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| (AMERICASSIE #2) + castle on the hill | |
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it's a revolution, i suppose Prisoners + trapped & forgotten | | | castle on the hillFound my heart and broke it here, made friends and lost them through the years and I've not seen the roaring fields in so long, I know I've grown but I can't wait to go home.
décembre 2016 - « T’es un putain de monstre toi aussi ?! » Il éructe. Rupert a le visage rouge de rage en fixant Cassandra comme si c’était une étrangère. « Tu me dégoûtes, Cassandra. Tu vaux pas mieux qu’eux. » Ils sont à une bonne distance l’un de l’autre. Rupert a du mal à se redresser et reste donc dans les débris de la table contre laquelle il a été balancé. Cassie et lui se sont encore disputés quelques minutes plus tôt. Et comme à chaque fois qu’elle ressent une émotion forte, son pouvoir s’est déclenché et elle a gagné plusieurs centimètres en réponse aux hurlements que Rupert lui beuglait au visage. C’était la première fois que son pouvoir se manifestait face à lui. Il a écarquillé les yeux en la voyant devenir aussi grande que lui. La surprise s’est ensuite muée en haine et il lui a balancé sa main en pleine figure. Il a réussi à l’atteindre, lui donnant une bonne gifle et en réflexe, Cassandra l’a poussé. À la base, elle voulait juste qu’il se recule et qu’il la lâche, mais au lieu de ça, sa super force l’a envoyé valser contre la table de l’appartement de Rupert et il s’est effondré dessus, la brisant en plusieurs morceaux. Cassie est encore en état de choc pour la gifle, les propos horribles de Rupert et son réflexe salvateur. Elle aurait pu le tuer. Elle aurait tellement pu le tuer avec son pouvoir. Elle a envie de pleurer en cet instant parce que même si Rupert vient de se comporter comme le pire des connards, il ne mérite pas ce qu’elle vient de lui faire. Elle fait un pas dans sa direction, mais il tend la main en avant. « N’avance pas plus. » - « Mais Rupert… je-je suis désolée, laisse-moi t’aider. » - « Shut the fuck up. Tu t’es bien foutue de ma gueule. » Et voilà, elle sent les larmes couler sur ses joues. « Pas-pas du tout. » Rupert arrive finalement à se redresser en grimaçant de douleur. Il porte une main à son flanc gauche et la retire couverte de sang. « Fuck. » Il s’avance d’un air encore plus menaçant en direction de Cassie, mais ça reste à une certaine distance en pinçant les lèvres. « Casse-toi d’ici avant que je trouve un moyen pour… » Il se tait, prend une grande inspiration et reprend. « Casse-toi d’ici. Si je te revois un jour traîner par-là, je te jure que ça va être ta fête. » Cassandra est choquée par les paroles de son petit ami (enfin ancien maintenant). Elle fronce les sourcils et sèche ses larmes. « Tu me menaces ? » Fait-elle avec la voix qui tremble. Rupert a un petit rictus. « Et pas qu’un peu. Les gens, comme toi, méritent la mort. » Cassandra serre les dents et ils se toisent pendant un long moment avant que la jeune fille tente un pas en avant. Lorsqu’il la voit esquisser un mouvement, Rupert se recule avec un petit air effrayé. « C’est bien ce que je pensais. » Fait-elle. « Tes menaces ne valent rien quand je vois à quel point tu as peur de moi. » Elle penche la tête sur le côté avant de récupérer son sac de cours et de sortir de l’appartement avec le cœur battant. Elle ne se sent pas franchement bien et sa joue la lance assez fort. Cassandra fait tout le trajet jusqu’à chez les Young Avengers un peu comme un fantôme. Elle a retrouvé une taille normale à la moitié du chemin et elle a tenu l’anse de son sac très fort dans sa main. Elle ne sait pas pourquoi elle a peur, mais elle a peur. Peur que Rupert l’ait suivi et finisse le job. Peur qu’on s’en prenne à elle pour aucune raison apparente. Elle a envie d’arriver au plus vite pour se réfugier dans son lit et ne plus bouger. Lorsqu’elle pousse la porte de l’endroit où ils logent tous, elle esquive ses amis comme elle peut avant de tomber sur Prodigy. « Cassie ? Ça va ? T’es un peu pâle et w-C’est quoi ce bleu sur ta joue ? » Elle esquive les doigts du jeune homme et sourit gentiment. « Rien, ça va. » Il prend un