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Elle danse. Dans l’univers géant, la ballerine s’élance. Imprudente petite gamine qui cherche ce souffle de vie. Alors elle danse encore et encore, sans entendre le bruit. Les cris. Son esprit qui veut brûler. Ses mains qui recherchent la chaleur. Elle n’est qu’une gamine qui a peur, qui ne veut plus s’enflammer. Ça a fait mal. La première fois qu’elles sont venues. Par une simple douleur qui vous percute. Non c’est pire. Elle le sait, elle les a sentis. Parcourant son corps, comme de l’amphétamine. Ça la dévaste, ça la brise. Ça lui fait si mal, que la douleur devient parfaite, capricieuse et pourtant si sensuelle. Volupté de ses songes, démons de ses rêves. Elle veut briser cette passion qui l’anime et la rend si faible, moins humaine. Retrouver son humanité perdu, bien trop loin. S’évader, partir, prendre le large sans jamais ne revenir. Se sauver de l’enfer inhumain, se dire que ce n’est pas un crime de souffrir. De voir le monde à l’envers, si mal qu’elle ne respire pas bien. Son hémoglobine qui est bien trop mauvaise, cette chaleur qui la contrôle. Elle est aussi caractérielle que le tonnerre, Allen. Mais jamais, ô jamais, elle n’aurait pu croire que le feu s’abattrait sur elle. Et là voilà, aujourd’hui, fuyant les flammes pour caresser la neige qui baigne dans sa chevelure de glace. Les flocons de neige fondent dans sa chevelure vélane alors qu’elle enfonce ses petits pas dans la neige. Un sac bien rempli de jolie chose. Une invitation qui traîne chaque soir. Et comme tous ces soirs si identiques et moroses, elle apporte ce petit coli. Délicieux nectar qui lui offre un peu de compassion, de sentiment avant de ressentir de nouveau cette douleur béante. Il le sait. Il sait tout. Et c’est sûrement pour cette raison, qu’elle accepte sa présence. Qu’elle préfère celle du blond, à la solitude. Il est là, pour elle. Et même si elle ignore ses fautes, son parcours, tout ce qu’il a manqué, elle boit en son honneur. Parce qu’Osborn et Allen sont les damnés de ce monde. Irradiés, renvoyés du paradis idyllique de Watson et Storm. Parce que la chevelure et la peau noire sont si différents, que les rejetés se ressemblent. Les bêtes sauvages s’assemblent et se consument à l’aide de l’hydromel. Ils partagent sympathies, haines, vivacités. Eux, les mortels qui ont succombés dans le mauvais côté. Ils le savent, qu’ils sont mauvais. Pas pour le monde, mais pour eux même. Parce que dans le fond, Osborn peut se tuer. Parce qu’Allen est capable de se couper les mains. Un fusil sur les tempes et tout est fini. Un vol du haut de sa tour, et il rejoint le paradis. Mais non. Ils ne sont que des simples mortels, un peu trop malheureux dans cette vie monotone. Alors ils se donnent tout. Partagent des sentiments que même le miroir aurait du mal à réaliser. Menacent, détruisent à l’aide des mots, les ennemis du cœur. Parce que le cœur d’Obsborn est mort, et celui d’Allen est glace. Ils sont congelés dans ce même glaçon. Pris au piège dans l’infini serpent qui se joue d’eux. Et le diable lui-même ne peut rien faire pour des empotés pareils. Alors ils boivent, maudissent la vie, boivent, jusqu’à en pleurer. Pas ces larmes larmoyantes ou ce fou rire monstrueux. Non c’est bien pire. Sauvage, animal. Un rire démoniaque qui vient profondément de leurs âmes.  Au plus profond du creux, à la place du cœur, se désigne la souffrance. Des démons qui se cachent, des démons qui se consument dans les braises d’un hiver glacé.
