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| Come on, come on and let me in ▬ Neil Gravlyn | |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Neil GravlynUntil you die for me, as long as there's a light, my shadow's over you IdentitéNom et Prénom : Neil Allan Gravlyn Alias :(the) Big Bad Wolf; Alarik Mason (nom d'auteur) Âge : 35 ans Lieu de naissance & nationalité : Pittsburgh, Pennsylvanie - USA; Américaine. Métier : écrivain mondialement connu sous couverture, éditeur, ex-journaliste Statut civil : divorcé, célibataire Orientation sexuelle : pansexuel Particularités : Détecteur de mensonges à pattes - telle est ma glorieuse mutation. Je sens le mensonge à trois kilomètres dans mes entrailles et dans mon coeur, cela se tord, compresse mon organe, la nausée me prenait adolescent. Je ne pourrais pas vous expliquer clairement comment il fonctionne. Je ne rentre pas dans la tête des gens. Je ne regarde pas forcément si leur pupilles sont dilatées ou non, si leurs mains tremblent. Certains vivent leur mensonge, après tout, mais avec de l’entraînement (inconscient au départ), peu réussissent encore à me berner. Vous me mentez, je le sais, c'est aussi simple que cela. Cependant qui ne ment aujourd'hui ? L'humain est un menteur programmé, que se soit pour protéger sa famille ou son orgueil : il a toujours une bonne excuse et cela fini par me coller une migraine infernale. Sentir le mensonge, donc. Cependant cela ne me permet pas pour autant de distinguer la vérité – cela, je le fais par déduction simple, mais cela ne suffit pas toujours. Outre ma mutation, je suis un riche fumeur invétéré à tendance alcoolique, insomniaque, polyglotte, bon cuisinier et grand sportif. Amoureux de la boxe et de la natation, le sport canalise mes sautes d'humeur et mes émotions trop négatives. Je suis également en situation de rupture familiale, donateur pour de nombreuses œuvres caritatives - surtout celles concernant le handicap; le cancer et les enfants -. Je suis enfin un ex-drogué, je joue du piano lorsque je ne traîne pas dans les musées en grand amateur d'art que je suis. Vous me retrouverez également souvent à l'opéra ou au théâtre, lorsque je ne suis pas à m’entraîner dans un stand de tir : car oui, je possède un flingue et je sais très bien viser. Affiliation : neutre. Interview Avez-vous peur des Mutants ? Moi ? Peur des mutants ? Ah ah ah … Non. L'on trouve des connards à chaque coin de rue, des terroristes et des hommes politiques aussi honnêtes que je suis chaste et romantique. Pourquoi aurais-je peur des mutants au juste, alors que ce sont des êtres certainement plus purs que le commun des mortels ? Et je ne dis pas ça parce que j'en suis un, non. La seule personne qui pouvait me foutre la trouille était ma grand-mère. Fort heureusement, elle est décédée lorsque j'avais quinze ans et elle ne me manque nullement ; croyez-moi sur ce point.
Pensez-vous que les Superhéros soient une bonne chose ? Ce n'est pas une question que je me pose. Pour moi les superhéros sont ces gens du quotidiens : médecins, pompiers, flics, reporters, soldats, boulangers, … Des hommes d'actions, de terrain, qui se lèvent le matin pour faire tourner le monde et nous faire vivre un peu mieux. Les écrivains aussi en un sens, puisqu'ils permettent un échappatoire au drame. Mais ne vous fiez pas aux apparences. Parfois, le monde n'a pas besoin de superhéros pour avancer, au contraire. Parfois, le monde crie son manque de nicotine pour marcher droit, ils hurlent la violence, le sexe hard, le rock'n'roll et la drogue dure. Parfois, il ne veulent plus voir les anges, non. Parfois, ils veulent seulement entrevoir les démons sombres qui les rongent.
