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 LAWRAYIS → have a drink on me.

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Lewis Reagan
Lewis Reagan
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have a drink on meWhiskey gin and brandy with a glass I'm pretty handy. I'm tryin' to walk a straight line on sour mash and cheap wine. So join me for a drink boys, we gonna make a big noise. So don't worry 'bout tomorrow, take it today. Forget about the cheque we'll get hell to pay, have a drink on me. Yeah have a drink on me, yeah have a drink on me. Have a drink on me.


Okay, c’était un carnage. Lewis avait la prétention de penser que son établissement était plutôt respectable, malgré la vermine qui avait tendance à le fréquenter. Il faisait en sorte que les ivrognes ne repartent pas trop pleins, que les gonzesses ne se fassent pas harceler et que tout le monde respecte son prochain. Bien évidemment, pour cela, il fallait parfois qu’il fasse un peu plus que grogner et lancer des regards noirs. Il n’était pas rare que Lewis se retrouve obligé d’empoigner quelques tocards pour leur botter le cul et les foutre dehors. O’Connor était pas mauvais non plus à ça, et il était plutôt satisfait de l’avoir employé. Jusqu’à présent, il n’y avait eu que lui et les trois filles et même si elles étaient amplement capables de se défendre, Lewis était plus rassuré de savoir que Ray pouvait garder un œil sur elles, quand il n’était pas là pour le faire. Bien évidemment, il n’avait pas expliqué cela à Sarah, qui n’aurait pas hésité à lui en coller une pour oser la sous-estimer. Il avait simplement dit qu’une paire de bras supplémentaire ne pouvait pas leur faire de mal, puisque Maxine et elle ne bossaient au Woods qu’à temps partiel.
Enfin bref, tout ça pour dire que Lewis avait l’habitude que ce soit un peu le bordel, dans son bar. Mais franchement, jamais à ce point. A vrai dire, en quatre ans, le Woods n’avait jamais eu autant de meubles et de vaisselle en morceaux. Ca beuglait, se foutait sur la gueule et il n’y avait probablement aucun moyen d’arrêter tout ça, sans l’intervention de la police. Et très franchement, Lewis n’avait pas l’intention de les appeler.

Tout c’merdier était clairement de la faute de Fitzgerald. Avec sa petite gueule de victime, là. Non, Lewis n’était pas très fair play, sur ce coup. Comme bien souvent, le pote d’O’Connor avait décidé de le rejoindre au Woods après la fin de sa garde à l’hôpital. En général, il restait assis dans son coin à observer les clients et à attendre que Ray finisse son boulot, une habitude que Lewis trouvait plutôt étrange mais soit, ça ne le dérangeait pas tellement. Sauf qu’à force de le voir s’asseoir au fond du bar pour suivre les moindres mouvements de son pote sans rien faire d’autre, l’air songeur, les habitués avaient fini par se poser des questions.
Lewis ne savait pas trop comment, mais ils avaient également appris qu’O’Connor et Fitzgerald habitaient ensemble, ce qui n’avait pas arrangé les choses. Le Reagan n’en avait vraiment rien à foutre, lui. Il comprenait l’intérêt de la colocation, lui-même habitait avec son frère et sa sœur, après tout. Et puis, que ces deux-là puissent se taper dans le cul, ça lui passait complètement au-dessus, les gens faisaient ce qu’ils voulaient.

Sauf que le Woods n’était pas fréquenté par les plus intelligents, ni les plus tolérants, et cet ivrogne de Jim avait commencé à un peu trop l’ouvrir. Ou plutôt, à gueuler dans un anglais incompréhensible sur Ray. Au début, Lewis n’avait pas vraiment fait attention, l’Irlandais savait très bien se démerder tout seul pour remettre les tocards à leur place. Puis il avait vaguement perçu un suceur de bite et s’était tourné vers leur table, les sourcils froncés.
Jim avait jeté le contenu de son verre, une bière qu’O’Connor venait de lui apporter, sur ce dernier, en lui gueulant qu’il voulait pas de sa bière de pédale. Très franchement, Lewis connaissait suffisamment l’Irlandais pour savoir comment ça allait se finir et il avait immédiatement soupiré, blasé. L’insulte passait encore. Mais la bière au visage ?