Machinalement, elle sonne à l’interphone. Machinelement, elle prend l’ascenseur, enlevant ses gants. Machinalement, elle se dirige vers cet appartement des plus luxueux. Elle entre avec ce regard livide, enneigé. Ses mains, à l’air libre, aspire ce sentiment de chaleur qui règne dans l’appartement vide. Un manteau qui se dépose sur une table, bonnet et écharpe qui suivent la danse de la machine. La bouteille qu’elle sort de son panier et qu’elle pose sur la table, prenant place sur le canapé. Pourtant, l’appartement semble vide. Le démon vert dort – il ? Ou est-il simplement indifférent à la présence habituelle de l’écossaise. Elle observe ce salon divin, aux milles luxures. Un plaisir visuel qui se languit devant la vue magnifique. Etre Obsorn en vaux bien la peine. Alors, elle s’imagine un instant. Elle, riche. Prônant avec perfection un habitat pareil. Puis la réalité la frappe. Elle n’est qu’une fille de Brooklyn avec des rêves, des murmures, des ambitions bien trop viles. Elle, la créature du feu qui s’embrase à chaque rêve. « Osborn, sors de ta cachette, j’ai pas envie de boire seule. » Un ton pas si sympathique, simplement Liz. Cette Liz qui déprime. Puis dans un autre instant, voudra brûler. Elle est un tout et un rien. Elle se mélange dans ce comportement, dans ces choses qui fond d’elle, une mutante comme son réel paternel. Elle, la petite torche féminine qui n’attend qu’une étincelle, une braise. Le feu qui attend le gaz, la braise pour s’embraser d’un instant à l’autre. La fille en feu, la femme de feu. Mère des flammes, phénix qui ressuscite. Elle perd patiente, l’affamée harpie. Alors elle attend, tout en sachant que le pire est à venir. Elle espère le meilleur, pour bâtir dans son esprit, une soirée de rêve. Elle sait que demain est un autre jour, que les maux de tête seront présents. Mais elle s’en fiche. Elle apprécie. Elle s’enivre. Et la petite fleur fane, car le temps n’épargne pas les jolies roses. Il les arrose pour mieux les dévorer. Pour mieux les entendre hurler. Alors, elle attend que le temps passe, repasse, trépasse. Qu’il s’en aille loin et qu’elle reste dans cette espace vide pour penser, que ce soir un blond partagera son verre et ses maux de tête. Qu’il sera elle, le temps d’un instant. Et c’est dans cette douce mélancolie qui l’enivre pourtant, qu’elle attend toujours et autant.
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Harry se rattrapa au mur, la respiration sifflante. Levant les yeux, il croisa son reflet dans le miroir et un hoquet misérable lui échappa. Alors il ne prit même pas le temps de retirer ses vêtements et se glissa sous l’eau glacée de la douche. La différence de température lui tira un grondement sourd et il plaqua ses deux paumes contre le mur carrelé pour essayer de reprendre son souffle. « T’es vraiment pathétique.La ferme, » hoqueta-t-il d’une voix rauque, les larmes aux yeux. Il étouffait. L’eau froide ne l’aidait pas du tout à reprendre ses esprits. Alors il entreprit de déboutonner sa chemise trempée, qui collait à sa peau pâle. Avec des gestes fébriles, tremblants, obligé de s’y reprendre plusieurs fois, il retira le vêtement et le laissa tomber sur le sol. Puis il fit de même avec son pantalon, ses chaussettes, son sous-vêtement, jusqu’à se retrouver nu sous le jet glacé. « Ooooh, Mary-Jaaaaaane. » Harry serra les dents et son poing rencontra durement le carrelage du mur, le fissurant. « LA FERME ! » Un nouveau hoquet lui échappa et il entreprit de changer la température de l’eau.
Brulante. De la vapeur ne tarda pas à s’échapper du jet, à envahir entièrement la vaste salle de bain. L’eau chaude, si chaude, faisait rougir sa peau trop pâle. Alors Harry se laissa glisser jusqu’au sol et prit sa tête entre ses mains. Il l’avait vue. Sortant de la Tour Avengers avec un large sourire aux lèvres – ses lèvres, si belles, si douces -, les yeux pétillants d’intelligence et de bonheur – si bleus, ses yeux si bleus. Une large écharpe autour du coup pour se protéger du froid et de la neige, un bras passé dans celui de Peter.