Qu'est-ce qui vous a poussé à combattre le crime/faire le mal ? Je pourrais vous dire que l'envie d'écrire m'est apparue grâce à l'injustice flagrante dont est victime notre pays, couplé au fait que notre gouvernement est aussi pourri que le genre humain dans ses bons jours. Cependant, ce ne serait pas l'exacte vérité, non. J'ai commencé à écrire pour me soulager, moi, mon âme et ma conscience ; j'ai confié mes envies les plus intimes et irrationnelles à ce papier ingrat pour refouler mes désirs lubriques et inavouables. Des fantasmes, des délires d'adolescents, des pulsions meurtrières prenaient vie chaque soir, avant que les nouvelles du jour ne viennent cacher les monstres tapis dans mon esprit. Je ne combats pas le crime, pas plus que je ne l'approuve. Après tout, c'est là une notion bien abstraite que le bien et le mal puisque nous agissons tous dans notre propre intérêt. Et si autrefois je m'imposais fermement par des paroles cinglantes dans le New York Times, désormais je me contente de dépeindre les travers de la société et de la race humaine dans mes livres, avec rage et passion, m'y complaisant totalement sans honte aucune. C'est tout aussi lâche et dangereux, mais au moins je n'ai plus besoin de trop bouger mon cul de ma chaise. Encore que, ceci est un mensonge. Quand vous avez découvert que vous étiez un mutant, comment avez-vous réagi ? Et vos proches, sont-ils au courant ? Au départ, je ne le savais pas. Après tout, je suis et je reste un petit enfoiré manipulateur à souhait, mais dans notre monde qui ne ment pas pour avoir le bout de pain qu'il convoite ? Je pensais que c'était là un instinct sur-développé, sorte de sixième sens lié à mon coté observateur : reconnaître quand quelqu'un vous ment n'a rien d'extra-ordinaire. Cela aide, bien sûr, mais cela vous plombe aussi plus qu'autre chose. Je l'ai appris il y a seulement quelques années, au cours d'une conversation avec ma très chère sœur. On ne peut pas dire que je l'ai bien pris mais on ne peut pas dire non plus que j'ai réagit violemment : mes parents avaient bel et bien reçu une lettre du professeur Xavier, mais ils ont préféré la brûler, ne la prenant pas au sérieux, et taire cet incident. En fait, j'ai cru qu'elle déconnait, au départ, avant de reprendre un air détaché, blasé, je m'en foutiste totale. Une remarque cinglante, un merci froid, j'ai quitté le café sans un mot de plus. Seuls mes parents sont au courant de ma nature, outre ma sœur, mais ils n'y croient pas une seule seconde, pas plus qu'il oseront me dénoncer. Après tout, il faut rester proche de l'image parfaite de famille qu'ils désirent former, même si cela passe par m'éjecter de leur vie – ce qu'ils ont de toute façon déjà fait. Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? Dans quelles … Vous en avez de bonnes ! Je suis né avec, tout simplement, même si ils ne se sont pas révélés tout de suite.
