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Lewis Reagan
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MessageSujet: HEWIS → nothing but lies.   HEWIS → nothing but lies. Icon_minitimeSam 5 Déc - 15:29

nothing but lies
Lewis jeta un dernier coup d’œil à l’adresse enregistrée dans son téléphone puis le rangea dans sa poche. Il pleuvait des cordes et il avait marché jusqu’ici au beau milieu de la nuit, à peine vêtu d’une veste. Il était trempé, mais il était tellement enragé qu’il ne parvenait même pas à avoir froid. A vrai dire, il bouillonnait. Il était resté plusieurs jours à ruminer ce qu’il avait appris lors du transfert de mutants raté. Ou tout du moins, ce qu’il avait cru comprendre. Haiko n’avait rien d’une jeune femme normale, d’une jolie employée de bureau souriante et agréable. Il ne savait pas ce qu’elle était exactement, il n’avait pas demandé, il ne voulait même pas savoir. Mais il était sorti avec une femme qui s’avérait capable de se battre – peut-être même mieux que lui – de manipuler une arme à feu et qui avait de toute évidence, un intérêt certain pour les mutants. Elle savait pour lui, les Watchers. Elle n’en avait rien dit, mais il en était convaincu. Alors quoi, c’était pour ça qu’elle l’avait abordé ? Qu’elle avait fait en sorte de sortir avec lui ? Cela faisait plusieurs jours qu’il essayait de trouver une réponse à ses questions mais il avait fini par se rendre à l’évidence : Haiko était la seule à pouvoir lui répondre.
Il n’avait aucune envie de la voir. A vrai dire, il craignait d’avoir terriblement envie de cogner son visage parfait, s’il venait à la voir. Il n’était pas du genre à frapper une femme, bien au contraire, mais de toute évidence, elle était parfaitement capable de se défendre et Lewis était totalement pour l’égalité des sexes. Il se figea devant le grand immeuble qui se dressait devant lui, prenant le temps pour arquer un sourcil en constatant qu’il s’agissait d’une de ces résidences où les appartements coûtaient un bras et où la sécurité était élevée. L’endroit rêvé pour une jeune femme habitant seule.

Lewis se renfrogna et s’approcha du digicode, observant les plaques annonçant les noms des habitants. Il fut surpris d’y trouver celui d’Haiko. A vrai dire, il s’était attendu à ce que l’adresse soit fausse, finalement. Alors qu’il s’apprêtait à sonner n’importe où et à inventer un mensonge pour pouvoir pénétrer dans le bâtiment, quelqu’un se racla la gorge derrière lui et Lewis se tourna vers deux adolescentes visiblement éméchées qui gloussaient stupidement. Il était trois heures du matin et elles avaient de toute évidence passé une très bonne soirée. « Vous avez oublié vos clés ? » fit la petite blonde avec un large sourire et l’ancien militaire se força à en esquisser un en retour avant d’hocher la tête. Elle commença à fouiller dans son sac et il la vit perdre l’équilibre, la rattrapant de justesse d’une patte fermement pressée dans son dos. Il la ramena sur ses pieds, essayant d’ignorer son rire tandis qu’elle tirait enfin ses clés de son sac pour passer le badge qui ouvrit la porte. Il pénétra dans l’immeuble et laissant les deux demoiselles faire de même, ce qui les amusèrent encore plus et elles le saluèrent avant de disparaître au bout du couloir.
Lewis soupira et avisa les escaliers qu’il s’empressa de grimper jusqu’au bon étage. Là, il traversa un nouveau couloir jusqu’à s’immobiliser devant la porte qui annonçait le bon numéro, ainsi que le nom d’Haiko. Il referma son poing et frappa plusieurs fois. Aucune réponse, bien évidemment, il était trois heures, après tout. Mais il ne se démonta pas et continua à frapper, jusqu’à ce que des aboiements se fassent entendre de l’autre côté de la porte. Il finit par percevoir d’autres bruits, ainsi qu’une voix intimant au chien de se taire. L’animal obéit immédiatement et le silence se fit brusquement. Il leva les yeux jusqu’au judas, sûr qu’elle se tenait là. « Ouvre cette porte, » grogna-t-il fermement.

