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 (watsolmes) out of my mind.

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Wally Watson
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MessageSujet: (watsolmes) out of my mind.   (watsolmes) out of my mind. Icon_minitimeSam 4 Juin - 21:50

out of my mindI'm out of my fucking mind, G-G-golly, oh my, I was doing fine, once upon a time, 'Til my brain left and it didn't say bye, Don't look at me wrong; I'm out of my mind, Like Nostradamus and da Vinci combined, So paranoid of espionage, I'm watching my doors and checking my blinds, My brain is on vacation, they telling me.

Errr... hi?...You hearing me? Allo? You need to answer in your own head, buddy. Telepathically. Mentally. You know, like in them mov- - WHAT THE ACTUAL FUCK WHAT THE FUCK WHAT THE- -Ah! you're doing it. Great, cool, amazing, cool, cool, cool- - What the actual- -So... what's your name? Are you flir- who the fuck are you? Oh, no one. Do you mind if we meet or something? My treat?What- - Come on! I'm just around the corner. See ya!

Wally déteste parler télépathiquement aux gens. C'est toujours incroyablement gênant, quand ils y sont pas habitués. Généralement, il le fait juste aux gens qu'il connait et qui savent comment s'en servir. C'est plutôt utile, au milieu d'une mission, de dire à quelqu'un quoi faire et quand sans que les ennemis l'entendent...
Sauf que Wally ne connait pas du tout cette personne. Et c'est la première fois qu'il essaie de discuter à quelqu'un qu'il n'a jamais rencontré avant. Pendant un moment, il a cru qu'il n'y arriverait pas. Parce qu'il vient de parler à un... Trou. Un Trou dans son Bruit omniprésent de New York City. Ça fait deux ans qu'il est entré en contact avec une... il ne sait pas exactement quoi, mais un truc pas cool. Et depuis, il entend les pensées de tout New York et celui-ci est peuplé de trois Trous. Il a essayé de les tracer, de les retrouver, de les comprendre mais... c'est foutrement plus difficile qu'il n'y paraît, d'essayer de tomber sur une personne dans New York City qui vous est impossible d'entendre. Wally a toujours eu l'habitude de se reposer sur son don et ça lui fait bizarre, ces Trous qui aliénient tout ce qui a au tour. Il s'est échappé de la maison et il sait qu'il n'a pas beaucoup de temps avant que Sevastian ou Reyhan le retrouve, alors il est allé faire du lèche-vitrines à Manhattan avec sa couronne d'adamantium sur la tête, bien décidé à acheter le dernier jeu vidéo sorti ce mois-ci... mais voilà, il a senti un Trou se rapprocher de sa position et il a paniqué et le voilà ici, dans une ruelle un peu crade, sa couronne dans les mains, transpirant à grosses gouttes à cause de l'effort requis pour converser avec ce putain de Trou.

Il replace rapidement la couronne sur ses mèches blondes, avant que les voix new-yorkaises ne reviennent le hanter, et se tire de la ruelle. La couronne de plomb et d'adamantium étouffe presque tout sauf quelques réminiscences des gens qui le bousculent, pressés d'aller au travail, peu désireux de louper leur métro, focalisés sur leurs smartphones. Flashs de pensées, de souvenirs. De vies normales.
Il voit tout de suite le Trou.
Il fait comme une tâche dans la foule de gens qui se pressent. Il a des yeux clairs, des cheveux bruns coiffés en arrière et un air un peu effaré sur le visage. Alors Wally sourit, tout content, en allant vers lui. Il y a, dans ses yeux nerveux qui balaient la rue, dans la posture awkward de sa colonne vertébrale et dans ses lèvres pincées, tous les signes de quelqu'un qui cherche quelqu'un d'autre dans un lieu commun sans jamais avoir vu ce quelqu'un auparavant. “ Hey! That's me! Me. Hey. Yo. Woah. So cool to finally meet you, ” lui dit presque joyeusement Wally en s'approchant. Ça fait longtemps qu'il n'a pas rencontré quelqu'un de son âge. Bon, le Trou n'a pas l'air très disposé à lui adresser la parole mais en se tenant là, face à lui... Wally ne peut s'empêcher d'être ravi. Comme si... comme si quelque chose, enfin, était bien. La pièce manquante du puzzle. Il est tellement, tellement heureux de croiser enfin un des Trous... c'est un soulagement qui le prend de partout, qui fait trembler ses bras, qui hisse un énorme sourire sur ses joues. “ The name's Wally. Nice to meet you. I've been looking for you for so long. So, so pleased to meet you. Wally Watson, that's my name. You mind if we shake hands? ” Et il lui tend la main, l'air satisfait.


Dernière édition par Wally Watson le Mer 3 Aoû - 14:05, édité 1 fois
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Eugene Holmes
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out of my mindI'm out of my fucking mind, G-G-golly, oh my, I was doing fine, once upon a time, 'Til my brain left and it didn't say bye, Don't look at me wrong; I'm out of my mind, Like Nostradamus and da Vinci combined, So paranoid of espionage, I'm watching my doors and checking my blinds, My brain is on vacation, they telling me.

Errr... hi? Eugene se fige. Il regarde autour de lui, même si c’est stupide. Il a ses écouteurs dans les oreilles, il n’entend pas le moindre bruit extérieur à la musique. You hearing me? Allo? You need to answer in your own head, buddy. Telepathically. Mentally. You know, like in them mov- - Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Ce n’est pas Aedan. Il est trop loin pour ça. WHAT THE ACTUAL FUCK WHAT THE FUCK WHAT THE- -Ah! you're doing it. Great, cool, amazing, cool, cool, cool- - What the actual- - So... what's your name? Qu’est-ce que ? Son nom ? Il est en train de devenir complètement barge.  Are you flir- who the fuck are you?Oh, no one. Do you mind if we meet or something? My treat?What- - Come on! I'm just around the corner. See ya!

C’est quoi. Ce. Bordel ?! Eugene reste planté là, au beau milieu de la rue, tandis que les autres passants continuent leur chemin, le bousculant un peu parfois. On vient de lui parler. Dans sa tête. Un gars veut le rencontrer. Un gars, qui vient de lui parler dans sa tête. Il a dormi pourtant, cette nuit. Pendant huit bonnes heures, autant dire que ça ne lui était pas arrivé depuis très longtemps. Il a pris son petit-déjeuner, aussi. Alors il n’est vraiment pas censé se taper des hallucinations en pleine rue. Il se remet à marcher, lentement, détaillant les visages de tous ceux qu’il croise. Il n’est pas en train de devenir fou, n’est-ce pas ? Il peut vraiment chercher l’origine de cette voix, elle est réelle ?
Eugene n’est plus sûr de rien, depuis l’accident. Il ne vit pas dans une bulle, il a entendu parler des mutants, de ce qu’ils sont capables de faire. Mais il y a une différence entre se dire que ces gens existent et se retrouver avec des pouvoirs complètement fous du jour au lendemain. Donc il sait que c’est possible, qu’on peut lui parler dans sa tête. C’est bien ce qu’Aedan et lui sont capables de faire depuis deux ans. La télépathie, ce n’est probablement pas le pouvoir le plus fou qui puisse exister.

Il n’est pas dingue. C’est bien réel. Il a probablement l’air d’un abruti profond par contre, à scruter les tronches de tous ceux qu’il croise. Il s’arrête sur un sourire. Un immense sourire, sur les traits d’un mec qui a l’air d’avoir douze ans et demi et qui porte une putain de couronne sur la tête. Chacun son délire, hein. Eugene veut continuer son chemin, mais le jeune s’approche et n’arrête toujours pas de sourire. Le Holmes retire ses écouteurs et les passe dans le col de son t-shirt. « Hey! That's me! Me. Hey. Yo. Woah. So cool to finally meet you, » Ooookay. Eugene fronce les sourcils. Il n’a peut-être pas douze ans et demi, puisqu’il est aussi – sinon un peu plus – grand que lui. Ou alors, c’est un demi-géant. « The name's Wally. Nice to meet you. I've been looking for you for so long. So, so pleased to meet you. Wally Watson, that's my name. You mind if we shake hands? » Et il tend la main. Plus par réflexe qu’autre chose, Eugene la saisit pour la serrer. Un frisson lui parcourt l’échine, au moment où sa peau entre en contact avec celle de— Wally ? Alors il retire vite sa main et observe sa paume, les sourcils froncés. C’était bizarre, ça. « Eugene Holmes, » se présente-t-il machinalement.
Puis il lève son regard vers l’autre garçon. C'est qui ce type, franchement ? Un espèce de Nostradamus qui veut lui lire l'avenir dans les lignes de sa main ? « I’m sorry but— who the fuck are you ? » fait-il en plongeant ses mains dans les poches de son jean.  « I mean—I don’t know you and— that was really you, in-- » Il s’interrompt, parce qu’ils sont toujours en plein milieu de la rue. Alors il attrape Wally par le bras et l’entraîne un peu plus loin, dans une ruelle plus tranquille, vide. C’est bizarre, de toucher Wally. Il ne sait pas trop ce que c’est, il ne comprend pas vraiment. C’est comme quand il touche Aedan, depuis l’accident, mais pas vraiment. Alors il s’empresse de le relâcher, parce qu’il n’est pas certain d’apprécier ça. « --in my head ? » murmure-t-il et putain, il se sent vachement con de demander un truc pareil. « How—how d’you know me ? »
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out of my mindI'm out of my fucking mind, G-G-golly, oh my, I was doing fine, once upon a time, 'Til my brain left and it didn't say bye, Don't look at me wrong; I'm out of my mind, Like Nostradamus and da Vinci combined, So paranoid of espionage, I'm watching my doors and checking my blinds, My brain is on vacation, they telling me.

