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 TIME TO SAY GOODBYE

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MessageSujet: TIME TO SAY GOODBYE   TIME TO SAY GOODBYE Icon_minitimeJeu 1 Juin - 22:54
Time to say goodbye
Ft. Alec Jameson


Elle ne s'était pas retournée, même quand un idiot l'avait bousculé pour s'en aller à toute vitesse. Elle voulait simplement que les coups durs s'arrêtent. Elle avait bien conscience que tout n'était qu'illusion, que cet entraînement était factice de A à Z mais les sentiments de peur face à la mort, ce stress face à l'avenir incertain qui se dessine, ils étaient réels, bien là, ancrés dans sa chair et d'autant plus stressant face à son incapacité à se défendre dans ce genre de situation. Elle savait que c'était une façon brutale des professeurs et des confréristes de leur faire comprendre qu'ils avaient besoin d'entraînement, qu'ils ne pouvaient pas rester groupés entre mutants en étant incapables de réagir correctement face à une attaque. Seulement Maddy n'était pas faite pour ça, autant pour l'entraînement promis que pour la manière de leur faire prendre conscience de ce besoin.

L'attaque de la x-mansion avait été un réel traumatisme, elle n'avait pas dormi des jours durant et même si tout n'était qu'illusion, ses souvenirs qu'elle avait enfouit était trop violemment remontés. Elle n'était pas faite pour ça, son caractère n'était pas taillé pour subir ce genre de trucs. Oui, très certainement qu'elle avait beaucoup de chance d'être encore en vie jusqu'à maintenant, très certainement que face à un réel danger, sans cette chance qui lui colle au cul ou les personnes qui l'entourent, elle serait parmi les premières victimes mais peu importe. Elle n'était pas faite pour la guerre, même seulement pour se défendre, elle en était incapable et trop faible psychologiquement pour supporter tout ça. Tuer ou se faire tuer. La question ne se posait pas pour elle. Elle était incapable, consciemment, d'ôter la vie de quelqu'un même lorsqu'il s'agissait de sauver la sienne. Sa décision était prise. Elle s'en allait. Elle n'avait rien à faire ici à part ralentir les autres.

Après avoir récupéré quelques affaires - celles qu'elle avait déjà emporté en quittant le penthouse d'Alec - elle s'était dirigée vers la sortie de son dortoir pour se rendre à la partie des garçons. Les couloirs étaient vides, plus personne n'y circulait. Une grande partie des élèves devaient certainement se faire réprimander par Tadeusz. Pour sa part, elle n'attendrait pas d'y faire face, elle culpabilisait bien assez sans ça. Elle préférait se réfugier dans le dortoir d'Alec pour l'attendre. Elle n'avait pas le désir de s'en aller comme une voleuse et encore moins de s'en aller sans avoir l'occasion de le voir. De toute façon, ce n'était pas comme si Alan arrivait d'une minute à l'autre, loin de là.

Elle ne savait plus depuis combien de temps elle attendait là. C'était assez pour faire taire sa crise de larmes en tout cas, se calmer et attendre tranquillement. Le relâchement du stress, les pleurs, l'attente, ce n'était pas simple de résister à l'appel de Morphée. Il était fort probable que son envie de s'en aller était à l'origine de sa résistance. Elle avait même réussi à se convaincre que son départ était une bonne chose et que de rester groupé comme ils l'étaient, c'était un risque d'autant plus grand d'être exposé à une attaque. Elle ne pensait même plus à Mãe, ce jeune homme qui lui tournait autour depuis quelques semaines sans comprendre que ses pensées les plus intimes étaient déjà occupée par quelqu'un d'autre.