Les secondes s’étirèrent et il commença à se demander s’il n’allait pas devoir enfoncer sa porte, lorsqu’elle s’ouvrit enfin sur Haiko. Il venait très certainement de la réveiller et pourtant, elle semblait parfaitement alerte, comme si elle était habituée à ce genre de situations. Du coin de l’œil, il avisa l’arme de poing posée sur le meuble de l’entrée et ne put s’empêcher de ricaner. Elle le fixait froidement, comme jamais elle ne l’avait regardé autrefois et son visage était complètement différent. Fermé, dur, elle n’avait plus rien à voir avec la Haiko qu’il fréquentait depuis plusieurs mois. Alors c’était ça, son véritable visage ? La mâchoire crispée, les yeux sombres, Lewis avait l’air d’un véritable cinglé. Il était trempé jusqu’aux os et semblait sur le point d’exploser. « L’adresse et le chien existent vraiment, c’est une surprise, » fit-il d’un ton glacial. « Haiko, c’est ton véritable nom ou ça fait partie de la mise en scène ? » Elle était silencieuse, d’une manière particulièrement agaçante. Alors il fit un pas en avant. « Réponds, ou j’te jure que j’t’encastre la tête dans le mur, » siffla-t-il entre ses dents d’une voix grave et rauque.
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hewis #2


 
Cela fait plusieurs jours qu'elle aurait dû foutre le camp de cet appartement. Ce n'est pas ici qu'elle vit, ce n'est pas sa maison. Mais elle continue de repousser le moment de son extraction. Elle continue de dire à ses supérieurs qu'elle a les choses en main, que tout n'est pas perdu. Parce qu'elle a encore espoir ? Haiko ne le formulerait jamais ainsi. Cependant, elle sait que cette histoire n'est pas terminée. Il va venir, pour avoir une explication ou pour exulter sa colère. Elle le sait, parce qu'elle ferait de même. Alors elle s'est amusée à mettre les affaires de l'appartement dans des cartons – bien que ça ne soit pas son travail. Elle a préparé l'extraction, elle a fait son sac et ne dort que d'une oreille, depuis l'attaque des mutants. Le salon est presque vide et la chambre ne contient que le grand lit, au milieu de la pièce, dont les draps sont constamment défaits. S'il ne vient pas ce soir, s'il ne vient pas demain, qu'est-ce qu'elle fera ? Elle ne peut pas aller le voir, elle ne peut pas s'impliquer autant. Ce n'est pas son genre, à Haiko. Ce n'est pas de ce bois-là qu'elle est faite, pas vrai ? S'il ne vient pas, elle partira. Elle n'aura rien de mieux à faire. Après tout, elle lui a menti. Sans scrupule et sans remord. Elle ne regrette toujours pas, même maintenant qu'il a découvert son secret. Elle faisait son travail. Cependant, Haiko aurait voulu que Lewis au parfum, ne veuille pas dire Lewis s'en va loin. Elle l'a trompé et trahi mais ses baisers étaient sincères. Quand son cœur partait au quart de tour, elle était sincère aussi. Autant qu'elle pouvait l'être.

Lorsque les coups résonnèrent contre le battant de la porte, Haiko ne sursauta pas. Elle avait les yeux grands ouverts, allongée sur le flanc sur les draps en bordel. Ce fut la première fois qu'elle hésita de la soirée ; devait-elle révéler sa présence ? Se lever, lui faire face ? Pour n'importe qui d'autre, elle n'aurait pas douté une seule seconde. Mais c'était Lewis. Elle n'arrivait pas à se montrer objective, quand il s'agissait de lui. Les coups continuèrent, plus violents, et  Hund se mit à aboyer. Putain, pensa-t-elle en soupirant, tandis qu'elle étirait ses jambes pour finalement glisser du lit. « Silence ! » ordonna-t-elle au chien, qui ne se le fit pas répéter deux fois. Il continua cependant de trépigner, agitant la queue, à l'affût de l'intrus qui se trouvait de l'autre côté de la porte. Il savait que c'était Lewis, il l'avait senti – et Hund aimait beaucoup Lewis. Il n'était pas biaisé par tous ces sentiments humains, il n'avait que son propre empirisme pour fonder son jugement : Lewis avait toujours été tendre et gentil avec le chien, aussi ce dernier n'avait aucune raison de se montrer hostile envers l'humain. Haiko aurait aimé expliqué à son fidèle ami pourquoi ils devaient garder leur distance avec l'aîné des Reagan, mais c'était peine perdue. On ne raisonne pas un chien. La jeune agente se glissa à pas de loup jusqu'au judas, et observa son invité. Il avait vraiment l'air d'un ours, cette nuit-là. Un animal enragé, prêt à affronter monts et marées pour ce tête-à-tête, cette explication. Cette confrontation.

