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SARAH MARY REAGAN
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Identité
Nom et Prénom : Sarah Mary Reagan. Elle vient d'une famille très riche. En fait, elle est la petite-nièce de Ronald Reagan, donc pas étonnant qu'elle fréquente une société aux moyens plutôt élevés. Alias : Aucun. Elle n'a pas de capacités spéciales. Et en tant que chasseuse de mutants, elle préfère ne pas avoir d'identité. Quand on ne sait pas qui chercher, on a aussi plus de mal à le trouver, alors comme ça, elle rend de possibles représailles plus difficiles. Âge : vingt trois ans. Lieu de naissance & nationalité : Elle est née dans l'Idaho, à Emmett, précisément. Elle a donc la nationalité américaine. Mais elle a quitté l'Idaho il y a quatre ans, elle vit désormais à New-York. Métier : Sarah a de nombreuses facettes. Le jour, elle est étudiante en ingénierie mécanique, à la St John's University. Bricoler, ça a toujours été son truc, alors elle a décidé d'en faire son métier, même si ce n'était pas particulièrement ce que ses parents voulaient pour elle. Sarah est du genre à faire ce qu'elle veut, de toute manière. Le soir, elle travaille en tant que serveuse au Woods, le bar de son frère Lewis, pour lui filer un coup de main. La nuit, elle chasse les mutants.Statut civil : Célibataire, et contrairement aux désirs de sa mère, elle compte le rester le plus longtemps possible. Si elle écoutait celle qui l'a mise au monde, elle serait déjà fiancée à un fils de politicien ou d'avocat. Orientation sexuelle : Bisexuelle. Mais bien sûr, elle ne le crie pas sur les toits. Elle est "sortie" avec garçons comme filles, mais mieux vaudrait que ses catholiques de parents ne l'apprennent jamais. Particularités : Aucune. Cependant, elle a fait des arts martiaux pendant des années, et a suivi un entraînement de chasseuse qui fait d'elle une combattante hors-pair. Elle manie très bien le poignard, les armes à feu et est une très bonne archère. Affiliation : The Watchers, l'organisation mutante créée par son frère Jeremiah. Mais pas par réelle envie.

Interview

Avez-vous peur des Mutants ? On va dire que la peur a commencé à s'atténuer avec les années. Depuis qu'elle est toute petite, Sarah entend parler des mutants, et des dangers qu'ils représentent. Sa famille est experte, puis qu'elle les chasse depuis plusieurs générations. Elle a eu le temps d'apprendre à les appréhender, et à surmonter la peur qu'ils lui inspiraient quand elle était toute jeune. Elle a appris à être forte pour mieux se mettre en travers de leur chemin s'ils représentent une menace pour la société. Bien sûr, qu'elle sait que les mutants ne sont pas tous de mauvaises personnes, et elle est indulgente envers les innocents. Mais elle reste toujours sur ses gardes quand elle se trouve en compagnie de mutant, quels que soient ses pouvoirs ou ses intentions. Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Très franchement, Sarah ne sait pas encore trop quoi en penser. D'un certain côté, elle les trouve franchement sympathiques (elle les suit sur instagram et twitter), et d'un autre côté, elle s'en méfie. On lui a appris à se méfier des mutants, alors pourquoi ne devrait-elle pas se méfier de personnes aux capacités aussi extraordinaires comme Thor, Hulk ou encore Spider-Man ? Pour l'instant, ils suivent un chemin qui lui laisse penser qu'ils ne sont pas une menace, mais jusqu'à quand ? Elle suit de loin leurs actions et ce qui est dit d'eux dans les médias. Mais s'ils commencent à aller sur la mauvaise pente, il faudra réagir, bien que ça s'annonce peut-être plus difficile qu'avec les mutants. Il faudra trouver de nouvelles tactiques. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire le mal ? Faire partie d'une organisation aussi cruelle et extrémiste que les Watchers, ça n'a jamais été dans les plans de Sarah. Bien sûr, elle chasse les mutants depuis qu'elle a été en âge de le faire, mais le code des Reagan était clair : ils tuent uniquement ceux qui représentent une menace. C'était quelque chose qui plaisait à la jeune femme, qui avait l'impression d'agir en bien sur le monde qui l'entoure. Seulement voilà, Jeremiah a commencé à devenir de plus en plus extrémiste, et a embarqué Aaron dans ses bêtises. Alors Sarah n'avait qu'une solution, faire semblant d'entrer dans le jeu de son frère, afin de limiter les dégâts. Elle suit toujours son propre code, même au sein des Watchers, et trouve un moyen de maquiller le fait qu'elle n'a pas tué les mutants qu'elle devait tuer. Pour l'instant, en attendant de trouver une solution à la folie de son frère. Mais combien de temps pourra-t-elle jouer la comédie ? Êtes-vous satisfait du métier que vous accomplissez actuellement ? Sarah a toujours été du genre hyperactive. Vous la verrez rarement posée à ne rien faire. Alors cumuler trois activités, ça lui convient parfaitement, d'autant plus que ce sont trois activités qui lui plaisent. La mécanique est sa passion, alors faire ses études là-dedans, c'est parfait, elle s'éclate. Son boulot de serveuse lui permet de rencontrer beaucoup de monde et de profiter un peu de la vie New-Yorkaise. Elle ne pensait pas au début que ce serait si sympa, elle avait juste commencé en donnant des coups de mains à son frère à l'ouverture, mais elle y a pris goût. Et ses activités de chasseuse aussi, ça lui fait du bien. Ses traques lui permettent d'évacuer toute la rage et l'énergie qu'elle a en elle. Et d'avoir bonne conscience, aussi, en débarrassant le monde de ses problèmes.  


