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 You were not a part of the plan (birdy)

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You were not a part of the plan
Tony & Birdie, Madripoor, date inconnue
Madripoor, ile paradisiaque où les requins qui parcouraient les terres étaient plus dangereux encore que ceux qui nageaient dans les eaux azures. Derrière les plages qui s’étendaient à perte de vue, les demeures des plus riches et sinistres hommes et femmes de la planète, venus là pour diriger leurs affaires dans la plus grande illégalité. Madripoor n’appartenait à personne et seule la loi du plus fort –ou du plus fortuné, y régnait. L’endroit idéal pour un mercenaire voulant prendre la peine de venir y chercher une rémunération de qualité. Le travail était à la hauteur de cette dernière, mais ce n’était pas la première ni la dernière fois que Taskmaster se salissait les mains. Sous couvert du masque, j’avais intégré un réseau originaire d’Europe de l’Est qui avait récemment élit domicile en ces lieux et cherchait quelqu’un pour remplacer la main d’œuvre qui était tombée lors de la mise à sac de la Sokovia par les Vengeurs. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, comme on dit. À vrai dire, je me moquais pas mal de leur histoire, tant qu’on me payait et me foutais la paix, je savais me montrer raisonnable et surtout peu regardant.

Je fus tiré de mon sommeil par l’agitation inhabituelle qui régnait dans la villa, me retournais pour vérifier l’heure et soupirais en voyant le soleil déjà bien haut dans le ciel. Six heures du matin et il tapait déjà aux fenêtres, réchauffant le dortoir qui ne tarderait pas à être tout bonnement invivable. Les joies de la vie à l’équateur ! J’aurais volontiers accueilli ce dernier avec le sourire si ma tête ne tambourinait pas encore des quelques verres descendus un peu plus tôt dans la soirée, ou matinée, peu importe. Je passais une main dans mes cheveux en bataille en m’étirant, faisant mentalement état de la raison de ma présence en ces lieux, un petit exercice de rigueur lorsqu’on avait le genre de problèmes de mémoire qui vous empêche de vous souvenir de votre nom si vous n’y faites pas attention. L’alcool n’aidait évidemment pas, mais ça ne rendait pas non plus la situation pire, alors à quoi bon s’en priver. Oh, c’était ça, une vente d’armes devait avoir lieu aujourd’hui à l’extérieur de la ville. Une transaction que les leaders avaient dignement fêté la veille... Petit à petit le film des évènements se jouait sous mes paupières closes et j’en profitais pour établir la cédule de la journée, à quelques heures près.

« Masters, t’es attendu à l’étage. » , me lança-t-on avec une bouteille d’eau. Je l’attrapais au vol et daignais finalement sortir du lit pour en boire un peu avant d’enfiler un pantalon. Le briefing matinal fut suffisamment rapide pour que j’ai le temps de prendre de quoi tenir pour le restant de la journée. Tout ce beau monde était assez malin pour avoir organisé l’échange en fin de matinée, lorsque le soleil atteignait son zénith, ce qui me rappela à quel point je préférais être en charge de ce genre de plans. Je sautais dans la jeep de tête après avoir récupéré mes lunettes de soleil et sans décrocher un mot, contrairement à mes collègues. «  Parait qu’on va récupérer quelques gros calibres, ça va me faire du bien de retrouver des beaux joujoux ! Andrews a eu du mal à dégoter ce plan, y a intérêt à ce que ça en vaille la peine !  » «  Pourquoi, t’as mieux à faire ?  » «  Ben .. non. Mais j’serais bien resté à la piaule voir s’ils nous auraient pas laissé de quoi bien commencer la journée ! … Hey Masters, t’y étais toi, elles étaient comment les nanas ?  » «  Et la booze ?! Putain ce que je donnerais pour un bon whisky …  » Je n’étais pas d’humeur à écouter leurs commentaires et pour toute réponse vint descendre le masque qui reposait sur mon crâne sur mon visage. Mon voisin sembla comprendre le message et se contenta de reprendre la conversation avec le conducteur sans me poser d’autre question débile.

Une bonne heure plus tard nous arrivâmes à destination et je ne tardais pas à rejoindre le chef du groupe. Ce dernier n’était pas mon employeur direct mais on m’avait assigné à sa protection (ainsi que celle de la cargaison qui ne tarderait plus à arriver) et je n’avais pas besoin de plus pour être au top de ma vigilance. Après les dernières semaines que nous avions passées ensemble, les autres membres de la petite escouade me connaissaient suffisamment pour avoir déjà commencé à assurer leurs positions respectives pendant que je m’entretenais une dernière fois avec le leader, toute remarque ne concernant pas la mission étant à présent exclu. Une mallette remplie de billets fixée au poignet, il regarda sa montre avant de désigner le nuage de fumée qui se dessinait au nord de notre position. J’acquiesçais d’un signe de la tête et me tournais vers les hommes afin de les diriger de part et d’autre du pont sur lequel l’échange allait se tenir. Les choses sérieuses allaient commencer.