Ce fut la seconde hésitation de Haiko. Devait-elle ouvrir ? Elle se targuait de pouvoir encaisser à peu près n'importe quoi, tant elle se sentait indifférente aux émotions des gens, à leurs coups de colère, leurs coups de cœur, à leurs tortures à la fois physiques, à la fois morales. Encore une fois, il s'agissait de Lewis et hélas, cet homme avait sur elle une emprise qu'elle peinait encore à comprendre. « Ouvre cette porte. » entendit-elle, de l'autre côté du battant. Elle inspira, reprenant contenance. Il n'aurait pas le loisir de la voir s'effondrer ; Haiko ne s'effondrait pas. Elle tira le loquet, tourna la clé, et ouvrit la porte. Son visage resta de marbre lorsqu'elle rencontra les yeux de Lewis. Elle n'était pas fière, pourtant. Oh, elle n'avait pas peur de lui, de sa stature menaçante et ses yeux un peu fous : elle en avait vu d'autres. Elle craignait surtout que ses paroles ne l'atteignent en plein cœur. Elle craignait qu'il la haïsse définitivement. Or, pour l'instant, ce n'était pas le cas, sans quoi il ne se serait pas donné la peine de venir jusqu'ici.

« L'adresse et le chien existent vraiment, c'est une surprise. » lâcha-t-il froidement. Elle se retint de lui préciser que non, l'appartement n'était pas à elle, et que s'il revenait dans quelques jours il n'y aurait plus aucune trace de vie derrière cette porte. Chaque chose en son temps. « Haiko, c'est ton véritable nom ou ça fait partie de la mise en scène ? » Les mêmes traits fermés, la même absence de sourire, absence de réponse. Elle avait éteint la flamme derrière ses paupières. Elle était devenue le mur contre lequel il pouvait frapper toute sa rage et sa haine - come on, I can take it semblait-elle dire. Il fit un pas en avant, peut-être pour qu'elle réalise le degré de sa colère, peut-être simplement pour l'effrayer. Haiko resta immobile. « Réponds, ou j'te jure que j't'encastre la tête dans le mur. » Ce n'était probablement pas le plus intelligent, mais elle ne put réprimer un sourire à ce moment-là. « A ta place, j'éviterai de faire ce genre de promesse. » répondit-elle, un flegme latent dans la voix. « Entre. Il y a beaucoup à dire, et ce couloir a des oreilles. » Elle lui tourne le dos, laissant la porte ouverte. Hund lui file entre les jambes, et commence à faire la fête à l'homme qu'il considère encore comme un ami. Haiko l'appelle avec autorité – la pauvre bête retourne à son panier, triste comme pas deux. Puisque l'appartement est presque vide, elle laisse la chaise restante du salon à son invité, et s'assied sur l'un des cartons. Lewis ne s'assied pas. Il la toise avec hargne et semble attendre quelque chose. Oh ! Une réponse, sans doute. « Je m'appelle bien Haiko. Je suis une agente d'HYDRA. » fait-elle posément. Elle paraît détachée et tranquille, mais elle est en alerte. En général, lorsqu'elle révèle le nom de l'organisation pour laquelle elle travaille, ses interlocuteurs ont tendance à l'attaquer de suite. Mais elle a récupéré l'arme de poing qui trônait dans l'entrée – il y a son sabre derrière le carton sur lequel elle est assise. Et si tout cela ne suffit pas, ses poings feront l'affaire.


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Il refusait de le montrer, mais au fond, Lewis était blessé. Il ne savait pas ce qu’elle voulait exactement, pourquoi elle avait décidé de l’aborder, de le séduire, mais il se doutait que ça avait un rapport avec les Watchers. Son intérêt pour ce mutant ne pouvait pas être qu’une coïncidence. Et se dire qu’elle ne s’était intéressée à lui que pour cela, c’était profondément désagréable. Il s’était attaché à elle, après tout. Il avait apprécié ce temps passé avec Haiko, ces pauses dans toutes ses histoires familiales qui commençaient sérieusement à devenir pesantes. Mais ça n’avait été qu’un affreux mensonge et ça… Ça faisait mal. Alors il était en colère, oui, mais c’était sa façon de réagir à la douleur. Il se sentait trahi et surtout, il se sentait particulièrement con. D’avoir cru à tout ça alors qu’elle n’avait fait que mentir sur toute la ligne. De l’avoir pensée sincère alors que ses sourires, ses baisers étaient faux. « A ta place, j'éviterai de faire ce genre de promesse. » fit-elle avec un sourire et Lewis serra les poings, inspirant profondément pour éviter de faire quelque chose qu’il pourrait regretter plus tard. « Entre. Il y a beaucoup à dire, et ce couloir a des oreilles. » Elle lui tourna le dos et l’ancien militaire sentit sa gorge se nouer bien malgré lui. Elle n’en avait strictement rien à faire. Il fit un pas en avant et referma la porte derrière lui, tandis que Hund se précipitait vers lui pour le saluer joyeusement. L’animal lui tourna autour, se ficha entre ses jambes, remuant la queue avec enthousiasme et Lewis lui effleura le haut du crâne en se disant qu’au moins un être avait été sincère avec lui, dans cette pièce. Mais elle le rappela bien vite, fermement, et le chien alla se coucher dans son panier, les oreilles basses.
Alors il leva les yeux pour observer la pièce, quasiment vide à l’exception d’une chaise et des cartons. Cela ne le surprit même pas. L’appartement aussi était un mensonge. Il ne put s’empêcher de sourire, amer, tandis qu’Haiko s’installait sur un carton. Il avisa la chaise et refusa de s’y asseoir, préférant rester debout, les bras croisés. Il était venu pour obtenir des réponses à ses questions et il comptait bien les obtenir. Ses cheveux trempés gouttaient sur son visage, ses vêtements sur le sol, dégueulassant le salon, mais il n’en avait strictement rien à faire. « Je m'appelle bien Haiko. Je suis une agente d'HYDRA. » lâcha-t-elle finalement et Lewis ne réagit pas.