Ce même quelqu'un qui se décidait enfin à montrer le bout de son nez. Laissant son sac sur le lit, Madelyn se dirigeait vers lui sans un mot, fondant dans ses bras pour une étreinte qui lui inspirait une forme d’apaisement, comme à chaque fois qu'elle se trouvait contre lui finalement. D'abord silencieuse, elle avait seulement besoin de ça, de ce contact physique, de cette présence. Depuis le début qu'ils se connaissaient, il était son pilier. Il était là pour l'écouter, pour la soutenir parfois physiquement quand son corps finissait par lâcher, pour l'accueillir dans son lit quand les cauchemars la frappaient trop fortement. Il était là, tout simplement. Elle avait besoin de lui et bien qu'elle le savait, elle ne revenait pas sur sa décision. « Je suis désolée. » C'était plus fort qu'elle. Elle ne pouvait pas rester là, elle ne pouvait pas faire face à tout ce qui se passait actuellement pour les mutants. Elle préférait fuir, s'éloigner de tout ça. De toutes les manières, si elle restait, elle craignait que le psychologique ne suive pas et de craquer complètement.

En revanche, elle respectait sa décision, celle de rester, de continuer le combat, de faire face pour faire reculer la menace qui pesait sur toutes leurs têtes. Elle ne pouvait pas le forcer à la suivre de toute façon et elle ne chercherait même pas à le convaincre parce qu'elle avait parfaitement conscience que c'était peine perdue. La colère d'Alec était trop grande pour être contrée. Se détachant finalement de lui, elle lui servait un fin sourire teinté de peine, bien qu'elle se refusait de pleurer malgré sa gorge serrée. « T'as intérêt de tenir ta promesse que tu m'as faite à la salle de sport sinon je viens te chercher par la peau du cul. » Celle qu'il avait prononcé avant de l'embrasser, cette affirmation qu'il avait promise avant que ce petit Plus ne s’immiscent entre eux.

Cette promesse qu'elle scellait dans un nouveau baiser qui semblait vouloir lui faire comprendre plusieurs choses. Sa tendresse qui laissait savoir combien elle tenait à lui sans y poser de mots. Sa longueur relative qui faisait comprendre qu'elle voulait se souvenir longtemps de la sensation de ses lèvres contre les siennes, de ses mains contre son dos nu. Sa prolongation comme un baiser d'au revoir qu'elle refusait de voir comme un adieu parce qu'elle n'admettait pas l'idée. Elle n'avait pas envie de partir ou plutôt elle n'avait pas envie de le laisser là, de quitter ses bras, d'être privée d'hypothétiques autres baisers tandis que ses lippes quittaient les siennes à regret. Ses mains glissaient en bas de son dos, se rejoignant comme une ceinture autour d'Alec, alors que ses lèvres glissaient un baiser à la naissance de sa clavicule. « M'en veux pas, d'accord? Je sais que j'arriverais pas à faire face à tout ça. »
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MessageSujet: Re: TIME TO SAY GOODBYE   TIME TO SAY GOODBYE Icon_minitimeVen 2 Juin - 0:26
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« Je suis désolée. » - Avait-elle dit après cette longue étreinte. J'avais perdu le fil du temps dans la Danger room. J'avais eu besoin de temps pour réaliser ce qui se passait, eu besoin de temps pour m'occuper de Robb et d'Aaron. J'avais eu besoin de temps pour que le choc passe et finalement le temps que Tad nous dise à tous ce qui n'allait pas. J'avais bien compris que lorsque j'aurais dû obéir, j'avais fais tout le contraire. J'avais bien compris que ne pas suivre les ordres pouvait être dangereux, pour moi et pour les autres, mais malheureusement pour eux, suivre les ordres n'avait jamais été mon fort. C'est sûr je n'étais ni un soldat ni un combattant, mais je me faisais assez confiance pour ne pas laisser ma peau dans une décision suicidaire. J'avais désobéi à Logan pour rejoindre Robb parce que je voulais le sauver. J'avais désobéi à Xavier pour aller au "front" parce que je voulais combattre. Qu'attendaient-ils de moi? Que je fuis avec les autres? Je l'aurais fais, auparavant, mais ce temps était révolu et si je devais aller au devant du danger pour leur prouver que j'étais valable, alors je le ferais.