Ils se serrent la main.
Le vide.
Rien rien rien.
Malgré la couronne, Wally peut entendre les pensées des autres en les touchant. Il peut même chercher leurs souvenirs, leur mémoire, leurs pensées instantanées, leurs désirs les plus profonds.
Mais là.
Rien.
Rien si ce n'est que ce courant bizarre qui vient se faire dresser ses cheveux à l'arrière de sa tête. Rien si ce n'est ce frisson qui passe du corps d'Eugene à celui de Wally, et cette impression étrange quand leurs mains se défont. Wally a envie de le prendre dans ses bras — et il a vraiment envie de prendre personne dans ses bras, habituellement — tout comme il a envie de le bombarder de questions à nouveau. Pourquoi t'es différent? Pourquoi je t'entends pas? Pourquoi ça me fait du bien, de te toucher? On peut se toucher encore?
« Eugene Holmes. » Holmes. Watson. Wally pourrait presque en sourire et en faire une blague mais il est trop extatique pour faire autre chose que l'observer avec attention et curiosité, notant sa légère gêne et la manière manifestement distante qu'il a d'enfouir ses belles mains dans les poches de son jean. Celles de Wally viennent se poser sur sa taille — à lui — machinalement. « I’m sorry but— who the fuck are you ? Err... Wally Watson, dude. I just told you. ” Il est stupide, en plus? « I mean—I don’t know you and— that was really you, in-- » Il s'interrompt. Wally fronce les sourcils. Stupide, alors. Eugene prend son bras d'autorité (Wally grince des dents et doit faire appel à tout son self-control pour ne pas lui faire une clef de bras et lui briser le coude) avant de le tirer à l'écart, à l'abri des regards et des oreilles. Wally se laisse faire. Même si leurs peaux ne se touchent pas, et même si ça ne lui ressemble pas... ça lui fait encore du bien que Eugene le guide. Comme si il l'avait cherché toute sa vie.  « --in my head ? »

Wally sourit, presque indulgent. Il va falloir qu'il utilise des mots simples pour qu'Eugene Holmes le comprenne bien. « How—how d’you know me ? » Ah. Bon. Ok. Tout de suite le sujet sensible? Très bien. Wally n'est pas très fort, en interactions sociales. Il n'interagit pas, généralement, socialement, avec autrui. Normalement, il se contente de chercher le cervelet d'autrui et les autres font la parlotte. Mais cette fois - ah! Il a échappé à la vigilance de Reyhan et Sevastian (ils étaient sans doute trop occupés à planifier quelque vengance obscure à laquelle Wally ne comprend rien), à la surveillance de Theodor et consort, s'est faufilé dehors et il est libre et il a rencontré un Trou et c'est quelqu'un de son âge, plutôt bel homme, plutôt cool, bref. Parfait. C'est la meilleure journée de sa vie.
Il se rend compte qu'il est resté étrangement silencieux quelques instants quand il cligne des yeux et qu'Eugene Holmes le regarde d'un air effaré. Il lui adresse un sourire bienveillant. “ Sorry. So. Yeah. Eugene Holmes. Cool ass name, ” dit-il pour détendre l'atmosphère. Faire une blague, check. Wally est un bon agent d'infiltration, ok? C'est juste que là... tout est différent. “ Yeah, I was speaking to you telepathically. I can do that. Sometimes. Most of the time. Except- - ” Non, l'heure n'est peut-être pas à lui expliquer l'affaire des Trous. “ Right. Telepathical guy. That me. Hm. You know... you don't know me, right? No you don't, of course you don't. Ok. Errrr... Gonna be awk-waaaaard, ” chantonne-t-il, mal à l'aise, ses petits yeux nerveux se baladant un peu autour d'eux.

Et puis un changement s'opère. Il se redresse, son sourire s'efface et il reprend un visage sérieux et presque un peu dur. “ Two years ago, you were in a car accident. Me too. I was in the tanker. ” Il observe les traits d'Eugene comme on le lui a appris, en cherchant des failles, des tics, des mensonges et des vérités. C'est diablement dur avec sa couronne de pacotille sur les oreilles mais bon. “ I'm a telepath. I heard you. You were hurt, Aedan died, Ethan shut down. I've been looking for you ever since. ” Il fronce les sourcils. “ Is... Ethan alright? ” finit-il par rajouter dans un souffle, soudainement soucieux. Oui forcément. Mais qui est le troisième Trou? Et pourquoi?
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out of my mindI'm out of my fucking mind, G-G-golly, oh my, I was doing fine, once upon a time, 'Til my brain left and it didn't say bye, Don't look at me wrong; I'm out of my mind, Like Nostradamus and da Vinci combined, So paranoid of espionage, I'm watching my doors and checking my blinds, My brain is on vacation, they telling me.

« Err... Wally Watson, dude. I just told you. » Eugene lève les yeux au ciel. Il est con, ou quoi ? Il a compris, ça – et il s’en branle – ce qu’il veut savoir c’est ce qu’il fiche là et pourquoi il lui parle et qu’est-ce qu’il lui veut. C’est souvent ça qu’on veut savoir, quand on demande à quelqu’un t’es qui putain ? après une conversation télépathique surprise. Faut vraiment qu’il lui explique un truc pareil ? Il est tombé sur un illuminé, ou quoi ? Eugene serre les dents, parce que l’autre le fixe avec ses grands yeux là, et il a toujours pas décroché un mot. Il a l’air… d’un chiot, ouais. Avec son grand sourire et ses yeux qui brillent, il a l’air d’un chien qu’a trouvé un os. Eugene s’apprête à lui dire de laisser tomber et à se tirer, il est probablement vraiment tombé sur un gros taré, quand il se décide enfin à parler. « Sorry. So. Yeah. Eugene Holmes. Cool ass name, » « Err, thanks, » fait-il, un sourcil arqué. « Yeah, I was speaking to you telepathically. I can do that. Sometimes. Most of the time. Except- Right. Telepathical guy. That me. Hm. You know... you don't know me, right? No you don't, of course you don't. Ok. Errrr... Gonna be awk-waaaaard. » Non, il ne le connait vraiment pas. Pourquoi, il devrait ? C’est peut-être un gars de la X-Mansion. Aedan et lui ne s’y rendent que les week-ends, alors ils n’ont pas tellement eu le temps de faire connaissance avec tout le monde là-bas. Eugene se détend un peu à cela. S’il est à l’école lui aussi, pas étonnant qu’il soit un peu bizarre ou qu’il le connaisse. Son jumeau et lui ont un peu fait parler d’eux à la X-Mansion, en n’étant pas des mutants et avec leurs pouvoirs vraiment étranges.
Il adresse un petit sourire à Wally mais il affiche soudainement un air vachement sérieux qui le fait disparaître. « Two years ago, you were in a car accident. Me too. I was in the tanker. » Eugene pâlit brusquement. Son souffle se bloque dans sa gorge et il fait un pas en arrière. Il voit le camion qui perd le contrôle et qui fonce droit sur eux. Il entend Ethan crier, Aedan qui tente de piler. Il sent le choc, brutal, dévastateur. Il revoit le sang, partout. Celui de son jumeau, le sien. Le crâne ouvert d’Ethan. Y avait qu’un gars dans le camion, et il est mort. C’est ce qu’on leur a dit. Il a perdu le contrôle – probablement un malaise – il les a percutés de plein fouet et il est mort. C’était ça, le plus dur. De n’avoir personne à blâmer, sinon Aedan et lui-même de ne pas avoir vu plus tôt.

Y avait personne pour les aider. Il était tout seul, dans la voiture, pendant qu’Aedan et Ethan agonisaient, à devoir attendre que les secours viennent. Il était tout seul, personne n’est venu les aider, parce que y avait qu’un mec dans le camion et il est mort. « I'm a telepath. I heard you. You were hurt, Aedan died, Ethan shut down. I've been looking for you ever since. » Eugene le regarde comme si une deuxième tête venait de pousser à côté de la première, entre les épaules de Wally. « Is... Ethan alright? » Si Ethan va bien ? Si—il va le tuer.
Ses traits s’assombrissent, une rage incroyable s’empare de lui et ses poings se serrent. « You heard me ? » souffle-t-il d’une voix rauque. « You—you heard-- » Il l’a entendu. Il connait Aedan et Ethan, même s’il se trompe, son jumeau n’est pas mort, pas vraiment. Il l’a entendu, mais il n’y avait personne d’autre que le mec mort, dans le camion. Il était tout seul, quand les secours sont arrivés.

Ça veut dire que Wally s’est tiré, alors ? Qu’il était en état de s’enfuir ? On s’enfuit quand on a quelque chose à se reprocher. Pas quand c’est qu’un putain d’accident.

On s’enfuit quand on se sent coupable.

