Nom et Prénom : Nola Jezebel Oaken. Alias : Chioné, en l'honneur de la déesse grecque affiliée à la neige et au froid. Ce pseudonyme lui convient parfaitement. Âge : vingt-trois ans. Lieu et date de naissance & nationalité : Londres, 01/01/1993, anglaise. Métier : c'est une ancienne étudiante de l'Académie Xavier et est désormais membre des X-men depuis trois ans. Statut civil : célibataire. Orientation sexuelle : pansexuelle. Particularités : Cryokinésie. La glace est une partie intégrante d'elle. Suite à la découverte de son pouvoir, qui a toujours fait partie d'elle, les cheveux de la jeune fille sont devenus blancs. Elle peut créer et manipuler la glace comme elle le souhaite, que ça soit pour créer une passerelle, un mur, n'importe quoi. Nola peut geler une serrure puis la faire exploser pour entrer dans un lieu clos, enfermer des personnes dans un cocon de glace, faire des pics. Sa cryokinésie lui confère deux autres capacités, à savoir celles de l'immunité au froid ainsi que celle de la manipulation de la température vers le froid. Dans le premier cas, sa peau est constamment gelée, et elle s'est rendue compte que le froid ne lui faisait plus aucun effet; elle ne le ressent plus puisqu'elle est elle-même gelée. Beaucoup ont été étonnés par la froideur de sa peau, mais on finit par s'y habituer. De toute façon, on ne la touche presque jamais; elle est tellement discrète que l'on ne fait pas attention à sa présence. Pour ce qui est de sa seconde capacité qui est en concordance avec son pouvoir, Nola a la capacité de faire chuter considérablement la température autour d'elle... pratique en pleine canicule quand on n'a pas de climatisation. Elle peut faire chuter de quelques degrés la température tout comme elle peut la faire baisser jusqu'au 0 absolu, bien qu'elle ne soit jamais arrivée jusque là. Son pouvoir s'étend dans un périmètre d'une dizaine de mètres autour d'elle. L'utiliser dans une pièce close lui demande beaucoup moins de concentration et d'énergie que si elle le faisait dehors. Affiliation : X-men jusqu'à la mort, elle n'a pas honte de son statut de mutante et se battra pour ceux qu'elle considère comme sa famille.

avant toute chose, il faut savoir que Nola est quelqu'un de très timide + de même qu'elle est très discrète sur son passé désastreux + elle est très indépendante et débrouillarde ayant été habituée à se débrouiller seule très tôt + elle n'a jamais eu une véritable famille, et ne sait pas ce que ça fait que d'en avoir une + c'est malgré tout quelqu'un de naturellement doux et gentil, prête à rendre service à quiconque est dans le besoin + elle a le sens du sacrifice et serait prête à comprendre la nécessité de sacrifier une personne pour le bien de tous + son avant-bras et sa main droites sont couverts de traces de brûlures: sa junkie de mère trouvait ça amusant d'éteindre ses cigarettes sur la peau immaculée de sa fille trop parfaite à son goût + elle a la phobie de l'eau depuis que sa mère aie tenté de la noyer un soir d'hiver, après avoir bu un verre de trop + cet évènement l'a énormément traumatisée, et depuis ce jour elle revoit les yeux fous de sa mère la regarder à travers l'eau de la baignoire tandis que son corps s’amollissait entre ses doigts + du coup, elle ne sait pas nager vu qu'elle n'a jamais cherché à retourner se baigner + au plus profond d'elle-même, elle a toujours rêvé d'avoir une famille, mais le Destin en a voulu autrement + sa couleur préférée est le bleu +  cela fait bien longtemps qu'elle a coupé les ponts avec sa mère, une alcoolique et droguée qui plus est. si ça se trouve, elle doit être morte depuis des années. + son père? elle ne l'a jamais connu. sûrement un mec qui a dû se taper sa mère contre de quoi permettre à cette salope de se payer une dose, ou une bouteille: c'était une vendue jusqu'aux tréfonds de son âme, à l'allure décharnée + des frères et des soeurs? non, sa mère a avorté plusieurs fois + elle adore manger épicé et salé + malgré son caractère discret, elle est dotée d'une grande répartie et ne se laisse pas démonter + son calme et son sang-froid semblent être résistant à toute épreuve + elle peut paraître impassible, du fait qu'elle ne se laisse jamais influencer dans son jugement par ses émotions + elle peu boire du thé à n'importe quelle heure, avec deux sucres + elle a eu une période durant laquelle elle a été anorexique, mais maintenant ça va mieux + dans son arrivée à l'institut, elle a été quelqu'un de très solitaire car elle avait peur de blesser les autres, puisqu'à l'époque elle ne maîtrisait pas ses pouvoirs et avait déjà eu plusieurs mésaventures + aujourd'hui encore, elle est assez effacée et silencieuse + pourtant, elle a un coeur qui ne demande qu'à donner de l'amour + avec les évènements qu'elle a eut à affronter, elle s'est découvert un courage et une force d'esprit dont elle ne soupçonnait pas l'existence + elle est une personne assez mystérieuse + elle a rejoint l'équipe des X-men par idéologie, et parce que l'institut Xavier est le seul endroit où elle se soit jamais sentie à la maison + elle a appris à utiliser ses pouvoirs à son avantage, et se débrouille plutôt bien au corps à corps + quand on l'entend parler, on devine tout de suite qu'elle est originaire de Londres +elle sait tirer profit de sa silhouette frêle de manière à obtenir l'avantage la plupart du temps + elle est très sportive, aussi il n'est pas rare de la voir se dépenser de quelque manière qu'il soit + elle possède un tatouage sur l'omoplate, un attrape-rêve ressemblant vaguement à un flocon de neige + après la découverte de son pouvoir, ses cheveux sont devenus progressivement blancs au fil des années.

