hommes. Enfin, il lui a fallu du temps avant qu'elle soit capable de se laisser toucher par un homme et elle les sélectionne. Particularités : Elle est née mutante. Elle possède le don d'hémokinésie et est ainsi capable de contrôler le sang. Elle peut contrôler une hémorragie, la faire s'arrêter, la faire s'aggraver, elle contrôle les vaisseaux, les veines, les artères et peut décider de les faire se rompre. Mieux encore, elle peut contrôler l'afflux sanguin. Son sang est également toxique. Il ne s'agit pas réellement de poison mais pour vous donner une idée de la façon dont cela fonctionne, si elle vient à se couper et que quelqu'un est près d'elle, son sang dégage des toxines qui provoque une accélération du rythme cardiaque, des difficultés à respirer et cela peut aller jusqu'à l'évanouissement. Son sang ne tue cependant pas. Enfin, peut-être mais en grande quantité et vu qu'elle n'a pas testé et qu'elle n'a pas l'intention de tester... L'utilisation de son pouvoir, malgré les années, peut cependant avoir des effets néfastes sur elle. Si elle l'utilise trop, elle peut elle-même développer des hémorragies parfois minimes, parfois plus importantes. Le tout est de bien doser et avec les années, elle a fini par très bien maîtriser son pouvoir bien qu'elle se laisse encore parfois aller au point de se provoquer quelques saignements de nez.
D'un point de vue humain, sa particularité est qu'elle est un véritable couteau-suisse ou caméléon. Elle peut changer d'identité et de vie comme on change de chemise. Elle est habitée d'une réelle folie et si elle en est consciente, elle exècre qu'on le lui fasse remarquer. Suicidaire serait celui qui lui dirait qu'elle est "folle". Elle est particulièrement croyante si bien qu'elle voit sa mutation comme un signe Divin plutôt que comme une altération génétique. Elle est en général parfaitement maîtresse de ses émotions. Elle déteste perdre le contrôle là-dessus. Affiliation : HAIL HYDRA !

Interview

Avez-vous peur des Mutants ?  Peur ? Non. Jamais. De rien et certainement pas de ceux qui sont tels que Dieu a décidé de les créer. Certes, certains sont dotés d'une incroyable puissance, certains pouvoirs font sans doute froid dans le dos à certaines personnes mais moi, cela  ne m'effraie absolument pas. La différence ne devrait pas effrayer, jamais. C'est une bonne chose. Les mutants sont une bonne chose. Ils sont l'évolution, le futur. La puissance et le pouvoir sont le futur.  
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? De l’esbroufe, rien d'autre. Ils font bonne figure, rassurent les populations mais finalement, ils ne valent rien. Des hypocrites sans nom qui prétendent que leurs pouvoirs ou leurs capacités doivent être utilisés pour protéger les autres. Ils n'ont absolument rien compris à ce qu'ils sont, à ce qu'ils sont censés être. J'ose espérer qu'un jour ils se réveilleront et comprendront qu'ils sont sur le mauvais chemin. S'ils ne se réveillent pas, il faudra provoquer leur réveil ou autre chose.  
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? Le bien, le mal, c'est subjectif. Tout cela dépend de quel point de vue on se place. J'estime qu'il existe sur cette planète de véritables pourritures mais j'estime ne pas en faire partie. Ce que je fais, je le fais pour le plus grand bien, pour que ce monde soit débarrassé des infâmes microbes qui y pullulent. Les méthodes sont rudes, sans détour et extrêmes, c'est vrai mais il faut ne reculer devant rien si l'on veut arriver à un résultat. Alors, c'est vrai, certains dirons que je fais le ma, que je suis du mauvais côté mais moi, je sais que je suis du bon côté.  
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Mes proches ? Quels proches ? Les seuls personnes proches qui ont pu connaître l'existence de mon pouvoir sont bouffés par les vers depuis un moment maintenant. Les gens pour lesquels je travaille, eux, connaissent mon pouvoir. Certains de mes collègues également même si la plupart savent simplement que je peux être dangereuse, cela suffit à tenir les moins téméraires éloignés. J'ai découvert que j'étais une mutante tout à fait par hasard alors qu'un monstre d'homme me faisait des choses qu'on n'est pas censé faire aux jeunes filles de quatorze ans. Il m'a fallu un peu de temps pour comprendre comment ce don fonctionnait exactement et quand ça a été acquis, c'est là que c'est devenu intéressant.
Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Lire la réponse de la question du dessus de nous suffit pas ? Au travail, certaines personnes connaissent ma nature. Quant à ma véritable identité, peu nombreux sont ceux qui ont connaissance de mon nom de naissance. Et pour la cacher c'est très facile : faux papiers, mensonges, dossiers falsifiés... Je travaille avec des personnes qui sont douées pour ça alors forcément, ça aide.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Je ne crois pas pouvoir être plus satisfaite. Ce que je fais, je le fais pour le plus grand bien. Travailler pour HYDRA est sans aucun doute ce qui m'est arrivé de mieux et je ne me vois pas retourner à une existence normale. Je suis trop habituée à cette vie-là, bien trop habituée. J'y ai pensé, fut-ce un temps, j'y ai pensé, mais ça a été fugace et stupide surtout. Très stupide. Je suis née pour faire ce que je fais et être ce que je suis.