Il attrape le jeune homme par le col de sa veste, le repousse brusquement jusqu’à le plaquer contre le mur le plus proche, son avant-bras collé sous sa gorge. Son visage s’approche dangereusement du sien et l’étrange sensation est encore là mais il est tellement en colère, tellement enragé que c’est facile de l’ignorer. « You fucking heard me and you did nothing ! » siffle-t-il entre ses dents. Il a envie de lui démolir le portrait, là, en pleine rue. Qu’est-ce qu’il risque de toute manière, c’est un gringalet, il le démontra en deux coups de poing. « That accident ruined my fucking life, you son of a bitch ! » C’est la seule explication. Wally est responsable de l’accident. « Ethan spent two years of his life in a fucking coma ! Aedan and I-- » Il s’interrompt. Il ne peut même pas expliquer ce qui est réellement arrivé à son jumeau et à lui. Ce qu’ils sont devenus. Il n’y comprend rien lui-même. « ‘the hell d’you want from me, huh ? Fucking forgiveness ? Screw you ! » s’écrie-t-il en se fichant pas mal qu’on l’entende.
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Wally est vraiment pas doué avec les interactions sociales normales. Normalement, il a un rôle. Quand on a un rôle, on apprend son personnage, on se fond dans le personnage et parfois, on s'y perd. Mais c'est bien, un rôle. Un rôle ça a des règles et Wally aime bien quand il y a des règles, des ordres, des choses à faire, des détails. Ça l'empêche de se perdre, les détails.
Mais là, il est... lui-même. Juste Wally Watson. Wally Watson qui n'a plus d'oncle, plus de vie, plus rien. Wally Watson jeté dans la jungle new-yorkaise et abandonné à lui-même. Juste Wally Watson.
« You heard me ?Yeah. In my head. You know what telepathic means? Pretty noisy. You—you heard-- » Ça le hante. Je ne peux pas vivre dans un monde sans toi. Il arrête pas d'y penser, ça a hanté ses nuits, ses cauchemars et ses rêves. C'est terriblement beau. Il n'arrive pas à imaginer un monde où quelqu'un puisse dire ça à quelqu'un d'autre mais en repensant à l'accident, en se tourmentant avec les détails de l'accident, il a bien compris qu'Aedan et Eugene avaient une relation bien spéciale.
La violence ne le surprend même pas. Il l'accueille comme une vieille amie. Son avant-bras sur sa gorge l'empêche de respirer à fond, bloquer sa respiration dans le fond de sa gorge et ça fait mal mais d'un même mouvement, Eugene Holmes s'approche et ils sont presque nez-à-nez et il y a toujours cette sensation étrange, comme des milliers de vers qui se pressent sous sa peau, des milliers d'étincelles presque imperceptibles qui se glissent entre eux. Wally sourit. Il sent la rage, la colère, la douleur et même pas besoin de passer par la télépathie pour comprendre le conflit qui explose dans la tête d'Eugene Holmes. Alors c'est ça? Quand Sevastian l'envoie en tapis en deux temps trois mouvements, c'est ça qu'il ressent? Cette puissance?

« You fucking heard me and you did nothing ! » Il arque un sourcil. « That accident ruined my fucking life, you son of a bitch ! Ethan spent two years of his life in a fucking coma ! Aedan and I-- » Aedan and I. Aedan ne serait pas mort? Le troisième Trou. Parce que Ethan a dû se réveiller. Deux ans... récemment, alors? C'est vrai que sur le moment, il n'y avait que deux Trous... merde. Ils auraient dû visiter les hôpitaux. Mais lui-même n'était pas trop en l'état de bouger après l'accident. « ‘the hell d’you want from me, huh ? Fucking forgiveness ? Screw you !Chill, dude ” souffle-t-il malgré sa trachée encombrée. Il ouvre la bouche pour rajouter un truc mais le fait qu'il ait dit quelque chose semble avoir énervé le Holmes, qui appuie encore plus fort sur sa gorge; Wally sent l'air lui manquer et porte ses mains sur l'avant-bras d'Eugene pour essayer de se défaire. En vain.
Alors il lui envoie son genou entre les jambes sans délicatesse et profite qu'Eugene se recule machinalement pour s'emparer de son poignet et le faire tourner avec aise jusqu'à lui faire une clef de bras, lui tordant le coude jusqu'à poser sa paume entre ses omoplates. Il est à genoux, Wally le surplombe dans mal et se trouve dans son dos et il n'hésite pas une seule seconde à approcher ses lèvres de son oreille en se penchant en avant. “ Careful, ” laisse-t-il simplement tomber, avant de relâcher son poignet et, pour avoir bonne conscience, de le pousser d'un petit coup de genou parterre. Il croise les bras, l'observe, penche la tête sur le côté. “ Damn, ain't it a sight. Come on, ” il lui tend la main pour l'aider à se relever. “ I don't want your forgiveness. I did nothing wrong. I almost fucking died myself. ” Vu que le Holmes ne semble pas vouloir prendre sa main pour se relever, il remonte la manche de sa chemise et de sa veste pour lui montrer la longue cicatrice qui se perd sur son avant-bras et vient se réfugier dans l'obscurité de sa manche. Il tourne la tête sur le côté, aussi, pour lui montrer les diverses cicatrices blanches sur sa joue, sa mâchoire, son cou, sa nuque. “ That accident changed my life too. Ever since, I- - ” Comment lui expliquer. Il fronce les sourcils en croisant à nouveau les bras. “ I can't hear you. I mean your thoughts. I can't hear 'em. Just talking to you exhausted me. You are like... a hole. A big black hole in my telepathic map of the City. Oh yeah. I can hear the whole city now. No big deal. ” Il a l'air confus, un moment. “ And there's something else. ” Complètement confus, perdu, jusqu'à observer attentivement le visage d'Eugene et de s'éclairer d'un sourire semblant dire you feel it too.
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« Chill, dude. » Chill ? Chill ?! Eugene appuie un peu plus son avant-bras contre la gorge de Wally. Il en a rien à foutre qu’il ait du mal à respirer. Il en a rien à foutre d’être probablement en train de ruiner toutes ses séances avec le Dr Griffin sur la gestion de sa colère. Il a envie de le démolir. Il veut lui faire payer pour tout ce temps qu’Ethan a perdu, pour Aedan qu’il a failli perdre, pour la merde dans laquelle ils sont depuis l’accident. Cette constante impression qu’il lui manque quelque chose quand son jumeau n’est pas juste à côté de lui. C’est peut-être devenu supportable, mais ça le bouffe, ça l’empêche de faire ce qu’il veut, quand il veut. Et ce qu’ils sont capables de faire, quand ils ne deviennent plus qu’un seul être, ça le terrifie. Ils ont failli tuer Keegan et Maggie, la première fois. Tout ça, c’est de la faute de ce microbe et— « F-fuck ! » hoquète-t-il quand une vive douleur lui broie l’entrejambe et remonte dans tout son corps, lui nouant la gorge. Il se recule d’un pas, le souffle coupé. L’enfoiré. Il grogne et lève un bras, parce qu’il va vraiment lui démonter la gueule cette fois-ci, mais Wally lui attrape le poignet.
Eugene n’a rien le temps de comprendre. Sinon que c’est son bras et son épaule qui lui font brusquement un mal de chien et qu’il s’écorche les genoux en tombant par terre. « Careful, » fait-il à son oreille et son souffle dans sa nuque lui file la chair de poule. Il glapit de douleur quand Wally relâche son poignet et plaque ses deux mains au sol pour éviter de se planter le visage sur le bitume quand un dernier coup de genou veut l’étaler au sol. « Damn, ain't it a sight. Come on, » Eugene s’empourpre furieusement, de colère et de gêne, il est mortifié. L’autre garçon lui tend la main pour l’aider à se relever et il lui répond par un regard noir, avant de la repousser durement, du dos de la sienne. « Screw you, » siffle-t-il entre ses dents. « I don't want your forgiveness. I did nothing wrong. I almost fucking died myself. » Il l’ignore complètement, se redresse en grimaçant, son épaule lui fait un mal de chien et c’est sans parler du reste. Quand il se retourne vers Wally, ce dernier a relevé la manche de sa chemise et de sa veste, puis tourne la tête, pour montrer ses cicatrices. Il veut un gâteau ?

Eugene veut lui faire payer, mais de toute évidence, il est tombé sur plus fort que lui. Comment il a fait pour le retourner comme ça ? Il a pas l’air plus épais que lui pourtant, et certainement pas dangereux. Putain, Eugene a envie de disparaître tellement il se sent con d’avoir pris une branlée pareille. Ce n’est pas la première fois, certes. Mais d’habitude, ses adversaires ne pèsent pas quarante kilos et ont quand même l’air vachement plus menaçants. « That accident changed my life too. Ever since, I- - » Putain mais il s’en bat les couilles de ce que ce putain d’accident lui a fait. Il était pas là, c’est qu’il s’en est plutôt bien sorti, lui. « I can't hear you. I mean your thoughts. I can't hear 'em. » Eugene plisse les yeux. « Just talking to you exhausted me. You are like... a hole. A big black hole in my telepathic map of the City. » Bien malgré lui, un rire nasal lui échappe à cela. Un trou noir, hein ? S’il savait… « Oh yeah. I can hear the whole city now. No big deal. » Toute la ville ? Tout le temps ? Eugene écarquille les yeux et regarde le bandeau de métal qu’il a autour du crâne. C’est pour canaliser tout ça, qu’il a ce truc sur la tête ? Il a déjà vu des élèves à la X-Mansion qui avaient besoin de trucs comme ça pour éviter de se foutre en l’air le temps qu’ils apprennent à contrôler leur pouvoir. La télépathie a l’air d’être un truc assez chaud à maîtriser. Et entendre toute la ville, vraiment ?
Okay, peut-être que l’accident l’a pas mal bousillé, lui aussi. Mais ça n’explique pas pourquoi il s’est enfui. Et ça n’explique pas non plus ce qu’il y avait dans le camion. «  And there's something else, » fait-il avec un sourire et Eugene lui lance un regard sombre. « There’s nothing else, » réplique-t-il immédiatement, sèchement. Il ne veut pas qu’il y ait quoi que ce soit d’autre. C’est déjà bien assez, Aedan et lui.