IRL

Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Margot, 21 ans, fivedaysofjuly dans le monde du rpg  :keur:   Fréquence de connexion ; tous les jours, en général, et pour le rp, dés que je peux je me tiens à jour.  :happy:   Que pensez-vous du forum? ; On est en train de le finir, et j'avoue que je suis plutôt carrément super méga fière de ce que ça donne. Même si je sais que c'est pas bien d'avoir autant de comptes à l'ouverture  :cutie:   Comment l'avez-vous découvert ? On me l'a apporté sur un plateau d'argent.  Célébrité choisie ; zoey deutch parce qu'elle est super  :happy: . Credits (avatar, icon etc.) ; tumblr.



Dernière édition par Sarah Reagan le Jeu 27 Aoû - 13:57, édité 5 fois
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chapitre I

FOLLOWING YOUR OWN CODE
SIX ANS Mes yeux sont rouges tandis que je m'avance au-dessus du berceau de mon petit frère Aaron. Je le regarde là, il semble si petit, si fragile, en agitant ses petites mains de bébé. Mes lèvres se plissent, et je passe mon bras à travers les barreaux, vers sa petite main toute douce. Il emprisonne l'un de mes doigts. Il est si petit que sa main entière ne recouvre qu'un seul de mes doigts. J'ai du mal à croire qu'il puisse être aussi minuscule. Et que j'ai pu moi aussi être comme ça, un jour. Je souris. « On est plus que tous les deux maintenant, Rony. » Je dis tout bas pour que mes parents ne sachent pas que je suis là. « Jeremiah et Lewis sont tous les deux trop grands pour rester à la maison. Mais ils nous aiment quand même, et ils appelleront tous les jours, Lewis a promis. » Je caresse la petite tête de mon frère, où naissent des petits cheveux, tous doux. J'aimerais bien le prendre dans mes bras, mais maman refuse. Elle dit que je suis pas encore assez forte et que je le ferais tomber. Je veux pas qu'Aaron tombe. « Je vais prendre soin de toi je te promets. Je serai la meilleure des sœurs du monde, on va être bien tous les deux. » Jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours été la petite sœur. Mes frères sont tous les deux bien plus grands que moi, et j'ai toujours pu faire tout ce que je voulais grâce à eux. Mais je sais que maintenant, tout va changer. Maman et Papa seront plus durs avec moi, maintenant qu'ils ne sont plus là pour veiller sur moi, je le sais bien. Même s'ils se disputent souvent, j'adore mes frères, et j'espère qu'ils reviendront me chercher bientôt. Avec Aaron. Je préférerais vivre avec eux qu'avec mes parents.

