-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal


Partagez
 

 More than anything (+) danny

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 


Invité
Anonymous
it's a revolution, i suppose
Invité
More than anything (+) danny Empty
MORE THAN ANYTHING
Danny et Wolfang

SOMEONE LIKE YOU ✻✻✻ « Vous pouvez sortir », c’est que vous sort votre professeur alors que tous vos stylos voltaient sur les feuilles de papier, remplies d’encre et de savoir. Les cahiers se ferment dans des claquements, des feuilles s’élèvent dans les airs d’un simple mouvement de main puis les élèves se précipitent dehors à grands pas de course, tels des animaux avides de liberté, des pachydermes que l’on libère de leurs cages, toi pourtant sauvage, tu te fais plus lent et ceci même si ton corps est emprunt du même désir, il veut respirer le grand air, sortir dans les grands espaces, il voulait même voler loin dans les cieux, entre les oiseaux et la nuée, mais tu voulais paraître civilisé, montré que tu pouvais tenir sur une chaise pendant de longues heures en toute sérénité, pour ensuite quitter ce lieu, les gestes tranquilles, l’esprit calme. C’est ton corps que tu maîtrises, tu le fais patienter à coup de rêve de chasse, de vol ou encore de nage, tu tiens toi-même en laisse, t’es esclave des bienséances humaines que tu peines parfois à comprendre. Tu marches tranquillement le long du couloir, tu accélères quand tu descends les escaliers, ton cœur bat fort, une journée entre quatre murs et il n’en peut déjà plus. Dire que t’as fait des progrès, tu les trouves à peine perceptibles, totalement invisibles. Tu arrives enfin devant la fameuse porte qui mène sur l’extérieur, tu pousses cet obstacle sans aucune douceur, il s’ouvre, grande lumière sur tes yeux, ça t’aveugle, mais tu t’en fous, tes pieds quittent le sol, t’es dans les airs, t’es libre. Le vent froid qui fouette ton visage, les courants d’air sont des mains glacées qui transpercent tes secondes peaux, ces couches inutiles que l’on appelle  plus souvent vêtements, tu souris comme un imbécile, t’es content de ne plus être attaché à cette satanée terre. Des volatiles t’entourent rapidement comme si tu faisais partie des leurs, t’entreprends un balai aérien, une dance dans les airs avec tes compagnons de cieux. Tu ne sais même pas quel animale t’as copié pour ça, pour qu’on te considère comme un véritable oiseau, tu te dis que ce n’est sûrement pas un oiseau de proie, tu sens que tu ne pourrais voler très rapidement même en piqué, et ta vision ne s’est point améliorée. Dommage, ça ne sera pas pour aujourd’hui. Tu continues de voler jusqu'à ce que la fatigue te gagne, qu’elle prenne possession de tes muscles et de ton esprit. Tu laisses donc un courant descendant te ramener parmi les terriens, créatures qui manquent toute cette beauté que l’on voit depuis le ciel. C’est là que tu le vois, le jeune homme qui t’observe, il est brun, à l’aura sombre, tu le sens, c’est comme s’il dégageait des ondes, tu le sais du moins tu le devines, il a eu une vie difficile. Bizarrement, tu ne le reconnais pas tout de suite Danny, tu ne reconnais pas tout de suite la personne avec qui tu as partagé plusieurs années de ton existence, la personne que t’as protégée dans les rues, ce sale gosse qui volait et se foutait autant dans la merde que toi. Tu ne comprends pas vraiment ce qui te prend, tes jambes s’élancent toutes seules emportées par des sentiments qui te sont inconnues, c’est limite si tu ne franchis pas le mur du son ou si tu n’avais pas copié les capacités d’un guépard pour enserrer de tes bras l’une des personnes qui a le plus compté dans ta pauvre vie, tu le sers fort, peut-être trop fort, mais tu t’en fous. Des mots traversent ta bouche, trop, beaucoup trop « Danny, qu’est-ce que tu fais ici ? Tu vas bien ? Depuis quand t’es là ? Si tu savais à quel point, tu m’as manqué, je suis désolé de t’avoir laissé, tout, c’est passé si vite…» tu te stoppes te rendant compte que c’était sûrement trop pour lui.        