Sa mâchoire se crispe, il regarde ailleurs un moment, semble hésiter. Il déteste ce type, c’est officiel. Mais il est curieux, aussi. D’une main, il masse son épaule endolorie, même s’il n’a pas tellement envie de lui montrer qu’il lui a fait mal, il n’arrive pas à se concentrer quand il a mal, parce qu’il sent Aedan qui s’inquiète, à l’autre bout de leur lien. Et son jumeau qui s’inquiète, c’est toujours vachement bruyant. Il reporte son attention sur Wally. Il était dans le camion, donc il sait ce qu’il transportait, pas vrai ? Et puis, il a dit qu’il pouvait entendre les pensées de toute la ville depuis l’accident. Alors lui aussi a été touché par— il ne sait pas ce que c’était. Mais par ça. Il plonge son regard dans celui du jeune homme, les traits durs, fermés. « What was in that truck ? » demande-t-il soudainement. « Why did you run away ? » Il sait. C’est obligé, il sait. Leur père a été incapable de trouver ce qui a causé leurs pouvoirs. Ce qui a permis à Aedan de survivre alors qu’il aurait dû mourir – était mort. Mais Wally sait lui. Il en est persuadé.
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out of my mindI'm out of my fucking mind, G-G-golly, oh my, I was doing fine, once upon a time, 'Til my brain left and it didn't say bye, Don't look at me wrong; I'm out of my mind, Like Nostradamus and da Vinci combined, So paranoid of espionage, I'm watching my doors and checking my blinds, My brain is on vacation, they telling me.

« Screw you. » Bon, le Eugene n'a pas l'air très sympathique, finalement. Wally voit bien qu'il aime pas trop quand il commence à lui montrer ses cicatrices, quand il parle aussi de l'accident. Peut-être qu'il aurait dû se montrer plus compatissant. Mais il n'a pas envie de remplir les bottes de quelqu'un d'autre et d'agir en obéissant à des ordres. Avec Eugene... c'est con à dire, mais c'est différent. Wally ne s'est jamais senti aussi vivant, aussi vrai de toute sa vie, depuis la dernière fois que son père lui a labouré le dos à coups de boucle de ceinture. C'est une autre sorte de douleur qui lui noue l'estomac, alors qu'il observe Eugene se débattre avec l'incompréhension et l'horreur. Il a envie de le protéger, décrète-t-il. Et ça lui fait mal au ventre de voir le Holmes réagir comme ça.

«  And there's something else. There’s nothing else. » Ouais, définitivement, le Holmes n'a pas l'air très sympathique mais justement à cause de ça, il fait un peu rire Wally. Sa réplique immédiate dit à Wally tout ce qu'il avait envie de savoir, si bien que son sourire charmant devient presque goguenard, alors qu'il observe toujours Eugene avec ses yeux sombres. Il ne se gêne pas pour le détailler de bas en haut, avec curiosité et une certaine avidité, remarquant quelques détails comme son menton anguleux, ses cheveux bien gelés, les écouteurs qui pendent au décolleté de son t-shirt. Ils sont complètement différents. Wally remarque avec plaisir que même si il est plus épais que lui, Eugene est plus petit et semble réellement choqué qu'il se soit débarassé de lui en deux mouvements. Tiens, il le dira à Reyhan, ça. Elle sera fière de lui.
Machinalement, alors qu'un petit silence s'étire, il replace sa couronne sur ses cheveux, qui s'est un peu délogée pendant qu'il ridiculisait Holmes. « What was in that truck ? » Ah, les questions qui fâchent. Les fameuses. « Why did you run away ? » Wally détourne le regard un instant. Il n'a aucun mal à mentir, à personne, surtout pas à un pur inconnu comme Eugene Holmes (et pourtant, il a l'impression de le connaître, de le comprendre; mais il repousse vite cette sensation. Ils viennent seulement de se rencontrer, après tout). “ I was taken away, ” dit-il lentement. Il se souvient de son envie de les rejoindre, ces trois voix pleines de souffrance, il se souvient d'avoir désiré les prendre dans ses bras, les aider, les protéger. Il n'a pas parlé pendant des jours, après, alors qu'on réparait ses os cassés et s'occupait de ses multiples plaies dues tant à la tôle qu'aux éclats du pare-brise. Il n'a pas parlé pendant des jours jusqu'à ce que Charlie vienne le voir.
Mais il repousse ces pensées. Il n'a pas envie de penser à Charlie.

Your shoulder's okay? ” demande-t-il brusquement, en virant à nouveau ses yeux sombres vers Eugene. “ Can we get a coffee or something? My treat. ” Puis il se détourne pour sortir tranquillement de la ruelle, après s'être machinalement épousseté les jambes de son pantalon d'un air affairé, soucieux peut-être de ne pas trop attirer l'attention avec des vêtements sales. Il sent qu'Eugene ne suit pas tout de suite et se contente juste de lui lancer un regard glacial par-dessus son épaule. “ It's a long story, Gene. And I'm fucking caffeine-deprived. ” Theodor dit que c'est mauvais pour son jeune coeur et Sevastian s'arrange toujours pour mettre le café hors de sa portée (ce qui est plutôt étonnant vu que Wally fait littéralement une tête de plus que lui. Ceci dit, il sait que si Sev le suprend avec le café, il va littéralement lui exploser le crâne donc autant éviter d'avoir l'air trop satisfait quand il arrive à se servir un petit caf'). Et puis, sans regarder si Holmes suit, il ressort dans la rue principale en cherchant l'enseigne de café la plus proche. Il fait la queue dans la rue — c'est un petit stand à l'air sympathique, tout simple, à l'entrée d'un petit parc — et est en train de commander quand finalement Eugene se retrouve à côté de lui. Ce qu'il a fait en attendant Wally l'ignore, mais il est bien content de le revoir là. “ Americano or expresso? ” Pour lui ce sera double-expresso. Il paye l'homme qui vient de les servir, prends les deux mugs en carton et passe la barrière du parc en sifflotant. Il s'assied sur un banc. “ I don't know what was in the truck, ” fait-il quand Eugene s'assied près de lui et en lui tendant son café. “ I mean, I- - ” Il s'interrompt pour siroter une gorgée, l'air gêné. “ No, I really don't know. Nasty stuff. I work for an... organisation and we were meant to deliver this stuff somewhere outta town, gently and quietly. You know the rest. I was taken away by men from the organisation. ” Nouvelle gorgée. “ I'm sorry for your friend and your brother, dit-il finalement. Really. I ain't looking for forgiveness, I told you. But nobody was supposed to get hurt. ” Et à ses mots, ses traits deviennent plus durs, déterminés.
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Il n’aime pas le sourire de Wally. Parce qu’il a l’air trop sûr de lui, trop content d’avoir la réponse à sa question alors que vraiment, Eugene n’a pas du tout envie de penser à ce qu’il s’est passé quand il l’a touché. A ce qu’il éprouve en se tenant aussi proche de lui. C’est comme si l’autre garçon remplissait un vide présent depuis le jour de l’accident. Et ça fait du bien. Vraiment, ça fait un bien fou. Mais il n’a aucune envie de ressentir un truc pareil. Il regrette de l’avoir touché. Et si ça fait comme pour Aedan ? Si maintenant qu’il l’a touché, ils sont condamnés à ne plus jamais se tenir trop éloignés ? Ça ne l’a pas fait, avec Ethan. Mais si tout ceci avait la moindre logique, ça se saurait. Eugene sent sa gorge se nouer à l’idée de devoir rester proche de ce type. Il n’aime pas non plus cette façon qu’il a de l’observer. Le Holmes n’a pas vraiment l’habitude qu’on le regarde comme ça. C’est son jumeau qui se fait remarquer, d’habitude. Parce qu’il est plus assuré, parce qu’il fait tout pour. Eugene a toujours préféré rester discret, invisible. C’est plus simple comme ça.
Il n’aime pas quand on le remarque. « I was taken away, » répond finalement Wally et le brun fronce les sourcils. Comment ça ? Mais par qui, bon sang ? Les secours ont mis des plombes à arriver parce qu’il n’y avait personne autour d’eux au moment de l’accident. Plus il en apprend, moins cette histoire lui plait. « Your shoulder's okay? » Il cesse immédiatement de se masser l’épaule et lui lance un regard sombre. Il ne prend même pas la peine de lui répondre, principalement parce qu’il a encore envie de mourir de honte. «  Can we get a coffee or something? My treat. » Il veut pas un putain de café, il veut des réponses à ses questions ! Mais déjà, Wally fait volte-face et Eugene reste planté là, les poings serrés. Il le regarde épousseter ses fringues et baisse les yeux vers son propre jean. Il n’est pas abîmé, mais il est trempé et sale, y a rien de pire pour le gonfler. « It's a long story, Gene. And I'm fucking caffeine-deprived. » Il s’étouffe à moitié et lève son regard vers Wally.