Biographie
Madness is like gravity, all you need is a little push.

Ukraine - 1995

Tu te tiens là, face à la fenêtre. Il fait nuit, seuls les lampadaires éclairent la rue en contre-bas, une rue fort déserte. Du troisième étage de la maison, tu peux allègrement apercevoir les alentours et c'est tellement calme que cela te met mal à l'aise. Tu n'es pas habituée à ce genre de calme. Tu n'y as jamais été habituée. La dernière maison où ils vivaient ne se situait pas dans un endroit calme, au contraire. A présent, ils vivent dans un quartier plus riche : le trafic d'êtres humains rapporte bien, à n'en pas douter. Et toi, du haut de tes dix-sept ans, tu en sais quelque chose. Tu ne le sais que trop bien. Tu fronces les sourcils alors que tes pensées s'en retournent vers ce que tu as vécu et tes poings se serrent. Un coup d’œil à tes poignets, les cicatrices sont vilaines mais ils ont recousu avec ce qu'ils avaient sous la main. Ils n'ont pas voulu te laisser mourir mais ils ne pouvait pas non plus t'emmener à l'hôpital. Sur le coup, tu ne t'es pas attardée sur le malaise qu'ils ont fait. Ce n'est qu'ensuite que tu as compris d'où c'était venu et quand tu as compris que c'était toi, tu as voulu le réutiliser, ton sang, mais tu n'en as pas eu besoin : tu as trouvé un autre moyen de te défendre. C'est Dieu qui t'a donné ce don, il n'y a que lui qui soit capable d'un tel miracle. Et cela fait près de deux ans maintenant que tu les cherches. Quand on n'a pas les moyens, c'est très fastidieux de retrouver des gens qui ont changé de nom et qui ont déménagé mais tu as fini par y arriver. Pas sans mal, pas sans douleur, pas sans davantage de sacrifices mais tu y es parvenue et te voilà maintenant, au cœur de leur maison à eux. Elle, tu ne l'as pas encore vue. La chose qui était censée te servir de mère, elle est au rez-de-chaussée, ça tu le sais parce que tu l'as brièvement aperçue de dos quand on t'a emmenée ici. Et lui, il doit être dans une pièce voisine, pas très loin, en train de compter son argent sans doute. L'argent qu'il gagne en vendant et revendant des gens, encore, et encore. Tu en as fait partie. Elle l'a laissé faire cette raclure. Et ce que tu as vécu après, ils en sont tous les deux responsables et tu es là pour leur faire payer : ils doivent payer.

Ils vont payer.

Tu entends la porte s'ouvrir et se refermer. Tu restes face à la fenêtre : tu ne veux pas qu'il puisse voir ton visage tout de suite. Tu préfères le surprendre. Tes doigts se referment sur le poignard que tu gardes précieusement caché à l'intérieur de la manche trop large de ton vieux manteau. Tu l'entends se frotter les mains et souffler dedans : c'est vrai qu'il ne fait pas chaud ici. Quand sa voix s'élève, tu frissonnes mais pas de froid : la dernière fois que tu as entendu la voix de cet enfoiré, les mots qu'il a prononcés ont signé ton départ pour l'Enfer sur Terre.

« C'est quoi ton prénom ? »

Il est pressé. Dans ton souvenir, il a toujours été pressé.

