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 (SMUT/watsolmes#4) maybe i don't want heaven?

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HYDRA + cut off one head...
Wally Watson
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maybe i don't want heaven?here it is. here is what you have been waiting for, what you have been dreading. here, in your chest, heavy, a rolling beneath your ribcage, slow, sluggish, climbing into your throat and making a new home there. temporary. nothing but a blip in the radar.
please. i don’t want to go back.


Il est dans une maison de fraternité étudiante — Alpha Beta Omega Theti, il n'en a aucune idée et ça ne fait aucune différence — parce qu'un mutant non-recensé a été signalé et que le signal, intercepté par HYDRA qui de toutes façons gère tout ça depuis l'ombre, a empêché l'UPH d'être prévenue et à la place, ils ont envoyé Wally. Parce qu'ils s'en foutent, vraiment, HYDRA, des mutants; ils les foutent en cage parce que c'est plus simple de les rassembler qu'autre chose. Non, ce qu'ils veulent, pour l'instant, c'est les gênes, le sang, la semence, le plasma, peu importe du moment qu'il y a un peu d'ADN, pour pouvoir faire des clones ou administrer le gène X à d'autres. Après, l'UPH s'en occupera et le District X le brisera; peu importe aux yeux de Wally qui, de toutes façons, ne se posent pas de question, riant avec les autres, buvant (ou plutôt, faisant semblant de boire) avec les autres étudiants, comme un poisson dans l'eau. Il a toujours été bon pour l'infiltration, Wally, c'est une seconde nature chez lui; se glisser dans la peau d'un autre, se comporter comme un vieil ami avec tout le monde. En plus, récemment, on lui a amélioré sa couronne et maintenant elle est infaillible, même si elle ressemble plus à un serre-tête qu'autre chose.

Nathaniel s'en fout mais les autres garçons le charrient un peu, posent des questions. Roland s'en fout, lui. Tant mieux parce que Roland, c'est sa cible. Il a pas mis trop de temps à le faire boire discrètement, à le séduire plus franchement, s'asseyant sur ses genoux et minaudant en lui parlant, lui disant des mots qu'il sait qu'il oubliera demain de toutes façons, vu la quantité de drogue qu'il a mis dans son précédent verre pour s'assurer qu'il sera bientôt assommé. Wally aime bien se créer des identités forgées de toutes pièces. Ce soir, il est Nathaniel Minyard, un étudiant dont le majeur est la psychologie, et le mineur la musique. Il vient du Wisconsin et ses deux parents sont à l'équivalent du District X là-bas et Nathaniel a peur. Roland le cajole, le rassure, répond à son baiser quand Nathaniel l'embrasse, arque un sourcil amusé quand Nathaniel l'empêche de glisser ses mains sous son t-shirt.

Nathaniel a envie de brûler chaque endroit que Roland touche, a envie de lui arracher les lèvres à chaque fois qu'elles se posent sur les siennes; mais il ne dit rien, Nathaniel embrasse l'autre en retour, “ shall we take this upstairs? ” murmure-t-il contre sa bouche quand il sent les pensées de Roland faiblir — la couronne fonctionne à merveille mais faiblit face au contact physique —, parce qu'il va bientôt s'évanouir et autant que ce ne soit pas devant tout le monde. Nathaniel traîne Roland à l'étage, l'embrassant pour lui donner du courage, jusqu'à ce qu'ils finissent sur le lit aux couleurs des Mets d'un des bros de la fraternité, à s'embrasser et à se toucher, les doigts de Roland ne s'arrêtant pas une seule seconde sur les cicatrices de Nathaniel, trop gourds pour ça sûrement. Roland est déjà presque nu sur Nathaniel quand la porte explose.
Comment ne l'a-t-il pas entendu arriver?
Le passage de Nathaniel à Wally est violent; il a l'impression qu'il est un élastique étiré qu'on vient de lâcher et qui vient de brusquement fouetter l'air pour retrouver sa forme initiale. En un battement de coeur, il est debout à côté du lit, en sous-vêtements, se précipitant vers un Eugene furieux et au regard heurté; il n'ose pas le toucher, pourtant, tout en Eugene l'exhorte à le laisser tranquille alors à la place, il le contourne et va refermer la porte, la verrouiller aussi, se retournant jusqu'à temps pour voir Eugene foutre un coup de poing à un Roland déjà en train de tourner de l'oeil qui achève de l'envoyer dans l'inconscience.