Confortablement installée sur une chaise, Nola posa avec douceur ses mains sur ses jambes croisées, d'un air sage et discipliné. Ses yeux bruns détaillaient avec attention son interlocuteur, une homme habillé comme n'importe quelle personne banale que l'on pouvait croiser dans la rue. Il portait de grosses lunettes rondes, et tenait un calepin dans sa main droite tandis qu'il mâchouillait un crayon qu'il tenait dans l'autre. Après quelques minutes de silence, il sembla enfin la remarquer puisqu'il sursauta en croisant son regard. « Nola Jezebel Oaken? » demanda-t-il, reprenant de l'assurance et engageant de ce fait la conversation. Avec élégance, l'anglaise hocha de la tête et se redressa sur sa chaise, relevant la tête d'un air attentif. « C'est moi. » répondit-elle, un léger sourire mystérieux étiré sur ses lèvres graciles. Nullement troublé, l'homme repositionna correctement ses lunettes, l'air concentré. « J'ai quelques questions à vous poser. » Nola hocha de la tête pour lui faire comprendre qu'elle était prête, et c'est ainsi que l'interrogatoire débuta.

Avez-vous peur des Mutants ? La première question tomba comme un cheveu sur la soupe. « Est-ce que vous avez peur des mutants? » Si Nola fut offensée ou énervée par cette question, elle ne le montra en rien et demeura parfaitement neutre et impassible. Prenant une moue pensive, elle répéta la question d'un air innocent, comme si elle n'en saisissait pas le sens. « Craindre les mutants? » Question stupide. Loin de le laisser démonter par cette question surprenante, la jeune femme haussa les sourcils et s'humecta les lèvres avant de répondre à  l'intention de son interlocuteur; « Dans ce cas, je devrais craindre les non mutants aussi. Ou craindre les personnes atteintes d'une maladie mentale, en fauteuil roulant, atteinte de strabisme, d'une maladie cardiaque, s'étant teint les cheveux en bleu, plus grande que la moyenne, d'une couleur de peau différente que moi, qui parle une langue différente. » En même temps qu'elle parlait, Nola plantait son regard sombre dans celui clair de son interlocuteur, nullement gênée par cette proximité. Elle semblait détachée de tout, presque tranquille. « Pourquoi craindre ceux qui sont tout simplement différent de nous? » demanda-t-elle alors, sans se départir de son calme. C'était une question qui lui avait toujours traversé l'esprit. L'être humain craignait tout ce qu'il était incapable de contrôler, et c'était pour cette principale raison qu'il craignait ce qui n'était pas conforme à sa vision. « Non. Je ne crains pas les mutants, pour la même raison que je ne crains pas une personne aveugle, sourde ou handicapée mentalement. Nos différences ne sont pas une source de crainte. » répondit-elle finalement, histoire de donner une réponse claire à la question qui lui avait été posée.


Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? L'homme prit quelques notes à ses réponses précédentes, avant de continuer sur sa lancer d'un air neutre; « Pour vous, les Superhéros sont une bonne ou une mauvaise chose? » Ah, elle ne s'attendait pas à cette question non plus. Décroisant les jambes, l'anglaise se mordilla légèrement la lèvres. Un sourire sarcastique se dessina alors sur son visage, tandis qu'elle rétorquait d'un ton vif;« Vous pensez que les pompiers et les médecins sont des bonnes ou des mauvaises choses? » Elle ne se laissa jamais prendre au dépourvu par quoi que ce soit, trop habituée à retomber toujours sur ses pattes tel un chat sauvage. « Leurs intentions sont de sauver les habitants de cette planète, ce qui est une bonne motivation. Alors oui, je considère les Superhéros comme une "bonne chose" bien que je trouve cette question stupide. » termina-t-elle, adressant un sourire poli à son interlocuteur, sans montrer s'il l'agaçait ou non.


Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? En face d'elle, l'homme s'agita quelque peu avant de redevenir immobile. Intriguée, elle haussa les sourcils mais il ne dit rien pendant quelques secondes, terminant de prendre des notes. Elle avait la désagréable sensation d'être un rat de laboratoire épié dans son intimité.. ce n'était pas une sensation très agréable. « Si je puis me permettre, qu'est-ce qui vous à pousser à combattre le crime? En rejoignant les X-men, à quoi aspiriez vous? » Nola eut un petit sourire qui ne dura pas longtemps. Pourquoi elle avait rejoint les X-men? Haussant les épaules, elle commença d'un ton serein et nonchalant; « Vous savez, cela va faire bientôt seize ans que je suis à l'Académie, trois ans que j'ai obtenu le titre "d'agent X-Men". » Seize ans déjà. Le temps passait si vite. Elle se souvenait encore combien les murs de l'institut lui avaient paru gigantesques et menaçant à son arrivée. « Je n'avais pas d'aspiration particulière, mis à part protéger l'institut, ses pensionnaires et les innocents. Dès que je suis arrivée à l'Académie et que j'ai entendu parler de la x-mansion, j'ai rêvé secrètement de les rejoindre. Je souhaite combattre le mal, et ça me semble toujours être la meilleure solution. » Nola acheva sa tirade d'un petit hochement de tête condescendant. C'était tout ce qu'elle avait à dire.


Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Cette fois-ci, l'espèce de thérapeute-scientifique étrange qui lui faisait face ne laissa aucun silence s'étaler entre ses deux questions. « En ce qui concerne vos.. capacités. » Si elle avait été un animal, les oreilles de la jeune femme se seraient redressées sous l'effet de l'intérêt qu'elle ressentait face à cette interrogation. Quoi, son identité? Qu'est-ce qu'il voulait savoir encore? « Quand les avez-vous découvertes? Et quelles ont été vos réactions ainsi que celles de votre famille? D'ailleurs vos proches sont au courant pour votre nature? » Nola avala sa salive et fronça légèrement les sourcils. Elle n'aimait vraiment pas parler de cette partie sombre de son enfance qu'elle avait enfermé à double-tour dans les méandres de son esprit. « C'est une longue histoire. » marmonna-t-elle, réservée. Elle prit une grande inspiration pour se motiver à répondre. « J'étais jeune... je crois que j'avais six ou sept ans. J'étais perdue, je ne comprenais pas, mais j'étais étrangement.. sereine, comme si je l'avais toujours su. » Elle leva les yeux au plafond qui les surplombait tous les deux de sa hauteur. Elle se souvenait encore du calme qui l'avait envahie, le jour où elle avait découvert ses pouvoirs. « Quant à mes proches... je ne connais que très peu de personnes en dehors de l'institut Xavier, mais ces exceptions ne sont pas au courant pour... moi. » acheva-t-elle, en haussant tout simplement les épaules.


Qui connait votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? Son interlocuteur hocha doucement de la tête alors qu'elle terminait de répondre à la question précédente. Il semblait être plus à l'aise qu'au début de leur discussion; il sembla même à Nola qu'il sourit. « Pour en revenir à votre.. "identité". Qui la connaît? Et comment procédez-vous pour la cacher? » La jeune anglaise fit la moue, réfléchissant un instant. Elle faisait attention à ce que son "identité" reste secrète, mais elle était discrète alors le risque qu'elle soit percée au grand jour était moindre. Qui se souciait de Chioné, qui n'apparaissait que rarement aux côtés des X-men? On faisait plus attention à Wolverine, Storm. Elle n'était qu'une ombre, une brise de vent. « Tous les pensionnaires de l'institut, ainsi que les X-men. Pour ce qui est du reste, je préfère garder un certain anonymat pour ne pas être dévoilée au grand jour, je me contente d'un loup noir placé sur mon visage. C'est amplement suffisant. » Elle ne se souciait guère de sa "célébrité", mais sa sécurité lui importait d'avantage. Si cela ne tenait qu'à elle, elle assumerait au grand jour son statut de mutante... mais au vu de la situation actuelle ce n'était pas sage.


Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Nola passa une main dans ses cheveux immaculés, poussant un soupir discret. Elle se demandait combien de temps durerait encore cet entretien improvisé dont elle ne comprenait pas le sens. « En ce qui concerne votre profession, est-ce que vous en êtes satisfaite? » Elle fut sortie de ses pensées par la question de son interlocuteur, qui lui arracha un petit haussement de sourcil. Si elle était satisfaite de sa profession? Tout dépendait de laquelle il était en train de parler. « Je suis fière de faire partie de la X-mansion. » répondit-elle, un petit sourire fier étiré sur ses lèvres. Elle avait rêvé de rejoindre les "grands" du temps où elle n'était encore qu'une gamine pensionnaire de l'institut parmi tant d'autres.