J'avais fais le chemin du retour en tournant et retournant ces pensées dans ma tête jusqu'à m'énerver moi-même avant que ses bras de m'emprisonne et que mon souffle ne se coupe sous la surprise avant que tout mon corps ne se détende en un soupir et que mes bras ne l'étreignent à leurs tours. Avant que ma tête ne se pose au creux de son épaule. Avant que mon regard n'accroche le sac posé sur mon lit. - Tout va bien, ne t'inquiètes pas. - Je ne la voulais pas loin de moi, mais je ne pouvais pas l'attacher au lit pour l'y garder. Même si j'aurais bien aimé pour d'autres raisons. - « T'as intérêt de tenir ta promesse que tu m'as faite à la salle de sport sinon je viens te chercher par la peau du cul. » - J'avais esquissé un sourire à cette réflexion, me souvenant parfaitement de ce que j'avais dis mais ne pouvant répondre plus, ne pouvant lui rétorquer que je n'étais pas suicidaire avant que ses lèvres ne viennent embrasser les miennes. Je lui rendais son baiser, je l'appréciais mais je sentais aussi qu'il avait un arrière gout d'adieu et j'aimais pas ça. J'avais bien compris qu'elle partait, le sac sur mon lit était déjà un bon indice, j'avais bien compris qu'elle était sérieuse. Mais tout ça devenait... bien trop réel avec ce baiser.

« M'en veux pas, d'accord? Je sais que j'arriverais pas à faire face à tout ça. » - Je lui souriais, passant moi aussi mes mains dans son dos pour les y laisser. - Bien sur que non. Je comprend pourquoi tu pars. Tu sais déjà que je reste. Tu sais aussi pourquoi. Alors il n'y a aucune raison de t'en vouloir. - J'embrassais son front, doucement. - Je veux juste que tu sois prudente dehors. Je pense que tu serais plus en sécurité ici mais je peux pas non plus t'obliger à rester. Et eux non plus... - Avais-je fini à mi-voix, ayant bien conscience que c'était aussi en partie à cause du manque de délicatesse dont ils avaient fais preuve qui l'avait poussé à partir. Ayant aussi conscience que je comprenais, j'acceptais ce manque de délicatesse, mais qu'elle non. - Juste fais attention à toi. Je refuse que quelque chose t'arrive.
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MessageSujet: Re: TIME TO SAY GOODBYE   TIME TO SAY GOODBYE Icon_minitimeVen 2 Juin - 16:06
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Ne pas s'inquiéter. « C'est trop tard pour ça. » Depuis qu'elle avait compris qu'il s'entraînait dans ce seul but, une boule d'inquiétude avait élu domicile au creux de son estomac, au fin fond de ses entrailles. C'était elle qui l'avait poussé à chercher Alec du regard pendant la simulation. C'était elle qui avait déclenché toutes ses réactions de A à Z. C'était cette inquiétude qui lui bouffait la vie, qui la faisait venir tant de fois dans son lit, qui était responsable de ses nuits pas vraiment reposantes et de ses angoisses parfois trop grandes. Madelyn était perturbée depuis l'attaque de la x-mansion, sur un fil tendu, au bord du précipice psychologique. L'inquiétude pour tout et n'importe quoi faisait partie de son quotidien. Son esprit était lent à la guérison et ce n'était pas en ayant l'idée de devoir se battre tous les jours pour parer à une éventuelle attaque que ça allait s'améliorer. Elle préférait fuir l'attaque, tout court. Elle se connaissait assez bien depuis presque un an depuis son réveil du coma pour savoir qu'elle ne pourrait pas tenir la cadence, que le mieux pour son bien-être était de s'en aller. Même si pour ça, elle devait le laisser. Il n'était plus une raison suffisante pour rester ici. Il n'y avait que l'appel du cœur qui justifierait encore sa présence ici, qui justifiait actuellement sa présence entre ses bras. La raison, elle, la poussait vers la sortie. Ce n'était pas de l'amour, pas encore, elle le savait, mais ça allait au delà de l'amitié, elle en était parfaitement consciente dès lors que son palpitant s'agitait à chaque baiser échangé.

