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 Cletus ◈ the original evil

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MessageSujet: Cletus ◈ the original evil   Cletus ◈ the original evil Icon_minitimeSam 3 Juin - 17:17
CLETUS KASADY
NEW ORDER
Nom et Prénom : Cletus Kasady. Alias : Carnage. Âge : 24 ans. Lieu de naissance & nationalité : Brooklyn, New York, USA. Métier : Serial Killer, Cletus était photographe pour le New York's Weirdest Crimes Magazine, dans lequel il faisait publier les photos de ses propres crimes sans que personne ne le sache, jusqu'à ce qu'il soit arrêté. Statut civil : Célibataire. Orientation sexuelle : À proprement parlé, on pourrait le définir comme pansexuel. Particularités : Diagnostiqué pyschopathe et sociopathe violent dès le plus jeune âge, Cletus est un danger public en proie à des crises de violence et de folie soudaines et inattendues. Il est fasciné autant qu'obsédé par le chaos et la destruction qu'il perçoit comme des solutions à l'impureté de la vie. Il a un cancer de l'estomac en phase terminale que le Symbiote camoufle et guérit partiellement, empêchant Cletus d'en souffrir. Affiliation : Thunderbolts
Symbiote | Classe 5
Comme si son cancer et son état mental n'étaient pas suffisants, Cletus est entré en contact avec une entité extra-terrestre, un Symbiote. Elle et Cletus ont fusionnés, se liant l'un à l'autre pour aussi longtemps qu'il le pourrait. Devenant ainsi Carnage. Le Symbiote est mêlé à son sang, d'où sa terrible couleur d'un rouge sombre qui en dit déjà long sur ses intentions. Comme d'autres, Carnage possède des capacités surhumaines, dont une force accrue qui lui permettait au départ de soulever jusqu'à 80 tonnes, mais maintenant beaucoup plus, presque 100. Son endurance, son agilité, sa rapidité, ses réflexes et sa durabilité sont eux aussi accrus comme sa force et le symbiote possède en plus une sorte de faculté régénératrice puisqu'il est directement relié au sang de Cletus, capable d'accélérer sa régénération cellulaire et donc de le soigner beaucoup plus rapidement que la normale, presque instantanément dans les moments les plus forts en adrénaline.

Comme Spider-Man et Venom, Carnage est capable de s'agripper, virtuellement, à toutes les surfaces et sous n'importe quel angle ; il peut ramper, marcher et même courir sur celles-ci. De même, il peut projeter une substance organique similaire à de la toile d'araignée, quoi-qu’extrêmement difficile à rompre, pour se balancer d'immeubles en immeubles ou bien pour immobiliser quelqu'un, Cletus la projette à travers l'extrémité de ses dix doigts, plutôt que de son poignet ou du sommet de son poing.

Le Symbiote possède des capacités de camouflage limitées, au sens où il peut prendre la forme et l'apparence de vêtements si Cletus en ressent le besoin. Il peut aussi créer de la matière organique à partir de lui-même, en l’occurrence des espèces de tentacules qui jaillissent d'un peu partout du symbiote, soit pour combattre soit pour immobiliser d'autres. En raison du lien que Carnage a avec Cletus, le symbiote peut modifier certaines parties de son corps pour en faire des armes acérées, lames, piques, pointes, haches, et ainsi de suite. Elles peuvent être détachées du corps du symbiote mais se désagrègeront et disparaîtront au bout d'une minute si elles ne sont plus en contact avec eux.

De part sa nature extra-terrestre et du lien avec Cletus et sa folie, le Symbiote est imprévisible, même par un don de précognition, ce qui le rend encore plus redoutable. Carnage peut voir à travers chaque partie de son 'costume', mais pas constamment. Seulement s'il cherche à le faire, il ne verra plus au travers de ses véritables yeux tant qu'il regardera depuis une autre partie de lui-même.

Depuis qu'ils ont dévoré Rampage, leur fils, Carnage a gagné en puissance autant qu'en contrôle, faisant de Cletus un être encore plus redoutable qu'avant, et étrangement beaucoup plus capable d'être serein et social.
INTERVIEW
QUE PENSEZ-VOUS DE LA SITUATION ACTUELLE ET DES DERNIÈRES DÉCISIONS DU GOUVERNEMENT ?  Le gouvernement, comme ses décisions, ne sont que des façades fragiles et branlantes aux yeux de Cletus, des colonnes qui soutiennent un édifice bancal qui manque de s'écrouler un peu plus chaque jour. Et de tout ça, Cletus n'en a strictement rien à faire, il n'y voit rien d'autre que les mouvements apeurés et impulsifs de l'humanité, des défauts qui la pousse à se cannibaliser et qui sera sa propre perte. Incapable de comprendre la différence, ou de juste essayer de la comprendre, l'humanité préfère s'enfermer sur elle-même et se faire du mal un peu plus chaque jour d'elle-même. Elle n'ira nulle part ailleurs que dans sa propre tombe, si elle continue d'emprunter ce chemin tortueux, et quand bien ça semble être une vision plutôt sage des choses, Cletus veut être là, au premier rang, pour voir l'écroulement de la civilisation. Il veut être là, s'en réjouir et s'en amuser.
QUELLES SONT VOS MOTIVATIONS ? Cletus a toujours été animé par l'envie de détruire et d'écraser tout ce qui l'entoure, et ça n'a pas changé avec le temps. Et ça ne changera jamais. Il continue d'agir à travers ses envies et ses pulsions, même s'il s'efforce de les atténuer pour avoir l'air plus sain et serein, pour avoir l'air moins dangereux et moins instable qu'il l'était auparavant. Il est cependant certain que sa fascination obsessionnelle pour le désordre et la violence ne se sont jamais égarées. Même s'il donne l'impression de s'être assagi avec le temps, il est toujours aussi brutal, net et précis dans ses convictions brûlantes et écrasantes. La seule incertitude est de savoir quand est-ce qu'il en aura assez de faire semblant et qu'il reprendra, avec une redoutable et effrayante efficacité qu'on lui connait, cette quête du désordre ultime et de la destruction complète et définitive de tout ce qui l'entoure.
Dans quelles circonstances avez-vous obtenu vos pouvoirs ? Comment avez-vous réagi ? Le symbiote s'est retrouvé enfermé dans les profondeurs des égouts New-Yorkais après une tempête, on ignore encore comment elle est arrivée là - sans doute tombée du ciel -, mais Cletus est tombé dessus totalement par hasard, en s'engouffrant bien plus profondément. La créature alien a sentie le goût du sang et la folie qui se terrait dans les profondeurs de l'esprit du jeune homme et trouva que c'était une sensation extraordinaire et excitante, alors, elle a décidée de s'unir à lui, et Cletus n'a pu qu'être du même avis lorsqu'elle lui montra tout ce dont ils étaient maintenant capables en tant que Carnage.
IRL
Pseudo/âge ;  Cletus ◈ the original evil 1689647925   Fréquence de connexion ; répondre ici. Que pensez-vous du forum? ; répondre ici. Comment l'avez-vous découvert ? répondre ici.   Célébrité choisie ; Cameron Monaghan, bonne nuit t-pose :shon: Credits (avatar, icon etc.) ; les avatars c'est du mendax Cletus ◈ the original evil 816362927 et les deux gros gif de l'histoire c'est du mendax aussi :run:


Dernière édition par Cletus Kasady le Jeu 8 Juin - 5:06, édité 14 fois
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BIOGRAPHIE
a giant absurd machine

Poison in the sunlight ◈
Cletus s'amusait, un large sourire aux lèvres alors qu'il courait dans le jardin de ses parents, le chiot de sa mère au bout d'une laisse. Mort. Le petit garçon qu'il était riait, il faisait tournoyer la laisse autour de lui, comme si c'était une espèce de jeu auquel le chiot jouait aussi. Malgré l'évident tournevis planté dans son crâne qui faisait encore jaillir quelques petites trainées de sang autour de lui, peignant presque une espèce de cercle maladroit autour de Cletus, qui continuait de rire. Plus tôt dans la journée, Cletus avait profité de l'absence de ses parents pour s'amuser un peu, et puisque sa grand-mère qui devait le garder en leur absence s'était endormie devant la télévision allumée qui passait une énième rediffusion d'une vieille série policière, il avait décidé de s'amuser avec le chiot plutôt que de rester là à attendre qu'elle se réveille. Emportant le petit animal dans sa chambre avec énormément de tendresse, il l'avait immobilisé par terre en lui cassant une patte avec un marteau. C'était tout sans méchanceté, juste pour s'amuser parce qu'il s'ennuyait un peu et que sa granny n'était pas spécialement quelqu'un de très amusant, puisqu'elle passait son temps à coudre, regarder la télé ou à raconter ses souvenirs de quand elle était encore jeune. Et tout ça, très clairement, le petit garçon de onze ans s'en foutait.

Après s'être amusé à briser en plusieurs morceaux les pattes du chiot et à en faire une licorne avec un tournevis, Cletus était donc parti le 'promener' dans le jardin. Et au bout d'une dizaine de minutes, il en avait eu marre. Quoi de mieux, alors, pensa Cletus, que de le laisser là par terre dans un coin ? Il reviendrait le chercher plus tard et tout irait bien. Il aurait pu le laisser en plein milieu, pour qu'il bronze un peu au soleil, mais la dernière fois qu'il avait fait ça avec l'un de ses hamsters, ses parents l'avait enterré, provoquant l'inarrêtable chagrin du petit garçon. Alors cette fois, pour ne pas risquer l'intervention agaçante de ses parents, Cletus le cacha derrière un buisson, dans le coin où il rangeait tout ses jouets qu'il ne fallait pas que ses parents voient. D'humeur à jouer avec sa grand-mère, Cletus alla la rejoindre devant la télévision et posa sa tête contre le bras de celle-ci, qui commençait à se réveiller pour changer de chaîne et 'regarder' son soap-opera favori.

« Graaaaan commença-t-il à longuement souffler.
Cletus ◈ the original evil 303702carnagedream une émotion, devenue un écho, devenue un sifflement strident, bruyant, organique, carnassier et carnivore. Le bruit d'un milliard de gémissements et de hurlements, résonnant dans ses oreilles autant que dans son esprit. Le bruit de la création, le bruit de la destruction. Le Chaos incarné.
Réveille-toi, Cletus.
Non...
Ouvre-les yeux. Elle a faim.
Tu n'as pas le droit de l'ignorer.
Elle a toujours faim. Toujours faim. Toujours faim. Toujours faim. Toujours faim... »

Dans un sursaut, il s'était réveillé. Recroquevillé sur lui-même, bien loin de son enfance, du sang toujours sur les mains malgré tout, et un vieux souvenir du temps de sa jeunesse qui le fixait sur le meuble défoncé qu'il avait utilisé pour tuer les véritables propriétaires de son appartement. Les pauvres pourrissaient encore à côté de lui, à un mur d'écart, dans la baignoire de la salle de bain qu'il n'utiliserait pas de toute façon, Carnage l'aimait, elle s'occupait de le garder présentable. Recouvert de sueur, Cletus se redressa lentement, marchant pieds nus dans la mare de sang séché au sol, qui lui collait au pied, mais dont les tâches disparaissaient après quelques secondes, comme absorbées par sa peau. Et il s'approcha de la commode en miettes, sur laquelle était posé un vieil ours en peluche à qui il manquait un œil, qui avait été remplacé par un bouton de chemise et dont un bras avait été recousu maladroitement, quelques morceaux de coton jaunis dépassaient de quelques trous sur son corps. Il portait un petit nœud papillon rouge carmin, avec écrit par-dessus, en lettres d'or calligraphiées, Binky, son nom. L'index de Cletus caressa la joue gauche de l'ours et un sourire se dessina sur le visage du meurtrier, un sourire plein d'amour et de compassion, un sourire plus aimant que celui d'un amant l'aurait été.

Et à ses pieds, la mare de sang séché commença à s'agiter, comme si elle commençait à bouillir, comme si quelque chose cherchait à en sortir, l'ignorant avec habitude, Cletus quitta la chambre ravagée et alla rejoindre cette salle de bain dans laquelle les corps encore difformes, défigurés et démembrés, des deux jeunes parents et de leur nourrisson baignaient dans leurs propres sangs. Les mouvements de la mare de sang au sol se transformèrent rapidement en agitation un peu trop bruyante, gluante, vivante. La gigantesque flaque suivait Cletus, et à chacun de ses pas, de larges filaments aux airs tentaculaires et organiques jaillissaient pour s'enrouler autour de ses mollets, recouvrant des portions minuscules de son corps, comme des écailles, comme une seconde peau. Et finalement, la chose le recouvrit tout entier. Le dévorant presque, lorsque la gigantesque mâchoire de cette bête fut enfin visible. De larges demies-lunes blanches se formant lentement en guise d'yeux, vide, terrifiantes, froncées. Comme un insecte, autant qu'un homme, et qu'un monstre tout droit issu d'un cauchemar, la créature qui avait enseveli Cletus sous son être — la créature qu'était Cletus était voûtée, de larges et terribles dents trop longues jaillissaient presque de son visage monstrueux et squelettique.

Son corps tout entier n'avait plus rien d'humain, de longs filaments vivants, comme les tentacules d'un monstre antédiluvien. Ses longues mains terrifiantes, aux allures de serres dont chaque griffe semblait plus coupante que l'autre. Et ses yeux vides de pupilles, les demies-lunes de sclère semblaient capable eux-mêmes de dévorer quiconque y regarderait trop longtemps. Carnage était une bête, un monstre. Un cauchemar. Il était le Chaos.