Tapie dans un coin de la pièce, recroquevillée sur elle-même, se tenait la petite Nola dès lors âgée de quatre ans. Autour d'elle, le salon était dans un sale état. Quelques cannettes de bières jonchaient le sol, de même que quelques mégots de cigarette étaient écrasés sur le tapis. L'endroit empestait la nicotine, si bien que de temps à autres, la petite fille était stoppée dans ses pleurs par une quinte de toux. Avachie sur le canapé, comme un cadavre sorti de terre, la mère de l'enfant se redressa et, d'un geste brusque, lui lança une cannette. « Arrête de pleurer. » râla-t-elle d'un air sombre, le regard lointain: elle était complètement en train de planer. Une junkie. La petite Nola avait pour mère une junkie. « Arrête j't'ai dit! » insista-t-elle quand les sanglots reprirent de plus belle. Nola n'y pouvait rien, elle n'arrivait pas à s'arrêter, c'était plus fort qu'elle. De gros sanglots lui serraient la poitrine et faisaient tressauter ses frêles épaules. Erica Oaken quitta le canapé et se mit debout, puis elle se mit à avancer d'une démarche chancelante en direction de sa fille. Cette dernière la fixait avec appréhension. « J'aurais dû te faire adopter, t'es qu'un fardeau pour moi. Tu me sers à rien. » marmonna-t-elle, sans se soucier de savoir si l'enfant pouvait la comprendre ou non. Erica ne se souciait pas de ce genre de choses.

Aussi étonnant cela pouvait-il paraître, les choses n'avaient pas toujours été ainsi. Durant trois ans, Erica avait été une mère modèle avec Nola.. avant de tomber dans les méandres de la drogue, de l'alcool et de la violence. « "Tu verras, les enfants c'est adorable!" Mon cul oui! J'aurais dû faire comme les autres fois et avorter! » cria-t-elle, faisant de ce fait sursauter l'enfant qui tenta de se coller encore plus contre le mur.. mais ce n'était pas possible. « Va dans ta chambre. » Terrorisée, l'enfant ne bougea pas, tremblant de tous ses membres. Cédant à une pulsion de violence, la mère donna un coup de poing dans le mur, tout près de la tête de la petite. « CASSE-TOI. » hurla-t-elle cette fois-ci. Nola se mordit la lèvre et disparut en courant dans sa chambre, claquant la porte derrière elle, se cachant sous sa couverture en serrant son ours en peluche contre elle. Cet ours en peluche qui avait tant de fois séché ses larmes.


Nola était une enfant silencieuse, et très débrouillarde. Quand elle allait à l'école, elle préparait ses affaires elle-même sachant très bien que sa mère serait incapable de le faire, prenait son petit déjeuner toute seule, faisait ses devoirs, et allait à l'école à pied puisqu'elle n'habitait pas très loin. Beaucoup de parents la trouvaient très mature, mais c'était parce qu'ils ne savaient pas de quoi était faite la vie de cette petite anglaise aux allures juvéniles. Quand elle rentrait de l'école, c'était soit pour trouver sa mère ivre morte sur le sol (et dans ces cas-là, elle devait faire en sorte de la faire sortir de son sommeil profond), soit complètement en train de planer (dans ce cas de figure, elle filait directement dans sa chambre) ou alors en compagnie d'un homme... quand c'était comme ça, Nola ne rentrait même pas à la maison et allait faire un tour au parc en attendant que l'inconnu quitte leur maison. La petite gardait au fond d'elle une colère, une rancune à l'égard du Destin dont elle ne parlait à personne. Pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas le droit d'avoir une vraie famille? De passer un Thanksgiving avec des gens qui l'aimaient, au lieu de devoir s'occuper de son ivrogne de mère? Elle détestait sa vie. Elle aurait tellement voulu pouvoir s'en aller et ne jamais revenir. Personne dans la ville où elles habitaient ne se doutait de ce qu'il se passait chez les Oaken. Bien sûr, tout le quartier savait qu'Erica était un peu poussée sur la boisson, mais aucun ne savait qu'elle était rapidement devenue une droguée névrosée incapable de prendre soin de sa fille. Et Nola, dans tout ça, était complètement prise au piège. Parce que malgré tout ce que ce monstre lui faisait subir, elle était sa mère. Et Nola aimait sa maman plus que tout, en dépit de toutes ces atrocités qu'elle lui avait fait voir.