Ça ne veut rien dire, ça ne veut rien dire du tout, ils ont toujours été proches. Mais il paraissait heureux, lui aussi. Penché vers son oreille, pour y murmurer quelque chose qui fit rire Mary-Jane. Il était trop loin pour l’entendre, mais il n’eut aucun mal à l’imaginer. Pour avoir été celui qui la faisait rire ainsi autrefois. Son souffle s’était bloqué dans sa gorge, sa vision s’était brouillée, tandis qu’ils disparaissaient dans la foule du vendredi soir. « Pauvre Harry dont les amis sont plus heureux sans lui. » Ses dents s’enfoncèrent dans sa lèvre inférieure, jusqu’au sang, pour retenir un cri de rage. Ils n’avaient pas le droit. Ils n’avaient pas le droit d’avancer sans lui, de le laisser derrière, d’être heureux alors qu’il était si misérable.
Et pourtant, ils en avaient tous les droits. Après ce qu’il avait fait, ce qu’il était devenu, il méritait qu’on le laisse derrière. Il faisait si chaud, la vapeur était si épaisse que respirer était difficile, mais qu’importe, vraiment, qu’importe.

Il releva la tête, croisa son reflet dans la paroi vitrée de la douche. Ce reflet qui avait son visage mais qu’il ne reconnaissait pas. Parce que lui souriait alors qu’Harry n’en était plus capable. Obsorn se redressa, affronta ce clone maudit du regard et gronda de frustration. « On devrait aller buter Parker. » Il écarquilla les yeux, le souffle coupé. On. On. Comme s’ils n’étaient qu’un. Son poing vint fracasser ce visage trop souriant. Le reflet se fissura, la vitre se brisa et tomba au sol, éclatée en mille morceaux dans un bruit assourdissant. L’eau continuait de couler, se répandit peu à peu dans la salle de bain et Harry respirait bruyamment.
Alors une sonnerie stridente retentit, le fit sursauter. Il mit un moment à comprendre qu’il s’agissait de l’interphone. Que quelqu’un venait. Harry s’ébroua, fronça les sourcils. C’était qui ? Il coupa l’eau, observa son poing amoché où les plaies se refermaient déjà. Il sortit de la douche, ne se préoccupa pas d’éviter les débris de verre sur le sol qui vinrent égratigner douloureusement la plante de ses pieds.

La porte s’ouvrit et il n’y avait qu’une seule personne pour entrer chez lui sans attendre d’y être correctement invitée. Allen. Il avait oublié. Elle devait venir, c’était prévu ? Harry ne savait plus. Il n’était pas certain de vouloir passer la soirée avec la meilleure amie de MJ. A vrai dire, il aurait préféré ne voir personne. Juste… sauter le dîner, trop boire et sombrer dans l’inconscience. « Osborn, sors de ta cachette, j’ai pas envie de boire seule. » Un grognement sourd lui échappa. Va te faire foutre, Allen. Pourtant, il porta un regard moins embrouillé, sur le bordel qu’il avait mis dans sa salle de bain.
Okay. Boire. Ouais, ça, il pouvait le faire. Il était bon à ça. C’était peut-être la seule chose qu’il faisait de bien. Il ricana et ouvrit la porte de sa salle de bain qui menait directement à sa chambre. Ouvrant son armoire, il attrapa un caleçon qu’il enfila, se fichant pas mal d’être encore trempé. Enfin, il jeta son dévolu sur un pantalon noir un peu trop grand, à en juger par la manière dont il tombait sur ses hanches.