air soucieux. « Non, apparemment pas. Ca- » - « Ça va, Prodigy. Merci. » Fait-elle plutôt sèchement. Elle pince ses lèvres parce qu’elle regrette déjà ce ton, mais elle a besoin d’être seule. « Je vais me reposer. » Dit-elle avant de passer à côté de lui en direction de sa chambre. Elle finit par s’y enfermer et pousser un soupir de soulagement avant de craquer totalement. Elle glisse le long de la porte et laisse ses sanglots l’emporter. Rupert et elle, c’est fini. Ça faisait un moment que ça leur pendait au nez, mais Cassandra ne s’attendait pas que ça se finisse avec une telle violence. Elle pleure pleure pleure parce qu’elle a eu si peur de le tuer ou qu’il ne la tue. Si peur. |
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Ses mères lui manquent. C’est une pensée qu’elle garde bien sous clé, dans son esprit, la majorité du temps. Une pensée qu’elle ne ressort que dans des moments de calme, des moments où les autres ne peuvent pas la voir. Elle ne parle jamais de sa famille - ils ne posent pas tellement de questions, de toute manière, ils ont compris la leçon. America sent bien que les choses sont en train de s’accélérer, sur cette terre. Ça la préoccupe, même si elle n’en laisse rien paraître. Les Young Avengers semblent déterminés à se battre, à se foutre dans toutes les merdes possibles et imaginables, et elle commence à se demander si sa mission n’est pas vouée à l’échec. Wiccan ne lui rend rien facile. Le fait qu’il ignore tout de la raison sa présence ici est nécessaire, mais parfois, ça lui brûle la langue, et elle aimerait lui dire d’arrêter de jouer au petit con. Parce qu’elle sait très bien ce qui va se passer si Wiccan meurt, ou s’il devient le contraire de ce qu’il est supposé devenir. Elle aimerait qu’il en soit tout aussi conscient. Mais il ne doit pas savoir, parce que savoir pourrait tout foutre en l’air. Finalement, sa mission n’est pas si différente de celle du jeune sorcier. Il essaie de faire en sorte que sa mère, la Sorcière Rouge, ne prenne pas le mauvais chemin. Ils ont bien plus en commun qu’elle ne voudrait l’admettre. Ses mères lui manquent. Elles auraient été bien meilleures en stratégie. Elles ont toujours été plus subtiles qu’elle. America n’est qu’une force brute, et aimerait parfois faire preuve d’un peu plus de… finesse dans ses réflexions. Ses mères étaient de grandes reines, de grandes tacticiennes. Parfois, la jeune femme se dit qu’elle ne leur arrivera jamais à la cheville. Ses écouteurs dans les oreilles, America regarde le plafond de sa chambre chez les Young Avengers, le visage un peu fermé. La musique dans ses oreilles la coupe complètement du monde extérieur - très bien, c’est ce qu’elle veut. Elle n’en peut plus de la musique de Noh-Varr. Le cafard a le don pour faire chier tout le monde avec ses vinyles. Oh, plus d’une fois, elle a eu envie de l’assommer avec son tourne-disque! Mais elle n’en a rien fait. Les autres ne s’en rendent sûrement pas compte, mais elle essaie de faire en sorte que ça fonctionne, cet espèce de groupe. Elle s’y prend mal, c’est clair. Mais elle essaie. La preuve, cet insecte insupportable est encore en vie ! America prend une nouvelle chips dans le paquet posé à côté d’elle, et son esprit voyage du côté d’Utopie. Même si sa dimension est loin, et qu’elle n’a pas pu y retourner depuis son départ il y a plus de dix ans, ses champs, son calme, son atmosphère chaleureuse la hantent. En voulant attraper son verre de soda, elle fait tomber l’un de ses écouteurs, et immédiatement, elle fronce les sourcils et se retourne vers le mur. Elle n’a pas entendu Cassie rentrer. Mais elle ne peut pas passer à côté des sanglots qui traversent le mur qui lie leurs deux chambres. Quelque chose ne va pas. America n’est pas la meilleure pour réconforter les gens. Elle manque de tact, elle n’est pas très affectueuse. La plupart du temps, elle préfère laisser les gens pleurer dans leur coin, c’est plus simple. Mais c’est de Cassie dont il s’agit cette fois, et America a beau se dire qu’il ne faut pas qu’elle le fasse, elle est sur ses pieds après quelques petites secondes. Elle n’aime pas voir les filles pleurer. Les entendre, c’est encore pire. Doucement, elle