« Who d’you think you are, calling me Gene, » marmonne-t-il dans sa barbe. Pourtant, il finit par le suivre, fourrant ses mains dans les poches de son jean avec un air bougon. Dès qu’il a sa réponse, il se tire et surtout, il fait en sorte de ne plus jamais croiser la route de Wally. Il le suit de loin, comme s’il craignait qu’on les trouve ensemble et ne s’approche que quand il le voit commander. Il va pas dire non à un café gratos, après tout. « Americano or expresso ? » demande-t-il et Eugene et ce dernier renifle d’un air méprisant. « Latte macchiato, » réplique-t-il avec un sourire en coin. Oui, tant qu’à faire, autant prendre le plus cher. Et puis, il déteste le café noir. Il regarde l’homme préparer les cafés sans rien dire, puis il suit Wally une fois qu’il a payé, vers le petit parc juste à côté. «  I don't know what was in the truck, » fait-il et Eugene se renfrogne. Il s’assied à son tour, à l’autre bout du banc, et attrape son café en prenant bien garde à ne pas toucher l’autre garçon.
« I mean, I- - No, I really don't know. Nasty stuff. I work for an... organisation and we were meant to deliver this stuff somewhere outta town, gently and quietly. You know the rest. I was taken away by men from the organisation. » Le jeune Holmes fronce les sourcils. Qui transporte de la marchandise sans savoir vraiment de quoi il s’agit ? Son histoire ne tient pas la route, franchement. « I'm sorry for your friend and your brother. Really. I ain't looking for forgiveness, I told you. But nobody was supposed to get hurt. » Eugene soupire et boit une gorgée de son café. D’accord. Il a l’air sincère.

Et puis, vu son âge, c’était clairement pas lui qui conduisait. Le brun se tourne vers Wally et le détaille un moment du regard, sans rien dire. « You work for the mafia or somethin’ ? » marmonne-t-il, le nez à moitié dans son café, les yeux plissés. « I mean, what kind of organisation delivers things without knowing what it is and hires twelve years old to do that job ? » lance-t-il, clairement moqueur. Bon, étant donné que Wally l’a retourné comme une crêpe, il peut comprendre pourquoi on l’a recruté. C’est clair qu’on risque pas de s’attendre à un truc pareil, avec sa tête de gamin. Et qu’il fasse partie d’une mafia fait tout de suite beaucoup plus de sens. « How can you not know ? Shit, » marmonne-t-il en passant une main sur son visage. Il pensait vraiment obtenir des réponses, cette fois-ci. Mais c’est retour case départ. Sauf s’il arrive à savoir pour qui Wally bosse. M’enfin… si c’est vraiment la mafia, Eugene n’est pas certain de vouloir aller leur poser des questions.
« That stuff did something to me. And Aedan. We-- » Il se tait, fronce les sourcils. Pourquoi il lui raconte ça ? Si ça vient juste, Wally est là pour l’éliminer, parce qu’il sait pour le truc qu’ils transportaient. Eugene pâlit un peu et s’éloigne un peu plus, tout au bout du banc. « You’re not here to eliminate me or somethin’, right ? » demande-t-il un peu malgré lui parce que c’est très, très con, comme question.
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Il se souvient avoir été déçu, en se rendant compte que des gens avaient été blessés. Des vies certainement brisées. L'Accident... il évite d'en parler, Wally, parce qu'il se souvient des blessures et de la douleur, du doute et de la souffrance. Toutes ces voix, toutes ces pensées, tous ces gens se hurlant dessus, leurs voix s'entremêlant... il a faillir devenir dingue. Il a passé des jours et des jours en isolement, dans le noir total, dans des prisons de plomb et d'acier; en vain, les pensées des agents de la base de glissaient toujours dans sa tête, le berçaient la nuit, le tourmentaient le jour. Pas un seul moment de repos. Pas un seul moment de relâche jusqu'à avoir la couronne. Et elle trône toujours sur ses mèches blondes, discrètes mais inhabituelles, contrastant avec ses joues de gamins et ses doux traits enfantins.
Il se souvient de tout ça et il se souvient aussi de l'incompréhension quand les Trous se sont révélés dans la carte télépathique de New York. Quand il a compris qu'en plus de les avoir trahi, le conducteur les avait fait rentrer en plein dans une autre voiture. Il avait essayé de se renseigner, en vain. Peu importe, lui avait-on dit.
Puis on l'avait puni à cause de la perte de la cargaison.
Wally préférait ne pas penser à ça.

« You work for the mafia or somethin’ ? » Pardon? Wally tourne des yeux ronds vers Eugene, complètement perdu. La... mafia? il a vraiment une tête de mafieux? Wally ne sait pas trop si il doit prendre ça comme une critique ou un compliment; quand il voit les lèvres d'Eugene se tordre légèrement en une grimace moqueuse disgrâcieuse (il est plus joli quand il ferme sa grande gueule), il comprend que l'autre se paie sa tête. « I mean, what kind of organisation delivers things without knowing what it is and hires twelve years old to do that job ? » Wally arque un sourcil. Qu'Eugene ne se trompe pas: on le charrie sur son visage de gamin depuis qu'il a effectivement douze ans (il en paraissait la moitié, à l'époque), il est plutôt blindé de ce côté-là. Alors il préfère ne même pas daigner répondre, haussant les épaules d'un air agacé en sirotant une nouvelle gorgée de son double expresso.
« How can you not know ? Shit. » Mais invariablement, ses yeux retournent vers Eugene, fouillent sans gêne son visage, ses traits, sa posture, les détails de ses mains, ses doigts, ses ongles, comment le col de sa veste est bizarrement plié. Wally ne sait pas exactement ce qu'il cherche, en l'observant ainsi. Il sait juste qu'il en a... besoin. Absolument besoin, de chercher, de détailler, de comprendre, de dévisager Eugene. « That stuff did something to me. And Aedan. We-- » Wally penche la tête sur le côté. Pourquoi s'éloigne-t-il? A-t-il... peur?
Non. Eugene Holmes ne sait rien de la peur. Ça se voit sur son visage.

« You’re not here to eliminate me or somethin’, right ? »
Pardon?
Wally cligne des yeux. Si il savait rire, peut-être qu'il aurait ri. “ You really think I'm with the mob? Dude. They don't hire twelve year old boys. ” Sourire ironique. Puis il se met à réfléchir. “ What happened to you and Aedan? ” demande-t-il d'un air méfiant, presque prudent. Un truc leur est arrivé... mais quoi? Si ça se trouve, HYDRA voudra les recruter, comprendre ce qui leur est arrivé à tous les trois, non, à tous les quatre... et alors... “ Hold on, Eugene. What happened to you and your brother? Don't lie to me, it's important. ” Il se tourne tout à fait vers lui, après avoir posé le mug sur le banc entre eux. Il est soudainement sérieux, un peu tendu et, pensant qu'Eugene va prendre ses jambes à son cou si il lui fait peur, il rajoute doucement: “ maybe I can help you. Maybe we can help you, actually. The organisation I work for is... very powerful.
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Bon, d’accord, il travaille peut-être pas pour la mafia, vu la tête qu’il tire à sa question. Quoi ? C’est pas complètement débile de lui demander ça. Il lui a parlé d’une organisation, qui transporte de la marchandise sans savoir ce que c’est vraiment. Pour lui, ça fait vachement mafia, comme truc. Alors Eugene hausse les épaules à l’air effaré de Wally. S’il était à sa place, il verrait que c’est pas con. « You really think I'm with the mob? Dude. They don't hire twelve year old boys. » Il rit. Un peu. D’accord, il ne l’aime pas, mais ça, c’était drôle. S’il a de l’humour, c’est un bon point pour lui. Ca rattrape pas la branlée qu’il lui a collée – Eugene a toujours mal, d’ailleurs – mais ça arrange un peu son cas. « What happened to you and Aedan? » Les traits d’Eugene se ferment, ses sourcils se froncent. C’est pas parce qu’ils étaient dans le même accident qu’il va se mettre à tout lui raconter, il croit quoi, lui ? Bon, d’accord, Wally lui a tout de suite révélé qu’il était un télépathe et il pourrait au moins lui rendre la pareille. Mais il ne peut pas s’empêcher d’être méfiant, de ne pas vouloir lui faire confiance.
Il ne le connaît pas. Il ne sait rien de lui. «  Hold on, Eugene. What happened to you and your brother? Don't lie to me, it's important. » Il se retient à peine de lui dire à nouveau d’aller se faire foutre et de se lever pour se tirer. Il n’a aucune envie de parler de ce que son frère et lui peuvent faire à présent. « Maybe I can help you. Maybe we can help you, actually. The organisation I work for is... very powerful. » Ouais, c’est peut-être pas la mafia, mais ce n’est pas pour autant qu’Eugene va leur faire confiance.

Les organisations secrètes dont on ne prononce pas le nom, ça pue toujours la merde. Il est pas con au point de tout balancer. Wally a l’air sincère, vraiment. Il semble vouloir savoir, vouloir aider. Mais il ne le connait pas. Eugene hésite. Peut-être que s’il lui donne quelques détails, sans trop en dire, l’autre garçon pourra réellement leur venir en aide ? Il plisse les lèvres, regarde son café un moment, les sourcils froncés. Quelque chose le pousse à parler au Watsorn. Il ne sait pas ce que c’est, mais c’est vachement déstabilisant. Surtout qu’une part de lui considère toujours que ce serait vraiment stupide de le faire. Eugene soupire.
« We—we share that link. It’s-- » Il hausse les épaules. « It’s weird. At first, I couldn’t be two steps away from him without-- » Un frisson lui parcourt l’échine et il se frotte l’abdomen machinalement. « It hurt really fuckin’ bad, » admet-il avec une grimace. « Had to touched him all the time or I felt—empty ? » Ça fait vachement dégueulasse, dit comme ça, alors Eugene se passe une main dans la nuque et affiche un sourire gêné. « Told ya, weird. It’s better now, but I can’t stay away from him for long. And I-- » Autant aller jusqu’au bout. « I feel what he feels. Can hear his thoughts, too. » Il ne parlera pas du reste.

