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do you call yourself a fucking hurricane like me?“ I DON'T CARE! ” [He] yelled at them (...). “ I'VE HAD ENOUGH, I'VE SEEN ENOUGH, I WANT OUT, I WANT IT TO END, I DON'T CARE ANYMORE! — You do care, ” [he] said. He had not flinched or made a single move to stop [him] demolishing his office. His expression was calm, almost detached. “ You care so much you feel as though you will bleed to death with the pain of it ”

Il rentre dans le bâtiment sans croiser le regard de personne. Il a envie de hurler. Les hommes à l'entrée ne lui adressent qu'un regard, un seul. Ils regardent le badge autour de son cou, hochent la tête et Leopold entre, les yeux sombre et la moue contrariée, ses cheveux bouclés en folie sur son crâne, ses sourcils froncés, son visage figé; on dirait qu'il marche vers une guerre plutôt qu'à l'intérieur des entrailles du SHIELD, qui est progressivement devenu sa vie, son ambition, son futur.

Il n'arrive pas à se souvenir comment sa vie était quand il n'y était pas. Il n'arrive pas à se souvenir du SHIELD avec Jemma. Oh, il sait, il sait; il a bonne mémoire: il se souvient des longues après-midi de révision à l'Académie, il se souvient de pauses café trop courtes, il se souvient des labos désorganisés, il se souvient de tout. Mais il n'arrive pas à se souvenir du SHIELD lui-même, de la symbiose, de la perfection de leur duo avant qu'elle ne parte. Il n'arrive pas à se rappeller ce qu'il fait ici.

Fitz hésite devant l'ascenseur et opte pour les escaliers. Il a vingt étages à monter. Vingt. Vingt. Vingt. Il peut le faire. Il se met à courir, à sauter quatre marches d'un coup, à manquer de tomber à chaque fois; mais il aime ça, il aime sa respiration sifflante, ses muscles qui lui crient non et l'impression étrange d'être seul au monde; personne ne prend jamais les escaliers. Alors il coure et quand il arrive enfin au bon étage, il manque de tomber en arrière tant sa tête lui tourne, tant son sang bat dans le creux de son poignet, tant sa respiration est erratique et douloureuse. Il a toujours envie de hurler.

Il n'y a personne. Il est trop tard. Il doit être vingt-deux heures, un vendredi soir — personne ne travaille à cette heure-là. Tant mieux, essaye-t-il de se convaincre. Au moins je serai seul. Je pourrais travailler vite et bien. Tant mieux. Tant mieux.

Il s'assied à l'intérieur du labo de l'équipe Echo, la sienne, son équipe, celle d'Ava mais aussi la sienne, la sienne. Il y a même son nom imprimé sur la large porte en verre. Tous le murs sont en verres, énormes, épais, transparents; il peut voir ce que les autres bidouillent dans leurs laboratoires et il peut aussi voir qu'il est définitivement seul. Parfait. Parfait. Il n'a jamais aimé les gens de toutes façons. Et c'est pas comme si il avait besoin d'eux.

Le prototype sur lequel il est en train de travailler lui saute une énième fois à la figure.

Il ne doit pas être plus tard que minuit, maintenant (le soleil, qui pointe le bout de son nez à la fenêtre, le contredit; mais il l'ignore; il n'a pas le temps pour ça). Le prototype saute et un peu de fumée s'en réchappe et Fitz a envie de hurler, de s'arracher les cheveux et de tout casser. Ce n'est pourtant pas si dur. Personne ne lui a jamais dit que ça allait être si dur. Il faut... il faut juste... une arme, juste une arme, presque inoffensive, pour l'équipe... une arme, un équipement, une oreillette, une protection, un bouclier, il faut les protéger, les garder auprès de lui, pour qu'ils ne partent pas, comme eux, comme elle.

(Il n'est même pas sûr d'avoir envie qu'ils restent, eux.)

Ce n'est pas qu'il ne s'entend pas avec son équipe. C'est juste qu'ils sont diamétralement différents et qu'ils ne sont pas sa famille. Ils s'entendent tous parfaitemetn bien entre eux mais lui, lui... lui il vit encore avec des fantômes qui l'ont abandonné il y a longtemps. Pourquoi lui?

La colère est terrible et la rage, destructrice.

Quand il relève les yeux — car il sent le regard de quelqu'un sur lui, ça lui fait frissonner l'échine —, il croise ceux d'Ava Moriarty et il a envie de les lui arracher. Comment ose-t-elle le juger? Elle le voit sur son visage, dans son regard, dans son attitude, elle le juge, elle le méprise, elle le déteste, elle veut le laisser seul et il n'a pas envie d'être seul.

Il fait un pas vers elle en ouvrant la bouche pour lui hurler de partir — au diable la politesse et la hiérarchie — et du verre craque sous sa chaussure. Il regarde autour de lui. Il a détruit le prototype. Il a détruit un nombre incalculable d'objets sur le plan de travail. Il a même détruit l'une des vitres qu'il utilisé pour écrire les algorithmes auxquels il pense (savoir détruit et perdu — il n'arrive même pas à le regretter). Il a tout détruit et ses poings saignent et le sang constelle les murs transparents du bureau, de la cage, de la prison. Il n'a même pas mal.