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas


Danny Cavanagh
Danny Cavanagh
MESSAGES : 161
it's a revolution, i suppose
http://www.age-of-heroes.com/t177-danny-geronimo
More than anything (+) danny Empty

More than anything



Danny avait toujours eu du mal avec les endroits clôt, principalement depuis qu’il a vécu six années de sa vie dans les rues de New-York. Alors quand il a fini par accepter la proposition de Xavier, il ne pensait pas qu’il aurait autant de mal à vivre dans ce manoir. On ne pouvait pas dire que cet endroit était petit, loin de là, mais l’animation des rues de la Grande Pomme lui manque, sans parler de la liberté qu’il avait. Il pouvait sentir le vent sur son visage peu importe le jour ou l’heure. Ce sont pleins de petites touches comme cela qui lui manque, mais il a accepté de venir ici alors il fait de son mieux pour s’intégrer, pour obéir aux règles de vie qui sont instaurées dans cet endroit. Seulement, parfois, comme maintenant, il sent le besoin de sortir, d’aller dans le parc gigantesque du manoir et de sentir le vent dans ses cheveux, le soleil sur sa peau. Juste s’étendre dans l’herbe, oublier ces murs qui l’oppressent et profiter de la nature qu’il a appris à aimer, même le froid de l’hiver qui lui glaçait les sangs quand il dormait dehors lui manque.


Il parcourt les couloirs du X-mansion après un long cours d’histoire. Ça aussi, il a du mal à s’y faire, retourner en classe, côtoyer des gens de son âge. Cela faisait un moment qu’il ne l’avait pas fait. Les rares personnes qu’il voyait dans la rue étaient des sans domicile fixe bien plus vieux que lui avec qui il avait su se construire une famille. Un pincement au cœur le prend tandis qu’il pense aux gens qu’il a abandonnés là-bas. Peut-être pourrait-il les aider ? Sortir du manoir, si on l'y autorise, et leur apporter des couvertures et de la nourriture ? Ça ne serait pas grand-chose mais ce serait déjà ça. Il a eu la chance que quelqu’un s’intéresse à lui mais ce n’était malheureusement pas le cas de tout le monde dans les rues.

Ses pensées finissent par dériver et il repense à son ancien ami des rues : Wolfang. Ce jeune homme lui a tout apprit et c’est uniquement grâce à lui qu’il a pu survivre. Il se souvient encore de la première fois qu’il l’a vu. Il dégageait une telle aura, animale l’on pourrait dire. Il avait tout de suite été attiré par lui, par ce qu’il émettait. Ils avaient fini par devenir amis. Danny est même sûr qu’il a été le seul semblant d’ami que Wolfang ait pu avoir à cette époque. Il avait vite compris pourquoi quand un jour il s’était transformer en fauve devant lui, montrant les dents dans une attitude défensive. Mais, au lieu de les éloigner, cela les avait rapprochés. Danny avait fini par lui dire son secret : contrôler le temps. Il était un mutant tout comme lui. Il n’avait pas fallu longtemps pour le jeune homme pour tomber amoureux de son ami. Après tout, c’était l’homme qui l’avait aidé à s’en sortir, avec qui il avait passé la plupart de son temps, le seul qui connaissait son secret, et même s’il n’était pas homosexuel, Danny avait craqué pour lui. Son premier amour. Et dans sa naïveté et son innocence de l’époque des relations, il avait pensé que Wolfang ressentait la même chose pour lui. Il lui avait dit, lui avait tout avoué pour, au final, se prendre un refus net et clair. Il avait pu sentir son cœur d’adolescent se briser à l’intérieur de lui. Cette expérience lui avait permis de grandir. Leur relation avait fini par redevenir ce qu’elle était, même si, pour Danny, cela n’avait plus été la même chose. Et puis un jour, l’animorphe avait disparu. Comme ça. Du jour au lendemain, il n’était plus dans les rues de New-York. Le jeune homme l’avait cherché pendant un certain temps avant de se faire une raison. Le ressentiment pour ce garçon qu’il avait aimé le prit à la gorge. Bon Dieu… Il ne savait toujours pas ce qu’il était devenu. Tout ce qu’il savait c’est que soit il lui était arrivé quelque chose d’horrible, soit il l’avait abandonné, comme s’il n’était rien pour lui et c’était sans doute cette dernière hypothèse qui lui faisait le plus mal. Même s’il n’avait plus ces sentiments pour Wolfang aujourd’hui, il était toujours très attaché au jeune homme.