Il cligna plusieurs fois des yeux, son air furieux laissant place à la surprise, puis la confusion. HYDRA. Comme dans l’organisation nazie contre laquelle Captain America avait lutté durant la Seconde Guerre Mondiale ? Qu’ils avaient tous cru démantelée, jusqu’au jour où cette histoire avec le SHIELD avait éclaté au grand-jour ? C’était une blague, n’est-ce pas ? Elle se foutait de sa gueule, se payait à nouveau sa tête, c’était pas possible autrement. Lewis ne parvint pas à s’en empêcher, il se mit à rire. C’était probablement plus nerveux qu’autre chose, parce qu’il n’y avait absolument rien d’amusant dans cette situation, il n’arrivait tout simplement pas à réagir autrement.
Il vint saisir l’arête de son nez entre son pouce et son index, continuant de s’esclaffer de manière incontrôlable. « Tu… » commença-t-il avant de s’interrompre, incapable d’en dire plus. Il finit par se calmer un peu et releva les yeux pour voir qu’Haiko n’avait pas bougé et qu’elle le fixait très sérieusement, prouvant qu’elle ne plaisantait absolument pas. Et… wow, d’accord. Il s’arrêta immédiatement de rire et la regarda d’un air effaré. « Et c’est même pas une blague, en plus, » fit-il d’une voix rauque. « Alors quoi, ta petite bande de nazis a besoin de monde ? Vous cherchez à recruter des militaires à la retraite pour grossir vos rangs ? » demanda-t-il en arquant un sourcil, l’air clairement moqueur. Il attrapa la chaise et la retourna avant de s’asseoir à califourchon, reposant ses avant-bras sur le dossier.

« Fini de mentir, hein ? » fit-il plus pour lui que pour Haiko, dans un souffle. Il plongea son regard dans le sien. « Ou alors c’est le côté chasseur de mutants, qui vous intéresse ? » Après tout, il n’était pas dupe. Il avait été un très bon élément, certes, mais il n’avait rien d’un agent. Il fallait de la discrétion et de la subtilité pour cela, deux choses dont Lewis manquait cruellement. Ils ne pouvaient pas être désespérés à ce point. En revanche, ses autres talents pouvaient s’avérer bien plus utiles pour une organisation telle qu’HYDRA. Et il se trouvait bien con de s’être senti coupable de lui mentir sur ses véritables activités, à présent.
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Pour sûr, ce n'était pas la réaction à laquelle elle s'attendait. Lewis partit d'un rire franc, un rire nerveux qui la déstabilisa. Or, Haiko était passée maîtresse dans l'art de dissimuler ses émotions. La surprise qu'elle aurait dû afficher lorsque Lewis passa du visage sérieux et colérique à celui, crispé, du fou rire, resta complètement silencieuse. Elle était froide comme la glace. « Tu... » Mais il était incapable d'aligner deux mots. Il reprit sa respiration, et la fixa. Haiko ne sourcillait pas. « Et c'est même pas une blague en plus. Alors quoi, ta petite bande de nazis a besoin de monde ? Vous cherchez à recruter des militaires à la retraite pour grossir vos rangs ? » Elle reste assise, les jambes croisées, et le regarde s'installer à califourchon sur la chaise, les avant-bras posés sur son dossier. Il ne la prend pas au sérieux. Ce n'est pas grave ; Lewis est un homme fier. Elle a blessé cette fierté, et elle comprend sa réaction. S'il y a bien une chose que Haiko saisit, c'est la douleur de la trahison. Pour autant, même si elle comprend, elle reste détachée. Il n'est pas son problème, il ne peut pas être son problème. Elle ne doit pas avoir de la peine pour lui, pas avoir de compassion. Ce n'est pas ça, son travail. « Fini de mentir, hein ? » Il murmure et elle hoche doucement la tête. « Ou alors, c'est le côté chasseur de mutants, qui vous intéresse ? » Et la flamme à demi-éteinte dans les yeux de l'asiatique se rallume. Il lui dit à voix haute – il sait qu'elle sait. A nouveau, elle hoche la tête avec lenteur.