Ni une ni deux, Ray avait empoigné Jim et avait commencé à lui refaire le portrait, Irish Style. Les copains du pochtron n’avaient pas tardé à vouloir l’aider, Lewis s’en était mêlé et ils en étaient là, maintenant.

Putain de baston générale, dans son putain de bar.  

Un mec passa un bras autour de son cou, espérant probablement l’étouffer ou quelque chose de ce genre. Un grondement sourd échappa à Lewis, qui passa une main derrière lui, agrippa la nuque du type et le retourna jusqu’à l’étaler sur la table dont les pieds se brisèrent sous l’impact. BAM. BAM. Encore du pognon qui partait en fumée. Putain, heureusement que Sarah n’était pas là. Elle se serait jetée tête la première dans la mêlée, mais elle aurait probablement bien gueulé pour les dégâts.

L’autre tocard de Jim était inconscient depuis un bon moment, mais ses potes avaient encore de l’énergie à revendre. Sauf que la patience de Lewis atteignait sa limite. Du coin de l’œil, il vit que Fitzgerald était toujours confortablement installé au fond du bar et observait la scène d’un air fasciné, en sirotant son putain de lait fraise. « Ray, j’sais que tu t’éclates comme un petit fou, mais j’compte déduire toute la casse de ta paye, alors t’as intérêt à terminer fissa, » gronda Lewis d’un air exaspéré.

Comment ça avait pu devenir sa putain d’vie ?
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«J’aime la bière » c’est un secret pour personne. J’aime son contact rafraîchissant avec mon palet, son bon goût de houblon et la petite amertume qui se dépose lentement sur nos peines. Le breuvage des solitaires, l’essence du nouveau départ. C’est ça qui me fait tenir debout, du moins au fur à mesure de moins en moins tu me diras ! Mais alors quand on me la balance au visage sans même me demandé d’ouvrir la bouche pour que j’y  trouve mon compte, bah ouais ça plait pas !

En réalité quand l’autre connard de Jim m’a adressé un truc en Anglais de merde, j’ai cru entendre «  bite » ou quelque chose comme ça. Pour moi chaque être humain a le droit au bénéfice du doute, c’est une valeur fondamentale tu vois et des mecs se sont battu pour ça. Tu ne peux pas renier tes fondements, c’est le patrimoine tout ça tout ça ! Le genre de truc qui fait de toi l’être humain que t’es et pas un vulgaire animal tu vois le genre ? Je ne suis pas ce mec dépourvu de sens moral moi, je laisse ça aux Ricains. Le problème c’est que sa vieille tête ne me revenait pas … Et j’ai un principe humaniste au-dessus des fondements, « Si il a une gueule de merde, essaye de ton mieux de la rendre plus humaine ». Je t’annonce la suite bouges pas ! Il va prendre le relais j’ai les mains prises dans sa tronche là !

Ray … Le genre de mec qui avait vu tellement de western qui aurait pu jouer dedans … Il sauta au-dessus du bar les deux pieds en direction de son client Jim sans un bruit. Il tomba au sol ainsi que l’heureux receveur du double coup ciblé en plein torse. D’un naturel prévenant il commença à tabasser Jim qui à ce moment-là pouvait compter le nombre de dents pratiquant  l’exode buccale.
O’Connor prit tout ce qui lui passa par la main, verres, bouteilles, chaises, tables, et même un autre client qui tentait de s’éclipser du bar. Les litres de bière renversées et le sang grenat de Jim formait désormais un mélange parfaitement Homogène sur le sol. Jim ne bougeait plus que pour marquait le tempo des coups qu’il recevait.