Finalement, il attrapa une serviette et sortit de la pièce en frottant sa tignasse trempée d’un air nonchalant.  Il traîna des pieds jusqu’au salon, pour y trouver Liz assise sur son canapé, une bouteille posée sur la petite table devant elle. Un sourire ourla ses lèvres fines et jugeant que sa tignasse ne répandait plus d’eau partout, il jeta sa serviette sur l’accoudoir du vaste canapé. Il faisait toujours chaud, chez Harry. Il détestait avoir froid, aimait pouvoir se promener ainsi chez lui sans avoir à se préoccuper de la température. « T’as une sale gueule, » qu’il dit d’une voix traînante avant de se diriger vers le vaste bar pour en sortir deux verres. Et pourtant, il était celui qui venait de péter un câble dans sa salle de bain. Il était celui qui se promenait à moitié habillé parce qu’il avait l’impression d’étouffer dans son propre corps. Il était celui qui affichait cette tête de con, ce sale sourire hypocrite, juste pour avoir l’air d’aller bien.

Alors qu’au fond, tu crèves à p’tit feu. Harry retourna vers Liz, déposa les deux verres sur la petite table et se jeta sur le canapé, à côté d’elle, se fichant pas mal de son corps encore humide. Alors il prit le temps d’observer la jeune femme. Elle était pâle, elle aussi. Les yeux rougis, la mine basse. Elle dormait peu, s’enivrait plutôt que de régler ses problèmes. Elle était amochée, elle aussi. Pas comme MJ. MJ était le soleil, la bonne humeur, la douceur. Allen et Osborn, ils étaient les créatures des ténèbres, désespérément attirées par la chaleur de l’astre, mais incapables de se tenir à ses côtés.
« Et t’as même pas encore bu, » fit la voix moqueuse et il se retint à peine de lui dire de la fermer, parce que Liz était là et Liz ne devait pas savoir. Liz ne devait pas connaître l’existence du monstre qui l’habitait. « Sers-moi un verre, » dit-il plutôt à la jeune femme avec un sourire en coin. « J’offre le toit et la vue, » rappela-t-il en se désignant d’un geste de la main, un sourcil arqué. Alors qu’entre eux deux, celui qui se traînait vraiment une sale gueule actuellement, c’était lui.
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Elle a laissé des mots. Des cris. Des silences. Des rires. L’imprudence. La folie. Et puis elle a frappé. Aussi fort que possible. A s’en briser les phalanges, à ne plus sentir son cœur. Est-ce qu’il existe ? Est-ce que dans le fond, Liz ne mérite pas l’asile ? Une anormale, une chronique maladive. Cette différence qui la ronge. Ses lèvres gercées qu’elle a bien trop mangées. Ensemble. Qu’elle dit Mj avec son sourire indolore. Toujours ensemble. Qu’il dit Johnny, dans le silence et son regard ébène. Elle voit de la beauté, cherche la volupté, la rédemption. Pardonne-moi mon Dieux, j’ai pêché. Pourtant, personne, rien ne peut la pardonner. Elle a bien trop sombré. Elle est tombée si bas qu’elle a assez de force pour se briser les mains dans ses gants. Et taper aussi fort que possible. Elle passe ses nuits dans des cauchemars. Des rêves qui marquent sa tête. Des jours qui marquent sa peau. Si pâle, si frêle. Des petits frissons imparfaits. Et la commissure de ses lèvres qui refusent de pointer vers le ciel. Fini les sourires. On lui dit d’être forte. Mais l’innocence est partie. Alors elle continue sa danse macabre d’une vie peu passionnante. Sois belle, consomme, consume. Crève ton cœur avant de te crever l’âme, bois pour ne plus voir. Avale, vomis, cours, attrape, relâche. Ecoute, entreprend, puis refais un pas en arrière et consomme un peu encore. La vie n’est qu’un caprice et la malice ne peut la sauver. Rien ne peut la sauver de son enfer mortel. Alors la rose devient épineuse. Eternel. Prête à piquer sous la moindre torture, la moindre braise. Elle ne peut se contrôler, et c’est ça le pire.
Alors elle apprend. Apprend à aller mieux, apprend à mentir. Apprend à se cacher, apprendre à se contrôler. Elle brûle ce démon intérieur à l’aide du nectar qui palpite dans sa trachée. Elle joue les innocentes, jolie petite flic, gun à la ceinture et regard pleine de malice. Elle se joue du monde, elle se joue de sa propre vie. Si bien qu’elle implose et son cœur ne lui sert qu’à respirer. Insérer de l’air, le recracher. Un mécanisme qui la rend légèrement humaine. Elle tente de se tuer à sa manière. De se faire taire, de ne plus parle, de ne plus brûler. Et Osborn est là pour là, ce soir.