Un accident. Tout ça n'avait été qu'un malheureux accident. Nola, qui avait alors six ans, avait accidentellement bousculé Erika, qui avait fait tomber ses pilules d'ecstasy dans le lavabo à cause du choc. La suite de la scène se passa alors au ralenti, comme si quelqu'un avait appuyé sur un bouton pour pouvoir mieux voir ce qui allait se dérouler. La mère darda son regard sombre et complètement fou sur le corps chétif de sa fille, qui s'était ratatinée sur le sol. « Espèce de petite connue! » Les mots frappèrent la petite en plein coeur. Jamais elle n'avait pu entendre autant de colère, de haine et de folie dans la voix de sa mère. La femme perdit le contrôle et donna un coup de poing dans le miroir, qui se brisa en mille et un morceaux, réduisant sa chair en charpie. « J'vais t'tuer, j'vais t'tuer! » répéta-t-elle comme un disque rayé, levant la main en direction de sa fille. Cette dernière se recroquevilla comme un animal apeuré en gémissant; « Maman! » La gifle que lui mit sa mère résonna dans toute la maison, arrachant des larmes de douleur à l'enfant qui s'attendait au pire. « Ta gueule! » Silence. « Tu sais pas ce que tu viens de faire, tu sais combien de temps il m'a fallu pour pouvoir me payer ça? Hein?! Des mois! » Erika puait l'alcool. Son haleine fétide arrachait des grimaces à la petite, qui cachait son visage dans ses cheveux, trop apeurée à l'idée de croiser le regard de sa mère.

« Tu ne sais faire que des conneries, t'es une erreur, j'aurais jamais dû te garder! » Un bruit d'eau qui coule attira l'attention de Nola. Pourquoi sa mère faisait-elle couler un bain? Son instinct lui courait de fuir, mais elle était comme paralysée. « Maman, maman, j'suis désolée! J'suis désolée! J'ai pas fait exprès! » suppliait-elle, d'une voix faible et geignarde. Elle avait peur, très peur de sa mère. Sans prévenir, Erika se jeta sur la baignoire et coupa l'eau quand cette dernière fut arrivée au bord. Ensuite, elle attrapa sa fille par les cheveux pour la tirer jusqu'à la baignoire. Là, face à ce qui l'attendait, Nola comprit. Elle se mit à se débattre comme un beau diable, les yeux posés sur cette masse d'eau où se mêlait le sang de la blessure que sa mère s'était faite quelques instants plus tôt. « Maman fais pas ça, pardon! J'le referais plus jamais! J'te jure! » cria-t-elle, tentant de ramener sa mère à la raison. Elle ne voulait pas mourir. Elle voulait que tout s'arrête maintenant, et vite. « J'en ai rien à foutre de ce que tu peux me dire, ça va pas me ramener ma dose! » Puis elle souleva sa fille par les épaules pour la mettre de force dans la baignoire.

La lutte fut longue et acharnée; Erika était complètement ivre, mais restait plus robuste que sa fille. Elle parvint à lui mettre la tête sous l'eau, et l'enfant finit par arrêter de sa débattre, son esprit s'embrumant. Et pourtant... après quelques secondes passées la tête sous l'eau, cette dernière gela. Littéralement. La pièce entière fut recouverte d'une file pellicule de glace, qui s'étalait lentement avec menace. Nola, elle, fut prise d'un regain d'énergie et, quand l'eau gelée explosa en des millions de petit cristaux, elle put reprendre son souffle. Perdue, ne comprenant rien, elle regarda partout autour d'elle.. et pâlit encore plus en voyant l'état de la salle de bain. Recouverte de glace. Il faisait froid... enfin, il devait faire froid au vu du givre qui avait recouvert les cils de sa mère, mais curieusement la petite ne ressentait pas le froid. Elle était bien, c'était sûrement ça le plus effrayant. « Qu'est.. ce que... tu m'as fait. » Erica grelottait, ses dents claquaient et sa peau frémissait de manière incessante. Sa mère tentait tant bien que mal de se relever, les jambes tremblantes. Elle regardait sa fille avec de grands yeux fous, l'adrénaline ayant prit le dessus sur l'alcool qui lui embrumait l'esprit quelques minutes plus tôt. « Toi aussi. » dit-elle d'une voix blanche, le corps secoué de convulsions. Sa silhouette décharnée semblait recevoir des coups par le froid, mais Nola ne réagit pas face à cette situation. Le choc de ce qu'il venait de se passer la rendait silencieuse, calme. « Toi.. aussi t'es un.. monstre. » Ces mots atroces résonnèrent dans l'esprit de l'enfant et la marquèrent à jamais, comme un fer chauffé à blanc marque la peau.