passe la tête par sa fenêtre, son paquet de chips dans une main, son téléphone dans l’autre. Est-ce qu’elle y va ? Elle n’est pas très sûre que c’est ce que Cassie veut. Mais comme America n’est pas toujours fine psychologue, elle s’est échappée par la fenêtre une seconde plus tard, et se rapproche de celle de la petite blonde, quelques mètres au-dessus du sol. Quand elle la voit, le visage strié de larmes, contre la porte de sa chambre, elle sent un petit quelque chose qui se pince dans sa poitrine. Doucement, elle force la fenêtre et l’ouvre pour pouvoir s’infiltrer dans la chambre de la nouvelle venue. Elle se sent un peu stupide, quand elle se retrouve là, debout, violant parfaitement l’intimité d’une fille qui ne doit même pas vouloir de sa présence. Mais maintenant qu’elle est là, elle doit assumer. Elle se rapproche lentement, pour ne pas la brusquer, et contourne le lit pour venir s’asseoir à côté d’elle, contre la porte. Elle n’ose pas trop la regarder - elle sait pas vraiment comment s’y prendre avec les gens qui pleurent. Un peu maladroitement, elle lui tend le paquet de chips, comme une offre de réconfort silencieuse. Mais Cassie continue de pleurer. America se dit qu’elle ne doit pas rester par terre. « Viens. » Elle passe son bras autour de la taille de Cassie, et usant un peu de sa force surhumaine, l’aide à se relever. Elle sent une profonde tristesse chez la jeune femme, mais il y a aussi quelque chose de sous-jacent. La peur, qui la fait trembler un peu. America ne sait pas ce qui s’est passé, mais elle sent déjà un peu de colère monter en elle, certaine qu’une tierce personne est responsable de ce qui est en train de se passer. Elle dépose doucement Cassie sur le lit, et attrape les mouchoirs sur sa table de nuit. Elle lui en tend un, réprimant son envie irrépressible d’éponger elle-même les larmes qui coulent sur son visage parfait. Miss America finit par s’allonger sur le lit, le regard au plafond, comme pour laisser un peu d’intimité à Cassie en ne la regardant pas trop. Elle pleure toujours - et tente de sécher ses larmes, toujours assise sur le bord du lit. « Tu veux en parler ? Tu veux un sandwich ? Je peux aller te chercher des donuts. » propose America, en observant les cheveux de Cassie et ses épaules qui tremblent un peu. Elle n’aime pas la voir comme ça. Elle fera tout ce qu’elle peut pour que Cassie arrête de pleurer. Elle ne veut pas qu’elle pleure. |
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décembre 2016 - Cassandra n’a pas bougé, elle a encore le corps qui tremble et la douleur à sa joue qui la lance. Elle voudrait s’arrêter parce qu’elle s’est promis de s’endurcir en entrant dans l’équipe des Young Avengers, mais elle en est incapable. Elle revoit ce visage haineux et cette main sur sa joue. Quand est-ce que Rupert est passé du mec gentil à l’enflure de base ? Une petite voix lui dit dans sa tête qu’il n’a jamais été le gars le plus gentil du monde non plus, mais elle ne préfère pas l’écouter. Elle a envie de croire que Rupert a été un gars bien au moins une fois dans sa vie. Sinon pourquoi s’est-elle mise en couple avec lui ? Elle sent la présence de quelqu’un à ses côtés, elle ne sait pas si elle a envie de lever la tête pour voir qui est entré dans sa chambre. Elle est déjà suffisamment faible comme ça pour s’humilier encore plus face à son équipe. Elle entend le bruit d’un sachet qu’on secoue juste devant elle. Elle aperçoit une marque de chips. « Viens. » C’est America qui est là. C’est America qui la voit pleurer et Cassie a juste envie de s’enterrer parce que c’est la dernière personne que la blonde veut voir dans sa chambre. America ne s’encombre pas de gens faibles et qu’est-ce qu’elle est, Cassie, en cet instant ? L’héroïne passe un bras autour de sa taille et la relève. Elle a un hoquet de surprise parce qu’elle ne s’attendait pas à ça de la part de la brune. America la dépose alors sur le lit et lui tend un mouchoir. Cassandra lui prend et la remercie en murmurant. Elle essuie les larmes sur ses joues et celles qui ont continué de couler dans son cou. Elle s’en veut d’être dans cet état alors qu’America est là. Elle voudrait s’excuser, mais sa gorge