Nom et Prénom : Née Haneul Piper Arlington, elle se fait appeler Piper depuis son arrivée à l'institut. Alias : Ses amis l'appellent Pip's et la taquinent parfois en la surnommant The Healer, pseudonyme qu'elle trouve bien trop formel. Âge : 20 ans. Lieu de naissance & nationalité : Elle est née à Chicago et est Américano-coréenne.  Métier : Elle est étudiante en médecine, cela semble s'inscrire dans la logique des choses compte-tenu de son pouvoir. Statut civil : Célibataire. Orientation sexuelle : hétérosexuelle. Particularités : Elle a le pouvoir de guérison. D'un simple contact, elle peut guérir tous les maux allant de la plaie superficielle à la fracture en passant par les hémorragies ou les virus. Elle ignore encore jusqu'à quel point son don peut être efficace, car elle l’utilise avec mille précautions. Et pour cause  : la guérison d'un blessé se fait au prix de sa propre énergie vitale. Ce qu'elle sait en revanche, c'est qu'elle est incapable d'utiliser son pouvoir sur elle-même.  Affiliation :Agent X-men

Avez-vous peur des Mutants ? Pendant une grande partie de ma vie, j'ai considéré les mutants comme des êtres exceptionnels bien sûr, mais trop éloignés de mon quotidien pour que j'y prête attention. Notre vie de misère me ne me laissait guère le temps de m'inquiéter pour ce qui se passait en dehors de notre immeuble et les délinquants de mon quartiers m'effrayaient plus que les histoires de pouvoirs que je voyais à la télévision. J'ai eu peur de moi-même plus que des autres mutants finalement. Ma mère n'étais jamais assez sobre pour que nous puissions avoir une conversation de plus de deux phrases et j'ai dû apprendre à gérer mon pouvoir seule, et à dix ou onze ans, la tâche n'étais pas aisée... J'ai découvert petit à petit la menace que pouvaient représenter certains mutants et je dois avouer que j'ai eu peur, que j'ai toujours peur d'eux parfois... Mais étant moi-même mutante, je sais mieux que personne que nous ne représentons pas tous une menace, et j'en suis d'autant plus convaincue depuis je que vis à l'institut.
Pensez-vous que les Super-héros soient une bonne chose ? J'en suis persuadée. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas hésité une seconde à suivre le professeur Xavier lorsqu'il m'a proposé de vivre à l'institut, et ce malgré les protestations de mon père. Les super-héros étaient mes modèles lorsque j'appréhendais mon pouvoir, et ma situation n'est certainement pas un cas isolé. Ils sont essentiels pour inspirer les jeunes générations, rassurer les populations et  les protéger avant tout.
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime ? J'ai grandi dans un quartier difficile, et comme je l'ai déjà dis, les super-héros sont devenus mes modèles lorsque j'ai découvert que moi aussi j'étais née différente. Je n'ai pourtant jamais cherché à véritablement combattre le crime avant d'arriver à l'institut.  J'ai tenté le karaté l'année où j'ai emménagé chez les Arlington, le but étant principalement de passer le moins de temps possible chez eux en fait, mais je me suis découvert un petit talent pour cette discipline et je dois dire que ça ne me déplaisait pas d'être la petite chose d'apparence frêle et fragile qui mettait au tapis les gros bras (ok, pas aussi souvent que je l'aurais voulu, mais ça m'est arrivé !). L'institut m'a simplement permis de tout mettre en ordre dans ma vie en me donnant les moyens de me battre et de me défendre.  
Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? J'avais dix ou onze ans quand j'ai vraiment compris que j'avais un don. Sous l'effet de l'alcool, ma mére s'était une fois de plus effondrée sur le amas de couvertures qui formait un semblant de canapé pour notre appartement. Elle avait cassé un verre un peu plus tôt dans la soirée et présentait une plaie profonde dans la paume de la main. j'attendis que tout le monde se soit endormi pour aller chercher une compresse et du désinfectant. J'ai posé une main sur son bras et m’apprêtais à fleurer les contours de la coupure avec l'autre afin de déloger les morceaux de verres déjà bien incrustés sous sa peau. Mais la compresse était encore loin de la plaie lorsque je vis les éclats de verre bouger et sortir de sa main, comme si son corps les rejetait. Je me suis éloignée de ma mère et  le dernier morceau de verre dans sa paume arrêta de bouger. Je me suis frotté les yeux et j'ai secoué la tête avant de m'approcher à nouveau et de caresser doucement son poignet. Le dernier éclat de verre  tomba au milieu des couvertures et je vis la coupure se refermer doucement sous mes yeux pour disparaître complètement. Cette fois, j'étais trop surprise pour bouger le moindre muscle. Je me souviens avoir ressentit une immense fatigue et m'être endormie à peine quelques minutes plus tard, si bien qu'en me réveillant le lendemain, j'avais presque l'impression d'avoir rêver la scène. J'ai ensuite compris que c'était grâce à moi que les deux familles qui vivaient avec nous n'attrapaient jamais les virus qui se transmettaient quotidiennement dans l'immeuble. Ma mère n'a jamais rien su. Elle ne s'est jamais vraiment intéressée à moi lorsqu'elle était sobre, et lorsqu'elle ne l'était pas, j'étais le dernier de ses soucis. Il aurait pu me pousser un cinquième membre ou même une trompe sans qu'elle ne remarque la moindre différence. Les Arlington l'ont découvert lorsque Charles Xavier a débarqué chez eux, même si je soupçonne très fortement Julian d'avoir découvert l'affaire bien avant cela.
Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Depuis quelques mois, j'essaye de concilier ma vie d'agente des X-Men et mes études de médecine, ce qui n'est pas toujours simple il faut l'avouer... Mais devenir médecin, et pourquoi pas au sein d'associations humanitaires serait une opportunité de donner tout son sens à mon pouvoir de guérison : il n'est pas assez puissant pour sauver les blessures et maladies les plus graves, mais un médecin peut faire cela, et je pourrais ainsi combler mes propres lacunes.