***

Pendant les jours qui suivirent cette scène chaotique, Nola cogita sur le sens des paroles de sa mère. Elle n'avait que six ans, aussi ses tentatives ne furent pas fructueuses.. cependant elle se demandait ce que sa mère avait voulu dire. Qu'avait-elle entendu par "Toi aussi"? L'enfant ne comprenait rien. De toute façon, elle n'eut pas vraiment le temps de chercher la réponse à ses questions puisqu'une petite semaine après la manifestation de ses pouvoirs (car c'était ainsi qu'elle appelait ce dont elle était capable) on vint à leur rencontre. Il s'agissait d'un homme en fauteuil roulant, qui lui sembla étrange au premier abord. Il semblait ne pas être étonné de l'état de leur maison, du bazar qui se trouvait dans le salon ni même de l'allure qu'avait sa mère. Rien ne semblait l'ébranler. Et ses yeux... il avait semblé à Nola qu'il avait tout deviné sur elle à partir du moment où il avait croisé son regard. L'homme se présenta comme étant Charles Xavier, enfin il s'adressa surtout à elle. Il semblait connaître sa mère, ce qui intrigua fortement l'enfant qui ne posa pourtant aucune question, ne voulant pas rendre sa mère d'une humeur encore plus exécrable.

Nola ne le sut pas tout de suite, mais sa mère connaissait effectivement l'homme qui venait d'entrer chez elle, puisqu'elle était elle aussi une mutante et pas n'importe laquelle: une télépathe. Cependant, contrairement à Charles Xavier, elle n'avait jamais réussi à contrôler son pouvoir et le seul moyen pour elle de faire taire les pensées des autres dans son esprit avait été de plonger dans l'alcool et la drogue, pour anesthésier ses capacités hors du commun. C'était donc peut-être d'elle que Nola tenait ses capacités, et c'était pour cette raison qu'elle avait marmonné "Toi aussi" quand l'enfant avait manifesté ses pouvoirs.

Mais Charles Xavier n'était pas venu pour Erica. Il était venu pour sa fille, la petite Nola, qui ne comprenait décidemment rien à ce qui se passait mais ne perdait son calme, ni son silence. Elle ne disait pas un mot, se contentant d'écouter ce que l'homme en fauteuil roulant avait à lui dire. Pour tout vous dire, elle était surtout amusée par le crâne chauve de son interlocuteur qui brillait littéralement de mille feux... mais elle parvint tout de même à se concentrer sur ce qu'il disait. Il lui dit qu'elle était une enfant différente des autres, qu'elle n'était pas en sécurité ici et qu'elle risquait de faire du mal aux autres si elle n'apprenait pas à se contrôler. Nola hochait la tête à toutes ses paroles, sage comme une image. Elle comprenait où il voulait en venir, malgré son jeune âge. Elle n'avait pas envie de faire du mal aux autres, non, elle ce qu'elle voulait c'était faire le bien. Être une super héroïne comme dans les films! Sauver des gens! Alors, quand il lui parla de l'institut Xavier, elle se tourna vers sa mère pour lui demander de la laisser y aller. Erica ne mit pas longtemps à accepter, de toute façon ça lui faisait un fardeau de moins sur les épaules; elle laissa donc sa fille partir après des embrassades froides. Nola n'était jamais allée en Amérique, aussi c'était une grande aventure pour elle que de partir avec cet homme chauve dans un pays inconnu.

Quand elle passa le portail de l'institut, la jeune anglaise se sentit encore plus minuscule qu'elle ne l'était de base. Les murs du bâtiment gigantesque qui la toisait semblaient menacer de l'écraser sous leur poids. Apeurée, elle se colla un peu plus au fauteuil du directeur de l'institut, qui sourit. Du haut de ses six ans, elle se demanda si elle avait fait le bon choix. Est-ce qu'elle avait réellement sa place ici? Comment allait-elle faire pour s'intégrer? Est-ce qu'elle se ferait des amis? Parviendrait-elle réellement à contrôler ses pouvoirs? Elle se demandait tellement de choses que sa petite tête n'était pas assez grande pour accueillir toutes les questions qu'elle se posait.  

On lui avait donné une chambre. On lui avait dit: « Tu seras bien ici. » On lui avait donné un endroit où posé ses affaires. On lui avait fait faire le tour de l'institut. On lui avait montré les couloirs, les salles de classe. On lui avait montré la bibliothèque. On lui avait montré les jardins, la fontaine. On lui avait montré les dortoirs. On lui avait présenté quelques enfants de son âge. Et pourtant malgré tout ça, Nola se sentait encore à l'écart. L'intégration allait être difficile, et quand bien même elle pourrait un jour se sentir à sa place ici, il lui fallait un temps pour s'acclimater à cette nouvelle vie. Londres lui manquait. Le parc en face de chez elle lui manquait. Sa maison lui manquait. La seule chose qui ne lui manquait pas, c'était sa mère.