Il soupire avant de relever les yeux vers le parc qui lui tendait les bras. Et là, il le voit. Il s’élance vers Danny, un sourire sur son visage que le jeune contrôleur de temps n’a jamais vu. Wolfang. Il peut voir qu’il courre bien plus vite qu’un humain en a l’habitude, sûrement utilise-t-il ses capacités afin de rejoindre le jeune homme plus rapidement. Sans qu’il s’y attende, l’animorphe le prend dans ses bras et le serre fort, broyant limite sa cage thoracique. La respiration de Danny se coupe sous les émotions qui le traverse, la joie, la colère, l’incompréhension, mais surtout sous la poigne de son vis-à-vis qui finit par prendre la parole. « Danny, qu’est-ce que tu fais ici ? Tu vas bien ? Depuis quand t’es là ? Si tu savais à quel point, tu m’as manqué, je suis désolé de t’avoir laissé, tout, s’est passé si vite…» Celui-ci entoure le torse de son ami, son plus vieil ami, mettant son cou dans celui de Wolfang, respirant son odeur qui n’a pas changé. Finalement, il le repousse doucement mais fermement en repensant à l’abandon. Non. Il ne peut pas lui pardonner comme cela. Il ne peut pas oublier les jours d’angoisses, de recherches qu’il a passé après sa disparition soudaine.

Le jeune homme se recule de quelque pas. « Qu’est-ce que je fais ici ? Qu’est-ce que je fais ici ?! Non, ce serait plutôt à moi de te demander ça ! Tu es désolé ? Pas autant que moi… » Il reprend son souffle, retenant ces traîtresses de larmes qui veulent sortir. Il se mord la joue afin de les retenir. «  Tu as disparu du jour au lendemain ! Ça t’aurait fait mal de me dire où tu étais ?! Me dire, au moins, que tu étais vivant ! Je n’ai jamais compté pour toi ou quoi ? TROIS ANS ! Trois années à me demander où tu étais ! TU M’AS ABANDONNÉ !  » Ces trois derniers, il les martèle comme s’il voulait que ça se grave dans la tête de Wolfang, dans sa peau, dans ses veines. Il ne veut pas qu’il oublie, il ne veut pas faire comme si de rien n’était, comme si tout cela n’était qu’une poussière que l’on pouvait balayer d’un seul coup. Non. Lui n’oubliait pas. Il prit la manche de son sweat et essuya les larmes, traîtresses, qui avaient fini par couler. Il ne voulait pas s’énerver comme ça, au départ, mais il avait trop emmagasiné d’émotion pour ne pas les laisser sortir. Il recula encore d’un pas, tout en tournant le visage vers l’herbe verte et parfaitement entretenue avant de regarder le ciel ensoleillé. C’était pourtant une parfaite journée pour se vider l’esprit et s’étendre dans l’herbe…


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
 

More than anything (+) danny

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Danny ♦ Geronimo !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE NEW AGE :: PARTY HARD :: ALL THINGS COME TO AN END :: archives :: les rps abandonnés-