____________________

SEIZE ANS Quand je passe la porte de notre grande maison, Maman se précipite sur moi. On dirait qu'elle m'attend depuis au moins une heure. Je vois immédiatement sur son visage qu'elle est exaspérée. Elle me dévisage, et ses prunelles s'arrêtent sur les tâches de graisse sur mes vêtements et mes mains. Je lui envoie un sourire hypocrite. « Sarah… » Elle plonge son visage dans sa main. « Je t'avais dis dix-huit heures, pourrais-tu être ponctuelle, au moins une fois dans ta vie ? » Je ne réponds pas, parce que son côté rigide m'exaspère déjà assez, je ne veux pas m'énerver. « Bon, file dans ta douche, ta robe est sur ton lit. » Elle fait un geste de la main vers l'escalier, et je commence à monter les marches avec le visage fermé. Je n'avais pas oublié le gala de charité, vraiment. J'espérais juste que si j'arrivais un peu trop tard, ils se décideraient à y aller sans moi. Mes parents insistent pour m'emmener à chaque fois, parce que je suis la fille de la famille, et parce que mes deux frères ne sont plus là pour représenter la fratrie. J'arrive devant mon grand miroir, et observe mon visage. J'ai des tâches de graisse partout, ça me fait presque rire. Clairement, je ne suis pas la fille dont ma mère aurait rêvé. Elle aurait préféré avoir une gamine populaire, qui se soucierait tous les jours de son apparence et de trouver l'amour de sa vie dans un gala de charité. Au lieu de ça, elle a hérité d'une gamine qui n'écoute rien, et préfère passer son temps sur un skate ou à bricoler de vieux véhicules. J'ai bientôt dix-sept ans, mais elle continue à me servir son discours habituel, sur le fait que notre famille a une réputation à tenir, que nous ne sommes pas n'importe qui, et qu'il faut que j'arrête de me mettre dans des situations inappropriées. C'est le genre de chose qui me fait hausser les sourcils et rire. À croire qu'avoir hérité d'un garçon manqué est pire qu'avoir une fille qui se drogue et finit dans les lits de tous les garçons du coin. Ma mère et moi, on a vraiment pas été faites avec le même moule, c'est clair. Je pousse un soupir en entrant dans ma salle de bain, et retire les vêtements que j'utilise pour bricoler, pour entrer dans la douche. Je n'ai plus que vingt minutes pour me transformer en la fille parfaite que ma mère aimerait avoir, pour donner l'image qu'elle souhaite que je donne. Je pourrais refuser, bien sûr, et venir comme j'ai envie de venir, ou ne pas venir du tout. Mais j'ai de la compassion pour ma mère, et elle reste celle qui m'a mise au monde. Alors je prends sur moi, et je fais ça pour elle. Elle n'est pas méchante, elle n'est pas non plus une mauvaise mère. C'est juste qu'elle avait des idéaux, et que ces idéaux n'ont pas particulièrement été comblés. C'est pour ça que j'essaie de lui faire plaisir, même si les galas et les meetings de mes parents sont loin d'être des moments agréables. Bien sûr, il y a deux trois adolescents de mon âge avec qui je m'entends plutôt bien, mais dans l'ensemble, j'ai l'impression qu'ils n'appartiennent pas du tout au même monde que moi. Je suis en train de finir de me coiffer quand j'entends quelqu'un frapper à la porte. « Oui ? » Mes deux parents entrent dans ma salle de bain, qui est sans dessus dessous. « Sarah... » soupire ma mère, pour la deuxième fois aujourd'hui. « Assieds-toi, il faut vraiment que j'arrange ça. » fait-elle en me désignant la chaise du doigt, pour que j'y prenne place et que je la laisse s'occuper de ma coiffure. Quand elle commence à brosser mes cheveux bruns, mon père, déjà habillé pour la soirée, s'adosse au mur en face de moi et sort une photo de sa veste de smoking. « Voilà ta prochaine mission. » J'attrape la photo et me trouve nez à nez avec un homme d'une quarantaine d'années qui ne me dit rien du tout. Je lève les yeux vers mon père. « Jusqu'à aujourd'hui, il n'avait rien fait qui nous donnait le droit de l'arrêter. Mais en fin de matinée, il a décidé de se venger de ses supérieurs qui l'ont licencié il y a une semaine. En les électrocutant. » Je fais une moue dégoûtée. Il mérite donc bien ce qui va lui arriver. « Tu seras avec Henry ce soir. Il se terre dans son appartement, à une centaine de kilomètres d'ici. Vous prendrez le jet privé et vous l'arrêterez. » Je fronce les sourcils. « Et le gala ? » Il frappe dans ses mains. « Pour une fois, tu ne feras qu'une apparition. Vers vingt-deux heures trente, tu prétexteras un étourdissement et un taxi viendra te chercher. Il t'emmènera directement au jet. » Je secoue la tête, signe que j'ai compris. Je sais que c'est un de ses énièmes tests. Depuis un an, mon père me pousse dans mes retranchements pour voir si je suis fin prête, me confrontant à des mutants de plus en plus dangereux. Mais s'il m'envoie sur celui-là, c'est qu'il estime que je suis à la fin de ma formation, c'est évident. Il ne prendrait pas le risque, autrement. Envoyer l'héritière des Reagan se faire tuer, ce n'est pas son genre, même s'il n'est pas franchement le plus aimant des pères. Je repose les yeux sur la photo de l'homme. La soirée promet d'être mouvementée.