Il n’a vraiment pas envie de parler du reste. Il ne comprend pas lui-même ce que c’est et surtout… il a ce sentiment qu’il ne doit pas en parler. Il ne sait pas d’où ça lui vient, mais c’est comme une voix qui lui dit surtout, ne parle pas du reste. Alors il se tait, pince les lèvres et glisse un regard en coin vers Wally. « I want to know what was in that truck. Because no matter what it was, it changed us. » Il fronce les sourcils, ses traits se font plus durs. « But I don’t want to have anything to do with that organisation of yours. » Il boit une gorgée de son café. « No offense, but I don’t do well with others. And I don’t trust people who crush people’s lives and get away with it. » Parce que même si Wally n’a pas voulu se tirer après l’accident, d’autres ont décidé de s’enfuir en laissant juste un cadavre et pas un seul témoin derrière eux. Il n’a aucune envie de rencontrer des gens comme ça.
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Il a un rire plutôt plaisant, ça, Wally le note bien. C'est quelque chose qui semble lui échapper et Eugene lui-même semble peu satisfait de s'être surpris par cette risette. Wally sent ses lèvres à lui s'étirer en un minuscule sourire. Il voit pourtant l'autre adolescent se crisper, se figer à l'évocation de son frère. Wally se demande ce que ça fait, d'avoir un frère. Ça change tout, un frère. Je ne peux pas vivre dans un monde sans toi. C'était la voix d'Eugene. Wally se demande à quoi ça ressemble, à haute voix. Wally se demande beaucoup de choses à propos d'Eugene.
« We—we share that link. It’s-- » Wally l'observe intensément, note encore plein de petits détails qu'il reportera dans un carnet quand il rentrera à la maison. Même de loin, même quand il est à l'autre bout du banc, Wally entend le silence qui émane de Eugene. Il l'entend aussi clairement qu'il sent, confusément, les pensées agitées des autres personnes présentes dans le parc, dans la rue, dans New York: ce sont seulement des esquisses de songes mais de la part d'Eugene il n'y a rien, rien, juste du vide. Un Trou. Un trou noir. « It’s weird. At first, I couldn’t be two steps away from him without-- » Wally fronce les sourcils. De quoi parle-t-il? « It hurt really fuckin’ bad. Had to touch him all the time or I felt—empty ? » Wally ne comprend pas. Il a un frère, un frère jumeau apparemment, il était tout le temps avec lui, le touchait... ou il se sentait vide? Ou il souffrait?
Mais.
Mais il ne comprend rien à la souffrance.
Ça n'a aucun sens.
« Told ya, weird. It’s better now, but I can’t stay away from him for long. And I-- I feel what he feels. Can hear his thoughts, too. » Un lien télépathique et psychique. Wally n'a jamais entendu parler de deux personnes reliées de cette manière, deux personnes qui ne sont pas nées mutantes apparemment. Mais pourquoi après l'accident...?
Peut-être qu'HYDRA serait intéressée, après tout. Il devrait les reporter, Eugene et Aedan et peut-être Ethan aussi. Il devrait les reporter et tout dire à Rey, Sev, Theodor, tout leur expliquer et s'excuser de s'être enfui aujourd'hui, de ne pas leur avoir tout dit des Trous, de leur avoir caché des choses.
Mais.
Mais il ne peut pas. Une petite voix lui dit: tu dois les protéger. Et lui mieux que personne sait qu'HYDRA leur fera du mal, même si les conséquences seront bonnes — elles le sont toujours.

« I want to know what was in that truck. Because no matter what it was, it changed us. » Les yeux de Wally reviennent vers lui, alors qu'ils s'étaient perdus dans la contemplation du vague. « But I don’t want to have anything to do with that organisation of yours. No offense, but I don’t do well with others. And I don’t trust people who crush people’s lives and get away with it. » Wally sourit. “ Trust me, Eugene Holmes. If my people wanted you around, you'd be around. ” Oh oui qu'il serait around. Il serait enfermé, étudié, décortiqué, vidé, rempli, utilisé, changé. Et son frère. Et Ethan. Et toute sa famille, sans doute. HYDRA ne fait jamais dans la demi-mesure. “ But I don't want that for you.
Il ne sait pas pourquoi il dit ça. Il ne sait pas que c'est vrai jusqu'à ce que ses lèvres prononcent les mots; il détourne pudiquement le regard, gêné, les lèvres pincées. “ You were honest with me. I'll be honest with you. In the truck was an extraterrestrial matter. I don't know why, how, where or who. We were just supposed to get from point A to point B but... well. Y'know. ” L'Accident, mort subite, coma, tout ça. “ It changed me too. My powers became- ” incontrôlables “ way more powerful. And then there's you. And... Ethan and Aedan, I guess. I can't hear any of you. ” Il l'observe prudemment. “ But then, there's also the pull. You feel it, don't you? Of course you do. ” Wally tend la main, paumée dirigée vers Eugene, tentatrice et timide. “ I... want to touch you, ” finit-il par formuler difficilement, la bouche sèche et la gorge nouée. “ No homo, tho, ” rajoute-t-il toutefois pour se donner bonne conscience, avec un sourire ironique.


Dernière édition par Wally Watson le Dim 5 Juin - 19:36, édité 1 fois
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« Trust me, Eugene Holmes. If my people wanted you around, you'd be around. » Eugene se crispe. Wally sourit, comme si ce n’était qu’une plaisanterie. Mais ça n’en est pas une. Il ne sait pas comment, ni pourquoi, il sait que ça n’en est pas une. Ça sonne comme une menace et ça ne lui donne même pas envie de rire. C’est comme si une main glacée avait agrippé sa nuque, dans une emprise ferme, terrifiante. Il ne sait pas qui ils sont, mais il ne veut jamais le découvrir. Et il ne sait pas pour qui Wally travaille, mais ça le dérange. Qu’il soit entre les mains de gens comme ça. Pourquoi ça le dérange ? Qu’est-ce qu’il en a à foutre, de ce que l’autre garçon fait pour payer les factures ? Ça ne le concerne pas. Ça ne l’intéresse même pas, à vrai dire.
Alors pourquoi ça le dérange ? Pourquoi il se sent si mal, tout d’un coup ? «  But I don't want that for you. » fait la voix de Wally et Eugene fronce les sourcils, face à sa gêne. C’est… sympa ? « You were honest with me. » Humpf, pas entièrement, mais ce n’est pas le moment de s’en vouloir. Wally n’a pas à savoir ça, c’est mieux de garder cet aspect de leurs nouveaux pouvoirs secret, pour le moment. Tant qu’il ne saura pas ce qu’il veut vraiment, tout du moins. « I'll be honest with you. In the truck was an extraterrestrial matter. I don't know why, how, where or who. We were just supposed to get from point A to point B but... well. Y'know. » Eugene écarquille les yeux. Une matière extraterrestre ? Il y a quatre ans, Eugene se serait royalement foutu de sa gueule.

Sauf que les Chitauris ont envahi New-York et ils savent tous que les extraterrestres existent, maintenant. Alors il ne peut pas tellement se mettre à pouffer de rire parce que même si ça paraît complètement absurde… c’est tout à fait possible. Okay. Donc ils tiennent leurs pouvoirs d’un truc extraterrestre, c’est ça ? Eugene ne sait pas si c’est super cool ou carrément dégueulasse. Il pense à toute sa culture SF et finit par s’arrêter sur Alien et… gross. Définitivement.  « It changed me too. My powers became way more powerful. And then there's you. And... Ethan and Aedan, I guess. I can't hear any of you. » Parce qu’ils étaient tous les quatre dans le même accident. Et parce qu’ils ont tous été touchés par cette… matière. D’accord. C’est logique. Ça fait du sens.

Ou pas. Eugene ne se sent clairement pas plus avancé. Est-ce qu’ils peuvent se débarrasser de ce truc ? Redevenir comme avant ? Ou est-ce que c’est permanent ? Il pense à Aedan, à Ethan. Est-ce qu’il devrait en parler à Aedan, en rentrant ? De toute manière, ce n’est pas comme s’il pouvait lui cacher quoi que ce soit. Hé Dan, nos pouvoirs, ça vient d’un trop alien, cool ou pas cool ? Il grimace. Son frère va probablement le traiter de sale geek mais très franchement, il s’en serait bien passé lui, de cette connerie. « But then, there's also the pull. You feel it, don't you? Of course you do. » Le Holmes lève un regard un peu paniqué vers Wally. Oui, il la ressent. Cette attraction étrange, inexplicable, qui le pousse vers Wally alors que naturellement, rien, mais alors rien ne lui donnerait envie de poursuivre cette conversation. Normalement, il se serait tiré après s’être pris une raclée, après avoir craché sa haine, pour ne plus jamais entendre parler de lui. Mais là, il est resté. Parce qu’il veut en savoir plus, oui. Mais il n’y a pas que ça. Quelque chose l’empêche de quitter Wally. L’autre garçon tend la main vers lui et il fronce les sourcils. « I... want to touch you, » Mauvaise idée. Il ne sait pas d’où ça vient, ça. Mais mauvaise idée, il en est persuadé. Et pourtant… Pourtant quelque chose le pousse à répondre à la demande du Watsorn. « No homo, tho, » rajoute-t-il et Eugene lève les yeux au ciel.
C’est pas ça, qui le dérange. C’est l’idée qu’une fois qu’il l’aura fait, les choses changeront et pas forcément pour le meilleur. Pourtant, il y a vraiment cette partie de lui qui a envie de toucher à nouveau Wally. Parce que c’était trop court, la première fois. Parce qu’il faut qu’il le touche. Il craint que ça fasse comme pour Aedan. Mais il a laissé le Watson s’éloigner un peu plus tôt après lui avoir serré la main et ça ne lui a pas broyé les entrailles, comme ce premier jour à l’hôpital.