Qui connaît votre véritable identité ? Comment faites-vous pour la cacher ? A vrai dire, personne ne connaît véritablement le grand Alarik Mason, écrivain pourtant mondialement publié. Je suis mon propre agent de com' sous couverture, laissant régulièrement une fausse adresse mail, depuis un téléphone portable jetable, et je refuse toute convention, séance photos et interviews. Pourquoi ? Parce que je tiens à ma vie privée, d'une part, et parce qu'il est connu que le mystère entretient la passion d'autre part. Cela me permet d'avoir mes entrées partout, de voir ce que mes consœurs et confrères bipèdes pensent de leur collègue étrange : je m'amuse, me fait plaindre, je jouis de la totale liberté en somme. Mes proches ne sont pas conscients de mon manège, et à vrai dire, cela ne les regarde en rien : ils ne connaissent que l'éditeur froid et sélectif. Ils me pensent d'ailleurs procrastinateur, mafioso ou receleur, que sais-je, je m'en moque – bien que la majorité des bouquins qu'ils lisent actuellement ont été publié avec mon autorisation. Sûrement regrettent-ils le passé : lorsque j'étais connu sous mes initiales dans le New-York Times avant ma démission brutale. Pourquoi ? C'est ce qu'ils me demandent encore mais je ne réponds pas. Que pourrais-je leur dire ? Que le mensonge bouffe leur quotidien ? Ils le savent déjà, ils refusent juste de le voir. Alors me voilà, aujourd'hui. Lorsque je ne suis pas à approuver des textes dans mon bureau, je fuis, me mêlant dans la foule des mortels et j'observe, incognito, soûlant mon âme de détails sordides jusqu'à ce que mon démon interne ricane et prennent mes mains pour écrire des lignes. Êtes-vous satisfait de la profession que vous effectuez actuellement ? Bien sûr ! Qui ne le serait pas ? Je suis connu et célèbre en tant qu'éditeur, je suis adulé anonymement en tant qu'écrivain incognito, je suis un homme riche, je mens et vends mon corps de façon légale et les gens payent pour en savoir plus. Qui ne rêverait pas de mener la belle vie tout en menant à bien ses basses pulsions tout en ayant la paix ? Et si vous n'avez pas saisi ici tout le sarcasme que contiennent mes mots, alors, messieurs, mesdames, laissez-moi vous dire : vous êtes de parfaits idiots. BiographieI don't care ▬ It's a beautiful lie« - N'approche pas, susurre t-il à mi-voix. Je sais qui tu es, Minuit. Ses yeux enfoncés dans leurs orbites pénètrent l'ombre qui lui fait face, et le voilà à éclairer sa cellule silencieuse de ces mots incohérents, lui rendant un semblant de vie. - Moi ? Lui répond t-il soudain, avec un ton implorant. Moi, je vends du rêve, poursuit-il doucement. Je suis comme ces menteurs hypocrites, je suis comme ces gens naïfs du peuple soumis à ces règles sans sens : un homme qui se débattait dans l'ombre de la nuit, assoiffé de lumière, aveugle, misérable, drogué, piégé, avili. Vois comme ils m'ont puni ! Un cri, une plainte, déchirante, stridente à souhait. Plus rien ne bouge désormais. La silhouette reste pourtant inerte, attendant, comme hématique à la poésie de l'individu singulier. Ce dernier reste lui-même immobile, fixant l'être sans pourtant le voir avec une crainte inouïe, recroquevillé pitoyablement sur lui-même. - Les erreurs de la nature ne sont pas toujours celles que l'on croit, le sais-tu, amie ? Reprend t-il, secoué de tremblements. La plupart du temps, elles revêtent l'apparence innocente des enfants couchés dans leur lits, à moins qu'il ne s'agisse là que du sourire qu'affiche les membres du gouvernement … Mais je connais la vérité ! Je suis le seul à la toucher … Oh, pourras-tu revenir demain ? Je t'en prie, ne prends pas ma vie aujourd'hui, couine t-il, misérablement. Mais l'ombre n'écoute pas, pas plus qu'elle n'écoutait le précédent. Elle se contente de frissonner, ondulant ses vapeurs de fumées indolores, fondant sur le vieillard pour ne bientôt plus laisser de lui qu'un cri étouffé et ses vêtements pourris de mites … »
Mes doigts se figent au dessus du clavier de l'antique machine, monstre ronronnant à gauche de mes cuisses, tandis que je relis les mots écris à la va-vite. Un soupire résigné, une inspiration muette, me voilà tirer sur la clope fumante coincée entre mes lèvres masculine. Pathétique. Le sens est bon, mais le début est à pendre l'artiste. « Monsieur Gravlyn ? » Je lève les yeux de mon document, étouffant un grognement avant de fixer ma secrétaire embarrassée par dessous mes cils, l'invitant à poursuivre. J'étais tellement pris que je ne l'ai pas entendu frapper à la porte de mon antre. « Votre rendez-vous de 9h, monsieur … » J'acquiesce doucement à sa voix d'ange, me redressant dans mon siège, tirant les vapeurs toxiques de mon prochain cancer. « Dites lui d'entrer. » je marmonne, distinctement pourtant. Je remets mes lunettes en place, me levant, tandis que la gamine de vingt-sept ans s'efface pour aller chercher l’intrus qui ose me déranger. Si je n'avais pas pour règle de ne pas toucher mes employées, je l'aurais déjà prise et goutté dans l’ascenseur, juste pour rire. Oh je vous prie. N'allez pas me dire que le cliché de la secrétaire ne vous fait pas fantasmer, surtout lorsque cette dernière est un petit ange aussi vierge que frustré. Un sourire en coin éclaire par ailleurs mon visage à l'idée lubrique, et me voilà à reprendre la posture sûre du digne éditeur que je suis. Il va falloir ruser, encore une fois, pour embrouiller les journalistes. Enfin les. Le, plutôt. Je vais accueillir mon invité d'un pas assuré, le conviant à venir s'asseoir face à moi tandis que le thé ne tarde pas à venir. Bon sang, je déteste ces mascarades fumeuses.