Le contact de ses lèvres sur son front lui faisait clore les paupières, le temps de quelques secondes, celles qui ressemblaient à un soulagement, celles qui se suspendaient dans l'air, une parenthèse dans le temps. Elle était juste bien, en paix avec elle-même, avec sa décision, avec Alec. Elle ne changerait pas d'avis et le brun le savait parfaitement, bien assez pour ne pas tenter un quelconque discours vain pour la faire rester. « Je serais aussi prudente que tu l'es alors méfies-toi. » Elle préférait le prendre avec plus de légèreté que ce qu'elle devrait. Elle savait qu'elle n'aurait pas de nouvelles parce qu'ici les téléphones étaient interdits, que de toute façon elle avait balancé le sien aux pieds des professeurs. « Je viendrais te voir si c'est possible. » Parce qu'elle refusait l'idée d'en aller sans retour. Evidemment, on entrait pas ici comme dans un moulin mais Madelyn n'était pas non plus une inconnue du bataillon. Elle pourrait probablement revenir, au moins une fois. Ce qui l'empêcherait le plus de revenir était probablement les kilomètres et surtout son envie de garder ses camarades en sécurité. Faire des allers-retours ici deviendrait vite suspects. Ca serait donc naturellement qu'elle prendrait sur elle pour ne pas revenir pour protéger ses camarades, quoi que les professeurs pouvaient penser de ses actes.

« Je doute qu'Alan m'emmène quelque part où il peut m'arriver quoi que ce soit de toute façon. Tu le connais, s'il le pouvait il m'enroulerait dans du papier bulle avant de me mettre dans une boîte dont l'intérieur est tapissé de mousse. » Alan était probablement le mieux placé pour savoir où Maddy devait être pour sa propre sécurité. Relevant son regard vers le sien, elle accrochait ses iris des siennes, ponctuant son attention d'un sourire plus serein qu'elle n'aurait cru. « Tu veux bien venir attendre avec moi là-haut? » Là-haut, dans le chalet, là où personne n'était parce qu'il n'était qu'une excuse de maison de vacances aux yeux de l'Etat. « Je comprendrais si tu veux pas. Un planning chargé t'attend maintenant. » avec l'autre couillon de Wolverine qui promet des jogging à quatre heure du mat... c'est sûr que des petits soldats fatigués sont des soldats efficaces... enfin bref. « J'avoue qu'une partie de moi veut surtout profiter de toi jusqu'à la fin. » Parce qu'elle tenait à lui et que... et puis merde, elle avait envie d'être avec lui, point final.
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MessageSujet: Re: TIME TO SAY GOODBYE   TIME TO SAY GOODBYE Icon_minitimeVen 2 Juin - 16:49
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« Je serais aussi prudente que tu l'es alors méfies-toi. » - Bah bien sur, pourquoi je demandais ça moi. Ce chantage était totalement injustifié. J'étais très prudent comme garçon. Oui je courrais me mettre entre une sentinelle et un cadavre, et alors? J'avais couru prudence: j'étais pas tombé. Et même si je savais que tout ça n'avait été qu'un rêve, un rêve très réaliste, mon corps lui ressentait la fatigue et les courbatures car maintenant que l'adrénaline retombait, je me sentais épuisé. - « Je viendrais te voir si c'est possible. » - Je lui avais souris. Je n'étais pas certain que ce soit une bonne idée. C'était même imprudent et dangereux, pour elle comme pour nous ici bas, mais je ne disais rien. Je ne voulais pas lui dire non parce que je voudrais la voir et je le savais. Mais je savais aussi que la raison l'emportait, sur ça elle l'emportait. Je ne voulais simplement pas le dire, je ne voulais pas entacher ce moment.