Alors c’est probablement différent. Il ne risque pas non plus de fusionner comme avec son frère, pas vrai ? Eugene se meurtrit la lèvre inférieure de ses dents, à force de réfléchir sans quitter la paume de Wally du regard. « That’s— probably not a good idea, » marmonne-t-il d’une voix un peu rauque. « I don’t-- » Il soupire, termine son café d’une traite pour se donner du courage. « Alright. If you blow up or somethin’, don’t blame me. » Il approche sa main de la sienne. Hésite. Puis il frôle sa paume du bout des doigts et c’est à nouveau là, le courant électrique qui lui parcourt tout le bras, puis remonte jusqu’à sa nuque. Il lève les yeux vers Wally, les sourcils froncés, pour vérifier s’il est le seul à avoir ressenti ça.

Visiblement, non. No homo, hein ? Ça fait quand même vachement gay, tout ça. Okay. Il presse un peu plus ses doigts sur sa paume et le courant devient une étrange chaleur diffuse. Alors il inspire profondément et referme sa main autour de celle du jeune homme, brusquement, et attend presque que quelque chose de dramatique se produise.
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« That’s— probably not a good idea. » Wally fait la moue. « I don’t-- » Wally arque un sourcil. « Alright. If you blow up or somethin’, don’t blame me. » Wally sourit.
Parfait.
Il aime bien quand les choses vont comme il le désire.
Il garde sa main tendue en direction d'Eugene, ses yeux le scrutant, attendant de réveler... quoi exactement? La moindre faiblesse sur la géographie de son visage, peut-être. Il a un visage très particulier. Il a l'air nettement plus âgé que Wally et pourtant, ils doivent avoir à peu près le même âge. Wally se demande si il va entendre ses pensées, si il va pouvoir retourner sa mémoire, si il va pouvoir le comprendre comme il le désire, au plus profond de son être. Il a juste envie d'être là pour lui. C'est stupide. Évidemment que c'est stupide. Mais tout son être lui dit: protège-le, occupe t'en, satisfais-le et... et il te le revaudra.
Eugene tend la main et leurs paumes s'effleurent. Se touche. Le courant électrique est presque douloureux tant il est soudain, Wally se redresse brutalement sur son séant. “ W-wait, ” marmonne-t-il, un peu déçu de se montrer si... faible, oui, faible est le mot. Leurs peaux s'effleurent à peine et c'est presque insupportable. Ce n'est ni particulièrement plaisant, ni particulièrement douloureux, ni particulièrement rien. Mais il sent juste quelque chose se réveiller en lui, parcourir la ligne des cicatrices blanches à la surface de son corps, s'agiter à l'arrière de son crâne, au-dessus de sa nuque. De son autre main tremblante, il enlève sa couronne, son casque, son dernier rempart.
Aussitôt, les pensées l'assaillent.
Partout, elles sont partout. Les soucis des uns, les bonheurs des autres, les souffrances, les désirs, les envies, les jalousies, les tristesses, les joies, les horreurs, la peur, la peur, la peur qui rampe et infeste New York depuis des jours, depuis des semaines, l'admiration, le respect. Certains sont en retard, certains sont en avance, certains sont amoureux, certains veulent changer d'air, certains veulent un café, certains veulent aller au restaurant, certaines veulent se tuer, certains veulent aller dormir, certains- -

Les doigts d'Eugene s'appuient contre les siens et leurs mains se referment l'une sur l'autre.
Le.
silence.
le plus.
total.
Il.
n'y.
a.
rien.
Juste.
le.
silence.
ENFIN.
Un trou noir. est un objet céleste si compact que l'intensité de son champ gravitationnel empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper.

Wally est en train de se faire avaler tout cru.
Il se laisse attirer par le trou noir et c'est impossible d'en réchapper, pas maintenant, ni jamais. Il n'y a... pas de son, pas de pensées, rien, rien, rien. Juste le silence et le vide, le trou noir et l'espace, juste la sérénité, le calme, enfin. Il est enfin bien, il est enfin à sa place, il est enfin là où il devrait être. Proche du trou noir, proche du Trou, proche d'Eugene Holmes.
Eugene Holmes?
Non, ce n'est pas Eugene Holmes.
Eugene Holmes n'existe pas.
Il n'y a que.
Rien.
Rien, rien du tout. Juste le trou noir, et le calme qui vient avec, comme au coeur de la tempête, comme dans l'oeil du cyclone.
C'est stupide, mais Wally est bien. Juste bien. Il est à sa place, il est dans le silence le plus total, le calme le plus olympien et ça fait du bien, enfin, de pouvoir se laisser aller, de s'abandonner complètement, d'oublier, de fermer les yeux, de fermer son esprit (FERME TON ESPRIT, WALLACE), d'oublier (WALLACE, TU NE DOIS PAS AVOIR PEUR), d'oublier (VOUS NE COMPRENEZ PAS), d'oublier (TU VAS PAS ME FAIRE CROIRE QUE T'ES UN DÉBILE, WALLACE, SI?), d'oublier (BANG! BANG! BANG!), d'oublier (JE NE PEUX PAS VIVRE DANS UN MONDE SANS TOI).

Le vide disparait.
Wally se sent tomber en avant sans rien comprendre et le vide disparait et Eugene disparait et pendant un bref instant, juste avant d'entendre toutes le pensées de NYC, il entend celles d'Eugene.
Non.
Pas celles d'Eugene.
Celles qu'il est en train de communiquer à Eugene.
NO HOMO FERME TON ESPRIT TÉLÉPATHIE EUGENE HOLMES EUGENE HOLMES EUGENE HOLMES LE VIDE LE CALME LA SÉRÉNITÉ EUGENE HOLMES ORGANISATION REYHAN THEODOR COUVRE-FEU ARGENT DE POT SÉVASTIAN LATTE MACCHIATO SANS SUCRE NO HOMO TROU LE VIDE LE VIDE LE VIDE LE CALME TU VAS PAS ME FAIRE CROIRE QUE T'ES UN DÉBILE WALLACE SI CLAQUEMENT LA BOUCLE DE CEINTURE LA PUNITION LA CARGAISON LA TÊTE ONCLE CHARLIE BOERS CRÂNE ROUGE AGENT ENTRAÎNEMENT PUNITION FERME TON ESPRIT ETHAN AEDAN EUGENE HOLMES EUGENE EUGENE EUGENE.

Puis sa tête s'écrase contre le sol, flash lumineux dans son crâne et les pensées de New York l'assaillent. Encore et toujours.

Dans un gémissement étouffé, il se recroqueville. Il sent déjà l'incompréhension et le souci des autres new-yorkais se promenant ce jour-là dans le parc et il se redresse rapidement, en esquissant un sourire désolé et amical aux visages soucieux qu'on lui présente, lève la main, tout va bien, tout va bien, passez votre chemin, même si son autre main vient se porter à sa tempe éraflée sur sol comme pour en extraire toutes ces pensées, toutes ces terribles pensées, ces pensées néfastes et horribles qui le tourmentent et le suivent et le poursuivent. Il cherche à tâton, sur le banc au pied duquel il est à moitié redressé, la couronne; l'enfile avec des gestes rodés par l'habitude et doit faire appel à toutes ses forces pour ne pas se laisser aller là, juste là, pour s'endormir jusqu'au lendemain du monde.
Eugene est toujours assis sur le banc et le regarde d'un air un peu horrifié.
Wally est un peu embêté par le café qu'il a renversé sur son jean neuf. Theodor va le tuer. Sans rien dire, il se rassied sur le banc après avoir ramassé le reste de son mug parterre. “ Well that was intense, ” dit-il, comme si son coeur ne battait pas à cent à l'heure dans sa poitrine, comme si il ne vait pas de s'écrouler parterre après de longues secondes? minutes? HEURES? à tenir la main d'un mec qu'il vient tout juste de rencontrer. “ I'm not... gay, ” se sent-il obligé de préciser, en enfonçant ses yeux dans le regard de Eugene. Sa main lui fait un mal de chien. Il a dû lui broyer les doigts. “ Let's do it again? ” propose-t-il, plus pour la blague qu'autre chose. “ Oh man. Fuck. Did you see something?
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D’abord, il n’y a rien et Eugene veut retirer sa main, parce que ça ne sert clairement à rien. Puis ça commence par un murmure. Un bruit de fond incompréhensible, qui lui fait froncer les sourcils, parce qu’il ne distingue rien de clair. Le murmure augmente, ça devient presque assourdissant mais Wally s’agrippe à sa main et il n’arrive pas à la retirer de sa poigne. « F-fuck, just—shit, let go, » grogne-t-il d’une voix rauque, essoufflé. Il n’a pas l’habitude d’en entendre autant. Avec Aedan, c’est différent. Ce n’est pas un flot continu comme ça, seulement quand ils se touchent et c’est plus facile de se contrôler pour eux, il ne sait pas trop pourquoi. Il y a quelque chose qui bloque, qui les empêche d’avoir entièrement accès à l’autre. Mais il peut absolument tout voir de Wally. Il est presque certain que s’il le veut réellement, il peut le décortiquer entièrement.

Tout voir.
Tout savoir.

Mais il ne sait pas comment faire, alors il se contente de prendre tout ce qu’il lui donne.