« Monsieur Gravlyn » me salue t-il d'une voix profondément niaise, « merci de me recevoir. »« Il n'y a pas de quoi » ose je lui dire, avec un faux sourire plaqué sur les lèvres. Si ce n'était pas pour avoir la paix, tu serais déjà à la porte avec mon pied dans le derrière alors finissons en vite. « Commençons sans plus nous embarrasser des banalités habituelles, voulez-vous ? J'ai un programme chargé. » Ah, j'ai au moins le mérite de le surprendre. Il racontera sûrement à ses patrons que je suis un rustre mais qu'importe. « Hrm … Bien. Vous êtes un éditeur de renom, mais il n'en a toujours pas été ainsi … Pourquoi avoir quitté le métier de journaliste pour vous reconvertir dans l'édition ? » Je hausse un sourcil, terminant ma cigarette, tandis qu'il se ratatine pitoyablement sur le siège. Etait-il allé sur Google avant de venir me déranger ? Ah, ces novices. « J'en avais marre, tout simplement. J'ai toujours aimé être au plus près de l'information, pour pouvoir la rendre telle qu'elle, mais j'étais jeune et naïf. » Il fronce les sourcils, perdu. Bon sang, et ce n'est que la première question. Je grogne quelque peu, jetant la nicotine dans le cendrier, avant de fixer le jeune homme droit dans les yeux. « Le mensonge, Monsieur Carvin. Je déteste le mensonge. » Je secoue la tête, dépité, tandis qu'il lui semble reprendre des couleurs quelque peu. Bien. « J'ai toujours aimé les livres. Pour répondre à votre question. Je ne voulais pas abandonner le domaine littéraire comme cela, même si dire la vérité aux gens n'était plus possible … Je souhaitais les faire rêver. J'ai donc postulé à un petit poste sans prétention, avant de monter peu à peu les grades. Il y a deux ans, cette boite a manqué de faire faillite, j'en ai donc profité pour la racheter. » Je croise les jambes, droit dans mon siège, attendant la suite en espérant qu'il me trouve mieux que cela. « Hrm … Je vois. » Vraiment ? « Vous parlez peu de votre famille, pourtant prestigieusement reconnue dans le monde de la médecine, dans vos interview qui se font elles-même rares … Que pense t-elle de votre parcours atypique ? » reprend t-il, concentré sur ses notes. Je me fige, cramponnant soudain mon siège avec force, les traits tirés. Si il y a bien une question tabou, il vient de mettre le doigt dessus, et tandis que je garde mon calme, je le vois prendre de l'assurance car il pense m'avoir coincé – petit con impertinent. J'inspire doucement l'air avant de me redresser, stoppant mon rictus cholérique pour reprendre un masque composé et calme, bien que ma voix se fasse abrupte, rauque, cinglante. « Ma vie privée ne regarde que moi, Monsieur Carvin. Question suivante. » La vérité ? Oh, qu'elle est belle ! Petit dernier de la famille, cadet d'une sœur aînée de 5 ans, je suis également le vilain petit canard car j'ai osé dire non à l'ordre patriarcale. Médecin, neurologue, cardiologue, infirmière, obstétricienne … Ils sont tous dans le domaine médical, grands parents compris, parlant de greffe à table, d'ablation de l'utérus, de cancer intestinal … N'est-ce point là merveilleux ? Oh, Charles, passe moi donc le sel pendant que je te raconte le dernier incident gore sur la table d'opération. Tu vas adorer, cela va te rappeler la sauce au poivre recouvrant ton steack.