A sa réflexion sur Alan j'avais éclaté d'un rire clair. Comment briser la glace, hein? C'est sur, il l'aurait gardé à l'abri et bien protégée s'il l'avait pu. Il aurait trouvé le moyen. Mais au lieu de ça je l'avais entraîné avec moi jusqu'ici, je l'avais placé dans cette situation où elle était forcée de faire un choix. Je ne critiquais pas l'issu de ce choix, seulement le choix en lui-même. - « Tu veux bien venir attendre avec moi là-haut? » - Je posais mon regard sur elle. - « Je comprendrais si tu veux pas. Un planning chargé t'attend maintenant. » - Pas ce soir non. - Oh Logan voulait nous faire courir à 4h du matin? J'avais encore le temps. C'était pas un petit footing nocturne qui me faisait peur. Il y avait pire. - « J'avoue qu'une partie de moi veut surtout profiter de toi jusqu'à la fin. » - J'avais posé mes lèvres sur les siennes avant de la lâcher et de lever la tête. Mon regard transperçait le ciment, le métal et la terre pour observer le chalet en haut. - Y'a personne de toute façon, autant en profiter.

J'avais enfilé un sweat à capuche et refermé sa fermeture éclair jusqu'à mi-torse avant d'attraper son sac et sa main pour finalement nous diriger vers la sortie. J'étais toujours pieds nus mais ça m'était bien égal, de toute façon je ne comptais pas aller au delà. - Et puis au moins là-haut on sera tranquille. - Parce que je voyais déjà certains dirigeants venir la voir pour lui vanter les avantages de ne pas partir. Ou plutôt lui faire comprendre qu'elle ne devait pas partir de différentes manières même si Logan avait été plutôt clair à sa façon. On se retrouvait rapidement dans la cave du chalet et on remontait les quelques marches de bois pour finalement se retrouver dans le salon. Je laissais tomber son sac au sol et jetais un œil à l'extérieur sans m’embarrasser de m'approcher de la fenêtre. Cette mutation avait au moins cet avantage. - Tu sais combien de temps t'as avant qu'il arrive? - Parce que même si elle n'avait pas dit à voix haute comment elle partait, ça paraissait logique pour moi que Alan soit déjà en route. Je me laissais tomber dans le canapé en un soupir, penchant la tête en arrière en fermant les yeux. - Je crois que je vais dormir là moi, aux frais du Tad.
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MessageSujet: Re: TIME TO SAY GOODBYE   TIME TO SAY GOODBYE Icon_minitimeVen 2 Juin - 22:46
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Le réflexe voulait qu'elle relève les yeux également bien que contrairement à Alec, elle était bien incapable de visualiser au delà de la matière qui se présentait sous ses yeux. Réflexe débile et pourtant humain parce qu'ils n'étaient que ça, des humains. Chassés, détestés ou adulés, ça importait peu finalement. Ils étaient une minorité et à l'instar des personnes de couleur ou des handicapés, on les attaquait violemment sur un élément qu'ils n'avaient pas choisi, sur la nature qui s'était imposée à eux. Ils n'étaient que ça, oui, humains. Améliorés certes mais humains quand même avec tout ce qu'il y a de plus physique, psychologique et sentimental et c'était bien cette partie qui la faisait autant souffrir que sourire ce soir. Ressentir le besoin de partir ne lui plaisait pas vraiment mais avoir la chance de pouvoir passer du temps avec Alec avant de le quitter, c'était un bandage sur cette blessure grande ouverte. Un baume apaisant dont elle voulait profiter des effets jusqu'au dernier moment. Refermant sa main sur la sienne, elle le suivait tranquillement, les couloirs reprenant un peu de vie, les élèves rejoignant leurs chambres avec une visage dépité pour la plupart, résigné pour d'autres. Elle n'y prêtait pas vraiment attention, préférant se focaliser sur le chemin qu'ils empruntaient pour s'isoler du reste du groupe. Il était rare que des personnes viennent ici, surtout de nuit. Il ne faudrait pas que la lumière attire des regards trop indiscrets.