« T’as une sale gueule. » Ca la percute, en plein fouet. Ça fuse dans l’air. Et sa tête se tourne automatique pour fixer la silhouette qui apparaît enfin. Encore légèrement trempé, le torse nu et un pantalon légèrement trop grand, il entre dans la pièce comme un Dieu arrive dans l’Olympe. Il monte sur son trône de glace et Allen fixe l’océan dans son regard, suivi de sa chevelure encore mouillé dont les perles d’eau coulent légèrement sur son visage. Il est beau, le démon. Et Liz peut lire dans ce regard, cette partie noire causé par MJ. L’abandon, la déception. Le rejet, sa damnation. Et elle compatie, la gentille harpie. Elle préfère garder le silence. Ne rien dire et faire vivre ce silence par un petit rire froid, vide, sans émotion face au sourire en coin qui se dessine dans la commissure d’Osborn. Déposant les verres sur la table, il la rejoint. « Et t’as même pas encore bu. » Les sourcils de la blonde s’arquent alors qu’elle s’enivre des paroles du blond. Décidément, Osborn ne sait pas tenir sa langue. « L’alcool me rendra sûrement plus jolie. » L’autodérision est sûrement la meilleure qualité de Liz, et MJ peut en dire long sur ce sens de l’humour qu’à Liz envers elle-même. Harry la vue à nu, face à des choses qu’elle ne pourra sûrement jamais maîtrisées. S’avouer vaincu une ou deux fois devant lui pour le faire sourire ça le ne dérange pas tant que ça. « Sers-moi un verre. » Nouveau petit sourire démoniaque qui orne son visage. Il est fier, le démon au torse nu. Il est fier le bouffon vert. « J’offre le toit et la vue. » Un geste qui se désigne et Liz ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel. C’est mieux que de fixer son corps avec béat. Elle en serait capable, une fois la bouteille dans son sang, mais avant il va falloir faire des efforts pour que la prude Liz enlève son gros pull. Elle est d’ailleurs bien, dans l’appartement d’Osborn. La chaleur qui l’agite règne dans la pièce et la nourrit, comble ses mains qui recherchent les flammes. « La politesse n’a jamais été ton fort Harry. Et sans vouloir te vexer, je préfère largement regarder le ciel étoilé face à ton corps de … golum. » Un nouveau pic du démon de minuit. Cette fois, un sourire perce la barrière de ses lèvres, fière de briser un peu l’égo d’Osborn. Les amis des ténèbres ne sont pas de cadeaux et s’offrent une douce méchanceté. Liz apprécie ces moments de puissance, bien qu’elle sait que cela ne dure pas longtemps face à la ruse d’Harry. Le renard face à la louve, ils rugissent ensemble au clair de lune. Un appel à l’aide.