Wally reste à côté de la porte, silencieux, observant avec un mélange d'horreur, de fascination et de désir la scène, surtout quand Eugene, tous les muscles tendus et la mâchoire serrée, se tourne de nouveau vers lui. Il se sent complètement démuni et vulnérable, et se met à trembler malgré lui, la main toujours refermée autour de la poignet de la porte qu'il a verrouillé. “ This is not what you think, ” murmure-t-il en, soudainement, se remettant en mouvement pour se rapprocher de son Al- de son boyfriend, sauf qu'il n'était pas son boyfriend, pas Wally mais Nathaniel, un agent fier de l'HYDRA mais ça, ça Eugene ne peut pas savoir, il ne peut pas comprendre. Il lève les mains pour toucher le visage d'Eugene mais quelque chose l'arrête. “ Please forgive me, please please please, please forgive me, I'm so sorry, Eugene, please. ” Il déteste ce mot. Il déteste tellement ce mot. Mais il pourrait le supplier pendant des centaines d'années pour qu'Eugene arrête de le regarder avec cette fureur au fond des yeux.


Dernière édition par Wally Watson le Mer 29 Mar - 21:42, édité 1 fois
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Eugene Holmes
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PLEASE. I DON’T WANT TO GO BACK.

(SMUT/watsolmes#4) maybe i don't want heaven? Tumblr_nd5nhtncvH1qb8jh8o1_250 Il y a son téléphone qui sonne brusquement et Eugene était à deux doigts de s’endormir, alors il grogne et tend la main, tâtonne la table de chevet et finit par attraper l’appareil. La lumière de l’écran lui bousille la rétine et il grogne encore, avant de se laisser le temps de s’ajuster à l’éclairage. Quand il arrive enfin à voir ce que le téléphone affiche, Eugene fronce les sourcils. Un message de Jane, qui lui demande pourquoi il ne lui a pas dit qu’il n’était plus avec son mec, le tout accompagné d’une flopée de points d’exclamations et de smileys tristes. Encore à moitié endormi, le jeune homme fronce les sourcils et lui envoie un what r u talking about?? confus. La réponse ne tarde pas à venir, sous la forme d’un Snap montrant très clairement Wally pressé contre un type, prêt à lui rouler le patin du siècle.
Son sang se glace dans ses veines alors qu’il ne peut pas s’empêcher de rejouer le truc, ses yeux fixés sur l’écran. C’est vraiment Wally. Il n’y a pas de doute possible, entre sa tignasse en bataille et son étrange serre-tête et son visage qu’Eugene a brusquement envie d’écraser.

don’t tell me u r still with him???? vient la réponse de Jane et le jeune homme serre les dents.
shit, imma kill him!!!!!!
Ses doigts tremblants tapent furieusement une réponse.
don’t. text me the address.

Il bondit hors de son lit et se précipite vers son armoire, pour enfiler des fringues. Il bosse demain, c’est pour ça qu’il était déjà au pieu, mais là tout de suite, Eugene n’en a rien à branler. Wally est en train de— Wally est— Il va le tuer.

Peut-être qu’il devrait se rouler en boule sous sa couette et chialer parce que son—son quoi ? Son boyfriend est clairement en train de le tromper ? Mais ce n’est pas de la peine qu’Eugene éprouve. Pas tout de suite. Non, là, c’est une colère monstre. Une fois habillé, il sort de sa chambre, dévale les escaliers et saute dans ses pompes, quand son téléphone vibre. Sur l’écran, l’adresse et ils sont au campus qui ne se trouve qu’à quelques pâtés de maisons de là.
Il entend une porte s’ouvrir à l’étage, probablement Aedan qu’il a réveillé, mais Eugene n’y fait pas attention et sort de la maison. Il est parfaitement incapable de penser. Tout ce qu’il voit, c’est Wally en train de toucher ce mec. C’est ce qu’il va lui faire, leur faire une fois qu’il sera là-bas.

Wally n’a pas le droit.
Il est à lui et il n’a pas le droit de toucher quelqu’un d’autre. De laisser quelqu’un d’autre le toucher.