2010 - Chicago
Je suis réveillée en pleine nuit par quelqu'un qui secoue mon bras doucement. Madame Ramirez est assise à côté de moi et me demande de me lever rapidement. Deux agents de police se tiennent au milieu de l'appartement, tout le monde est déjà levé et pour la première fois en quinze ans d'existence j'ai l'impression d'être le centre de l'attention. J'aurais préféré rester invisible cette fois là. Ma mère s'est fait renverser par une voiture à quelques rues d'ici et n'a pas survécu à ses blessures. « Toutes nos condoléances mademoiselle... » Je les dévisage en silence pendant quelques secondes, passant d'un visage compatissant à un autre. Je sens soudain mes jambes trembler frénétiquement et s'écrouler sous mon poids. Ma vision se trouble et un torrent de larmes s'échappe de mes yeux. Il avait suffit d'à peine trois minutes pour que mon monde s'écroule. Certes, ma mère n'était pas un modèle : elle passait ses nuits dans des bars miteux et ses journées au lit à cuver sa gueule de bois. Elle ne m'a jamais aidée avec mes leçons et ne s'est que rarement intéressée à mes amis ou mes petits amis. Je relève soudain la tête pour faire face aux deux policiers et leur demande avec un brin d'espoir dans la voix : « Vous êtes sûrs qu'elle n'est pas simplement... blessée ? » L'un d'eux secoue doucement la tête. Je ne pourrai pas la sauver, c'est maintenant certain. Mme Ramirez s’accroupit à côté de moi et je fond en larmes dans ses bras. Je sens tous leurs regards baissés vers moi, et j'éprouve un mélange de culpabilité et de honte : toutes ces années, j'ai imaginé des centaines de fois que Mme R. était ma mère... Nous étions neuf à vivre dans ce petit appartement d'un immeuble miteux de Chicago : les Ramirez étaient quatre, les Jeong étaient trois et nous étions deux. Mme R. me préparait un goûter lorsque je rentrais de l'école, elle s'inquiétait lorsque qu'elle me voyait triste, elle remplaçait ma mère absente. Mais malgré tout, je sais que j'ai perdu ma maman ce soir, et que rien ne sera plus jamais comme avant.  