Le bruit de la bouteille qui se débouche, l’alcool qui coule dans le fond des verres et voilà la créature qui offre le parfum de la mort à Harry. Son verre vient trinquer celui du blond et la voix cynique brise la barrière de ses lèvres. « À nous. » Un reflet, un miroir. Et dans les yeux d’Harry, elle se voit. Son propre reflet, son démon. Elle lui est si semblable. Si perdue, si triste, si morne. L’émotion l’envahie, mais Liz ne se contrôle pas, ne se contrôle plus. Les sentiments viennent, puis repartent. Toute sorte de phase la traverse, elle qui est si changeante. C’est alors d’un petit sourire malicieux qu’elle fixe Osborn dans les yeux. Elle cherche la faille, elle cherche l’avantage en ignorant quoi chercher. « Alors Osborn, ta vie est toujours aussi chiante ? » Et elle continue son petit manège pour pouvoir mieux respirer. Parce que des deux, c’est lui qui souffre le plus. Liz le sait, et bien que ses pouvoirs soient importants, Harry compte et elle doit l’aider à aller mieux. C’est comme ça que ça fonctionne chez Liz. Les autres avant elle. Elle est déjà brisée, alors voir le sourire d’un ami ça la toujours réconfortée. Et elle continue de croire qu’avec des gentils petits pics, elle peut sauver Harry.
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Et ils étaient là, à se cacher du monde dans un appartement trop grand pour quelqu’un d’aussi seul qu’Harry. C’était peut-être pour ça qu’il laissait Allen venir aussi souvent, il prétextait lui offrir un endroit et de la compagnie pour se coller une murge, mais c’était lui l’être pathétique qui n’avait personne d’autre. Elle avait des amis, elle avait MJ, une compagnie bien plus agréable que la sienne. Et pourtant, c’était ici qu’elle venait broyer du noir. Harry n’était pas dupe, il savait très bien pourquoi elle fuyait les gens biens. C’était lui qui l’avait trouvée après tout, lorsqu’elle avait découvert son don. Enfin, sa malédiction, d’après elle. Lui trouvait cela incroyable, il était complètement fasciné, mais il ne pouvait pas lui dire cela, n’est-ce pas ? Pas encore, pas maintenant. Elle n’acceptait pas ce qu’elle était, mais comment pourrait-il la blâmer puisque lui-même cachait ses vices à coups de sourires et de nonchalance ? Elle blâmait Storm pour sa mutation, comme s’il était responsable, HA !

(Et toi, tu blâmes Peter pour ce que tu es devenu.)

Ils étaient pathétiques, à rejeter la faute sur les autres alors qu’ils n’y étaient pour rien. C’était peut-être pour cela qu’ils s’entendaient aussi bien. Ils ne connaissaient que le déni, n’admettaient pas leurs propres fautes. Deux êtres insupportables réunis autour d’une bouteille pour se plaindre des autres au lieu de s’observer dans le miroir.

(Mais comment pourrait-il lever les yeux vers ce reflet infâme ?)

« L’alcool me rendra sûrement plus jolie. » dit-elle à sa remarque et cela tira un ricanement à Harry. Elle était jolie, pourtant. Si son monde n’évoluait pas uniquement autour de Mary-Jane, s’il n’y avait pas qu’elle qui comptait, Harry aurait très certainement tenté sa chance. Rien de sérieux, rien de permanent, juste pour se remonter le moral autrement qu’en noyant leurs problèmes dans l’alcool. Ce n’était pas difficile à imaginer. La raison qui se perd au fil des verres, Liz qui s’autorise enfin à rire, il fait chaud, trop chaud et pourtant ils se rapprochent. Mais ils n’étaient pas pathétiques au point de baiser ensemble en pensant à leur ex. Ils avaient peut-être trop de respect pour cela. C’était bien la seule chose qu’il leur restait. « La politesse n’a jamais été ton fort Harry. Et sans vouloir te vexer, je préfère largement regarder le ciel étoilé face à ton corps de … gollum. » Ah, ce qu’elle pouvait être mauvaise. Mais sa pique tira un sourire à Harry et elle leur servit tout de même à boire alors il n’allait pas se vexer pour si peu.
Osborn attrapa son verre, « À nous. » fit-elle et il n’hésita pas avant d’aller faire tinter son verre contre celui de Liz. A eux, oui. Les oubliés de tous, parce qu’ils étaient trop cons pour demander de l’aide aux bonnes personnes et préféraient s’enfoncer dans leurs malheurs. Harry porta le verre à ses lèvres et but une gorgée. Une bien belle merde qu’elle avait ramenée aujourd’hui. M’enfin, tant que ça faisait son travail, il n’allait pas s’en plaindre. Ni même se vanter encore une fois d’être ce sale petit gosse de riche habitué à mieux. Il sentit le regard de la jeune femme sur lui et décida de se tourner vers elle, pour le soutenir sans faillir. « Alors Osborn, ta vie est toujours aussi chiante ? » Oh, elle n’avait pas idée.