Il n’a probablement jamais marché aussi vite de toute sa vie et bien vite, il arrive devant la frat house d’où s’échappe un volume impressionnant de musique immonde qu’Eugene déteste immédiatement. Putains d’étudiants et leurs goûts de merde en matière de musique. Il n’a aucun mal à entrer et il a à peine mis un pied à l’intérieur que Jane le trouve et elle a l’air gênée d’être celle qui lui a apporté une telle nouvelle.
Quand elle voit son visage, elle pâlit. « He’s upstairs, » fait-elle d’une voix un peu étouffée. Elle a déjà vu Eugene en colère, après tout, il a toujours été connu pour être parfaitement incapable de contrôler ses émotions.

Mais ça, c’est un tout autre niveau de rage.

Eugene écarte les étudiants qui l’empêchent d’avancer, en bouscule certains violemment, mais ils sont trop bourrés pour vraiment se plaindre, tous ces cons. Il grimpe les escaliers et il est comme guidé, il sait où est Wally, alors quand il trouve la porte fermée,sa ranger va s’écraser contre le battant de bois qui ne résiste pas et s’ouvre brusquement.

Il y a. Un mec. A moitié. A poils. Sur. Wally.

Le grondement qui lui échappe est à peine humain alors qu’il traverse la pièce, attrape le mec par la peau du cou et le tire en arrière. Le gars chancèle mais ça, Eugene ne le voit pas, il voit rouge et quand son poing s’abat sur la tempe de l’inconnu, il s’effondre comme une vulgaire poupée de chiffons.

Haletant, tremblant, Eugene se tourne alors vers Wally, lentement. « This is not what you think, » murmure-t-il et c’est pire que tout, de l’entendre parler, de l’entendre prononcer ces mots horribles et clichés et nuls et il a envie de tuer le type qui git inconscient par terre et il a envie d’attraper Wally et d’enfoncer ses ongles dans sa peau et il veut effacer, réparer chaque endroit que l’autre a osé toucher et il veut le dévorer. « Please forgive me, please please please, please forgive me, I'm so sorry, Eugene, please. » C’est pire que tout.

Eugene va le dévorer.

Il est comme physiquement incapable de parler. S’il ouvre la bouche, il va hurler. Il a l’impression d’être hors de son corps, que quelque chose d’autre l’a remplacé à l’intérieur et il ne peut que suivre le mouvement, lorsque ses mains vont saisir les poignets de Wally, probablement assez fort pour y laisser l’empreinte de ses doigts. Il avance, entraîne l’autre avec lui, jusqu’à ce que le dos du mutant se retrouve bloqué par le mur derrière lui. Eugene plaque ses hanches contre celles de Wally alors que ses deux mains vont épingler celles du jeune homme contre le mur. Alors enfin, il détache son regard de celui du jeune homme et va approcher ses lèvres de son oreille. Assez près pour que son souffle balaye la peau pâle, pas assez pour vraiment le toucher. « Where ? » gronde-t-il d’une voix basse, qui ne semble pas vraiment lui appartenir. « He touched you, » précise-t-il et le dégoût se ressent dans son ton. « Where ? » insiste-t-il et c’est un ordre.
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Eugene lui fait mal, avec ses mains qui se referment autour de ses poignets comme des serres; mais il lui fait surtout mal avec son regard, tellement noir, il n'a pas le droit de le regarder comme ça. Une petite voix lui murmure que lui n'avait pas le droit de se comporter comme ça, que la punition est obligatoire, encouragée. Il déteste cette petite voix, qui a raison évidemment; chaque iota dans le corps de Wally le sait. Et même si il a peur, même si il a un peu mal, il laisse le contrôler tout entier à Eugene, se laissant entraîner en arrière, et quand son dos heurte le mur, il grimace à peine, ses yeux vissés dans ceux de son... son quoi, déjà? Les limites sont floues, effacées comme on passerait une main hâtive sur un trait dessiné à la craie sur le sol.
Il ne l'a jamais vu si confiant, ni si en colère. Il ne l'a jamais vu comme ça, son Eugene, alors Wally ne peut s'empêcher de penser qu'il n'est pas réellement Eugene. Dans ces moments-là, quand il avait peur, il se disait toujours que Charlie n'était pas vraiment Charlie, que c'était des aliens qui avaient pris sa place et que c'est pour ça qu'il était méchant et violent. Mais là... là, c'est différent. Il est pas vraiment Wally.