2011 – Les Arlington

Après le décès de ma mère, je pensais être placée dans un foyer en attendant ma majorité. J'avais également envisagé la possibilité d'être envoyée en Corée chez mes grand-parents maternels. L'une ou l'autre de ces possibilités me convenait, tant que je n'avais pas à aller chez mon père... J'avais découvert deux ans auparavant que contrairement à ce que m'avait répété ma mère toute mon enfance, il était bien vivant et que d'une certaine façon, il s'inquiétait pour moi : il envoyait de l'argent, beaucoup d'argent en liquide tous les mois. Il y avait assez pour un vrai appartement à nous, dans un quartier avec une meilleure réputation. Mais depuis treize ans, cet argent servait à payer les bouteilles de whisky et les shots de vodka qu'elle s'envoyait presque tous les soirs. Alors je me suis mise à guetter les petites enveloppes pleines de cash et j'en gardais une partie : je ne savais pas encore à quoi me servirait cet argent, mais je méritais d'en profiter un jour ou l'autre. J'ai cherché à voir mon père un jour. J'avais fais des recherches et trouvé son adresse. Je n'avais pas encore décidé si je voulais lui parler ou simplement l'observer à ce moment là, mais la décision fut vite prise lorsque je l'ai vu pour la première fois. Il descendait d'un énorme 4x4 et semblait furieux. Il hurla sur son chauffeur et sur un jeune homme d'une vingtaine d'années qui le suivait. En à peine deux minutes, je savais que je ne voulais pas avoir affaire à cet homme. J'ai donc repris ma vie dans notre squat pourri et je ne l'ai pas revu avant mes quinze ans. Avec le décès de maman, il devenait mon tuteur légal, et j'ai dû emménager chez les Arlington. J'y suis depuis un peu plus d'un an maintenant, et je dois dire que j'ai eu du mal à m'y faire. Dés que j'ai la possibilité d'être ailleurs, je la saisie : je reste deux à trois heures de plus au lycée pour rentrer plus tard et je me suis inscrite à des cours de karaté trois soirs par semaine, j'évite ainsi le dîner familial, assise entre papa et belle-maman. Nous n'avons aucune affinité et aucun de nous n'est prêt à faire des efforts pour rendre la situation moins tendue. Je suppose que c'est à lui que je dois mon caractère borné.
J'en suis venue à  presque me réjouir des visites occasionnelles de Julian, mon frère, qui m'évite d'être seule face à eux.  Nous ne sommes pas particulièrement proches non plus à vrai dire... Il est plus âgé que moi et a déjà quitté le domicile familial depuis plusieurs années pour vivre à New York parait-il.
Nous n'avons pas grand chose en commun et il se tient pourtant devant moi, face à Harrison senior, et défend ma cause d'un air résolu. Un homme en fauteuil roulant et se faisant appeler Professeur Xavier se trouve dans le grand salon et me propose de venir vivre dans un institut pour des jeunes différents, avec un don, des mutants, comme moi. Je n'avais pas prévu de dévoiler mon secret aux Arlington, mais cet inconnu ne s'est pas embarrassé de mon avis sur la question. C'était une occasion en or de quitter cet maison pour un endroit où on se soucierait vraiment de moi et de mon bien-être. Ce sont à peu près les arguments employés par Julian pour convaincre son père (notre père...) de me laisser y aller. Il n'en démords pas et je suis presque émue de voir qu'il se soucie de moi finalement, même si nous n'avons passé que peu de temps ensemble depuis un an...
C'était décidé, j'irai vivre à l'institut, j'allais enfin avoir ma vie.

2016 - New York
Il est Minuit. J'imite les cinq cent personnes qui emplissent la boite de nuit et je lève mon verre à cette nouvelle année. J'enlace quelques amis et quelques inconnus et après une dizaine de minutes de danse endiablée, je vais m'asseoir sur une banquette au bord de la piste. Je vais fêter cette année le cinquième anniversaire de mon arrivée à la X-Mansion. Tout à changé en cinq ans. Je suis peut-être moins secrète, moins sauvage, même si j'évite toujours d'évoquer mon enfance. J'ai tendance à accorder ma confiance plus facilement, à être bien plus sociable que pendant mon adolescence. Je suis même profondément heureuse lorsque je vois Julian, mais je ne lui dis pas, évidemment. Ces années m'ont aidée à apprivoiser mon pouvoir, à le contrôler parfois et à ne plus avoir peur de toucher quelqu'un. J'ai continué les entraînements de karaté et j'ai suivis les cours de tirs, avec des résultats très mitigés... Pour conclure je dirais que j'ai dis adieu à Haneul et je suis devenue Piper.
Cette nouvelle année s'annonce éprouvante. A titre personnel, je vais continuer à jongler entre des cours de tir et de défense à la X-Mansion et mes études de médecine. Mais le rythme des missions chez les X-Men risque de s'accélérer. Je sais que mon emploi du temps sera sans doute plein à craquer, mais je suis prête. Come on 2016, let's get this started.
 

Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Herby, 20 ans, madame. Fréquence de connexion ; presque tous les jours en théorie. Que pensez-vous du forum? ; J'aime l'univers, le contexte, le design, ... enfin voilà, j'ai craqué quoi !   Comment l'avez-vous découvert ? en fouillant sur Bazzart.   Célébrité choisie ; Kiko Mizuhara.     Credits (avatar, icon etc.) ; répondre ici.