Dernière édition par Sarah Reagan le Ven 28 Aoû - 0:00, édité 2 fois
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chapitre II

THE GLUE
Je crois que je n'avais pas très bien compris. Pas du tout même. Quand mon frère m'a présenté son groupe, son idée, j'ai cru qu'il avait eu l'idée du siècle. The Watchers, un groupe anti-mutant qui œuvre pour le bien-être de la société. Je ne m'étais pas particulièrement formalisée de la notion anti-mutant. Naïvement, j'ai cru qu'il s'agissait juste d'un moyen de préciser notre domaine de compétence. J'étais fière de voir que Jeremiah décidait enfin de montrer qu'il avait des idées excellentes, qu'il n'était pas seulement ce que mes parents voulaient qu'ils soient. Grâce à lui, les missions familiales que nous menions depuis des années allaient enfin prendre plus d'ampleur, et nous pourrions rallier à notre cause et à notre code des personnes qui croyaient en les mêmes choses que nous : que les mutants étaient dangereux, qu'il fallait les surveiller, et mettre les plus dangereux d'entre eux hors d'état de nuire. Mais je n'avais pas très bien compris, non. Lorsque la première réunion des Watchers à laquelle j'assiste se termine, je sens que j'ai besoin de prendre l'air. Aaron me regarde d'un air soucieux, tandis que je quitte la pièce avec les autres. Une fois dehors, je jette un coup d’œil derrière moi, et quand personne ne regarde, je me mets à piquer un sprint. J'ai envie de mettre le plus de distance possible entre mon grand frère et moi. Ma course est effrénée, on pourrait croire que j'essaie d'échapper à un danger mortel. Peut-être parce que c'est le cas. Mon frère est devenu un danger. Nous traquons les mutants depuis la nuit des temps, c'est ce qui fait que notre famille est si spéciale, que nous avons aussi réussi à nous faufiler aussi aisément dans les hautes sphères de la société. Chaque homo superior dont nous entendons parler fait l'objet d'une enquête, et d'une surveillance accrue, afin qu'il ne fasse aucun pas de travers. Notre code est clair : Nous tuons les mutants qui représentent un danger pour la société, et qui ne cherchent pas à contrôler un don dangereux. Je pensais que ce code était clair pour tout le monde. Mais visiblement, non. Jeremiah a tout compris de travers. J'ai vu sa haine, j'ai vu sa passion pour les mots qu'il prononçait devant toutes ces personnes qui semblaient le soutenir à cent pour cent. Même Aaron semblait convaincu par ses mots. Tuer tous les mutants. J'ai encore du mal à croire qu'il ait pu proférer des ordres si extrêmes. Pourtant, je ne comprends pas. Même si on a appris à se méfier des mutants, on a toujours réussi à faire la part des choses, dans la famille. Nous savons tous qu'il existe des mutants qui ne feraient pas de mal à une mouche, ou qui cherchent vraiment à contrôler leurs dons. Qui y arrivent. On a toujours laissé ces mutants-là tranquilles, parce que tant qu'ils ne dérangent pas l'ordre établi, ils ont le droit de vivre comme n'importe quel être humain. Mais ce que mon frère veut, c'est trop. On dirait que sa haine pour les mutants a effacé son amour pour l'humanité. Je n'ai pas vu une seule lueur de pitié dans ses yeux. Pas une seule. Et il prétend vouloir protéger la population, vouloir changer le monde en le débarrassant de ses parasites. Je ne peux pas laisser faire ça. Je ne peux vraiment, vraiment pas laisser faire ça.