« Les idéaux nazis d'HYDRA sont d'une autre époque. Ce que nous voulons... » Elle s'arrête. Se reprend. « Ce qu'ils veulent, c'est changer la face du monde. » Il y a quelque chose de solennel dans leur conversation, une tension palpable accentuée par l'appartement vide, par l'obscurité latente. Elle murmure pour elle-même « Moi, je fais juste ce qu'on me dit. » Puis son ton grimpe et sa voix se fait plus profonde, plus décidée. « On m'a demandé de t'approcher, de te séduire, de te recruter. Parce que tu sais te battre. Contre des humains, mais surtout contre des mutants. C'est une force qui manque à beaucoup de nos agents. » Elle pince les lèvres, hésite encore – c'est la troisième fois, ce soir. Elle n'est pas habituée à tant d'incertitude, et cela la met mal à l'aise. Ses doigts pianotent sur le carton, émettent un bruit léger. Cette régularité la rassure. « Je ne pensais pas que ce serait si dur... » Doit-elle finir sa phrase ? Haiko se lève, tire d'un carton une bouteille de whisky. Elle aura besoin d'un verre, si elle s'aventure sur ce terrain-là. Mais aucun verre à l'horizon, ils doivent être enterrés au fond d'un autre carton. Alors elle dévisse le bouchon, et boit une rasade à même le goulot. « ...de te trahir de la sorte. » Elle pose la bouteille à côté de Lewis. Peut-être aura-t-il soif, lui aussi. Et elle retourne s'asseoir. Quitte à avoir cette discussion, autant jouer les cartes qu'on lui a demandé de poser. « Ils t'offriront un bon poste. Tu ne seras plus obligé de faire croire à ton frère que tu tues des mutants, parce qu'il les haït aveuglément. Tu pourras arrêter les dangereux, et former les plus... » Elle chercha ses mots, évitant le terme malléable qui desservirait à coup sûr sa cause. « ...les plus utiles. Tu auras un rôle important. Une vocation. » Elle aurait dû mettre plus de passion, dans sa voix. Elle aurait dû lui offrir un plaidoyer qu'il ne pourrait refuser ; mais ce n'était pas le genre de Haiko. Elle n'y croyait qu'à moitié. Elle connaissait Lewis – les organisations, ce n'était pas son genre. Ce qu'il voulait, c'était une vie tranquille. Alors elle abaissa sa carte maîtresse, son as de cœur. « Tu pourras protéger Aaron. »


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Elle avait l’air si détachée. Comme si rien de tout ceci ne l’atteignait, comme si elle n’éprouvait absolument rien. Et Lewis était incapable de définir si c’était un nouveau masque ou s’il se trouvait en présence de la véritable Haiko. Il n’en savait rien, mais la femme qu’il avait devant lui était détestable. Il ne savait pas mentir comme elle. Il ne savait pas garder ses émotions pour lui. Il n’avait aucune idée de comment elle pouvait faire une chose pareille, mais ça l’agaçait encore plus, de se heurter à ce mur impassible. « Les idéaux nazis d'HYDRA sont d'une autre époque. Ce que nous voulons... » Elle s’interrompit et Lewis se retint de ricaner. D’une autre époque ou non, ça ne changeait rien au fait que des années plus tôt, les agents d’HYDRA travaillaient pour un de ces généraux givrés d’Hitler. « Ce qu'ils veulent, c'est changer la face du monde. » Il fronça les sourcils en notant le changement de pronom personnel. Elle avait commencé par s’inclure dans cette histoire d’idéaux pour finalement s’en écarter, s’en détacher, comme si elle n’était pas responsable de tout ceci. Comme si elle ne pensait pas comme eux, finalement. Alors pourquoi travailler pour HYDRA, si elle ne partageait même pas leurs objectifs ? « Moi, je fais juste ce qu'on me dit. » Lewis ne put s’empêcher d’écarquiller un peu les yeux à cela. Alors… c’était tout ?
Il avait été militaire, il connaissait l’importance de la hiérarchie, de l’ordre. Il savait ce que c’était que de devoir obéir. Mais il l’avait fait pour une cause qu’il pensait juste, une cause qu’il aurait été capable de défendre auprès de n’importe qui. Une cause pour laquelle il aurait pu dire nous sans avoir à se corriger. Et lorsqu’il avait jugé que ses ordres n’étaient pas bons, Lewis n’avait jamais hésité à le faire savoir. Elle… elle se contentait d’obéir aveuglément, sans se poser la moindre question ? C’était à gerber. « On m'a demandé de t'approcher, de te séduire, de te recruter. Parce que tu sais te battre. Contre des humains, mais surtout contre des mutants. C'est une force qui manque à beaucoup de nos agents. » poursuivit-elle et Lewis ne savait pas s’il était content d’avoir vu juste ou si ça l’énervait encore plus. Alors quoi ? Ils avaient pensé qu’en le séduisant, elle parviendrait à le convaincre de les rejoindre ? D’enseigner ce qu’il savait à une bande de tarés ?