Il se levait à des heures impossibles – et ça, c’était quand il parvenait à s’endormir -, privilège de patron. Il avait permis à Oscorp de remonter la pente et apportait de nouvelles idées géniales sans même avoir à se fouler assez régulièrement alors les membres du conseil lui fichaient la paix et embrassaient le sol sur lequel il marchait. Pauvres cons. Certains scientifiques arrivaient parfois à le suivre et donnaient lieu à des discussions intéressantes mais Harry finissait toujours par se lasser, vite, beaucoup trop vite. C’était bien connu, Osborn était incapable de se concentrer sur une tâche plus de quelques minutes. S’il avait réussi à calmer ses troubles de l’attention en grandissant et à coups de médicaments, ils n’avaient désormais plus aucun effet et depuis qu’il avait pris ce fichu sérum, tout était amplifié. Oh il était plus intelligent, la belle affaire, il l’était déjà trop, pensait trop tout le temps. A présent, il se retrouvait à s’ennuyer encore plus vite.
« C’est le pied, » répliqua-t-il avec un sourire faux, exagéré, en se calant dans le fond du canapé. « Et toi Allen, t’as collé quelques contraventions aujourd’hui ? » balança-t-il d’un ton moqueur. « Rassure-moi, ils ne te laissent quand même pas porter une arme ? » Il prit un air faussement horrifié et acheva son verre d’une traite avant de s’en servir un autre. L’alcool lui brula la gorge. Il n’avait rien mangé ce soir – aujourd’hui ? – alors il serait très facile de finir complètement ivre en quelques verres. Mais ce que Liz ignorait, ce qu’il feignait depuis un moment maintenant, c’était qu’il n’était même plus capable de se coller une mine. Du moins pas sans ingurgiter des litres et des litres d’alcool, qui tueraient certainement un être humain normal.

Obligé de feindre l’ivresse alors qu’il ne pouvait même plus atteindre ce stade pour oublier ses problèmes. Il avait vraiment touché le fond.

« Enfin, au moins, tu peux jouer avec les menottes, c’est déjà ça, » affirma-t-il d’un air entendu alors qu’en fait… Non. Il faisait le malin, mais ce n’était pas comme s’il parlait d’expérience. Mais ce n’était pas tellement choquant, venant d’Harry. Il passait son temps à mentir ces derniers temps. Sans arrêt, à tout le monde, si bien que lui-même ne savait plus discerner le vrai du faux. Il s’embrouillait dans ses propres fantasmes de vie alors qu’il n’avait rien vécu, rien vu. Alors qu’il n’avait rien, en fait.
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Les démons n’ont jamais été autant attisés. Parce que la chaleur était présente dans l’appartement d’Osborn. Bien trop présente, qu’elle aurait envie d’enlever ce gros pull. Ça la démange, comme une crampe qui vient du fond de l’estomac. De l’âme. Enlever tout ce qui peut toucher sa peau pour se sentir brûler. Attraper la flamme de la vie, se voir enflammer et se sentir brûler d’une ardeur accablante. Si brûlante qu’elle pourrait sourire, rire. Briller comme un phoenix dans les airs. Apprendre à vivre avec les flammes. Créer monts et merveilles pour un simple plaisir transmis par son paternel. Elle veut brûler dans la plus dérangeante des ardeurs, effrayer les enfants si elle peut. Peu importe, rien ne peut l’arrêter. Et si elle peut emporter Harry dans cette danse macabre, ça lui ferait plaisir. Assumer avec lui, cette nature démoniaque. Et lui aussi. Vivre en paix. Elle l’ignore, la gamine. Elle l’ignore que le démon danse avec lui, dans ses yeux bleus, dans son corps fin, jusqu’au bout de ses jambes. Il est parti. Dans sa chevelure blonde, dans son petite sourire, dans ses mimiques. Alors elle danse dans le bain de l’innocence, en pensant à son petit malheur d’être née mutante, de vivre comme telle. De devoir lutter contre les flammes de l’enfer qui danse langoureusement en elle. Alors elle écoute. Elle demande. Elle reporte son attention sur ce blond vénitien. Ce blond qui semble si mystérieux, pourtant si facile à cerner. Un casse-tête, une énigme humaine. Il représente tout ce qui y a de plus étrange et pourtant plus attirant. Et dans le fond de son regard, elle lit les initiales d’une rousse lumineuse. Ça lui fait mal d’être là. De consoler ses peines qu’il cache. Et de ne pas écouter celle de sa meilleure amie. D’ailleurs où est-elle ? Sûrement avec Peter, qu’elle pense. Et elle garde ces vilaines pensées pour ne montrer que le bon. Elle garde ses mauvais mots que les flammes lui glissent. Elle se punie de pas les libérer. Elle se punie de ne pas vouloir brûler. Elle se torture, et s’étouffe dans son pull.