Monstre qu'ils étaient, lui et son Symbiote, unis et pourtant singulier dans leur nouvelle existence, Carnage était l'exaltation des pulsions du jeune Kasady. Profitant de cela, Cletus était loin d'être idiot après tout, et il avait décidé d'user de ses propres horreurs comme d'un moyen de survivre et de pouvoir, malgré tout, dissimuler qui il était.Il détestait devoir se cacher et ne pas hurler haut et fort qu'il était l'avatar du chaos et de la destruction, il haïssait devoir prétendre n'être qu'un simple être humain, alors qu'il savait éperdument qu'il était plus grand, plus haut, plus élevé dans le plan pathétique et simpliste de l'existence. De ce grand brouillon désordonné dont il était la seule force motrice. Il avait depuis longtemps fait la paix avec l'idée qu'on le tuerait. Il s'était longtemps imaginé assit sur une chaise électrique, comme la vieille télé de sa grand-mère lui avait si souvent montré. Mais il savait qu'il n'aurait même pas droit à ce traitement qu'il avait trouvé amusant à regarder lorsqu'il était tout petit, les yeux rivés sur La Ligne Verte. Incapables de s'en détacher. Il se disait que les injections létales n'avaient rien de drôle, ni d'intéressant ou même de simplement douloureux. Il savait qu'il se contorsionnerait comme un imbécile, qu'il baverait à s'en inonder la gorge et qu'il finirait juste par ne plus être là. Vide, loin, mort. L'idée d'être mort, elle, le fascinait. Il voulait savoir ce que ça faisait, comment c'était. Et s'il n'allait vraiment plus rien ressentir ni percevoir.

Mais il ne voulait pas qu'on le tue aussi platement qu'avec ces foutues injections, il en voulait aux gens qui avaient abolie la chaise électrique, il en voulait aux gens qui avaient abolies les peines de mort les plus violentes et les plus douloureuses. Cletus aimait cette sensation qu'on ressentait quand on souffrait, cette soudaine inondation de ressentis et d'émotions. Ce picotement dans le corps tout entier et cette impression d'être recouvert d'insectes grouillants sur l'endroit qui souffrait le plus. Il rêvait qu'on le tue d'une balle en plein cœur, ou en pleine tête. Qu'il sente son torse vibrer lorsque sa peau serait percée et que ses os craqueront sous la force du projectile, jusqu'à la terrible fin, quand la balle percerait son cœur et le ferait lentement s'éteindre, le noyant dans son sang, sa sueur et sa salive. Il rêvait de pouvoir sentir les dernières contractions de son cœur pour finalement s'éteindre au dernier battement, l'ultime battement. Qu'on lui tire une balle en pleine tête, qu'il sente son crâne se briser et l'aveugler dans le silence et la douleur, qu'il sente son cerveau se perforer et s'élargir à l'arrière de son crâne, et que la véritable source de son être disparaisse dans une volée d'éclats gluants et immondes. Mais tout cela n'arriverait pas avant bien longtemps, le symbiote refusait de mourir. Elle n'était pas d'accord avec lui.

Et ce désaccord entre eux sur l'étendue limitée de leur vie était la source de bien des conflits entre eux. Carnage était désagréable, parce qu'elle le forçait à fuir plutôt qu'à vivre les conséquences de ce qu'il faisait ; ce qu'il aurait tant adoré, découvrir la mort, découvrir la souffrance. Découvrir le poids de ses actions.

thunder at dawn ◈
Toutes les histoires, même les plus monstrueuses, ont des origines.
Le bruit de l'eau qui coule sur ses mains avait quelque chose d'apaisant. Cletus sanglotait silencieusement, sur la pointe des pieds pour atteindre le lavabo en face de lui, les mains couvertes de terre et d'écorchures. On l'avait encore fait tomber par terre. Depuis qu'il avait été jeté dans ce terrible orphelinat, le pauvre garçon était la victime d'absolument tout ceux qui l'entouraient, qu'il s'agisse d'autres gamins perdus ou même du personnel. Tout le monde le détestait, il était bizarre, il était différent. Et ç'aurait été bien pire s'ils avaient su ce qu'il avait fait à sa grand-mère et son chien, mais étrangement, personne n'en avait été mis au courant. Comme si quelque chose souhaitait que rien de tout cela ne s'ébruite. Il se souvenait du procès de son père, contre qui il avait dû témoigner, les avocats lui disaient ce qu'il devait dire pour que son père s'en sorte, pour que tout se passe bien, et personne ne semblait s'en préoccuper réellement. Au final, tous les mensonges qu'on lui avait dit de dire avaient été ignorés par Cletus, qui ne comprenait pas pourquoi il fallait mentir, son père lui avait toujours dit qu'il fallait dire la vérité, après tout. Alors, sous les cris des avocats et les hurlements du juge qui leur disait de se taire, Cletus leur avait tout dit. Il leur avait dit comment son père avait tuée sa mère, n'épargnant aucun détail parce qu'il avait tout vu. Le bruit de sa chair qui se déchirait sous ses coups de poings et de pieds, le bruit des hurlements quand il lui planta à plusieurs reprises un couteau dans l'estomac, le bruit de la lame qui glissait en elle et qui faisait jaillir des litres de sang tout autour d'elle. Et le regard terrifié qu'elle avait sur le visage, ce si doux regard couleur noisette qui l'avait toujours rassuré, qui l'avait toujours calmé, et lui avait toujours donné l'impression que tout irait bien, que personne n'allait jamais les séparer.
Jusqu'à ce que son père ne décide du contraire.

À St. Estes, personne ne savait tout ça. Pas même les personnes qui géraient l'orphelinat. Personne. Même Cletus avait fini par oublier tout ça, comme si on l'avait forcé à tout effacer de son jeune esprit, comme si on ne voulait pas qu'il repense à ses parents. Sans doute pour le protéger, pour lui garantir d'aller mieux. Mais il s'en souvenait malgré tout, c'était loin, c'étaient de vieux souvenirs qui ne revenaient plus que dans ses rêves. Ils étaient vagues, ils étaient distants ; le sourire de sa mère, les yeux de son père. Et le bruit, l'interminable bruit qui se répétait encore et encore dans chacun de ses songes, dans chacune de ses rêveries. Même éveillé, il lui arrivait d'entendre le bruit de la chair qu'on découpe ou des hurlements de sa mère. Et aussi étrange que cela devait sans doute paraître pour les autres, il aimait ça. Le bruit était rassurant, comme un carnage qui servait de couverture avec lequel on le recouvrait. C'était rassurant, c'était apaisant. Il avait passé deux ans à vivre en tant que souffre-douleur de chacun de ses nouveaux camarades. Et maintenant que tout lui était revenu plus clairement, c'était comme si quelque chose en lui venait de changer, comme s'il était redevenu lui-même. L'appel de l'adolescence qui se faisait de plus en plus présent jouait sur ses émotions et ses sentiments, qu'il n'avait jamais vraiment eu l'occasion de ressentir auparavant. Quand il avait sept ans, on avait de lui qu'il était incapable de ressentir, et voilà qu'à treize il était inondé de sensations nouvelles, de picotements dans l'estomac et dans le crâne. Comme si son cœur voulait bondir hors de lui et comme si son esprit lui coulait dans le bas de la nuque. Il sentait ses joues brûler à chaque fois qu'il croisait le regard de la petite Calderon. Elle s'appelait Manuela, mais elle insistait pour qu'on l'appelle Manny.