Fitz regarde de nouveau Ava. Il est très fatigué. Il s'est couché... quand est-ce qu'il a dormi pour la dernière fois? Brusquement, il semble comme réveillé, ramené à la raison; il a l'air fatigué et fragile. Il s'empare de la malette en cuir qui le suit partout depuis qu'il est entré à l'université et fourre à l'intérieur les papiers qui n'ont pas été déchirés, il met tout en chiffons, en bordel, sans pression, sans pitié dans sa malette, il met sa veste sur ses épaules, il esquive son regard, il a toujours envie de hurler. “ Je suis désolé, ” murmure-t-il sous sa respiration ce faisant, “ je suis désolé ” et sa gorge lui fait mal, il a dû crier. Mais Ava lui bloque la route; elle est toujours dans l'encadrement de la porte quand il veut partir. “ Laisse-moi partir, Moriarty, promis, je- je ne t'embêterai plus, d'accord? Je n'embêterai plus aucun d'entre vous. Je crois- je crois que j'ai besoin d'une pause. Je sais que tu le penses que je suis- - Inutile. Cassé. Défectueux. Laisse moi partir. ” Il n'en peut plus.
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Dormir était nécessaire pour avoir les idées claires, pour permettre à son corps de se reposer et être en pleine possession de ses moyens. Dormir était essentiel quand on menait une vie dangereuse, quand on devait prendre des décisions difficiles, être efficace. Étrangement, c’était aussi une chose extrêmement compliquée. Rares étaient les agents qui trouvaient le sommeil facilement, sans avoir recourt à quelques artifices. Plus les années passaient et plus ça devenait compliqué. Ava appartenait désormais à cette catégorie. Être à la tête d’une équipe n’était pas simple, même si elle était fière d’être arrivée jusque-là et ne donnerait son poste à personne d’autre, elle devait bien admettre que cela créait tout un tas d’inquiétudes qu’elle n’avait pas connues jusqu’à présent. Elle était responsable d’eux. Si une erreur était commise, s’ils se retrouvaient blessés, s’ils étaient misérables au sein de l’équipe, elle en était responsable. S’assurer que Zachariah allait bien n’était pas difficile, elle le connaissait par cœur, il était efficace, redoutable, elle n’avait pas besoin de surveiller ses arrières, le contraire arrivait même plus souvent qu’autre chose. Surveiller Bobbi n’était pas simple, elle avait promis à Coulson de garder un œil sur elle, de faire en sorte qu’elle ne recommence pas à déconner. Et surtout, elle ne pouvait vraiment, vraiment pas saquer la blonde. Ça ne rendait pas les choses faciles, mais au moins, Morse était professionnelle. Et elle était efficace, elle aussi.
Harriett était parfaitement capable de se débrouiller toute seule, elle était de loin la meilleure en infiltration et elle faisait toujours son boulot. Il n’y avait que lorsque les choses devenaient plus musclées qu’Ava commençait à s’inquiéter pour elle, car la jeune femme n’était pas aussi entraînée que les autres, mais généralement, ça se passait bien. Et puis, Harry et elle s’entendaient à merveille, ce qui rendait leur efficacité incroyable sur le terrain. Il n’y avait qu’avec Fitz qu’Ava ne savait vraiment, vraiment pas quoi faire. Phil ne l’avait pas placé dans son équipe pour rien. Il avait beaucoup d’estime pour le jeune homme, de l’affection, même. Elle l’avait bien compris et cela signifiait qu’elle aussi respectait Leopold, sans même se poser de questions. Si Phil avait confiance en lui alors ça lui suffisait.

Mais elle ne savait pas comment se comporter, avec lui. Pourtant, elle se doutait bien que si Coulson l’avait affecté à la Team Echo, ce n’était pas seulement parce qu’il pouvait s’avérer être un atout. Il pensait que cette équipe lui convenait mais Ava ne voyait vraiment pas en quoi. Elle avait tenté d’être professionnelle, ça n’avait pas semblé fonctionner. Elle avait également essayé d’être amicale, mais de toute évidence, Leopold ne lui faisait pas confiance. Et elle avait lu son dossier, elle savait ce que l’ancienne équipe de Coulson avait traversé, elle comprenait. Mais elle n’était pas douée pour ces choses-là. Pourtant, il était hors de question de décevoir Phil alors la jeune femme avait bien l’intention de faire en sorte que Fitz lui fasse confiance. Elle avait besoin qu’ils s’entendent bien. Du moins, qu’ils soient efficaces. Elle avait assez de Bobbi pour créer des tensions.
Elle était en train de retourner le problème dans sa tête tout en essayant de remplir de la paperasse, ce qui ne la rendait pas particulièrement efficace. Son bras était toujours prisonnier d’une attelle, mais elle n’en avait plus pour très longtemps. Bientôt, elle allait pouvoir retourner sur le terrain et c’était une bonne chose. La culpabilité la rongeait depuis plusieurs semaines. Elle avait abandonné son équipe, s’était mise en danger et s’était rendue incapable de diriger la Team Echo pendant près d’un mois. Ca n’aidait vraiment pas la jeune femme à réfléchir.

Elle attrapa sa tasse de café et la vida d’un trait avant d’en observer le fond d’un air morne. Ava se leva et se dirigea vers la cafetière, pour s’en préparer un nouveau, mais fut interrompue par un bruit sourd.