La vérité ? J'ai toujours été le plus secret de la famille, m'évadant au gré de mes idées. Un romantique dans l'âme, n'est-ce pas mignon ? Lorsque j'ai dit à mon père que je ne suivrais pas ces idées, il m'a rit au nez, me laissant faire, pensant une façade adolescente. Puis lorsque j'ai pris les options littéraires au Lycée, il a compris que le cauchemar redouté commençait pour lui. Ce qu'il a fait ? Il m'offrait des bouquins sur la médecine à Noël, m'inscrivait à des stages auquel je n'allais pas, me privait de sortie pour que j'étudie plus … ce genre de conneries, sympathique au départ. La crise d'adolescente, qui aurait du se passer sans trop de gros problèmes, a donc rapidement fini en véritable pugilat à la maison. Je lui répondais, lui tenait tête, je faisais le mur, humiliait sa réputation, détruisant ma famille parfaite. Je me transformais en petit monstre indiscipliné à ses yeux, séchant d'ailleurs souvent le lycée pour aller lire dans la bibliothèque, ou m'encanailler dans les endroits peu fréquentables, me battant même, parfois - souvent. Pour autant, je travaillais mes cours, rendais mes devoirs à temps, continuant ainsi à avoir des notes confortables, pour ne pas dire excellentes. Quoi ? J'étais, et suis toujours, une tête. Curieux, je dévorais les livres de moi-même avant que le professeur ne le demande. Mais je ne pouvais plus le voir. Plus je le croisais, plus des pulsions meurtrières me tordaient le ventre. Je sentais un malaise grandissant dès qu'il s'approchait, mes mains tremblaient comme deux feuilles agitées par le vent, mon rythme cardiaque s'accéléraient et je me retrouvais malade à crever, avec en prime une migraine démentielle. Menteur, me hurlait mon instinct. Putain d'hypocrite. Lorsqu'il touchait ma mère, j'avais envie de le frapper – mais j'appris, plus tard, qu'il la trompait régulièrement. Ma sœur parfaite, elle-même, commença à me dégoûter. Mais elle baisait avec l'un des collègues de mon père, alors, pourquoi me serais-je senti à l'aise en sa présence ? Ma mère … il en valait de même. Chaque fois que son regard se posait sur moi, chaque reproche silencieux qu'elle me faisait, je serrais les dents. Allons maman. Aujourd'hui je sais que tu ne voyais en moi que la reproduction de tes propres péchés. La tension était insupportable alors je m'arrangeais pour rentrer à des heures impossibles, pour repartir aussi tôt. Ne croiser personne, telle était l'idée géniale – qui foirait pourtant souvent. Le deal était pourtant simple : ils devaient me foutre la paix royale, je me contenterais de jouer le jeu de la famille parfaite pour sauver les apparences. Et si j'ai tenu ma part du contrat, ce ne fut pas leur cas à eux. Lorsque le calvaire du lycée s'est terminé, j'ai envoyé diverses candidatures, postulant pour des jobs et des facultés littéraires. Je voulais devenir écrivain, par pure désir de contradiction, mais aussi car c'était là une voie que j'aimais. Je n'avais pas prévu que mon père intercepterait la plupart de mes lettres et les réarrangerait pour les renvoyer à des facs de médecines.