Emi Burton
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You were not a part of the plan

Le soleil de Madripoor réchauffait agréablement la peau de la jeune femme dont le regard était perdu sur l’horizon. Ses doigts faisaient rouler l’ombrelle de piètre qualité qui accompagnait le cocktail qu’elle sirotait, mais ses pensées étaient davantage tournées vers le fracas des vagues en contrebas que vers ce qu’il se passait sur la terrasse du café paisiblement achalandé en ce début de journée. Barbara Morse n’était pas connue pour sa sociabilité, et l’agent présent à ses côtés savait mieux que de relever son attitude. Tant que le boulot était fait, Pierce ne faisait pas la fine bouche au regard des agents qu’on lui envoyait et avec Morse il n’avait jamais eu à se plaindre. Et puis, il fallait dire que la blonde représentait un spectacle agréable de bon matin, les rayons du soleil se reflétant sur ses longs cheveux blonds intégraient parfaitement cette figure presque angélique au paysage. Pierce savait que la vérité était toute autre et que cette femme n’avait rien d’un ange, bien au contraire. Une remarque qui le fait sourire et attire le regard curieux de l’intéressée.
    - Ah Morse, si un jour on m’avait dit que je me retrouverais à la plage en ta compagnie, j’aurais pris le temps de passer chez le coiffeur ! Bobbi roule des yeux et fait mine d’examiner le visage de son interlocuteur.
    - Je suis pas sure que ça suffisse à te donner une chance. Il affiche un air blessé et ne contre-attaque pas lorsque la jeune femme désigne d’un signe de tête que leur rendez-vous est arrivé


Un homme à la peau brune et vêtu d’un élégant costume beige vient prendre place à leur table. Il prend le temps de commander un verre avant de sortir un téléphone portable de sa poche, que Bobbi ramasse.
    - L’échange est confirmé, à l’heure indiquée à notre dernière rencontre. Une source m’a aussi confirmé la présence d’un nouveau joueur dans la partie. Je n’ai pas trouvé d’informations à son sujet, ce type est un genre de fantôme.
    - C’est généralement le cas avec un mercenaire.

Le type tourne pour la première fois le regard en direction de la blonde, la bouche ouverte pour rétorquer, mais est interrompu par l’arrivée de sa commande. À en juger par sa tête, Bobbi doute qu’il ait eu une réponse intéressante à fournir et que le retour de la serveuse l’a sauvé d’un nouvel embarras. Il tire sur sa cravate et se contente de boire une gorgée de son rhum, avant de reprendre.
    - Vous connaissez le reste de l’équipe, les mêmes rebuts que Miller a fait sortir de l’Est.
    - Des rebuts qui semblent pourtant vous donner du fil à retordre. Assez pour contacter notre organisation en tous cas … C’est au tour du chef des opérations de s’y mettre, et le diplomate se demande vraiment ce qu’il fait là.
    - Écoutez, on sait tous comment les choses se passent sur cette île, ce n’est un secret pour personne… Cependant, je n’ai pas envie de financer les armes d’un nouveau groupe terroriste qui croit que nous sommes uns sorte d’asile pour eux !


À dire vrai, la plupart des autres clients de l’établissement étaient surement des hommes de main d’une quelconque organisation criminelle ayant établi ses affaires sur ce petit îlot paradisiaque où toute forme de gouvernance reposait plus sur des pots de vin que sur la justice. La présence d’agents du SHIELD en ces lieux était vue d’un très mauvais œil, aussi la petite équipe qui avait été envoyée savait se fondre dans la masse. Il n’en restait pas moins dangereux pour tout le monde de se rencontrer dans un lieu si public, mais à Madripoor mieux valait afficher au grand jour ses manigances plutôt que de tenter de se cacher dans l’ombre et de s’y faire prendre. Il fallait de l’audace pour survivre sur cette île, et heureusement pour eux les agents n’en étaient pas dépourvus. Pour qu’il en vienne à faire appel à leurs services, le diplomate devait se trouver dans une situation très délicate. Il n’avait pas partagé les détails de cette dernière et le SHIELD, trop heureux de se voir offrir une entrée presqu’officielle sur l’île et dans les activités d’un groupe émergeant, ne s’était montré très regardant à ce sujet. C’était le genre de détail qui dérangeait Bobbi, la jeune femme préférant savoir avec qui elle faisait affaire et donc risquait littéralement sa vie. Pierce semblait plus confiant, peut-être plus au courant des détails concernant ce trafic d’armes, et avait demandé à son agent de ne pas froisser leur contact. Alors Bobbi ne pose pas d’autre question et se contente de rendre le portable à son propriétaire après en avoir inspecté le contenu. Bientôt, le trio se met en route pour le lieu du rendez-vous et quitte la fraicheur de la plage pour la dureté du désert.

