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thelma & lex

Nina et Tim ont un projet scolaire lié à la galerie d’art à finir. Elle s’occupe du baratin, poser plein de questions pour occuper les employés, c’est son domaine. Joan et Tate sont à l’intérieur aussi et se font passer pour un couple intéressé pour acheter une pièce. Akihiko est à la maison et s’occupe d’hacker les caméras de surveillance et le système de sécurité. Momo reste posté dehors et n’intervient que si ça tourne au vinaigre. Thelma s’occupe de détourner l’attention de tout le monde grâce à son don, pendant que Tim s’occupe de voler la sculpture. Un truc affreux dont Fisk est particulièrement fier et que Lex se fera un plaisir de revendre au marché noir.

C’était le plan.

Mais entre temps, le Caïd a fait installer une de ces saloperies de portails et Akihiko n’a pas encore trouvé le moyen de les désactiver le temps que Thelma entre. Ils n’y connaissent rien à ces foutus portails dont la technologie dépasse les connaissances de leur hacker, pour le moment. De plus, les MRA Card sont faciles à copier, mais ajouter tout un faux dossier aux listes du gouvernement est un risque que Lex n’est pas prêt à prendre. Alors Thelma ne peut pas y aller. Et sans elle, tout le plan doit changer.
Il se prend le visage entre les mains, ferme les yeux, réfléchit. Y aller en plein jour, sous le nez de Fisk, c’était le but de l’opération. Sans ça, elle n’a plus aucun intérêt. Mais sans Thelma pour manipuler les personnes présentes, leurs chances de voler quoi que ce soit en pleine journée sous les yeux de tout le monde sont moindres.

Non, il va trouver une solution, il le sait. Il trouve toujours une solution.

Lex se laisse aller dans son énorme fauteuil et décortique la situation de toutes les façons possibles. Il a les plans imprimés dans sa mémoire, suivis de la liste des personnes qui risquent d’être présentes. Il ne sait pas combien de temps il passe là à réfléchir, mais quand il commence à entrevoir l’ombre d’une solution, des coups frappés à la porte de son bureau résonnent brusquement et il ouvre les yeux dans un grognement. « Yeah ? » Le battant s’ouvre pour laisser entrer Momo qui transporte un plateau avec un café préparé exactement comme Lex l’aime et trois cupcakes de sa dernière fournée. « Tea time. Even if you never have tea. So much coffee’s not good for you, » fait le jeune homme avec un froncement de sourcils désapprobateur.
Le Bâtard n’est pas du genre à accepter les reproches, mais ceux de Momo lui tirent toujours un sourire indulgent. Il se fiche pas mal qu’on lui reproche de boire trop de café, de manger trop salé ou trop sucré, de ne pas assez dormir et c’est tout ce qu’il se permet de lui faire remarquer. Finalement, ça l’amuse plus qu’autre chose qu’il s’inquiète ainsi de la santé de tous alors qu’ils sont loin d’avoir le métier le plus exempt de risques. « Thanks, you can put it on my desk, » fait-il avec un geste de la main.

Comme toujours, il s’exécute et s’apprête à partir dans la foulée, il sait quand Lex veut être tranquille et il n’est pas du genre à s’imposer. « Wait, » fait le jeune homme et Momo se fige. « You mind telling Thelma to come ? I need to talk to her. » Son visage se fend d’un sourire et il acquiesce, visiblement heureux de rendre service, avant de sortir. Hargreaves attrape sa tasse de café et en boit une gorgée. Il n’est ni brûlant, ni trop froid, il est exactement à la bonne température, comme toujours. Puis il inspire profondément et se prépare déjà au débat stérile qui va probablement avoir lieu dans quelques minutes – si Thelma décide de venir au lieu de lui envoyer un message pour lui dire qu’il n’est pas le roi de ces terres qui convoque ses serfs à sa guise.
Quand la porte s’ouvre à nouveau, ses doigts gantés jouent avec la pièce qu’il fait passer d’une phalange à l’autre habilement. Il relève la tête et croise le regard de la jeune femme, qui veut clairement dire qu’elle est prodigieusement agacée d’être « convoquée dans son bureau ». Lex l’ignore, lui fait signe de s’asseoir et n’attend pas qu’elle accepte ou refuse pour lâcher : « You’re not coming, » d’un ton qui ne souffre d’aucune réplique. Mais elle va répliquer, il le sait. Thelma réplique toujours.
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Thelma resserre sa prise. Elle déteste quand ses pieds balancent ainsi dans le vide, mais parfois elle ne peut compter que sur la force de ses bras. Suspendue au rebord du toit, elle se déplace lentement, sans faire de bruit. Lorsqu'elle est au-dessus de la ruelle qui l'intéresse, elle se hisse sur les ardoises – ses muscles la tirent, mais elle ignore la douleur. Ce n'est que passager. Le bruit de pas sur le goudron humide l'aide à se recentrer. Elle ajuste sa capuche, et dans la brume matinale elle paraît presque invisible. Thelma observe l'homme tituber. Il sort probablement d'une quelconque boîte de nuit. Il rentre chez lui, et il passe par tous les raccourcis possibles pour s'étaler sur son matelas au plus vite. Elle ne comprendra jamais les gens qui se mettent dans de tels états.