La jeune femme se figea et fronça les sourcils. Ca provenait du labo de l’équipe et une seule personne pouvait se trouver là, à cette heure-ci. Ava abandonna sa tasse de café et quitta la pièce pour se rendre dans celle d’à côté, pour y trouver Leopold face à son plan de travail, l’air complètement désemparé. De la fumée s’élevait du prototype du dernier truc sur lequel il bossait et il semblait vraiment à bout. Elle remarqua également les objets éparpillés, le verre répandu sur le sol. La pièce était en désordre mais ce n’était rien comparé à l’état dans lequel Fitz se trouvait. Quand avait-il dormi pour la dernière fois ? Ava croisa les bras devant sa poitrine et le regarda se lever vivement, attraper ses affaires, commencer à les ranger et se préparer à partir. A fuir. Alors elle se planta devant la seule sortie possible et attendit qu’il lève les yeux vers elle. « Je suis désolé, » murmura-t-il d’une voix faible, un peu rauque, comme s’il s’était égosillé. « Je suis désolé, » répéta-t-il et elle se contenta de le fixer, un sourcil arqué.
« Laisse-moi partir, Moriarty, promis, je- je ne t'embêterai plus, d'accord? Je n'embêterai plus aucun d'entre vous. Je crois- je crois que j'ai besoin d'une pause. Je sais que tu le penses que je suis- - » Elle ouvrit la bouche, prête à lui demander de se taire, mais elle se ravisa, il n’avait pas besoin qu’on lui donne d’ordre, pas dans l’état dans lequel il se trouvait. « Laisse-moi partir. » Et cela sonna comme une supplique aux oreilles de la jeune femme qui ne bougea pas pour autant. Il ne pourrait pas passer, de toute façon, il n’essayerait sûrement pas, il savait très bien qu’elle l’arrêterait sans peine s’il tentait de se frayer un chemin. Alors elle décroisa les bras, essayant de se donner une attitude moins fermée. « Fitz, » dit-elle d’une voix ferme, sans animosité, seulement pour qu’il l’écoute.

Voyant qu’elle avait réussi à capter au minimum son attention, elle inspira profondément. « Je ne pense rien du tout. Tu es Agent du SHIELD, tu as travaillé auprès de Coulson et il t’a affecté à cette équipe. Tu as fait tes preuves » Et elle le pensait réellement, elle ne cherchait pas seulement à le rassurer. « Tu ne me fais pas confiance et je comprends, d’accord ? Essaye ne serait-ce qu’un tout petit peu, juste cette fois, » dit-elle en esquissant un sourire qu’elle espérait rassurant. Ou tout du moins convaincant. « Tu veux bien t’asseoir ? » demanda-t-elle d’une voix douce. Elle ne voulait pas le forcer à faire quoi que ce soit, mais ils avaient vraiment besoin de régler ce problème de confiance. Ou tout du moins travailler dessus. Elle s’écarta de la porte, lui laissant la possibilité de partir si vraiment il le souhaitait. Mais surtout pour faire le premier pas, vers cette histoire de confiance. Elle le croyait capable de rester et d’accepter sa présence.
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« Fitz. » Il a étudié son comportement comme un animal, comme une proie. Il a regardé sa position avec une attention clinique, une méthode compulsive; la manière avec laquelle elle s'appuie contre l'encadrement de la porte, ses bras croisés, son regard fermé et concentré. Fitz ne connait pas très bien Ava mais elle reste sa supérieure; alors quand elle lâche, inflexible, son nom comme une insulte, comme un ordre, il s'immobilise et baisse le regard. Elle décroise les bras, remarque-t-il du coin de l'oeil, et il se demande si elle sait à quel point elle peut lui sembler imposante en cet instant, impossible à terrasser, impossible à combattre. Il n'a pas la moindre chance contre elle, même s'il fait presque une tête de plus qu'elle, il le sait. Pourtant, ses yeux glissent vers elle, évaluent la situation; peut-être qu'il attrape- - non. Il ne peut pas être en train de penser à attaquer son chef d'équipe, si? Je veux juste qu'ils me laissent tranquille, seul, misérable, tout seul, tout seul. « Je ne pense rien du tout. Tu es Agent du SHIELD, tu as travaillé auprès de Coulson et il t’a affecté à cette équipe. Tu as fait tes preuves » dit-elle. Il a presque envie de rire. Quelles preuves? Il a l'impression d'entendre Coulson, avec ses grands airs et ses longs discours inspirants. Mais Ava Moriarty n'est pas Coulson; elle n'est personne à ses yeux, si ce n'est un obstacle, quelqu'un qu'on lui impose. Comprendra-t-elle cela? Quiconque comprendrait-il?

« Tu ne me fais pas confiance et je comprends, d’accord ? Essaye ne serait-ce qu’un tout petit peu, juste cette fois. » Manifestement, non, elle ne comprend pas. Presque égoïstement, il pense: personne ne le peut. Personne personne personne. C'est un mal-être qui s'est fiché dans ses os il y a longtemps, si longtemps; le mal-être d'avoir vu son père partir et sa mère décrépir; le mal-être de ne jamais être suffisant de toujours être seul; le mal-être de voir ses amis aller et venir, jusqu'à trouver les bons. Jusqu'à ce que eux aussi partent. Jusqu'à ce que Coulson soit aspiré dans sa quête éternelle de reliques aliens, jusqu'à ce qu'il soit tiré par son sens du devoir jusqu'au poste de sous-directeur du S.H.I.E.L.D; jusque ce que May prenne peur, et retourne en tant qu'agent permanente dans les entrailles de la machine du S.H.I.E.L.D; jusqu'à ce que Daisy soit à la tête de sa propre équipe, soit révélée une Inhumaine, et ait d'autres chats à fouetter; jusqu'à ce que Ward... trahisse; jusqu'à ce que Jemma- - « Tu veux bien t’asseoir ? » Sa voix est douce. Sa voix est si douce, trop douce. Il a l'impression d'être composé de sucre et de cristal quand on s'adresse à lui comme ça; il a l'impression d'être de nouveau Leopold Fitz, cinq ans, coupable d'avoir cassé le vase du salon en jouant au ballon.