est tellement nouée qu’elle n’arrive pas à formuler ses mots. « Tu veux en parler ? Tu veux un sandwich ? Je peux aller te chercher des donuts. » Elle a un ton gentil, America. Cassandra se rend bien compte qu’elle essaie de la réconforter à sa manière et que c’est énorme de la part de l’héroïne. La blonde a compris bien rapidement qu’elle n’est pas trop sociable et elle est touchée de la voir faire des efforts avec elle. Elle finit de sécher ses larmes, étouffant les sanglots qui menacent de sortir comme elle peut. Elle finit par tourner sa tête pour voir America et tente un sourire un peu tremblant. « Je n’ai pas faim, merci. » Elle est bien incapable d’avaler quoi que ce soit en cet instant. « C’est Rupert. Il déteste les mutants et les superhéros et j’ai toujours fait attention à ce que mes pouvoirs se déclenchent pas face à lui, mais… j’ai rien pu faire là. Il s’est mis en colère… et… well c’est terminé de toute façon, maintenant. » Elle ne sait pas si elle a envie d’entrer dans les détails. Le bleu sur sa joue est assez éloquent et elle ne veut pas en parler de toute façon. Elle se sent suffisamment humiliée comme ça pour en rajouter une couche. « Il m’a fait peur et du coup j’ai évacué en pleurant. » Elle ne veut pas qu’America croit qu’elle pleure parce qu’elle est triste de l’avoir perdu. Au contraire, elle se sent un peu soulagée quelque part. Elle n’aura plus la trouille de déclencher ses pouvoirs face à lui. « C’est un gros naze. » Finit-elle par dire en fronçant les sourcils. Il pourra profiter de nouveau de ses sorties avec ses copains aussi nuls que lui et lui foutre la paix avec ça. Son téléphone vibre dans la poche de son pantalon. Elle le sort pour voir des messages de Rupert. Cinq. Dix. Majoritairement des insultes et encore et toujours des menaces. Ça agace un peu Cassie. « C’est lui. Il croit quoi ? Que ça me fait peur ? Il a reculé quand j’ai voulu tester si ses menaces étaient réelles. Il a peur de moi, America. » Elle fixe toujours son écran. Elle ne sait pas si elle doit se satisfaire de cette situation. C’est une bonne chose si Rupert a peur d’elle, ses menaces resteront juste des menaces, mais… et s’il trouve des amis qui ont les mêmes idées que lui et qu’il décide de passer à l’action ? Cassie secoue la tête pour chasser ses pensées. Ce n’est pas le moment de penser à ça. |
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« Je n’ai pas faim, merci. » America hoche la tête pour montrer qu’elle a compris. Cassie essaie de reprendre un peu de contenance, elle sèche ses larmes et tente un petit sourire, mais rien n’efface la douleur et le chagrin dans ses yeux. America ne sait pas quoi faire. Elle n’est pas douée avec ça, elle laisse les autres réconforter ceux qui ne sont pas bien, en général, observant de loin et attendant que l’orage passe. Elle aurait pu très bien faire ça avec Cassie : appeler quelqu’un à la rescousse, quelqu’un de plus… adapté. Comme Billy, ou même Teddy. Tommy aussi aurait été plus doué. Mais elle est entrée dans la chambre sans se poser une fois la question. Maintenant elle est là, et il faut qu’elle assume. Et très franchement, elle préfère que ce soit elle qui soit là que n’importe qui d’autre. Quand Cassie prend la parole, après quelques longues secondes, America se fige un peu. En général, même quand elle dit aux gens qu’ils peuvent lui parler, ils ne le font pas. Ils ne lui font pas confiance, ou pensent qu’elle ne trouvera pas les mots. Personne ne parle à America de trucs personnels. C’est bien la première fois que ça lui arrive depuis… Peut-être des années. La brune sent un petit truc dans sa poitrine; de l’émotion? Non, c’est pas son genre. « C’est Rupert. Il déteste les mutants et les superhéros et j’ai toujours fait attention à ce que mes pouvoirs se déclenchent pas face à lui, mais… j’ai rien pu faire là. Il s’est mis en colère… et… well c’est terminé de toute façon, maintenant. » America hausse les sourcils. Elle a toujours eu du mal avec l’idée même de détester les mutants et super-héros. Là où elle est née, c’est quelque chose qui n’a jamais existé. Dans la galaxie, elle a vu des peuples en guerre, des peuples en désaccord… Mais la terre est de