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« Patron a vu de nez je vais encore devoir taper 5 heures supplémentaires pour pouvoir payer ma part du loyer ce mois-ci ! » Il était pas bon en calcul mais la dessus, l’expérience avait pris le pas sur la technique mathématique.
Plus un bruit désormais,  fallait le temps d’encaisser la violence soudaine de la chose. En quelques secondes, un homme était retourné au stade de fœtus et on pouvait aisément constater la casse matériel.
Un bruit sourd ne se fit pas attendre, alors que Ray allait voir Lewis pour le remercier de lui offrir cette putain de vie. Ils étaient à vu de nez et (je ne parle pas de celui de Jim qui s’était éparpillé dans la pièce) 5-6 hommes blouson en cuir genre Bad boys, des amis de Jim surement.
« LaitFraise bouge ton cul il y en a une paire qui demande qu’à se faire botter ! »
Ça sentirait bon l’Irlande dans tout Brooklyn ce soir !
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Bouger mon cul ? Tsss, quand est-ce qu'il comprendra. Premièrement, ils ne sont que six. Il a déjà vécu pire, et m'ajouter à l'équation serait leur ôter toute chance de victoires. Ensuite, me "battre" contre des primates n'a jamais été ma vocation. C'est pour ça qu'on s'entend si bien je pense. Ce type est une "lumière". Pas intellectuellement bien sûr... Mais il a cette faculté à attirer les regards sur lui. Grande gueule, il provoque régulièrement les conflits. Il est mon opposé, qui s’intéresse au gringalet silencieux posé à côté ? Mais bon, pas cette fois, c'est un de ces moments où je me retrouve, malgré moi, impliqué dans ses conneries.

Je vois bien ce gros chauve qui s'est retourné vers moi. Seul ? Il a du se fier à sa première impression, je n'ai jamais été très impressionnant physiquement. Bref, le type s'approche et à son regard, je sens que ce n'est pas pour m'inviter à danser. Je repousse mon lait fraise du revers de la main. On ne rigole plus. Je le vois me faire des signes, il est probablement en train de me hurler de venir "si je suis un homme", ou autres provocations viriles. Mais je ne l'écoute pas, je suis en train d'analyser les différentes solutions pour régler ce petit soucis rapidement et retourner à mon breuvage. J'en ai trois, je vais choisir la plus chaotique, ce sera probablement la plus divertissante. Ce type au comptoir fera l'affaire. J'attrape un verre qui traîne sur la table voisine et le jette. Le chauve, surpris, se met en garde, mais regarde l'air ahuri le verre passer à côté de lui et s'éclater sur le crâne de l'homme derrière lui. Ce dernier se retourne, soufflant comme un taureau prêt à charger, le fond de bière coulant le long de sa tempe. Son regarde oscille entre le chauve et moi cherchant qui en est l'auteur pour lui refaire le portrait. Mais bon... Entre Cogneur et moi, avec ma tête d'innocent, le choix est vite fait. Je suppose que le signe discret le désignant et le fait que je sois en train d'utiliser mon pouvoir sur des gens aléatoires dans le bar n'y est pas étranger. Je me suis permis de répartir les émotions que j'avais emprunté lors d'une bataille entre hooligans il y a quelques mois. Il n'en fallait pas plus : Un crochet du droit, un corps qui s'écrase devant moi, des gencives qui volent, une chaise qui traverse la salle. C'est bon la machine est lancée. Je croise les jambes, m'installe confortablement dans ma chaise, porte la paille de mon lait fraise à ma bouche et profite du divertissement. Le patron va râler, Ray va se défouler, une soirée comme les autres, en somme.

Je me retourne vers mon compagnon qui est en train d'imprimer la semelle de ses chaussures sur le visage d'un pauvre bougre pendant qu'il met des crochets à un autre, empoigné par le col. Saviez vous d'où viens le mot Hooligan ? Une de ses origine présumée est que le mot viendrait de Patrick Hooligan, un ivrogne irlandais notoire du dix-neuvième. Je ne pu m'empêcher de sourire en y repensant, comme un ado fier de la bonne blague qu'il vient de provoquer.

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