« Je ne pensais pas que ce serait si dur... » Il ricana cette fois-ci, clairement moqueur. Il avait l’air si con qu’elle avait pensé que ça suffirait ? Il la regarda ouvrir un carton pour en tirer une bouteille de whisky. Elle sembla chercher quelque chose, certainement un verre, mais se ravisa et dévissa le bouchon avant de boire une grande gorgée d’alcool. « ...de te trahir de la sorte. » Bah bien sûr. Elle le prenait vraiment pour un con, alors. Il avisa la bouteille posée à ses pieds d’un œil mauvais. Visiblement, elle essayait encore de l’amadouer, mais ça ne fonctionnerait pas. « Ils t'offriront un bon poste. Tu ne seras plus obligé de faire croire à ton frère que tu tues des mutants, parce qu'il les haït aveuglément. Tu pourras arrêter les dangereux, et former les plus... » Lewis pâlit et se retint de justesse de lui demander comment elle savait tout ça. Elle en savait beaucoup trop sur lui et l’idée d’avoir été à ce point épié lui tira un frisson de dégoût. « ...les plus utiles. Tu auras un rôle important. Une vocation. » Il leva les yeux vers elle, lui lança un regard noir. Une vocation, vraiment ? Elle semblait bien le connaître, alors quand avait-il donné l’impression qu’il était du genre à avoir besoin d’une vocation ?
Que c’était pas suffisamment le bordel, dans sa vie ? Elle était complètement dingue. « Tu pourras protéger Aaron. » Alors là, c’en était trop. Lewis vit rouge et se leva d’un bond, renversant la chaise qui tomba dans un bruit sourd au passage. « Si tu t’approches de lui, de Sarah ou même de Jeremiah, je te tue, » lâcha-t-il froidement, une lueur dangereuse dans les yeux. « Je me fiche du temps que ça prendra ou même d’y laisser ma peau, je t’étripe, Haiko. C’est clair ? » siffla-t-il entre ses dents. « C’EST CLAIR ?! » Ses poings étaient si serrés que ses phalanges en étaient douloureuses. Il aurait mieux fait de ne jamais accepter de la revoir. De se concentrer sur sa famille, comme il s’était juré de le faire en revenant ici. Elle en savait trop, à présent. Sur lui, sur Aaron, elle avait de quoi tous les détruire. Jeremiah avait perdu l’esprit et Lewis le savait capable de croire les paroles d’une étrangère, si elle venait à lui dire que son frère lui mentait depuis des années. Qu’Aaron était en réalité un mutant.

Pendant une seconde, il songea à l’arme glissée à l’arrière de son pantalon. Il suffirait d’être suffisamment rapide, de braquer l’arme sur elle et de lui tirer une balle entre les deux yeux. Mais elle ne devait pas être la seule à savoir tout cela. La tuer elle n’arrangerait rien, d’autres membres d’HYDRA pouvaient décider de prendre sa place. C’était bien comme cela que ces organisations fonctionnaient, non ? Lewis lui tourna le dos, inspirant bruyamment par le nez pour tenter de se calmer, les épaules tremblantes à cause de toute cette rage contenue. « J’rejoindrai pas ta bande de nazis, j’formerai personne, » murmura-t-il d’une voix rauque. « Si t’as ne serait-ce qu’un peu de respect pour moi, tire-toi et laisse ma famille en dehors de tout ça, » acheva-t-il presque faiblement. Putain, il se détestait pour ça, mais l’idée que quoi que ce soit puisse arriver à Aaron ou Sarah et même à Jeremiah, cet idiot, ça le terrifiait.
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hewis #2