Silencieuse, la jeune femme devient une simple ombre qui descend le long du mur, de rebord en rebord, de fenêtre en fenêtre. Ses talons touchent le sol comme une plume, sans bruit. Parfois, Thelma doute de sa propre existence. Elle peut se faire si discrète, si effacée, qu'elle s'inquiète un jour de disparaître pour de bon. Il lui suffit de crier un bon coup après Lex ou Tate pour se rassurer.

La jeune femme a un pouvoir de suggestion, et tout ce petit manège de discrétion, d'espionnage, de menace sous couteau ne semble pas forcément utile. Pourquoi faire usage de la violence quand on peut avoir toutes les informations qu'on désire, simplement en demandant poliment ? Thelma n'est pas de cet avis. Elle n'aime pas son don, bien qu'il lui ait été utile à de multiples reprises. Elle le trouve dangereux, imprévisible. Et il ne procure pas le même sentiment. Il y a quelque chose de gratifiant, d'excitant même, à tromper la vigilance d'un tiers, à lui soutirer ce qu'il souhaite garder pour lui en ayant le pouvoir de vie ou de mort. Elle ne tue pas souvent, elle tue quand c'est nécessaire seulement. Elle n'est pas Lex. Elle n'est pas froide, calculatrice, elle ne peut pas rester de glace envers et contre tout – même si elle fait très bien semblant.

L'homme marche encore un peu avant qu'elle ne se décide à l'empoigner par le col. Il se retourne brusquement, la repousse, mais elle revient à la charge. Malgré son état d'ébriété avancé, il est remarquablement vif. Elle savait déjà qu'il était un combattant hors-pair, elle aurait dû se douter qu'il avait des réflexes d'esquive inconscients. Son corps prenait les décisions avant son cerveau embrumé par l'alcool. Ce n'était qu'un contretemps mineur. Deux, trois minutes plus tard, elle avait sa lame sous la gorge du malheureux. Il expirait bruyamment. Ça puait la vodka. « Good morning Igor. Remember me? » Il fit un petit signe de tête. Elle ne put s'empêcher de sourire. « Money. Now. » Il sembla hésiter quelques secondes. Thelma pressa son couteau plus avant. Une petite entaille se forma sur le cou de l'homme, qui finit par fouiller ses poches et en sortir trois liasses de billets verts. Sans le quitter des yeux, elle empoigna l'argent, le rangea à l'intérieur de sa veste. « See you next month, Igor. » fit-elle avant de le frapper, sur le côté du crâne. Il s'écroula comme une masse. Igor payait parce qu'il avait abusé de jeunes filles, de très jeunes filles. Il ne voulait pas que cela s'ébruite, et Thelma savait garder un secret. Chaque fois, elle avait envie de lui transpercer la gorge et de le voir s'étouffer dans son propre sang. Chaque fois, elle ne prenait que son argent. Elle le tuera quand il sera à sec. C'est ce que Lex dirait.

La jeune femme rentre à la maison alors que le soleil se lève dans son dos. C'est une belle matinée, mais la fatigue la rattrape, et elle n'a pas le courage de prendre un café devant les premiers rayons. Elle aussi, veut s'écrouler sur son matelas. Il y a déjà un peu d'activité dans la cuisine, où Momo prépare le petit-déjeuner de chacun. Elle lui fait un petit signe de tête en passant la porte. « Don't count me in, I'm beat. » Il hoche doucement la tête, elle sait que ça lui fait de la peine mais elle n'a pas le courage de s'excuser. Elle veut dormir. Thelma longe le couloir jusqu'à arriver devant sa chambre, elle y entre et sans même se changer, s'endort sur ses draps.

Thelma se réveille, quelques heures plus tard. Deux coups à sa porte. Elle gémit, bien déterminée à retourner dans les bras de Morphée mais les coups se répètent et elle finit par se lever, exaspérée. Momo est derrière le battant. « Lex wants to see you. » fait-il. Elle arque un sourcil. « Excuse-me? » Il ne dit rien de plus, alors elle l'écarte doucement et se dirige d'un pas pressé vers le bureau de Hargreaves. Lex ne dit rien quand elle entre. Il pourrait s'excuser de ne pas s'être simplement levé pour venir lui parler, de l'avoir convoquée ici comme si elle était à son service, mais il n'en fait rien. Il pointe un fauteuil du doigt, la regarde et sort « You're not coming. » Elle sait déjà de quoi il parle. Leur prochaine mission contre Fisk. Elle a un rôle important à y jouer, mais avec les nouvelles mesures de sécurité prises par le gouvernement pour identifier les mutants, elle serait un risque plus qu'un atout. Aux yeux de Lex, en tout cas.