Cletus, lui, n'avait jamais eu de problème avec son nom, malgré les interminables insultes qu'on lui lançait, malgré tout ce qu'on pouvait dire sur son prénom, il l'aimait. Il trouvait qu'il lui allait bien et ne l'aurait changé pour rien au monde. Et Manny disait qu'elle le trouvait mignon ce nom, elle aussi. Cletus avait pris ça pour une preuve d'amour et ne cessa jamais de passer le plus clair de son temps avec elle, St. Estes était loin d'être un établissement mixte, mais la mère de Manny travaillait là-bas, alors la plupart du temps, Manny passait son temps dans l'établissement avec elle. Cletus adorait ça, il la voyait si souvent et pouvait s'amuser avec elle, elle lui faisait oublier les railleries et les violences des autres garçons qui se moquaient de lui parce qu'il était timide et antisocial.

Comme chaque jour, on s'était moqué de lui. Et comme chaque jour, il se retrouvait tout seul dans son coin à essayer de faire partir les écorchures et la terre partout sur ses mains et ses vêtements. Il en avait marre, mais l'idée de revoir Manny dans quelques heures le faisait sourire et il se sentait mieux. Il ne pleurait pas, il n'avait jamais pleuré. Il ne savait pas ce que c'était que de pleurer, de toute façon. C'était presque devenu mécanique, automatique et hebdomadaire ces quelques minutes à nettoyer ses mains et son visage. Il en avait oublié que c'était anormal d'être traité de cette façon par les autres. Il avait même fini par se dire que c'était ce qu'il méritait après toutes les choses qu'il avait fait, et le sort qu'il avait réservé à son père en ne mentant pas comme ils voulaient qu'il le fasse. Alors peut-être, au final, que ce n'était pas si mal que ça. Peut-être que c'était même, ça, la justice ? C'était ce que Cletus commença à penser. Les choses avaient des répercussions, et à chaque mauvaise action, il y aurait une conséquence qu'il devrait endurer.

Mais cette fois, c'était différent, c'était même énervant. Parce que Cletus en avait eu assez d'attendre et avait réussi à capturer un peu de courage pour se donner la force et vaincre l'espèce d'étrange timidité qui lui rongeait les tripes chaque fois qu'il était avec Manny, il avait réussi à se convaincre qu'il ferait l'effort d'arrêter de rougir bêtement et qu'il lui demanderait enfin, pour de bon, d'être sa petite-amie. Il le voulait vraiment, il l'aimait vraiment. Elle était parfaite, elle était belle. Elle était fantastique. Elle était la seule fille qu'il connaissait, surtout. Et la seule qui devait le trouver agréable et même amusant. Alors forcément, cette fois-ci il faisait preuve de la plus grande de toutes les attentions et de toutes les précisions pour être sûr de ne manquer pas la moindre trace de terre ou de sang sur ses vêtements ou sur lui-même. Il voulait avoir l'air parfait pour elle, pour qu'elle ne puisse pas lui dire non. Parce qu'il avait bien compris comment ces choses-là fonctionnaient, grâce à tous les films que les plus vieux de St. Estes leur faisait regarder en secret le dimanche.  

Sauf que rien ne se passa comme il avait prévu.

Heir at dusk ◈
Il aurait dû savoir que ça ne marcherait pas comme ça, il aurait dû savoir qu'elle n'était qu'une immonde menteuse, une sale petite manipulatrice, il aurait dû savoir qu'elle était comme les autres. Et pour la première fois de sa vie, le pauvre Cletus découvrit les larmes. Il découvrit le chagrin et la terrible sensation que c'était que de se faire briser et piétiner le cœur. Mais au final, c'était loin d'être si grave que ça, non ? Il avait sourit longuement, avant de se laisser aller aux larmes en face d'elle. Ils étaient sortis pour s'amuser dehors, comme ils le faisaient toujours, et quand il lui avait enfin tout dit, elle s'était mise à rire avant de lui répéter plusieurs fois de suite qu'elle et lui ça n'allait jamais pouvoir arriver, il était trop... Trop quoi exactement ? Elle n'avait pas voulu le dire. Et elle n'eut pas le temps de toute façon, puisqu'il l'avait frappée. Plusieurs fois de suite, la faisant tituber en arrière jusqu'à ce qu'elle n'arrive au bord du trottoir en face de St. Estes. Et le cœur brisé, Cletus la poussa sur la route quand un bus approchait. Le bruit de ses os craquant sous les roues le fit sourire et le bruit tonitruant du corps qui rebondissait contre le sol suivi du terrible crissement des pneus du véhicule le fit rire. Il n'avait pas pris la peine de rester là lorsque le conducteur descendit de son bus pour hurler de terreur devant le corps solidement amoché de cette pauvre gamine et sautilla en sifflotant une fois rentré dans l'établissement, il en avait eu assez. Il allait s'en aller maintenant. Presque tout le monde était occupé dans la même pièce, à regarder la télé ou bien à jouer à tout un tas de choses, alors Cletus n'eut aucun problème à retrouver le dortoir qu'il partageait avec les autres pour mettre Binky en sécurité, en le jetant par la fenêtre pour qu'il puisse s'accrocher à un arbre à proximité, et redescendit rapidement pour aller dans la cuisine de St. Estes, récupérant un magnifique jouet qu'il avait aperçu du coin de l’œil pendant sa corvée de vaisselle. Une bouteille de gaz.