« C’est le pied. » Elle n’avait pas fait attention à Harry et son regard cherche celui du blond, le temps d’un instant elle voguait ailleurs. « Et toi Allen, t’as collé quelques contraventions aujourd’hui ? » Des sourires narquois, un petit regard machiavélique, et voilà que les acteurs sont en scènes, prêt à déferler le poison des paroles. « Rassure-moi, ils ne te laissent quand même pas porter une arme ? » Les talents d’acteur d’Harry sont en action quand il avale sa boisson avec une tête horrifiée, ce qui fait absolument sourire Liz sur le coup. Un petit regard elle prend mine de chuchoter, comme pour un secret. « J’en ai une, mais je crois qu’elle est plastique, je ne suis pas sûre … SI tu veux on test sur toi pour voir si c’est du faux ou du vrai. » Un petit clin d’œil diabolique et là voilà qu’elle enfile son verre en entier. Observant son verre vide, elle prend soin de se le remplir et d’avaler goulûment. Des gens meurent de soif. Et elle, elle est incapable de boire de l’eau. Parce que ça réveille son feu, ça lui fait mal. L’alcool qui brûle sa gorge, ça, ça lui fait du bien. C’est un de ces plaisirs masochistes à se nourrir du mal pour l’utiliser avec bonne conscience. Jolie petite illusion que l’enfant se créer. « Enfin, au moins, tu peux jouer avec les menottes, c’est déjà ça, » L’alcool encore dans son bouche, elle se dépêche de l’avaler avant de sentir un rire venir du fond de son estomac. Si naturel, si pareil. Il est toujours le même. Cette touche d’excentrisme qui la toujours fait rire. Elle tente de prendre un air sérieux, mais elle n’est pas aussi talentueuse que le blond. « J’ai une confidence à te faire à ce sujet. » Elle avale une petite gorgée pour laisser place à un mystère envoûtant et à la fois ridicule. Elle est trop naïve. Trop imparfaite pour jouer sur les sens charnels. « En réalité, les hommes adorent les menottes ! Je crois que c’est l’effet cuir qui fait son effet. » Avalant de nouveau, elle sent petit à petit, la chaleur l’envahir. Un peu plus forte que d’habitude. Souvent les premières bouffés de chaleurs avant l’ivresse. Elle s’allonge de plus en plus sur ce canapé, et la petite fille coincée d’il y a quelques minutes commence à partir pour laisser place à la démoniaque flamme insolente. « Si tu veux Harry, je te les prêterai. » Elle part dans un fou rire, rien qu’en imaginant Harry menotté. Oh oui, elle est bien partie la gentille petite Elizabeth. Le démon est bien là, épris d’un fou rire stupide. Et pauvre Harry qui va devoir subir les plaintes d’une gamine ivre.
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it's where my demons hide ☆ harriz

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