-x-x-x-

Le voyage se passe principalement dans le silence, si ce n’est le diplomate qui reste pendu à son téléphone tout du long et marmonne quelques paroles incompréhensibles lorsque ce n’est pas le cas. Lorsqu’ils arrivent sur place, ils sont accueillis par deux hommes qui ne prennent pas la peine de masquer les armes à leurs ceintures. La poussière soulevée par leur arrivée n’est pas retombée que les négociations commencent. Comme prévu, c’est le madripoorien qui s’avance en premier, flanqué de ceux responsables de sa protection.
    - Letowski ! Jamais en retard à ce que je vois ! L’intéressé répond avec un fort accent d’Europe de l’est.
    - Épargne-moi les bavardages, gruby. Tu as ce qu’on a demandé ? Gruby, de l’argot polonais pour commenter sur la proéminence gastrique du diplomate qui ne semble pas au courant de cette signification. Pierce soulève la mallette qu’il transporte et fait signe au trafiquant, geste reprit par le responsable temporaire de l’opération.
    - Gruby à ce que tu as demandé l’ami, mais il veut être sûr que notre accord tiens toujours et que tu ne prendra que pas plus de vies que prévu.

S’il suait déjà depuis plusieurs miles, le type avait à présent des auréoles au-dessous de ses bras, signe évident de son anxiété. Lorsque Letowski lui adressa un sourire, il sembla que l’homme du rassembler tout son courage pour ne pas prendre ses jambes à son cou. Sur le côté, Bobbi tourne le regard vers son supérieur qui ne bouge pas d’un pouce mais reste tendu. Cet échange est des plus étrange et la jeune femme resserre la main sur le bâton qui repose contre sa cuisse. Puis c’est le chaos. Un coup de feu retentit et le corps inerte du diplomate s’effondre sur le sol sous les yeux des agents, alors que des assaillants émergent des bords de la route et du pont pour les encercler.

Le terroriste retourne nonchalamment vers son véhicule et Bobbi croise le regard du meurtrier, le mercenaire qui se tenait à ses côtés au début de l’échange.
    - Ne me les abimez pas trop, un agent du SHIELD mort vaut bien moins qu’un qui respire !

C’était un foutu piège. Une ruse pour attirer des agents en ces lieux où ils mettaient rarement les pieds, et le pire est que ça avait fonctionné. Plusieurs gardes s’approchent de leurs cibles et la jeune femme remarque qu’ils ne sont pas armés, du moins pas avec des armes à feu. Cette partie des négociations était donc vraie, la milice manquait d’armes, et ça leur laissait peut-être une chance.
    - Dommage que vous ayez déjà tué cet enfoiré, je m’en serais bien chargée. Hey le type qui veut notre peau, je te trouve bien pressé de partir. On n’est pas suffisamment intéressants pour toi ?

Pierce lui lance un regard noir. C’est bien le genre de l’agent Morse que de venir provoquer ainsi le chef du groupe qui les encercle et vise à les capturer, surement dans le but d’obtenir des informations sur leur employeur. Un mot et le combat s’engage entre les deux groupes, ou plutôt entre le duo et la flopée d’adversaires que le fameux Letowski avait pris soin d’amener avec lui.

Coup de pied, poings, bâton, et la jeune femme se débarrasse de la première vague d’assaillants qui n’ont pas anticipé son attaque. S’ils pensaient avoir une proie facile, la blonde ne perd pas de temps à leur prouver le contraire et opte pour une stratégie offensive, à l’image de son collègue. Elle se demande vaguement si le tireur va choisir de la descendre comme il l’a fait avec leur contact sur l’île, surtout si le duo continue de repousser leurs assaillants avec autant de vigueur. Elle sait qu’elle ne pourra pas continuer à ce rythme bien longtemps et comme pour le lui rappeler un coup de genou bien placé la fait heurter la rambarde du pont avec violence. La jeune femme se redresse juste à temps pour contrer une seconde attaque et utilise ses hanches pour venir faire basculer son adversaire par-dessus le pont. Il termine sa chute dans l’eau à plusieurs mètres en contrebas mais Bobbi n’a pas le temps d’observer son œuvre que l’on se rue de nouveau sur elle. Un coup de bâton contre un coup de coude dans les côtes, et lorsqu’elle se relève elle sent distinctement le canon d’une arme à feu pointée sur sa tempe.


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