Cet épisode a marqué la fin de la trêve entre nous et je me suis tiré, tout simplement, lorsque je compris le stratagème. Où suis-je allé ? New-York voyons ! Ce n'était pas très loin. Malheureusement j'étais encore mineur, ce fut plus difficile que prévu pour trouver un logement, et ce genre de choses. J'ai pas mal erré dans les rues, visitant, utilisant l'argent de que j'avais sur moi pour m'acheter de quoi me réchauffer : de la drogue. Ils mirent une semaine pour me retrouver. Je ne sais pas comment ils ont réussit à éviter l'esclandre en revanche. Mon père me posa alors un ultimatum. Soit je rentrais … Soit je n'étais plus son fils. Je vous laisse deviner l'option choisie. C'est ainsi que je me suis émancipé. Ma mère a continué de me mettre un peu d'argent sur le compte, je suppose dans le dos de mon père. Elle m'a fourni les papiers dont j'avais besoin pour entrer à la faculté, et je me suis battu de mon propre chef pour trouver un logement correcte et des boulots et joindre les deux bouts – je bossais dans la bibliothèque du campus et j'étais serveur dans un nightclub. Je dois avouer que si je n'avais pas été insomniaque, jamais je n'y serais arrivé. Cependant, la drogue y est aussi pour quelque chose. J'ai manqué de sombrer une ou deux fois par ailleurs, devenant accro à cette merde, même si j'espaçais autant que les prises. C'est comme ça que j'ai rencontré ma future femme, mais j'y reviendrais plus tard … ou pas. « Monsieur Gravlyn ? » je sors de mes songes, pour fixer l'importun qui me fait face. « Vous … Vous n'avez pas répondu à la question ... » … La question ? Quelle ques … Ah. Oui. Je soupire. « L'auteur le plus en vue en ce moment est l'auteur du livre pour enfant Le Grand Méchant Loup et non je ne vous dévoilerais pas son identité ni de détails croustillants sur sa personne. Pour tout dire, nous communiquons uniquement par mail, lorsqu'il daigne me parler. Tout ce que je peux vous dire pour le moment c'est que son prochain livre pour adulte sort la semaine prochaine, et qu'il promet de battre un nouveau record de ventes. » Je lui souris, froidement, prédateur et il continue de me dévisager avec crainte. Ce petit jeu, qui habituellement me met de bonne humeur, commence sincèrement à me gonfler. Je sais qu'il souhaiterait me demander comment je vis mon récent divorce, et si cela est lié à la légère chute des dernières recettes de l'entreprise. Seulement là encore, je l'aurais rembarré. Il devrait le savoir de toute façon. N'avais-je pas aux bras des jolies femmes récemment, me pavanant devant les paparazzis ? Ne suis-je pas connu pour collectionner les rencards ? Pauvres cons. Je passe une main dans mes cheveux désordonnés, tandis qu'il me pose une nouvelle question, aussi inintéressante que les précédentes et que je n'écoute qu'à moitié, répondant machinalement, avant de le congédier avec un excès certain de fausse politesse. L'heure tourne … Et j'ai encore à faire. D'ailleurs le téléphone sonne lorsque je m'apprête à me lever, et c'est en grognant que j'attrape le combiné. « Oui ? » « Nous l'avons retrouvé monsieur. » voix mécanique, brutal arrêt. « … Parfait. » Je raccroche sans un mot de plus, avant de prendre une profonde inspiration. …. Putain de merde. Je laisse mes yeux dériver vers mes souvenirs, sur un cadre inexistant, où il y a encore peu une photo se trouvait. … Bébé. Te voilà enfin. Un sourire cruel se dessine soudainement sur mes lèvres, et j'attrape à la hâte ma veste pour sortir du bureau surchauffé. « J'y vais Katherine. Je reviens à midi dix, pour le rendez-vous avec Madame Chadwick. » Tu ne t'échapperas pas cette fois …
« Ma vie ? En quoi cela vous éclairerait ? Je suis un pauvre pêcheur, un affamé de sensations neuves, un fou désespéré par la vie : depuis la mort de mon fils je me jette nu dans la fourberie des hommes, tentant d'en sortir aussi meurtri que grandit, priant, espérant que ces œuvres macabres ravissent vos âmes avilies autant qu'elles ont enchanté la mienne, des heures de solitude durant. C'est désormais un nouveau monde qui s'offre à nous. Des monstres sortis de notre imagination, sortes de mutants horribles, des cauchemars ambulants traînant leurs sombres carcasses dans les rues de la ville … Tout prend désormais forme, personne n'arrête le progrès. Car oui. Le monde change. Évolue. Mais ce n'est pas assez. Ce ne le sera jamais. »
IRL Pseudo/âge/sexe (f ou m) ; Shadow / 22 ans / f Fréquence de connexion ; régulière : je peux me connecter tous les jours, mais rp seulement le week-end Que pensez-vous du forum? ; design épuré magnifique, contexte simple et compréhensible, forum ayant l'air actif ... Good job Comment l'avez-vous découvert ? remerciez Archibald G. Harper Célébrité choisie ; Joe Manganiello Credits (avatar, icon etc.) ; TUMBLR (gifs), Shadow (avatar, signature).