« Natsya.
- Vraiment ?
- Pourquoi, ça vous rappelle quelqu'un ?
- Oui, j'ai connu une Natsya. Je ne l'ai pas vue depuis très longtemps.
- Trois ans.»

Ces deux derniers mots, tu les prononces dans un souffle si bien qu'il ne t'entend pas.

« Allez, tourne-toi, montre-moi ta tête pour qu'je sache ce que j'vais pouvoir faire de toi. J'ai pas toute la soirée. »

Effectivement : il n'a pas toute la soirée. Doucement, tu te retournes.

« Avance-toi un peu, je te vois pas bien. »

Tu t'exécutes. Tu t'avances. Tu t'approches de lui et quand son regard croise enfin le tien, tu vois son visage pâlir en à peine quelques secondes. Il t'a reconnue, cela ne fait aucun doute. Il fait un pas en arrière, toi un autre pas en avant et tu le vois soudain se crisper en portant sa main à sa tempe. Tu ne le lâches pas du regard.

« Comment t'es arrivée là ?
- J'ai cherché. Longtemps.
- Tu veux quoi ? »

Tu ne réponds rien. Tu te contentes de faire un pas supplémentaire et lui de se crisper davantage en se tenant la tempe.

« Tu aurais dû me demander avant, ce que je voulais... »

Quand tu frappes, tu frappes vite et bien. Tu plaques ton avant-bras contre sa gorge et tu plantes le poignard dans son ventre. Lui vient s'agripper à tes cheveux, il tire et toi, tu enfonces un peu plus la lame avant de la soulever. Il laisse échapper un gémissement et sa main s'abat sur ton visage mais tu encaisses le coup sans reculer : les coups, tu as appris à les encaisser.

« Alors, ça fait quoi d'avoir un truc dont on ne veut pas enfoncé dans son corps ? Est-ce que ça te fait du bien ? »

Tu remontes un peu plus la lame, tu ouvres un peu plus, tu sens le sang sur ta main et bientôt, tu sens autre chose et ça pourrait te donner envie de vomir mais ce n'est pas le cas : tu as vu pire que des viscères. Un autre coup sec, la plaie s'agrandit encore et tu recules enfin. Lui tombe assis par terre, ses mains tentant tant bien que mal de garder à l'intérieur ses intestins qui s'échappent de la plaie qui doit avoisiner la vingtaine de centimètres à présent. Quant au sang... Il en perd beaucoup. La blessure est grave, certes, mais tu uses de ton don pour aggraver l'hémorragie.

« Natsya... Tu... »

Tu le fixes. Il se vide de son sang. Tu fais en sorte que. Bientôt, tu sens le sang couler de ton nez et tu te contentes de l'essuyer. De toute façon, il ne faut pas longtemps au salopard pour pousser son dernier souffle. Tu t'avances, ouvres la porte et enjambes le corps avant de t'éloigner. Tu prends la direction des escaliers, la direction du rez-de-chaussée : maintenant, c'est son tour. Les hommes du cadavre là-haut sont partis. Il ne doit en rester normalement que deux dehors, devant la porte d'entrée : ils sont placés en bons chiens de garde qu'ils sont. Tu sais comment les éviter ou comment les éliminer au besoin. Cependant, avant de te soucier d'eux... Tu t'arrêtes à l'entrée de la cuisine : elle est là, à l'intérieur, en train de préparer à manger. Elle chantonne. Elle a l'air heureuse. En silence, tu t'avances à l'intérieur de la cuisine. Facile de ne pas faire de bruit quand on est pieds nus. Tu te faufiles et, une fois que tu arrives dans son dos, tu refermes ta main gauche sur sa bouche et glisse la lame du poignard sous sa gorge. Tu ne la blesses pas. Tu ne tranches pas. Pas tout de suite.

« Bonsoir maman. » tu lui dis dans un murmure.