Il ferme brutalement les yeux et lève l'index dans sa direction pour lui intimer le silence. Mentalement, il compte jusqu'à dix, comme lui a appris Andrew à l'époque où celui-ci était encore son psychologue. Il inspire, expire, jusqu'à dix. Puis il rouvre les yeux. Le chaos est partout. Le chaos l'angoisse, mais il n'en montre rien. Ses doigts jouent entre eux le long de son corps, lorsqu'il laisse retomber sa main; ses dents mordent sa lèvre inférieure; il ne dit rien, pourtant, en observant méticuleusement tout ce qu'il a détruit, tout ce qu'il a fait. Et puis à nouveau, ses yeux se confrontent à ceux d'Ava. “ Je paierai pour ce que j'ai cassé, ” dit-il posément. “ Et réparerai ce qui peut être réparé. ” Il y a une tension dans ses épaules. Sur son visage, là où son demi-sourire est crispé, où un tic fait jouer un muscle de sa joue. “ Je- - ” Il ne sait pas. Fitz s'abandonne et, avec un soupire, fait un pas hésitant vers elle, mi-figue mi-raisin, une expression de défaite et de fatigue sur le visage. “ Je ne veux pas rester ici, ” marmonne-t-il, concédant à se calmer et, peut-être, lui parler. Après tout, pense-t-il amèrement, elle est tout ce qui lui reste.
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Ava Moriarty
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Leopold Fitz, vingt-six ans, petit génie possédant un QI impressionnant et deux doctorats pour le prouver. Né en Ecosse, parents séparés (le père s’étant tiré un beau matin), recruté très jeune par le SHIELD en même temps que sa plus proche amie, Jemma Simmons. Atteint d’un léger syndrome d’Asperger, ce qui ne l’avait jamais empêché de travailler efficacement, seulement d’être un personnage sociable. Il avait rejoint l’équipe de Coulson pour laquelle il avait avant tout opéré en tant qu’Agent Scientifique avant d’être contraint, à plusieurs reprises, d’aller sur le terrain. Ce qui ne lui avait pas spécialement réussi. Les épreuves traversées par l’équipe de Coulson l’avait changé, laissé fébrile et méfiant. La trahison de Grant lui faisant perdre toute envie de croire qui que ce soit. L’Agent Simmons était peut-être la seule personne en qui il avait entièrement confiance, la seule à pouvoir le canaliser. Mais voilà, Agent elle ne l’était plus. Ava connaissait tout de la vie de Fitz et pourtant, elle ne savait rien de lui. Les dossiers du SHIELD étaient complets et elle avait appris par cœur ceux qui concernaient son équipe. Pourtant, ça ne voulait pas dire qu’elle savait qui ils étaient. Elle ne savait pas comment gérer Fitz, quoi lui dire. Ça dépassait ses compétences. Alors pourquoi Phil l’avait-il affecté à son équipe ?
Ce n’était pas Leopold qu’elle jugeait dans cette histoire. Il avait vécu son lot d’épreuves et elle n’était pas certaine qu’elle aurait mieux encaissé que lui, à sa place. Seulement différemment. Non, c’était ses propres capacités qu’elle remettait en questions. Pourquoi avoir affecté Fitz à l’équipe Echo, à quelqu’un comme elle, alors qu’elle n’était visiblement capable que de l’effrayer plus encore ? Il ressemblait à un petit animal, acculé par un prédateur. Et ça n’avait strictement rien d’amusant.

Elle le regarda lever un doigt, prêt à exploser, attendit. Mais rien ne se produisit et elle ne put contenir un léger soupir de frustration. A vrai dire, elle préfèrerait presque qu’il pète un câble, une bonne fois pour toute. Qu’il vide son sac, sincèrement, pour qu’ils puissent commencer quelque part. Là, c’était peine perdue. « Je paierai pour ce que j'ai cassé, » fit-il calmement et Ava serra les dents pour se retenir de lui dire que ce n’était pas le sujet. Qu’elle se fichait complètement de ce qu’il avait cassé. C’était son labo, ses affaires, ses expériences. Il en faisait ce qu’il voulait, y compris passer ses nerfs dessus si ça l’aidait à se sentir mieux. « Et réparerai ce qui peut être réparé. » Elle soutint son regard, attendant que pour une fois, juste cette fois, quelque chose vienne de lui. « Je- - » Oui ? Il s’avança vers elle, l’air défait, épuisé. « Je ne veux pas rester ici, » dit-il enfin et la jeune femme hocha lentement la tête. Bien, ce n’était pas grand-chose, mais c’était mieux que rien.
Elle fit quelques pas à son tour, vers la chaise la plus proche qu’elle tira de sous une table de travail pour s’asseoir, face à Leopold. Elle n’avait aucun intérêt à rester debout, à lui donner cette impression de vouloir demeurer au-dessus de lui alors que ce n’était pas le cas. Elle passa une main sur son visage, d’un air las. « J’suis pas Phil, » dit-elle alors avant d’attraper les bandes velcros de son attelle pour les détacher, une à une. Elle la retira et avec une grimace, frotta les zones de son bras qui la démangeaient avant d’observer la fine cicatrice blanche qui barrait sa peau, là où les médecins du SHIELD l’avaient opérée pour remettre tout ça en place. « J’sais pas faire de beaux discours pour remonter le moral des troupes et j’comprends de moins en moins pourquoi il t’a affecté à cette équipe, » poursuivit-elle avant de soupirer.