La dernière marche était douloureuse. Cet entraînement forcé avait physiquement éprouvé sa jambe et ce n'était pas de refus de se poser près d'Alec sur le canapé. Combien de temps ils avaient devant eux? Excellente question alors qu'elle regardait un instant sa montre. « J'en sais rien. Deux heures et demie, trois heures grand maximum, je dirais. » Elle avait perdu la notion du temps à partir du moment où la simulation s'était arrêtée mais elle se souvenait à peu près à quelle heure elle avait appelé Alan et combien de temps ils avaient mis à venir jusqu'ici quelques semaines plus tôt. Il allait falloir être patients, c'était certain. « Je pourrais même plus utiliser ton torse comme coussin, c'est nul. » lançait-elle en souriant quelque peu bien que depuis qu'ils étaient ici, ils jouaient les cuillères plus qu'autre chose, les places dans le lits ne leur permettant pas d'avoir une autre position confortable pour s'endormir. « Ça va me manquer, vraiment. » Non, pas son torse. Lui, tout court. Ces moments simples dans ses bras, son sourire toujours à même de lui arracher le sien, ses regards différents depuis quelques jours, ses réflexions à la con souvent poussées par son don certes. « T'es sûr que tu veux pas venir avec nous? Ça serait carrément plus supportable comme départ. » Parce qu'elle fichait un peu des autres finalement à partir du moment où lui et elle étaient en sécurité, c'est tout ce qui comptait actuellement. « C'est idiot... je te dis que je veux profiter avant de m'en aller et je sais même pas comment m'y prendre concrètement pour profiter vraiment, pour que ce soit différent de d'habitude. » disait-elle en massant quelque peu sa cuisse endolorie. Ils allaient vraiment continuer d'attendre et de discuter, comme si de rien n'était, jusqu'au moment où les phares de la voiture d'Alan allaient se refléter dans les carreaux?
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MessageSujet: Re: TIME TO SAY GOODBYE   TIME TO SAY GOODBYE Icon_minitimeVen 2 Juin - 23:55
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« J'en sais rien. Deux heures et demie, trois heures grand maximum, je dirais. » - J'avais soupiré. Pas parce que c'était long, mais parce que justement c'était trop court. Naturellement mon bras s'était étendu sur le dossier du canapé pour se retrouver sur les épaules de Maddy et elle était venu se blottir contre moi. -  « Je pourrais même plus utiliser ton torse comme coussin, c'est nul. » - Je t'aurais bien offert un doudou mais j'en ai pas, alors faudra te contenter de ton frère. - Avais-je dis doucement en souriant. J'avais confiance en lui pour veiller sur elle même si j'avais conscience qu'il n'avait probablement pas confiance en moi pour en faire de même... Mais je ne pouvais pas le blâmer. Je n'avais donné à personne de bonnes raisons de le croire. - « T'es sûr que tu veux pas venir avec nous? Ça serait carrément plus supportable comme départ. » - J'avais penché la tête, assez pour embrasser la sienne en silence. Je n'avais même pas besoin de répondre à ça. On savait tout les deux que ça n'arriverait pas. On savait tout les deux que même si cette "blague" avait un fond de requête, ça n'arriverait pas. Au lieu de ça je resserrais mon bras autour d'elle, mes yeux toujours fermés. J'étais capable d'attendre, de patienter comme ça des heures durant.