Tu te penches un peu en avant et tu la vois te regarder avec horreur du coin de l'oeil. Ses mains sont refermées sur les tiennes, elle essaye de se débattre mais elle est plus petite que toi. Toi, tu as grandi, tu as gagné en force. On t'a beaucoup pris mais tu as paradoxalement beaucoup gagné aussi. L'espace d'un instant tu hésites : Est-ce que tu te contentes d'utiliser ton don ? Est-ce que tu te sers uniquement du poignard ? Tout est tentant. La tuer doucement, la tuer vite, user d'une arme, user de ton don... Oui, tout est tentant. Finalement, l'hésitation ne dure pas très longtemps. Lorsque tu quittes la maison en passant par la fenêtre de la cuisine, tu est couverte de son sang parce que tu as préféré lui trancher la gorge : elle méritait de mourir comme la truie qu'elle était et elle était une truie parce que, lorsque tu avais à peine treize ans, elle a accepté que son enfoiré de nouveau mari te vende pour que tu deviennes un objet pour tout un tas d'hommes.

C'est pour ça qu'elle méritait de mourir.
Qu'ils le méritaient tous les deux.

×××

Ukraine - 1996

Le cri te réveille en sursaut. Tu bondis sur le matelas posé au sol qui te sert de lit. Tu tends l'oreille, tu entends un nouveau cri et cette fois-ci tu bondis sur tes pieds. Tu t'approches de la porte, l'entrouvres et tu écoutes. Avec attention. Appréhension aussi. Tu écoutes et tu l'entends, la voix de cet homme qui dit que celle qui est recherchée n'est pas brune mais blonde. Tu écarquilles les yeux avant de refermer la porte en silence. Anna est brune, toi tu es blonde, donc c'est toi qu'ils cherchent. Tu regardes autour de toi et rassembles tes affaires à la va vite. Tu ouvres ensuite la fenêtre et grimpe dessus. Un regard aux alentours et tu cherches une issue. Il y a la gouttière mais c'est risqué, il y a bien six ou sept mètres qui te séparent du sol mais tu n'as pas le choix : si tu restes là, ils t'attrapent. Alors, tu tends les bras pour te saisir de la gouttière et t'y accroches avec force. Puis, doucement, tu entreprends de descendre et ça fonctionne mais pas jusqu'en bas. Tu glisses, tu te raccroches à la gouttière mais tu finis par lâcher et tu tombes. C'est ta cheville droite qui amortit le choc et tu étouffes un cri de douleur mais tu te relèves. Il faut que tu te relèves. Il faut que tu t'en ailles d'ici. Alors tu marches, difficilement, douloureusement, mais tu marches. Tu aperçois la porte arrière du jardin de cette propriété abandonnée, tu n'es plus très loin, tu vas y arriver. Tu y crois. Tu y crois de toutes tes forces. Jusqu'à ce qu'un sac se referme sur ta tête et que tu sentes une décharge électrique. Puis c'est le néant. Lorsque tu reprends conscience, tu ne vois rien, le sac est toujours sur ta tête. Tu sens que tes mains et tes pieds sont attachés. Tu es sur une chaise. Il t'est impossible de bouger. Ton souffle est d'abord rapide mais tu entreprends de te calmer. Tu vas trouver un moyen de te sortir de là. Il suffit qu'ils te retirent le sac et tu pourras les tuer jusqu'au dernier. La voix masculine s'élève cependant avant qu'on ne retire le masque et toi, tu t'enfermes alors dans un mutisme, refusant de prononcer le moindre mot.

« Tu es réveillée, c'est bien. On a mis du temps à te trouver, tu sais effacer les pistes derrière toi. Voilà près de sept mois qu'on essaye de te mettre la main dessus. » Un silence. « Natsya Odry Vassilieff. »

Sous le sac, tu crispes la mâchoire. Tu tentes de rester calme parce que paniquer ne t'aidera en rien mais tu te poses tout un tas de questions : qui sont-ils ? La police ? Non, ils n'emploieraient pas ce genre de méthode. Des hommes qui travaillaient avec ton beau-père ? Là encore ça paraît peu probable. Alors qui ?

« Je sais que les liens et le sac ce n'est pas agréable mais on ne peut prendre aucun risque. Je m'appelle Karl. »

Tu ne dis toujours rien.

« Tu as semé pas mal de cadavres derrière toi. Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ? »

Tu termines par répondre, incapable de rester muette plus longtemps.

« Pourquoi en avoir tué autant?
- Pour me défendre.
- Hm... »

Il ne te croît et bizarrement, cela te dérange.

