-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal


Partagez
 

 I'm waiting for it, that green light, I want it. (Zemo)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 


killjoys • too good to be true
Lauren Roberts
Lauren Roberts
MESSAGES : 39
it's a revolution, i suppose
killjoys • too good to be true
I'm waiting for it, that green light, I want it. (Zemo) Empty
I'm waiting for it, that green light, I want it
Citizen V & Ember

✻✻✻ Allongée à même le sol, une bouteille d’alcool en main, je contemple le ciel étoilé d’un air songeur. Qu’est-ce que la vie ? Pourquoi existons-nous ? Quel est le but ultime de notre création ? J’ai envie de devenir bouddhiste. Je ne fais pas assez confiance à Dieu pour lui donner ma foi. En revanche, Bouddha, je sens que c’est un type bien. Suis-je un être normal ? Je suppose que non. En tant que mutante pyrokinésiste, je peux difficilement prétendre à la normalité. Qu’est-ce que la normalité ? Suis-je mystérieuse ou désorganisée ? Ma vie, est-elle mystérieuse ou désorganisée ? Je pencherais plutôt pour mystérieuse. Quoi que, je ne peux pas non plus dire qu’elle soit très organisée. Je ne comprends pas. Je ne sais plus. Pourquoi suis-je ici ? Étendue sur l’herbe fraîche à une heure aussi tardive ? Je suis perdue dans l’espace temporel de la vie, et dans l’espace terrestre. A qui appartient cette maison ? Qui sont ces gens ? C’est étrange. Très étrange. Peut-être que je ne suis pas supposée être ici. Mais où devrais-je être ? Au QG des Killjoys ? Au District X ? Chez mes parents ? Dans l’appartement minuscule que j’ai longtemps occupé ? Non. J’ai dit non. Et je dis encore non lorsqu’un inconnu vient s’installer à mes côtés en gloussant. J’étais bien, sa présence est en train de polluer mon bien-être. « Tu mériterais que je te brûle. » J’aime beaucoup menacer les gens avec le feu. C’est devenu une habitude, et si je ne menace slash ne propose pas à un individu de le brûler au moins une fois dans la journée, c’est que je suis malade. Tout va bien, donc. Je suis en pleine forme. Fraîche et pimpante. « Pas besoin. Je suis déjà en feu, bébé. » Bébé. Je tourne la tête vers lui, un air de dégoût inscrit sur le visage. Try me, assbutt. « Non. » Si, il est chaud. Ses mains baladeuses agressent mon corps et son visage d’imbécile se rapproche du bien. Au lieu de le châtier durement, j’attrape son visage d’une main et lui explique la vie. Il n’est pas joli, il ne sent pas bon de la bouche et quand une fille refuse une tasse de thé, on ne la force pas à boire ladite tasse de thé. Je lui explique aussi que physiquement, il n’est pas mon genre. En ce moment, j’ai un coup de cœur pour le chanteur d’Imagine Dragons et s’il lui avait ressemblé ne serait-ce qu’un peu, j’aurais pu accepter la tasse de thé. Malheureusement pour lui, il n’a rien à voir avec le chanteur d’Imagine Dragons. « En plus, tu me connais même pas. S’il faut, je suis une dealeuse de tacos dangereuse qui veut ta mort. Tu m’entends, Roger, tu me connais pas. » Je ne sais pas s’il s’appelle Roger, mais ça lui va bien au teint. Ses parents auraient dû l’appeler Roger. « C’est moche de vouloir une nana que tu connais pas, j’te l’dis. P’tete que je suis la femme de ta vie. Mais tu le sauras jamais, parce que tu me connais pas. » Morale de l’histoire : il ne me connait pas. Perplexe, le jeune homme me dévisage de ses yeux marrons. « Eh ouais. Déso. » Je porte le goulot de la bouteille à ma bouche, en bois deux ou trois gorgées, et lui offre le reste en cadeau d’excuse. « Sois sage, Roger. Je t’ai à l’œil. » « J’m’appelle pas Roger. » « On s’en fiche. C’est qu’un prénom. Qu’est-ce qu’un prénom ? Tu seras à jamais mon Roger, Roger. » Le moment est venu pour moi de me redresser sur mes deux jambes, non sans adresser un clin d’œil à l’homme qui ne s’appelle pas Roger.