Alors, parce qu'il était décidé à s'en aller, il laissa l'endroit lentement se remplir de gaz et alla faire ses bagages, dans un vieux sac de sport, volant au passage un peu d'argent à ceux qui en cachaient. Il avait compris que rien n'avait de sens, alors il avait décidé de se venger, Manny n'avait été que la première goutte de pluie de la tempête qui allait s'abattre en lui et avec lui. La vie n'avait aucun sens, aucun but, tout n'était qu'un ramassis d'idioties sans aucun intérêt. Et tout devait disparaître, participer au grand moment que serait la destruction de toutes les choses autour de lui était la chose la plus logique à faire. Et il était bien convaincu qu'il en serait le seul acteur, de ce grand drame chaotique. Une fois ses affaires récupérées et l'argent volé à quelques uns de ces imbéciles, Cletus alla récupérer sous le matelas d'un de ses camarades de dortoir un briquet que tout le monde avait déjà vu, tout le monde savait qu'il était là, et son secret qu'il croyait si bien gardé n'était en fait qu'un mensonge qu'ils s'amusaient tous à lui faire croire.  

Et aussi vite que l'idée avait germée en lui, tout St. Estes disparu dans une explosion incroyable. Cletus, sauvé par la chance du débutant, n'eut même pas la moindre égratignure lorsque la gigantesque déflagration le projeta en avant alors qu'il s'enfuyait. Il était enfin libre, malgré tout.

moonlight ◈
Et voilà maintenant des années de liberté silencieuse, à errer dans le néant qu'était l'existence, à se cacher de temps à autres, à traverser la ville, à en sortir et à y retourner. Sans jamais être aperçu. Plus il grandissait, plus le vacarme de l'existence autour de lui l'agaçait. Alors que les adolescents défiaient l'autorité, Cletus défiait l'existence de la façon la plus brutale possible, en tuant des gens. Ces gens pour lesquels il n'avait pas le moindre ressenti, pas la moindre compassion, pas la moindre émotion. Pas même de la pitié qui aurait, d'une façon malsaine, justifiée ses actes. Il ne ressentait rien pour eux et n'éprouvait rien de particulier lorsqu'il leur tranchait la gorge, ou leur brisait quelques os avant de les éventrer. Pas plus que lorsqu'il en torturait d'autres. Il y avait quelque chose de désagréable, d'amer et de manquant dans tout cela. Ça ne sonnait pas juste, ça manquait de quelque chose, d'une chose impérative qu'il n'arrivait pas à déceler.

Jusqu'à ce qu'il la rencontre.

Perdu, fuyant, dans les profondeurs humides et silencieuses d'un tunnel assombri par le manque de lumière alentour, Cletus vagabondait. Il voyageait, il fuyait sans courir et semblait presque arpenter ces égouts avec une espèce d'étrange nonchalance, qu'on aurait presque pu prendre pour un plaisir non-dissimulé. Il avait dix-neuf ans, il avait grandi, il avait mûri. Et il s'était changé en un véritable expert de la disparition comme du massacre. Des dizaines et des dizaines de victimes. Il était devenu tueur en série si simplement qu'on aurait pu dire que c'était sa vocation. Errant le long des tunnels sombres, humides et étroits, Cletus se cachait. Il se terrait là, sous New York, pour la simple et bonne raison qu'il avait besoin de se faire discret quelques temps, à chaque fois. Il avait compris comment fonctionnaient les forces de l'ordre, comment la police traquait les tueurs en séries. Et chaque fois que les gens comprenaient qu'il était un seul et unique tueur, il disparaissait aussitôt qu'il était apparu. Et se cacher dans les égouts devenait toujours la seule et unique solution la plus efficace, comme s'ils n'osaient pas descendre là-dedans pour une raison que Cletus ignorait, jusqu'à ce qu'il aperçoive une silhouette massive traversant un autre tunnel et disparaître au loin. Mais plutôt que de l'effrayer et le pousser à refaire surface, l'étrange silhouette lui donna envie de s'enfoncer encore plus en profondeur, peut-être pour tenter le diable.

Pour voir s'il allait se faire tuer ou non. Pour voir si la mort c'était quelque chose de vraiment intéressant, et ça le tentait tellement. Il était très intéressé par cette idée d'être tué, pour voir ce que ça faisait de mourir. Et se faisant, il s'engouffra un peu plus dans les profondeurs de ces égouts, pour la simple et bonne raison qu'il était curieux, rien de plus. S'enfonçant si profondément, Cletus n'avait pas la moindre idée d'où il avait réellement fini par tomber, mais il s'était rapidement retrouvé dans un cul de sac simplement éclairé par une fine colonne de lumière qui perçait le plafond, suffisamment pour qu'il puisse voir dans le cul-de-sac et nulle part ailleurs. L'endroit avait l'air d'être perdu et de ne pas avoir été visité depuis des années, voire des décennies et sans doute bien plus que ça à en croire les toiles d'araignées qui recouvraient absolument tout, elles-mêmes recouvertes d'une espèce de moisissure noirâtre et rougeâtre aux airs aussi poisseux qu'étranges.

Mais sa curiosité plus forte que son bon sens le poussa à rester là, à observer les étrangetés gluantes et sombres qui semblaient prendre leur source dans une minuscule fissure au creux d'un mur. S'approchant, malgré tout avec prudence, il se retrouva finalement en face de la fissure, tendant l'oreille contre elle parce qu'il était certain d'avoir entendu quelque chose ; Cletus fut soudainement surpris par quelque chose qui lui attrapa la jambe et le fit s'écraser au sol avec violence, ne manquant pas de le faire se cogner contre le même mur et de par conséquent le faire se griffer une partie de la joue sur l'interstice formé par la fissure. Suffisamment violemment projeté au sol, son sang commença à se répandre sur le sol et s'il avait été conscient, il aurait pu apercevoir la plus terrible de toutes les choses. L'espèce de moisissure gluante qui recouvrait les murs, le sol et le plafond, comme les quelques épaisses toiles d'araignées, commença à s'agiter dans tous les sens. Comme si le sang de Cletus l'avait exaltée, comme s'il y avait quelque chose en lui capable de donner à cette créature vie. Et dans son inconscience, Cletus rencontra le Symbiote qui décida de se baptiser Carnage une fois leur union proclamé par une fusion totale de leurs êtres.

Carnage étaient nés.


Dernière édition par Cletus Kasady le Sam 3 Juin - 18:25, édité 2 fois
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BIOGRAPHIE
welcome to the same ol' fucking scam
Same ol' shit in a dead fad

i feel it all slipping away
September, 2016
Hillsdale, Kansas.
Population: 229.