« Tu crois qu'ils méritaient de rester en vie ? »

Pourquoi lui demander ça ? Parce que, et c'est plus fort que toi, tu as envie qu'il comprenne. Tu ne sais pas qui il est, ni ce qu'il te veut mais tu veux qu'il comprenne.

« Ils ne méritaient pas de vivre ?
- Non, il fallait nettoyer.
- Nettoyer quoi ?
- Ce monde de leur présence répugnante.
- Je vois.
- Moi pas. Retire-moi ce sac.
- Oh non. Si je retire le sac, tu vas me tuer. »

Il sait. Il sait que tu n'as besoin que d'un contact visuel pour utiliser ton don. Comment sait-il ?

« Alors, je vais t'expliquer qui je suis, ce que je fais, ce que l'organisation pour laquelle je travaille fais et ensuite, tu auras un choix à faire.
- Un choix ?
- Le choix de ta vie. »

Il a raison. Le choix qu'il va me proposer sera le choix de ma vie et je vais bien choisir.
Le moment venu, je vais bien choisir.

×××

Édimbourg - 2000

« On a besoin de toi ailleurs. Un autre agent va prendre le relais.
- Si vite ?
- Oui, si vite. On a besoin de ton don. Tu mets fin à la mission. »

Tu raccroches. Pendant un instant, tu observes le téléphone puis tu regardes autour de toi. Cet endroit est devenu ton chez toi depuis près d'un an maintenant. Un an que tu es en mission mais c'est devenu tellement plus. Dans un sens, n'est-ce pas mieux que l'on t'envoie ailleurs ? Sans doute oui parce que lui, il ne devrait être qu'une mission, qu'un pion de plus. Il ne devrait pas compter autant pour toi et pourtant, il compte. Tu lui mens... Tu mens comme tu respires. On t'a formée pour ça et tu es bonne dans ce que tu fais. Tu es née pour ça, tu n'en doutes pas mais lui... Lui, c'est spécial. Il est devenu spécial. Et toi, tu es devenue spéciale pour lui. Tu n'avais jamais été spéciale pour quelqu'un, pas comme ça en tout cas. Ton don a fait de toi quelqu'un de spécial mais lui, en t'aimant, il t'a rendue spéciale. Tu l'aimes ? Putain oui, tu l'aimes. Pourtant, tu n'en as pas eu d'amour mais ça ne t'a pas empêché de le découvrir dans ses bras à lui. La mission s'est transformée en autre chose mais tu as continué. Tu as continué parce que tu le devais, parce que tu es fidèle et que tu ne peux ou ne veux pas les trahir. Et là, tu vas lui briser le cœur parce que tu dois partir. Tu dois mentir une nouvelle fois. Cela va t'être facile, tu as l'habitude. Tu as beau être âgée d'à peine vingt deux ans, tu en paraîs plus et ton âme et ton cœur, eux, ont bien plus que vingt deux ans. Tu te mets soudain à rassembler tes affaires : pas le temps de traîner. Il faut que ta valise soit prête quand il va rentrer et il rentre. Il rentre et tu fais ce que tu es censée faire : tu lui mens encore, tu lui brises le cœur et tu pars en claquant la porte. Ton cœur te fait mal, c'est bien la première fois. C'est nouveau et c'est surtout particulièrement désagréable. Tu n'aime pas ça. Tu n'aimes pas l'aimer. Tu n'aime pas aimer. Doucement, dans un murmure, tu prononces alors ces deux mots qui sont censés être tout pour toi, ce deux mots qui te collent à la peau.

« Hail Hydra. »

Car il n'y a que ça.
Il n'y aura toujours que ça.

×××

Afghanistan - mi 2009

« Je veux voir tout ce qui a été filmé.
- Comment ça, tout ?
- Tout. »

Tu fusilles l'agent du regard : qu'est-ce qui n'est pas clair dans ce que tu viens de lui ordonner ? Est-il aussi simplet qu'il en a l'air ? Ton regard suffit cependant à le faire se bouger les miches et bientôt, c'est d'une main peu assurée qu'il tape sur le clavier de l'ordinateur. Puis, il se redresse et laisse la chaise libre.

« Tout est là. » il dit en te montrant un dossier sur l'écran.

A toi de prendre place sur le chaise mais tu sens la présence de l'autre imbécile dans ton dos. Alors, tu reportes ton regard vers lui.