loin l’un des endroits où la haine de la différence est la plus marquée. Terminé? se répète America. Est-ce que ça veut dire qu’ils ont rompu ? Est-ce que ça veut dire que Cassie est célibataire ? Elle se fout immédiatement une gifle mentale pour avoir pensé ça dans un moment pareil. Elle ne peut pas s’en empêcher, c’est incroyable! « Il m’a fait peur et du coup j’ai évacué en pleurant. » Il lui a fait peur? Comment ça il lui a fait peur? « C’est un gros naze. » Alors ça, America n’a pas eu besoin qu’elle le dise pour le savoir. Depuis le début, elle ne le sent pas, ce mec. Déjà, il est physiquement insupportable. Et il a une manière de traiter et de parler à Cassie qui a toujours donné envie à America de lui mettre son poing dans la figure. Elle les a observé, plusieurs fois, juste pour se donner une idée de ce que Cassie pouvait bien lui trouver… Et vraiment, elle n’a pas trouvé. Le bruit du vibreur rompt le silence, et Cassie sort son portable. America n’a pas besoin de lire pour comprendre que ce n’est pas positif. « C’est lui. Il croit quoi ? Que ça me fait peur ? Il a reculé quand j’ai voulu tester si ses menaces étaient réelles. Il a peur de moi, America. » America lâche un petit rire. Elle attrape le téléphone de Cassie et lit les SMS, sans gène, et rit un peu plus fort. « Bien sûr qu’il a peur de toi ! En plus d’être canon et intelligente, t’es une putain de badass ! Et lui, il est quoi ? Plus inutile que Noh-Varr ! » Elle balance (sans la moindre précaution) le téléphone au bout de la pièce. Il s’explose contre le mur. « Oups. J’irai t’en chercher un nouveau tout à l’heure. Dans une dimension plus avancée, comme ça tu seras au top de la technologie. » fait-elle, même si elle se sent un peu mal. Elle finit par dire, juste après : « Écoute, c’est un gros con, d’accord ? Ce mec te mérite pas, il t’a jamais mérité, d’ailleurs. Il voit pas ta valeur, il ne comprend pas. Le laisse pas te faire du mal comme ça, il en vaut pas la peine. Je sais que ça faisait un moment vous deux mais… » Elle hausse les épaules. « S’il est pas prêt à dépasser ses préjugés par amour pour toi, alors c’est qu’il t’aimait pas assez. J’ai vu l’amour de près, tu sais. Mes mères, elles auraient fait n’importe quoi l’une pour l’autre. » Elle s’interrompt immédiatement. Passe une main dans ses cheveux, gênée. Elle n’a jamais parlé de ses mères à quiconque, ici. Elle se plaît à ce qu’on ne connaisse rien d’elle. « Il s’en mordra les doigts quand tu seras devenue la super héroïne la plus convoitée de cette terre et que tu seras décorée par le gouvernement. » ajoute America, confiante. Un peu hésitante, elle approche sa main du visage de Cassie, et du bout des doigts, elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille. C’est là qu’elle voit. Elle n’avait pas fait attention, jusqu’à maintenant, trop concentrée sur ses yeux. Immédiatement, elle se raidit, et sa main se recroqueville en un poing. Ses yeux passent du bleu aux yeux de Cassie. « Il t’a frappée ? » dit-elle d’une voix dure et plus grave que celle qu’elle a utilisée juste avant. Son sang ne fait qu’un tour. « Cassie, il t’a frappée ? Je veux savoir ce qui s’est passé. Exactement. » Elle est déjà au bord du lit, prête à bondir et à aller casser la gueule à ce connard au moment où Cassie confirmera ce qu’elle craint. S’il a osé lever la main sur elle, il paiera. Et pas qu’un peu. America s’en fait la promesse. |
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décembre 2016 - America lui prend le téléphone des mains. « Bien sûr qu’il a peur de toi ! En plus d’être canon et intelligente, t’es une putain de badass ! Et lui, il est quoi ? Plus inutile que Noh-Varr ! » Cassandra se met à rougir lorsqu’elle la complimente. Elle ne se trouve pas jolie, ni intelligente. Enfin pas tant que ça. Elle est juste une gamine normale. Aussi normale qu’on puisse l’être avec des superpouvoirs. Et America finit par lancer son téléphone à l’autre bout de la pièce. Il s’explose contre le mur ce qui fait rire Cassie. C’était une action assez inattendue pour que ça la mette réellement en colère. Elle devait le changer de toute façon. Sans se l’avouer, Rupert lui a fait tellement peur qu’elle