Et putain, c’est le bordel.

Il entend une voix dure, la voix d’un homme, qui ne fait qu’aboyer des ordres et il sait tout de suite qu’il déteste cette voix. Déteste celui à qui elle appartient. Il y a celle de Wally aussi, perdue parmi les beuglements, plus jeune, plus frêle, une voix de gosse qui se fait réprimander. Qui ne comprend pas ce qu’il a fait de mal.
Il entend la voix de Wally qui répète des mots qui ne font pas de sens, des noms qu’il ne connaît pas, puis le sien, encore le sien, celui d’Aedan, d’Ethan. Puis il entend le bruit des coups, les cris de douleur. Il voit des visages qu’il hait, viscéralement, de toute son âme, sans même savoir de qui il s’agit. Tout ce qu’il sait, c’est que ces personnes sont mauvaises, nuisibles, qu’elles ont fait du mal à Wally, d’une manière ou d’une autre.

Et il déteste ça.

Il ne sait pas pourquoi. Mais ça gonfle, là, dans sa poitrine. Le sentiment de colère, le besoin de l’arracher à tout ça, d’effacer tous ces souvenirs parce qu’ils sont mauvais, mauvais, mauvais.

I CAN’T LIVE WITHOUT YOU. I CAN’T LIVE WITHOUT YOU. I CAN’T LIVE WITHOUT YOU.

Il étouffe, Eugene. Il a la gerbe, aussi. Il y a trop de choses, il ne peut pas tout assimiler, il ne peut pas tout comprendre, il sait juste que Wally a mal, si mal au fond et qu’il a mal lui aussi. Il faut que ça s’arrête. Il faut qu’il sorte de là parce qu’il n’aime vraiment pas ce qu’il voit et il a peur, peur de ce qu’il entend, de ce qu’il apprend, peur de ce que ça provoque chez lui, peur de ce qu’il a envie de faire, maintenant qu’il en sait autant.

Alors il attrape le poignet de Wally et le force à lâcher sa main. Ça s’arrête aussi brusquement que c’est apparu et Eugene cligne des yeux, tente de reprendre son souffle. Sa tête lui fait un mal de chien et il se rend compte maintenant que sa vue est trouble et que ses joues sont humides. D’un revers de manche rageur, il les essuie et voit Wally par terre, qui cherche sa couronne. Alors il la pousse vers lui, du bout des doigts, pour l’aider à l’attraper. Finalement, le Watson se relève et se remet sur le banc. Eugene n’a toujours pas bougé, lui, il n’y arrive pas.
Il peut seulement le dévisager, incapable de masquer l’horreur qu’il éprouve. « Well that was intense, » lâche-t-il mais il l’entend à peine. « Let's do it again? Oh man. Fuck. Did you see something? » Eugene déglutit avec difficultés, lève une main vers le visage de Wally et saisit sa mâchoire pour observer sa tempe rougie et sanguinolente. « They-- » commence-t-il d’une voix tremblante. « What did they do to you ? » murmure-t-il, la gorge nouée. Il ne sait pas pourquoi il se sent aussi mal, pourquoi il a autant envie de pleurer. Ce n’est pas sa vie, ça ne le concerne pas.

Pourtant, il a envie de prendre Wallace dans ses bras et de lui promettre que tout ira bien. Qu’il ne l’abandonnera pas. Qu’on ne l’abandonnera plus jamais.

De son autre main, il ouvre son sac en bandoulière et fouille dedans avant d’en sortir un paquet de mouchoirs. Avec un peu de mal, parce qu’il ne veut pas lâcher le visage de Wally – il n’y arrive pas – il tire un mouchoir en papier et l’appuie doucement sur la tempe de l’autre garçon, pour que le sang arrête de couler le long de sa mâchoire. « That was-- » Il se tait, arrête de tamponner le sang. « -- awful. Don’t ever take off that thing again, » conclut-il fermement. Est-ce que c’est toujours comme ça, pour lui ? Avec tout le monde ? Tout New-York ? Il ne sait même pas ce qu’il a vu, exactement. Du sang, beaucoup de sang. Trop. De la violence, plus qu’il ne peut en tolérer.

De la solitude, aussi.

« I saw—I don’t know, but it was—how d’you do it, how—did you see mine too ? » demande-t-il brusquement, angoissé. Wally a dit qu’il n’arrivait pas à lire ses pensées, mais puisqu’Eugene a été capable de les entendre et de voir toutes ces choses… Il pâlit un peu, parce qu’il y a des choses qu’il veut garder pour lui. Des choses qu’il ne veut surtout pas que Wally sache, pour le moment. Il lâche son visage, un peu soudainement, comme si le contact était soudainement devenu douloureux. 
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Il a vu comme lui? Il a vu autre chose? Il peut lui expliquer, peut-être, pourquoi Wally a envie de le toucher, de recommencer, juste pour voir, juste pour tenter, juste pour essayer? Eugene devrait savoir. Quelque chose dit à Wally qu'il devrait savoir. Pourquoi j'ai envie de te toucher? Pourquoi ça me fait bizarre de te toucher? Pourquoi t'es un Trou? Je devrais m'en féliciter, de pas entendre tes pensées mais pourtant, j'ai envie d'apprendre à te connaître. Eugene. Eugene. Explique-moi.
Mais Wally n'a jamais eu des remarques aussi enfantines. Wally n'a jamais été un enfant.
Pourtant, après s'être crispé quand Eugene a tendu la main vers son visage (PAS LE VISAGE PAS LE VISAGE C'EST TOUJOURS LE PLUS DUR À CACHER LE VISAGE), il se détend légèrement quand Holmes ne fait que s'emparer de son menton pour observer sa tempe. « They-- What did they do to you ? »
Avec la couronne sur les cheveux, il ne sent pas le vide, ni ses pensées.
Juste. Ces mots. Ces mots qu'on ne lui a jamais vraiment dits. Ces mots à laquelle il n'a pas de réponse.
Ils m'ont rendu plus fort. Il m'a rendu plus fort. Regarde-moi. Je suis plus fort que toi, plus expérimenté, plus meurtrier. Je suis un homme meilleur qui aide la Cause. Regarde-moi. REGARDE-MOI.
C'est pas de leur faute, si ça faisait moi. C'est de la mienne. J'étais faible avant qu'ils ne s'occupent de moi.

Mais la bouche de Wally reste résolument fermée parce qu'il sait que ce n'est pas ce qu'Eugene a envie d'entendre.
Et il est trop discret par les petites étincelles qui lui traversent la peau, du menton à la mâchoire à l'oreille au cou à l'épaule au coeur à la nuque au crâne aux yeux au nez à la bouche au menton. Circuit fermé bien rodé, impression que quelque chose fourmille sous son épiderme, tout ça à cause de lui, grâce à lui, avec sa paume douce d'adolescent et son attention presque étrange et touchante, même si ils sont deux étrangers.
Wally le regarde chercher quelque chose dans son sac et quand il sort un mouchoir qu'il approche de sa tempe un peu douloureuse, Wally se crispe et a un léger spasme de recul mais Eugene ne le lâche pas, tamponne sa peau qui picote. « That was-- awful. Don’t ever take off that thing again. Trust me, I won't, ” lâche-t-il entre deux rangées de dents serrées, baissant les yeux en se laissant manipuler. Ouais. Il n'ira pas le revoir de sitôt, Eugene Holmes et son trou noir incompréhensible et incompréhensif. Il a juste envie de rentrer à la maison, de se rouler en boule et de s'endormir. D'oublier. Juste un peu.

« I saw—I don’t know, but it was—how d’you do it, how—did you see mine too ? » Il lâche brutalement son visage et emporte toute la chaleur avec lui. Wally soupire en levant les doigts pour écarter deux mèches poisseuse de sang à sa tempe, allant palper les bords douloureux de la petite plaie. “ Your what? Your mind? I wish. ” Il crache presque ça, amer et douloureusement jaloux qu'Eugene ait eu accès à... à quoi? Presque à tout, toutes ces vérités qu'il a jamais gardé pour lui, qu'il a jamais gardé au monde. Toutes ces vérités qu'il a rangé dans son coeur, très loin, qu'il a enfoui sous des tonnes et des tonnes de détails, ces choses qu'il a mises dans une boîte, dont il a tourné la clef, dont il a jeté la clef, dont il a oublié l'existence.
Et puis l'Accident. Et puis Aedan et Ethan. Et puis Eugene.
Wally a les doigts qui tremblent.
Il se penche en avant, perturbé, glissant ses mains ses cheveux — pourquoi sont-ils poisseux de sueur? —, posant ses coudes sur ses genoux, fermant les yeux pour se focaliser. Inspire. Expire. Tout va bien. Ferme ton esprit. Compte jusqu'à dix. Récite l'alphabet à l'envers. Toutes ces petites techniques qu'il a apprises pour maîtriser son don et qui fonctionnaient, avant l'Accident.
Mais le Bruit des autres ne le quittent jamais. Il l'entend toujours, malgré la couronne, malgré ses protections mentales. Un bourdonnement qui ne cesse pas — et puis le vide vertigineux à côté de lui, en lieu et place d'Eugene Holmes. “ You're lucky you have a brother, crache-t-il encore, amer à nouveau. I don't think we should see each other again, Gene. Doesn't feel right, ” rajoute-t-il après une courte pause, perturbé. “ You seem like a cool dude, tho. No homo, ” rajoute-t-il, pour la blague, enlevant ses coudes de ses genoux pour se redresser, jetant à Eugene un petit sourire sans joie et une oeillade faussement amusée.
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