« Dégage. »

C'est court mais efficace. Il s'exécute et quitte la salle, te laissant ainsi seule face à l'écran d'ordinateur sur lequel tu ne tardes pas à faire défiler les images. Toutes les bandes vidéos et sonores sont conservées dans ce dossier. Toutes les tortures qu'on lui a fait subir durant ces derniers mois. Tout est là. Tu écoutes. Tu regardes. Tu sais que c'est pour la mission, que c'est pour le plus grand bien mais putain ça te fait mal presque à en pleurer. Il y a des heures de vidéos et tu les regardes. Personne ne vient t'importuner, personne n'ose rentrer dans cette pièce où tu es seule face à ce que tu as aidé à faire. Tu as beau regarder, encore et encore, tu ne t'habitues pas aux images. Impossible. Il t'est difficile de ne pas pleurer. Tu en as envie mais tu te retiens. Pas de place pour la moindre faiblesse. Une voix familière te sort de ce sombre visionnage.

« Je savais que je trouverais là. »

Tu main glisse sur l'ordinateur, tu mets la vidéo en pause et te retournes pour te retrouver face à Karl, celui qui est passé par différents rôles dans ton existence pour terminer par devenir un mentor. Tu laisses échapper un soupir.

« Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
- On sait tous les deux pourquoi Natsya. »

Tu secoues la tête, reportes ton regard sur l'écran où lui se trouve, blessé, meurtri. Ton cœur se serre mais...

« J'ai toujours été fidèle. J'ai obéi. Je n'ai jamais trahi, jamais. »

Tu reportes ton regard sur Karl.

« Et tu me caches une information pareille pendant près d'une année entière ?
- Tu aurais débarqué ici à l'instant où je te l'aurais dit. La preuve, tu as fouillé, tu as trouvé et tu es là. On avait besoin de toi ailleurs. »

Que peux-tu lui répondre ? Il a raison.

« Où est-il maintenant?
- On l'a descendu au sous-sol. Il devenait trop dangereux.
- Je veux le voir.
- C'est absolument hors de question.
- Karl...
- Non. S'il te voit, s'il comprend tout, c'est fini, on le perd et on ne peut pas se le permettre, c'est clair ?
- Très clair. »

Un silence.

« Mais je reste ici. Tant qu'il est là, je ne bouge pas. Je le connais mieux que personne ici, tu ne peux pas dire le contraire. »

Il t'observe en silence, fronce les sourcils, tu le connais assez pour savoir que ça fourmille dans sa tête. Il finit par croiser les bras en soupirant.

« Très bien. Tu restes. Tu pourras peut-être être utile.
- Utile ?
- Ton don. On ne sait jamais, on aura peut-être besoin que tu l'utilises sur lui. »

Sur quoi il disparaît de la pièce. Tu reportes ton regard sur l'écran. Tes sourcils se froncent.

« Peut-être... »

×××

Afghanistan - fin 2009

« TU ES INCONSCIENT OU JUSTE STUPIDE ?! »

Tu hurles dans le couloir si bien que tu attires l'attention de tout un tas de monde, y compris Karl qui se faufile parmi la foule, une foule à laquelle il ordonne de se disperser. Bientôt, ce n'est plus que toi, Karl et l'imbécile qui a émis l'idée complètement dingue de laisser repartir Alastair.

« On peut savoir pourquoi tu hurles comme ça ?
- Ce connard pense qu'il faut laisser partir Alistair. Le relâcher.
- Je pense qu'il est prêt. »

Parce qu'il ose encore l'ouvrir lui ?

« Non ! Il ne l'est pas ! Tu es aveugle ?
- Natsya.
- Karl, tu m'as toujours fait confiance, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Alors fais-moi une fois de plus confiance quand je te dis, quand je vous dis, qu'il n'est pas prêt. Pas encore. Il faut qu'il...
- EMILY ! »

Tes yeux s'écarquillent et tu te figes. A peine un regard échangé avec Karl qu'il ordonne à l'autre con de s'en aller. Et toi, tu tournes lentement le visage vers la porte en métal qui se trouve à ta gauche, la porte derrière laquelle il se trouve. Tu pourrais prétendre que ça ne te fait rien de l'entendre t'appeler par ce prénom mais ça serait un mensonge qu'il t'est inutile de tenter face à Karl. Il sait. Il est bien le seul à savoir d'ailleurs. Il est... Juste derrière cette porte. Et ça te tue. Pourtant, tu demandes à le garder ici parce que tu sais que c'est la meilleure chose à faire. Encore et toujours la mission avant tout.