Le chemin du retour est long et douloureux. Je ne sais pas pourquoi j’ai eu cette brillante idée de rentrer à pieds. Sans doute parce que je mène une vie mystérieuse. Tout est lié. Pour me tenir chaud et pour ne pas que je m’endorme en marchant, c’est possible, je dégaine mon iPod garanti sans connexion internet et lance la musique. Je m’ambiance toute seule, criant et dansant comme si je passais la plus belle soirée de ma vie. « And I knoooow, you’re tired of loving, of loving, with nobody to loooove, ouuuh ! Nobody, NOBODY ! So just grab somebody, no leaving this party with nobody to looooove !  NOBODYYYYY NOBODYYYYYYY ! » Lorsque j’arrive enfin à la pizzeria après plus d’une heure de marche, Jax Jones prend le micro et je décide de dédier ce morceau au fameux jeune homme sexuellement affamé de la soirée. « Tutudu, tutudu, tutudu, tutudu, hm, oh oh oh, ah yeah, yéyé, yéyé, HUHU ! » La mélodie a un petit côté exotique qui me donne très envie d’agiter des maracas. Je ne sais pas vraiment pourquoi, c’est mon envie du moment. Ca, et shaker mon booty. Autant agiter des maracas me parait compliqué dans le mesure où je n’en ai pas sur moi, autant shaker mon booty… Je peux. Parce que je possède un booty qui ne demande qu’à être shaker. Tout en cherchant les clés, voilà que je me lance dans une petite chorégraphie improvisée, qui consiste principalement à remuer mes fesses au rythme de la chanson. J’entre dans la pizzeria totalement déserte en faisant mon one woman show. Je crois que je n’ai jamais aussi bien bougé mon corps. « OUH NA NA EH ! Don't act like you know me, like you know me, na na eeeeh ! I am not your homie, not your, ouh, na na eh ! » Je m’agite, je me secoue, me trémousse, grimpe les escaliers en bougeant mon corps présentement on fire. « DON'T ACT LIKE YOU KNOW ME, LIKE YOU KN-… WAAAAAH, SAPERLIPOPETTE ! » Le décès. Je viens de manquer la crise cardiaque. La surprise de la situation m’a fait brûler les quelques magazines à proximité. Bouddha merci, je reconnaîs bien vite Zemo. Mais wah, c’était effrayant. J’en ai la main sur le cœur et le souffle littéralement coupé. « Pardon, je pensais que… C’est super fourbe. J’ai failli mourir, vraiment. » Je me dépêche d’étouffer les quelques flammes avec ma veste et vais m’asseoir en face de lui. « Tu fais souvent ça ? Attendre dans l’ombre tel un gros creep ? Juste histoire que je sois un minimum prête pour les prochaines fois. » J’affiche un petit sourire, penchant légèrement la tête sur le côté. « J’espère que t’as aimé ma petite danse. C’était juste pour toi, bébé. » Le bébé était peut-être en trop. Pour ma défense, je ne suis pas totalement sobre et j’ai passé ma soirée avec des beaufs.
✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas
 

I'm waiting for it, that green light, I want it. (Zemo)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» When Blue Light meets Red Light | Team Light
» The meeting of a rodent and a predator. [Doreen A. Green]
» Give me one honest lie to promote | Zemo&Songbird
» THE LIGHT — IT’S ALWAYS BEEN THERE
» LINCOLN | and the light was

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
THE NEW AGE :: PLAYGROUND :: CONCRETE JUNGLE OF NEW-YORK :: brooklyn-