Ava leva les yeux vers Fitz, la mine désolée. « Pas parce que tu n’as pas ta place ici, seulement toi et moi… » fit-elle en agitant une main entre eux. « Ça ne fonctionne pas. Le soucis… c’est que j’ai l’impression que moi ou un autre, ça ne changerait rien. Je me trompe ? » Il n’avait pas confiance en elle, mais ça ne venait pas vraiment d’Ava, n’est-ce pas ? C’était juste qu’on avait malmené sa confiance, jusqu’à le rendre incapable de croire qui que ce soit. « Tu ne veux pas rester ici… dans cette pièce ? Dans cette équipe ? » Elle marqua une pause et replaça son bras dans l’attelle. « Ou au SHIELD ? » fit-elle enfin en relevant les yeux vers lui. « Si cette équipe ne te convient vraiment pas, si je ne te conviens vraiment pas, on ira voir Phil à la première heure, demain matin, pour en discuter. Tu es un bon élément, mais je ne te forcerai pas à rester ici si ce n’est pas ce que tu souhaites. » Elle rattacha les bandes velcros autour de l’attelle et remua les doigts pour s’assurer qu’elle avait toujours un minimum de mobilité. « Si c’est le SHIELD que tu souhaites quitter… ce n’est pas avec moi que tu devrais en parler. Mais… quitter tout ça pour mener une vie normale ? » Elle haussa les épaules, grimaça légèrement. « Je doute que tu en sois capable. Quand on fait ce métier, quand on voit toutes ces choses, il n’y a plus de retour possible. » Parce qu’il s’ennuierait. Elle ne connaissait pas Fitz, pas suffisamment, mais ça, elle en était persuadée. Il était fatigué, il était las, mais c’était toujours mieux que de ne rien avoir à faire. Que de s’ennuyer. Que de rester seul avec sa propre existence et un cerveau trop rempli, trop productif, laissé à l’abandon par une vie normale.
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Fitz regarda de son regard trop clair Ava tirer une chaise et s'asseoir dessus. Pendant un long moment, il se contenta de l'observer avant de tirer à son tour une assise et de prendre place à côté d'elle, lâchant brutalement sa mallette sur le sol et posant les coudes sur la table à côté de lui. De cette manière, il était de profil à la chef d'équipe et n'avait pas besoin de croiser son regard, laissant ses doigts aller et venir parmi ses boucles châtains nerveusement. « J’suis pas Phil, » Il arqua un sourcil, pinça des lèvres et tourna finalement les yeux vers elle, l'air vaguement moqueur même si aucun mot ne passa la frontière de ses lèvres. Fitz l'observa sans mot dire retirer son attelle — comment s'était-elle blessée? Il ne se souvenait pas qu'elle avait été violentée durant sa dernière mission — et gratter sa peau. Ses yeux glissèrent le long de la cicatrice, blanche sur la peau déjà blême de Moriarty, avec une curiosité mal venue. « J’sais pas faire de beaux discours pour remonter le moral des troupes et j’comprends de moins en moins pourquoi il t’a affecté à cette équipe, » Cette fois, ses yeux rencontrèrent les siens et il les détourna promptement, l'air vexé et blessé, comme s'il s'était brûlé. Dans la prison de ses mains, dont il passa machinalement les paumes sur son visage, il les ferma, si fort, si fort, jusqu'à ce que ses paupières lui fassent mal. Il savait. Il savait qu'il n'avait rien à faire dans cette équipe. Il savait- -  « Pas parce que tu n’as pas ta place ici, seulement toi et moi… Ça ne fonctionne pas. Le soucis… c’est que j’ai l’impression que moi ou un autre, ça ne changerait rien. Je me trompe ? » Fitz serra les dents, un muscles maxiliaire jouant sous la peau mal rasée de sa joue. Lentement, en soupirant, expirant, soufflant le plus calmement possible, il retira ses mains de son visage et tourna des yeux presque humides vers Moriarty. Son regard parlait pour lui.

« Tu ne veux pas rester ici… dans cette pièce ? Dans cette équipe ? » Il ne savait pas. Il ne voulait pas rester... nulle part. Fitz n'avait aucune idée de là où il en était. « Ou au SHIELD ? » Ce fut comme un décharge à travers son corps: Fitz se redressa brutalement sur son séant, croisant les bras fermement contre sa poitrine en jetant un regard grave à Moriarty. Sa bouche s'ouvrit, comme pour la rappeler à l'ordre — quitter le SHIELD? Jamais! Le SHIELD avait été sa vie pendant presque dix ans, pendant la plus grosse partie de sa vie. Le SHIELD était sa vie, sa raison de se lever le matin. Le SHIELD l'avait sauvé d'une vie morne, avait utilisé son génie sans le juger, en lui donnant tout ce qu'il désirait, en donnant un sens à sa vie. Mais... le doute dut se lire dans ses yeux. Il ferma la bouche lentement. Avait-il envie de quitter le SHIELD? « Si cette équipe ne te convient vraiment pas, si je ne te conviens vraiment pas, on ira voir Phil à la première heure, demain matin, pour en discuter. Tu es un bon élément, mais je ne te forcerai pas à rester ici si ce n’est pas ce que tu souhaites. » Il la regardait sans mot dire, la dévisageant sans gêne non plus, comme surpris de sa sincérité et de son désir évident de l'aider. Il l'observa remettre son attelle sans mot dire, se mordillant anxieusement la lèvre inférieure, marmonnant quelque chose sous sa respiration sans pour autant formuler de manière audible sa pensée. « Si c’est le SHIELD que tu souhaites quitter… ce n’est pas avec moi que tu devrais en parler. Mais… quitter tout ça pour mener une vie normale ? » Elle grimaça, et Fitz détourna les yeux. « Je doute que tu en sois capable. Quand on fait ce métier, quand on voit toutes ces choses, il n’y a plus de retour possible. »

Alors pourquoi elle est partie?