 
Il avait suffi qu'elle prononce le nom d'Aaron, pour que Lewis sorte de ses gonds. Elle s'en était doutée. Haiko les avait vus ensemble, dans une situation bien plus dangereuse, et elle avait remarqué combien il protégeait son petit frère. Lewis avait le sens de la famille – il n'avait probablement que cette loyauté là qui subsistait. Elle ne comprenait pas, sûrement parce qu'elle n'avait jamais fait partie d'une famille, avant l'HYDRA. Parce qu'elle était convaincue de n'avoir besoin de personne. « Si tu t'approches de lui, de Sarah ou même de Jeremiah, je te tue. Je me fiche du temps que ça prendra ou même d'y laisser ma peau, je t'étripe, Haiko. C'est clair ? » Elle reste impassible. « C'EST CLAIR ?! » La jeune femme se lève à son tour, elle n'aime pas qu'il domine le jeu. « Très. » fait-elle finalement avec détachement, comme si elle ne venait pas de menacer sous cape les proches de Lewis. Elle n'était pas forcément sérieuse : ce n'était pas dans ses plans, de courir après les Reagan. Si ses patrons lui demandaient de ramener Aaron, elle ne refuserait pas pour autant. Elle obéissait aux ordres – Haiko n'avait pas la même notion de libre-arbitre que tout un chacun. Elle était heureuse, de ne pas avoir le contrôle, de ne pas tirer son épingle du jeu. C'était ce qu'elle avait fait pendant toute son enfance ; prendre ses responsabilités, jouer sa vie à chaque décision. Désormais, elle préférait laisser la charge décisionnelle à quelqu'un d'autre. Être un bon petit soldat rendait les choses beaucoup plus simples.

Elle reprit la bouteille, et en but une gorgée à nouveau. Puis elle fit face à Lewis à nouveau, sans animosité dans le regard. Sans rien, dans le regard. Ses yeux étaient aussi vides et froids qu'à l'accoutumée. Il devait accuser le coup, le pauvre chasseur – elle n'avait rien de la femme qu'il avait embrassé, qu'il avait voulu. C'était la vraie Haiko, qu'il contemplait, ou du moins celle que l'HYDRA avait forgée. Elle garda le silence quand il lui tourna le dos, quand elle vit ses épaules trembler avec force. « J'rejoindrai pas ta bande de nazis, j'formerai personne. Si t'as ne serait-ce qu'un peu de respect pour moi, tire-toi et laisse ma famille en dehors de tout ça. » Ses mots devinrent murmures. Il n'était pas habitué à négocier. Haiko poussa un léger soupir. « Au vu des cartons, tu comprends bien que je suis déjà plus là. Que j'habite plus ici. Je serai hors de ta vie dès demain. » Elle prend une inspiration discrète, elle prend le temps et garde Lewis près d'elle un moment de plus. Elle redoute le moment où il franchira sa porte, pour ne jamais revenir. « Dès ce soir, même. Quand tu seras parti, tu n'auras plus à te soucier de moi. » Sauf si on m'ordonne autrement, voudrait-elle rajouter. Haiko se tait pourtant. Elle ne compte pas ajouter de l'huile sur le feu, elle l'a déjà perdu. Elle s'y fera – c'est une des choses pour lesquelles elle est douée, s'accoutumer à l'abandon, à l'absence. La solitude, c'est un peu son pain quotidien. Rien de triste ou de misérable là-dedans, simplement une habitude. Un repère. « Mais pourquoi t'es venu ? » finit-elle par demander dans un souffle. Elle est con, de demander ça : il voulait des explications. Il voulait exulter sa rage, exsuder sa haine. Peut-être qu'elle a besoin de l'entendre clairement, qu'elle veut une coupure nette. Elle se dit que ça fera moins mal. « Tu voulais me faire savoir que tu me détestais ? Parce que je l'avais deviné dès que tu as pointé un flingue sur ma tempe. » Il y a un sourire mécanique sur son visage. « Moi, je t'aime bien. Je trouve que tu as du chien. » Hund lève les oreilles, aboie avec joie. « Et je suis certaine qu'un jour, tu me pardonneras. » Elle s'assied sur son carton à nouveau, et son petit chien trottine jusqu'à elle. Haiko le regarde avec tendresse, le caresse, puis reporte son attention sur Lewis. Il ne va probablement pas tarder. « A moins que tu aies d'autres questions, ne te sens pas obligé de rester. » lâche-t-elle sans grande douceur. Le quitter est déjà douloureux, rien ne sert de prolonger cette épreuve plus que nécessaire. Haiko ne sourit plus, mais il y a toujours une certaine tendresse dans ses yeux, lorsqu'elle les pose sur le chasseur. Il lui manquera, assurément.