Le soleil avait envahi le ciel et sa chaleur brûlante se répandait partout dans la petite ville de Hillsdale ; un petit endroit perdu dans la campagne au fin-fond du Kansas. Personne n’allait à Hillsdale, ou alors, personne n’y venait de son plein gré. Souvent parce qu’on s’y perdait, qu’on n’avait plus d’essence, ou bien parce qu’on avait simplement décidé de s’arrêter le temps d’une courte pause et pour reprendre des forces. Mais Hillsdale n’avait rien d’attirant pour des touristes, ou pour qui que ce soit, à vrai dire. Les habitants eux-mêmes n’éprouvaient pas grande fierté à dire qu’ils venaient d’ici, ou qu’ils y vivaient encore. Généralement, on préférait dire qu’on venait d’une des plus grandes villes à quelques kilomètres de là, on préférait faire croire que l’on était tout sauf une petite personne venue de la campagne des campagnes. Il fallait, après tout, savoir se donner un genre et se faire respecter. Et ce n’était certainement pas en venant de Hillsdale qu’on allait se faire respecter. Pourtant, il arrivait parfois que certaines personnes s’y retrouvent d’eux-mêmes, par volonté de découvrir le vrai visage du Kansas, qu’ils disaient souvent, parce qu’on ne découvrait vraiment un état qu’en allant s’enfoncer dans ses endroits les plus éloignés et les moins habités, les plus ruraux et les plus pittoresques. Les plus authentiques, dirait-on.

Un rire s’était élevé dans le silence envahissant de la route abîmée et fatiguée par le temps qui menait directement vers Hillsdale, on entendit des pneus crisser briser le silence avec ce rire, puis un bruit sourd lorsqu’une corvette rouge fut arrachée de la route pour être projetée dans les airs avant de s’écraser par terre avec violence et rapidité, arrachant le panneau qui désignait Hillsdale du sol. Tout en continuant de rire bruyamment, comme s’ils étaient pris d’un fou rire, s’échappèrent de la silhouette tordue et déformée de la corvette deux passagers, un homme et une femme. Se passant une main sur son front couvert de sang, l’homme laissa échapper un long soupir de satisfaction en posant ses yeux brûlant de passion et de vie sur la jeune femme. Se léchant le bout de ses doigts couverts de sang, il alla la rejoindre de son côté de la carcasse retournée de la voiture et, sans perdre son sourire et son rire, l’embrassa longuement. « Our new home! » avait-il finalement dit, l'air excité, une fois ses lèvres détachées de celle de la jeune femme, un bras rapidement glissé autour de sa taille et l’autre désignant Hillsdale d’un grand geste. Elle se mit à sourire un peu plus à son tour et, avec lui, traversa la frontière invisible qui délimitait Hillsdale.

Hillsdale, Kansas.
Population: 231.


« We’ll be so fine here. » sifflait-il en regardant autour de lui, l’air fasciné et plein d’ambition et de rêves. Son bras glissant le long de la taille de la jeune femme pour finalement laisser sa main se glisser dans la sienne alors qu'ils marchaient calmement, tous les deux avec ces mêmes airs pleins d'envie et de bonheur. De simplicité et de compassion. « Oh look, there's a chapel! » s'exclama la jeune femme en la pointant du doigt, lâchant la main de son compagnon pour faire quelques pas en avant un peu plus excitée, tandis qu'il ricanait et la suivait en secouant la tête, « Oh Samantha, my darling, we'll get married ; don't worry about it. Let's just first find a nice chap who could help us find a place to sleep.You're so right, Clay. I'm so tired, and hungry too! » Ils s'échangèrent un sourire et elle retourna dans ses bras, marchant collée contre lui, la tête appuyée sur son épaule.  

Finalement, à force de déambuler dans les rues vides ils trouvèrent quelqu'un, un jeune homme qui devait à peine avoir quelques années de plus qu'eux et l'interpellant d'un geste de la main et de deux grands sourires amicaux et accueillants, ils attirèrent son attention. « Oh hello! We've just arrived in town, is there a hotel nearby? We don't have anywhere to sleep yet, and that's quite a bummer, isn't it? sa tirade ponctuée d'un rire léger, Clay ne détacha pas son regard de son interlocuteur, ses yeux presque plantés dans les siens, —Uh... Yeah, there's one a few streets from here, I could show you the way.Oh no fella, we'll be fine! We'll find it, thank you! Clay détacha enfin son regard du jeune homme et le tourna vers Samantha qui regardait ce bon samaritain d'un air amusée en se mordillant la lèvre inférieure. Well come on darling, say thank you to the good man. -- Excuse her, she forgets her manners sometimes. Especially when she's hungry, ha! »

L'air autant gêné que maladroit et presque effrayé par le comportement assez étrange des deux amoureux, le jeune homme hocha simplement la tête, les sourcils légèrement froncés d'embarras et fit un pas en arrière en voyant que Samantha s'était redressée et approchée. « Thank you... sifflota la jeune femme en le regardant de la tête aux pieds, se mordillant la lèvre inférieure encore une fois, avant de se retourner et de regarder Clay qui souriait toujours, He's cute. Clay inclina légèrement la tête sur le côté, son regard sympathique et accueillant se détachant du jeune homme pour se poser sur Samantha, son sourire disparaissant l'espace de quelques instants pour être remplacé par un air furieux et terrifiant, avant qu'il ne repose ses yeux sur lui une nouvelle fois, à nouveau avec cet air accueillant et agréable. —Oh yes, I suppose he is.Uhhh... I don't wanna get in the way of your, uh... Relationship? I'll just go and, and, let you have your fun around town.Oh no fella. la voix de Clay s'était faite sèche et soudaine, autoritaire et puissante. You're not going anywhere now. le visage sympathique de Clay avait complètement disparu, d'un simple pas il s'était approché et avait attrapé le jeune homme par le poignet et l'avait forcé au sol.

Brutalement, il lui avait écrasé la tête contre le bitume et la forçait à rester immobile au sol en appuyant dessus avec son pied, son regard furieux et horrible forcé sur Samantha quelques secondes avant de se remettre à sourire en la regardant trouver le spectacle amusant. Reposant ses yeux sur sa pauvre victime, Clay se pencha et commença à le rouer de coups, de plus en plus fort et de plus en plus vite. Grognant et grimaçant de plaisir tandis que ses poings se tâchaient de sang, tant qu'à force ils furent complètement recouverts par ce rouge vif et criant. Se redressant et laissant échapper un bruyant cri de soulagement, Clay se passa une main sur le front, le tâchant allégrement du sang du jeune homme, et se tourna vers Samantha en souriant. « Is he still cute, honey? elle secoua la tête en regardant le cadavre au visage déformé et brisé, Life can be so hard on these poor souls... concédait-il en haussant les épaules. I'm sure he's got a great personality though, and that's better than anything. »

Hillsdale, Kansas.
Population: 230.