***

Au fil des semaines, Nola finit enfin par se sentir à sa place au sein de l'institut Xavier. Elle appréciait l'ambiance, les professeurs, les cours. Elle se sentait à l'abri, en sécurité. Plus le temps passait et plus la maîtrise de ses pouvoirs s'agrandissait; elle apprenait à ne pas geler tout ce qu'elle touchait, contrôler ses émotions pour ne pas les laisser prendre le dessus sur ses pouvoirs. On lui apprit qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait avec ses dons tant qu'elle était pleinement consciente de ce qu'elle faisait. Au fond d'elle-même, elle ne cessait de se dire qu'elle pourrait un jour aider à faire le bien. Nola ne le disait à personne, mais elle admirait en secret les X-men qui était des héros à ses yeux. Ses modèles. Elle aspirait à devenir comme eux un jour, et c'était ce qui la pousser à travailler dur pour maîtriser ses capacités, quitte à en souffrir physiquement.

Nola ne quittait jamais l'enceinte de l'Académie, ou très rarement. De toute façon, elle n'avait nulle part ailleurs où aller: sa mère l'avait littéralement rayée de sa vie. Ou peut-être était-elle morte et personne n'en avait averti sa fille? De toute façon, la petite ne pensait pas à elle, ou très peu. Elle avait trop à faire entre les cours, l'apprentissage de la maîtrise de ses dons et ses amis. Car oui, elle avait fini par se faire des amis. Bien sûr, ça avait été très difficile pour elle. S'ouvrir aux autres n'était pas son fort, et elle avait dû travailler sur l'ouverture de la carapace dans laquelle elle s'était enfermée naturellement... et avait réussi. Elle restait toujours assez silencieuse et réservée, mais elle avait appris à montrer une nouvelle facette d'elle-même: la petite Nola en manque d'affection ne demandant qu'à être remarquée, choyée et aimée.

***

Avec le temps, Nola devint une adolescente avec un grand potentiel. Elle avait appris que ses pouvoirs pouvaient s'avérer redoutable selon la façon dont elle s'en servait. On lui avait enseigné l'art du combat à l'institut et bien que son physique fragile ne lui soit pas avantageux, elle avait appris à en faire sa force. Rapide, agile, elle ne misait pas tout sur sa force physique mais bien sur sa ruse et son habileté. Esquiver, parer, retourner les coups de ses adversaires contre eux; c'est ainsi qu'elle apprit comment s'en sortir si un jour elle avait besoin de se défendre sans ses pouvoirs. Car, même si elle ne mettait que rarement les pieds dehors, elle était bien consciente du fait que la population ne voyait pas les mutants d'un très bon oeil. Elle traînait beaucoup sur les réseaux sociaux, et il lui arrivait souvent de tomber sur des aberrations qui la faisaient pâlir d'indignation. La jeune anglaise vit d'un très mauvais oeil la naissance du groupe des Watchers qui, à ses yeux, était une grande menace autant pour les mutants que pour la population. La violence dont les membres de ce groupe pouvaient faire preuve l'effrayait, et elle craignait intérieurement qu'ils ne réussissent à trouver l'emplacement de l'institut Xavier. Imaginez le scénario: des chasseurs de mutants qui tombent droit sur un de leur principaux lieu de regroupement. Vous devinez déjà comment tout ça se finirait, hein? En bain de sang.

***

Lors de la bataille d'Alcatraz, durant laquelle les X-men affrontèrent les mutants de Magneto, elle était âgée de dix-sept ans. Elle mourrait d'envie de prendre part au combat cependant, non seulement elle était encore jeune mais elle était en plus toujours en apprentissage. Elle dut donc prendre son mal en patience et encourager ceux qu'elle admirait plus que tout, en croisant les doigts pour qu'ils reviennent tous sains et saufs. Quand l'équipe entière revint après cette éprouvante bataille, elle était là, à les attendre sagement dans sa chambre, priant tous les dieux possible de les ramener en bon état. Et pourtant.. « Jean et Scott... on les a perdu. » Cette phrase résonna dans la tête de Nola pendant plusieurs secondes avant que la lumière dans son cerveau ne s'allume. Non, ce n'était pas possible. Pas eux. Elle était restée de marbre, sans flancher, mais une fois la nuit venue elle versa toutes les larmes de son corps en serrant son oreiller contre elle, plus touchée qu'elle ne voulait l'admettre par la perte de ces deux vaillants membres de l'institut.

De: Nola Jezebel Oaken (nolajo@hotmail.fr)
à: Erica Maria Oaken (ericam@gmail.com)
01/02/2016, 14:45.

« Maman,
Je ne sais pas où tu es, ni même si tu es encore en vie. A vrai dire, je ne sais même pas si je vais t'envoyer ce mail alors je me trouve un peu idiote face à mon ordinateur, à écrire des mots que tu ne liras jamais.
Tu sais, j'ai vingt-trois ans depuis le mois dernier. Enfin, je te le rappelle au cas où tu aies oublié (ce qui est probablement possible, tu as bien dû oublier mon existence après que je sois partie avec Charles). Vingt-trois ans. Tu te rends compte? Je me suis toujours demandé, quand j'étais petite, ce que ça faisait d'être une grande personne. J'ai la réponse maintenant: absolument rien. Tu te retrouves avec quatre fois plus de responsabilités et de choses à gérer, c'est usant.