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nothing but lies
Comment avait-il pu être aussi con ? Comment avait-il pu croire à son petit numéro ? Elle n’était même pas si bonne actrice, maintenant qu’il y pensait. Il avait pris son malaise pour de la timidité, ce qu’il avait trouvé attachant, mais c’était seulement parce qu’elle n’avait jamais été intéressée. Parce qu’elle avait été forcée de jouer ce rôle pour tenter de le rallier à sa cause. Et quelle cause ! Elle n’avait fait que mentir. Ses sourires, ses baisers, tout cela n’avait été qu’un tissus de mensonges. Et il y avait cru. A vrai dire, Lewis était probablement plus vexé que blessé. C’était ridicule, il n’était plus un gamin et il n’avait jamais vraiment été du genre susceptible. Mais il se sentait vraiment con d’avoir cru à tout ça alors que depuis le début, Haiko se foutait royalement de sa gueule. « Au vu des cartons, tu comprends bien que je suis déjà plus là. Que j'habite plus ici. Je serai hors de ta vie dès demain. » Parce qu’elle le prenait vraiment pour un idiot, hein ? Il ne savait pas comment l’HYDRA fonctionnait, il n’avait aucune envie de savoir, mais il doutait qu’ils se soient donné la peine d’envoyer un agent le recruter avec des moyens si peu conventionnels pour abandonner aussi vite. « Dès ce soir, même. Quand tu seras parti, tu n'auras plus à te soucier de moi. » Et il n’y croyait pas non plus, à ça.
« Mais pourquoi t'es venu ? » demanda-t-elle et Lewis fronça les sourcils. C’était pas évident ? Il était venu obtenir des réponses, rien de plus. « Tu voulais me faire savoir que tu me détestais ? Parce que je l'avais deviné dès que tu as pointé un flingue sur ma tempe. » Oh non, elle était loin de s’imaginer à quel point il pouvait la haïr, en cet instant. A quel point se retrouver dans la même pièce qu’elle lui donnait envie de tout casser. De préférence sa nuque, à elle. « Moi, je t'aime bien. Je trouve que tu as du chien. » Le brun écarquilla les yeux, l’air un peu bête, tandis que Hund aboyait joyeusement, comme si Haiko avait parlé de lui. Lewis se tourna vers elle, pour la regarder comme si elle était folle.

Il venait de lui cracher sa haine au visage et quoi, elle le… complimentait ? Il ne comprenait rien à cette femme. Non, vraiment, ça n’avait rien d’une remarque misogyne, très franchement, Lewis était peut-être un ours, mais il n’avait jamais été du genre à excuser le fait qu’il ne comprenait pas les réactions d’une femme d’un ah, les gonzesses… Il ne pigeait vraiment rien au comportement d’Haiko. « Et je suis certaine qu'un jour, tu me pardonneras. » Oh, d’accord, elle était juste cinglée. Le Reagan la regarda s’asseoir sur son carton tandis que son chien se rapprochait d’elle. Son regard s’adoucit considérablement, il y vit presque de la tendresse et pendant quelques secondes, il revit celle qu’il avait cru connaître. Même son sourire sembla plus naturel, tandis que ses doigts caressaient la fourrure du chien qui remuait la queue avec contentement.
« A moins que tu aies d'autres questions, ne te sens pas obligé de rester. » lâcha-t-elle durement et Lewis cligna plusieurs fois des yeux, comme s’il ne croyait pas vraiment ce qu’il voyait. Non, il n’avait pas d’autres questions. Il n’avait même rien à dire. Haiko était givrée et il était complètement con, il n’y avait rien de plus à en dire. Le Reagan secoua la tête et desserra les poings, comme s’il laissait définitivement tomber toute cette histoire. Il n’avait même pas envie de s’embarrasser à lui rappeler que si elle s’approchait de ses proches, il ferait en sorte que ce soit sa dernière connerie. « N’espère pas trop, » lâcha-t-il simplement avant de se détourner.

Deux mois et demi à jouer au type qui faisait dans les rendez-vous galants avec une putain de menteuse et il n’avait même pas pu la sauter. Il ouvrit la porte, renfrogné et la claqua derrière lui.

Ouais, Lewis était vraiment vexé.
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