L'attrapant par le bras avec douceur et tendresse, Clay et Samantha continuèrent de marcher, trouvant ce fameux hôtel qu'on leur avait conseillé et allèrent y louer une chambre dans le plus grand calme. Notant avec amusement qu'ils n'avaient pas de bagages, ni rien d'autre que leur amour et leur argent avec eux. Argent qui n'était pas le leur, mais ça, personne n'irait s'en plaindre, tant qu'ils paieraient. Retrouvant leur chambre en ricanant, Clay la laissa s'installer et se glissa vers la fenêtre pour observer Hillsdale, y apercevant le cadavre encore baignant dans son propre sang, un sourire encore plus large qu'avant lui traversant le visage lorsqu'une vieille dame le découvrit et s'écroula après avoir hurlé à l'aide. « Clay, baby... se mit à gémir Samantha en se redressant sur son lit, I'm so hungry. tournant la tête pour la regarder, Cletus fronça les sourcils et hocha la tête en s'approchant, l'embrassant sur le front. —Oh darling I'm sorry. Let's go find a nice place to eat! »

Les jeunes amoureux ne perdirent pas de temps et se retrouvèrent déjà à déambuler dans Hillsdale, bras dessus, bras dessous à sourire et ricaner, s'embrasser tendrement et se blottir l'un contre l'autre jusqu'à ce qu'ils ne trouvent un petit restaurant à l'air bien sympathique et qui serait parfait pour eux. Se faufilant à l'intérieur, tout sourire, ils furent rapidement installés à une table, et papotèrent amoureusement à voix basse en attendant que quelqu'un ne vienne les revoir.

« I'm bored... soupira Samantha en regardant autour d'elle, ses yeux vagabondant sur les silhouettes et les formes des autres personnes attablées, Clay se pencha, une main glissant par-dessus celle de Samantha ; un sourire large sur les lèvres. —Do you wanna play, baby? Samantha se redressa sur son siège, un grand sourire sur les lèvres et les yeux envahis d'excitation, ricanant presque tandis que Clay la regardait, amusé. Go have fun, you beautiful thing. »

Presque immédiatement, Samantha se leva et s'approcha d'une autre table, trois personnes qui discutaient dans le plus grand calme, qui passaient un bon moment et qui ne prévoyaient visiblement pas de partir tout de suite. Souriant d'un air presque timide, Samantha resta plantée là, à les regarder pendant quelques instants. Et tout à coup, elle perdit cette attitude juvénile et naïve, attrapa l'un des trois par les cheveux et lui écrasa le visage contre son assiette avec une telle force que celle-ci se brisa sous le choc, faisant un bond en arrière en ricanant quand les deux autres se levèrent furieux autant que surpris pour défendre leur ami, Samantha se mit à rire et fut rapidement rejointe par Clay qui s'interposa entre eux, son regard noir et envahissant planté dans les yeux des deux hommes plus grands et imposants que lui. « The fuck's wrong with your bitch!? » hurla le premier des deux, Clay fronça immédiatement les sourcils, visiblement plus furieux et enragé qu'à l'ordinaire et d'un geste rapide il écrasa son poing dans l'estomac de celui-ci.

À toute vitesse, l'autre se dépêcha d'approcher, écrasant son poing contre le visage de Clay, un cri s'échappa de Samantha qui se jeta en hurlant sur celui-là, le rouant de coups et sifflant sa colère tandis que Clay se redressait et ricanait en tournant la tête vers les gens qui commençaient déjà à s'en aller en courant, d'autres appelant la police. Grognant et léchant sa lèvre ensanglantée, Clay s'approcha, tendant une main en face de lui, de laquelle s'échappa une substance rougeâtre et visqueuse qui commença à s'animer comme des tentacules et qui s'enroula autour des chevilles et des poignets des fuyards, les forçant à rester ; de l'autre main il projeta une autre vague de cette même substance étrange qui força les portes du restaurant à rester fermées et riant bruyamment, il tira les pauvres gens vers lui, son corps se déformant et se désarticulant au même moment pour devenir une sorte de monstre rouge et noir, une créature gluante de laquelle on ne distinguait ni un visage, ni une forme bien définie.

La créature informe se redressa lentement, sa mâchoire désarticulée pendant presque jusqu'au sol, et Samantha se mit à rire en la regardant. La chose qui avait remplacée Clay poussa un long hurlement strident qui traversa la pièce toute entière et se retourna vers Samantha et les deux autres. Une forme commença à se distinguer dans cet amas de rouge et de noir gluant, une jambe puis une autre se développèrent, puis un corps difforme mais entier, similaire mais loin de ce à quoi avait ressemblé Clay quelques secondes plus tôt à peine. La créature s'approcha et caressa la joue de Samantha du bout de son doigt crochu et trop long avant de se tourner vers l'homme encore à terre sur lequel Samantha s'était acharnée, il respirait encore, le visage couvert de griffures et de bleus. D'un geste sec et rapide, la créature y planta ses cinq doigts, lui arrachant un hurlement interminable tandis que Samantha l'applaudissait et ricanait.

« Nobody hits Cletus Kasady... grogna la créature, dans une voix instable et multiple, comme si elle était habitée par plusieurs entités distinctes mais unies. Détachant bruyamment ses doigts du corps déjà sans vie, la créature n'eut même pas à bouger d'un pas que son bras était assez long pour reproduire le même geste dans le corps de l'autre homme, And nobody talks shit about our girl grogna la créature en laissant tomber le cadavre au sol après l'avoir tiré vers elle, ses épées qui lui servaient de doigts traversant le torse tout entier et se refermant sur lui et dans son dos comme les serres d'un rapace qui attrapait sa proie. Tournant son visage difforme et humide vers Samantha, la créature se rapprocha ensuite une nouvelle fois et sembla rétrécir, l'air de retrouver la même taille qu'avait fait Clay plus tôt. Un sourire plus doux, malgré les dents immenses qui déformaient son visage et donnaient à sa mâchoire l'impression d'être toujours déployée, la chose caressa la joue de Samantha une nouvelle fois et s'approcha plus lentement de son visage.

L'aspect horrible et inquiétant de ce crâne rouge couvert de viscosités noires et rouges sembla se désarticuler, s'arracher et se tordre dans tous les sens, révélant finalement de nouveau le visage de Clay, de minces filaments traversant sa nuque et les extrémités de son visage, comme des intraveineuses plantées un peu partout en lui, un sourire doux et adorable glissé sur ses lèvres alors qu'il empoignait Samantha par la taille à travers ces mains gigantesques et crochues et qu'ils s'embrassaient une nouvelle fois.

« Just for me baby? Show 'em your true self, how beautiful you really are. Samantha laissa échapper un petit rire entre leurs lèvres qui s'unirent une nouvelle fois, et se détachant lentement de son étreinte, elle serra les poings et sous son regard plein d'amour et d'admiration, elle fut envahie par une sorte de créature qui ressemblait à celle qui avait recouvert le corps de Cletus, avec pour seule différence d'être orange et non rouge. Look at you... So beautiful for me.We'll have so much fun here! avait-elle dit en se redressant de la masse informe qu'avait formée son corps »

Une silhouette prenant lentement forme au travers de cette chose noire et orangée, de la même façon que la créature qui recouvrait le corps de Cletus l'avait faite. Samantha se jeta en arrière sur les personnes agglutinées contre les portes et qui s'efforçaient à essayer de les ouvrir depuis que Cletus les avaient fermées, dans des hurlements lourds, répétés et saccadés, Samantha les massacra tous un à un tandis que Cletus regardait en silence, un large sourire sur les lèvres, et son regard plein d'amour pour elle.