____________________

Lewis,
J'espère que tu auras cette lettre rapidement, je préférais te contacter ainsi que par téléphone, je t'expliquerai plus tard pourquoi. Je ne sais pas exactement où tu es en ce moment, donc ça valait peut-être mieux qu'un appel de toute manière. J'espère que tu vas bien, et que tu t'éclates, comme toujours. Tu me manques beaucoup, bien sûr, et tu manques beaucoup aux autres aussi j'en suis sûre. Maman ne le dit pas mais je suis sûre qu'elle le pense.
Cette lettre n'est pas comme les autres, et je t'en demande peut-être beaucoup. Mais j'ai besoin de toi. Les choses à la maison ne vont pas bien du tout. Avec papa et maman toujours rendus loin, Aaron a commencé à se rapprocher beaucoup de Jeremiah. Jusqu'à il y a trois mois, je ne pensais pas que ça poserait de problèmes. Mais les choses ont mal tourné. Jer s'est lancé dans un projet qui met en danger notre famille, notre petit frère, et peut-être même plus que cela. Il a créé un groupe anti-mutant, il y a quelques mois. Il a appelé ça The Watchers.. Rien à voir avec notre code. Il tient des propos extrémistes, et entraîne avec lui notre petit frère, et d'autres personnes en qui je n'ai pas confiance. Je sais que tu es le seul à pouvoir faire quelque chose. Nos parents ne veulent se mêler de rien, comme d'habitude. Je ne sais pas si tu peux rentrer à la maison. Je ne te demande pas de quitter l'armée, mais de voir si tu peux revenir auprès de nous au moins temporairement. Jeremiah ne m'écoute pas assez, pour lui je reste une petite fille fragile, une gamine qui ne sait rien de la vie. Je ne veux pas que ça tourne plus mal, et qu'on perde Aaron au passage. Je t'en supplie, réponds-moi vite. Il faut qu'on trouve une solution.
Love,
Sarah.



Dernière édition par Sarah Reagan le Ven 28 Aoû - 13:05, édité 4 fois
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chapitre III

HOW I LIVE NOW
Déménager ici a sûrement été la meilleure idée de tous les temps. J'ai toujours beaucoup aimé notre maison en Idaho, mais troquer ma vieille chambre de petite fille pour ce loft qui donne sur tout Brooklyn, et cette chambre immense où je pourrais même installer un garage, c'est la meilleure décision de ma vie. Quand Lewis m'a montré pour la première fois cet endroit, j'en suis tombée amoureuse, immédiatement. Bien sûr, il a fallu faire des travaux, et on a du s'y coller tous les trois jours et nuits à notre arrivée. On a appris à dormir à quelques centimètres du sol, à vivre avec de la peinture sous nos ongles, mais je pense que rien ne pouvait nous faire plus de bien. C'est Lewis qui a eu l'idée qu'on parte tous les trois. Je devais de toute manière déménager à New-York pour mes études, puisque j'ai été acceptée dans la meilleure école d'ingénieurs de la grande pomme. Le fait que mon grand frère décide de me suivre, et de ramener notre petit frère aussi, ça a été comme un soulagement. Je ne me voyais vraiment pas laisser Aaron tout seul dans les pattes de Jeremiah après tout ce qui s'est passé. Hors de question que son emprise sur notre petite frère devienne plus forte. Bien sûr, Aaron a un peu râlé au début. Il a une dent envers Lewis, pour l'instant, et surtout, il ne voulait pas vraiment quitter sa vie en Idaho. Mais New-York offre tellement de possibilités qu'il était évident qu'il allait finir par accepter. Sans compter que ça lui garantissait une plus grande liberté, de venir vivre avec nous. Nos parents ne sont pas vraiment du genre laxistes. Il faut toujours être levés à huit heures, à la maison. Toujours être bien habillés, au cas où des invités viendraient. Il faut toujours déjeuner à des heures précises, répéter le bénédicité, et aller à la messe aussi souvent que possible, ordre de maman. Avec nous, ça sera différent. Bien différent. Aaron aura le droit d'être la personne qu'il veut être. Et s'il veut avoir un code, alors nous lui apprendront le nôtre, pas celui de Jeremiah. Les prochaines années promettent d'être plus agréables à elles toutes seules que le reste de la vie que j'ai déjà vécue. Lewis est en train de faire des travaux pour ouvrir un bar, dans le centre Brooklyn. J'ai déjà prévu de lui donner des coups de main. J'ai toujours rêvé de la vie New-Yorkaise. Cette ville va être mon nouveau terrain de jeu.