Ça va faire trois ans que j'ai rejoint les X-men, après avoir obtenu mon diplôme. Si tu me voyais aujourd'hui, tu ne me reconnaîtrais pas! Je contrôle mes pouvoirs, j'ai appris à faire des choses avec dont je ne me pensais pas capable! Moi qui pensais que je ne parviendrais jamais à prendre le dessus sur eux, je me trompais. En venant me chercher, Charles m'a offert une meilleure vie. Un meilleur avenir.

Oh bien sûr, ça n'a pas été de tout repos. Tu as dû entendre parler de tous les problèmes qu'il y a eu en ce moment, New York a failli essuyer une attaque de Chitauri en 2012, et puis il y a eu la bataille à Alcatraz contre les mutants de Magneto il y a quelques années... mais la vie d'un mutant n'est pas fait pour être paisible, pas vrai? Notre différence ne nous attire que des ennuis. Et puis, c'est sans parler sur S.H.I.E.L.D et d'HYDRA, qui causent pas mal de soucis... quant aux Avengers, je n'ai pas besoin de t'en parler si tu es toujours de ce monde tu dois très bien savoir de qui je te parle.

Je n'ose même pas te parler de la tentative du S.H.I.E.L.D en janvier qui a été un fiasco total. Ils ont lamentablement échoué, et leur échec n'a fait que rendre la population encore plus méfiante à l'égard des mutants, et des super-héros. Plus le temps passe, plus je me demande si un jour la paix pourra vraiment s'installer entre nous et eux. Des fois je désespère, mais il ne faut pas perdre espoir pas vrai? Rien n'est impossible. C'est ce que tu m'as dit une fois, avant de vomir sur ma peluche.

En rejoignant les X-men, j'ai laissé libre court à ma soif de justice. Je suis fière d'être à leurs côtés, et je ferais n'importe quoi pour protéger l'académie de Xavier. C'est le seul foyer que je n'ai jamais eu, je ferais tout pour le garder intact et sauf, avec ses pensionnaires. Ils sont ma famille, ma bouffée d'air frais. Je pourrais donner ma vie sans aucune hésitation pour eux, si ça pouvait leur permettre d'avoir une vie sûre et paisible.

Tu sais quand je suis partie, quand j'ai quitté Londres pour aller en Amérique, dans cette académie qui sert de refuge aux mutants et leur apprend à maîtriser leurs pouvoirs, je me suis demandée si tu allais me manquer. Si l'Angleterre allait me manquer. La réponse? Oui, l'Angleterre m'a manqué. Mais toi... non. Oh, je ne dis pas ça pour te faire du mal ou te faire culpabiliser, mais seulement pour marquer mon incompréhension. Tu aurais dû me manquer normalement, j'étais jeune quand je suis partie après tout, et toute petite fille a besoin de sa mère. Je pense que cette absence de manque est tout simplement venue du fait que je n'ai jamais vraiment eu de mère.

Je ne t'en veux pas tu sais. J'ai compris maintenant. Je me suis longtemps demandée pourquoi, ce soir là, tu m'as simplement soufflé un "Toi aussi". J'ai compris. Charles m'a tout raconté. Toi aussi tu as foulé ces couloirs, frôlé ces murs, étudié dans ces salles de classe. Tu es venue ici, à l'institut Xavier.






Face à son écran, Nola hésita. Devait-elle envoyer, ou ne pas envoyer? Pendant plusieurs secondes elle fixa sa souris, silencieuse, les sourcils légèrement froncés. De toute façon, qu'avait-elle à y perdre? Elle cliqua sur "envoyer". A peine eut-elle éteint son ordinateur qu'on frappa à sa porte avant d'entrer. « Bon tu viens? Faut qu'on se prépare! » D'un bond, l'anglaise se leva et hocha de la tête en direction de son interlocutrice, une brune qui avait rejoint les X-men peu de temps avant elle. « J'arrive. » répondit-elle, lui emboitant alors le pas après avoir discrètement effleuré le X qui ornait sa tenue, en souriant.

Elle était chez elle.

Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Brumy/16 ans/nana. Fréquence de connexion ; tous les jours, par contre pour le rp ça sera un peu plus réduit j'ai un emploi du temps serré.     Que pensez-vous du forum? ; j'aime beaucoup le contexte, et le design est également très beau.     Comment l'avez-vous découvert ? je cherchais un forum actif sur bazzart.. et me voilà.      Célébrité choisie ; tuppence middleton. Credits (avatar, icon etc.) ; tumblr (gifs), angel dust (avatar).