Dernière édition par Neil Gravlyn le Dim 10 Jan - 12:57, édité 9 fois |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Bienvenue par ici |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Merci ma belle |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Bienvenue et bon courage pour la fin de ta fiche Très bon choix de célébrité |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Hey ! Merci à toi :) Et oui, j'avoue avoir craqué sur Joe, sans honte aussi |
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it's a revolution, i suppose thunderbolts • fry those bitches | | | Bienvenue ! :) Bon courage pour la suite de ta fiche ! |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Hello ~ Merci ** (Armitage, god dammit ) |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | J'ai hâte d'en savoir plus sur ce personnage Je te souhaite la bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche |
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it's a revolution, i suppose Prisoners + trapped & forgotten | | | JOE MON DIEU QU'IL EST BEAU BIENVENUE PARMI NOUS et merci à Archie de t'avoir fait succomber bon courage pour l'écriture de ta fiche et j'espère de tout mon cœur que tu te plairas chez nous. N'hésite pas si tu as la moindre question |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | JOOOOOOOE ton personnage semble super cool, j'ai hâte d'en lire plus tout a été dit, hésite pas à nous harceler si besoin, et bon courage pour la rédaction de ta fiche amuse-toi parmi nous, et n'hésite pas à utiliser des gifs de Joe dans Magic Mike, ses abdos sont un don de Dieu |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Ouelcoume, et bonne chance pour ta fiche! |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | bienvenue parmi nous mister et bon courage pour ta présentation! |
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it's a revolution, i suppose Invité | | | Merci à vous tous Je m'excuse pour le temps de réponse, j'ai eu quelques soucis IRL x) Ceci dit j'ai l'immense plaisir d'annoncer que la fichette est enfin terminée ... J'attends donc votre jugement |
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it's a revolution, i suppose pnj + marvels and wonders | | | félicitations !
tu es validé mon braveBienvenue chez les HOMO SUPERIOR. ce petit Neil a l'air d'être un bon connard comme on les aime te voilà validé, va donc goûter à ta p'tite secrétaire, et garde-moi un super lien avec Clyde, journaliste et bon buveur aussi time to have fun. Maintenant que tu es validé, tu peux commencer par aller recenser différentes choses, comme ton métier ou ton pouvoir si tu en as un. Tu peux aussi te chercher des copains sur le forum, c'est à dire poster ta fiche de liens. Si ton personnage est du genre à passer son temps sur son téléphone ou sur le net, tu peux aussi te rendre sur la webosphère. Nous t'encourageons fortement à te rendre dans la chat box pour y faire la rencontre des autres membres, si tu le souhaites ! Sinon, tu peux aussi aller te créer un scénario. Quoi qu'il arrive, n'hésite pas à te faire ton trou par chez nous, on te souhaite bien des RPs et une belle et longue aventure sur TNA ! ENJOY !THE NEW AGE |
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