____________________

Quand je passe à côté de la ruelle, je sens tout de suite que quelque chose ne va pas. Alors je tourne la tête, et je les vois. L'homme, qui se colle contre la femme. La femme, qui pleure et supplie un dieu qui n'existe même pas. J'avance dans leur direction, et hèle l'homme, qui a une quarantaine d'années. « Hé, vous. » Il tourne les yeux vers moi. Visiblement, il n'a pas du tout peur de moi. On dirait presque même qu'il se réjouit. En même temps, je suis plus jeune que la femme qu'il harcèle. « Enlevez vos sales pattes de pervers. » Il me rit au nez. « Va-t-en fillette. C'est pas pour les enfants, par ici. » Son attention est de nouveau accaparée par la femme qu'il colle au mur. Je lève les yeux au ciel. Pourquoi les gens sont-ils aussi facilement trompés par ma silhouette et mon âge ? Encore plus les hommes machos dans son genre. « Je serais vous, je ne ferais pas ça. » Je lance, avec un soupir, sous les yeux inquiets de la femme. L'agresseur se tourne de nouveau vers moi, mais cette fois, je crois que je l'ai énervé. Tant mieux. Il lâche la femme, mais pointe toujours un couteau dans sa direction pour la forcer à ne pas s'enfuir. « Bon, tu commences à me faire chier, gamine. » Je lui envoie un sourire hypocrite, puis je me jette sur lui. Tout se passe si vite qu'il n'a pas le temps de réagir. En une seconde, il est à terre, j'ai récupéré son couteau et l'ai collé contre sa gorge. Je lui souris une nouvelle fois. « Il faut se méfier de l'eau qui dort, il paraît. » Je ne vais pas le tuer, juste l'amocher. Il me supplie déjà. Ce n'est pas drôle. Je plante mon couteau dans ses parties, et me relève tandis qu'il se tord de douleur. « Salut mon pote. » Je lance en repartant vers la rue principale. Je sais. Je n'aurais peut-être pas du. Je sais qu'il faut que je me fasse discrète. Mais je ne supporte pas de ne pas donner des leçons à des mecs comme ça, même s'ils ne sont pas de dangereux mutants. Quand j'entre dans le bar de mon frère, quelques minutes plus tard, pour prendre mon service du soir, il fronce les sourcils, et pose les yeux sur la tâche de sang sur ma manche. « J'avais une bonne raison. » Je lance, avant qu'il me pose la moindre question. Je vais me changer dans le vestiaire. Je ne veux pas vraiment jouer les justicières. Mais c'est vrai qu'il est difficile de se retenir quand on a eu un entraînement aussi efficace, et qu'on sait qu'on peut mettre à terre n'importe quel homme lambda. Je retourne derrière le bar et mon sourire de serveuse est enclenché. Lewis se penche vers moi tandis que je prépare un plateau, et me murmure à l'oreille : « Réunion à minuit ce soir. » J'acquiesce en silence. Nous ne nous sommes pas encore débarrassés de la plus grande menace qui pèse sur nos épaules.
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félicitations !

tu es validé mon brave
Bienvenue chez les HOMO SAPIENS.

Sarah elle dépote du string :youknow: elle est complètement géniale, et j'espère que tu vas t'éclater avec elle, au moins autant que je me suis éclaté à la lire :beegees:

time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère.
Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA !

ENJOY !
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