Un peu malgré lui, Wally fait un bruit pathétique quand les hanches d'Eugene se calent aux siennes et il est tout entier épinglé contre le mur, la honte écrite partout sur son visage et sur son corps, son corps nu hérissé de frissons tant embarrassés qu'excités, bien malgré lui. Quand Eugene se penche et souffle dans son cou, sans que leurs peaux se touchent, Wally n'a qu'une envie: l'embrasser. L'embrasser comme il a envie d'être embrassé, possessivement et sans limite. « Where ? » Wally frissonne. “ Gene, I-- He touched you. » Il l'a souillé, même, sali. Il a envie de lui dire, pour les fioles dans son sac et les seringues et la chloroforme au cas où; il a envie de lui dire, pour la drogue dans son verre et la mission et l'attente de la réussir; il a envie de lui dire, mais cette réalité ne fait pas partie de la vie d'Eugene; cette réalité n'appartient pas au moment qu'il est unit en cet instant précis, ce moment où la mission n'existe pas et où Wally a fait une erreur.  « Where ? »
Wally ferme machinalement les yeux, ses poignets testant la prise des doigts d'Eugene, se force à respirer (ses souffles sont tremblants, inégaux) lentement pour se calmer, il devrait lui dire, il doit lui dire, il veut lui faire plaisir, c'est pas moi, c'est pas Wally, c'est Nathaniel, c'est la mission, tu comprends pas, s'il te plaît, Eugene, tu comprends pas.

He k-kissed me, ” murmure-t-il pourtant, parce que c'est un ordre et que Wally est bon pour répondre aux ordres. “ On the mouth, on the neck, on the collarbone, on the chest. ” Une nouvelle fois, ses mains se tordent, ses poignets tentant un mouvement violent pour se libérer, comme un spasme; en vain. Tout son corps tressaute et frissonne, de peur et d'horreur et de désir, d'un désir de se faire pardonner de la seule manière qu'il connaisse, et d'un désir d'Eugene tout court aussi. “ He touched me, ” il y a un certain dégoût dans sa voix aussi, auquel lui-même ne s'attend pas. Une honte incommensurable. Il sait qu'il est sale. Il ne mérite définitivement pas Eugene. “ On the- on the neck, on the shoulder, on the chest, on the ribs, on the waist, on the small of my back, down there under my clothes, ” il a l'impression d'enfin s'adonner au jeu auquel il refusait de jouer à l'école: where did the bad man touch you?, “ on my thighs, on my ass, on my hands, on my arms, on my skull and on the back of my neck. ” Au moins est-il précis, il ne sait même pas d'où il tire tous ces détails.
Il a toujours les yeux fermés, et la respiration qui est devenue égale avec l'aspect calmant de la liste... avant que son coeur ne se remette à battre trop vite et qu'il suffoque presque pour dire à Eugene de l'écouter; mais il n'a pas le droit alors il se tait, se force au calme (no one likes a fussy child, Wally) et s'abandonne complètement au sentiment de plénitude qui lui mord le ventre quand il se soumet à l'autorité des ordres et des désirs d'Eugene, enfin.

Spoiler:
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Eugene Holmes
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(SMUT/watsolmes#4) maybe i don't want heaven? Tumblr_nd5nhtncvH1qb8jh8o1_250 Il ne veut pas d’excuses.
La dernière chose qu’il veut entendre, c’est bien des excuses bafouillées et pathétiques et douloureuses.

Wally assume ou se tait, il n’acceptera rien d’autre.

(Il y a une voix qui lui demande ce qu’il fout, qui ne comprend pas pourquoi il n’a pas déjà collé son poing dans la gueule de l’autre garçon avant de filer pour aller chialer sa peine loin des regards. Une autre qui lui dit de ne pas être comme ça avec Wally, de ne surtout pas lui faire de mal. Et la dernière, qui hurle qu’il a besoin de rappeler à Wally à qui. Il. Appartient. C’est celle-là qui l’emporte.)