« C'est idiot... je te dis que je veux profiter avant de m'en aller et je sais même pas comment m'y prendre concrètement pour profiter vraiment, pour que ce soit différent de d'habitude. » - J'ouvrais les yeux et pivotais pour attraper sa taille entre mes mains. Je la soulevais sans plus de cérémonie pour l'asseoir à califourchon sur moi et j'entendais son petit rire surpris avant de me redresser pour rapprocher mon visage du sien. - « Qu'est-ce que tu fais? » - Avais-t-elle dis dans son rire, comme surprise, ou gênée. Mes lèvres avaient approché les siennes sans les touches et j'avais encré mon regard dans le sien. - T'as pas dis que tu voulais profiter? - Je l'embrassais en laissant mes mains glisser dans son dos, sous ses vêtements. - On a le temps de profiter... - Lui avais-je chuchoté avant de revenir l'embrasser. La pénombre couvrait nos mouvements, le silence étouffait nos respirations.  Mes lèvres descendaient explorer son cou pendant que mes mains lui retirait son haut. Les siennes descendaient doucement la fermeture éclair de mon sweat à capuche et bien vite mes doigts agiles faisaient sauter les attaches de son soutiens-gorge d'un simple pincement avant que mes baisers ne descendent plus encore.

Lorsque les phares d'une voiture avaient éclairé la pièce, le temps des respirations saccadées et des gémissements de plaisir avait laissé place à un temps de calme et de silence durant lequel nous étions simplement resté allongé là, sur ce même canapé, sans rien dire, sans rien faire. Juste être là. Nus. Ensemble. Lorsque j'avais vu la lumière j'avais soupiré, la sentant aller pour se lever mais je l'avais retenu encore quelques secondes. Juste quelques secondes. Juste le temps de croiser son regard, sans un mot, juste ça mais son regard à elle était déjà ailleurs et lorsqu'elle s'était levé, ma tête était lourdement retombée sur le coussin du canapé. Je restais là quelques secondes avant de rouvrir les yeux pour la regarder. C'était la première fois que je pouvais la voir nue devant moi, la première fois que je n'avais pas à utiliser mon pouvoir pour ça. Ça avait une sensation différente, quelque chose d'agréable. Pas au sens excitant de la chose mais plus... Comme une preuve de confiance. Je me redressais pour m'asseoir au bord du canapé et finissais par me lever moi-même et remettre le peu de vêtement que j'avais pris. Mon regard c'était à un moment tourné vers la voiture et j'avais pu voir Alan, assit derrière le volant, hésitant à sortir.

A peine habillé je m'étais rendu à la porte et l'avais ouverte pour qu'il puisse me voir, lui faisant un signe de la main. Une forme de salutation, pour dire que j'étais là, qu'elle était là. Qu'elle arrivait. J'étais resté adossé à l'encadrement de la porte d'entrée, les bras dans le dos, la tête baissée, n'osant pas sortir plus loin de peur de ne pas pouvoir revenir en arrière. Attendant simplement... Qu'elle parte. - C'est bon? T'es prête?
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MessageSujet: Re: TIME TO SAY GOODBYE   TIME TO SAY GOODBYE Icon_minitimeSam 3 Juin - 14:48
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« Je confirme, c'est nul. » disait-elle dans un rire sincère qu'elle ne pouvait pas empêcher. Clairement, entre dormir avec Alec ou Alan, même si elle aimait beaucoup son frère, il n'y avait pas de comparaison à faire et les sensations étaient bien différentes. Pour ce genre de moment, elle choisirait plus aisément Alec pour des raisons évidentes et par logique. Dormir avec son frère, à l'âge qu'ils peuvent avoir en sachant que Madelyn n'avait plus les mêmes sentiments de sœur à son écart - elle ne se souvenait pas avoir grandit avec lui après tout - ça serait louche, terriblement louche. Alors qu'avec Alec, ça sonnait bien plus naturel à ses oreilles d'autant plus en sachant combien de fois ils l'avaient fait. Quelque peu prise dans ses pensées, elle affichait une légère moue sous son baiser dont elle comprenait tous les sens, se blottissant d'autant plus contre lui. Elle assumait toujours son choix de partir mais elle devait se faire à l'idée qu'il ne viendrait pas, qu'ils ne savaient pas quand ils allaient se revoir, qu'ils ignoraient quand cette saloperie de gouvernement allait comprendre qu'ils ne demandaient seulement qu'à vivre en paix.