La question est comme enfantine, débordante d'innocence. Il la regarde dans les yeux. Sa voix est ferme, certaine, déterminée mais aussi incroyablement... enfantine. Comme ces gamins qui demandent pourquoi mamie ne reviendra plus et pourquoi la vie s'arrête pour certaines personnes. “ Je sais que vous avez lu les dossiers de l'équipe Coulson. Je sais que vous savez que pendant des années, j'ai été en duo avec Jemma Simmons. Pendant des années, c'était- c'était que moi et elle. Et je sais que vous savez qu'elle a quitté le SHIELD. Elle est comme morte à mes yeux. P-pourquoi? ” Encore une fois, il déborde d'innocence, une naïveté arrivée trop tard. C'est l'histoire du gamin qui a grandi trop vite, qui a aligné les bonnes notes et les diplômes avant l'âge, qui a été précipité dans le monde des adultes alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Et Simmons, parmi tout ça, était son roc, son phare, son point de repère. Sans elle, il n'est... plus que Fitz. Plus rien. “ Si je n'étais pas suffisant pour elle, pourquoi je le serai pour vous? Qu'est-ce que je vous apporte? Je- - ” Il s'interrompt brusquement et enfouit de nouveau son visage dans ses mains. “ Je ne sais même pas ce que je veux. R-rien n'est pareil sans elle. ” Il se rend compte combien il a l'air... pathétique à dire ça. Juste pathétique. Un homme incapable de fonctionner sans... sans elle. Mais ils ne comprennent pas, personne ne le peut, qu'il est vide sans elle. Qu'elle est tout. Et c'est encore plus pathétique, et il se déteste encore plus pour cela. Rageurs ses coudes repliés s'étendent de nouveau alors qu'il abat ses poings sur la table, faisant trembler les objets qui s'y trouvent. Il se lève brusquement, poussant la chaise sur laquelle il était assis en arrière, et elle tombe dans un certain fracas. Mais Fitz est déjà loin, arpentant la pièce, en mal de... bouger. En mal de faire quelque chose. “ Je ne crois pas que- je ne sais pas- - ” ces mots lui arrachent la langue. Il n'aime pas les utiliser dans cet ordre. “ C'est juste compliqué, d'accord? Je- je suis désolé. Je ne suis pas... je sais que je dois me reprendre. Je sais que je suis comme le mouton noir de l'équipe et je- je suis désolé, d'accord? Je ferai de mon mieux. Je ferai mieux la prochaine fois, je ne devrais pas laisser ma vie em-empiéter su-sur mon travail. ” Les mots se succèdent trop vite. Sa langue fourche, il se reprend aussitôt avec nervosité, le bout de ses doigts tremblants venant toujours maltraiter ses cheveux courts. “ Ava- Moriarty, je- ” Il se tourne vers elle, finalement, sa lèvre mordue presque au sang. “ Je sais que vous êtes quelqu'un de confiance. Vraiment. Je promets de- de faire mieux la prochaine fois.
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Ava Moriarty
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Il parut choqué, quand elle sous-entendit qu’il voulait peut-être quitter le SHIELD et cette réaction rassura la jeune femme. Il était perdu, confus, blessé, mais il ne voulait pas quitter l’organisation, c’était une bonne chose. Elle avait eu besoin de s’en assurer, de savoir. Le voir se redresser ainsi sur sa chaise, comme s’il avait été électrocuté, le voir braquer sur elle des yeux ronds tira un sourire satisfait à Ava. Il n’était peut-être pas convaincu d’avoir sa place dans l’équipe mais au moins, il savait qu’il appartenait au SHIELD. Pourtant, quelque chose le dérangeait bien ici et à la fin de sa tirade, la blonde se demanda s’il allait enfin s’ouvrir, dire quelque chose. S’il allait enfin expliquer la raison de son mal être si évident qu’elle l’avait senti. « Alors pourquoi elle est partie? » lâcha-t-il finalement et la question la prit de court. Son regard plongé dans le sien, il avait parlé d’une voix ferme et pourtant, la candeur qu’elle perçut dans son ton lui noua la gorge. « Je sais que vous avez lu les dossiers de l'équipe Coulson. Je sais que vous savez que pendant des années, j'ai été en duo avec Jemma Simmons. Pendant des années, c'était- c'était que moi et elle. Et je sais que vous savez qu'elle a quitté le SHIELD. » Les traits d’Ava s’adoucirent considérablement et elle prit soin de ne pas le regarder comme s’il était une chose fragile, parce qu’elle savait, elle sentait qu’il ne voulait pas de ça. Simplement, l’origine de son mal était si touchante qu’elle ne pouvait pas vraiment s’empêcher de se ramollir un peu, face à Fitz. Alors tout venait de cela ?
Ce n’étaient pas tant les épreuves qu’il avait traversées, la trahison de Grant et tout ce qu’il avait pu voir qui l’avaient plongé dans cet état. Il n’en donnait peut-être pas l’impression, mais Leopold était fort. Il aurait pu encaisser tout cela, à seule condition qu’elle reste à ses côtés. « P-pourquoi? » bafouilla-t-il et Ava se surprit à vouloir poser une main sur son épaule, peut-être même l’attirer contre elle pour le rassurer. Il paraissait si jeune, tout à coup. Pourtant, ils avaient moins de deux ans d’écart. Mais elle avait lu son dossier, elle connaissait tout du petit génie catapulté très vite, trop vite dans un monde d’adultes. « Si je n'étais pas suffisant pour elle, pourquoi je le serai pour vous? Qu'est-ce que je vous apporte? Je- - » Il se tut et enfouit son visage dans ses mains, l’air plus désespéré encore qu’elle ne l’avait cru. « Je ne sais même pas ce que je veux. R-rien n'est pareil sans elle. » Elle ne dit rien, parce qu’après des mois, Fitz s’ouvrait enfin et il était hors de question qu’elle l’interrompe tant qu’il n’avait pas dit tout ce qu’il avait sur le cœur.