« He k-kissed me. » Ça lui hérisse le poil, ça lui noue les entrailles, ça lui ferait presque montrer les dents. L’idée est intolérable et il ne sait pas ce qu’il veut le plus. Tuer l’insecte déjà à terre ou punir Wally pour ça. « On the mouth, on the neck, on the collarbone, on the chest. » Ses doigts raffermissent un peu plus leur prise autour des poignets de l’autre garçon, alors qu’il lutte contre son corps qui veut trembler de rage. L’autre teste la prise d’Eugene qui réplique en se pressant un peu plus contre lui.

« He touched me. »

(Stop it, stop talking, I don’t want to know, I don’t--)

« On the- on the neck, on the shoulder, on the chest, on the ribs, on the waist, on the small of my back, down there under my clothes. » Son cou, c’est ce qu’Eugene aime frôler, où il adore glisser ses lèvres parce qu’il peut sentir Wally frémir contre lui quand il fait ça. Son épaule, c’est là qu’il aime appuyer sa tête quand ils regardent un film. Il adore quand il passe ses mains sur le torse de Wally, le long de ses côtes et que ça le fait frissonner. Il ne se lasse jamais d’enrouler ses bras autour de sa taille avant d’aller plaquer une main dans le creux de son dos qui lui paraît toujours presque brûlant. « On my thighs, on my ass, on my hands, on my arms, on my skull and on the back of my neck. » Il va imploser. Toutes ces parties du corps de Wally ont une histoire pour Eugene, il peut toutes les associer à une anecdote, à une chose qu’il aime.

Il aime regarder les muscles des cuisses de Wally se crisper et se détendre lorsqu’il est en mouvement. Il est capable de se laisser complètement hypnotiser par cette manie qu’ont les jeans de coller son cul comme une seconde peau. Il adore ses mains, quand elles passent dans ses cheveux, frôlent son corps, viennent chercher les siennes.

Sa nuque, putain sa nuque, Eugene pourrait écrire un essay sur ce qu’il aime faire à la nuque de Wally et pourquoi.

Eugene écarte son visage, suffisamment pour pouvoir regarder celui de l’autre garçon. « Open your eyes, » gronde-t-il et la satisfaction qu’il éprouve lorsque Wally obéit le ferait presque ronronner mais ce n’est pas assez. « I’m so fucking pissed with you. » Si sa voix tremble un peu c’est à cause de la colère, la peine a été chassée loin, très loin, par autre chose.

Un besoin qu’il n’explique pas, qu’il n’avait jamais éprouvé jusqu’ici.

Ses lèvres frôlent la mâchoire de Wally, tracent jusqu’à son oreille et glissent dans son cou. « You’re not s’pposed to let anyone touch you, » continue-t-il et c’est la voix d’Eugene sans l’être, parce qu’il y a une assurance qu’il ne possède pas, pas dans ce genre de situation. « That’s mine. » Il peut sentir le sang de Wally qui pulse dans la carotide qu’il a juste sous ses lèvres et il ne peut pas résister au besoin d’aller y enfoncer ses dents pour rougir sa peau, la marquer.

Il a besoin de marquer tout son corps, de rappeler à Wally qui est autorisé à le toucher car visiblement, il l’a oublié. « You’re mine, all of you, mine only. » Alors c’est ce qu’il entreprend de faire, de ses lèvres, ses dents, sa langue, à une lenteur insoutenable, il maltraite et rougit la peau. Son cou, sa clavicule, son épaule, il réclame son droit sur ces zones du corps de Wally où il a accès. Et lorsque ce n’est plus assez, il ramène les mains de l’autre garçon au-dessus de sa tête et d’une poigne ferme, les épingle là. Alors sa main à présent libre peut aller frôler les côtes de Wally, sa hanche. Ses ongles tracent un sillon sur la peau, effacent le passage de l’autre.