voulait l’effacer de sa vie et ça passait par changer de numéro. « Oups. J’irai t’en chercher un nouveau tout à l’heure. Dans une dimension plus avancée, comme ça tu seras au top de la technologie. » Elle lui sourit. America est une fille vraiment chouette même si elle essaie de montrer le contraire. « Écoute, c’est un gros con, d’accord ? Ce mec te mérite pas, il t’a jamais mérité, d’ailleurs. Il voit pas ta valeur, il ne comprend pas. Le laisse pas te faire du mal comme ça, il en vaut pas la peine. Je sais que ça faisait un moment vous deux mais… S’il est pas prêt à dépasser ses préjugés par amour pour toi, alors c’est qu’il t’aimait pas assez. J’ai vu l’amour de près, tu sais. Mes mères, elles auraient fait n’importe quoi l’une pour l’autre. » Cassandra écarquille les yeux. America vient de lui révéler quelque chose la concernant alors qu’elle ne sait rien sur elle. Du moins, à part le strict nécessaire se résumant à ses pouvoirs, le fait qu’elle ne vienne pas du même univers qu’elle et qu’elle a un sacré caractère. Le fait qu’elle ait eu deux mamans est noté dans un coin de sa tête désormais. « Il s’en mordra les doigts quand tu seras devenue la super héroïne la plus convoitée de cette terre et que tu seras décorée par le gouvernement. » America lève une main qu’elle dirige en direction du visage de Cassandra. La jeune fille voudrait se reculer par crainte et parce qu’elle ne veut pas qu’elle voit son bleu, mais ça serait plus suspect qu’autre chose. Elle va voir à quel point elle est faible et qu’elle ne mérite pas ses pouvoirs. Elle déglutit avec difficulté alors qu’elle sent qu’America dégage une mèche de cheveux derrière son oreille. Immédiatement, elle change de comportement et bascule son regard dans le sien. « Il t’a frappée ? Cassie, il t’a frappée ? Je veux savoir ce qui s’est passé. Exactement. » Cassie se lève en même temps qu’elle. Elle sent bien qu’America est en colère et c’est la dernière chose qu’elle souhaite. « Ça va, ne t’inquiète pas. Je-je me suis défendue. » Elle pose ses mains sur les épaules de la jeune fille et accroche son regard. « Je l’ai envoyé dans le décor et il a mangé une table. » C’est un réflexe qu’elle regrette encore, mais America n’a pas à le savoir. « Ce n’est pas important, d’accord ? En lui montrant une partie de mes pouvoirs, il a pris peur. Il ne me fera plus de mal, ok ? » Elle ne sait pas trop si elle dit ça pour éviter d’impliquer America ou par peur qu’elle lui dévisse la tête. Littéralement. Elle voit bien qu’elle ne croit pas ce qu’elle vient de lui dire, mais elle se détend. Cassie esquisse un léger sourire. Elle masque le fait que ça lui fait mal parce que ça tire sur son bleu. « C’est un gros naze qui jure la mise à mort des superhéros, mais qui ne fera jamais rien parce qu’il a peur de ce qui le dépasse. » Elle parvient à réinstaller America sur le bord de son lit. « Promets-moi que tu n’iras pas lui casser les genoux, s’il te plaît ? » Là c’est clairement pour préserver America. Elle sait pertinemment qu’il ne pourra rien lui faire parce qu’America est… America Chavez ? La meuf la plus indestructible et drôle et intelligente et jolie et… bref parfaite qu’elle connaisse. Rupert n’a aucune chance contre elle, mais elle ne veut pas donner du crédit à sa haine. Et il n’en vaut vraiment pas la peine. Ce n’est qu’un pauvre type. « Tu sais, je me demande ce que j’ai pu lui trouver. » Fait-elle pour changer de sujet. A l’époque, quand ils se sont mis ensemble, elle pensait qu’elle était obligée, pour faire comme les autres. Mais elle ne sait pas si elle l’a aimé un jour. « Il est intelligent dans son domaine, certes, mais… je crois que je l’ai toujours considéré comme un ami. » Elle se mord l’intérieur de la joue. « C’est horrible de rester avec quelqu’un juste parce qu’on ne veut pas être seul, non ? » Parce que c’était bien ça. Kate n’était plus là, elle n’avait pas spécialement d’amis et son père… well… c’est son père quoi. Rupert était une bonne échappatoire. Maintenant qu’elle a retrouvé Kate et qu’elle a fait la rencontre des Young Avengers, elle s’est rendue compte qu’elle valait peut-être mieux que ça. |
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