Par défi, elle reste debout, immobile, près de la porte. « Did you just summon me? » Thelma contient à peine l'exaspération dans sa voix. « You don't get to do that. » Elle avance de quelques pas, pose ses bras sur le dossier du fauteuil, légèrement penchée en avant. Sa colère retombe petit à petit alors qu'elle considère la discussion qu'ils vont avoir. Lex ne flanchera pas. Elle n'a pas envie de céder non plus. Un débat stérile de plus dans le monde de Lex et Thelma. « You need me, Lex. » Elle porte les mêmes vêtements qu'hier, elle n'a plus sommeil et elle voudrait bien prendre une douche, manger un morceau. Elle pourrait abdiquer de suite, mais ce n'est pas ainsi qu'elle fonctionne. « Find a new plan. That's what you do, innit? Find a way that includes me, because you need me. And I need this. »


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Un regard en direction de Thelma lui suffit pour comprendre qu’elle a encore passé la nuit dehors. Ses vêtements sont froissés, signe qu’elle a dormi toute habillée et elle a encore la trace de son oreiller sur la joue. Il l’a réveillée donc, soit. Ça va seulement être un peu plus compliqué que prévu. C’est étrange, comme il la trouve encore plus jolie comme ça. Quand elle vient de se réveiller, quand elle n’a pas encore pris le temps de se coiffer, se maquiller, d’enfiler tous ces vêtements qui lui vont bien mais pas tant que ça. Thelma n’est jamais aussi belle que quand elle oublie ses artifices.

Lex sait où elle était, même si elle fait tout pour que ça reste son petit truc à elle. Comme tous les mois, elle est allée soutirer de l’argent à Igor, l’infecte Igor. Un petit passe-temps assez inutile finalement, mais Lex ne lui en parle pas, parce qu’au lieu de lui avoir tranché la gorge dès qu’elle a su ce qu’il était réellement, elle a décidé de le faire chanter et bien évidemment, il n’en dira rien, mais Hargreaves est plutôt fier d’elle. Ça veut dire qu’elle apprend. Alors il fait comme s’il n’en savait rien, même si elle se doute probablement qu’il a parfaitement connaissance de sa petite habitude mensuelle. Elle reste debout, bien sûr. Droite et fière, du défi plein les yeux, elle refuse de s’asseoir, comme si accepter son invitation signifiait qu’elle acceptait de se soumettre.
Lex n’a jamais souhaité que Thelma se soumette, de toute manière. « Did you just summon me? » Il soupire, las. « You don't get to do that. » Un sourire moqueur ourle les lèvres du jeune homme qui ne prend même pas la peine de lui répondre. I do what I want, une affirmation véridique, mais un peu trop enfantine à son goût, alors il préfère se taire, surtout qu’elle peut très bien lire dans son regard que c’est ce qu’il pense. C’est ça qui est bien avec Thelma, il n’a pas besoin de tout dire, de tout expliquer, elle comprend, tout simplement.

Elle s’avance, appuie ses avant-bras sur le dossier du fauteuil sur lequel elle continue de refuser de s’asseoir et se penche un peu en avant. Le mouvement écarte un peu son haut, révélant la naissance de sa poitrine qu’il aperçoit sans s’y attarder. Il ne s’attarde jamais sur ce genre de choses. « You need me, Lex. » Il arque un sourcil. Il n’a pas besoin d’elle, non. Elle est utile, mais remplaçable, ils le sont tous. Il n’a pas besoin qu’elle soit là. C’est elle qui a besoin de lui. C’est elle qui serait morte, sans lui. Lex peut se débrouiller tout seul, il a toujours su se débrouiller tout seul. Tim, Akihiko, Momo, Thelma, ils ont eu besoin de lui, ils ont toujours besoin de lui.
Ils seraient probablement morts, devenus tarés, toujours à croupir dans un caniveau, sans lui. Mais Lex ? Ha ! Il sait où il va, il sait ce qu’il fait et ils sont utiles, oh ça ou, très utiles, mais qu’ils ne commencent pas à s’imaginer qu’il ne se débarrasserait pas d’eux, s’ils perdent de leur intérêt.

Il le fera.
Il le fera même pour elle.

Parce qu’il n’a pas besoin de Thelma. « Find a new plan. That's what you do, innit? Find a way that includes me, because you need me. And I need this. » Il ricane, c’est plus fort que lui. « I don’t know what gave you the impression that you could discuss this, » lâche-t-il en haussant les épaules. « I don’t need your skills for this anymore, but I’m sure I’ll need them for a lot of other things, so I’m not jeopardizing the whole plan and you because you feel the need to prove something. » Ses traits sont durs et il sent que Thelma n’est pas prête d’abandonner sa position, alors il rajoute : « Look, Akihiko can’t hack the portals yet, you can’t get in, then you’re not coming, end of discussion. » Il n’a pas l’intention de perdre Thelma pour un truc aussi stupide. Elle est bien trop utile pour qu’il tire une croix sur elle.

Et ça n’a rien à voir avec le fait qu’il l’a imaginée criblée de fléchettes d’ERASER et que ça lui a donné envie de vomir.
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