Hillsdale, Kansas.
Population: 205.


La tableau écœurant de carcasses éparpillées et de tâches de sang qui décoraient les restes de ce qu'avait autrefois été un restaurant calme et ordinaire, un endroit simple et accueillant, où il faisait bon de venir passer quelques moments de bonheur, tout à coup ruiné. Il ne restait plus rien de la joie et de la bonne humeur qui avaient autrefois habité et irradié de cet endroit, réduit à néant, transformé en un gigantesque cercueil grossier et insupportable à la vue comme aux autres sens. Comme le simple rappel de l'horreur qui frappait partout, sans préjugé, sans avertissement et sans pitié. Ricanant en la gardant serrée contre lui, Cletus était heureux. Fier et arrogant, presque. L'air sûr de lui et déterminé à ne s'inquiéter de rien. Samantha, elle, portait les mêmes allures et les mêmes expressions que lui, serrée dans ses bras tandis qu'ils s'éloignaient calmement du bâtiment ruiné par leurs horribles actions. Ils auraient pu s'arrêter et réaliser les conséquences de ce qui venait de se passer, mais ni l'un ni l'autre ne semblait être affecté par quoi que ce soit, prouvant qu'il n'y avait plus la moindre once d'humanité en eux, s'il y en avait déjà eu auparavant.

Peut-être était-ce alors une bonne chose qu'on leur hurle de s'arrêter, une dizaine de voitures de police les ayant rejoints à toute vitesse et leur barrant le chemin. Des armes braquées sur eux, des lumières aveuglantes et désagréables, et hurlements et l'air devenu lourd autour d'eux. On n'aurait pas pu se tromper de coupables, ils étaient couverts de sang, quasiment des pieds à la tête. Leurs larges sourires amusés d'être menacés par les forces de l'ordre, ils s’arrêtèrent malgré tout, échangèrent un regard, ricanèrent et levèrent les mains en l'air. « This is gonna be fun. marmonna Cletus en faisant un pas en avant, une bonne moitié, peut-être même plus, des policiers se concentrant sur lui, leurs armes pointées et prêtes à faire feu à tout moment. —Step back! cria l'un des policiers, abrité derrière la portière de sa voiture, un mégaphone dans la main. »

Le regard de Cletus vagabonda sur les agents, sans qu'il ne recule, et trouvant finalement celui qui hurlait, il planta ses yeux dans les siens et fit un autre pas en avant. « I said step back! Or we will open fire! un air malsain commença à décorer le visage de Cletus, —Oooohh, I like him. Samantha, quant à elle, commençait à perdre ce sourire sur ses lèvres et posa un regard inquiet sur Cletus, — Clay... »

Le regard imperturbable, Cletus continuait de fixer le policier, les mains toujours levées en l'air, et immobile pendant un moment, à observer ses réactions et celles des autres policiers qui le gardaient toujours en joug. « Clay, I don't think they're joking! ajouta Samantha, inquiète en le voyant lentement lever une jambe, pour faire un autre pas vers l'avant. —Well of course not! We just killed 25 people, Sammie. raisonna Cletus en haussant les épaules, la tête légèrement tournée dans sa direction et faisant finalement son pas en avant. Tendant l'oreille et grimaçant l'air déçu, Cletus reposa son regard sur les policiers, Well? You guys said you were gonna shoot me! I'm waiting! »

Devant le silence qui s'offrait à lui pendant ces quelques secondes d'impatience, Cletus soupira et baissa les bras, roula des yeux et ajouta, « Let me make it easier for you people. » immédiatement après, son corps se tordit dans tous les sens, laissant la créature rouge et immonde s'éparpiller au sol et reprendre forme, un hurlement lourd et strident traversant l'air alourdi par le ciel qui s'était couvert de nuages noirs et gris. Les tirs furent presque immédiats, les balles traversèrent la peau rouge et gluante de la créature, mais aucune ne semblait être mortelle, ni même simplement avoir le moindre effet sur la créature. Dans un bond bruyant, il se jeta en premier sur celui au mégaphone, lui arracha la tête du corps d'un simple coup de griffe et la jeta en arrière, avant de bondir et de s'écraser sur une autre voiture depuis laquelle il projeta des dizaines de pointes à travers son corps qui se plantèrent un peu partout autour de lui, empalant, embrochant et égorgeant plusieurs policiers.

Devant ce carnage, les survivants eurent la judicieuse idée de prendre la fuite, mais c'était sans compter sur Samantha, qui elle aussi avait laissée la créature informe reprendre contrôle de son corps et se jeta sur eux pour les tuer sans perdre de temps.

Hillsdale, Kansas
Population: 174.


De pitié ils n'en avaient plus, Cletus et Samantha s'étaient fatigués de cette ville et de ses habitants, et plus jamais ils ne leur laissèrent le temps de respirer et d'enterrer leurs morts. Dans les six jours qui suivirent, Cletus et Samantha disparurent pour laisser place à ces deux créatures horribles et monstrueuses. Deux entités sadiques et sans pitié, qui ne laissaient derrière elles que des tas de cadavres difformes, déformés et déchirés, des lambeaux et des morceaux méconnaissables. Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus âme qui vive autre que les leurs, s'ils en avaient.

October, 2016
Hillsdale, Kansas
Population: 2.

titre de partie
blabla he kills samantha and then shit happens and he becomes a thunderbolt, and then nothing else happens cus nothing ever does

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Rebienvenue coupain symbiote :hysteric:
(il faudra quand même qu'on se trouve un lien cette fois :mdr:)
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Ah bah pour le coup, on est obligé de se trouver un lien...
....Papa Cletus ◈ the original evil 739047654
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en thunderbolt mygad ça va être parfait :faint:
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Bienvenue Carnaaaage. Rien de tel que les symbiotes
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:gaah: :gaah: :gaah: :gaah:
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Rebienvenuuuuuuue ! :hé: Tu connais la suite :mdr:

Amuse toi bien avec nous à nouveau Cletus ◈ the original evil 2258591103
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ça me fait trop bizarre de voir cletus avec une autre gueule que celle de posey mais on va s'habituer :keur:

t'as besoin d'un délaaaaaaaaaaaaaaaai ? :keur:
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On s'y fera tous un jour, ou pas Cletus ◈ the original evil 2607349237

Ouaiiiiis, parce que j'ai rien foutu depuis... Tellement longtemps que j'm'en souviens pas :mdr:
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