Il se leva d’un bond, renversant sa chaise au passage et se mit à faire les cent pas dans la pièce. Ava le suivit du regard, calmement. « Je ne crois pas que- je ne sais pas- -  C'est juste compliqué, d'accord? Je- je suis désolé. Je ne suis pas... je sais que je dois me reprendre. Je sais que je suis comme le mouton noir de l'équipe et je- je suis désolé, d'accord? Je ferai de mon mieux. Je ferai mieux la prochaine fois, je ne devrais pas laisser ma vie em-empiéter su-sur mon travail. » Le mouton noir de l’équipe ? Pas aux yeux d’Ava. Quitte à choisir, elle préfèrerait largement se séparer de Morse et garder Fitz. Elle pouvait avoir confiance en lui, ce n’était pas le cas de la blonde. Il n’avait plus confiance en lui parce que celle qu’il aimait, celle qui avait toujours représenté un point fixe auquel se raccrocher dans sa vie, était partie. Ça pouvait s’arranger, il pouvait aller mieux.
Morse était une gêne, une épine dans le pied d’Ava. « Ava- Moriarty, je- » Il se tourna vers elle et pendant un instant, elle se demanda s’il n’allait pas finir par ronger sa lèvre à force d’ainsi la mordre.  « Je sais que vous êtes quelqu'un de confiance. Vraiment. Je promets de- de faire mieux la prochaine fois. » Elle ne put s’empêcher d’arquer un peu les sourcils à cela, surprise. Elle ne pensait pas qu’il dirait un jour lui faire confiance et cela la toucha peut-être un peu.

Alors elle se leva avec un léger soupir. Elle n’était peut-être pas la mieux placée pour ce genre de choses, bien au contraire. Mais elle ne pouvait pas ignorer la sincérité de Leopold, l’effort énorme qu’il avait fait en lui révélant ce qui le hantait depuis tout ce temps. Elle ne pouvait pas se contenter d’une tape dans le dos et d’encouragements. Alors elle s’avança vers lui, doucement, comme on approcherait un animal effrayé en ayant peur de le brusquer et de le voir s’enfuir. Ava vint se planter en face de lui et leva une main pour aller saisir la sienne. A peine un frôlement au départ, comme pour tâter le terrain. Puis elle l’encouragea doucement à arrêter de maltraiter sa pauvre tignasse. « Simmons s’est détournée du SHIELD. Pas de toi, » commença-t-elle en cherchant son regard. « Elle a vécu son lot d’épreuves et elle gère à sa manière, comme elle pense pouvoir gérer. » Elle marqua une pause et esquissa un mince sourire. « C’est pas pour autant qu’elle n’a pas besoin de toi ou que tu n’es pas suffisant. » Elle libéra la main de Fitz, prenant conscience qu’un contact prolongé n’était probablement pas une chose qui le mettait très à l’aise. « Tu aimes Simmons, » lâcha-t-elle et ce n’était pas une question, elle en avait la preuve sous les yeux. « Je le vois, hell, tout le monde peut le voir, à mon avis. Et pourtant, c’est à moi que tu demandes pourquoi elle est partie ? » Elle secoua la tête.
« Tu sais où elle est, va lui demander. » Ça sonnait presque comme un ordre alors elle esquissa un autre sourire qu’elle espéra rassurant ou tout du moins pas trop intimidant. « Go get your girl, Fitz. »  
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do you call yourself a fucking hurricane like me?“ I DON'T CARE! ” [He] yelled at them (...). “ I'VE HAD ENOUGH, I'VE SEEN ENOUGH, I WANT OUT, I WANT IT TO END, I DON'T CARE ANYMORE! — You do care, ” [he] said. He had not flinched or made a single move to stop [him] demolishing his office. His expression was calm, almost detached. “ You care so much you feel as though you will bleed to death with the pain of it ”