« Tu devrais remonter, prendre l'air. Et évite de parler près de la porte à l'avenir. Il ne faut plus qu'il t'entende. »

Tu te contentes de hocher la tête et tu t'éloignes. Karl te l'a proposé mais dans le fond, tu sais qu'il s'agit d'un ordre et tu ne discutes pas les ordres. Enfin, très rarement. Alors tu remontes, tu vas prendre l'air dans l'air sec et chaud du désert.

Aussi sec que semble être ton cœur.

×××

New York - 2014

« Et maintenant, on fait quoi ? »

C'est un bordel monstre. Les Avengers ou, comme tu préfères les appeler, « Les Chieurs Nés », ont fait des dégâts. Ils ont fini par découvrir que vous aviez infiltré le S.H.I.E.L.D. et ils ont pris une décision lourde de conséquence : ils ont tout dévoilé au grand jour. Tout. Ceci dit, ils ont quand même mis très longtemps avant de réaliser qu'HYDRA était absolument partout, même dans leurs rangs. A l'instant où tout a été démantelé, vous avez répliqué. Tu as personnellement répliqué, étant toi-même infiltrée au sein du S.H.I.E.L.D. depuis près de deux ans. Tu as fait autant de dégâts que possible avant de partir et d'aller retrouver les tiens. Et à présent, il faut poursuivre le travail. Il faut continuer à chercher ceux qui pourraient rejoindre vos rangs, ceux qui pourraient s'avérer être des alliés utiles et puissants.

×××

New York - 2016

Assise sur les marches devant l'hôpital, tu te frottes le visage. Tu ne peux nier être épuisée, voilà plus de quarante-huit heures que tu n'as pas dormi mais il t'était impossible de t'éclipser pour aller te reposer, pas après ce qu'il s'est passé. On peut dire que ça a été un véritable massacre. Des milliers de morts, des milliers de blessés et toi, tu es restée pour travailler à l'hôpital. Hors de question de mettre en péril ta couverture, malgré les événements. Tu as eu un appel de Karl qui s'est assuré que tu allais bien. D'ailleurs, il en a profité pour t'annoncer qu'il revenait sur New York pour quelques temps. Dans le fond, tu n'est pas mécontente qu'il revienne dans le coin parce que tu as l'impression que les choses vont de mal en pis. HYDRA a beau être toujours là, toujours puissante, les événements risquent fort de rendre les choses plus compliquées. Des mutants qui tuent autant d'être humains... Si tu œuvres pour le plus grand bien, si tu n'hésites pas à tuer pour nettoyer comme tu aimes à le dire, tu ne tues pas les gens qui sont, à ton sens, innocents. Tu fais ce qui doit être fait pour de bonnes raisons, ou, plus exactement, c'est ce que tu crois. Ce qu'il s'est passé là est bien différent. Trop de morts, trop de dégâts pour que cela reste sans conséquences. Et les conséquences vont être considérables. On va te demander de te recenser, on va te demander de donner ton nom, d'apparaître sur une liste, de dire ce que tu es capable de faire et tu vas devoir mentir, une fois de plus. Tu sais faire, ce n'est pas le problème, mais tu vas devoir te cacher davantage encore. Et si encore tu ne devais faire face qu'à cela mais tu vas le croiser, lui, c'est certain. Il va arriver un moment où tu ne pourras plus raser les murs en espérant ne pas le voir. Et quand cette confrontation va se produire, bien qu'il soit assez conditionné pour ne pas tourner le dos à HYDRA, que va-t-il se passer ?

Pour la première fois de ton existence, tu n'as pas la moindre idée de ce qu'il va se passer. Toi qui contrôle tout, là, tu as l'impression de ne plus rien contrôler et cela te dérange.

Ce n'est rien de le dire.