Là était la raison de son envie de profiter. Leur temps était compté et quoi qu'ils fassent, elle savait d'avance que ça serait trop court. Se retrouvant rapidement  à califourchon sur lui, elle laissait connaître sa surprise à son geste si soudain. Elle ne perdait pas son sourire, elle ne lâchait pas son regard et quand ses lèvres goûtaient aux siennes et que les mains du brun se faufilaient sous son haut, des frissons courraient le long de son échine. Surprise aussi inattendue qu'agréable. Chacun de ses baisers contre sa peau était à même de lui faire comprendre vers quoi ils allaient, vers quelle issue ils se dirigeaient. Indéniablement un petit stress s'était mêlé au reste de ses sensations plus agréables les unes que les autres au fur et à mesure qu'Alec effeuillait ses fringues. Bien que se sachant pas vierge, elle n'en gardait aucun souvenir et le stress d'une première fois l'habitait. Pourtant ce dernier ne prenait pas le dessus, en témoignait son accord silencieux quand elle baissait la fermeture éclaire de son sweat tandis que les lèvres du jeune homme atteignaient ses premières parcelles de peau intimes.

Le silence avait posé son voile sur le chalet après le tumulte de leur union. Ils restaient simplement là, silencieux, quand les iris de Madelyn imprimaient chacun de ses traits dans son esprit, quand ses doigts fins s'attardaient dans ses cheveux, descendaient le long de ses oreilles, de sa mâchoire, sur ses lèvres et  son menton qu'elle saisissait tendrement pour mieux l'embrasser. Elle aurait aimé passer le reste de la nuit avec lui mais la réalité finissait toujours par les rattraper. C'était avec un grand regret qu'elle quittait ses bras et ramassait ses vêtements ici et là pour s'habiller, sentant sans mal le regard d'Alec sur ses courbes, naturellement moins gênée à cette idée que d'habitude. Finissant d'enfiler ses fringues, un soupir glissait entre ses lèvres quand elle prenait son sac, signe que c'était la fin d'un début à peine entamé. Elle ne répondait pas à sa question, la réponse lui semblant trop évidente pour être formulée. Non, elle n'était pas prête, pas psychologiquement, pas maintenant, pas après ça mais maintenant qu'Alan était ici, il n'allait pas repartir tout seul et elle n'allait pas refuser cette porte ouverte vers une liberté plus développée qu'ici.

S'approchant finalement d'Alec, elle se baissait quelque peu pour capter son regard, pour l'obliger à la regarder, à lui faire face tandis qu'elle lui octroyait un sourire aussi fin que délicat. Elle ne pouvait pas dire que tout allait bien, qu'elle n'avait pas envie de pleurer, qu'elle n'avait pas de mal à sortir de ce chalet mais tout ça, Alec le savait déjà alors à quoi bon le répéter et risquer de s'effondrer? « Prend soin de toi, d'accord? On se revoit bientôt. » Elle gardait ce petit espoir avec elle, bien protégé de toutes les merdes qui leur tombaient dessus au fil des jours. Bien que consciente que son frère avait très certainement son regard tourné vers eux, elle ne résistait pas à l'embrasser de longues secondes se collant au plus près possible de lui. Elle l'aurait regretté si elle ne l'avait pas fait. « Au revoir Alec. » disait-elle une étreinte plus tard alors que la peine qu'elle n'arrivait plus à dissimuler marquait désormais son visage, quittant du regard celui d'Alec. Son regard d'abord, les talons ensuite, puis le dos. Elle se détournait de lui sans jamais se retourner pour rejoindre la voiture, désireuse de ne pas lui laisser comme dernière image ses larmes silencieuses. C'était terminé.
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