Il va le dévorer, il en a besoin.
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« Open your eyes. » Wally ne réfléchit pas avant d'agir, et se mordrait presque la lèvre jusqu'au sang quand il croise le regard sombre d'Eugene, animé par quelque chose qu'il n'a jamais vu avant, dans aucun regard, et encore moins dans celui du nerdy, sweet, caring Eugene, Eugene qui a toujours peur d'être de trop, de faire mal ou en tout cas, de pas faire correctement. C'est comme si un autre Eugene avait pris sa place, tout comme il a l'impression qu'il y a un autre Wally sous sa peau, qui s'agite, joue à un jeu auquel il n'entend rien. « I’m so fucking pissed with you. » Wally pleurerait presque pour se faire excuser, lorsqu'il utilise cette voix; il a tellement, tellement envie de se faire pardonner. Cette envie le définit, en cet instant précis, et il n'existe aucune autre émotion dans le monde que le regret, cruel et destructif, et le désir, cruel et destructif, qu'Eugene lui dise qu'il est pardonné, absolu et non plus sale. Si il pouvait parler, Wally le lui dirait, lui définirait ce qu'il ressent en cet instant précis, ce qui lui tord les entrailles comme des milliers de balles de pistolet. Mais tous les mots s'étranglent dans la gorge de Wally. Eugene veut qu'il se taise, alors son corps le tait pour lui, et il est à la merci de l'autre jeune homme qui le tient, impérieux et demandeur, tout contre le mur, ses mains toujours comme des menottes tenant les siennes en place.
Et puis toutes ses résolutions pour combattre ce blocus vocal s'effondrent quand les lèvres d'Eugene effleurent sa peau.

Dans ces moments-là, c'est comme si le Trou n'avait pas trop d'impact sur lui, pas comme la première fois en tout cas. Il est toujours addict, à la sensation du contact d'Eugene, mais aussi à la sensation de plénitude et de vide que lui apporte le Trou. Il a toujours l'impression de se perdre, de voler ou de mourir, quand ils se touchent trop longtemps. Et puis il y a ces moments-là, où Eugene le veut et où Wally le veut aussi mais où le Trou recule et les laisse se toucher, aussi longtemps que le désir d'Eugene le permet, comme si... comme si ce qui avait donné son don à Eugene reculait pour permettre à Wally de le toucher, de lui faire plaisir.
Évidemment, il n'est pas en train de penser à ça, Wally, en cet instant précis. Il suit la progression d'Eugene, les yeux ouverts parce qu'il n'a pas le droit de les fermer, sentant sa peau se hérisser partout où ses lèvres glissent. « You’re not s’pposed to let anyone touch you. » Non, non, si c'est ça la punition, il ne laissera plus jamais personne le toucher... sauf que... les missions... la mission! Il doit... il doit récupérer les fioles dans son jean, il doit... « That’s mine. » Et ses dents se referment sur sa peau, et Wally ne peut étouffer un petit gémissement, de surprise et de plaisir.

Il lui appartient, tout entier. Il lui appartient, et à chaque endroit où Eugene le touche, l'embrasse, le mord, le lèche, le griffe, Wally a l'impression que son corps se bat avec lui-même, pour rejoindre celui d'Eugene, pour se coller encore plus qu'il ne l'est déjà à celui d'Eugene, pourquoi est-ce qu'Eugene porte encore ses vêtements, pourquoi est-ce qu'il est si lent, et quand est-il devenu aussi fort, à l'immobiliser comme ça, d'un mot et d'un regard et d'une main épinglant ses poignets sur le mur? Ou alors est-il lui devenu si faible qu'il ne peut rien y faire? « You’re mine, all of you, mine only. » Oui, oui, oui, je suis à toi, tout ce que tu veux, laisse-moi de toucher, juste, laisse-moi te toucher et n'arrête pas, n'arrête pas.
Wally a l'impression qu'il va tourner de l'oeil, et il ne peut pas fermer les yeux, et il ahane, un peu malgré lui, des millions de pensées le traversant en même temps, et seulement les siennes cette fois. Il réprime gémissements et grognements et soupirs, se débat sans trop y croire, essaie de le toucher aussi mais il ne peut pas, il ne peut pas, Eugene ne veut pas qu'il bouge et il ne bouge pas. “ Yes, ” marmonne-t-il au bout d'un moment. “ Yes. I'm yours, Eugene, I'm yours, Eugene, please, please, ” il ne sait pas exactement ce qu'il demande, mais il le veut. Il tend le coup, essaie de se faire mollement, ses hanches essayant désespérant de se coller à celles d'Eugene, tout son corps se tendant pour le rejoindre, pour le toucher, pour l'avoir.
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