 


IRL
Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; BereniceWCL/  The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3993345394  /f Fréquence de connexion ; Souvent  The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3993345394   Que pensez-vous du forum? ; Il est vilain  The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3993345394   Comment l'avez-vous découvert ? J'sais plus  The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3993345394    Célébrité choisie ; Z'avez qu'à lire dans le profil  The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3993345394 (mais c'est Charlize Theron, j'le dis quand même  The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3993345394 ) Credits (avatar, icon etc.) ; Personne  The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3993345394 (Neige, moi, Pathos)



Dernière édition par Natsya O. Vassilieff le Lun 11 Avr - 20:49, édité 6 fois
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Elle envoie trop du lourd ta nana :hysteric: mais je ne peux m'empêcher de la regarder comme ça The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 4052692420 (:p)

REBIENVENUUUUUUE!
Amuses-toi bien avec elle et j'ai très hâte de la voir en jeu ^^ pi je vais lui trouver un surnom débile, parce que tu aimes ca The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3172871409

Bon courage pour la suite de ta fiche :fiesta:
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KYAAAAAAAAAAAAH ! Azy, fais péter le surnom débile, j'suis FULL READY The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3662828281

Merci The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 816362927 Ravie qu'elle te plaise même si tu la regardes comme ça => The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 4052692420 En même temps je la regarderais aussi comme ça The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 1853691951
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*l'attrape et la garde contre lui*
Bienvenue :hé: The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 124914356
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*se blottit contre Alistair*

Merci :cutie: The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 124914356
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RE-COUCOU :onfire:
bon, tu connais la maison, mais oublie pas de réserver ton avatar I love you bon sang, elle est tellement belle Charlize :cutie: puis ce pouvoir, il tue tout, en plus au sein d'HYDRA, ça fait du bien que les rangs grossissent un peu :keur: j'ai hâte de lire la fiche entière, et de voir ce que tu vas faire de miss Blood Thorn, qui va sans aucun doute péter des culs :hysteric:
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Ouais, elle va péter des culs comme celui de Deadpool tiens The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3662828281

Merci et merci de m'avoir rappelé pour le vava, j'avais zappé The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 2607349237 J'vais essayer de terminer ma fiche rapidement héhé The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 816362927
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TOI j'adore tout, tu dépote :hysteric: :hysteric: :hysteric:
Un lien avec Vega obligé. Finis ta fiche beauté :bave: :bave: :bave: :bave: The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 2573100425 The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 2573100425 The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 2573100425
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ON VA ÊTRE DES COPAINS :hé:
Rebienvenuuuuue avec ce super personnage et j'espère que tu vas autant t'amuser avec elle qu'avec Gabriel :shon:
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Avery, c'est chasse gardée :hé:

Hâte de lire la suite of course :perv:
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rebienvenue toi. The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 2607349237
bon courage pour cette nouvelle fiche. :keur:
t'as intérêt à nous envoyer du rêve avec c'te bonnasse. The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 2258591103 mais bon, j'en doute pas trop. :hé: :bave:
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Re bienvenue :hug:
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GNIIIII :hysteric: :hysteric:
Le pouvoir + l'avatar - l'HYDRA = Je t'aime keumême The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 816362927

J'ai hâte d'en savoir plus, alors avance cette fiche, hop hop :onfire:
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Avery OWI lien avec Vega, c'est obligé The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 816362927

Theodor Je t'aime tellement avec ton avatar twa :pink: Nat aura sans aucun doute essayé de violer sympathiser avec Theodor : on va pouvoir s'trouver des trucs :hysteric:

Alistair, chasse gardée, chasse gardée... J'suis pas ta propriété hein The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3898559164 (pas encore The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3662828281 )

Sacha, j'vais faire de mon mieux pour envoyer du rêve même si techniquement, j'crois que Nat va plutôt faire cauchemarder qu'autre chose :perv:

Evelyn, toi, j'te surveille The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3993345394

Jared, comment ça "-l'HYDRA" ? The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 3898559164 HYDRA CEY LA VIE ! HAIL HYDRA !!! The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 2607349237 Sinon, j'vais essayer d'finir ça vite ouaip The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 816362927

En tout cas MERCI à tous pour vos messages, z'êtes des petits choux à la crème :leche:
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Ouais ben j'suis désolé, mais Jared il a parfaitement raison. L'HYDRA c'est trop pourri. The extreme limit of wisdom, that's what public call madness † Natsya 395443776 C'est le S.H.I.E.L.D. la life, pas vous!

Mais bon, j'viens quand même te dire bienvenue et te souhaiter bonne chance parce que Charlize quoi... :leche:
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