Il ne sait pas trop ce qu'il espère d'Ava Moriarty. Cette femme est un roc. Quelque chose de dur et d'impénétrable et de grand et de génial. À vrai dire, elle serait certainement la dernière personne qu'il irait voir en quête de conseils (à part peut-être Gordon). Et pourtant, il se retrouve à parler de ses maux avec des mots qui lui échappent et qui, trop traîtres, se dérobent sous sa langue. Mais elle est patiente. Elle ne l'interrompt pas. Et quand il croise son regard, Fitz voit bien qu'elle l'entend et écoute et est tellement sincère que ça lui noue la gorge.
Elle se lève à son tour et s'approche; instinctivement, il se fige et se raidit mais c'est avec douceur et délicatesse que Moriarty lève la main pour la glisser sur la sienne, le bout de ses doigts effleurant les jointures de ses poings jusqu'à qu'il laisse tomber sa main dans un soupir. Ses doigts qui se glissent dans son poing fermé; il la laisse faire. Il se maltraite tout le temps la lippe, pourtant, mais son visage a quelque chose de plus détendu — un petit détail, là où la bouche était résolument fermée et les sourcils froncés, quelque chose de relaxé? oui, presque. « Simmons s’est détournée du SHIELD. Pas de toi, » Ça lui fait toujours bizarre, quand des gens lui parlent de Simmons comme si ils la connaissaient. Personne ne la connait vraiment, Simmons, sauf lui et ça, Fitz le sait. Personne ne peut vraiment la comprendre, sauf lui et ça, Fitz en doute de plus en plus. Parce que même lui ne fait pas de sens au départ, à l'abandon de sa meilleure amie. « Elle a vécu son lot d’épreuves et elle gère à sa manière, comme elle pense pouvoir gérer. » Un instant, Fitz ferme les yeux. C'est plus fort que lui. Il sait. Oh, il sait et ça fait tellement mal parce qu'il se sent tellement égoïste de réagir ainsi. Si seulement il était parvenu à le garder pour lui-même...! mais la souffrance est comme trop grande. Elle s'accumule. Il sait qu'elle a besoin de temps et il est capable de lui donner tout le temps du monde — non. Il aimerait être capable de lui donner tout le temps du monde mais il en est incapable. Il ne sait pas trop quoi faire sans elle, où aller, comment y aller. Il est amputé de la meilleure partie de lui-même.
Il détourne rageusement son visage aux yeux fermés parce qu'il sent des larmes piquer l'arrière de ses yeux. Et il ne veut pas qu'elle le voit pleurer. Ça fait longtemps que Fitz ne pleure plus. Il n'a plus seize ans, bon sang! « C’est pas pour autant qu’elle n’a pas besoin de toi ou que tu n’es pas suffisant. » Mais si, justement, c'est ça le problème. Si il n'est pas suffisant pour la faire rester; si il n'est pas suffisant pour lui montrer qu'il peut l'aider à gérer tout et n'improte quoi; si il n'est pas suffisant pour l'aimer, alors c'est quoi le problème?

« Tu aimes Simmons. »
Non, ce- -Je le vois- Ce n'est pas- --hell, tout le monde peut le voir, à mon avis. Et pourtant, c’est à moi que tu demandes pourquoi elle est partie ? Il reste silencieux. Tu sais où elle est, va lui demander. » Il la regarde comme il regarderait une extra-terrestre. « Go get your girl, Fitz. » Mais ce n'est pas- ce- ils ne comprennent pas- non- vraiment- ce n'est pas- jamais il ne- personne ne peut- elle se trompe- vraiment- il promet. Ce n'est pas qu'il ne l'aime pas juste que- il ne l'aime pas- il ne l'aime pas comme ça. Il a pas envie qu'ils (qu'elle) pensent qu'il l'aime comme ça et que c'est pour ça qu'il veut son retour. Ce n'est pas pour ça.
Peut-être que c'est pour ça qu'elle est partie? Parce qu'elle pense qu'il ne peut pas garder ses ridicules sentiments en laisse? Parce qu'ils sont envahissants? Elle le lit mieux que quiconque sur cette planète. Peut-être qu'il s'est laissé aller? Peut-être qu'il a montré trop d'affection? Peut-être qu'elle était mal à l'aise? Que c'était le seul échappatoire possible pour elle? Qu'elle voulait simplement éviter des conversations et une relation gênantes?
Il sait déjà qu'elle ne l'aimera jamais comme ça. Elle a été plutôt claire dans ses actions.
Mais ce n'est pas le moment d'y penser. Il se concentre sur le moment présent. Lâche une respiration qu'il ne s'était pas rendu compte qu'il retenait. “ Merci, ” lâche-t-il entre des dents serrées, et il ne sait pas trop si il est sincère ou non. Il sait juste qu'il doit abréger cette discussion avant d'exploser. Là, ce ne sera pas de la colère. Il ne sait pas ce que ça sera — des pleurs ou des cris, des puzzles à résoudre ou des poèmes à réciter, des envies de hurler ou des envies de sauter par la fenêtre — mais il sait qu'il n'a pas envie que Moriarty voit ça. Et de toutes manières, il faut qu'il réfléchisse. Et qu'il envisage- - non. Simmons a été claire. Elle veut de la distance et elle ne veut pas le revoir.
Merci, répète-t-il en faisant un pas prudent en arrière, pour la convaincre de ne pas le forcer à rester, pour tout. Je- je dois- ” Il fait un geste vague vers le laboratoire. Récupère sa mallette en cuir, achève de la fermer et se retourne vers elle, qui bloque toujours la sortie. “ Je rangerai demain, ” laisse-t-il tomber platement. Il a l'air vraiment calme. Serein. Mais ses yeux restent résolument fixés au sol, et ses doigts tremblent toujours. “ Je suis désolé que vous ayiez eu à voir ça, ça n'arrivera plus, À demain, Moriarty, ” assène-t-il finalement, pour l'empêcher de dire quoique ce soit qu'il regrettera d'entendre. “ Au revoir, ” et puis, il la contourne et s'en va d'un pas empressé.
C'est tellement simple de partir, se dit-il. De fuir. Pas étonnant que tout le monde se plaise à le faire.
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